La définition de Séminaire du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Séminaire
Nature : s. m.
Prononciation : sé-mi-nê-r'
Etymologie : Lat. seminarium, pépinière, de seminare, semer.

Voir les citations du mot SéminaireSignification du mot Séminaire


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de séminaire de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec séminaire pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Séminaire ?


La définition de Séminaire

Proprement, pépinière (sens qui n'est pas usité).



Toutes les définitions de « séminaire »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SÉMINAIRE. n. m.
Établissement religieux où l'on prépare les jeunes clercs à recevoir le ordres sacrés. Le séminaire de tel diocèse. Le séminaire de Saint-Sulpice. Le séminaire de Missions étrangères. Entrer au séminaire. Il n'est pas resté au séminaire. Petit séminaire, Établissement religieux d'enseignement secondaire, où l'on élève le enfants principalement en vue du recrutement du clergé.

SÉMINAIRE se dit, par extension, de l'Ensemble des ecclésiastiques et des élèves qui demeurent dans un séminaire. Tout le séminaire assistait à ce sermon. Il se dit encore du Temps déterminé qu'on doit passer dans un séminaire pour être admis aux ordres sacrés. Il commence, il finit son séminaire.

SÉMINAIRE se dit également des Établissements où l'on se forme à une profession quelconque. Cette école est un séminaire de bon officiers. Cet établissement est un séminaire d'excellents ouvriers.

Littré

SÉMINAIRE (sé-mi-nê-r') s. m.
  • 1Proprement, pépinière (sens qui n'est pas usité).

    Fig. Vous les gâterez [les bienfaits], si vous en faites un séminaire de procès, Malherbe, Traité des bienf. de Sénèque, III, 14.

  • 2 Fig. Maison ecclésiastique où l'on prépare, dans chaque diocèse, les jeunes clercs à la réception des ordres. Entrer au séminaire. Fonder un séminaire.

    Petit séminaire, école secondaire ecclésiastique.

  • 3Tous les ecclésiastiques qui y demeurent. Tout le séminaire assistait à ce sermon.
  • 4Temps qu'on doit y passer pour être admis aux ordres. C'était un jeune abbé qui faisait son séminaire, Rousseau, Conf. III.
  • 5 Par extension, établissement où l'on se forme à une profession quelconque. Cette école est un séminaire de bons officiers. Cette école [École polytechnique], après avoir été un foyer de lumières pour la France et pour l'Europe, venait d'être reconstruite sur un plan plus étroit et moins libéral? Napoléon transforma une pépinière de savants en un séminaire de guerriers, Général Foy, Guerre de la Péninsule, t. I, p. 125.
  • 6Nom que portent en Allemagne divers établissements d'instruction publique et spécialement les écoles normales.

HISTORIQUE

XVIe s. Les principaulx factieux s'en allerent quant et quant, et tout le seminaire de sedition qui estoit demeuré en la ville, se voyant sans chef?, Carloix, IX, 21. C'est le clapier qui est le seminaire de la garenne, De Serres, 415. ?Encore que le naturel des carrotes requiere plus de demeurer en leur seminaire, que le transplantement, De Serres, 530. L'envie et jalousie des egaux est le seminaire des troubles, seditions et guerres civiles, Charron, De la Sagesse, I, 58.

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Encyclopédie, 1re édition

SEMINAIRE, s. m. (Gram. & Jurisprud.) on entend ordinairement par ce terme une maison destinée à élever les jeunes clercs, pour les former aux connoissances & aux fonctions qui conviennent à l'état ecclésiastique.

Il y a cependant aussi des séminaires où les clercs ne sont pas élevés, mais où ils doivent seulement demeurer quelque tems pour se préparer à recevoir les ordres ; d'autres encore qui sont des maisons de retraite pour des ecclésiastiques âgés ou infirmes ; d'autres enfin où l'on forme des sujets pour les missions étrangeres.

Ces différentes sortes de séminaires jouissent tous des mêmes privileges.

Les plus anciens sont sans contredit ceux qui furent institués pour élever les jeunes clercs, & qu'on appelle communément les petits séminaires ; leur origine en France remonte très-haut, puisque le concile de Bazas tenu en 529 parle de leur utilité ; mais il est à croire que les séminaires, dont parle ce concile, n'étoient autres que les écoles qu'il y avoit de tout tems dans toutes les églises cathédrales & dans les principaux monasteres, lesquelles pouvoient en effet être regardées comme des séminaires, n'y ayant guere alors que ceux qui se destinoient à l'état ecclésiastique qui fréquentassent ces écoles, & qui s'adonnassent à l'étude des lettres.

