La définition de Pan du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Pan
Nature : s. m.
Prononciation : pan
Etymologie : Prov. pan ; esp. paño ; port. pano, panno ; ital. panno ; du lat. pannus ; en grec, morceau d'étoffe. Le sens est passé, de morceau d'étoffe, à une pièce d'étendue quelconque : pan de muraille, et, dans l'ancienne langue, pan de terre.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de pan de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec pan pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Pan ?


La définition de Pan

Partie considérable d'un vêtement, robe, manteau, habit.


Toutes les définitions de « pan »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PAN. n. m.
Partie tombante ou flottante d'un vêtement d'une certaine ampleur. Un pan de robe, de manteau. César, à l'instant d'être assassiné, se couvrit le visage avec un pan de sa toge. Il se dit également d'une Partie d'un mur. Un pan de mur. Un pan de muraille. Pan de bois, Assemblage de charpente dont on remplit les vides de maçonnerie et qu'on recouvre d'un enduit sur lattes. Une cloison en pan de bois. Il se dit aussi d'Un des côtés, d'une des faces d'un ouvrage de maçonnerie, de menuiserie, d'orfèvrerie, etc., qui a plusieurs angles. Une tour à pans, à six pans, à huit pans. Une table à pans. Une salière à pans. Pan coupé, Surface plane qui remplace l'angle à la rencontre de deux pans de mur. Faire un pan coupé à l'angle d'une rue. Un salon à pans coupés.

Littré

PAN (pan) s. m.
  • 1Partie considérable d'un vêtement, robe, manteau, habit. D'un des pans de sa robe il couvre son visage, à son mauvais destin en aveugle obéit, Corneille, Pomp. II, 2. De ses bras elle se dérobe, Lui laissant un pan de sa robe, Scarron, Virg. IV. L'un d'eux [ambassadeurs romains, à Carthage] montrant un pan de sa robe qui était plié?: je porte ici, dit-il d'un ton fier, la paix et la guerre?; c'est à vous de choisir l'un des deux, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. I, p. 380, dans POUGENS.

    On dit aussi un pan de tapisserie.

    Pan de cuirasse, partie qui couvrait le haut des reins.

  • 2 Terme de chasse. Sorte de filet que l'on tend autour d'un bois.

    Pan de rets, ceux avec lesquels on prend les grosses bêtes.

  • 3Par comparaison avec un pan de vêtement, partie d'un mur. Quand on y était parvenu [sous la muraille, par la mine, dans les siéges anciens], on étayait et on soutenait les murailles par de gros pieux de bois, auxquels ensuite les mineurs mettaient le feu et se retiraient?; et bientôt l'on voyait tomber de longs pans de muraille, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. VIII, p. 74, dans POUGENS. En tournant de là vers la gauche, fabriques ruinées, colonnes qui tombent de vétusté, et grand pan de vieux mur, Diderot, Salon de 1767, ?uv. t. XIV, p. 409, dans POUGENS.

    Par analogie. Quand les tempêtes ont abattu des pans entiers de forêts, Chateaubriand, Atala, Prologue.

  • 4Chacun des côtés d'un ouvrage de maçonnerie, de menuiserie, d'orfévrerie, etc. Il fit [Salomon] à l'entrée de l'oracle deux petites portes de bois d'olivier, et des poteaux qui étaient à cinq pans, Sacy, Bible, Rois, III, VI, 31. Prismes éblouissants, dont les pans azurés, Défiant le soleil dont ils sont colorés, Peignent de pourpre et d'or leur éclatante masse, Delille, Hom. des ch. III. Les pilastres des cloîtres et les pans de la tour des cloches sont les parties qui ont le plus résisté aux efforts du temps, Chateaubriand, Génie, III, V, 5.

    Pan de comble, un des côtés de la couverture d'un comble.

    Long pan, le plus long côté d'un comble, d'une lucarne.

  • 5Pan de bois, clôture de charpenterie qui sert à séparer des chambres.

    Terme de menuiserie. On appelle pans les quatre pièces de bois ou traverses qui forment la couchette.

    Pan de canon, partie aplatie d'un canon, d'un fusil ou d'une carabine.

    Dans une lame de sabre ou d'épée, les pans creux sont des évidements assez larges relativement à leur profondeur, ménagés le long de la lame pour l'alléger.

    Terme de marine. Face d'une pièce de bois dans le sens de sa longueur.

  • 6Pan coupé, figure dont les angles sont coupés.

    Pan coupé, surface qui remplace l'angle à la rencontre de deux pans de mur.

  • 7À pan, tout à pan, locution usitée dans quelques provinces et signifiant en plein, à même. Mettre quelqu'un à pan d'un panier de fruits. Vendanger tout à pan.

HISTORIQUE

XIe s. De son haubert [il] lui a rompu les pans, Ch. de Rol. XCIX. En ses granz plaies les pans [les morceaux de son vêtement] [il] li a boutet, ib. CLIX. Je vous durrai [donnerai] un pan de mon pays, ib. CCXXXI.

