La définition de Chocolat du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Chocolat
Nature : s. m.
Prononciation : cho-ko-la ; le t ne se lie pas dans le p
Etymologie : Espagn. chocolate ; ital. cioccolata ; du mexicain calahuatl, chocolatl, chocolat.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de chocolat de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec chocolat pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Chocolat ?


La définition de Chocolat

Pâte alimentaire préparée avec des amandes de cacao, du sucre ou du miel et souvent quelques aromates. Une tablette de chocolat. Du chocolat à la vanille.


Toutes les définitions de « chocolat »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CHOCOLAT. n. m.
Substance alimentaire composée de cacao, de sucre et souvent de quelques aromates. Un bâton, une tablette de chocolat. Des pastilles de chocolat. Chocolat à la vanille. Il se dit, par extension, de la Boisson faite avec cette pâte dissoute dans de l'eau ou dans du lait. Chocolat au lait. Prendre une tasse de chocolat. Faire bien mousser le chocolat. Une crème au chocolat. Une glace au chocolat. Par apposition, Couleur chocolat, Couleur semblable à celle du chocolat, c'est-à-dire brun-rouge foncé. Par extension, Robe chocolat.

Littré

CHOCOLAT (cho-ko-la?; le t ne se lie pas dans le parler ordinaire) s. m.
  • 1Pâte alimentaire préparée avec des amandes de cacao, du sucre ou du miel et souvent quelques aromates. Une tablette de chocolat. Du chocolat à la vanille.
  • 2Boisson préparée avec cette pâte, dissoute dans de l'eau ou du lait. Une tasse de chocolat. D'abord deux filles jolies et proprement mises servirent du chocolat, qu'elles firent très bien mousser, Voltaire, Cand. 25.
  • 3Adjectif invariable. Couleur chocolat. Teinte chocolat. Étoffe chocolat.
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Encyclopédie, 1re édition

* CHOCOLAT, s. m. (?con. domest. & Diete.) espece de gâteau ou tablette préparée de différens ingrédiens, dont la base est la noix de cacao. Voyez Cacao. La boisson qu'on fait avec cette tablette, retient le même nom ; elle est originairement Américaine : les Espagnols la trouverent fort en usage au Mexique, lorsqu'ils en firent la conquête vers l'an 1520.

Les Indiens qui usoient de cette boisson de tems immémorial, la préparoient d'une maniere fort simple : ils rôtissoient leur cacao dans des pots de terre, & le broyoient entre deux pierres après l'avoir mondé, le délayoient dans de l'eau chaude, & l'assaisonnoient avec le piment, voyez Piment ; ceux qui y faisoient un peu plus de façon, y ajoûtoient l'achiote (voyez Roucou) pour lui donner de la couleur, & l'atolle pour en augmenter le volume. L'atolle est une bouillie de farine de may ou blé d'inde, assaisonnée de piment par les Mexicains, mais relevée de goût par les religieuses & dames Espagnoles, qui ont substitué au piment le sucre, la canelle, les eaux de senteur, l'ambre, le musc, &c. On fait dans ces pays le même usage de l'atolle, que de la creme de ris au Levant. Tout cela joint ensemble donnoit à cette composition un air si brute & un goût si sauvage, qu'un soldat Espagnol disoit qu'elle étoit plus propre à être jettée aux cochons, que d'être présentée à des hommes ; & qu'il n'auroit jamais pû s'y accoûtumer, si le manque de vin ne l'avoit contraint à se faire cette violence, pour n'être pas obligé à boire toûjours de l'eau pure.

Les Espagnols instruits par les Mexicains, & convaincus par leur propre expérience que cette boisson rustique étoit un aliment salutaire, s'étudierent à en corriger les desagrémens par l'addition du sucre, de quelques aromates de l'Orient, & de plusieurs drogues du pays, dont il seroit inutile de faire ici le dénombrement, puisque nous n'en connoissons guere que le nom, & que de tant d'ingrédiens il n'y a presque que la seule vanille qui soit parvenue jusqu'à nous (de même que la canelle est le seul aromate qui ait eu l'approbation générale) & qui soit restée dans la composition du chocolat.

La vanille est une gousse de couleur brune, & d'une odeur fort suave ; elle est plus plate & plus longue que nos haricots, & renferme une substance mielleuse, pleine de petites graines noires, & luisantes. On doit la choisir nouvelle, grasse, & bien nourrie, & prendre garde qu'elle n'ait été ni frottée de baume, ni mise en lieu humide. Voyez Vanille.