A ces écoles qui furent ruinées par les desordres du x. siecle succéderent les universités & les colleges particuliers ; la plûpart des évêques se reposerent de l'instruction de leurs clercs sur les régens des colleges pour les premieres études, & sur les docteurs des universités pour la Théologie & le Droit canon.

Mais on trouva que c'étoit une occasion de dissipation pour les jeunes clercs d'aller étudier dans les colleges avec les écoliers laïcs, & que pendant ce tems ils ne faisoient aucune fonction ecclésiastique, on crut qu'il étoit plus convenable de les élever en particulier, & ce fut ce qui donna lieu à l'établissement des petits séminaires.

Le concile de Trente, sess. 23. c. xviij. de reform. ordonne que dans chaque diocèse ou province il soit établi un ou plusieurs séminaires, où l'on reçoive de jeunes gens nés en légitime mariage, âgés de douze ans au-moins & qui se disposent à l'état ecclésiastique, pauvres & riches indifféremment ; si ce n'est que les riches payeront leur pension, & que les pauvres seront nourris gratuitement.

Pour la dotation & entretien de ces séminaires, le concile permet de lever une contribution sur les bénéfices du diocèse, sans qu'aucun ordre s'en puisse exempter, à l'exception des mendians & des chevaliers de Malte, laquelle contribution sera réglée par l'évêque assisté de deux chanoines de son église ; il permet aussi l'union des bénéfices.

Enfin il oblige les écolâtres des chapitres à enseigner les jeunes clercs dans ces séminaires, ou à nommer, de l'agrément de l'évêque, quelqu'un à leur place, pour s'acquitter de cette fonction.

L'assemblée de Melun en 1579 s'est conformée au réglement du concile de Trente, auquel elle a ajouté plusieurs articles touchant le gouvernement des séminaires.

Les conciles provinciaux de Rouen, de Rheims, de Bordeaux, de Tours, de Bourges, d'Aix & de Toulouse, ont aussi reçu ce réglement, & y ont ajouté différentes explications.

Cependant la discipline de l'église de France n'est pas conforme en plusieurs chefs au réglement du concile de Trente.

Il est d'abord constant que l'on ne peut établir aucun séminaire en France sans lettres-patentes du roi ; c'est un point décidé par l'édit du mois d'Août 1749.

On devoit, suivant le concile, élever les enfans dans le séminaire depuis l'âge de douze ans jusqu'à ce qu'ils eussent reçu les ordres sacrés ; au-lieu que dans la plûpart des dioceses de France on n'oblige ceux qui se présentent aux ordres que de passer une année dans le séminaire ; & même en quelques diocèses, on se contente d'un tems plus court, & que les clercs fassent une retraite au séminaire avant que de recevoir les ordres mineurs, le sous-diaconat, le diaconat & la prêtrise.

Le gouvernement des séminaires en France dépend de la prudence de l'évêque qui leur donne des statuts tels qu'il les croit convenables. On ne l'oblige point de prendre l'avis de deux chanoines de sa cathédrale.

Pour ce qui est de la dotation des séminaires, elle peut se faire, soit par la fondation ou par des donations postérieures, soit par des unions des bénéfices, soit par imposition sur les biens ecclésiastiques du diocese.

L'évêque procede à cette imposition avec les syndics & députés aux bureaux des décimes de leur diocèse.

L'ordonnance de Blois enjoint aux évêques d'établir des séminaires dans leur diocèse, d'aviser à la forme qui sera la plus propre selon les circonstances, & de pourvoir à la dotation d'iceux par union de bénéfices, assignations de pension ou autrement ; c'est aussi la disposition de l'édit de Melun, de l'ordonnance de 1629, & de la déclaration du 15 Décembre 1698 ; celle ci ordonne l'établissement des séminaires dans les diocèses où il n'y en a point, & des maisons particulieres pour l'éducation des jeunes clercs pauvres, depuis l'âge de douze ans.

Les bénéfices dont le revenu n'excede pas 600 liv. sont exceptés de la contribution pour les séminaires par l'ordonnance de 1629 ; les cures sont aussi exemptes, de même que les dixmes inféodées.