XIIe s. La couele et l'estamine out desuz cel [là-dessous, sous ce vêtement] li ber, Mais de pans e de mances les out fait escurter?; Car ne voleit al siecle sa vie demustrer, Th. le mart. 155. Et riches trez [tentes] de soie à girons et à pans, Sax. v. À tant David vers le rei s'apreschad, e tut privéement un pan de sun afublail colpad. Rois, 93. De sous la boucle li perce le blazon?; El cors li met le pan del confanon, Tant con tint l'anste?; l'abat mort el sablon, Raoul de C. 99. Ne li valut li haubers un bouton?; Ausi li ront com un pan d'auqueton, Bat. d'Aleschans, v. 6753.

XIIIe s. Et li quens de Pierche i fu mors par un ribaut, qui li leva le pan dou haubiert et l'ocist d'un coutiel, Chr. de Rains, p. 157. Qui corust tous jors sans paresce, Tant cum porroit grant aleüre, Les pans laciés à sa ceinture?, la Rose, 5400. Chascuns des pans [du mur] cent toises dure, Si est autant lons comme lés [large], ib. 3826. Nus seliers ne puet metre poil en sele garnie de cordouan [cuir], c'est à dire de coi li sieges et li pan soient de cordouan, Liv. des mét. 209. Raron, franc Sarrazin, or oiez ma pensée, Crestien ont grant pan de ma terre gastée, Plus qu'on ne peut aler en une grant journée, Ch. d'Ant. IV, 162. Et quant il fu monté sur son cheval, l'escu au col, le hyaume en la teste, il fist lever les pans de son paveillon et feri des esperons pour aler aus Turs, Joinville, 217.

XVe s. Le chevalier me monstra un pan de mur de la ville, Froissart, II, III, 7. Seoir sur le pan [le bord] du lit, Perceforest, t. III, p. 132.

XVIe s. Menans des chiens de chasse, et portans en leurs mains des estançons à tendre les pans des retz, Amyot, Pélop. 14. Il recueillit dedans un pan de sa robbe l'aire d'un aigle, dedans laquelle y avoit sept petits aiglets, Amyot, Marius, 66. Neron ayant une fois fait faire un pavillon à huit pans, beau, sumptueux?, Amyot, Comm. refrén. la colère, 35. À meilleur marché bastissés-vous le colombier rond, que quarré ni à pans, De Serres, 382. Fosses, trapes, rets, pants, amorces, etc. De Serres, 995. Quiconque veut edifier maisons et les mettre de pan les unes contre les autres, Nouv. coust. génér. t. I, p. 346.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. PAN. Ajoutez?:
8Pan de roue, dispositif employé pour franchir les obstacles qui arrêtent les roues d'une voiture?; on fixe un cordage à un rais près d'une jante, on entoure le cercle de la roue avec ce cordage et on tire.
9 Terme de boucherie. Le cuissot avec le rognon et le carré. Veau, 1re qualité, de 1 fr. 68 à 1 fr. 84?; 2e qualité, de 1 fr. 18 à 1 fr. 66?; 3e qualité, de 0 fr. 80 à 1 fr. 16?; pan, cuissot, de 1 à 2 fr. [le kil.], Journ. offic. 14 sept. 1874, p. 8284, 3e col.
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Encyclopédie, 1re édition

