La définition de Patronage du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Patronage
Nature : s. m.
Prononciation : pa-tro-na-j'
Etymologie : Patron 1.

Voir les citations du mot PatronageSignification du mot Patronage


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de patronage de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec patronage pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Patronage ?


La définition de Patronage

Terme d'histoire romaine. Se dit des relations établies à Rome entre les patrons et leurs clients.


Toutes les définitions de « patronage »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PATRONAGE. n. m.
Protection d'un saint, d'une sainte. Une chapelle sous le patronage de Saint-Pierre. Il se dit aussi des Rapports qui existaient à Rome entre les patrons et leurs clients. Il se dit encore de la Protection qu'un homme puissant accorde à un homme d'une condition inférieure. Le patronage de ce ministre lui a été fort utile. Il se dit en outre de la Protection, des secours que certaines associations donnent aux pauvres. Œuvre de patronage des enfants orphelins. Il désigne aussi une Œuvre de protection et d'éducation; et, par extension, le Local où se réunissent les enfants ou adolescents qui en reçoivent le bénéfice. Colonie de vacances d'un patronage. Il a passé sa journée au patronage. Il désigne également le Droit qu'un prélat ou un seigneur laïque avait de nommer à un bénéfice ecclésiastique. Sa terre lui donnait droit de patronage sur cette chapelle.

Littré

PATRONAGE (pa-tro-na-j') s. m.
  • 1 Terme d'histoire romaine. Se dit des relations établies à Rome entre les patrons et leurs clients. Ce qui contribua le plus à mettre une parfaite concorde dans ce peuple naissant, fut le droit de patronage établi par Romulus, Rollin, Traité des Ét. V, III, 2.
  • 2Protection accordée par un homme puissant à un homme d'un état inférieur, et même à des cités, à des cantons, etc. Je regarde Rome, depuis le temps de l'empereur Léon l'Isaurien, comme une ville libre protégée par les Francs, ensuite par les Germains, qui se gouverna tant qu'elle put en république, plutôt sous le patronage que sous la puissance des empereurs, Voltaire, Ann. Emp. Doutes. Les cantons d'Uri, de Schwitz et d'Underwald étaient sous le patronage de la maison d'Autriche, mais non sous sa domination, Voltaire, ib. Albert Ier, 1307.

    Influence. Tous ces médecins des eaux cherchent à établir leur patronage aux dépens de qui ils peuvent, Théod. Leclercq, Proverbes, t. III, p. 220, dans POUGENS.

  • 3 Terme de droit canon. Droit de présenter un ecclésiastique au bénéfice vacant. On acquiert le droit de patronage sur un bénéfice, lorsqu'on a employé son bien à bâtir une église ou lorsqu'on l'a fondée?; ce droit se transmettait aux descendants.
  • 4Se dit de diverses institutions ou sociétés de bienfaisance. ?uvre du patronage des enfants de Saint-Vincent de Paul.
  • 5 Terme de blason. Armoiries de patronage, celles qui contiennent, dans le haut de l'écu, quelque marque de dépendance.

REMARQUE

On a dit patronance?: La pensée qu'ils ont de faire bien leur cour auprès de Votre Majesté, joint à la patronance dont ils sont en possession?, Lett. etc. de Colbert, t. v, p. 270.


HISTORIQUE

XIVe s. Rendre defense et patronage à la loi trebonienne, Bercheure, f° 100, verso.

XVe s. Vous qui tenez cinq prouvendes ou six, Tant cathedraux comme coilegiaux, Patronaiges, chapelles neuf ou dix?, Deschamps, Poés. mss. f° 357.

XVIe s. Les jeux, danses? des quelles l'antiquité a donné le patronage et la conduicte aux dieux mesmes, Montaigne, I, 184.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

PATRONAGE, s. m. (Jurispr.) signifie le droit qui appartient au patron.

Chez les Romains le patronage étoit le droit que le maître conservoit sur l'esclave qu'il avoit affranchi. Voyez ci-devant Patron.