L'odeur agréable & le goût relevé qu'elle communique au chocolat, l'ont rendue très-recommandable ; mais une longue expérience ayant appris qu'elle échauffe extrèmement, son usage est devenu moins fréquent ; & des personnes qui préferent le soin de leur santé au plaisir de leurs sens, s'en abstiennent même tout-à-fait. En Espagne & en Italie le chocolat préparé sans vanille, s'appelle présentement le chocolat de santé ; & dans nos îles Françoises de l'Amérique, où la vanille n'est ni rare ni chere, comme en Europe, on n'en use point du tout, quoiqu'on y fasse une consommation de chocolat aussi grande qu'en aucun autre endroit du monde.

Cependant comme il y a encore bien des gens qui sont prévenus en faveur de la vanille, & qu'il est juste de déférer en quelque façon à leur sentiment, on va employer la vanille dans la composition du chocolat, qui paroît la meilleure & la mieux dosée. On dit seulement qu'elle paroît telle ; car comme il y a dans les goûts une diversité infinie d'opinions, chacun veut qu'on ait égard au sien, & l'un ajoûte ce que l'autre retranche ; quand même on conviendroit des choses à mélanger, il n'est pas possible de fixer entr'elles des proportions universellement approuvées ; & il suffira de les choisir telles qu'elles conviennent au plus grand nombre, & qu'elles forment par conséquent le goût le plus suivi.

Lorsque la pâte du cacao est bien affinée sur la pierre (voyez l'article Cacao.), on y ajoûte le sucre en poudre passé au tamis de soie ; la véritable proportion du cacao & du sucre est de mettre le poids égal de l'un & de l'autre : on diminue pourtant d'un quart la dose du sucre, pour empêcher qu'il ne desseche trop la pâte, & ne la rende aussi trop susceptible des impressions de l'air, & plus sujette ensuite à être piquée de vers. Mais ce quart de sucre supprimé est remplacé quand il s'agit de préparer en boisson le chocolat.

Le sucre étant bien mêlé avec la pâte de cacao, on y ajoûte une poudre très-fine, faite avec des gousses de vanille & des bâtons de canelle pilés & tamisés ensemble : on repasse encore ce mêlange sur la pierre ; & le tout bien incorporé, on met la pâte dans des moules de fer blanc, où elle prend la forme qu'on a voulu lui donner, & sa dureté naturelle. Quand on aime les odeurs, on y verse un peu d'essence d'ambre avant que de la mettre dans les moules.

Lorsque le chocolat se fait sans vanille, la proportion de la canelle est de deux dragmes par livre de cacao ; mais lorsqu'on y employe la vanille, il faut diminuer au moins la moitié de cette dose de la canelle. A l'égard de la vanille, la dose en est arbitraire ; une, deux, ou trois gousses, & même davantage, par livre de cacao, suivant la fantaisie.

Les ouvriers en chocolat pour faire paroître qu'ils y ont employé beaucoup de vanille, y mêlent le poivre, le gingembre, &c. Il y a même des gens accoûtumés aux choses de haut goût, qui ne le veulent point autrement ; mais ces épiceries n'étant capables que de mettre le feu dans le corps, les gens sages ne donneront pas dans ces excès, & seront attentifs à n'user jamais de chocolat qu'ils n'en sachent sûrement la composition.

Le chocolat composé de cette maniere a cela de commode, que lorsqu'on est pressé de sortir du logis, ou qu'en voyage on n'a pas le tems de le mettre en boisson, on peut en manger une tablette d'une once, & boire un coup par dessus ; laissant agir l'estomac pour faire la dissolution de ce déjeûné à l'inpromptu.

Aux Antilles on fait les pains de cacao pur & sans addition. V. Cacao. Et quand on veut prendre le chocolat réduit en boisson, voici comme on y procede.

Préparation du chocolat à la maniere des îles Françoises de l'Amérique. On ratisse légerement les pains de cacao avec un couteau, ou plûtôt avec une rape plate, quand ils sont assez secs, pour ne pas l'engraisser ; quand on a ratissé la quantité qu'on souhaite, (par exemple quatre grandes cueillerées combles qui pesent environ une once) on y mêle deux ou trois pincées de canelle en poudre passée au tamis de soie, & environ deux grandes cueillerées du sucre en poudre.

