Définition de « représentant »
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Une définition simple : (fr-accord-mixte| ms=représentant | mp=représentants | fs=représentante | fp=représentantes | pms=??.p?e.z??.t?? | pmp=??.p?e.z??.t?? | pfs=??.p?e.z??.t??t | pfp=??.p?e.z??.t??t ) représentant (m), représentante (f)
Définitions de « représentant »
Trésor de la Langue Française informatisé
REPRÉSENTANT, -ANTE, subst.
Gén. au masc. Celui, ce qui représente quelque chose ou quelqu'un.Wiktionnaire
Nom commun - français
représentant \??.p?e.z??.t??\ masculin (pour une femme, on dit : représentante)
- Celui qui en représente une autre, qui tient sa place, qui a reçu de lui des pouvoirs pour agir en son nom.
- Dans les pays de protectorat, plus que partout ailleurs, il est rare que les représentants de l'État suzerain, après un séjour prolongé au milieu de la race subjuguée, ne s'affranchissent pas des scrupules de l'honnêteté vulgaire. ? (Félicien Pascal, L'assassinat de Morès ; un crime d'État, Imprimerie Hardy & Bernard, Paris, 1902.)
- Ce jour-là, par un heureux hasard, il avait dépisté les gabelous de Villers et glissé entre les lignes de ceux du Luhier et de Fuans sans être obligé de prendre le pas de course ni de se colleter, [?], homme contre homme, devant le représentant du fisc. ? (Louis Pergaud, L'Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- [?]: le 22 juillet 1883, un meeting réunit en effet, avec les principaux représentants des syndicats de Londres, 6 Français, les bronziers Tolain et Perrachon, les mécaniciens Aubert et Murat, le maçon Cohadon, le chemisier Bibal. ? (Annie Kriegel, Les Internationales Ouvrières, « Que sais-je » (PUF), 1964)
- La déclaration effectuée aurait pour effet d'attribuer la personnalité juridique à l'enfant conçu, qui disposerait alors de droits subjectifs. La détermination du représentant légal de l'embryon pourrait alors être aisée. ? (Xavier Labbée, La condition juridique du corps humain avant la naissance et après la mort, Presses Universitaires du Septentrion, 2012)
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(Spécialement) (Par ellipse) Représentant de commerce.
- Le hasard l'avait conduit chez les faisans, lui permettant d'échapper à la condition subalterne et mouisarde de représentant en cartes postales illustrées [?]. ? (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 124)
- 1929 : Delteil devient représentant en blanquette de Limoux, plus précisément de la bien nommée maison Génie. ? (Joseph Delteil, les dossiers H , l'Age d'Homme, 1998, page 353)
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Citoyen nommé par élection à une assemblée législative.
- Ce département envoie cinq représentants à la Chambre. ? Représentant du peuple.
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(Droit) Chacun de ceux qui sont appelés à une succession, du chef d'une personne prédécédée et dont ils exercent les droits.
- Les représentants ont les mêmes droits à une succession que celui qu'ils représentent.
- Celui qui a le droit des héritiers, par vente, échange ou autrement.
- Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
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Élément ou membre d'un groupe ou d'une classe dont il a le type.
- Rabalan était le dernier représentant d'une famille de sorciers qui, durant plus d'un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, [?]. ? (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Les Coëtanlem, dont le dernier représentant mâle est mort à Henvic en 1839, sont originaires, sinon de Morlaix, du moins des environs de Morlaix, Ploëzoch, ou Henvic, où est la terre de Keraudy, ou même de Saint-Pol-de-Léon. ? (M. Luzel, « Jean et Nicolas Coëtanlem », dans le Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome 13, Quimper : chez A. Jaouen, 1886, p. 252)
- L'arbre des Pagodes (Ginkgo biloba), représentant attardé d'un groupe qui existait au Primaire, n'existe presque plus à l'état spontané au centre de la Chine. ? (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.30)
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Défenseur d'une doctrine ; porte-parole d'un parti.
