Définition de « maréchal »
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Une définition simple : (fr-accord-al|maréch|ma.?e.?) maréchal (m)
Expression : feld-maréchal, Le plus haut grade militaire dans certaines armées européennes. maréchal des logis, Sous-officier des troupes de cavalerie ou d’artillerie. : Le grade de maréchal des logis répond à celui de sergent dans l’infanterie. : Celui de maréchal des logis chef, au grade de sergent-chef. : Maréchal des logis était aussi, sous l’ancien régime, le Titre des officiers chargés de faire préparer les logements pour la cour en voyage. : Grand maréchal des logis chez le roi, chez la reine. maréchal de camp, Officier général dont le grade était immédiatement au-dessus de celui de colonel. : Ce titre est remplacé aujourd’hui par celui de général de brigade. : Un maréchal de camp commandait sous les ordres d’un lieutenant général.
Approchant : maréchalat, maréchalerie, maréchaussée
Définitions de « maréchal »
Trésor de la Langue Française informatisé
MARÉCHAL, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - français
maréchal \ma.?e.?al\ masculin (pour une femme, on dit : maréchale)
-
Titre de la plus haute dignité dans la hiérarchie militaire.
- C'est à Rambervillers que Charles IV, duc de Lorraine, se retrancha en 1635, et arrêta l'armée française commandée par le maréchal de la Force. ? (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895)
- De toutes parts s'élevaient les acclamations et les cris : « A Paris! » Ces vivats, ces enthousiasmes faisaient contraste avec la froideur, les réserves, les critiques, les refus d'obéissance des maréchaux comme Ney, Lefebvre, Oudinot, Mac-Donald qui, la veille, avaient déclaré à Napoléon qu'un projet de retour sur Paris était une folie. ? (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 8)
- On lui a donné le bâton de maréchal, ou simplement le bâton.
- La femme d'un maréchal de France s'appelle Madame la maréchale.
- Tout soldat porte dans sa giberne le bâton de maréchal.
- (avec une majuscule) Désigne le maréchal Philippe Pétain.
- Ils s'habituèrent à ce que Mme Loiseau parlât avec émotion du Maréchal, qu'elle devînt véhémente quand des attentats contre les Allemands provoquaient des représailles. Le crime était double : celui de commettre un assassinat et celui de faire punir des innocents ! C'était malhonnête aussi, on faisait mentir le Maréchal, puisqu'il avait accepté pour nous les conditions de l'armistice ! ? (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 197)
- Grands officiers ou dignitaires civils en divers pays.
- L'électeur de Saxe était grand maréchal de l'Empire. ? Maréchal héréditaire. ? Maréchal de la diète, de la foi.
- En Pologne, les chambres du parlement sont présidées par le maréchal de la diète et le maréchal du sénat. Les exécutifs des voïvodies sont dirigés par un maréchal de voïvodie.
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(Par ellipse) (Maréchalerie) Maréchal-ferrant.
- Il y a la forge d'un maréchal et ensuite un charron avec deux ou trois charrettes neuves. ? (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- On voit par le statut ici reproduit que les maréchaux, les férons, les serruriers et les taillandiers formaient, à Abbeville, une seule corporation industrielle et une même confrérie religieuse sous l'invocation de saint Eloy; [?]. ? (Augustin Thierry, Recueil des monuments inédits de l'histoire du Tiers État, vol.4, 1870, p.286)
- En tournée au domaine des Tutons, à Saint-Marcel, Demort y trouve « le sieur Sabourin maréchal à Lothiers qui administrait un prétendu spécifique contre (la maladie charbonneuse) à plusieurs bêtes à cornes, [?]. » ? (La France démocratique: combats, mentalités, symboles : mélanges offerts à Maurice Agulhon, Publications de la Sorbonne, 1998, p.74)
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(Lorraine) (Vieilli) (Zoologie) Faucheux.
- Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Titre de la plus haute dignité dans la hiérarchie militaire. En récompense de ses victoires, ce général a été élevé à la dignité de maréchal. Le doyen des maréchaux. On l'a fait maréchal de France. On lui a donné le bâton de maréchal, ou simplement le bâton. La femme d'un maréchal de France s'appelle Madame la maréchale. Fig., Tout soldat porte dans sa giberne le bâton de maréchal. Voyez BÂTON.
