La définition de Sauge du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Sauge
Nature : s. f.
Prononciation : sô-j'
Etymologie : Provenç. espagn. et ital. salvia ; portug. salva ; du lat. salvia, de salvus, sauf, à cause des vertus attribuées à cette plante.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de sauge de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec sauge pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Sauge ?


La définition de Sauge

Nom d'un genre de la famille des labiées. On y distingue : le salvia officinalis, L. plante aromatique, qui a deux variétés, la sauge à larges feuilles ou grande sauge, et la sauge à petites feuilles, ou petite sauge, ou thé de France.


Toutes les définitions de « sauge »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SAUGE. n. f.
Plante aromatique de la famille des Labiées, à feuilles ridées et un peu épaisses, qui est employée comme tonique. Sauge à feuilles larges. Grande sauge. Petite sauge. Un bouquet de sauge. Des feuilles, des fleurs de sauge. Infusion de sauge.

Littré

SAUGE (sô-j') s. f.
  • 1Nom d'un genre de la famille des labiées. On y distingue?: le salvia officinalis, L. plante aromatique, qui a deux variétés, la sauge à larges feuilles ou grande sauge, et la sauge à petites feuilles, ou petite sauge, ou thé de France. Le roi prenait depuis fort longtemps deux tasses de sauge et de véronique, Saint-Simon, 403, 252.

    Sauge sauvage ou des prés, salvia pratensis, L.

    Fig. Il n'y a ni sel ni sauge, se dit d'une chose qui est fade, sans goût.

  • 2Sauge en arbre, nom vulgaire du phlomis fructicosa, labiées.

    Sauge de Jérusalem, nom vulgaire du pulmonaria officinalis, borraginées.

    Sauge d'Amérique, nom vulgaire du tarchonanthus camphoratus, synanthérées, qui porte improprement le nom d'Amérique, car il est non pas d'Amérique, mais du cap de Bonne-Espérance, Legoarant ?

  • 3Sauge amère, ou sauge des bois, teucrium scorodonice, L.
  • 4Poire de sauge, fruit du sauger, sorte de poire assez grosse dont on fait du cidre?; on ne peut la manger que quand elle est blette, elle ressemble alors un peu à la nèfle.

HISTORIQUE

XIIIe s. Onques n'i quist ne sel ne sauge?; Encor ançois que il s'en auge [aille], Getera il son ameçon, Ren. 839.

XVIe s. Il sçavoit bien que la jeunesse de la cour ne se pourroit passer, car c'estoient les jours de caresme prenant, de luy donner quelques algarades du chappeau de saulge, et d'aultres risées [parce qu'on lui avait enlevé sa future], Carloix, V, 39.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SAUGE. - HIST. Ajoutez?:

XVe s. Chappeau de saulge vieul [je veux] porter Ce moys de mai par desconfort, Puisque la belle m'a fait tort, Qui m'a changé pour aultre amer, Chansons du XVe siècle, publiées par G. Paris, p. 20. (qui ajoute que, dans certaines provinces, l'envoi d'un bouquet de sauge annonce à un prétendant que sa demande n'est pas agréée?; voy. aussi à l'Historique l'exemple de Carloix).

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Encyclopédie, 1re édition

SAUGE, s. f. salvia, (Hist. nat. Bot.) genre de plante à fleur monopétale & labiée ; la levre supérieure est convexe dans quelques especes, & dans d'autres elle ressemble à une faucille. La levre inférieure est divisée en trois parties, relevée en bosse & non pas concave, comme dans l'ormin & la toute-bonne. Le pistil sort du calice, il est attaché comme un clou à la partie postérieure de la fleur, & entouré de quatre embryons qui deviennent dans la suite autant de semences arrondies & renfermées dans une capsule qui a servi de calice à la fleur. Ajoutez aux caracteres de ce genre que les étamines ressemblent en quelque sorte à un os hyoïde. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

