Définition de « athéisme »
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Une définition simple :
Définitions de « athéisme »
Trésor de la Langue Française informatisé
ATHÉISME, subst. masc.
Doctrine ou attitude fondée sur la négation d'un Dieu personnel et vivant. Anton. déisme, théisme.Wiktionnaire
Nom commun - français
athéisme \a.te.ism\ masculin
- 
Absence de croyance en un ou plusieurs dieux ou divinités, la doctrine de celui qui ne croit en aucun dieu ou aucune divinité.
- Oui, je le soutiens, la superstition est plus injurieuse à Dieu que l'athéisme, [?]. ? (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Affichant non sans panache un athéisme militant, il appelle à en finir avec une certaine tolérance envers les religions monothéistes, intrinsèquement intolérantes et pétries de haine. ? (Basile de Koch, Histoire universelle de la Pensée: de Cro-Magnon à Steevy, 2005)
- Mais des difficultés surgissent dès qu'on cherche à appliquer cette définition simple aux multiples variantes de l'athéisme. Il existe un athéisme pour ainsi dire spontané. L'homme, en révolte contre les lois divines, refuse Dieu. ? (Henri Arvon, L'Athéisme, page 5, 1967, PUF)
- Bon nombre de musulmans entretiennent un rapport très lâche au religieux, mais l'athéisme reste un impensé et un tabou complet. L'islam ne reconnaît toujours pas le droit à l'athéisme, ni le droit de changer de religion. ? (Abdennour Bidar, Pour une réforme de l'islam, Télérama n°3393, janvier 2015)
 
Littré
- Opinion des athées. La fin de vos revers confondra l'athéisme , Chénier M. J. Fénel. V, 5.À la fin tous ces jeux que l'athéisme élève Conduisent tristement le plaisant à la grève , Boileau, Art p. II.On a bien prévu que, tandis que les uns ne cesseraient de disputer, les autres, fatigués de tant de folles visions et ne pouvant plus reconnaître la majesté de la religion déchirée par tant de sectes, iraient enfin chercher un repos funeste et une entière indépendance dans l'indifférence des religions ou dans l'athéisme , Bossuet, Reine d'Anglet.Il y a un athéisme caché dans tous les c?urs qui se répand dans toutes les actions?; on compte Dieu pour rien?: on croit que, quand on a recours à Dieu, c'est que les choses sont désespérées et qu'il n'y a plus rien à faire , Bossuet, II, Pensées détachées.
HISTORIQUE
XVIe s. On voit des personnes qui ne sont pas encore venues jusques à l'atheisme, mais sont après pour en trouver le chemin
, H. Estienne, Apol. d'Hér. I, 14.
Encyclopédie, 1re édition
ATHÉISME, s. m. (Métaphysiq.) c'est l'opinion de ceux qui nient l'existence d'un Dieu auteur du monde. Ainsi la simple ignorance de Dieu ne feroit pas l'athéisme. Pour être chargé du titre odieux d'atheisme, il faut avoir la notion de Dieu, & la rejetter. L'état de doute n'est pas non plus l'athéisme formel : mais il s'en approche ou s'en éloigne, à proportion du nombre des doutes, ou de la maniere de les envisager. On n'est donc fondé à traiter d'athées que ceux qui déclarent ouvertement qu'ils ont pris parti sur le dogme de l'existence de Dieu, & qu'ils soutiennent la négative. Cette remarque est très-importante, parce que quantité de grands hommes, tant anciens que modernes, ont fort legerement été taxés d'athéisme, soit pour avoir attaqué les faux dieux, soit pour avoir rejetté certains argumens foibles, qui ne concluent point pour l'existence du vrai Dieu. D'ailleurs il y a peu de gens, qui pensent toûjours conséquemment, surtout quand il s'agit d'un sujet aussi abstrait & aussi composé que l'est l'idée de la cause de toutes choses, ou le gouvernement du monde. On ne peut regarder comme véritable athée que celui qui rejette l'idée d'une intelligence qui gouverne avec un certain dessein. Quelque idée qu'il se fasse de cette intelligence ; la supposât-il matérielle, limitée à certains égards, &c. tout cela n'est point encore l'athéisme. L'athéisme ne se borne pas à défigurer l'idée de Dieu, mais il la détruit entierement.