MARÉCHAL se dit aussi de Certains grands officiers en divers pays. Grand maréchal du Palais. L'électeur de Saxe était grand maréchal de l'Empire. Maréchal héréditaire. Maréchal de la Diète. Maréchal de la foi. Feld-maréchal, Le plus haut grade militaire dans certaines armées européennes. Maréchal des logis, Sous-officier des troupes de cavalerie ou d'artillerie. Le grade de maréchal des logis répond à celui de sergent dans l'infanterie. Celui de maréchal des logis chef, au grade de sergent-chef. Maréchal des logis était aussi, sous l'ancien régime, le Titre des officiers chargés de faire préparer les logements pour la cour en voyage. Grand maréchal des logis chez le roi, chez la reine. Maréchal de camp, Officier général dont le grade était immédiatement au-dessus de celui de colonel. Ce titre est remplacé aujourd'hui par celui de Général de brigade. Un maréchal de camp commandait sous les ordres d'un lieutenant général.
Littré
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1Artisan qui ferre les chevaux, et qui les traite quand ils sont malades.
On dit dans le même sens?: maréchal ferrant, maréchal vétérinaire.
J'étais étonné qu'avant vous les bêtes à cornes ne fussent que du ressort des bouchers, et que les chevaux n'eussent pour leurs Hippocrates que des maréchaux ferrants? vous avez seul mis fin à cet opprobre si pernicieux
, Voltaire, Lett. Bourgelat, 18 mars 1775. -
2Titre de divers officiers qui avaient soin des chevaux et des écuries. Dans l'origine, il n'y avait que deux maréchaux, ils n'étaient que les premiers écuyers sous les connétables.
Maréchal des écuries, celui qui était préposé aux écuries d'un prince ou d'une princesse.
Je vis entrer chez moi Genson, le maréchal des écuries de la Dauphine
, Marmontel, Mém. V. -
3Titre d'une dignité qui n'était primitivement que celle d'un officier de cavalerie.
Maréchal de Malte, c'était la seconde dignité de l'ordre.
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4Maréchal des logis, sous-officier des troupes à cheval. Le grade de maréchal de logis répond à celui de sergent dans l'infanterie. Maréchal des logis chef?; ce grade répond à celui de sergent-major.
Maupertuis était arrivé par les degrés de maréchal des logis des mousquetaires jusqu'à les commander en chef
, Saint-Simon, I, 23.Maréchal des logis est aussi le titre des officiers chargés de faire préparer les logements pour la cour en voyage.
- 5Maréchal de bataille, officier général dont les fonctions consistaient à ranger les troupes en bataille et à régler les postes.
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6Maréchal de camp, officier général dont le grade est immédiatement au-dessus de celui de colonel, et qui correspond à celui de général de brigade.
Anciennement, leur office était de marcher devant les armées, pour assurer la route et régler le camp.
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7Maréchal de France, celui qui occupe le grade le plus élevé et dont la fonction est de commander les armées. Les maréchaux de camp de l'armée du roi étaient nommés maréchaux de France pour les distinguer des maréchaux des autres seigneurs féodaux?; ces maréchaux de France furent naturellement élevés au-dessus de tous les autres maréchaux de camp, et, après la suppression de la dignité de connétable en 1627, ils eurent le premier rang dans l'armée?; un bâton est la marque distinctive de cette dignité?; les fonctions de maréchal ne sont à vie que depuis François 1er?; auparavant elles étaient temporaires.
Le maréchal de Grammont fut appelé, qui soutint les droits des maréchaux de France
, Sévigné, 134.Revenons aux huit maréchaux?: en 1668 on en fit trois, et ce nombre étonna tout le monde?; en voici huit qu'on vient de faire [à la mort de Turenne]? pour peu qu'on augmente la première promotion qu'on en fera, ce seront véritablement des maréchaux à la douzaine
, Bussy-Rabutin, dans ID. t. IV, p. 8, éd. RÉGN.Les maréchaux précédaient le roi, devant lequel on portait un dais de brocard
, Maintenon, Lett. à M. de Villarceaux, 27 août 1660.Les maréchaux de France étaient originairement les premiers écuyers du roi sous le connétable?; mais leur dignité fut militaire avant la sienne, parce qu'ils devinrent lieutenants du sénéchal de France, chef des troupes, avant que le connétable eût succédé à la place et aux fonctions du sénéchal
, Duclos, Hist. Louis XI, ?uvres, t. II, p. 121, dans POUGENS.La dignité de maréchal de France n'était pas anciennement à vie, comme aujourd'hui?; il n'y en avait d'abord que deux?; il y en eut quatre sous Charles VII?; on n'en trouve que trois au plus à la fois sous les règnes suivants, jusqu'à François 1er, qui en fit cinq
, Duclos, ib. p. 122. Chaque soldat a dans sa giberne le bâton de maréchal de France, Parole attribuée à Louis XVIII, pour exprimer que les hauts grades sont accessibles à tout le monde.Maréchaux d'empire, nom donné sous le premier empire aux maréchaux de France.
La femme d'un maréchal de France se nomme maréchale. Madame la maréchale.
Les maréchaux formaient autrefois un tribunal chargé de prononcer sur les affaires d'honneur.