Sauge, (Botan.) selon Linnæus, la fleur de ce genre de plante est d'une seule feuille formée en tuyau large, applati par-dessus, & découpé par le haut en deux levres ; la levre supérieure est concave, recourbée, déchiquetée dans les bords ; la levre inférieure se partage en trois ; les étamines sont deux filets déliés, dont l'un est caché sous la levre supérieure de la fleur, & l'autre se termine par un corps obtus qui est probablement le nectarium ; le pistil a un germe fendu en quatre & un stile très-long ; il n'y a proprement aucun fruit dans ce genre de plante, & le calice de la fleur contient dans le fond quatre semences rondelettes.

Tournefort compte dix-huit especes de sauges ; nous décrirons ici la sauge ordinaire & la sauge pomifere de Candie.

La sauge ordinaire, salvia major, I. R. H. 180. a la racine dure, vivace, ligneuse, fibreuse. Elle pousse des tiges rameuses, d'un verd blanchâtre, ordinairement quarrées, revêtues de feuilles opposées, larges, obtuses, ridées, blanchâtres, ou purpurines, ou de différentes couleurs, épaisses, cotonneuses, crenelées sur les bords, spongieuses, attachées à des queues un peu longues, d'une odeur forte, pénétrante, agréable, d'un goût aromatique, amer, avec une âcreté qui échauffe la bouche.

Les fleurs naissent comme en épi aux sommets des rameaux, verticillées, formées en gueule ou en tuyau découpé par le haut en deux levres, avec deux étamines, dont la birfurcation représente assez l'os hyoïde ; ces fleurs sont peu odorantes, de couleur bleue, tirant sur le purpurin, rarement blanches, soutenues sur un calice ample, formé en cornet, découpé en cinq parties, & d'une odeur extraordinaire de térébenthine. Lorsque les fleurs sont passées, il leur succede quatre semences arrondies, noirâtres, renfermées dans une capsule qui vient du calice.

Cette plante se cultive dans les jardins où elle fleurit communément en Juin & Juillet ; ses sommités sont humectées d'une humeur glutineuse & aromatique ; toutes les especes de sauge aiment les terres argilleuses, & sont beaucoup employées dans les cuisines.

On tire aussi des fleurs de sauge dans les boutiques une huile distillée, qui, mêlée avec l'esprit-de-vin, est bonne pour frotter des parties, où la circulation du sang est trop foible. On emploie utilement toute la plante dans les fomentations aromatiques.

Une des plus belles especes de sauge est celle de l'île de Candie, salvia cretica, frutescens, pomifera, foliis longioribus incanis & crispis, I. R. H.

C'est un arbrisseau fort touffu, haut d'environ deux ou trois piés ; le tronc en est tortu, dur, cassant, épais de deux pouces, roussâtre, couverte d'une écorce grise, gersée, divisée en rameaux, dont les jets sont quarrés, opposés deux à deux, blanchâtres, cotonneux, garnis de feuilles, opposées aussi par paires, longues de plus de deux pouces sur un pouce de largeur, chagrinées, blanchâtres, frisées, veinées, roides, dures, pointillées par-dessous, soutenues par un pédicule long de sept ou huit lignes, cotonneux & sillonné.

Les fleurs naissent en maniere d'épi long d'un pié, rangées par étages, assez serrées ; chaque fleur est longue d'un pouce ou de quinze lignes : c'est un tuyau blanchâtre, gros de quatre ou cinq lignes, évasé en deux levres, dont la supérieure est creusée en cueilleron velu, bleuâtre, plus ou moins foncé, longue de huit ou de dix lignes ; l'inférieure est un peu plus longue, découpée en trois parties, dont les deux latérales bordent l'ouverture de la gorge qui est entre les deux levres ; la partie moyenne s'arrondit & se rabat en maniere de collet, échancrée, bleu-lavé, frisée, marbrée, panachée de blanc vers le milieu.