On met ce mêlange dans une chocolatiere avec un ?uf frais entier, c'est-à-dire jaune & blanc ; on mêle bien le tout avec le moulinet, on le réduit en consistance de miel liquide ; surquoi ensuite on se fait verser la liqueur bouillante (eau ou lait, suivant la fantaisie) pendant qu'on fait rouler soi-même le moulinet avec force, pour bien incorporer le tout ensemble.

Enfin on met la chocolatiere sur le feu, ou au bain-marie dans un chauderon plein d'eau bouillante ; & dès que le chocolat monte, on en retire la chocolatiere ; & après avoir fortement agité le chocolat avec le moulinet, on le verse à diverses reprises & bien moussé dans les tasses. Pour en relever le goût on peut avant que de le verser y ajoûter une cueillerée d'eau de fleur d'orange, où on a fait dissoudre une goutte ou deux d'essence d'ambre.

Cette maniere de faire le chocolat a plusieurs avantages qui lui sont propres, & qui la rendent préférable à toute autre.

En premier lieu, on peut s'assûrer qu'étant bien exécutée, le chocolat est d'un parfum exquis & d'une grande délicatesse de goût ; il est d'ailleurs très-leger sur l'estomac, & ne laisse aucune résidence ni dans la chocolatiere, ni dans les tasses.

En second lieu, on a l'agrément de le préparer soi-même & selon son goût, d'augmenter & de diminuer à sa volonté les doses du sucre & de la canelle, d'y ajoûter ou d'en retrancher l'eau de fleur d'orange, & l'essence d'ambre ; en un mot d'y faire tel autre changement qu'on aura pour agréable.

En troisieme lieu, en n'y substituant rien qui puisse détruire les bonnes qualités du cacao, il est si tempéré qu'on le peut prendre à toute heure & à tout âge, en été comme en hyver, sans en craindre la moindre incommodité : au lieu que le chocolat assaisonné de vanille & d'autres ingrédiens acres & chauds, peut quelquefois être dangereux, sur-tout en été, aux jeunes gens & aux constitutions vives & seches. Le verre d'eau fraîche qu'on a coûtume de lui faire précéder ou succéder, ne fait que pallier pour un tems l'impression de feu qu'il laisse dans le sang & dans les visceres, après que l'eau s'est écoulée par les voies ordinaires.

En quatrieme lieu, ce chocolat est à si bon marché que la tasse ne revient presqu'à un sou. Si les artisans en étoient une fois instruits, il y en a peu qui ne missent à profit un moyen si aisé & si gracieux de déjeûner à peu de frais, & de se soûtenir avec vigueur jusqu'au dîner sans autre aliment solide ni liquide. Hist. nat. du cacao. Voyez Cacao.

Chocolat. (Diete.) L'usage du chocolat ne mérite ni tout le bien ni tout le mal qu'on en a dit : cette espece d'aliment devient à-peu-près indifférent par l'habitude, comme tant d'autres. Une nation entiere en vit presque : manquer de chocolat chez les Espagnols, c'est être réduit au même point de misere que manquer de pain parmi nous ; & l'on ne voit pas que ce peuple tire de grandes utilités de cet usage, ni qu'il en éprouve des maux sensibles.

Il y a long-tems qu'on a appellé le chocolat le lait des vieillards : on le regarde comme très-nourrissant, & comme très-propre à réveiller les forces languissantes de l'estomac. Ces prétentions s'accordent assez avec ce qu'on connoît de la nature des différens ingrédiens de notre chocolat, & elles sont confirmées par l'expérience. Effectivement le cacao contient une substance farineuse, & une quantité considérable d'une matiere huileuse ou butyreuse, qui peuvent fournir abondamment l'une & l'autre une substance propre à la réparation de nos humeurs ou à la nutrition. Le sucre qui entre dans la composition du chocolat, & le jaune d'?uf ou le lait avec lequel on le prend ordinairement, sont encore des matieres très-nourrissantes.

La vanille, la canelle, & les autres aromates dont on l'anime, sont capables d'exciter l'appétit, fortifier l'estomac, &c.