Les évêques, leurs grands vicaires & archidiacres peuvent enjoindre aux curés & autres ecclésiastiques de se retirer pour quelque tems dans un séminaire, pour y reprendre l'esprit de leur état ; & ces ordonnances sont exécutoires, nonobstant oppositions ou appellations. Voyez le concile de Trente & autres que l'on a cités, les ordonnances de Blois de 1629, & d'Héricourt, Fuet, la Combe, instit. au dr. ecclés. de Fleury, les mémoires du clergé, & les mots College, Écoles, Université. (A)

Séminaire, pierre, (Hist. nat. Litholog.) seminarius lapis, nom d'une pierre qui paroît composée d'un amas de graines. Voyez Oolite.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

séminaire \se.mi.n??\ masculin

  1. (Religion) Établissement religieux où l'on prépare les jeunes clercs à recevoir les ordres sacrés.
    • Le prix des matières premières étant peu considérable, la procure d'un séminaire pourrait livrer les pains d'autel à meilleur marché que ne le font les laïques , et ce serait un revenu net et assuré, que l'on pourrait appliquer à la fondation de quelques bourses. (Abbés Jules Jacquin & Joseph Duesberg, Petite encyclopédie ecclésiastique, contenant ce qu'il importe le plus au curé de connaître, Paris : chez Victor Palmé, 1847, p. 319)
    • Malgré de sensibles défauts, malgré l'humilité de son origine, ce fils de paysans et de pauvres marins, couvert du triple ridicule d'échappé de séminaire, de clerc défroqué, de cuistre endurci, on l'a tout d'abord accueilli, écouté, choyé même, uniquement parce qu'on trouvait dans sa voix des accents sincères. (Ernest Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 208.)
    • Le séminaire de tel diocèse, de Saint-Sulpice, de missions étrangères.
    • Petit séminaire, établissement religieux d'enseignement secondaire, où l'on élève les enfants principalement en vue du recrutement du clergé.
  2. (Par extension) Ensemble des ecclésiastiques et des élèves qui demeurent dans un séminaire.
    • Tout le séminaire assistait à ce sermon.
  3. Temps déterminé qu'on doit passer dans un séminaire pour être admis aux ordres sacrés.
    • Il commence, il finit son séminaire.
  4. Établissement où l'on se forme à une profession quelconque.
    • Cette école est un séminaire de bon officiers.
    • Cet établissement est un séminaire d'excellents ouvriers.
  5. (Éducation) Groupe d'étudiants suivant un enseignement sur un thème particulier ou effectuant un travail pratique de recherche sous la direction d'un enseignant ; ensemble des séances de ce groupe.
    • Je n'ai jamais rien appris à l'université, alors que durant les deux premières années du séminaire de Devereux, je n'ai fait qu'apprendre. En deux ans, j'ai comblé cinq ans de vacuité universitaire (Tobie Nathan, Ethno-roman)
  6. Réunion de professionnels en vue de l'étude d'un sujet particulier.
    • Au début des années 30, ce qui ne se nommait pas encore colloque, séminaire ou symposium, mais tout bêtement débat, commençait à prospérer. (Françoise Giroud, Une femme honorable, Livre de Poche, p. 347)
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Trésor de la Langue Française informatisé


SÉMINAIRE, subst. masc.