Les étamines sont blanchâtres, divisées à-peu-près comme l'os hyoïde ; le pistil qui se courbe & se fourche est garni de quatre embryons dans sa partie inférieure, lesquels deviennent autant de graines ovales, noirâtres, longues d'une ligne. Le calice est un tuyau long de demi-pouce, verd-pâle, mêlé de purpurin, découpé irrégulierement en cinq pointes, évasé en maniere de cloche. Cette espece de sauge a une odeur qui participe de la sauge ordinaire & de la lavande.

Les jets de cette plante piqués par des insectes s'élevent en tumeurs de neuf à dix lignes de diametre, dures, charnues, gris-cendrées, cotonneuses, d'un goût agréable. Leur chair est dure, comme de la gelée ; on les appelle pommes de sauge. On en porte des paniers dans les marchés. Cependant, quoique cette espece de sauge vienne fort bien dans les jardins des curieux, on n'y voit jamais de ces sortes de pommes, parce qu'apparemment il n'y a point d'insectes dans nos climats qui se soucient de les piquer. Il se peut faire que la seve du pays contribue à la bonté de ces sortes de productions.

Nous n'avons que de très mauvaises noix-de-galle sur nos chênes, & sur nos plantes pas le moindre tubercule qui soit bon à manger. Ceux qui se forment sur l'églantier & sur le chardon hémorrhoïdial ne servent qu'en médecine, encore leurs vertus paroissent bien suspectes. (D. J.)

Sauge, (Mat. médic.) grande sauge, sauge franche ou ordinaire, & petite sauge, sauge de Catalogne ou de Provence.

On prétend que cette plante a été nommée salvia, du mot latin salvare, comme si elle étoit éminemment salutaire. Aussi est-ce une de celles à laquelle les Pharmacologistes ont prodigué les éloges les plus outrés. Il est dit, dans l'école de Salerne, que si l'usage de la sauge ne rend pas l'homme immortel, c'est qu'il n'y a point de remede contre la mort.

Cur moriatur homo cui salvia crescit in horto ?
Contra vim mortis non est medicamen in hortis.

On dit que les Chinois font tant de cas de la sauge, qu'ils ne peuvent comprendre comment les Européens sont si curieux de leur thé, tandis qu'ils possedent chez eux une plante qui lui est aussi supérieure que la sauge.

Les feuilles & les fleurs, ou plutôt les calices de la sauge, & sur-tout de la petite sauge possedent en un degré distingué toutes les propriétés des substances végétales ameres, aromatiques, balsamiques.

M. Cartheuser dit que la sauge qu'il trouve avec raison fort analogue au romarin, voyez Romarin, contient plus abondamment que cette derniere plante des principes spiritueux-camphré, mais beaucoup moins d'huile essentielle. Cet auteur n'a retiré qu'un demi-gros, ou tout-au-plus deux scrupules d'huile essentielle d'une livre de feuilles de sauge. Je crois que les calices des fleurs en donneroient davantage. Cette huile nouvellement retirée par la distillation est d'un très-beau verd ; mais elle perd bien-tôt cette couleur, & devient brune ou jaunâtre. Au reste, ce principe distinct de l'huile essentielle, que M. Cartheuser appelle spiritueux-camphre, est un être pour le moins indéfini.

Les fleurs & les feuilles de petite sauge se prennent principalement en infusion théïforme. Cette infusion a un goût légerement amer, aromatique, qui n'est point désagréable, & elle est très-chargée de l'odeur propre de la plante.

Selon une ancienne opinion qui a passé des livres de quelques naturalistes dans ceux des médecins, & ensuite chez le peuple, les crapauds & les serpens qui sont regardés comme des animaux très-venimeux, & qui cependant ne sont qu'horribles ; ces animaux, dis-je, aiment beaucoup à habiter sous la sauge, & ils l'infectent de leur souffle & de leur salive. On prétend, d'après ce préjugé, qu'il faut laver la sauge avant que de l'employer à des usages médicinaux. Les observations pour & contre cette prétention, & l'usage qui en résulte étant mûrement pesés, il paroît à-peu-près démontré que le danger est purement imaginaire.