Parmi nous, le patronage en matiere bénéficiale est le droit qui appartient sur une égl se à celui qui l'a fait construire ou qui l'a fondée & dotée. Voyez ci-devant Patron.

Patronage alternatif est celui qui appartient à plusieurs co-patrons, & qu'ils exercent tour-à-tour.

Patronage aumoné à l'église est celui qui a été donné à l'église à titre d'aumône, ad obsequium precum. Voyez Aumône & Franche-aumône.

Patronage ecclésiastique est celui qui appartient à un bénéficier, ou à quelque chapitre ou communauté ecclésiastique.

Patronage effectif est celui qui donne droit de présenter au bénéfice. Voy. ci-après patronage honoraire.

Patronage honoraire, c'est lorsque le patron a cédé à quelqu'église le droit de présentation au bénéfice, & qu'il ne s'est réservé que les droits honorifiques.

Patronage laïc est celui qui appartient à un laïc, soit qu'il soit attaché à une glebe ou non.

Patronage mixte est celui qui étant laïc dans son origine, a été aumôné à l'église.

Patronage personnel est celui qui est affecté à une certaine personne ou à une famille, à la différence du patronage réel qui est attaché à une glebe.

Patronage réel. V. ci-devant patronage personnel. (A)

Patronage clientélaire, étoit la protection que les patrons ou grands devoient à leurs cliens ou protégés, & le droit que ces mêmes patrons avoient sur leurs cliens, en considération de la protection qu'ils leur accordoient.

Corbin distingue quatre sortes de patronage ; le premier est celui dont on vient de parler ; le second est celui dont on a parlé au mot Patron ; le troisieme est celui que les seigneurs se retiennent sur leurs domaines en les donnant : il comprend dans cette classe tout ce qui regarde les devoirs des vassaux & des censitaires, serfs & autres sujets envers leur seigneur ; le quatrieme est le patronage ecclésiastique dont on parlera ci-après.

Le patronage clientelaire fut établi par les lois de Romulus, suivant lesquelles les patriciens devoient pour ainsi dire servir de peres aux plébéiens, patroni quasi patres.

Chaque plébéïen se choisissoit dans l'ordre des patriciens un patron ou protecteur : celui-ci aidoit le plébéien de ses conseils ; il le dirigeoit dans ses affaires, prenoit sa défense dans les tribunaux, & le délivroit des charges publiques.

Les plébéiens par un juste retour étoient obligés de doter les filles de leurs patrons, de les aider de services & d'argent lorsqu'il s'agissoit de quelque imposition publique, ou pour obtenir quelque magistrature.

Ces devoirs des plébéïens envers leurs patrons, firent donner aux premiers le nom de cliens, clientes quasi colentes.

Ce n'étoient pas seulement les particuliers qui avoient des patrons ; les colonies, les villes alliées, les nations vaincues, se choisissoient pareillement quelque patricien pour être le médiateur de leurs différends avec le sénat.

Chaque corps de métier avoit aussi son patron.

Plusieurs d'entre ces patrons exercerent toujours gratuitement leur ministere ; leurs cliens leurs faisoient pourtant quelquefois des présens, lesquels n'ayant d'autre source que la libéralité & la reconnoissance, furent appellés honoraires.

Mais il y en eut qui rançonnerent tellement leurs cliens, sous prétexte des avances qu'ils avoient faites pour eux, que l'on fut quelquefois obligé de faire des reglemens pour réprimer l'avidité de ces patrons.

Cet ancien patronage diminua insensiblement à mesure que le nombre des jurisconsultes augmenta.

On donna le nom de patrons à ces jurisconsultes, parce qu'à l'exemple des anciens patrons ils répondoient aux particuliers sur les questions qui leur étoient proposées, & prenoient en main leur défense ; & par la même raison, ceux qui s'adressoient à ces jurisconsultes, furent appellés leurs cliens.