- [?], de même que les représentants plus militants de l'islam radical, qui réclament aujourd'hui, à cor et à cri, le retour de la religion au c?ur de la vie politique, insistent sur l'incompatibilité entre l'islam et la notion laïque de nationalisme arabe. ? (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L'Islam et l'État, 1987, traduction d'Odette Guitard, 1992, p.132)
- Les généraux renégats sont les représentants d'une classe qui, pour survivre en tant que telle, a renoncé à la nation chilienne et est sciemment devenue l'alliée de l'impérialisme nord-américain. ? (Armando Uribe, Le livre noir de l'intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
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(Algèbre linéaire) (Géométrie vectorielle) Spécimen localisé et observable d'un vecteur.
- On dira que CD est un représentant d'origine C du vecteur AB ? (chronomath, vecteurs du plan)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Celui, celle qui en représente un autre, qui tient sa place, qui a reçu de lui des pouvoirs pour agir en son nom. Il agit dans cette affaire par son représentant. Dans certaines assemblées, les représentants tiennent le rang de ceux qu'ils représentent. Représentant de commerce, de fabrique ou, absolument, Représentant, Personne qui recueille des affaires pour une maison de commerce, pour une fabrique.
REPRÉSENTANT se dit aussi des Citoyens qui sont nommés par élection à une assemblée législative. Ce département envoie cinq représentants à la Chambre. Représentant du peuple. Il se dit en termes de Jurisprudence, de Ceux qui sont appelés à une succession, du chef d'une personne prédécédée et dont ils exercent les droits. Les représentants ont les mêmes droits à une succession que celui qu'ils représentent. Il se dit également de Ceux qui ont le droit des héritiers, par vente, échange ou autrement.
Littré
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1Qui représente. Ministre représentant. Signes représentants.
Le corps représentant ne doit pas être choisi pour prendre quelque résolution active, chose qu'il ne ferait pas bien, mais pour faire les lois, ou pour voir si l'on a bien exécuté celles qu'il a faites
, Montesquieu, Esp. XI, 6. -
2 S. m. Celui qui représente une autre personne, qui a des pouvoirs pour agir en son nom.
Où se trouve le représenté, il n'y a plus de représentant
, Rousseau, Contr. soc. III, 14.Je vous ai regardé, m'a-t-il dit, comme son représentant, et n'ai pu trop m'humilier devant ce qu'elle aime
, Rousseau, Hél. I, 60.Persuadé que le peuple ne pouvait agir par lui-même dans la confection des lois, il [Solon] voulut que, pour cette grande opération, la loi lui prescrivît de se donner des représentants, et ces représentants étaient les nomothètes
, Lévesque, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. IV, p. 228. -
3 Terme de jurisprudence. Celui qui est appelé à une succession, comme exerçant les droits d'une personne prédécédée.
Celui qui est subrogé aux droits d'un héritier par suite de vente, d'échange, etc.
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4Fonctionnaire nommé par élection à une assemblée législative.
Tous les citoyens dans les divers districts doivent avoir droit de donner leur voix pour choisir le représentant, excepté ceux qui sont dans un tel état de bassesse, qu'ils sont réputés n'avoir point de volonté propre
, Montesquieu, Esp. XI, 6.Le grand avantage des représentants, c'est qu'ils peuvent discuter les affaires?; le peuple n'y est point du tout propre?; ce qui forme un des grands inconvénients de la démocratie
, Montesquieu, ib.Il [le peuple] ne doit entrer dans le gouvernement que pour choisir ses représentants?; ce qui est très à sa portée
, Montesquieu, ib.Représentant du peuple, s'est dit des membres de la Convention, et, particulièrement, de ceux qui étaient envoyés en mission aux armées ou dans les départements.
Chambre des représentants, se dit de l'assemblée élective des représentants de la nation pendant les Cent-Jours et pendant la république de 1848.
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5Se dit des citoyens de Genève qui, dans la dernière moitié du XVIIIe siècle, se montrèrent attachés aux libertés publiques.
Non, monsieur, je ne vous blâme point de ne vous être pas joint aux représentants pour soutenir ma cause
, Rousseau, Lett. de la montagne, 1. -
6Il se dit, en histoire naturelle, des espèces qui sont analogues à d'autres.
