La définition de Guinder du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Guinder
Nature : v. a.
Prononciation : ghin-dé
Etymologie : Wallon, wainî, guinder, monter un cric ; espagn. et portug. guindare ; ital. ghindare ; de l'anc. h. allem. windan ; angl. to wind, hisser.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de guinder de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec guinder pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Guinder ?


La définition de Guinder

Lever en haut par le moyen d'une machine.


Toutes les définitions de « guinder »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GUINDER. v. tr.
Hisser, lever en haut par le moyen d'une machine. Guinder un fardeau. Guinder des pierres avec une poulie, avec une grue. Il se fit guinder avec une corde au haut de la tour. En termes de Marine, Guinder un mât de hune, de perroquet, etc. Il se dit figurément en parlant de l'Esprit et des choses d'esprit où une certaine recherche d'élévation s'accompagne de raideur. Guinder son style. Se guinder à de grands sentiments. Se guinder à l'éloquence, au beau langage. Discours guindé. Le participe passé

GUINDÉ, ÉE, signifie spécialement, employé comme adjectif, Qui a l'air contraint, qui veut paraître toujours grave. Cet homme est toujours guindé. Il s'applique surtout aux Choses. Air guindé, attitudes, manières guindées.

Littré

GUINDER (ghin-dé) v. a.
  • 1Lever en haut par le moyen d'une machine. Nous admirâmes les peines qu'ils [les ennemis] eurent à guinder leur canon si haut, Saint-Simon, 40, 220. Il [le roi d'Eldorado] donna l'ordre sur-le-champ à ses ingénieurs de faire une machine pour guinder ces deux hommes extraordinaires hors du royaume [il s'agit de franchir des montagnes droites comme des murailles qui entourent Eldorado], Voltaire, Candide, 18. Vous avez beau dire et beau faire, Charles Quint n'a jamais brûlé de Luthériens à petit feu?; on ne les a pas guindés au haut d'une perche en sa présence, pour les descendre à plusieurs reprises dans le bûcher, Voltaire, Lett. Gaillard, 28 avril 1769.

    Terme de marine. Synonyme de hisser, en parlant d'un mât.

    Par extension. Nous le [Condillac] mènerions aux Délices, et de là nous le guinderions par le mont Cenis à Turin, Voltaire, Lett. Mme de Fontaine, 26 janv. 1758.

    Fig. Il est quelques esprits dont l'orgueil curieux Jusques à mes secrets les plus mystérieux Tâche à guinder l'essor de leur intelligence, Corneille, Imit. III, 4. Les machines qui l'avaient guindé si haut par l'applaudissement et les éloges, sont encore toutes dressées pour le faire tomber dans le dernier mépris, La Bruyère, VIII. Les échasses de l'étiquette Guindent bien haut des c?urs bien bas, Béranger, Vertu de Lis.

  • 2 Fig. Donner une élévation factice. Guinder son style. Se guinder l'esprit. Il ne faut pas guinder l'esprit?; les manières tendues et pénibles le remplissent d'une sotte présomption, Pascal, Géométr. II. Ils font voir par là que la vertu ne leur est guère naturelle, et qu'il leur a fallu de grands efforts pour guinder leurs âmes jusques à l'état où ils sont si fiers de se faire voir, Nicole, Essais, t. III, p. 140, dans POUGENS. Vous avez guindé la sculpture, Béranger, Pauvres amours.
  • 3Se guinder, v. réfl. Se hisser soi-même, se porter à un lieu plus élevé. Les uns se soulevaient eux-mêmes, les autres se guindaient avec des cordes, Vaugelas, Q. C. VII, 11.

    Par extension. Et se guinda, quittant la terre, Vers la région du tonnerre, Scarron, Gigantom. II. Nous grimpons à son cinquième étage et par une échelle nous nous guindons à un sixième qui était un cabinet ouvert à tous les vents, Montesquieu, Lett. pers. 45.

    Terme de fauconnerie. Se guinder, se dit d'un oiseau qui s'élève à perte de vue.

  • 4 Fig. Prendre des airs de grandeur. C'est vraiment une plaisante chose à voir que cette cour [de Bonaparte] et comme tout cela se guinde peu à peu, Courier, Lett. I, 125.