PAN, s. m. (Mythol.) le dieu des bergers, des chasseurs & de tous les habitans des champs ; il étoit fils de Mercure & de Pénélope. Mercure se métamorphosa en bouc pour plaire à Pénélope. Voilà l'origine de ses cornes & de son pié fourchu ; & la naissance du chef de toute la famille des faunes & des satyres. L'accouplement de l'homme avec la chevre ne produit rien ; il n'y a pas d'apparence que celui du bouc avec la femme soit moins stérile : ainsi il est à présumer que tout ceci est purement fabuleux. Il s'appella Pan, à ce que dit un ancien mythologue, parce que Pénélope, moins chaste qu'on ne l'a fait, rendit heureux tous ses amans dans l'absence d'Ulysse, & que cet enfant fut le fruit de ce libertinage. Epimenide fait naître Pan de Jupiter & de Caliste, & lui donne Arcas pour frere jumeau ; d'autres le croient fils ou de l'air & d'une néréide, ou du ciel & de la terre. Ce dieu n'est pas beau : mais s'il n'est pas le symbole de la beauté ; barbu, chevelu, velu, cornu, fourchu ; il l'est bien de la force, de l'agilité & de la lasciveté. On le représente communément avec la houlette & la flûte à plusieurs tuyaux. On le regarde comme le dieu des chasseurs, quoique son histoire nous le montre plus âpre à la poursuite des nymphes que des animaux. Les Arcadiens le révéroient particulierement ; il rendit parmi eux des oracles. Ils lui offroient du lait de chevre & du miel ; ils célébroient en son honneur les lupercales. Evandre l'Arcadien porta son culte & ses fêtes en Italie. Les Egyptiens ont eu des idées toutes différentes de Pan. Selon eux, ce fut un des généraux d'Osiris ; il combattit Typhon. Son armée ayant été enfermée dans une vallée, dont les avenues étoient gardées ; il ordonna pendant la nuit à ses soldats de marcher en poussant de grands cris, que les échos multiplierent encore. L'horreur de ce bruit inopiné saisit l'ennemi, qui prit la fuite ; de-là vient ce qu'on appelle terreur panique. Polien attribue à Pan l'invention de l'ordre de bataille, de la phalange, de la distribution d'une armée en aîle droite, en aîle gauche ou cornes, & prétend que c'est de-là que ses cornes lui viennent. Hygin dit que ce fut Pan qui conseilla aux dieux dispersés par les géans, de se métamorphoser en animaux, & qu'il leur en donna l'exemple en prenant la forme de la chevre. Il ajoute que les dieux le récompenserent de son avis en le plaçant au ciel, où il fut la constellation du capricorne. On l'honora tellement en Egypte, qu'on lui bâtit dans la Thébaïde la ville appellée Chemnis ou ville de Pan. On voyoit sa statue dans tous les temples. Le nom de Pan qui signifie tout donna lieu à l'allégorie où ce dieu est pris pour le symbole de la nature. Ses cornes sont les rayons du soleil ; l'éclat de son teint désigne celui du ciel ; la peau de chevre étoilée dont sa poitrine est couverte, le firmament ; le poil de ses jambes & de ses cuisses, la terre, les arbres, les animaux, &c. Quant à la fable du grand Pan, voici ce qu'on en lit dans l'ouvrage de Plutarque, intitulé des oracles qui ont cessé : le vaisseau du pilote Thamus étant un soir vers certaines îles de la mer Egée, le vent cessa tout-à-coup. L'équipage étoit bien éveillé, partie buvoit, partie s'entretenoit ; lorsqu'on entendit une voix qui venoit des îles, & qui appelloit Thamus : Thamus ne répondit qu'à la troisieme fois, & la voix lui commanda, lorsqu'il seroit entré à un certain lieu, de crier que le grand Pan étoit mort. On fut saisi de frayeur ; on délibéra si l'on obéiroit à la voix. Thamus conclut que s'il faisoit assez de vent pour passer l'endroit indiqué, il se tairoit ; mais que si le vent venoit à cesser, il s'acquitteroit de l'ordre qu'il avoit reçu. Il fut surpris d'un calme au lieu où il devoit crier ; il le fit, & aussi-tôt le calme cessa, & l'on entendit de tout côté des plaintes & des gémissemens, comme d'un grand nombre de personnes affligées & surprises. Cette aventure eut pour témoins tous les gens du vaisseau ; bien-tôt le bruit s'en répandit à Rome. Tibere voulut voir Thamus ; il assembla les savans dans la théologie payenne. Ils répondirent au souverain, que ce grand Pan étoit le fils de Mercure & de Pénélope. Celui qui fait ce conte dans Plutarque, ajoute qu'il le tient d'Epithersès, son maître d'école, qui étoit dans le vaisseau de Thamus quand la chose arriva. Je dis, ce conte ; car si ce Pan étoit un démon, quel besoin avoit-on de Thamus pour porter la nouvelle de sa mort à d'autres démons ? Pourquoi ces mal-avisés révelent-ils leurs foiblesses à un homme ? Dieu les y forçoit. Dieu avoit donc un dessein ! Quel ? De désabuser le monde par la mort du grand Pan ? ce qui n'eut pas lieu : d'annoncer la mort de J. C ? personne n'entendit la chose en ce sens : au second siecle de l'église, on n'avoit pas encore imaginé de prendre Pan pour J. C. Les payens crurent que le petit Pan étoit mort, & ils ne s'en mirent guere en peine.

PAN, s. m. (Arch.) c'est le côté d'une figure, rectiligne, réguliere ou irréguliere. C'est aussi le nom d'une mesure du Languedoc ou de Provence. Voyez Palme.

Pan coupé. C'est l'encoignure rabattue d'une maison pour y placer une ou deux bornes, & faciliter le tournant des charrois. C'est aussi dans une église à dôme, la face de chaque pilier de sa croisée où sont les pilastres ébrasés, & d'où prennent naissance les pendentifs.

Pan de bois. Assemblage de charpente qui sert de mur, de face à un bâtiment ; on le fait de plusieurs manieres, parmi lesquelles la plus ordinaire est de sablieres, de poteaux à plomb, & d'autres inclinés & posés en décharge.

Il y a deux assemblages qu'on appelle pan de bois. L'un qu'on nomme assemblage à brins de fougere, est une disposition de petits potelets assemblés diagonalement à tenons & mortoises, dans les intervalles de plusieurs poteaux à plomb, laquelle ressemble à des branches de fougere, dont les brins font cet effet. L'autre assemblage est dit à losanges entrelacés. C'est une disposition de pieces d'un pan de bois, ou d'une cloison posées en diagonales, entaillées de leur demi-épaisseur & chevillées. Les panneaux des uns & des autres sont remplis ou de briques, ou de maçonnerie enduite d'après les poteaux, ou recouverte & lambrissée sur un lattis.

On arrête les pans de bois, des médiocres bâtimens, avec des tirans, ancres, équerres, & liens de fer à chaque étage. On appelloit autrefois les pans de bois cloisonnages & colombages. Voyez l'art de la Charpenterie de Mathurin Jousse.

Pan de comble. C'est l'un des côtés de la couverture d'un comble. On appelle long pan le plus long côté.