Messieurs les maréchaux, dont j'ai commandement, Vous mandent de venir les trouver promptement
, Molière, Mis. II, 7.Par plaisanterie, une maréchale, une femme qui arrange une affaire d'honneur.
Ses yeux et son rire [de Mme de la Boulaye] m'ont assuré qu'elle trouve cette petite affaire [la querelle de M. de Bussy et de M. de Roussillon] toute comme elle est?; cela me mit dans la disposition de lui promettre ce qu'elle me demandait, qui est d'être la maréchale de France de cette querelle
, Sévigné, à Bussy, 19 août 1681.Prévôt des maréchaux, officier qui commandait, sous l'autorité des maréchaux, une compagnie d'archers à cheval, pour la sûreté publique, dans les provinces.
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8Titre de certains grands officiers en divers pays. Grand maréchal du palais. Le grand maréchal de Pologne. Maréchal de la diète.
C'est un Anglais qu'on appelle milord maréchal tout court, parce qu'il était ci-devant grand maréchal d'Écosse
, Voltaire, Lett. Mme Denis, 24 août 1751. - 9Nom qu'on donne, dans les environs de Niort, au rossignol de muraille.
HISTORIQUE
XIIIe s. Touz les chevaus que il achatent muerent avant le chief [le bout] de l'an?; car il ne les sevent tenir ne garder?; et aussi n'ont il nulz mareschaux
, Marc Pol, p. 615. Là se departi Joffrois li mareschaus de Champaigne
, Villehardouin, XX. Nus ne puet estre fevre à Paris, c'est à savoir marischax, que il n'achate le mestier du roi
, Liv. des mét. 44. Quant la court le roi fu jostée, Moult veïssiez bele assemblée, Les mareschaux ostex [hôtels, logis] livrer, Soliers et chambres delivrer
, Du Cange, marescalci. Li quens [le comte] li done de sa terre les clés?; Dorenavant sera ses avoés, Et marechaus de sa terre clamés [nommé]
, Aubri, p. 168, dans DU CANGE, Gloss. fr.
XIVe s. Adont sor son cheval, est li enfes montez, Devant le marissal de l'ost s'en est alés
, Baud. de Seb. VIII, 211.
XVe s. Et estoient marechaux de l'ost d'Angleterre le comte de Northantonne et de Clocestre?
, Froissart, I, I, 84.
XVIe s. Y a-t-il un seul gouverneur de province ou mareschal de France qui doive son avancement à un duel??
D'Aubigné, Faen. I, 9. Madame la mareschale
, D'Aubigné, ib. I, 13. Chappin Vittelle, mareschal general de cette armée
, D'Aubigné, Hist. I, 186. Il repaist deux heures à Chasteau-neuf, là prend son mareschal des logis l'Espine pour guide
, D'Aubigné, ib. II, 188. Mareschal de camp
, D'Aubigné, ib. II, 448. Eau de mareschal [eau ferrée]
, Paré, VI, 19. C'est avec un peu d'eau allumer plus de feu, comme faict le mareschal
, Charron, Sagesse, I, 23.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
MARÉCHAL. Ajoutez?:Encyclopédie, 1re édition
MARÉCHAL, s. m. (Hist. mod. & art mil.) il y a un grand nombre d'officiers de ce nom. Voyez les articles suivans.
Maréchal de Bataille, (Art milit.) c'étoit autrefois, dans les armées de France, un officier dont la principale fonction étoit de mettre l'armée en bataille, selon l'ordre dans lequel le général avoit résolu de combattre. Ce titre ne paroît pas plus ancien que Louis XIII. Il s'est seulement conservé dans le commencement du regne de Louis XIV. Il n'en est plus question depuis la guerre de Hollande en 1672.
Marechal de camp, (Art militaire.) officier général de l'armée dont le grade est immédiatement au-dessus de celui de brigadier, & au-dessous de celui de lieutenant général.
C'est l'officier de l'armée qui a le plus de détail lorsqu'il veut bien s'appliquer à remplir tous les devoirs de son emploi. On peut dire qu'un officier qui s'en est acquitte dignement pendant sept à huit ans de pratique & d'exercice, est très-capable de remplir les fonctions de lieutenant général.
C'est sur le maréchal de camp que roule le détail des campemens & des fourrages.
Il est de jour comme le lieutenant général, dont il prend l'ordre, pour le donner ensuite aux majors généraux de l'armée. Son poste dans une armée est a la gauche des troupes qui sont sous les ordres du lieutenant général & sous les siens.