    Affecter trop d'élévation dans les choses morales, dans les choses d'esprit. Je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins et dire des injures aux hommes, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, Molière, Critique, 7. Toutes les fois qu'on se veut guinder au-dessus des nues, on s'y perd, ou, pour parler plus simplement, on manque de précision et de justesse, Bossuet, Ét. d'orais. II, 14. On n'a pas été plus indulgent pour Callisthène, qui, en certains endroits de ses écrits, ne s'élève pas proprement, mais se guinde si haut qu'on le perd de vue, Boileau, Longin, Sublime, chap. 2. Il n'était pas comme les rois de l'Inde, Qu'on ne voit point, qui craignent le grand jour, Et dont la majesté sur la terreur se guinde, Lamotte, dans DESFONTAINES. Il est plus facile de prendre l'essor et de se guinder sur de grands sentiments, que d'attraper une plaisanterie fine et délicate, Lesage, Diable boit. 14. Il vaut mieux écrire froidement que de se guinder, Vauvenargues, Dial. Isocrate, Démosth. Ceux qui pensent peu, s'occupant beaucoup des mots et cherchant des expressions extraordinaires, sont sujets à se guinder au delà du naturel, et donnent dans le ridicule et dans le phébus, La Harpe, Corresp. t. II, p. 308, dans POUGENS.


HISTORIQUE

XVIe s. Le prince despité? encores qu'il vist ses navires desguarnis d'hommes, fit guinder, se met aux trousses de Lansac?, D'Aubigné, Hist. II, 300. Pour faire un corps bien espagnolé, quelle gehenne ne souffrent-elles [les femmes], guindées et cenglées, à tout de grosses coches sur les costez, jusques à la chair vifve?? Montaigne, I, 308.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

GUINDER. Ajoutez?:
4 Terme de pontonnier. Faire le guindage (voy. GUINDAGE au Supplément).
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

GUINDER, v. act. terme d'Architecture, c'est enlever les pierres d'un bâtiment par le moyen des machines, comme grue, gruau, guindal, ou engin. (P)

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

guinder \Prononciation ?\

  1. (Marine) Guinder (hisser un mât).

Verbe - français

guinder \???.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se guinder)

  1. Hisser, treuiller, lever en haut par le moyen d'une poulie, d'un treuil.
    • Guinder un fardeau.
    • Guinder des pierres avec une poulie, avec une grue.
    • Il se fit guinder avec une corde au haut de la tour.
    • Nous grimpons à son cinquième étage ; et, par une échelle, nous nous guindons à un sixième, qui était un cabinet ouvert aux quatre vents, dans lequel il n'y avait que deux ou trois douzaines de bassins de terre remplis de diverses liqueurs. (Montesquieu, Lettres Persanes XLV)
    • (Figuré) Le pape en est à se mordre les doigts de l'avoir guindé là où il est. (Étienne-Jean Delécluze, Dona Olimpia, chapitre 3, Charpentier, Paris, 1843)
  2. (Marine) Hisser un mât au moyen de la guinderesse.
    • Guinder un mât de hune, de perroquet, etc.
  3. (Figuré) Se dit en parlant de l'esprit et des choses d'esprit où une certaine recherche d'élévation s'accompagne de raideur.
    • Guinder son style.
    • Se guinder à de grands sentiments.
    • Se guinder à l'éloquence, au beau langage.
    • Discours guindé.
    • Il y a plus de variété, plus d'imprévu et de pittoresque dans ces réunions-là que dans le monde. On s'y guinde moins. On peut changer de place et planter là un raseur. Les avis s'y expriment avec plus de bonhomie et de crudité. (Léon Daudet, ?'Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux'', Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 330)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


GUINDER, verbe trans.