A. ? RELIG. CATH.
1.
a) (Grand) séminaire. Établissement d'enseignement supérieur consacré à la formation des jeunes gens qui se destinent à la prêtrise. Directeur, supérieur du (grand) séminaire; entrer au séminaire. L'aîné qui étudiait pour être prêtre au grand séminaire de Nancy (Barrès,Colline insp., 1913, p. 263):
Alors apparaissent les hommes d'une piété grave et raisonnable (...). Par des congrégations d'un type nouveau (...), ils créent le séminaire, c'est-à-dire la pépinière soigneusement murée où se forment les jeunes clercs (...). De l'école de ces grands maîtres de la vie spirituelle sort ce clergé (...) qui remplit la seconde moitié du xviiesiècle... Renan,Souv. enf., 1883, p. 202.
? P. anal. Séminaire + adj. donnant une précision sur la relig.Établissement destiné à la formation de pasteurs ou de rabbins. Tous deux [Schelling et Hegel] sont sortis (ainsi que Strauss) du séminaire protestant de Tübingen (Michelet,Journal, 1842, p. 428).[L'exégèse moderne] a renouvelé et vivifié l'intelligence de beaucoup de pages de l'Écriture, forcé les portes des séminaires rabbiniques d'Occident, comme celles des séminaires catholiques eux-mêmes (Weill,Judaïsme, 1931, p. 80).
b) (Petit) séminaire. Internat d'un enseignement religieux secondaire, fréquenté par de jeunes garçons parmi lesquels se recrutent les futurs élèves du grand séminaire. Au petit séminaire, je n'étais qu'un élève médiocre. Au grand séminaire, allez, j'ai fini par lasser tout le monde (Bernanos,Soleil Satan, 1926, p. 129).Bon nombre d'établissements secondaires [catholiques] constituent en fait des petits séminaires où les jeunes gens qui se destinent à la prêtrise reçoivent l'enseignement classique (Encyclop. éduc., 1960, p. 86).
2. P. méton.
a) Ensemble du personnel et des élèves du séminaire. Un séminaire, en rangs pressés, qui suivait le quai Debilly, mettait une queue de soutanes, couleur d'ocre, dans la clarté diffuse (Zola,Page amour, 1878, p. 908).
b) Bâtiments abritant cet établissement. Cour, mur du séminaire. L'ancien séminaire Saint-Magloire, où se trouve aujourd'hui l'Institution nationale des Sourds-Muets (Jouy,Hermite, t. 3, 1813, p. 262).Le petit séminaire (...) présente deux façades, brique et pierre (Verlaine, ?uvres posth., t. 1, Souv. et fantais., 1896, p. 229).
c) Durée des études du petit ou du grand séminaire. Je ne l'avais jamais, depuis le séminaire, sentie si vivante, si pressante [ma vocation sacerdotale] (Billy,Introïbo, 1939, p. 192).
3. Peu usuel, p. anal. Cage où l'on met les poulets à l'engrais. Synon. épinette2, mue1.Oiseaux que l'on confinait dans un obscur séminaire, afin que durant quelques jours, ils n'y pussent bouger que pour picorer et s'engraisser ainsi de façon anormale (Jammes,Mém., 1921, p. 114).
B. ? P. ext. Établissement, lieu ou milieu où l'on se prépare à une profession, où l'on s'exerce à un art, à une technique quelconque. Synon. pépinière.Depuis sa fondation, Le National est un séminaire d'intrigants et de renégats (Proudhon,Qu'est-ce que la propriété? Paris, Lacroix,1867 [1841],p. 313, note).Le séminaire français de l'architecture à Rome est donc, à notre avis, le pourvoyeur de ces banalités audacieuses et coûteuses qui remplissent nos cités. Et les quelques artistes distingués qui sortent de cette école (...) forment une classe sans influence (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p. 166).
? En partic. En Allemagne et dans quelques pays d'Europe, établissement d'enseignement supérieur rattaché à une université. L'Allemagne, où les études de musicologie sont réglées dans un esprit scientifique, a créé des instituts ou séminaires modèles. Il n'y a pas d'université, si petite soit-elle, qui n'en possède un. De même, en Autriche et en Suisse, à Utrecht en Hollande et, depuis 1937, à Rome (Civilis. écr., 1939, p. 50-2).
C. ? P. anal.
1. ENSEIGN. SUP. Groupe d'étudiants effectuant un travail pratique de recherche sous la direction d'un enseignant; ensemble des séances de ce groupe. (Dict. xxes.).
2. P. anal. Réunion de spécialistes ou de techniciens pour étudier des questions ou résoudre des difficultés concernant leur spécialité ou la vie de leurs entreprises. Plusieurs fois par semaine, tous les chercheurs d'un même groupe se réunissent en un « séminaire », selon la désignation courante de ces réunions, où l'on peut suivre les recherches de chacun et où se mettent en commun les projets, les idées, qui se préciseront au crible d'une critique amicale (Leprince-Ringuet,Atomes et hommes, 1957, p. 68).[Des centres] où sont organisées, dans des sessions communes, des sortes de « séminaires de patrons et d'ouvriers soucieux d'améliorer le climat social et l'efficacité économique des entreprises » (Univers écon. et soc., 1960, p. 44-11).
Prononc. et Orth.: [semin?:?]. Ac. 1694, 1718: seminaire, ensuite sé-. Étymol. et Hist. 1. 1551 « principe vital d'un phénomène » (Le Roy, Timée de Platon, 87 v od'apr. FEW t. 11, p. 440a); 2. ca 1586 (E. Pasquier, Lettres, IV, 24, éd. Amsterdam, 1723, t. 2, p. 114b: on leur [aux Jésuites] a donné plusieurs maisons pour instituer la jeunesse, qu'ils appellent aujourd'huy Seminaires, voulans sous ce mot donner à entendre que ce sont pepinieres de la Religion Catholique); 1681 petit seminaire (Serment de l'archevêque de Bordeaux ds Archives hist. de la Gironde, t. 8, p. 294); 1718 p. ext. (Ac.: tout le seminaire se trouve à ce sermon); 3. 1636 p. anal. (Monet, p. 808b: La France est un vrai Seminaire de geans de guerre); 4. a) 1845 nom porté en Allemagne par divers établissements laïques d'instruction publique (Besch.); b) 1893 « groupe de travail d'étudiants dirigé par un professeur » (G. Paris, Le Haut enseignement hist. et philol. en France, p. 29 ds Quem. DDL t. 15). Empr. au lat.seminarium « pépinière » (de là l'empr. fr. ca 1600, O. de Serres, VI, 4 ds Hug.), fig. « source, origine » (de là ca 1586, Pasquier, Lettres, IV, 4, t. 2, p. 80b), spéc. en parlant d'un milieu, d'une classe où se recrutent les aspirants à certaines fonctions ([equites] seminarium senatus), de là, depuis le concile de Trente (1545-63), le sens 2 (Conc. Trid. sess. XXIII, decret. ds Blaise Latin. Med. Aev.). 4 est empr. par l'intermédiaire de l'all. Seminar, sens 4a et b (Duden. Das grosse Wörterbuch der deutschen Sprache, t. 5, 1980, p. 2378). Fréq. abs. littér.: 793. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 006, b) 1 143; xxes.: a) 1 229, b) 1 161. Bbg. Michel (P.-G.). « Séminaristes sociaux » et « monde moderne » au début du s. Foi Lang. 1978, t. 2, pp. 293-296.

SÉMINAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1551 « principe vital d'un phénomène » (Le Roy, Timée de Platon, 87 v od'apr. FEW t. 11, p. 440a); 2. ca 1586 (E. Pasquier, Lettres, IV, 24, éd. Amsterdam, 1723, t. 2, p. 114b: on leur [aux Jésuites] a donné plusieurs maisons pour instituer la jeunesse, qu'ils appellent aujourd'huy Seminaires, voulans sous ce mot donner à entendre que ce sont pepinieres de la Religion Catholique); 1681 petit seminaire (Serment de l'archevêque de Bordeaux ds Archives hist. de la Gironde, t. 8, p. 294); 1718 p. ext. (Ac.: tout le seminaire se trouve à ce sermon); 3. 1636 p. anal. (Monet, p. 808b: La France est un vrai Seminaire de geans de guerre); 4. a) 1845 nom porté en Allemagne par divers établissements laïques d'instruction publique (Besch.); b) 1893 « groupe de travail d'étudiants dirigé par un professeur » (G. Paris, Le Haut enseignement hist. et philol. en France, p. 29 ds Quem. DDL t. 15). Empr. au lat.seminarium « pépinière » (de là l'empr. fr. ca 1600, O. de Serres, VI, 4 ds Hug.), fig. « source, origine » (de là ca 1586, Pasquier, Lettres, IV, 4, t. 2, p. 80b), spéc. en parlant d'un milieu, d'une classe où se recrutent les aspirants à certaines fonctions ([equites] seminarium senatus), de là, depuis le concile de Trente (1545-63), le sens 2 (Conc. Trid. sess. XXIII, decret. ds Blaise Latin. Med. Aev.). 4 est empr. par l'intermédiaire de l'all. Seminar, sens 4a et b (Duden. Das grosse Wörterbuch der deutschen Sprache, t. 5, 1980, p. 2378).