Quand le général veut faire marcher l'armée, il donne ses ordres au maréchal de camp, qui conduit le campement & l'escorte nécessaire pour sa sûreté, aux lieux qui lui ont été indiqués. Lorsqu'il est arrivé, il doit envoyer des partis dans tous les endroits des environs, pour reconnoître le pays & observer s'il n'y a point de surprise à craindre de l'ennemi : on ne sauroit être trop alerte & trop vigilant sur ce sujet ; mais il est à-propos de ne faire aller à la découverte que de petits partis conduits par des officiers intelligens, afin de ne point fatiguer excessivement & sans nécessité les troupes de l'escorte.
Avant que de faire marquer le camp, il doit en poster les gardes & sur-tout n'en pas trop mettre, car c'est ce qui fatigue extrèmement l'armée quand il faut les relever journellement. Il est absolument nécessaire d'épargner aux troupes toutes les fatigues inutiles, elles en ont toujours assez, sans qu'il soit besoin de leur en ajoûter de superflues.
Quand les gardes sont postées & que le terrein est bien reconnu, le maréchal de camp doit examiner, conjointement avec le maréchal des logis de l'armée & les majors généraux, la disposition qu'il veut donner au camp, & observer de mettre les troupes dans le terrein qui leur convient. Il prend ensuite les points de vûe nécessaires pour l'alignement du camp. Le maréchal général des logis fait après cela la distribution du terrein aux officiers majors de l'infanterie & de la cavalerie, qui en font la répartition aux majors des régimens, suivant l'étendue fixée pour le front de chaque bataillon & de chaque escadron.
Le maréchal de camp doit s'instruire des fourrages qui se trouvent dans les environs du camp, & rendre après cela compte au général de tout ce qu'il a fait & observé.
Les maréchaux de camp ont à proportion de leur rang des honneurs militaires réglés par les ordonnances.
Un maréchal de camp qui commande en chef dans une province par ordre de sa majesté, doit avoir une garde de quinze hommes commandés par un sergent, sans tambour. Il en sera de même s'il commande sous un chef au dessus de lui.
Si un gouverneur de place est maréchal de camp, l'usage est que l'officier de garde fasse mettre sa garde en haie & le fusil sur l'épaule lorsque le gouverneur passe, mais le tambour ne bat pas.
Que si le maréchal de camp a ordre pour commander en chef un corps de troupes, alors il a pour sa garde trente hommes avec un tambour, commandés par un officier, & le tambour doit appeller quand il passe devant le corps-de-garde.
Les maréchaux de camp ont en campagne neuf cens livres d'appointemens par mois de campagne ou de 45 jours.
Le grade de maréchal de camp est aujourd'hui une charge dont l'officier est pourvu par brevet du roi.
Maréchal de France, (Art milit.) c'est le premier officier des troupes de France. Sa fonction principale est de commander les armées en chef. Voyez Général.
Le P. Daniel prétend que c'est du tems de Philippe Auguste qu'on voit pour la premiere fois le commandement des armées joint à la dignité de maréchal. Avant ce prince l'office de maréchal étoit une intendance sur les chevaux du prince, aussi-bien que celui de connétable, mais subordonné & inférieur à celui-ci.
Le premier maréchal de France qu'on trouve avoir quelque commandement dans les armées, est Henri Clement, qui étoit à la tête de l'avant-garde dans la conquête que Philippe Auguste fit de l'Anjou & du Poitou, ainsi que Guillaume le Breton, historien de ce prince le rapporte. On voit dans le même historien que ce maréchal commandoit l'armée par sa dignité de maréchal.
Jure marescalli cunctis pralatus agebat.
La dignité de maréchal de France n'étoit point à vie dans ces premiers tems : celui qui en étoit revêtu la quittoit lorsqu'il étoit nommé à quelqu'autre emploi qu'on jugeoit incompatible avec les fonctions de maréchal. Il y en a plusieurs exemples dans l'histoire, entr'autres celui du seigneur de Morcul, qui étant maréchal de France sous Philippe de Valois, quitta cette charge pour être gouverneur de son fils Jean, qui fut son successeur sur le trône, mais il y fut rétabli dans la suite.
Il n'y eut d'abord qu'un maréchal de France lorsque le commandement des armées fut attaché à cette dignité ; mais il y en avoit deux sous le regne de S. Louis : car quand ce prince alla à son expédition d'Afrique, l'an 1270, il avoit dans son armée avec cette qualité Raoul de Sores, seigneur d'Estrées, & Lancelot de Saint Maard. François I. en ajouta un troisieme, Henri II. un quatrieme ; ses successeurs en ajouterent encore plusieurs autres : mais il fut ordonné aux états de Blois, tenus sous le regne de Henri III. que le nombre des maréchaux seroit fixé à quatre. Henri IV. fut néanmoins contraint de se dispenser de cette loi, & d'en faire un plus grand nombre, qui a encore augmenté par Louis XIII. & par Louis XIV. Il s'en est trouvé jusqu'à vingt sous le regne de ce prince, après la promotion de 1703.