Le chocolat de santé même, c'est-à-dire celui qui est préparé sans aromate, n'est pas absolument privé de cette propriété tonique & stomachique : on observe assez communément qu'après en avoir pris le matin, on attend le dîner avec plus d'impatience que si on étoit resté à jeûn. Mais ce sont les gens peu habitués à son usage chez qui il produit cet effet ; il soûtient assez bien au contraire ceux qui en prennent journellement le matin, pour ne manger ensuite que le soir. C'est encore ici, comme on voit, une affaire d'habitude. (b)

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Wiktionnaire


Adjectif - français

chocolat \??.k?.la\ ou \??.k?.l?\[1] invariable

  1. Couleur brun-marron foncé moyennement saturé. #5A3A22
  2. Déçu, embarrassé.
    • Être chocolat, se trouver chocolat [?] (François Déchelette, L'argot des Poilus, les éditions de Paris Max Chaleil, 1918 (édition 2004), page 71)

Nom commun - français

chocolat \??.k?.la\ ou \??.k?.l?\[1] masculin

  1. (Cuisine) Pâte solidifiée de cacao mélangée à du sucre et souvent du beurre de cacao (ainsi qu'à d'autres ingrédients, éventuellement), et consommée sous diverses formes (tablettes, boissons, bonbons, etc.).
    • Lorsque l'on ouvre une cabosse, les fèves qui s'y trouvent sont blanches et n'ont pas du tout le goût de chocolat. Ce sont les étapes de fermentation puis de torréfaction, comme pour le café, qui lui donneront ses arômes et sa couleur. (Stéphanie Maccioni, « Valeur calorique et intérêt nutritionnel du chocolat », France 3 le 3 avril 2017)
    • Après, nous avons, en vrac, les addicts au poker, aux jeux en ligne, au tchat, à Facebook. Et, pour finir, les addicts... au chocolat. Oui, au chocolat. (Didier Pourquery, Les mots de l'époque: 100 tics, trouvailles et autres extravagances du langage quotidien, Éditions Autrement, 2014)
  2. Petite friandise au chocolat.
    • À ce stade, cette fête semble à l'avantage des hommes, mais attention : le 14 mars, les choses se corsent. Dans un deuxième temps : les hommes qui ont reçu des chocolats le jour de la Saint-Valentin (don) doivent à leur tour, offrir un présent (contre-don) aux valentines. (Fanny Parise, « La Saint-Valentin des Japonais est longue et très codifiée » Slate.fr le 13 février 2017)
    • « La vie est une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber », disait Forrest Gump. (Richard Martineau, Dans quel monde vont grandir nos enfants?, Le Journal de Québec, 14 décembre 2020)
  3. (Par métonymie) Boisson faite à partir de cette substance, mais aussi avec du cacao en poudre.
    • ? Votre chocolat, par exemple, moi je n'arrive pas à l'avaler. J'y mets du sel, du poivre, des oignons, et encore c'est-y pas bon !
      Il ne fut pas, du reste, celui des deux qui rit le moins quand le médecin lui apprit comment se doit préparer un bon chocolat.
      (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 105)
    • Elle s'approcha de la petite table, posa une tasse de chocolat épais et brûlant, me reprit des mains la petite cuiller et me mit elle-même quatre cuillerées de sucre. (Zakhar Prilepine, Le singe noir, Actes Sud, 2012)
    • Je m'empiffrai de « pistolets », de « couques au chocolat », de « couques aux raisins » avec du fromage et des ?ufs brouillés. Le tout, accompagné d'un chocolat chaud. (Évelyne Dress, Les Chemins de Garwolin, Éditions Glyphe, 2016, chapitre 15)
  4. (Par ellipse) Couleur du chocolat, sorte de marron foncé.
  5. (Vieilli) (Péjoratif) (Argot poilu) (Vulgaire) Nègre.
    • Ce sont les chocolats qui attaquent. (François Déchelette, L'argot des Poilus, les éditions de Paris Max Chaleil, 1918 (édition 2004), page 71)
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Trésor de la Langue Française informatisé


CHOCOLAT, subst. masc.