Pan de mur. C'est une partie de la continuité d'un mur. Ainsi, on dit, quand quelque partie d'un mur est tombée, qu'il n'y a qu'un pan de mur de tant de toises, à construire ou à reparer. (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun 1 - français

pan \p??\ masculin

  1. Partie plane et plus ou moins large d'un mur.
    • Un pan du mur s'est écroulé.
    • Près de là, au-dessus des touffes de bois, les hautes masures de l'abbaye de Thiers découpaient sur l'horizon leurs pans de muraille percés de trèfles et d'ogives. (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
  2. Partie retombante d'un vêtement.
    • Ainsi, John tenait mon habit par le collet, le fantôme le soutenait par les pans; ?. (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - Le Chat, l'huissier et le squelette)
    • Un jour que j'avais levé mon pan, parce que ça me cuisait trop, et que je prenais l'air entre deux portes, elle m'a vu ; mon derrière lui a fait pitié. (Jules Vallès, L'Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • Instinctivement, le chevalier rabattit son feutre sur ses yeux et, d'un pan de son manteau, dissimula son visage. (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Un coup de vent souleva les pans de la cape verdâtre et M. Serge dut lutter pour les ramener à lui. (Georges Simenon, Le Relais d'Alsace, Fayard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 57)
    • Aussitôt l'intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
  3. Face plane d'un objet.
  4. (Géométrie) Face d'un solide polyédrique.
  5. (Figuré) Morceau, partie délimitée de quelque chose.
    • Par la fenêtre entr'ouverte, l'air entrait, gonflant comme une voile les rideaux de mousseline, et j'apercevais un pan de ciel bleu, [?]. (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
    • Ils représentaient 50 % de la restauration parisienne contre 14 % aujourd'hui. Il fallait agir. Si on disparaît, c'est un pan de la civilisation qui se perd. (Romain Gaspar, « Les bistrots à Paris commencent à disparaître », Le Monde. Mis en ligne le 20 juin 2018)
    • Il fallait en effet empêcher que le comportement des Français donnât du grain à moudre à certains pans de l'opinion allemande ? le Quai d'Orsay craignait particulièrement les publications pangermanistes et leur effet sur la population et les dirigeants allemands. (Eva Avrillon, La portée de l'incident de Lunéville (1913) dans la perception française de la "menace allemande" avant la Première Guerre mondiale , mémoire de fin d'études de Master 2, GRIN Verlag, 2011)

Nom commun - ancien français

pan \Prononciation ?\ masculin

  1. Pan, partie, morceau.
    • D'une cote qu'il ot vestue
      A jus le destre pan copé
      (Chrétien, Guillaume d'Angleterre, édition de M. Wilmotte, page 15, circa 1165)
      D'un manteau qu'il eut mis
      Il a coupé le pan droit

Nom commun 4 - français

pan \p??\ masculin

  1. (Métrologie) (Désuet) (Languedoc) Ancienne unité de mesure de longueur du Languedoc.
    • Pam ou Pan, mesure de longueur en usage dans le Languedoc ; 8 Pams font une canne. La canne de Toulouse a 5 pieds 6 pouces 8 lignes. [?]
      Menu, division du pan, usitée en quelques endroits du Languedoc, tels que Nismes et les environs. Le pan a 9 pouces une ligne et demie. Un
      Menu est la huitième partie du pan ; ainsi il vaut à-peu-près un pouce un huitième de ligne. Il y a le Menu premier qui est celui que nous venons d'évaluer, et le Menu second qui en est la huitième partie. (Jacques Peuchet, Vocabulaire des termes de commerce, banque, manufactures, navigation marchande, finance mercantile et statistique, Testu, Imprimeur-Libraire, Paris, An IX (1801))
    • Un trou carré, grand comme une auge de maçon, qui n'avait pas deux pans de profondeur. (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 159)

Nom commun 3 - français

pan \p??\ masculin

  1. Plat en tôle utilisé par les orpailleurs, batée.
    • Le pan est un vulgaire bassin de fer blanc servant a la fois à la prospection et à la cuisine des mineurs, et est surtout employé par les prospecteurs américains. (Louis Laurent, Les produits coloniaux d'origine minérale, 1903)
    • Cette extraction est réalisée, avec le pan ou la batée, ou avec des appareils simples de lavage. (Émile Le Bris, L'Appropriation de la terre en Afrique noire, Éditions Khartala, Paris, 1991),
  2. Chaudière utilisée dans la métallurgie de l'argent.

Nom commun 2 - français

pan \pan\ masculin (Anglicisme)

  1. Abréviation de panoramique. Mouvement de caméra.
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Trésor de la Langue Française informatisé


PAN1, subst. masc.