La dignité de maréchal de France est du nombre de celles qu'on appelle charges de la couronne, & il y a déja long-tems : on le voit par un acte rapporté par le P. Anselme, où il est dit : En l'arrêt du duc d'Orléans, du 25 Janvier 1361, est narré que les offices de maréchaux de France appartiennent à la couronne, & l'exercice auxdits maréchaux, qui en font au roi foi & hommage.
Les maréchaux ont un tribunal où ils jugent les querelles sur le point d'honneur, & de diverses autres choses qui ont rapport à la guerre & à la noblesse. Ils ont des subdélégués & lieutenans dans les provinces pour en connoître en premiere instance, avec leur jurisdiction au palais à Paris, sous le titre de connétablie & maréchaussée de France. Ils ont des officiers qui exercent la justice en leur nom.
Le revenu de leur charge n'étoit autrefois que de 500 livres, encore ils n'en jouissoient que pendant qu'ils en faisoient les fonctions ; à-présent leurs appointemens sont de 12000 livres même en tems de paix. Quand ils commandent l'armée, ils en ont de beaucoup plus forts, savoir 8000 livres par mois de 45 jours : outre cela, le roi leur entretient un secrétaire, un aumônier, un chirurgien, un capitaine des gardes, leurs gardes, & plusieurs aides de camp.
Les maréchaux de France, en quelque ville qu'ils le trouvent, quand même ils n'y seroient point de service, ont toujours une garde de 50 hommes, compris deux sergens & un tambour, commandés par un capitaine, un lieutenant, avec l'enseigne & son drapeau.
Lorsqu'ils entrent dans une ville, on fait border les murs d'une double haie d'infanterie, depuis la porte par où ils entrent jusqu'à leur logis : les troupes présentent les armes, les officiers saluent, & les tambours battent aux champs. S'il y a du canon dans la place, on le salue de plusieurs volées de canon.
La dignité de maréchal de France ne s'obtenoit autrefois que par le service sur terre, mais Louis XIV. l'a aussi accordée au service de mer. Jean d'Etrées, pere du dernier maréchal de ce nom, est le premier qui l'ait obtenu : il y en a eu depuis plusieurs autres, comme MM. de Tourville, de Château-Renaud, &c.
Les maréchaux de France portent pour marque de leur dignité, deux bâtons d'azur semés de fleurs-de-lis d'or, passés en sautoir derriere l'écu de leurs armes. Hist. de la milice françoise.
Maréchal général des camps et armées du Roi, (Art. milit.) c'est une charge militaire qui se donne à-présent à un maréchal de France auquel le roi veut accorder une distinction particuliere. Dans son origine elle étoit donnée à un maréchal de camp, & c'étoit alors le premier officier de ce grade. Le baron de Biron en étoit pourvu avant que d'être élevé au grade de maréchal de France ; il en donna sa démission lorsque le roi le fit maréchal de France le 2 Octobre 1583. Voyez sur ce sujet la chronologie militaire par M. Pinard, tome I. p. 320, & le commencement du tome II. du même ouvrage.
La charge de maréchal général des camps & armées du roi fut ensuite donnée à des maréchaux de France. On trouve dans l'histoire des grands officiers de la couronne, trois maréchaux de France qui en ont été revêtus, le maréchal de Biron, second du nom, le maréchal de Lesdiguieres, depuis connétable de France, & M. le vicomte de Turenne. On trouve dans le code militaire de M. de Briquet, les provisions de cette charge pour M. de Turenne : elles ne portent point qu'il aura le commandement sur les autres maréchaux de France ou qu'ils lui seront subordonnés ; c'est la raison sans doute pour laquelle le feu roi ordonna en 1672 qu'ils fussent sous ses ordres, sans tirer à conséquence.
Depuis M. de Turenne, M. le maréchal de Villars à obtenu cette même charge en 1733, & M. le maréchal de Saxe en 1746.
Maréchal général des logis de la cavalerie, (Art milit.) c'est en France un officier qui a à-peu-près les mêmes fonctions & les mêmes détails dans la cavalerie que le major général dans l'infanterie. Voyez Major général. Cet officier va au campement ; il distribue le terrein pour camper la cavalerie sous les ordres du maréchal de camp de jour, dont il prend l'ordre pour le donner aux majors de brigades ; il a chez lui à l'armée un cavalier d'ordonnance pour chaque brigade, afin d'y porter les ordres qu'il peut avoir à donner. Cette charge, selon M. le comte de Bussy, ne paroît point avant le regne de Charles IX.