L'infusion de sauge est mise au rang des remedes les plus éprouvés contre les foiblesses d'estomac, les douleurs & les digestions languissantes qui en sont la suite ; l'expérience & la considération chimique de sa nature lui paroissent également favorables ; mais il s'en faut bien que ces moyens de connoissance soient également avantageux aux autres propriétés qu'on lui attribue en foule, comme d'être très-bonne contre l'apoplexie, l'épilepsie, la paralysie, les vapeurs hystériques, la suppression des regles, la bouffissure, les fleurs blanches, les fievres intermittentes, l'asthme, les affections vermineuses, &c. en général une infusion théïforme quelconque paroît un remede trop léger contre toutes ces maladies ; & l'infusion théïforme de sauge en particulier n'étant chargée que d'un peu de principe odorant, & d'une très-petite quantité de matiere extractive qui n'est douée que d'une foible vertu, selon la remarque de M. Cartheuser ; une pareille infusion, dis-je, ne peut fournir qu'une boisson à-peu-près indifférente, fort innocente, du-moins pour la plûpart des sujets ; car il faut avouer qu'il y en a de si sensibles, que le tonique le plus léger les affecte singulierement, voyez Tonique ; & que la sauge est un des remedes de cette classe qui anime le plus sensiblement ces constitutions éminemment mobiles. Si l'on peut se promettre des effets sensibles dans tous ces cas de l'usage de la sauge, il faudroit les chercher ou dans les feuilles & dans les calices séchés, réduits en poudre & pris dans du vin ou autre liqueur appropriée, ou dans une forte infusion de ces mêmes substances dans le vin ou dans une dose considérable de suc de sauge : mais en ce cas, c'est la grande sauge cultivée qu'il faut prendre ; car la petite sauge sauvage qui croît en Provence ou en Languedoc, est assûrément fort peu succulente. Ce dernier remede, mêlé avec le miel, est recommandé par Aëtius contre le crachement de sang. L'eau distillée de sauge est encore un remede bien plus puissant que son infusion théïforme : & enfin l'oleo-saccharum préparé avec son huile doit être regardé comme un remede très-actif, mais non pas comme possédant évidemment d'autres vertus que celles qui sont communes aux huiles essentielles. Voyez Huile essentielle. Tous ces remedes vraiment efficaces sont presque absolument inusités ; il n'y a que la légere infusion qui soit d'un usage très commun.

Les feuilles & les fleurs de sauge sont aussi employées pour l'usage extérieur ; elles entrent dans les fomentations, les lotions, les embrocations, &c. toniques, fortifiantes, antiputrides, & principalement dans cette composition magistrale si connue sous le nom de vin aromatique. Voyez Vin aromatique.

La sauge a aussi quelques usages diététiques. Il est très-commun, par exemple, en Languedoc de piquer avec de petits bouquets de sauge le porc-frais qu'on veut faire cuire à la broche, & il paroît que la sauge qui retient, malgré la longue cuite que demande cette viande, une grande partie de son parfum, & toute son amertume, corrige très-efficacement la fadeur & la qualité laxative du cochon.

Les feuilles, les sommités fleuries ou les fleurs de sauge entrent dans l'orviétan, la poudre contre la rage, l'emplâtre de bétoine, l'eau thériacale, l'élixir de vitriol, le sirop de stæchas, &c. son huile essentielle dans le baume nervin. On prépare avec la sauge une huile par infusion & coction qui doit être rangée avec celle de ces huiles qui empruntent une vertu réelle de la substance dont on prétend les imprégner. Celle-ci est vraiment résolutive, propre à dissiper les douleurs, les contractions des membres, &c. (b)