J'ai ajoûté ces mots, auteur du monde, parce qu'il ne suffit pas d'adopter dans son système le mot de Dieu, pour n'être pas athée. Les Epicuriens parloient des dieux, ils en reconnoissoient un grand nombre ; & cependant ils étoient vraiement athées, parce qu'ils ne donnoient à ces dieux aucune part à l'origine & à la conservation du monde, & qu'ils les reléguoient dans une mollesse de vie oisive & indolente. Il en est de même du Spinosisme, dans lequel l'usage du mot de Dieu n'empêche point que ce système n'en exclue la notion.
L'athéisme est fort ancien ; selon les apparences, il y a eu des athées avant Démocrite & Leucippe, puisque Platon (de Legib. pag. 888. edit. Serr.) dit en parlant aux athées de son tems. « Ce n'est pas vous seul mon fils, ni vos amis (Démocrite, Leucippe & Protagore) qui avez eu les premiers ces sentimens touchant les dieux : mais il y a toûjours eu plus ou moins de gens attaqués de cette maladie ». Aristote dans sa Metaphysique assûre que plusieurs de ceux qui ont les premiers philosophe, n'ont reconnu que la matiere pour la premiere cause de l'univers, sans aucune cause efficiente & intelligente. La raison qu'ils en avoient, comme ce philosophe le remarque, (lib. I. c. iij.) c'est qu'ils assûroient qu'il n'y a aucune substance que la matiere, & que tout le reste n'en est que des accidens, qui sont engendrés & corruptibles ; au lieu que la matiere qui est toûjours la même, n'est ni engendrée, ni sujette à être détruite, mais éternelle. Les matérialistes étoient de véritables athées, non pas tant parce qu'ils n'établissoient que des corps, que parce qu'ils ne reconnoissoient aucune intelligence qui les mût & les gouvernât. Car d'autres Philosophes, comme Héraclite, Zenon, &c. en croyant que tout est matériel, n'ont pas laisse d'admettre une intelligence naturellement attachée à la matiere, & qui animoit tout l'univers, ce qui leur faisoit dire que c'est un animal : ceux-ci ne peuvent être regardés comme athées.
L'on trouve diverses especes d'athéismes chez les anciens. Les principales sont l'éternité du monde, l'atomisme ou le concours fortuit, l'hylopathianisme, & l'hylozoïsme, qu'il faut chercher sous leurs titres particuliers dans ce Dictionnaire. Il faut remarquer que l'éternité du monde n'est une espece d'athéisme que dans le sens auquel Aristote & ses sectateurs l'établissoient, car ce n'est pas être athée que de croire le monde co-éternel à Dieu, & de le regarder comme un effet inséparable de sa cause. Pour l'éternité de la matiere, je n'ai garde de la ranger parmi les systèmes des athées. Ils l'ont tous soutenue à la vérité ; mais des Philosophes théistes l'ont pareillement admise, & l'époque du dogme de la création n'est pas bien assûrée. Voyez Création. Parmi les modernes, il n'y a d'athéisme systématique que celui de Spinosa, dont nous faisons aussi un article séparé. Nous nous bornons ici aux remarques générales suivantes.
1°. C'est à l'athée à prouver que la notion de Dieu est contradictoire, & qu'il est impossible qu'un tel être existe ; quand même nous ne pourrions pas démontrer la possibilité de l'être souverainement parfait, nous serions en droit de demander à l'athée les preuves du contraire ; car étant persuadés avec raison que cette idée ne renferme point de contradiction, c'est à lui à nous montrer le contraire ; c'est le devoir de celui qui nie d'alléguer ses raisons. Ainsi tout le poids du travail retombe sur l'athée ; & celui qui admet un Dieu, peut tranquillement y acquiescer, laissant à son antagoniste le soin d'en démontrer la contradiction. Or, ajoûtons-nous, c'est ce dont il ne viendra jamais à bout. En effet, l'assemblage de toutes les réalités, de toutes les perfections dans un seul être, ne renferme point de contradiction, il est donc possible ; & dès-là qu'il est possible, cet être doit nécessairement exister, l'existence étant comprise parmi ces réalités : mais il faut renvoyer à l'article Dieu le détail des preuves de son existence.