Voyez Aulugelle, liv. V. ch. xiij. Grégorius Tolosanus, liv. XIV. ch. x. Corbin, & l'hist. de la jurispr. rom. de M. Terrasson. (A)

Patronage, (Peinture.) sorte de peinture faite avec des patrons qui sont découpés dans les endroits où les figures que l'on veut peindre doivent recevoir de la couleur. Les patrons sont faits pour l'ordinaire de papier fin qu'on imbibe de cire fondue sur le feu, & qu'on ouvre ensuite dans les endroits nécessaires. Les couleurs dont on se sert peuvent être à détrempe ou à huile, suivant la nature de l'ouvrage.

Les cartes à jouer sont peintes de cette maniere. On écrit les grands livres d'église avec des patrons de lames de laiton.

On fait aussi, par le moyen du patronage, une espece de tapisserie sur des cuirs dorés ou argentés, sur des toiles ou sur des étoffes blanches ou teintes de quelque couleur claire. Dictionnaire des beaux-Arts.

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France Terme

Soutien moral explicite apporté à une personne, une manifestation ou une organisation.

FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France

Wiktionnaire


Nom commun - français

patronage \pa.t??.na?\ masculin

  1. Rapports de protection qui existaient à Rome entre les patrons et leurs clients.
    (Par extension) Protection qu'un homme puissant accorde à un homme d'une condition inférieure.
    • Le patronage de ce ministre lui a été fort utile.
  2. Protection d'un saint-patron.
    • Une chapelle sous le patronage de saint Pierre.
    • Ces patronages sont beaux : chaque ville avait ainsi son petit dieu propre comme une cité grecque ; seulement le dieu grec victorieux est pour une ville de braves et de conquérants ; ici le saint souffrant est pour un troupeau de malheureux opprimés. (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
  3. Association qui donne protection et secours aux pauvres.
    • ?uvre de patronage des enfants orphelins. - Colonie de vacances d'un patronage.
  4. (Par extension) Local où se réunissent les enfants ou adolescents qui en reçoivent le bénéfice de l'association.
    • Il a passé sa journée au patronage.
  5. (Histoire) Droit qu'un prélat ou un seigneur laïque avait de nommer à un bénéfice ecclésiastique.
    • Sa terre lui donnait droit de patronage sur cette chapelle.
  6. (Par extension) (Plus rare) Contrôle exercé par la puissance publique sur le clergé.
    • Elles adressèrent au gouvernement les remontrances les plus énergiques, et lui recommandèrent d'assumer lui-même le patronage du clergé. (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des deux Mondes, 1829, tome 1)
  7. (Économie) Soutien moral explicite, parrainage apporté à une personne, une manifestation ou une organisation.
  8. (Canada) (Vieilli) (Anglicisme) Favoritisme du parti au pouvoir envers ses amis (donateurs, ex-députés, etc). De nos jours, dans le cas des faveurs aux donateurs, on dit plutôt retour d'ascenseur, quoique ce terme serve aussi dans d'autres contextes.
    • Il arrive cependant que des fonctionnaires soient impliqués dans une relation de patronage. (Nicole Aubé, Raymond Hudon et Vincent Lemieux, L'étude du patronage des partis provinciaux du Québec, de 1944 à 1970, volume 13, numéro 1, 1972, page 133 ? lire en ligne)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


PATRONAGE, subst. masc.