Non que je les regarde [les perdrix de la Nouvelle-Angleterre] comme de véritables perdrix, mais tout au plus comme leurs représentants, parce que ce sont ceux des oiseaux du nouveau monde qui ont le plus de rapport avec les perdrix
, Buffon, Ois. t. IV, p. 23.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
REPRÉSENTANT.Il se dit aussi au féminin. L'Église catholique est la représentante de Dieu sur la terre
, l'Opinion nationale, 6 juin 1876, 1re page, 4e col.
Encyclopédie, 1re édition
REPRÉSENTANT, s. m. (Jurisp.) est celui qui représente une personne du chef de laquelle il est héritier. Voyez Représentation. (A)
Représentans, (Droit politiq. hist. mod.) Les représentans d'une nation sont des citoyens choisis, qui dans un gouvernement tempéré sont chargés par la société de parler en son nom, de stipuler ses intérêts, d'empêcher qu'on ne l'opprime, de concourir à l'administration.
Dans un état despotique, le chef de la nation est tout, la nation n'est rien ; la volonté d'un seul fait la loi, la société n'est point représentée. Telle est la forme du gouvernement en Asie, dont les habitans soumis depuis un grand nombre de siecles à un esclavage héréditaire, n'ont point imaginé de moyens pour balancer un pouvoir énorme qui sans cesse les écrase. Il n'en fut pas de même en Europe, dont les habitans plus robustes, plus laborieux, plus belliqueux que les Asiatiques, sentirent de tout tems l'utilité & la nécessité qu'une nation fût représentée par quelques citoyens qui parlassent au nom de tous les autres, & qui s'opposassent aux entreprises d'un pouvoir qui devient souvent abusif lorsqu'il ne connoît aucun frein. Les citoyens choisis pour être les organes, ou les représentans de la nation, suivant les différens tems, les différentes conventions & les circonstances diverses, jouirent de prérogatives & de droits plus ou moins étendus. Telle est l'origine de ces assemblées connues sous le nom de dietes, d'états-généraux, de parlemens, de senats, qui presque dans tous les pays de l'Europe participerent à l'administration publique, approuverent ou rejetterent les propositions des souverains, & furent admis à concerter avec eux les mesures nécessaires au maintien de l'état.
Dans un état purement démocratique la nation, à proprement parler, n'est point représentée ; le peuple entier se réserve le droit de faire connoître ses volontés dans les assemblées générales, composées de tous les citoyens ; mais dès que le peuple a choisi des magistrats qu'il a rendus dépositaires de son autorité, ces magistrats deviennent ses représentans ; & suivant le plus ou le moins de pouvoir que le peuple s'est réservé, le gouvernement devient ou une aristocratie, ou demeure une démocratie.
Dans une monarchie absolue le souverain ou jouit, du consentement de son peuple, du droit d'être l'unique représentant de sa nation, ou bien, contre son gré, il s'arroge ce droit. Le souverain parle alors au nom de tous ; les lois qu'il fait sont, ou du moins sont censées l'expression des volontés de toute la nation qu'il représente.
Dans les monarchies tempérées, le souverain n'est dépositaire que de la puissance exécutrice, il ne représente sa nation qu'en cette partie, elle choisit d'autres représentans pour les autres branches de l'administration. C'est ainsi qu'en Angleterre la puissance exécutrice réside dans la personne du monarque, tandis que la puissance législative est partagée entre lui & le parlement, c'est-à-dire l'assemblée générale des différens ordres de la nation britannique, composée du clergé, de la noblesse & des communes ; ces dernieres sont représentées par un certain nombre de députés choisis par les villes, les bourgs & les provinces de la Grande-Bretagne. Par la constitution de ce pays, le parlement concourt avec le monarque à l'administration publique ; dès que ces deux puissances sont d'accord, la nation entiere est reputée avoir parlé, & leurs décisions deviennent des lois.
En Suede, le monarque gouverne conjointement avec un sénat, qui n'est lui-même que le représentant de la diete générale du royaume ; celle-ci est l'assemblée de tous les représentans de la nation suédoise.
La nation germanique, dont l'empereur est le chef, est représentée par la diete de l'Empire, c'est-à-dire par un corps composé de vassaux souverains, ou de princes tant ecclésiastiques que laïques, & de députés des villes libres, qui représentent toute la nation allemande. Voyez Diete de l'Empire.