A.? Aliment composé essentiellement de cacao et de sucre. On est convenu d'appeler chocolat le mélange qui résulte de l'amande du cacao grillée avec le sucre et la cannelle (Brillat-Savarin, Physiol. du goût,1825, p. 114).
1.
a) Au sing. Pâte solidifiée composée de ce produit auquel sont incorporés parfois des aromates ou divers autres éléments. Un morceau (une tablette) de chocolat; du chocolat praliné (cf. Balzac, La Cousine Bette, 1846, p. 408); du chocolat purgatif (H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 53):
1. Nous possédions les plus précieuses monnaies d'échange, chocolat et cigarettes. Contre ces richesses nous obtînmes des produits plus substantiels et qui nous faisaient défaut : ... Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 316.
? Emploi à valeur adj., en PÂTISS. Au chocolat. Crème, éclair, soufflé au chocolat.
b) Au sing. ou au plur. Bonbon au chocolat. Je lui ai envoyé ce sonnet au lieu de fleurs ou chocolats (Valéry, Correspondance[avec Gide], 1918, p. 461).Une demi-livre de chocolats mélangés (Guéhenno, Journal d'une « Révolution », 1937, p. 92).
2. P. méton. Boisson préparée avec du chocolat en morceaux ou en poudre, dissout ou cuit dans de l'eau ou du lait. Une tasse de chocolat; prendre du (son) chocolat :
2. Dès sept heures du matin, elle m'apportait elle-même une tasse de chocolat. Je n'en ai jamais bu de pareil. Un chocolat à s'en faire mourir, moelleux, velouté, parfumé, grisant. Je ne pouvais ôter ma bouche des bords délicieux de sa tasse. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Ce cochon de Morin, 1882, p. 853.
B.? Invar. Couleur chocolat, et, p. ell. chocolat. Couleur brun rouge foncé. Un gilet chocolat (Sue, Atar Gull,1831, p. 5):
3. ... le teint de ces jeunes personnes, vêtues à l'orientale, variait du bistre à l'olivâtre, et arrivait, chez la dernière, au chocolat le plus foncé. Nerval, Voyage en Orient,t. 1, 1851, p. 160.
? Arg. Boîte à chocolat. Cercueil couvert d'une toile brune (cf. Esn. 1966). Nous allons à la Charité. (...). Nous assistons à la visite et nous voyons mettre dans la boîte à chocolat un paquet noué aux deux bouts, qui est une morte (E. et J. de Goncourt, Journal,1860, p. 856).
C.? Emploi adj. invar., pop. [Être] chocolat. Être attrapé, dupé, déçu. « Elle vient se faire régler une petite note, voilà tout. Et elle a peur de repartir chocolat » (P. Bourget, Nos actes nous suivent,1926, p. 159).
? Emploi subst. Faire le chocolat. Faire le naïf, le crédule (cf. Temps, 1886 ds G. Fustier, Suppl. au dict. de la lang. verte d'A. Delvau, 1889, p. 522).
Rem. On rencontre ds la docum. a) L'adj. chocolateux, euse, péj. Ces éclairs vomitivement chocolateux (Colette, Claudine s'en va, 1903, p. 68). b) Le subst. fém. chocolatine. Bonbon au chocolat (cf. E. Brumpt, Précis de parasitologie, 1910, p. 72).
Prononc. et Orth. : [? ?k?la] ou [-l?]. a) Timbre de l'initiale. [?] ouvert ds la majorité des dict. Barbeau-Rodhe 1930 note [o] fermé quand on prononce [?] post. à la finale. b) Timbre de la finale. [a] ant. ds DG, Dub., Pt Rob., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; cf. aussi ds Grammont Prononc. 1958, p. 138. [a] ou [?] post. ds Passy 1914 et ds Warn. 1968. [?] post. quand l'initiale se prononce [o] fermé ds Barbeau-Rodhe 1930. Fouché Prononc. 1959, p. 61 note que pour la finale -at on peut prononcer un [?] bref très légèrement post. dans chocolat et chocolats; cf. aussi Kamm. 1964, p. 92, Rouss.-Lacl. 1927, p. 138 et Mart. Comment prononce 1913, p. 18 : ,,Le mot chocolat, au moins à Paris [se prononce avec [?] post.]. C'est peut-être à cause de son étymologie espagnole chocolate, mot qui a l'accent sur l'a; mais cet a est destiné à s'ouvrir [= devenir ant.] comme dans les autres mots en -at, et on n'est nullement obligé de le fermer [= de le prononcer post.].`` Buben 1935, § 9 propose une autre explication : ,,Trois mots en -at ont subi l'influence des mots en -ât (dans lesquels on prononce [?] post.) et se prononcent avec les deux timbres ([a] ou [?]) : chocolat, climat, grabat.`` Fér. Crit. t. 1 1787 rappelle : ,,Trév. (en 1704) met chocolate. Richelet les met tous deux chocolat ou chocolate.`` On rencontre encore la var. chocolate ds Ac. 1694 à côté de la forme moderne. Puis de Ac. 1718-1932 uniquement chocolat. Étymol. et Hist. 1598 chocolate « breuvage fait avec des amandes de cacao » (Hist. nat. et mor. des Indes tant or. qu'occ. comp. en cast. par J. de Acosta et trad. en fr. par Rob. Regnault Cauxois, fol. 172b [à propos du Pérou] ds König, p. 66); 1640 chocolate (J. de Laet, L'Hist. du Nouv. Monde ou Descr. des Indes Occ., p. 127 [à propos du Mexique], ibid.) ? 1740 (Trév.); 1659 chocolat « substance alimentaire composée essentiellement de cacao et de sucre » (Lettres patentes données à Toulouse, citées ds un texte de 1666 ds Félibien, Hist. de la ville de Paris, 1725, t. 5, p. 204 d'apr. Arv., p. 178). Empr. à l'esp. chocolate « id. », attesté dep. ca 1580 (sous la forme chocollatl, Fr. Hernandez d'apr. Cor. et Fried.; cf. chocolate en 1590, Acosta, Hist. Nat. y Mor. de las Indias, original de la trad. citée supra, ds Fried.), lui-même empr. à un mot nahuatl dont la formation est difficilement analysable, à l'exception du suff. -atl « eau » (v. FEW t. 20, pp. 63-64; Cor.; R. Loewe ds Z. vergl. Sprachforsch., t. 61, pp. 94-95; König, pp. 66-68; Fried.). Fréq. abs. littér. : 701. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 602, b) 635; xxes. : a) 1 017, b) 1 514.
DÉR. 1.
Chocolaté, ée, adj.Qui contient du chocolat, qui est parfumé au chocolat. Bouillie, farine, poudre chocolatée. ? [? ?k?late]. ? 1reattest. 1771 (Trév., t. 2, p. 148b); de chocolat, suff. *. ? Fréq. abs. littér. : 2.
2.
Chocolaterie, subst. fém.a) Rare. Fabrication du chocolat. Une usine de chocolaterie (G. Brunerie, Les Industr. alim.,1949, p. 36).b) P. méton., usuel. Fabrique de chocolat. L'insubordination ouvrière pouvait mettre en péril les affaires de la chocolaterie (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 42).? [? ?k?lat?i]. Passy 1914 transcrit [-l?-] avec [?] post.; à ce sujet cf. chocolat. ? 1reattest. 1867 (Lar. 19e); de chocolat, suff. -erie*. ? Fréq. abs. littér. : 8.
BBG. ? Arv. 1963, p. 178. ? Baudez (J.). Le Cirque et son lang. Vie Lang. 1962, p. 246. ? Escarpit (R.). Du Nahuatl au fr. Vie Lang. 1953, p. 250. ? Goug. Mots. t. 1. 1962, p. 29, 32. ? Guiraud (P.). Le Champ morpho-sém. du mot tromper. B. Soc. Ling. 1968, t. 63, no1, p. 101; Mél. d'étymol. arg. Cah. Lexicol. 1970, t. 16, no1, p. 69. ? L'Intermédiaire des linguistes curieux. Vie Lang. 1955, p. 37. ? Pohl (J.). Contribution à l'hist. de qq. mots. Arch. St. n. Spr. 1969, t. 205, no5, p. 362. ? Quem. 2es. t. 3, 1972. ? Spitzer (L.). Z. fr. Spr. Lit. 1917, t. 44, p. 220.