A. ? ANTIQ. ROMAINE. Ensemble des rapports qui lient les patrons aux clients ou aux esclaves affranchis. Romulus crée la puissance paternelle, il institue le patronage, partage le peuple en patriciens, chevaliers et plébéiens (Michelet,Hist. romaine, t.1, 1831, p.63).Patronage ou clientèle, on ne connaissait point [à Rome] d'autres rapports entre les hommes (Mérimée,Conjur. Catilina, 1844, p.248).Suivant d'autres [systèmes], la gens n'est que l'expression d'un rapport entre une famille qui exerce le patronage et d'autres familles qui sont clientes (Fustel de Coul.,Cité antique, 1864, p.128).
B. ?
1. RELIG. CATH. Protection d'un saint patron. Synon. dédicace, invocation, vocable.Radégonde, ou plutôt Justine, car ma chère maman l'avait transférée délibérément du patronage de la noble thuringienne en celui d'une sainte dont le nom coule plus doucement sur les lèvres (A. France,Pt Pierre, 1918, p.211):
. ... les chrétiens modernes (...) ne savent plus du tout ce que c'est que le patronage d'un saint (...). Pourtant c'est indiciblement grand et de conséquence infinie. Le patronage, c'est, en vertu du sacrement de baptême, l'adoption, la paternité surnaturelle. Bloy,Journal, 1907, p.358.
2.
a) Protection, aide accordée par une personne influente. Synon. appui.Accorder, promettre son patronage à qqn; être, se placer, se ranger sous le patronage de qqn; prendre qqn sous son patronage. Il vint à Paris, où, sous le patronage des banquiers de la Gauche, il débuta par une agence d'affaires (Balzac,Homme d'affaires, 1845, p.406).Il a aspiré, paraît-il, avec le patronage de Gambetta, à être nommé consul en Grèce, puis, au bout d'un an de consulat, à être bombardé sénateur (Goncourt,Journal, 1883, p.237).
? Placer qqc. sous le patronage de qqn.Il n'est pas difficile de reconnaître ici la présence de la fameuse «section d'or», que le livre de Fra Luca Pacioli, De divina proportione, plaçait sous le patronage de Platon (Huyghe,Dialog. avec visible, 1955, p.84).
b) Caution morale qu'une personnalité, un groupe ou un organisme accorde à une entreprise, à une oeuvre, à une manifestation. Synon. parrainage.Soirée organisée sous le haut patronage du Président de la République. L'assaut [d'armes] était donné au profit des orphelins du sixième arrondissement de Paris, sous le patronage de toutes les femmes des sénateurs et députés qui avaient des relations avec La Vie Française (Maupass.,Bel-Ami, 1885, p.256).Je place la présente étude sous le haut patronage de notre cher et vénéré maître Leconte de Lisle (Verlaine,OEuvres posth., t.1, Souvenirs, 1896, p.203).
? Comité, société de patronage. Groupe de personnalités qui accordent leur caution morale à une oeuvre de bienfaisance, à une action sociale, à une publication scientifique. C'est un grand honneur pour moi que de faire partie de votre société de patronage (Flaub.,Corresp., 1872, p.9).
C. ?
1. Organisation qui apporte une aide matérielle et/ou morale à des personnes démunies, qui éduque, forme et place des jeunes de milieux défavorisés. Patronage scolaire; patronage des enfants orphelins; patronage d'apprentis. [Mmede Campvallon] savait allier à ses pompes mondaines les patronages charitables et toutes les hautes pratiques de l'élégance pieuse (Feuillet,Camors, 1867, p.209).L'oeuvre du patronage des jeunes ouvrières (...) s'occupe du placement des jeunes filles après leur première communion, règle les conditions de leur apprentissage, donne à chacune d'elles une dame patronnesse et leur offre le dimanche, chez les soeurs, l'instruction religieuse et quelques délassements (Lar. 19e).
2.