A. ?
1. Partie tombante d'un vêtement, pouvant flotter. Synon. basque.Pan d'habit, de manteau, de robe. Le vent fait claquer sur ses cuisses les pans de sa redingote au ridicule petit col démodé (Bernanos, M. Ouine, 1943, p.1482):
1. ... toilette de mariée en satin blanc, (...) tunique-écharpe en satin blanc garni d'un volant comme ceux de la jupe. Nouée sur la traîne et l'un des pans retenu ensuite à la taille, cette tunique sera ravissante. Mallarmé, Dern. mode, 1874, p.845.
? En pans de chemise*.
? S'accrocher, s'attacher, se pendre aux pans de l'habit de qqn. Poursuivre quelqu'un, chercher à en profiter de façon insistante. Un grand garçon blondasse (...) dont la spécialité en littérature était de se pendre aux pans d'habit de ses amis pour entrer partout (Goncourt, Ch. Demailly, 1860, p.57).
2. P.anal.
a) Partie tombante d'une étoffe, qui peut flotter, ou que l'on peut rabattre ou soulever. Pan de rideau, de voile. M. Rossignol leva le pan de la tapisserie, pour se mettre en communication plus directe avec moi (Jouy, Hermite, t.4, 1813, p.83).Revenant au lit, il rabattit un pan du drap et se pencha au-dessus de l'oreiller (Green, Moïra, 1950, p.230).
b) CHASSE, vieilli. Pan de rets. Filet tendu pour prendre le gros gibier. (Dict. xixeet xxes.). Synon. panneau.
B. ?
1. BÂT. Pan de mur, de muraille. Important morceau de mur, de muraille. Pan de construction, de maison. Une des faces de la construction, de la maison. Une vaste pièce décorée du nom de bibliothèque, à cause du rayonnage qui garnissait un pan de mur (Bourget, Disciple, 1889, p.131).Une salve qui fouettait furieusement l'eau ou arrachait un pan de parapet (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p.139):
2. Dans une céleste balance lui apparaissait chargeant l'un des plateaux, sa propre vie, tandis que l'autre contenait le petit pan de mur si bien peint en jaune. Il sentait qu'il avait imprudemment donné la première pour le second (...). Il se répétait: «Petit pan de mur jaune avec un auvent, petit pan de mur jaune.» Cependant il s'abattit sur un canapé circulaire; aussi brusquement il cessa de penser que sa vie était en jeu... Proust, Prisonn., 1922, p.187.
? Pan de bois, de fer ou de béton armé. Assemblage de pièces de bois, de fer ou de béton armé, garni de matériau de remplissage, généralement recouvert d'un enduit sur lattes et qui est utilisé dans la fabrication des murs des habitations. Ces pans de fer ne sauraient avoir une épaisseur supérieure à 0,18 centimètres, et un mur de 0,18 centimètres ne garantit guère du froid et du chaud (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p.332).La maison existe toujours, avec ses pans de bois, le puits à margelle, le fournil (Brasillach, Corneille, 1938, p.20).
2. P.anal.
a) Pan (de montagne, de roc). Une des faces, paroi (de montagne, de roc). Aux pans de la montagne, les mélèzes végètent sur les arêtes vives du roc (Chateaubr., Mém., t.4, 1848, p.117).Entre eux [les nuages] apparaissaient des pans de montagne où semblaient peints une chapelle, trois chaumes (Pourrat, Gaspard, 1925, p.281).
b) Partie importante d'une superficie. On apercevait quelques petits pans de ciel bleu à travers les feuilles (Lamart., Tailleur pierre, 1851, p.409).Son bureau était fort sombre et il se retranchait dans l'un des pans d'ombre qui venaient des épais rideaux de serge rouge (Drieu La Roch., Rêv. bourg., 1937, p.74).
3. BOUCH. Partie de la demi-carcasse du boeuf ou du veau comprenant les meilleurs morceaux. Au kilo: (...) veau entier ou demi 17.20-20.10; pan à 9 côtes (...) 19.50-23.80 (L'OEuvre, 25 janv. 1941).
4. Au fig. Partie considérable d'un ensemble. Pan de passé. Il convient ici de quitter Florence pour transporter le lecteur à Lucerne, où un pan entier de cette histoire attend la décision de l'architecte (Gobineau, Pléiades, 1874, p.159):
3. ... la construction de l'ensemble logique qui autorise des prévisions conditionnelles ou des projections utilisables dans l'action, suppose une interprétation économique préalable. Elle laisse hors de son champ de larges pans de réalité et s'établit en fonction des buts que s'assigne (...) chaque unité économique considérée... Perroux, Écon. XXes., 1964, p.547.
C. ? Côté d'un ouvrage, face d'un objet polyédrique. Écrou à huit pans. Les flèches aiguës sont rares en Espagne, et la tour à quatre pans est la forme la plus ordinaire des clochers (Gautier, Tra los montes, 1843, p.180).Ce donjon à quatre pans de terre massive (Claudel, Soulier, 1944, 1repart., 2ejournée, 4, p.1010).V. hexagone ex. 1:
4. Pendant l'hiver, il préfère à tout les environs de l'âtre domestique et les pans couverts de suie de la cheminée, où il fait son habitation dans les fentes de la muraille, à côté de la cellule harmonieuse du grillon. Nodier, Trilby, 1822, p.116.
? Pan coupé*.
? Pan (de comble). Un des côtés de la couverture d'un comble. Garder les deux pignons et renoncer à faire une toiture à quatre pans de combles (Renard, Journal, 1909, p.1242).Long pan. Côté le plus long de la couverture d'un comble. Dans les pièces de long pan, le faîtage est assemblé avec le poinçon (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t.2, 1928, p.22).
? Pan de lit. Une des quatre traverses de bois d'un lit. Les pans de lits sont (...) déterminés par des tenons qui entrent dans les montants du dossier (Nosban, Manuel menuisier, t.2, 1857, p.23).
? Pan creux (d'un couteau, d'une épée, d'un sabre). Évidement dans une lame pour alléger l'ustensile. (Dict.xixeet xxes.).
? Pan de canon. Surface aplatie du canon d'une arme à feu (Dict.xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [p? ?]. Homon. paon, (il) pend. Att.ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. Ca 1100 «partie tombante d'un vêtement» (ici, le haubert) (Roland, éd. J. Bédier, 1300); 2. ca 1100 «partie d'un territoire» (ibid., 3207); 3. a) ca 1150 «partie d'une construction verticale» (un mur) (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 3279); b) ca 1170 «une des faces d'un ouvrage» (ici, une tente) (Marie de France, Lanval, 86, Lais, éd. J. Rychner, p.75); c) 1539 pan de bois «assemblage de charpente dont on remplit les vides de maçonnerie» (Nouv. Coutumier gén., t.4, p.326); d) 1676 pan coupé (Félibien, p.681); 4. ca 1200 au fig. «partie, élément (de)» (Mort Garin, 106 ds T.-L.). Du lat. pannus «morceau, bande d'étoffe». Bbg. Greimas Mode 1948, p.78.