2°. Bien loin d'éviter les difficultés, en rejettant la notion d'un Dieu, l'athée s'engage dans des hypotheses mille fois plus difficiles à recevoir. Voici en peu de mots ce que l'athée est obligé d'admettre. Suivant son hypothese, le monde existe par lui-même, il est indépendant de tout autre être ; & il n'y a rien dans ce monde visible qui ait sa raison hors du monde. Les parties de ce tout & le tout lui-même renferment la raison de leur existence dans leur essence, ce sont des êtres absolument nécessaires, & il impliqueroit contradiction qu'ils n'existassent pas. Le monde n'a point eu de commencement, il n'aura point de fin ; il est éternel, & suffisant à lui-même pour sa conservation. Les miracles sont impossibles, & l'ordre de la nature est inaltérable. Les lois du mouvement, les évenemens naturels, l'enchaînement des choses, sont autant d'effets d'une nécessité absolue ; l'ame n'a point de liberté. L'univers est sans bornes ; une fatalité absolue tient lieu de Providence. (Voyez Wolf, Théolog. nat. tom. II. sect. II. chap. j.) C'est-là, & non dans le système des théistes, qu'il faut chercher les contradictions ; tout en fourmille. Peut-on dire que le monde, considéré en lui-même, ait des caracteres d'éternité qui ne se puissent pas trouver dans un être intelligent ? Peut-on soûtenir qu'il est plus facile de comprendre que la matiere se meut d'elle-même, & qu'elle a formé par hasard & sans dessein le monde tel qu'il est, que de concevoir qu'une intelligence a imprimé le mouvement à la matiere, & en a tout fait dans certaines vûes ? Pourroit-on dire que l'on comprend comment tout ce qui existe a été formé par un mouvement purement méchanique & nécessaire de la matiere, sans projet & sans dessein d'aucune intelligence qui l'ait conduite ; & qu'on ne comprend pas comment une intelligence l'auroit pû faire ? Il n'y a assurément personne qui, s'il veut au moins parler avec sincérité, n'avoue que le second est infiniment plus facile à comprendre que le premier. Il s'ensuit de-là que les athées ont des hypotheses beaucoup plus difficiles à concevoir que celles qu'ils rejettent ; & qu'ils s'éloignent des sentimens communs plûtôt pour se distinguer, que parce que les difficultés leur font de la peine ; autrement ils n'embrasseroient pas des systèmes tout-à-fait incompréhensibles, sous prétexte qu'ils n'entendent pas les opinions généralement reçues.
3°. L'athée ne sauroit éviter les absurdités du progrès à l'infini. Il y a un progrès qu'on appelle rectiligne, & un progrès qu'on appelle circulaire. Suivant le premier, en remontant de l'effet à la cause, & de cette cause à une autre, comme de l'?uf à la poule, & de la poule à l'?uf, on ne trouve jamais le bout ; & cette chaîne d'êtres visiblement contingens, forme un tout nécessaire, éternel, infini. L'impossibilité d'une telle supposition est si manifeste, que les philosophes payens l'avoient abandonnée, pour se retrancher dans le progrès circulaire. Celui-ci consiste dans certaines révolutions périodiques extrèmement longues, au bout desquelles les mêmes choses se retrouvent à la même place ; & l'état de l'univers est précisément tel qu'il étoit au même moment de la période précédente. J'ai déja écrit une infinité de fois ce que j'écris à présent, & je l'écrirai encore une infinité de fois dans la suite des révolutions éternelles de l'univers. Mais la même absurdité qui détruit le progrès rectiligne, revient ici contre le progrès circulaire. Comme dans le premier cas on cherche inutilement, tantôt dans l'?uf, tantôt dans la poule, sans jamais s'arrêter, la raison suffisante de cette chaîne d'êtres ; de même dans celui-ci une révolution est liée à l'autre : mais on ne voit point comment une révolution produit l'autre, & quel est le principe de cette succession infinie. Que l'on mette des millions d'années pour les révolutions universelles, ou des jours, des heures, des minutes, pour l'existence de petits insectes éphémeres, dont l'un produit l'autre sans fin, c'est la même chose ; ce sont toûjours des effets enchaînés les uns aux autres, sans qu'on puisse assigner une cause, un principe, une raison suffisante qui les explique.