a) Organisation destinée à recevoir des enfants et des adolescents durant leurs loisirs et qui propose (dans un but de formation morale, physique et sociale) des activités sportives et éducatives distrayantes. Patronage laïque, municipal, paroissial; patronage de jeunes gens, de jeunes filles, mixte; moniteur d'un patronage; conseil d'administration d'un patronage; fédération gymnastique et sportive des patronages de France (F.G.S.P.F.); Fédération nationale des patronages laïques et centres aérés. Elle a été élevée à l'école Sainte-Marthe. La directrice elle-même m'a dit de cette enfant qu'elle était très intelligente et qu'elle a quitté le patronage sans donner d'autre explication que ces mots: «Je ne crois plus» (Bourget,Actes suivent, 1926, p.82).Les patronages cherchent à créer un cadre agréable pour les activités des enfants. Ils emploient des moyens éducatifs et pédagogiques adaptés, organisent des jeux et des excursions, utilisent souvent le cinéma (Les Instit. soc. de la France, Paris, La Docum. fr., t.2, 1955, p.406).
? P. méton.
?) Local où s'exerce l'activité de l'organisation. Aller, venir au patronage; réunion au patronage. Venez un de ces soirs à mon patronage. Je vous donnerai les livres dont je vous ai parlé (Martin du G.,J. Barois, 1913, p.224).Des vagissements de clairon blessaient l'air, entrecoupés, comme ceux qu'on entend le dimanche en banlieue, après déjeuner, de garçons qui partent en traînassant pour le patronage (Montherl.,Songe, 1922, p.97).
?) Ensemble des personnes qui appartiennent à cette organisation. De la clairière (...) arrivaient des voix, un gosse les dépassa en courant, d'autres le suivaient, une nuée de garçons, sac au dos, gros souliers, conduits par un prêtre (...). Quand ils arrivèrent [au ruisseau] le patronage y était déjà (Triolet,Prem. accroc, 1945, p.156).
? P. abrév., fam. Patro. Le patronage (...) prend l'enfant très jeune (...) il le suit dans les années d'apprentissage, pendant le service militaire et l'attend au retour où «l'amicale des anciens du patro» est toute prête à fédérer les hommes (Becquet,Organ. loisirs travaill., 1939, p.210).
b) De patronage.D'un caractère édifiant et simpliste, souvent mal maîtrisé techniquement. Film, roman, théâtre de patronage. Dès 1883, on pouvait prévoir, à coup sûr, un dénouement de comédie [à la République conservatrice], car c'était bien une comédie qui se jouait, et même une comédie de patronage (Bernanos,Gde peur, 1931, p.156).
3. DR. PÉNAL. ,,Ensemble des oeuvres d'initiatives privées qui, par des soins matériels et moraux, tendent à favoriser l'amendement des délinquants, majeurs ou mineurs, et, plus spécialement le reclassement social des condamnés libérés`` (Cap. 1936).
Prononc. et Orth.: [pat? ?na:?]. Att. ds Ac. dep.1694. Étymol. et Hist. 1. 1270 dr. eccl. patrounage (Liv. noir, ms. Périgueux, f o2 b ds Gdf. Compl.); 2. a) fin xiiies. patronaje «protection du patron sur le client» (G. de Lengr., Instit. de Justice, ms. Saint-Omer, fo31 b, ibid.), puis 1762 (Encyclop. t.12); b) déb. xives. [date ms.] patronaige «protection» (Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 5725 var.); 1790 (Moniteur universel, III, 54: ... le comité assurera à la Société, autant qu'il sera possible, le droit de patronage sur ceux [des enfants nègres libres] qui seront ainsi mis en apprentissage ou en service); 1859 nom donné à diverses associations de bienfaisance (Goncourt, Journal, p.638: une de ces sociétés de patronage religieux); 1859 (Bouillet: la Société de patronage pour les jeunes libérés); spéc. 1879 «organisation destinée à recevoir des jeunes à leurs heures de liberté» (Huysmans, Soeurs Vatard, p.328: Elle m'a demandé pourquoi je n'étais pas allée dimanche au patronage); c) 1825 «protection d'une divinité» (Brillat-Sav., Physiol. goût, p.171); 1836 «protection d'un saint» (Montalembert, Ste Élisabeth, p.17). Dér. de patron1*; suff. -age*. Fréq. abs. littér.: 187.