La nation françoise fut autrefois représentée par l'assemblée des états-généraux du royaume, composée du clergé & de la noblesse, auxquels par la suite des tems on associa le tiers-état, destiné à représenter le peuple. Ces assemblées nationales ont été discontinuées depuis l'année 1628.
Tacite nous montre les anciennes nations de la Germanie, quoique féroces, belliqueuses & barbares, comme jouissant toutes d'un gouvernement libre ou tempéré. Le roi, ou le chef, proposoit & persuadoit, sans avoir le pouvoir de contraindre la nation à plier sous ses volontés : Ubi rex, vel princeps, audiuntur autoritate suadendi magis quam jubendi potestate. Les grands delibéroient entre eux des affaires peu importantes ; mais toute la nation étoit consultée sur les grandes affaires : de minoribus rebus principes consultant, de majoribus omnes. Ce sont ces peuples guerriers ainsi gouvernés, qui, sortis des forêts de la Germanie, conquirent les Gaules, l'Espagne, l'Angleterre, &c. & fonderent de nouveaux royaumes sur les débris de l'empire romain. Ils porterent avec eux la forme de leur gouvernement ; il fut par-tout militaire, la nation subjuguée disparut ; réduite en esclavage, elle n'eut point le droit de parler pour elle-même ; elle n'eut pour représentans que les soldats conquérans, qui après l'avoir soumise par les armes, se subrogerent en sa place.
Si l'on remonte à l'origine de tous nos gouvernemens modernes, on les trouvera fondés par des nations belliqueuses & sauvages, qui sorties d'un climat rigoureux, chercherent à s'emparer de contrées plus fertiles, formerent des établissemens sous un ciel plus favorable, & pillerent des nations riches & policées. Les anciens habitans de ces pays subjugués ne furent regardés par ces vainqueurs farouches, que comme un vil bétail que la victoire faisoit tomber dans leurs mains. Ainsi les premieres institutions de ces brigands heureux, ne furent pour l'ordinaire que des effets de la force accablant la foiblesse ; nous trouvons toujours leurs lois partiales pour les vainqueurs, & funestes aux vaincus. Voilà pourquoi dans toutes les monarchies modernes nous voyons partout les nobles, les grands, c'est-à-dire des guerriers, posséder les terres des anciens habitans, & se mettre en possession du droit exclusif de représenter les nations ; celles-ci avilies, écrasées, opprimées, n'eurent point la liberté de joindre leurs voix à celles de leurs superbes vainqueurs. Telle est sans doute la source de cette prétention de la noblesse, qui s'arrogea long-tems le droit de parler exclusivement à tous les autres au nom des nations ; elle continua toujours à regarder ses concitoyens comme des esclaves vaincus, même un grand nombre de siecles après une conquête à laquelle les successeurs de cette noblesse conquérante n'avoit point eu de part. Mais l'intérêt secondé par la force, se fait bientôt des droits ; l'habitude rend les nations complices de leur propre avilissement, & les peuples malgré les changemens survenus dans leurs circonstances, continuerent en beaucoup de pays à être uniquement représentés par une noblesse, qui se prévalut toujours contre eux de la violence primitive, exercée par des conquérans aux droits desquels elle prétendit succéder.
Les Barbares qui démembrerent l'empire romain en Europe étoient payens ; peu-à-peu ils furent éclairés des lumieres de l'Evangile, ils adopterent la religion des vaincus. Plongés eux-mêmes dans une ignorance qu'une vie guerriere & agitée contribuoit à entretenir, ils eurent besoin d'être guidés & retenus par des citoyens plus raisonnables qu'eux ; ils ne purent refuser leur vénération aux ministres de la religion, qui à des m?urs plus douces joignoient plus de lumieres & de science. Les monarques & les nobles jusqu'alors représentans uniques des nations, consentirent donc qu'on appellât aux assemblées nationales les ministres de l'Eglise. Les rois, fatigués sans doute eux-mêmes des entreprises continuelles d'une noblesse trop puissante pour être soumise, sentirent qu'il étoit de leur intérêt propre de contrebalancer le pouvoir de leurs vassaux indomptés, par celui des interpretes d'une religion respectée par les peuples. D'ailleurs le clergé devenu possesseur de grands biens, fut intéressé à l'administration publique, & dut à ce titre, avoir part aux délibérations.