Il y a, outre la charge de maréchal général des logis de la cavalerie, deux autres officiers qui ont le titre de maréchal des logis de la cavalerie, dont la création est de Louis XIV, ils font dans les armées, lorsque le maréchal général de la cavalerie n'y est point, les mêmes fonctions qui appartiennent à cet officier : ils ont les mêmes honneurs & privileges, & des aides de même que lui. Hist. de la milice françoise.
Maréchal général des logis de l'armée, (Art milit.) est un des principaux officiers de l'armée, dont l'emploi demande le plus de talens & de capacité. Ses fonctions consistent à diriger les marches avec le général, à choisir les lieux où l'armée doit camper, & à distribuer le terrein aux majors de brigade. Cet officier est chargé du soin des quartiers de fourrage, & d'instruire les officiers généraux de ce qu'ils ont à faire dans les marches & lorsqu'ils sont de jour. Le roi lui entretient deux fourriers, dont les fonctions sont de marquer dans les villes & les villages que l'armée doit occuper, les logemens des officiers qui ont le droit de loger.
Le maréchal général des logis de l'armée est en titre d'office, mais le titulaire de cette charge n'en fait pas toujours les fonctions : le roi nomme souvent pour l'exercer un brigadier, un maréchal de camp ou un lieutenant général. Celui qui est chargé de cet important emploi, doit avoir une connoissance parfaite du pays où l'on fait la guerre ; il ne doit rien négliger pour l'acquérir. Ce n'est qu'à force d'usage & d'attention, dit M. le maréchal de Puységur sur ce sujet, qu'on peut y parvenir ; que l'on apprend à mettre en ?uvre dans un pays tout ce qui est praticable pour faire marcher, camper & poster avantageusement des armées, les faire combattre, ou les faire retirer en sûreté.
Comme tous les mouvemens de l'armée concernent le maréchal général des logis, il faut qu'il soit instruit des desseins secrets du général, pour prendre de bonne heure les moyens nécessaires pour les exécuter. Quoique cet officier n'ait point d'autorité sur les troupes, la relation continuelle qu'il a avec le général pour tous les mouvemens de l'armée, lui donne beaucoup de considération, sur-tout, dit M. de Feuquiere, lorsqu'il est entendu dans ses fonctions.
Maréchal des logis, le, (Art milit.) dans une compagnie de cavalerie & de dragons est un bas officier qui est comme l'homme d'affaire du capitaine ; il a sous lui un brigadier & un soubrigadier : ces deux derniers sont compris dans le nombre des cavaliers ou dragons ; ils ont cependant quelque commandement sur les autres.
Le maréchal des logis doit faire souvent la visite dans les tentes, pour voir si les cavaliers ne découchent point, & s'ils ont le soin qu'il faut de leur équipage. C'est lui qui porte l'ordre aux officiers de sa compagnie ; il doit être pour ainsi dire l'espion du capitaine, pour l'avertir exactement de tout ce qui se passe dans sa compagnie. Lorsqu'il s'agit de faire quelque distribution aux cavaliers, soit de pain ou de fourrage, c'est le maréchal de logis qui doit les conduire au lieu où se fait la distribution.
Maréchal. (Hist. de Malte.) Le maréchal, dit M. de Vertot, est la seconde dignité de l'ordre de Malte, car il n'y a que le grand-commandeur devant lui. Cette dignité est attachée à la langue d'Auvergne dont il est le chef & le pilier. Il commande militairement à tous les religieux, à la réserve des grands-croix, de leurs lieutenans, & des chapelains. En tems de guerre, il confie le grand étendard de la religion au chevalier qu'il en juge le plus digne. Il a droit de nommer le maitre-écuyer ; & quand il se trouve sur mer, il commande non seulement le général des galeres, mais même le grand-amiral. (D. J.)
Maréchal ferrant, (Art méchan.) est un ouvrier dont le métier est de ferrer les chevaux, & de les panser quand ils sont malades ou blessés. Voyez Ferrer.
Les instrumens du maréchal sont les flammes, la lancette, le bistouri, la feuille de sauge, les ciseaux, les renettes, la petite gouge, l'aiguille, les couteaux & les boutons de feu, le brûle-queue, le fer à compas, l'esse de feu, la marque, la corne de chamois, le boétier, la corne de vache, la cuiller de fer, la seringue, le pas-d'âne, le leve-sole, la spatule, &c. Voyez tous ces instrumens aux lettres & aux figures qui leur conviennent.
Les jurés & gardes de la communauté des maréchaux se choisissent entre les anciens & les nouveaux. Deux d'entr'eux sont renouvellés chaque année, & pris parmi ceux qui ont été deux ans auparavant maîtres de la confrairie de S. Eloi patron de la communauté, & encore auparavant bâtonniers de la même confrairie.
Chaque maître ne peut avoir qu'un apprentif outre ses enfans : l'apprentissage est de trois ans.