A. ? Soulever (un fardeau) au moyen d'un instrument, d'une machine appropriée. Synon. élever, hisser.Guinder des pierres avec une poulie, avec une grue (Ac.). Les treuils, les moufles et les grues Guindent les lourds matériaux (Pommier, Paris,1866, p. 130).
? MAR. Dresser (un mât) au moyen d'une drisse ou d'un palan. Les deux corvettes s'occupaient à guinder leurs mâts de hune et à remettre toutes choses en place (Dumont d'Urville, Voy. Pôle Sud, t. 9, 1846, p. 329).
B. ? P. anal.
1. Hisser quelqu'un (sur quelque chose). Avec l'aide de ses femmes, elle [Cléopâtre] le guinda [Antoine] jusqu'à une fenêtre, d'où elles le redescendirent dans le mausolée (Michelet, Hist. romaine, t. 2, 1831, p. 326).Les matelots ont pris le prince sur leurs épaules et l'ont guindé sur le rocher (Mérimée, Lettres Duchesse de Castiglione,1870, p. 36).
? Emploi pronom. réfl. Une petite grotte où nous autres hommes nous nous sommes guindés, non sans quelques écorchures (Stendhal, Mém. touriste, t. 2, 1838, p. 229).Le lieutenant offrit la main à miss Lydia, puis aida le colonel à se guinder sur le pont (Mérimée, Colomba,1840, p. 13).Il était indispensable de déplacer le pupitre pour avancer l'escabeau où je me guindais (Fabre, Xavière,1890, p. 163).
2. Dresser quelque chose (sur quelque chose). Si la colonne peut très bien se passer de base, à plus forte raison ne faut-il pas la guinder sur un piédestal (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p. 130).Avec une force surhumaine, elle parvint à guinder la grande échelle de toit (La Varende, Amours,1944, p. 39).
? Emploi pronom. réfl. Je sentais tous mes muscles qui se guindaient (Duhamel, Confess. min.,1920, p. 14).Chaque muscle de son corps travaille, s'étire, se hausse, se guinde (Levinson, Visages danse,1933, p. 288).
C. ? Au fig.
1. Rare. [Le suj. désigne un inanimé abstr.] Élever (quelqu'un) moralement, intellectuellement. Songez à nos amours! Songez à la hauteur où, parmi les amants, notre gloire nous guinde! (Rostand, Princesse loint.,1895, p. 188).Une espèce d'ordination m'avait sacré et guindé au-dessus de la multitude et du quotidien (Arnoux, Algorithme,1948, p. 17).
? Emploi pronom. Une âme active comme celle de X, quand elle veut s'élever à la contemplation poétique ou philosophique, ne s'y peut guinder (Vigny, Journ. poète,1834, p. 996).Ce bon sens, qui ne manquait ni de subtilité ni de dialectique, devait faire mille efforts, surtout s'il y était provoqué, pour se guinder jusqu'à ce génie (Sainte-Beuve, Portr. littér., t. 1, 1844-64, p. 41).
2. [Le suj. désigne une pers. ou un inanimé concr.]
a) Rendre moins sensible (un caractère), plier (un sentiment, un comportement...) à une discipline morale ou intellectuelle. Synon. discipliner, durcir, endurcir.Cet excès de force où l'on prétend toujours guinder son caractère. On s'exerce à durcir son c?ur, on se cache de la pitié (Vigny, Serv. grand. milit.,1835, p. 121).L'architecte contient et guinde sa fantaisie pour élever au centre de la ville la maison symbolique de l'autocratie (Faure, Hist. art,1914, p. 495).
? Emploi pronom. réfl. Il faut toujours se guinder, toujours se renier. On ne doit ni rire ni pleurer quand on en a envie ni faire ce qui vous tente ni penser ce qu'on pense (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 348) :
Je vois que tu souffres plus que tu ne l'avoues; tu t'es guindée pour écrire cette lettre. N'est-ce pas que tu as bien pleuré avant? Elle est brisée... Flaub., Corresp.,1846, p. 214.
b) Péj. Donner un tour affecté (à une pensée, un sentiment), conférer (à une physionomie) un aspect apprêté, une raideur compassée. Guinder son style (Ac. 1835-1932). Et c'est cette malice (...) qui lui faisait, j'en suis sûr, donner la pose même du portrait et qui le guindait prétentieux et campé, le poing sur la hanche (Lorrain, Phocas,1901, p. 382).Avec tout cela, encore l'accent de la province dans l'habillement, les revers pas comme tout le monde, et le col un peu trop haut, le guindant (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 277).
? Emploi pronom. réfl. Sa gaieté même alors est forcée; il se guinde et se gourme jusqu'aux dents (Sainte-Beuve, Chateaubr., t. 2, 1860, p. 114).Gustave cessa de feindre et de se guinder; d'une minute à l'autre, il était devenu naturel (Drieu La Roch., Rêv. bourg.,1939, p. 229).
Prononc. et Orth. : [g? ?de], (il) guinde [g? ?:d]. Att. ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1160-74 winder « hisser (un mât, etc.) au moyen d'un treuil » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 9854); 2. 1580 guindé « serré (dans des vêtements) » (Montaigne, Essais, I, 14, éd. A. Thibaudet, p. 81); 3. 1643 guindé « qui manque de naturel en s'efforçant de paraître digne, grave » (Corneille, Examen de Cinna ds ?uvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 3, p. 381). De l'a. nord. vinda « enrouler, tresser; agiter, brandir », d'où « hisser au moyen d'un treuil » en français. Fréq. abs. littér. : 44.
DÉR. 1.
Guindage, subst. masc.a) Action de guinder (un fardeau). (Ds Ac., DG, Rob.). b) Au fig. Action de guinder (une pensée, une physionomie), de se guinder; résultat de cette action. Nul ne jouissait mieux de gai caquetage Effleurant vingt sujets sans gêne et sans guindage (Pommier, Qq. vers pour elle,1877, p. 67).J'avance dans le Memorandum, et m'amuse plus que je ne veux me l'avouer au guindage perpétuel de ce style (Gide, Journal,1906, p. 214).? [g? ?da:?]. Att. ds Ac. 1762-1932. ? 1resattest. a) Fin du xives. [ms.] vindage « ensemble des cordages, des poulies qui servent à élever des fardeaux » (Droit maritime d'Oléron, ms. de Troyes, éd. H. Zeller, p. 17), b) 1611 « action d'élever des fardeaux » (Cotgr.); de guinder, suff. -age*.
2.
Guinderesse, subst. fém.,mar. Gros cordage servant à guinder un mât. Gilliatt courut aux guinderesses et fila du câble (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 316).? [g? ?d? ?s]. ? 1reattest. 1525 (Doc. ap. Jal1); de guinder, suff. -(er)esse* (Thomas (A.) Nouv. Essais, p. 108), cf. encore polie guinderesse (1573, Dupuys).
BBG. ? Baist1903, pp. 257-258. - La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 78, 132, 416. - Sjögren (A.). Le Traitement du W germ. en norm. Z. fr. Spr. Lit. 1930/31, t. 54, p. 320.