Sous le gouvernement féodal, la noblesse & le clergé eurent longtems le droit exclusif de parler au nom de toute la nation, ou d'en être les uniques représentans. Le peuple composé des cultivateurs, des habitans des villes & des campagnes, des manufacturiers, en un mot, de la partie la plus nombreuse, la plus laborieuse, la plus utile de la société, ne fut point en droit de parler pour lui-même ; il fut forcé de recevoir sans murmurer les lois que quelques grands concerterent avec le souverain. Ainsi le peuple ne fut point écouté, il ne fut regardé que comme un vil amas de citoyens méprisables, indignes de joindre leurs voix à celles d'un petit nombre de seigneurs orgueilleux & ingrats, qui jouirent de leurs travaux sans s'imaginer leur rien devoir. Opprimer, piller, vexer impunément le peuple, sans que le chef de la nation pût y porter remede, telles furent les prérogatives de la noblesse, dans lesquelles elle fit consister la liberté. En effet, le gouvernement féodal ne nous montre que des souverains sans forces, & des peuples écrasés & avilis par une aristocratie, armée également contre le monarque & la nation. Ce ne fut que lorsque les rois eurent long-tems souffert des excès d'une noblesse altiere, & des entreprises d'un clergé trop riche & trop indépendant, qu'ils donnerent quelque influence à la nation dans les assemblées qui décidoient de son sort. Ainsi la voix du peuple fut enfin entendue, les lois prirent de la vigueur, les excès des grands furent reprimés, ils furent forcés d'être justes envers des citoyens jusque-là méprisés ; le corps de la nation fut ainsi opposé à une noblesse mutine & intraitable.
La nécessité des circonstances oblige les idées & les institutions politiques de changer ; les m?urs s'adoucissent, l'iniquité se nuit à elle-même ; les tyrans des peuples s'apperçoivent à la longue que leurs folies contrarient leurs propres intérêts ; le commerce & les manufactures deviennent des besoins pour les états, & demandent de la tranquillité ; les guerriers sont moins nécessaires ; les disettes & les famines fréquentes ont fait sentir à la fin le besoin d'une bonne culture, que troubloient les démélés sanglans de quelques brigands armés. L'on eut besoin de lois ; l'on respecta ceux qui en furent les interpretes, on les regarda comme les conservateurs de la sureté publique ; ainsi le magistrat dans un état bien constitué, devint un homme considéré, & plus capable de prononcer sur les droits des peuples, que des nobles ignorans & dépourvus d'équité eux-mêmes, qui ne connoissoient d'autres droits que l'épée, ou qui vendoient la justice à leurs vassaux.
Ce n'est que par des degrés lents & imperceptibles que les gouvernemens prennent de l'assiette ; fondés d'abord par la force, ils ne peuvent pourtant se maintenir que par des lois équitables qui assurent les propriétés & les droits de chaque citoyen, & qui le mettent à couvert de l'oppression ; les hommes sont forcés à la fin de chercher dans l'équité, des remedes contre leurs propres fureurs. Si la formation des gouvernemens n'eût pas été pour l'ordinaire l'ouvrage de la violence & de la déraison, on eût senti qu'il ne peut y avoir de societé durable si les droits d'un chacun ne sont mis à l'abri de la puissance qui toujours veut abuser ; dans quelques mains que le pouvoir soit placé, il devient funeste s'il n'est contenu dans des bornes ; ni le souverain, ni aucun ordre de l'état ne peuvent exercer une autorité nuisible à la nation, s'il est vrai que tout gouvernement n'ait pour objet que le bien du peuple gouverné. La moindre réflexion eût donc suffi pour montrer qu'un monarque ne peut jouir d'une puissance véritable, s'il ne commande à des sujets heureux & réunis de volontés ; pour les rendre tels, il faut qu'il assure leurs possessions, qu'il les défende contre l'opression, qu'il ne sacrifie jamais les intérêts de tous à ceux d'un petit nombre, & qu'il porte ses vues sur les besoins de tous les ordres dont son état est composé. Nul homme, quelles que soient ses lumieres, n'est capable sans conseils, sans secours, de gouverner une nation entiere ; nul ordre dans l'état ne peut avoir la capacité ou la volonté de connoître les besoins des autres ; ainsi le souverain impartial doit écouter les voix de tous ses sujets, il est également intéressé à les entendre & à remédier à leurs maux ; mais pour que les sujets s'expliquent sans tumulte, il convient qu'ils aient des représentans, c'est-à-dire des citoyens plus éclairés que les autres, plus intéressés à la chose, que leurs possessions attachent à la patrie, que leur position mette à portée de sentir les besoins de l'état, les abus qui s'introduisent, & les remedes qu'il convient d'y porter.