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Wiktionnaire


Adjectif - français

sauge \so?\ invariable

  1. De la couleur vert-gris doux. #689D71

Nom commun - français

sauge \so?\ féminin

  1. (Botanique) Membre du genre genre Salvia, plantes souvent aromatiques de la famille des lamiacées.
    • Ici de la verveine en fleur? là, trois brins de sauge cueillis à minuit dans le cimetière de ceux qui sont morts par l'épée. (Charles Nodier, Smarra, ou les démons de la nuit, 1821)
    • Des lavandes faisaient bordure devant une touffe de sauge, deux ou trois rosiers pomponnants et un épais buisson d'herbe de la pampa arborant ses plumets vaniteusement décoratifs. (Pierre Nicq, La retraite de Provence, Nimes : Éditions C. Lacour, 1997, chap. 3)
    • La sauge est considérée comme la reine des herbes aromatiques. (Noémie Vialard, Remèdes et recettes à la sauge, 2013)
    • Avant de rentrer dans la réserve du parc national de Purace, dans le sud-ouest de la Colombie, Rosendo Quira agite en signe de respect des branches de sauge trempées dans une décoction de plantes. (Le Courrier du Vietnam, Colombie : recensement inédit du condor des Andes, menacé d'extinction, lecourrier.vn, 17 février 2021)
  2. (Spécialement) Salvia officinalis, la sauge officinale, espèce à feuilles ridées et un peu épaisses, qui est employée comme tonique.
    • Unique aromate de la cuisson des grives, la sauge avait son petit buisson au jardin. Elle sortait du domaine culinaire pour entrer dans la pharmacopée domestique ? au même titre que de nombreuses plantes aromatiques. (Jean Clerc , « La tousse. La reume », dans Le Journal du confinement, du vendredi 17 avril 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
    • Des feuilles, des fleurs de sauge. ? Infusion de sauge.
  3. (Par extension) Nom donné à de nombreuses plantes d'aspect ou d'usage similaire à la sauge officinale.
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Trésor de la Langue Française informatisé


SAUGE, subst. fém.

BOT. Plante ligneuse ou herbacée de la famille des Labiacées, dont certaines variétés sont connues pour leurs propriétés médicinales ou utilisées dans diverses préparations culinaires ou encore cultivées comme plantes ornementales. Cette allée de hêtres bordée de sauges empourprées (Tharaud,Dingley, 1906, p. 125).C'est dans le potager de la ferme qu'elle m'entraîne. L'oseille froissée, la sauge, le vert poireau encensent nos pas (Colette,Mais. Cl., 1922, p. 110).V. encenser A ex. de Colette, marguerite B 2 ex. de Gide.
? Sauge officinale; grande, petite sauge; sauge de Provence; sauge des prés. La sauge officinale (...) a des tiges carrées, rudes et ramifiées; des feuilles opposées, ovales, lancéolées, entières, sillonnées, légèrement cannelées, épaisses, glanduleuses et pétiolées. Leur couleur est verte-grise-bleuâtre; leur odeur est forte, en quelque sorte camphrée; leur saveur est amère, aromatique, légèrement astringente (Kapeler, Caventou,Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 646).La sauge de Provence ne se distingue de l'autre que par ses feuilles plus petites. Elle pousse bien dans tous les terrains, mais de préférence dans les sols exposés au soleil (Duq.Plantes1974, p. 356).
? P. méton. Feuilles, fleurs de cette plante dans leur divers usages. Rôti de veau à la sauge; infusion, liqueur de sauge; boire un verre de sauge. Posée par tante Agathe sur l'assiette de l'oncle, une moitié de saucisson, d'où jute un bouillon jaune, fume, sentant la sauge et le feu de bois (Malègue,Augustin, t. 1, 1933, p. 49).Une eau parfumée aux pétales de roses et aux aromates, sauge, ou marjolaine, ou romarin, ou laurier (Faral,Vie temps st Louis, 1942, p. 165).
? Expr., au fig., vieilli. Il n'y a ni sel ni sauge; sans sel ni sauge. [Exprime que qqc. manque de goût, d'intérêt] Synon. fade1.Les adversaires des Anciens peuvent s'en emparer demain pour vous dire: « Quoi! ce sont là ces épigrammes tant vantées! (...) Perrault, La Motte et Fontenelle, dans cette querelle fameuse, avaient grandement raison lorsque, voulant parler de madrigaux sans pointe, d'épigrammes sans sel ni sauge, ils disaient d'un seul mot: « Ce sont des épigrammes à la grecque » (...) » (Sainte-Beuve,Nouv. lundis, t. 7, 1864, p. 31).
Prononc. et Orth.: [so:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xies. salje (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1); mil. xiiies. sauge (Gloss. Glasgow, 157b ds T.-L.); 1814 sauge officinale (Nysten). Du lat. salvia « sauge », dér. de salvus « l'herbe bienfaisante » (v. André Bot.). Fréq. abs. littér.: 65. Bbg. Joret (Ch.). Gloss. des noms de plantes. Romania. 1889, t. 18, p. 581.