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Les citations avec le mot Séminaire


  1. Petits séminaires, le néant enseigné. - Faire un prêtre, c'est vider un homme.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Philosophie prose


  2. La misère et l'infortune sont les séminaires des crimes.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


  3. Au séminaire, il est une façon de manger un oeuf à la coque qui annonce les progrès faits dans la vie dévote.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830), I, 26


  4. On les croyait (les jésuites) si peu anéantis, malgré leur dispersion, qu'un supérieur de séminaire à qui on offrit leur maison du noviciat, répondit qu'il n'en voulait pas, parce qu'il avait peur des revenants.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source :


  5. J'ai beaucoup aimé enseigner, d'ailleurs je tiens encore un séminaire (alors qu'enfant je m'ennuyais éperdument à l'école, attendant la sonnerie de la récréation). Parmi les élèves ou les étudiants, il y a toujours, sans que nécessairement on les remarque sur le moment, des esprits curieux, sensibles, exigeants. Risquer sa parole devant eux, son savoir et ses ignorances, les intéresser ou les inquiéter, c'est recevoir beaucoup. Je suis moins fier que reconnaissant à l'égard de toutes ces personnes, dont certains sont devenus des amis.

    Auteur : Pierre Pachet - Source : Conversations à Jassy, Pierre Pachet, éd. Maurice Nadeau, 1997


  6. Au petit séminaire, celui qui enseigne l'orthographe s'appelle l'abbé Cédez.

    Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"


  7. Comme il y en a beaucoup, le plus grand nombre, qui n'ont pas assisté à mes premiers séminaires, je me permettrai de rappeler ceci que, dans mes premières adresses à ce que je dois bien mon public, j'ai averti que la psychanalyse est un remède contre l'ignorance ; elle est sans effet sur la connerie.

    Auteur : Jacques Lacan - Source : Lettre de l'École Freudienne N° 15, J. Lacan, Bulletin intérieur de l’École Freudienne de Paris, 1975


Les citations du Littré sur Séminaire


  1. Mme de Warens imagina de me faire instruire au séminaire pendant quelque temps.... il [l'évêque] permit que je restasse en habit laïque, jusqu'à ce qu'on pût juger, par un essai, du succès qu'on devait espérer

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. III


  2. Le tiers estat est le seminaire de noblesse

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : ib.


  3. Rousseau] n'y avait [au séminaire] pris goût qu'à la musique d'église, sa protectrice [Mme de Warens] le mit en pension chez le directeur de la manicanterie, nommé Lemaître

    Auteur : E. GÉRUZEZ - Source : Mélanges et pensées, 1866, p. 129


  4. C'était un jeune abbé qui faisait son séminaire

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. III


  5. ....Encore que le naturel des carrotes requiere plus de demeurer en leur seminaire, que le transplantement

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 530


  6. L'envie et jalousie des egaux est le seminaire des troubles, seditions et guerres civiles

    Auteur : CHARRON - Source : De la Sagesse, I, 58


  7. Le naturel des melons ou poupons est de n'estre transplantés, ains d'achever leur cours en leur seminaire

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 540


  8. Cette école [École polytechnique], après avoir été un foyer de lumières pour la France et pour l'Europe, venait d'être reconstruite sur un plan plus étroit et moins libéral.... Napoléon transforma une pépinière de savants en un séminaire de guerriers

    Auteur : GÉNÉRAL FOY - Source : Guerre de la Péninsule, t. I, p. 125


  9. Les principaulx factieux s'en allerent quant et quant, et tout le seminaire de sedition qui estoit demeuré en la ville, se voyant sans chef....

    Auteur : CARLOIX - Source : IX, 21


  10. C'est le clapier qui est le seminaire de la garenne

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 415


  11. L'abbé de Bernis, échappé du séminaire de Saint-Sulpice, où il avait mal réussi, était un poëte galant, bien joufflu, bien frais, bien poupin....

    Auteur : MARMONTEL - Source : Mém. v.


  12. Toutes les maisons de l'Oratoire n'étaient-elles pas, sous sa conduite, autant de séminaires d'évêques ?

    Auteur : BOSSUET - Source : Bourgoing.


  13. Les chrétientés sont établies dans toutes les provinces de l'empire ; elles forment de petits centres dans lesquels on trouve une église, une chapelle, quelquefois une mission, un séminaire, des écoles et un hospice

    Auteur : J. DE FLAIX - Source : ib.


  14. Un ecclésiastique à qui vous conseillerez de se retirer durant quelque temps dans un séminaire, pour se recueillir et se redresser contre ses dissipations

    Auteur : BOSSUET - Source : Élév. sur myst. XVIII, 3




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Mise à jour le samedi 25 mars 2023 à 18h29







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