Patronage, subst. masc.,industr. de la chauss. Ensemble des opérations de mise au point des patrons; p.méton. souvent au plur., les patrons mis au point (d'apr. Rama 1973). ? [pat? ?na:?] ? 1reattest. 1765 (Encyclop. t.12: Patronage, sorte de peinture faite avec des patrons qui sont découpés dans les endroits où les figures que l'on veut peindre doivent recevoir de la couleur); de patronner2, suff. -age*.

PATRONAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1270 dr. eccl. patrounage (Liv. noir, ms. Périgueux, f o2 b ds Gdf. Compl.); 2. a) fin xiiies. patronaje «protection du patron sur le client» (G. de Lengr., Instit. de Justice, ms. Saint-Omer, fo31 b, ibid.), puis 1762 (Encyclop. t.12); b) déb. xives. [date ms.] patronaige «protection» (Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 5725 var.); 1790 (Moniteur universel, III, 54: ... le comité assurera à la Société, autant qu'il sera possible, le droit de patronage sur ceux [des enfants nègres libres] qui seront ainsi mis en apprentissage ou en service); 1859 nom donné à diverses associations de bienfaisance (Goncourt, Journal, p.638: une de ces sociétés de patronage religieux); 1859 (Bouillet: la Société de patronage pour les jeunes libérés); spéc. 1879 «organisation destinée à recevoir des jeunes à leurs heures de liberté» (Huysmans, Soeurs Vatard, p.328: Elle m'a demandé pourquoi je n'étais pas allée dimanche au patronage); c) 1825 «protection d'une divinité» (Brillat-Sav., Physiol. goût, p.171); 1836 «protection d'un saint» (Montalembert, Ste Élisabeth, p.17). Dér. de patron1*; suff. -age*.

Patronage au Scrabble


Le mot patronage vaut 12 points au Scrabble.

patronage

Informations sur le mot patronage - 9 lettres, 4 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.

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patronage

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Les citations avec le mot Patronage


  1. C'est par ses admirations surtout que le symbolisme a été grand. Il a mis presque tout son génie à choisir ses patronages.

    Auteur : Julien Gracq - Source : Préférences


  2. Lorsque, dans une discussion, quelqu'un lance : « Il faut être logique ! », soyez à peu près sûr qu'une fois sur deux, il s'apprête à s'en abstenir lui-même. Les débatteurs les moins cohérents ne se privent pas de placer leurs inconséquences sous le patronage de la Logique : ils l'invoquent d'autant plus qu'ils ne la respectent pas, comme certains dévots avec leur dieu.

    Auteur : Georges Picard - Source : Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison (1999)


Les citations du Littré sur Patronage


  1. Rendre defense et patronage à la loi trebonienne

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 100, verso.


  2. Les cantons d'Uri, de Schwitz et d'Underwald étaient sous le patronage de la maison d'Autriche, mais non sous sa domination

    Auteur : Voltaire - Source : ib. Albert Ier, 1307


  3. S'ils [les hoirs de défunt Patelin] prennent sous leur patronage Cet écrit sur un badinage Où leur maître est représenté, S'ils le font vivre d'âge en âge Autant que le patelinage, Ce sera l'immortalité

    Auteur : GÉNIN - Source : Patelin, dédicace.


  4. Les jeux, danses, desquelles l'antiquité a donné le patronage et la conduicte aux dieux mesmes

    Auteur : MONT. - Source : I, 184


  5. Collations et patronages de benefices, hommes, hommages, vassaux, vasselages, obeissances, honneurs, et quelconques autres rentes et appartenances

    Auteur : DU CANGE - Source : ib.


  6. Je regarde Rome, depuis le temps de l'empereur Léon l'Isaurien, comme une ville libre protégée par les Francs, ensuite par les Germains, qui se gouverna tant qu'elle put en république, plutôt sous le patronage que sous la puissance des empereurs

    Auteur : Voltaire - Source : Ann. Emp. Doutes.


  7. Pallas, querellant le patronage du païs d'Attique à l'encontre de Neptune, produisit l'olivier

    Auteur : AMYOT - Source : Thém. 38


  8. Ce qui contribua le plus à mettre une parfaite concorde dans ce peuple naissant, fut le droit de patronage établi par Romulus

    Auteur : ROLLIN - Source : Traité des Ét. V, III, 2


  9. Les jeux, danses.... des quelles l'antiquité a donné le patronage et la conduicte aux dieux mesmes

    Auteur : MONT. - Source : I, 184




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 23h52











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