PAN2, subst. masc.

Ancienne mesure de longueur correspondant à vingt-quatre centimètres, usitée dans le Midi de la France. Un bel homme! Jeunet, sain, large et qui dépassait la longueur des autres de deux bons pans (Giono, Baumugnes, 1929, p.47).
Prononc.: [p? ?]. Homon. paon, (il) pend. Étymol. et Hist. Ca 1200 (Aliscans, éd. E. Wienbeck, W. Hartnacke et P.Rasch, 2342, p.139). Issu de l'a. b. frq. *spanna par aphérèse de l'a. fr. espan (v. empan étymol.).


PAN4, subst. masc.

ANTIQ. GR. Divinité des bergers et des troupeaux, mi-homme, mi-bouc, à la proverbiale activité sexuelle s'exerçant indifféremment sur chacun des deux sexes; p.ext., au plur. dieux voisins des faunes et des satyres. C'est là qu'il [Bacchus] était resté entouré des pans et des satyres, ou des génies qui empruntent leurs attributs de la chèvre placée sur le taureau (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p.183).Ils plantèrent des croix sur les sources sacrées (...). Le peuple des faunes, des pans et des sylvains en fut justement offensé (A. France, Puits ste Claire, 1895, p.32).
? Flûte* de Pan.
? P.allus. hist.
? (Le grand) Pan est mort. Les dieux de l'Olympe sont inquiets. Une voix a crié sur la mer: «Pan est mort!» (Lemaitre, Contemp., 1885, p.122).P.ext. Tout fout le camp; tout se dégrade, tout est perdu; on ne peut plus compter sur personne. Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes: Bacchus est alcoolique et le grand Pan est mort (G. Brassens, Poèmes et chansons, Le Grand Pan, Paris, éd. Mus. 57, 1973 [1965], p.271).
? Le grand pan. Personnage important. Shakespeare, qui est le grand pan de la littérature, a chanté sur tous les modes, depuis l'obscène jusqu'au sublime (Sand,Quest. art et litt., 1876, p.290).
Prononc.: [p? ?]. Homon. paon, (il) pend. Étymol. et Hist. 1796 (Dupuis, loc. cit.). Empl. du nom du dieu Pan, de la mythologie grecque (gr. ? ? ? ?, ? ? ? ? ? ?), qui, né avec les jambes, les cornes et le poil d'un bouc, symbolisait les forces de la nature et de la vie champêtre et fut adopté pour désigner la nature universelle sous le nom de Grand Pan, et les faunes, d'aspect comparable (gr. ? ? ? ? ? ?) «les faunes»).
STAT. ?Pan1 à 4. Fréq. abs. littér.: 1441. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1559, b) 2770; xxes.: a) 2127, b) 2033.

PAN1, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. Ca 1100 «partie tombante d'un vêtement» (ici, le haubert) (Roland, éd. J. Bédier, 1300); 2. ca 1100 «partie d'un territoire» (ibid., 3207); 3. a) ca 1150 «partie d'une construction verticale» (un mur) (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 3279); b) ca 1170 «une des faces d'un ouvrage» (ici, une tente) (Marie de France, Lanval, 86, Lais, éd. J. Rychner, p.75); c) 1539 pan de bois «assemblage de charpente dont on remplit les vides de maçonnerie» (Nouv. Coutumier gén., t.4, p.326); d) 1676 pan coupé (Félibien, p.681); 4. ca 1200 au fig. «partie, élément (de)» (Mort Garin, 106 ds T.-L.). Du lat. pannus «morceau, bande d'étoffe».

Pan au Scrabble


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Les mots proches de Pan

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Mots du jour


Désavantageusement     Quête     Générique     Clin     Inaguerri, ie     Temporiseur     Volubilité     Correctionnalisation     Envergure     Cétérac     

Les citations avec le mot Pan


  1. Pourquoi mon camarade ne s'était-il pas spécialisé dans le portrait humain, métier d'avenir. Un milliard et demi de Chinois contre 5000 panthères : ce garçon cherchait la difficulté.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : La panthère des neiges (2019)


  2. O vie terrestre et rampante, tu ne pourras nier que l'écriture est une consolation.

    Auteur : Françoise Lefèvre - Source : L'Or des chambres (1976)


  3. Il y a jusque dans cette époque même de l'année quelque chose qui répand un charme infini sur la fête de Noël. En d'autres temps nous tirons une grande part de nos plaisirs des seules beautés de la nature. Notre sensibilité s'élance et se disperse sur le paysage baigné de soleil, et nous « vivons au large et partout ».