SAUGE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Fin xies. salje (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1); mil. xiiies. sauge (Gloss. Glasgow, 157b ds T.-L.); 1814 sauge officinale (Nysten). Du lat. salvia « sauge », dér. de salvus « l'herbe bienfaisante » (v. André Bot.).

Sauge au Scrabble


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Les citations avec le mot Sauge


  1. Je cherche surtout à mettre de la vie dans mes poèmes, à leur donner une odeur de pain blanc, un parfum de lilas, la fraîcheur d'une tige de sauge.

    Auteur : René-Guy Cadou - Source : Hélène ou le règne végétal (1952)


  2. Sophie était naïve. Ni la sauge ni les oignons n'éveillèrent ses soupçons. Et elle alla cueillir dans le jardin de la ferme toutes les herbes que son hôte lui avait demandées et dont on se sert généralement pour rôtir les canards.

    Auteur : Beatrix Potter - Source : Le Conte de Sophie Canétang (1908)


  3. L'eau transparente de ton souvenir caressait les sauges mouillées et les mousses.

    Auteur : Robert Goffin - Source : Patrie de la poésie (1945)


Les citations du Littré sur Sauge


  1. En 1808, le sieur Sauge possédait, dans la commune d'Allauch (Bouches-du-Rhône), un domaine d'origine nationale, qui confrontait, du levant, au défend de la commune ; mais les limites n'étaient pas certaines

    Auteur : LEBON - Source : Arr. du Conseil d'État, 1839, p. 358, affaire Cogordan.


  2. Les herbes nervales, comme sauge, rosmarin...

    Auteur : PARÉ - Source : XVI, 10


  3. Composer un frontail avec des herbes et fleurs chaudes de melilot, de sauge, de rosmarin, de colevrée blanche

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 895


  4. Sauge, basilic, sariette....

    Auteur : PARÉ - Source : XXIV, 7


  5. Avec trois brins de sauge, une figue d'antan

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. XI


  6. Le roi prenait depuis fort longtemps deux tasses de sauge et de véronique

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 403, 252


  7. Des rochers rougeâtres, tapissés de sauge et de baume sauvage

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Itinér. 2e part.


  8. Les herbes nervales, comme sauge, rosmarin, et autres aromatiques

    Auteur : PARÉ - Source : XVI, 10


  9. Origan, primevoire, sauge et semblables

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 66, verso.


  10. Le roi prenait depuis fort longtemps deux tasses de sauge et de véronique

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 403, 252


  11. Huile laurin, de lis, de vers, de sauge, etc.

    Auteur : ID. - Source : VIII, 40


  12. Sauge c'est le ciau nostre dame

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 70


  13. Contre les courbes [des chevaux] faut employer cataplasme fait de sauge

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 982




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h42










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