Dans les états despotiques tels que la Turquie, la nation ne peut avoir de représentans ; on n'y voit point de noblesse, le despote n'a que des esclaves également vils à ses yeux ; il n'est point de justice, parce que la volonté du maître est l'unique loi ; le magistrat ne fait qu'exécuter ses ordres ; le commerce est opprimé, l'agriculture abandonnée, l'industrie anéantie, & personne ne songe à travailler, parce que personne n'est sûr de jouir du fruit de ses travaux ; la nation entiere réduite au silence, tombe dans l'inertie, ou ne s'explique que par des revoltes. Un sultan n'est soutenu que par une soldatesque effrenée, qui ne lui est elle-même soumise qu'autant qu'il lui permet de piller & d'opprimer le reste des sujets ; enfin souvent ses janissaires l'égorgent & disposent de son trône, sans que la nation s'intéresse à sa chûte ou désapprouve le changement.
Il est donc de l'intérêt du souverain que sa nation soit représentée ; sa sûreté propre en dépend ; l'affection des peuples est le plus ferme rempart contre les attentats des méchans ; mais comment le souverain peut-il se concilier l'affection de son peuple, s'il n'entre dans ses besoins, s'il ne lui procure les avantages qu'il desire, s'il ne le protege contre les entreprises des puissants, s'il ne cherche à soulager ses maux ? Si la nation n'est point représentée, comment son chef peut-il être instruit de ces miseres de détail que du haut de son trône il ne voit jamais que dans l'éloignement, & que la flatterie cherche toujours à lui cacher ? Comment, sans connoître les ressources & les forces de son pays, le monarque pourroit-il se garantir d'en abuser ? Une nation privée du droit de se faire représenter, est à la merci des imprudens qui l'oppriment ; elle se détache de ses maîtres, elle espere que tout changement rendra son sort plus doux ; elle est souvent exposée à devenir l'instrument des passions de tout factieux qui lui promettra de la secourir. Un peuple qui souffre s'attache par instinct à quiconque a le courage de parler pour elle ; il se choisit tacitement des protecteurs & des représentans, il approuve les réclamations que l'on fait en son nom ; est-il poussé à bout ? il choisit souvent pour interpretes des ambitieux & des fourbes qui le séduisent, en lui persuadant qu'ils prennent en main sa cause, & qui renversent l'état sous prétexte de le défendre. Les Guises en France, les Cromwels en Angleterre, & tant d'autres séditieux, qui sous pretexte du bien public jetterent leurs nations dans les plus affreuses convulsions, furent des représentans & des protecteurs de ce genre, également dangereux pour les souverains & les nations.
Pour maintenir le concert qui doit toujours subsister entre les souverains & leurs peuples, pour mettre les uns & les autres à couvert des attentats des mauvais citoyens, rien ne seroit plus avantageux qu'une constitution qui permettroit à chaque ordre de citoyens de se faire représenter, de parler dans les assemblées qui ont le bien général pour objet. Ces assemblées, pour être utiles & justes, devroient être composées de ceux que leurs possessions rendent citoyens, & que leur état & leurs lumieres mettent à portée de connoître les intérêts de la nation & les besoins des peuples ; en un mot c'est la propriété qui fait le citoyen ; tout homme qui possede dans l'état, est intéressé au bien de l'état, & quel que soit le rang que des conventions particulieres lui assignent, c'est toujours comme propriétaire, c'est en raison de ses possessions qu'il doit parler, ou qu'il acquiert le droit de se faire représenter.