    Auteur : Washington Irving - Source : Le Livre d’esquisses


  4. Des détails frappants, frappants comme un coup de poing qu'on reçoit; mais l'intérêt, l'unité, l'enchaînement de tout cela est absent ... . Il semble qu'en faisant un bras et une jambe, il ne pense qu'à ce bras et à cette jambe ...

    Auteur : Eugène Delacroix - Source : A propos du "Jugement dernier" de Michel-Ange, 1854.


  5. Laissez-moi vous indiquer un moyen qui ne serait certainement pas une panacée, mais dont l'efficacité m'inspire toute confiance.

    Auteur : Louis Pasteur - Source : Cité par Henri Mondor dans Pasteur (1945).


  6. Le jeune naturaliste reconnut particulièrement des «déodars», essences très nombreuses dans la zone himalayenne, et qui répandaient un agréable arôme!

    Auteur : Jules Verne - Source : L'Ile mystérieuse (1873-1875)


  7. Entre deux ritournelles, on trinquait, on buvait à Paris, à Paname, au Crapouillot, et Galtier, le verre en main, orchestrait les réjouissances, non sans l'emplir, ce verre, ni surtout oublier de le vider en honnête homme qui sait ce qu'écluser veut dire.

    Auteur : François Carcopino-Tusoli, dit Francis Carco - Source : Ombres vivantes


  8. Toutes les équivoques qui liaient le trône à l'autel, le goupillon au sabre, furent sinon détruites, du moins fixées: le venin n'en fut plus répandu dans le corps tout entier: «L'Action Française» aura été un abcès de fixation nécessaire.

    Auteur : François Mauriac - Source : Bloc-Notes (1952-1957)


  9. Le bonheur n'arrive pas automatiquement, ce n'est pas une grâce qu'un sort heureux peut répandre sur nous et qu'un revers de fortune peut nous enlever ; il dépend de nous seuls. On ne devient pas heureux en une nuit, mais au prix d'un travail patient, poursuivi de jour en jour. Le bonheur se construit, ce qui exige de la peine et du temps. Pour devenir heureux, c'est soi-même qu'il faut savoir change.

    Auteur : Francesco et Luca Cavalli-Sforza - Source : La Science du bonheur


  10. Les femmes sont comme les fleurs. Elles reverdissent aux doux soins de l'affection. Elles épanouissent à l'eau de rose de l'amour!

    Auteur : Georges Isidore Barthe - Source : Drames de la vie réelle


  11. Il possédait un don particulier, celui de rire, non pas du rire attique mais du gros rire largement épanoui et bêtement irrésistible.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Portraits contemporains


  12. Que nous importent les doctrines politiques qui prétendent épanouir les hommes, si nous ne connaissons d'abord quel type d'homme elles épanouiront.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Terre des hommes (1938)


  13. La chance de s'épanouir sainement et librement est certes le plus riche présent que la Vie puisse offrir à l'Homme.

    Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


  14. Les froids s'adoucissent sous les Zéphyrs, le printemps disparaît sous les pas de l'été, qui périra aussitôt que l'automne, père des fruits, sera venu répandre ses dons, et bientôt cette course ramène l'hiver inactif.

    Auteur : Horace - Source : Odes, IV, VII, 9-12


  15. A bientôt : quelle expression détestable. Pour moi qui panique à l'idée de perdre les gens, ces simples mots sont une horreur. Ils signifient que l'on ne sait pas quand on se reverra. On accepte que le hasard décide. C'est insupportable.

    Auteur : Gilles Legardinier - Source : Demain j'arrête ! (2011)


  16. Il avait donné des noms à ses deux pantoufles.

    Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Aphorismes (1800-1806)


  17. Le couple, contrairement à ce que la société veut nous faire croire, est l'espace de liberté le plus grand. C'est le seul domaine qui échappe à la norme, à l'opposé du travail ou des relations sociales.Tu trouveras des couples qui se disputent sans arrêt et restent ensemble une vie, d'autres qui s’épanouissent dans le calme, ceux qui veulent des enfants et ceux qui n'en veulent pas, ceux pour qui la fidélité est primordiale et ceux qui la rendent accessoire. Beaucoup trouveront normal ce qui, pour d'autres, relève de l'anomalie. Et inversement. Il n'y a aucune règle, et autant de normes que de couples. Quelle idée de vouloir faire entrer une telle liberté dans un cadre officiel.

    Auteur : Clara Dupont-Monod - Source : S'adapter (2021)


  18. Le coq jaloux monte sur ses ergots pour un combat suprême; sa queue a l'air d'un pan de manteau que relève une épée.

    Auteur : Jules Renard - Source : Histoires naturelles, Coqs


  19. Mon père voulait que j'aille à l'école. Bon,j'y vais. Je vois un panneau «RALENTIR, ECOLE». Ils ne croyaient tout de même pas qu'on allait y aller en courant.

    Auteur : Coluche - Source : Coluche les inoubliables : Tous ses sketches, toutes ses chansons


  20. N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
    Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ;
    Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
    Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
    N'écris pas !


    Auteur : Marceline Desbordes-Valmore - Source : Les Séparés


  21. Loin d'être l'apanage de certains, l'assiette au beurre doit être le privilège de tous.

    Auteur : Albert Caperon - Source : Déclaration électorale du Captain Cap


  22. L'air bonne femme du lieu se trouvait confirmé par la présence aux murs de gravures représentant des chatons dans un panier, des biches au bois et des retours de fenaisons.