4°. On peut aussi attaquer l'athéisme par ses conséquences, qui, en sappant la religion, renversent du même coup les fondemens de la morale & de la politique. En effet l'athéisme avilit & dégrade la nature humaine, en niant qu'il y ait en elle les moindres principes de morale, de politique, d'équité & d'humanité : toute la charité des hommes, suivant cet absurde système, toute leur bienveillance, ne viennent que de leur crainte, de leur foiblesse, & du besoin qu'ils ont les uns des autres. L'utilité & le desir de parvenir, l'envie des plaisirs, des honneurs, des richesses, sont les uniques regles de ce qui est bon. La justice & le gouvernement civil ne sont des choses ni bonnes, ni desirables par elles-mêmes ; car elles ne servent qu'à tenir dans les fers la liberté de l'homme : mais on les a établies comme un moindre mal, & pour obvier à l'état de guerre, dans lequel nous naissons. Ainsi les hommes ne sont justes que malgré eux ; car ils voudroient bien qu'il fût possible de n'obéir à aucunes lois. Enfin (car ce n'est ici qu'un échantillon des principes moraux & politiques de l'athéisme) enfin les souverains ont une autorité proportionnée à leurs forces, & si elles sont illimitées, ils ont un droit illimité de commander ; en sorte que la volonté de celui qui commande tienne lieu de justice aux sujets, & les oblige d'obéir, de quelque nature que soient les ordres.
Je conviens que les idées de l'honnête & du deshonnête subsistent avec l'athéisme. Ces idées étant dans le fonds & dans l'essence de la nature humaine, l'athée ne sauroit les rejetter. Il ne peut méconnoître la différence morale des actions ; parce que quand même il n'y auroit point de divinité, les actions qui tendent à détériorer notre corps & notre ame seroient toûjours également contraires aux obligations naturelles. La vertu purement philosophique, qu'on ne sauroit lui refuser, en tant qu'il peut se conformer aux obligations naturelles, dont il trouve l'empreinte dans sa nature ; cette vertu, dis-je, a très-peu de force, & ne sauroit guere tenir contre les motifs de la crainte, de l'intérêt & des passions. Pour résister, sur-tout lorsqu'il en coûte d'être vertueux, il faut être rempli de l'idée d'un Dieu, qui voit tout, & qui conduit tout. L'athéisme ne fournit rien, & se trouve sans ressource ; dès que la vertu est malheureuse, il est réduit à l'exclamation de Brutus : Vertu, stérile vertu, de quoi m'as-tu servi ? Au contraire, celui qui croit fortement qu'il y a un Dieu, que ce Dieu est bon, & que tout ce qu'il a fait & qu'il permet, aboutira enfin au bien de ses créatures ; un tel homme peut conserver sa vertu & son intégrité même dans la condition la plus dure. Il est vrai qu'il faut pour cet effet admettre l'idée des récompenses & des peines à venir.
Il résulte de-là que l'athéisme publiquement professé est punissable suivant le droit naturel. On ne peut que desapprouver hautement quantité de procédures barbares & d'exécutions inhumaines, que le simple soupçon ou le prétexte d'athéisme ont occasionnées. Mais d'un autre côté l'homme le plus tolérant ne disconviendra pas, que le magistrat n'ait droit de réprimer ceux qui osent professer l'athéisme, & de les faire périr même, s'il ne peut autrement en délivrer la société. Personne ne révoque en doute, que le magistrat ne soit pleinement autorisé à punir ce qui est mauvais & vicieux, & à récompenser ce qui est bon & vertueux. S'il peut punir ceux qui font du tort à une seule personne, il a sans doute autant de droit de punir ceux qui en font à toute une société, en niant qu'il y ait un Dieu, ou qu'il se mêle de la conduite du genre humain, pour récompenser ceux qui travaillent au bien commun, & pour châtier ceux qui l'attaquent. On peut regarder un homme de cette sorte comme l'ennemi de tous les autres, puisqu'il renverse tous les fondemens sur lesquels leur conservation & leur félicité sont principalement établies. Un tel homme pourroit être puni par chacun dans le droit de nature. Par conséquent le magistrat doit avoir droit de punir, non-seulement ceux qui nient l'existence d'une divinité, mais encore ceux qui rendent cette existence inutile, en niant sa providence, ou en prêchant contre son culte, ou qui sont coupables de blasphèmes formels, de profanations, de parjures, ou de juremens prononcés légerement. La religion est si nécessaire pour le soûtien de la société humaine, qu'il est impossible, comme les Payens l'ont reconnu aussi bien que les Chrétiens, que la société subsiste si l'on n'admet une puissance invisible, qui gouverne les affaires