CHOCOLAT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1598 chocolate « breuvage fait avec des amandes de cacao » (Hist. nat. et mor. des Indes tant or. qu'occ. comp. en cast. par J. de Acosta et trad. en fr. par Rob. Regnault Cauxois, fol. 172b [à propos du Pérou] ds König, p. 66); 1640 chocolate (J. de Laet, L'Hist. du Nouv. Monde ou Descr. des Indes Occ., p. 127 [à propos du Mexique], ibid.) ? 1740 (Trév.); 1659 chocolat « substance alimentaire composée essentiellement de cacao et de sucre » (Lettres patentes données à Toulouse, citées ds un texte de 1666 ds Félibien, Hist. de la ville de Paris, 1725, t. 5, p. 204 d'apr. Arv., p. 178). Empr. à l'esp. chocolate « id. », attesté dep. ca 1580 (sous la forme chocollatl, Fr. Hernandez d'apr. Cor. et Fried.; cf. chocolate en 1590, Acosta, Hist. Nat. y Mor. de las Indias, original de la trad. citée supra, ds Fried.), lui-même empr. à un mot nahuatl dont la formation est difficilement analysable, à l'exception du suff. -atl « eau » (v. FEW t. 20, pp. 63-64; Cor.; R. Loewe ds Z. vergl. Sprachforsch., t. 61, pp. 94-95; König, pp. 66-68; Fried.).