GUINDER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1160-74 winder « hisser (un mât, etc.) au moyen d'un treuil » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 9854); 2. 1580 guindé « serré (dans des vêtements) » (Montaigne, Essais, I, 14, éd. A. Thibaudet, p. 81); 3. 1643 guindé « qui manque de naturel en s'efforçant de paraître digne, grave » (Corneille, Examen de Cinna ds ?uvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 3, p. 381). De l'a. nord. vinda « enrouler, tresser; agiter, brandir », d'où « hisser au moyen d'un treuil » en français.

Guinder au Scrabble


Le mot guinder vaut 9 points au Scrabble.

guinder

Informations sur le mot guinder - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Guinder


  1. Ce mât, solidement retenu par des haubans métalliques, tendait un étai de fer qui servait à guinder un foc de grande dimension.

    Auteur : Jules Verne - Source : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)


Les citations du Littré sur Guinder


  1. Ils font voir par là que la vertu ne leur est guère naturelle, et qu'il leur a fallu de grands efforts pour guinder leurs âmes jusques à l'état où ils sont si fiers de se faire voir

    Auteur : NICOLE - Source : Essais, t. III, p. 140, dans POUGENS


  2. Il [le roi d'Eldorado] donna l'ordre sur-le-champ à ses ingénieurs de faire une machine pour guinder ces deux hommes extraordinaires hors du royaume [il s'agit de franchir des montagnes droites comme des murailles qui entourent Eldorado]

    Auteur : Voltaire - Source : Candide, 18


  3. Il fait soudain ses vaisseaux envoiler, Guinder au mast, les verges estaler

    Auteur : DU BELLAY - Source : IV, 38, verso.


  4. Il ne faut pas guinder l'esprit ; les manières [de raisonner] tendues et pénibles le remplissent d'une sotte présomption

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Espr géom. 2


  5. Il faut un bon timon pour se sçavoir guider, Bien calfeutrer sa nef, sa voile bien guinder : La certaine boursolle est d'adoucir les tailles, Estre amateur de paix et non pas de batailles

    Auteur : RONS. - Source : 667


  6. Il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments.... que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes

    Auteur : Molière - Source : Critique, 7


  7. Le prince despité.... encores qu'il vist ses navires desguarnis d'hommes, fit guinder, se met aux trousses de Lansac....

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 300


  8. Nous admirâmes les peines qu'ils [les ennemis] eurent à guinder leur canon si haut

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 40, 220


  9. Les aultres s'estudient à eslancer et guinder leur esprit

    Auteur : MONT. - Source : III, 279


  10. Les aultres s'estudient à eslancer et guinder leur esprit ; moi, à le baisser et coucher

    Auteur : ID. - Source : III, 279


  11. Sa naïveté et sa jolie petite figure nous délassent de la guinderie de mademoiselle Duplessis

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 242


  12. Reguinder

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  13. Il ne faut pas guinder l'esprit ; les manières tendues et pénibles le remplissent d'une sotte présomption

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Géométr. II




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 12h00










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