    Auteur : René Fallet - Source : Le triporteur (1951)


  23. On le sentait très fort, sous le boudinement de ses petites jaquettes; ses pantalons paraissaient toujours trop étroits.

    Auteur : André Gide - Source : Si le grain ne meurt (1926)


  24. La contradiction et la tromperie sont l’apanage de l’humanité. On n’a qu’à regarder autour de soi pour en être persuadé.

    Auteur : Belva Plain - Source : Le Secret magnifique (1999)


  25. Ne sois ni fade panégyriste, ni censeur amer; dis la chose comme elle est.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Jacques le Fataliste et son maître (1796)


Les citations du Littré sur Pan


  1. Catulle tendis vianda Les menistres à pance plaine, Mart. de St Est. S'il estoit venu tard, il mettoit peine d'aconsuir les autres qui le mieux avoient viandé

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. LXIV


  2. Et conclure par des réflexions profondes sur une coiffure, une robe, un magot de la Chine, une nudité de Clinschted, une pantine de Boucher

    Auteur : DIDEROT - Source : Promenade du sceptique, Allée de fleurs, 11


  3. Le prince Antonio de Parme, que le duc son frère disait n'avoir pas moyen d'apanager

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 450, 27


  4. Des noirs torrents de soufre épandus dans les airs

    Auteur : Voltaire - Source : Henr. VI


  5. Bien informés que ces dangereuses manières de prier [les états d'oraison], introduites par quelques mystiques de nos jours, se répandaient insensiblement, même dans votre diocèse

    Auteur : BOSSUET - Source : Ordonn. sur les états d'oraison


  6. L'allégresse du coeur s'augmente à la répandre

    Auteur : Molière - Source : Écol. des F. IV, 6


  7. Le superbe Éridan, franchissant ses rivages, Dans son onde écumante épandue à grands flots Entraîna les pasteurs, leurs toits et leurs troupeaux

    Auteur : MALFIL. - Source : Génie de Virg.


  8. Mon coeur séché d'ennuis, flétri par la tristesse, S'épanouit enfin dans sa pure allégresse

    Auteur : DE BELLOY - Source : Gabr. de Vergy, III, 6


  9. Outre les choses dites en general des glandes, il faut sçavoir que le pancreas est un corps glanduleux....

    Auteur : PARÉ - Source : I, 17


  10. Le pancreas est un corps glanduleux, carniforme, lequel est ainsi appellé, parcequ'il a par tout similitude de chair

    Auteur : PARÉ - Source : XI, 2


  11. Les fleurs tost espanouyes, Tost s'en vont esvanouyes

    Auteur : RONS. - Source : 537


  12. Ces mélanges [d'un homme avec des bêtes] avaient produit des égipans, des faunes, des satyres ; plusieurs grands personnages de l'antiquité en avaient vu

    Auteur : Voltaire - Source : Candide, 16


  13. J'ay, respondit Panurge, la pusse en l'oreille, je me veulx marier

    Auteur : François Rabelais - Source : III, 7


  14. Sa Majesté, qui donne à Mme la Dauphine le temps qu'il donnait à Mme de Montespan ; jugez de l'effet que peut faire un tel retranchement

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 17 mars 1680


  15. J'ai pensé que l'on répandrait l'usage du parcage des moutons, si l'on en faisait parquer un petit troupeau au Jardin des plantes ; il y vient des gens de tous les départements, qui verraient la manière dont on construit un parc et dont on le change de place

    Auteur : DAUBENTON - Source : ib. p. 380


  16. Les chars crues ils mettent entre leur celles et leur paniaus, quant le sanc en est bien hors, si la manjuent toute crue

    Auteur : JOINV. - Source : 264


  17. Naupacte, maintenant Lépante, connu par la défaite des Turcs en 1571

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuvres, t. II, p. 482


  18. Le lapin, qui vient originairement d'Espagne, et qui s'est répandu dans tous les pays tempérés de l'Europe, n'était point en Amérique : les animaux de ce continent auxquels on a donné son nom sont d'espèces différentes, et tous les vrais lapins qui s'y voient actuellement y ont été transportés d'Europe

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. III, p. 171


  19. Ma propre femme enfin trempant dans ce délit Perdrait sa part au jour et sa place en mon lit

    Auteur : ROTR. - Source : Bélis. II, 13


  20. Le premier occupant, est-ce une loi plus sage [que l'hérédité] ?

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : ib.


  21. Les pavots que le Sommeil répand sur la terre, apaisent tous les noirs soucis par leurs charmes, et tiennent la nature dans un doux enchantement ; chacun s'endort sans prévoir les peines du lendemain

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XII


  22. Sa gloire s'espandit par tout jusques aux plus haultes et loingtaines provinces de l'Orient

    Auteur : AMYOT - Source : Pélop. 54


  23. L'empereur Tibère, ayant voulu voir Thamus lui-même, assembla des gens savants dans la théologie païenne pour apprendre d'eux qui était ce grand Pan ; et il fut conclu que c'était le fils de Mercure et de Pénélope

    Auteur : FONTEN. - Source : Oracles, I, 1


  24. ....De pèlerins une troupe grossière.... Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété ; Le savoir, à la fin dissipant l'ignorance, Fit voir de ce projet la dévote imprudence

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. III


  25. Ne craignez-vous pas que votre consentement ne vous rende participant de leur crime ?

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. X.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h46











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