Tout maréchal a son poinçon dont il marque son ouvrage, & dont l'empreinte reste sur une table de plomb déposée au châtelet.
Avant d'être reçus maîtres, les apprentifs font chef-d'?uvre, & ne peuvent tenir boutique avant l'âge de 24 ans ; permis néanmoins aux enfans de maitres, dont les peres & meres seront morts, de la lever à dix huit ans.
Aucun maître, de lettres, ne peut entrer en jurande, qu'il n'ait tenu boutique douze ans.
Il n'appartient qu'aux seuls maréchaux de priser & estimer les chevaux & bêtes chevalines, & de les faire vendre & acheter, même de prendre ce qui leur sera volontairement donné pour leurs peines par les vendeurs & acheteurs, sans pouvoir y être troublés par aucuns soi-disans courtiers ou autres.
Étymologie de « maréchal »
Bourg. mairichau, maréchal ferrant?; picard, marichau, maricha, marissau?; Berry, maréchau, malichaud?; wallon, marihâ?; namur. marechau?; Hainaut, marissiau, maricau, marichau?; provenç. manescalc, manescal?; esp. mariscal?; ital. maniscallo?; bas-latin, marescalcus?; de l'anc. haut allem. marah, cheval, et scalc, celui qui soigne. Remarquez que le celtique a aussi march, cheval. Le marescalcus ou serviteur des chevaux fut le machal ferrant, et aussi, à l'origine, un domestique chargé du soin des chevaux. Elle [la reine Marcowèfe] lui confia la garde de ses meilleurs chevaux, et lui donna, parmi ses domestiques, le titre de mariskalk, comme on disait en langue tudesque, AUG., THIERRY, Récits méroving. 5e récit. Cette dernière fonction est allée toujours s'agrandissant dans l'ordre militaire.
- De l'ancien français mareschal (« officier des écuries »), du vieux-francique *marhskalk (« palfrenier », « garçon d'écurie ») de mare (« cheval » en ancien français) issu de *markhaz en proto-germanique, mot possiblement d'origine gauloise, et du proto-germain *skalkaz (« serviteur »).
- Du vieux-francique *marhskalk, latinisée en latin mariscallus qui à donné en ancien français mareschal[1].
maréchal au Scrabble
Le mot maréchal vaut 14 points au Scrabble.
Informations sur le mot marechal - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot maréchal au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
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Les rimes de « maréchal »
On recherche une rime en AL .
Les rimes de maréchal peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en al
Rimes de aéronaval Rimes de environnemental Rimes de vocal Rimes de voiles Rimes de virginal Rimes de percale Rimes de glaciale Rimes de normal Rimes de vicinal Rimes de arbitrale Rimes de trachéal Rimes de tutorial Rimes de sénatoriale Rimes de central Rimes de liliale Rimes de paramédical Rimes de interracial Rimes de vertical Rimes de principales Rimes de dévoilent Rimes de paranormal Rimes de axiale Rimes de morfale Rimes de idéale Rimes de succursales Rimes de collégiale Rimes de littoral Rimes de parentales Rimes de martingales Rimes de féodal Rimes de successoral Rimes de gutturales Rimes de intercalent Rimes de transcontinental Rimes de comtal Rimes de chippendales Rimes de causal Rimes de final Rimes de mental Rimes de végétal Rimes de châle Rimes de bringuebale Rimes de latérale Rimes de doctorale Rimes de distal Rimes de vicinales Rimes de patriarcal Rimes de total Rimes de filiale Rimes de amicalesMots du jour
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Les citations sur « maréchal »
- On vit alors toute la justesse du mot du Maréchal de Saxe: «Une bataille perdue, c'est une bataille qu'on croit perdue».Auteur : Jules Michelet - Source : Histoire de la Révolution française (1847-1853)
- Pierre Laval était revenu au pouvoir «sur de nouvelles bases», qui ne plaisaient pas du tout aux prisonniers, maréchalistes compris.Auteur : Armand Lanoux - Source : Le Commandant Watrin (1956)
- Quand on quitte un maréchal, il faut payer les vieux fers.Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe
- Vous avez beau faire, mon cher maître, vos vers passeront à la postérité; mais le nom de votre maréchal (le maréchal de Richelieu) n'y passera pas.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 27 avril 1765
- N'est-il pas trop plaisant de voir le marquis de Bièvre (petit-fils du chirurgien Maréchal) se croire obligé de fuir en Angleterre, ainsi que M. De Luxembourg et les grands aristocrates, fugitifs après la catastrophe du 14 juillet 1789?Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)
- Pour dérouler entièrement le maréchal, il résolut d'employer l'arme la plus redoutable: la vérité.Auteur : Michel Zevaco - Source : Les Pardaillan