du genre humain. Voyez-en la preuve à l'article des athées. La crainte & le respect que l'on a pour cet être, produit plus d'effet dans les hommes, pour leur faire observer les devoirs dans lesquels leur félicité consiste sur la terre, que tous les supplices dont les magistrats les puissent menacer. Les athées mêmes n'osent le nier ; & c'est pourquoi ils supposent que la religion est une invention des politiques, pour tenir plus facilement la société en regle. Mais quand cela seroit, les politiques ont le droit de maintenir leurs établissemens, & de traiter en ennemis ceux qui voudroient les détruire. Il n'y a point de politiques moins sensés que ceux qui prêtent l'oreille aux insinuations de l'athéïsme, & qui ont l'imprudence de faire profession ouverte d'irreligion. Les athées, en flattant les souverains, & en les prevenant contre toute religion, leur font autant de tort qu'à la religion même, puisqu'ils leur ôtent tout droit, excepté la force, & qu'ils dégagent leurs sujets de toute obligation & du serment de fidélité qu'ils leur ont fait. Un droit qui n'est établi d'une part que sur la force, & de l'autre que sur la crainte, tôt ou tard se détruit & se renverse. Si les souverains pouvoient détruire toute conscience & toute religion dans les esprits de tous les hommes, dans la pensée d'agir ensuite avec une entiere liberté, ils se verroient bien-tôt ensevelis eux-mêmes sous les ruines de la religion. La conscience & la religion engagent tous les sujets : 1°. à exécuter les ordres légitimes de leurs souverains, ou de la puissance législative à laquelle ils sont soûmis, lors même qu'ils sont opposés à leurs intérêts particuliers ; 2°. à ne pas résister à cette même puissance par la force, comme saint Paul l'ordonne. Rom. ch. xij. v. 12. La religion est plus encore le soûtien des Rois, que le glaive qui leur a été remis, Cet article est tiré des papiers de M. Formey, secrétaire de l'Académie royale de Prusse. (X)
Étymologie de « athéisme »
Athée.
- Du grec ancien ?????, atheos (littéralement « sans Dieu »), qui a donné le terme latin atheos.
athéisme au Scrabble
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Informations sur le mot atheisme - 8 lettres, 4 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.
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    Les rimes de « athéisme »
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Les rimes en zm
Rimes de paroxysmes Rimes de socialismes Rimes de ostracisme Rimes de proudhonisme Rimes de isthme Rimes de barbarismes Rimes de spiritualisme Rimes de consumérisme Rimes de idéalisme Rimes de christocentrisme Rimes de amateurisme Rimes de néocolonialisme Rimes de académisme Rimes de arianisme Rimes de anti-communisme Rimes de gaullisme Rimes de idiotisme Rimes de schématisme Rimes de strabismes Rimes de non-conformisme Rimes de prosélytisme Rimes de ouvriérisme Rimes de sadismes Rimes de hyperréalisme Rimes de totalitarisme Rimes de antifascisme Rimes de pathétisme Rimes de aéromodélisme Rimes de mimétisme Rimes de hindouisme Rimes de dynamisme Rimes de antisémitisme Rimes de méthodisme Rimes de indifférentisme Rimes de égotisme Rimes de machiavélismes Rimes de priapisme Rimes de vandalisme Rimes de radicalisme Rimes de celtisme Rimes de sexisme Rimes de freudisme Rimes de sensationnalisme Rimes de conformismes Rimes de slavisme Rimes de sectarisme Rimes de modernisme Rimes de postmodernisme Rimes de latinismes Rimes de bimétallismeMots du jour
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Les citations sur « athéisme »
- Athéisme, marque de force d'esprit, mais jusqu'à un certain degré seulement.Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670), 225
- L'Instinct de connaissance est l'esprit d'incroyance et d'athéisme à l'endroit de toute idole.Auteur : Georges Toussaint Léon Palante - Source : La Philosophie du bovarysme, Jules de Gaultier (1912)
- Si Dieu n'apparaît pas aux athées, c'est parce qu'il a peur qu'ils ne le convertissent à l'athéisme.Auteur : François Cavanna - Source : Les Pensées de Cavanna
- Un crime, c'est l'athéisme en action. On ne croit pas à l'avenir. Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)
- L'athéisme est le suicide de l'âme.Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)
- Les brèches que l'athéisme fait à l'infini, ressemblent aux blessures qu'une bombe ferait à la mer. Tout se referme et continue.Auteur : Victor Hugo - Source : Philosophie, Commencement d'un livre
- L’athéisme est un conte de fées pour ceux qui ont peur de la lumière.