Chocolat au Scrabble


Le mot chocolat vaut 15 points au Scrabble.

chocolat

Informations sur le mot chocolat - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Chocolat


  1. Il leur fallait Dieu sur le champ, comme il faut un carré de chocolat pour accompagner le café.

    Auteur : Pascal Bruckner - Source : Le Divin Enfant (1992)


  2. Tenez! mon oncle, ou je me trompe, ou vous n'avez pas déjeuné. Vous êtes resté le coeur à jeun sur cette maudite lettre de change; avalons-la de compagnie! Je vais demander le chocolat.

    Auteur : Alfred de Musset - Source : Il ne faut jurer de rien (1836)


  3. Ils se firent un ennemi de l'épicier, en lui soutenant qu'il adultérait ses chocolats.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Bouvard et Pécuchet (1881)


  4. Pas d'bras, pas d'chocolat.

    Auteur : Olivier Nakache - Source : Intouchables (2011)


  5. Romantisme, Périgord et chocolat, je les préfère en noir.

    Auteur : Marie-Josée Christien - Source : Petites notes d'amertume (2014)


  6. Il avait fait de la salle d'armes pendant des années, et il avait des fleurets et des épées. Il imagina de créer pour les jeunes ouvriers de la chocolaterie un cours d'escrime.

    Auteur : Louis Aragon - Source : Les Beaux Quartiers (1936)


  7. Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous: «sans un grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable».

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Sans référence


  8. Quand j’étais petit. Je garde d’elle un souvenir d’enfant. Le souvenir de la vie éternelle. La sensation que rien ne peut vous arriver. Et pour moi, cette sensation a le goût du pain au chocolat qu’elle me préparait tous les jours au retour de l’école.

    Auteur : Joël Dicker - Source : L'Énigme de la Chambre 622 (2020)


  9. Les gens à Stamps disaient que les préjugés des Blancs de notre ville étaient tels qu'un Noir ne pouvait pas acheter de la glace à la vanille. Sauf pour la Fête nationale. Les autres jours, il devait se contenter de glace au chocolat.

    Auteur : Maya Angelou - Source : Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage (2008)


  10. Le chocolat nous rend pervers, il éveille en nous la culpabilité, il nous pousse au péché, il nous donne la santé, il nous rend chic et heureux.

    Auteur : Elaine Sherman - Source : Sans référence


  11. Qu'est-ce que la santé? C'est du chocolat!

    Auteur : Anthelme Brillat-Savarin - Source : Sans référence


  12. La force c'est de pouvoir casser une barre de chocolat en quatre et de n'en manger qu'un carré.

    Auteur : Judith Viorst - Source : Sans référence


  13. Est-ce que la maman d'un oeuf de Pâques c'est une poule en chocolat ?

    Auteur : Mots d'enfants - Source : Mots d’enfants : leurs phrases rigolotes


  14. Quand on a envie de crever, le chocolat a encore meilleur goût que d'habitude.

    Auteur : Romain Gary - Source : La vie devant soi (1975) (sous le pseudonyme d'Emile Ajar)


  15. Notre amitié sera une très jolie chose à l'avenir ; nous nous enverrons des cartes postales pendant nos voyages et des bonbons en chocolat au Nouvel An. Nous nous ferons des visites ; nous prétendrons être ce que nous croyons être et non pas ce que nous sommes.

    Auteur : Marcelle Sauvageot - Source : Laissez-moi


  16. Neuf personnes sur dix aiment le chocolat; la dixième ment.

    Auteur : Anonyme - Source : Écrit anonyme


  17. Heureux chocolat, qui après avoir couru le monde, à travers le sourire des femmes, trouve la mort dans un baiser savoureux et fondant de leur bouche.

    Auteur : Anthelme Brillat-Savarin - Source : Sans référence


  18. La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.

    Auteur : Robert Zemeckis - Source : Forrest Gump, dans le film Forrest Gump.


  19. Est-ce qu'elle vient de sortir d'un oeuf ? Est-ce que cette fille se mange ? Est-ce qu'elle est en chocolat ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

    Auteur : Mathias Malzieu - Source : La Mécanique du coeur (2007)


  20. On nous donne à déjeuner, entre neuf et dix heures, toujours une volaille au riz, des fruits crus, ou des compotes, du thé, du café ou du chocolat; à une heure on sert le dîner.