- Milord Maréchal aimait à conter, mais ne contait jamais qu'à propos, avec simplicité, quoique avec finesse, et surtout avec ce bon goût qui écarte les détails inutiles.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Milord Maréchal
- Le pluriel d'un maréchal, c'est des maraîchers. Le pluriel d'un général, c'est des générés.Auteur : Boris Vian - Source : Textes et Chansons (1966)
- Le maréchal cria «Nous voilà» ce qui fit peur aux ennemis.Auteur : Perles du Bac - Source : Brèves de copies de bac (2013)
- Le maréchal Ney, cet imbécile qui s'est dressé comme un coq face aux fusils braqués sur lui avant de brailler: «Soldats, visez droit au coeur!» Comme s'ils alllaient lui tirer dans les fesses.Auteur : Pierre Desproges - Source : Manuel de Savoir-Vivre à l'usage des rustres et des malpolis (1981)
- Pour cet honorable maniaque, tout chef, quel qu'il fût, émir, baron, maréchal ou vulgaire anspessade, ne pouvait perdre le chapeau sans perdre un peu de sa vertu.Auteur : Jacques Perret - Source : Bande à part (1951)
- Le maréchal de Joyeuse, qui ne se communiquait à personne et à qui il échappait des brusqueries fréquentes.Auteur : Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon - Source : Mémoires (1829)
- Rassasié de gloire et comblé de biens et d'honneurs, le maréchal de Villars désira de joindre à toutes ses dignités le titre de notre confrère.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, duc de Villars
- Giberne: Etui pour bâton de maréchal de France.Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)
- Le maréchal forge des pinces pour ne pas se brûler.Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe
- Julien, de son côté, trouvait dans les façons de la maréchale un exemple à peu près parfait de ce calme patricien qui respire une politesse exacte et encore plus l'impossibilité d'aucune vive émotion.Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)
- Le maréchal de Villars dit un jour au roi devant toute la cour, lorsqu'il prenait congé pour aller commander l'armée: «Sire, je vais combattre les ennemis de Votre Majesté, et je vous laisse au milieu des miens.»Auteur : Voltaire - Source : Le siècle de Louis XIV (1739)
- Tout à coup le maréchal des logis cria à ses hommes: Vous ne voyez donc pas l'Empereur, s...! Sur-le-champ l'escorte cria vive l'Empereur! à tue-tête.Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : La Chartreuse de Parme (1839)
- Le cheval était en honneur alors et les vétérinaires si rares que le maréchal-ferrant qui les suppléait, même dans les villes, usurpait en même temps qu'un peu de leur art un peu de leur dignité.Auteur : Marcel Jouhandeau - Source : Chaminadour (1934-1941), Contes brefs, Le maréchal-ferrant
- La chronique constitue le bâton de maréchal d'une carrière journalistique qui, permettant de ne plus parler que de soi, éloigne les mauvaises fréquentations auxquelles on doit d'avoir pris du galon.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Pourquoi le maréchal de camp n'a-t-il pas donné l'état des pertes? - - Parce qu'il en fait partie.Auteur : Jean Anouilh - Source : Becket ou l'Honneur de Dieu
- Cet ancien soldat, épicier, ménétrier et commis expéditionnaire fut depuis le maréchal Victor, duc de Bethune.Auteur : Alexandre Dumas - Source : Napoléon Bonaparte
Les mots proches de « marechal »
Marabout Maraboutique Marais Marane Marasme Marâtre Maraud, aude Maraudage Maraudaille Maraude Marauder Marauderie Maraudeur Maravédis Marbre Marbré, ée Marbrer Marbreur Marbrier Marbrure Marc Marc Marcassin Marcassite Marceau Marchage Marchand, ande Marchandé, ée Marchander Marchandise Marchandot Marchant, ante Marche Marche Marché Marchepied Marcher Marcher Marchette Marcheur, euse Marciage Marcite Marcotte Marcotter Mardi Mardi Mare Marécage Marécageux, euse MaréchalLes mots débutant par mar Les mots débutant par ma
Mar?uil mara marabout marabouts Marac maracas marae maraîcher maraîchère maraîchères maraîchers Marainville-sur-Madon Marainviller marais Marais Marais-la-Chapelle Marais-Vernier Marambat Marandeuil Marange-Silvange Marange-Zondrange Marangea Marans Marans Maransart Maransin Marant maranta marante Maranville Maranwez marasme marasmes marasquin Marast Marat marathon marathonien marathonienne marathons marâtre marâtres Marats maraud maraudaient maraudait maraude maraude maraudé marauder
Les synonymes de « marechal»
Aucun synonyme.Fréquence et usage du mot maréchal dans le temps
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Citations maréchal Citation sur maréchal Poèmes maréchal Proverbes maréchal Rime avec maréchal Définition de maréchal
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