Auteur : Elif Shafak - Source : Trois filles d’Eve, Elif Shafak, éd. Flammarion, coll. « J’ai lu », 2018
- L'athéisme est le vice de quelques gens d'esprit, et la superstition le vice des sots; mais les fripons, que sont-ils? des fripons.Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique (1764)
- Le panthéisme est de l'athéisme enjolivé, le déisme est du théisme dilué.Auteur : Richard Dawkins - Source : Pour en finir avec Dieu (2008)
- Le bouddhisme c'est l'athéisme devenu religion. La renaissance à partir du nihilisme. Exemple unique, je crois. Et précieux à méditer pour nous qui sommes aux prises avec le nihilisme.Auteur : Albert Camus - Source : Carnets III, mars 1951 - décembre 1959 (1989)
- Je pense avec vous que le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l'athéisme philosophique. Spinosa n'a pas commis une seule mauvaise action: Chastel et Ravaillac, tous deux dévots, assassinèrent Henri IV.Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique (1764)
- Mon athéisme, comme celui de Spinoza, est une piété véritable vis-à-vis de l'univers. Il se contente de renier les dieux façonnés par les hommes à leur image, dans le but de servir des intérêts humains.Auteur : George Santayana - Source : Soliloques en Angleterre (1922), De mes critiques amicales
- L'athéisme creuse dans la conscience un vide où les mauvaises passions sont à l'aise; qui ne croit à rien est capable de tout.Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)
- L'athéisme peut conduire à l'injustice qui, sous prétexte que Dieu n'existe pas, considère certains ecclésiastiques estimables comme des charlatans.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Journal 1997-2000
- L'athéisme est générateur d'angoisse, la population de l'Hexagone est en risque métaphysique et donc à la recherche d'un adversaire structurant, d'une cible :  l'islam.Auteur : Emmanuel Todd - Source : Qui est Charlie ? : Sociologie d'une crise religieuse (2015)
- Et il me plait que cette généalogie de l'athéisme philosophique procède d'un prêtre: l'Abbé Meslier, saint, héros et martyr de la cause athée enfin repérable...Auteur : Michel Onfray - Source : Traité d'athéologie (2005)
- S'il y a un Dieu, l'athéisme doit lui sembler une moindre injure que la religion.Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal tome 2, 24 janvier 1868
- L'athéisme n'est qu'une protestation contre l'insuffisance de la notion de divinité.Auteur : Pierre Joseph Proudhon - Source : Carnets (1847-1851)
- L'impuissance et l'athéisme ont cela en commun, ils conduisent tous deux à la provocation.Auteur : Gilbert Cesbron - Source : Don Juan en automne (1975)
- Le moins que l'on puisse demander aux athées est de ne pas faire de leur athéisme un acte de foi.Auteur : Aurélien Scholl - Source : Sans référence
- Il est vrai qu'un peu de philosophie incline l'esprit de l'homme à l'athéisme; mais que davantage de philosophie le ramène à la religion.Auteur : Francis Bacon - Source : Essais, sur l'Athéisme
- Le croyant et l'athée peuvent coexister dans le même individu - et l'athéisme vécu par les saints sous le nom de nuit des sens ou de l'esprit va plus loin dans la négation et le désespoir que celui des incrédules.Auteur : Gustave Thibon - Source : L'ignorance étoilée (1974)
- L'athéisme est une assurance à fonds perdus sur la vie, la foi donne l'assurance de récupérer ses fonds après la mort.Auteur : Simon Berryer, dit Sim - Source : Sans référence
- Mon athéisme, comme celui de Spinoza, est une piété véritable vis-à-vis de l'univers et nie seulement les dieux fabriqués par les hommes à leur propre image pour servir leurs intérêts humains.Auteur : George Santayana - Source : Soliloquies in England, On My Friendly Critics
- Si l'athéisme se propageait, il deviendrait une religion aussi intolérable que les anciennes.Auteur : Gustave Le Bon - Source : Aphorismes du temps présent
Les mots proches de « atheisme »
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Les synonymes de « atheisme»
Les synonymes de athéisme :- 1. incroyance
2. irréligion
3. agnosticisme
4. incrédulité
5. scepticisme
6. matérialisme
7. impiété
8. apostasie
9. blasphème
10. hérésie
11. paganisme
12. péché
13. profanation
14. sacrilège
synonymes de athéisme
Fréquence et usage du mot athéisme dans le temps
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Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Athéisme ?
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