    Auteur : Donatien Alphonse François, marquis de Sade - Source : Justine ou les Malheurs de la vertu (1791)


  21. La plupart des biscuits aux pépites de chocolat ne renferment pas assez de pépites de chocolat.

    Auteur : Judith Olney - Source : Sans référence


  22. On a beau dire aux jeunes filles de dix-huit ans : attention, tous les garçons, tous les amours ne sont pas bons à prendre. Attention, toutes les promenades ne se font pas au clair de lune, attention, qui offre un chocolat se fait souvent payer en retour. On a beau dire, personne n'empêchera les jeunes filles de dix-huit ans de vouloir se rendre compte par elles-mêmes.

    Auteur : Pierre Bellemare - Source : Les Dossiers d'Interpol, Volume 2 De Pierre Bellemare et Jacques Antoine


  23. Je rêve de meubles en chocolat que, entre les truffes de Noël et les oeufs de Pâques, on pourrait grignoter devant la télévision. Ainsi, la gourmandise fournirait-elle un prétexte au renouvellement périodique du décor intérieur.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  24. Les souvenirs d’enfance qui peuvent remonter en captant un arôme de fleur d’oranger ou de chocolat...

    Auteur : Mélissa Da Costa - Source : Tout le bleu du ciel (2020)


  25. La notion de chocolat contredit-elle le principe du libre-arbitre?

    Auteur : Sandra Boynton - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Chocolat


  1. Le chocolat vous allume une fièvre continue

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 145


  2. On l'accuse [le chocolat] de tous les maux qu'on a ; il est la source des vapeurs et des palpitations

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 42


  3. J'ai voulu me raccommoder avec le chocolat, j'en pris avant-hier pour digérer mon dîner, afin de bien souper ; et j'en ai pris hier pour me nourrir, et pour jeûner jusqu'au soir

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 94


  4. Il est peu apparent que le petit bonhomme [l'élève de l'abbé] se trouve un jour réduit, dans les bois ou ailleurs, à des ragoûts de truffes ou à des profiteroles au chocolat pour toute nourriture

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. à l'abbé M. 14 mars 1770


  5. [Au garçon de café] Eh ! du chocolat, les papiers publics !

    Auteur : Voltaire - Source : l'Écoss. I, 6


  6. D'abord deux filles jolies et proprement mises servirent du chocolat, qu'elles firent très bien mousser

    Auteur : Voltaire - Source : Cand. 25


  7. Enfermons-les dans la bibliothèque.... nous avons du ratafia, du chocolat, des confitures

    Auteur : DANCOURT - Source : Coméd. des comédiens, l'Amour charlatan, III, 9


  8. Tous les matins, il [Monseigneur] allait prendre du chocolat chez Mlle de Lislebonne ; là se ruaient les bons coups

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 96, 15


  9. La terre s'entr'ouvrait toutes les nuits pour vomir des ruisseaux bouillants de chocolat moussé

    Auteur : FÉN. - Source : t. XIX, p. 39


  10. Des pyramides de chocolat de la compagnie coloniale, des bols de café à fleurs, espacés de petits verres à liqueur, garnissaient les planches de l'étalage

    Auteur : DE GONCOURT - Source : Germinie Lacerteux, ch. VII


  11. De la glace et du chocolat.... je veux vous demander si vos entrailles n'en sont point offensées, et si elles ne vous font point de bonnes coliques pour vous apprendre à leur donner de telles antipéristases : voilà un grand mot

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 94


  12. Comme on roule un moulinet pour faire mousser le chocolat

    Auteur : BERN. DE ST-P. - Source : Paul et Virgin.


  13. M. Hessein, excepté quelque petit reste de faiblesse, est entièrement hors d'affaire, et ne prendra plus que huit jours du quinquina, à moins qu'il n'en prenne pour son plaisir ; car la chose devient à la mode, et on commencera bientôt, à la fin des repas, à le servir comme le café et le chocolat

    Auteur : Jean Racine - Source : Lett. à Boil. 12


  14. Cet archiduc, qui était venu conquérir le royaume d'Espagne, n'avait pas de quoi payer son chocolat ; tout ce que la reine Anne lui avait donné était dissipé

    Auteur : Voltaire - Source : Jenni, 4


  15. Ne vous engagez point à le soutenir [l'usage du chocolat] ; songez que ce n'est plus la mode du bel air

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 15 avr. 1671




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 20h20








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