Dans les nations européennes, le clergé, que les donations des souverains & des peuples ont rendu propriétaire de grands biens, & qui par-là forme un corps de citoyens opulens & puissans, semble dès-lors avoir un droit acquis de parler ou de se faire représenter dans les assemblées nationales ; d'ailleurs la confiance des peuples le met à portée de voir de près ses besoins & de connoître ses v?ux.
Le noble, par les possessions qui lient son sort à celui de la patrie, a sans doute le droit de parler ; s'il n'avoit que des titres, il ne seroit qu'un homme distingué par les conventions ; s'il n'étoit que guerrier, sa voix seroit suspecte, son ambition & son intérêt plongeroient fréquemment la nation dans des guerres inutiles & nuisibles.
Le magistrat est citoyen en vertu de ses possessions ; mais ses fonctions en font un citoyen plus éclairé, à qui l'expérience fait connoître les avantages & les désavantages de la législation, les abus de la jurisprudence, les moyens d'y remédier. C'est la loi qui décide du bonheur des états.
Le commerce est aujourd'hui pour les états une source de force & de richesse ; le négociant s'enrichit en même tems que l'état qui favorise ses entreprises, il partage sans cesse ses prospérités & ses revers ; il ne peut donc sans injustice être réduit au silence ; il est un citoyen utile & capable de donner ses avis dans les conseils d'une nation dont il augmente l'aisance & le pouvoir.
Enfin le cultivateur, c'est-à-dire tout citoyen qui possede des terres, dont les travaux contribuent aux besoins de la société, qui fournit à sa subsistance, sur qui tombent les impôts, doit être représenté ; personne n'est plus que lui intéressé au bien public ; la terre est la base physique & politique d'un état, c'est sur le possesseur de la terre que retombent directement ou indirectement tous les avantages & les maux des nations ; c'est en proportion de ses possessions, que la voix du citoyen doit avoir du poids dans les assemblées nationales.
Tels sont les différens ordres dans lesquels les nations modernes se trouvent partagées ; comme tous concourent à leur maniere au maintien de la république, tous doivent être écoutés ; la religion, la guerre, la justice, le commerce, l'agriculture, sont faits dans un état bien constitué pour se donner des secours mutuels ; le pouvoir souverain est destiné à tenir la balance entre eux ; il empêchera qu'aucun ordre ne soit opprimé par un autre, ce qui arriveroit infailliblement si un ordre unique avoit le droit exclusif de stipuler pour tous.
Il n'est point, dit Edouard I, roi d'Angleterre, de regle plus équitable, que les choses qui intéressent tous, soient approuvées par tous, & que les dangers communs soient repoussés par des efforts communs. Si la constitution d'un état permettoit à un ordre de citoyens de parler pour tous les autres, il s'introduiroit bientôt une aristocratie sous laquelle les intérêts de la nation & du souverain seroient immolés à ceux de quelques hommes puissans, qui deviendroient immanquablement les tyrans du monarque & du peuple. Telle fut, comme on a vu, l'état de presque toutes les nations européennes sous le gouvernement féodal, c'est-à-dire, durant cette anarchie systématique des nobles, qui lierent les mains des rois pour exercer impunément la licence sous le nom de liberté ; tel est encore aujourd'hui le gouvernement de la Pologne, où sous des rois trop foibles pour protéger les peuples, ceux-ci sont à la merci d'une noblesse fougueuse, qui ne met des entraves à la puissance souveraine que pour pouvoir impunément tyranniser la nation. Enfin tel sera toujours le sort d'un état dans lequel un ordre d'hommes devenu trop puissant, voudra représenter tous les autres.
Le noble ou le guerrier, le prêtre ou le magistrat, le commerçant, le manufacturier & le cultivateur, sont des hommes également nécessaires ; chacun d'eux sert à sa maniere la grande famille dont il est membre ; tous sont enfans de l'état, le souverain doit entrer dans leurs besoins divers ; mais pour les connoître il faut qu'ils puissent se faire entendre, & pour se faire entendre sans tumulte, il faut que chaque classe ait le droit de choisir ses organes ou ses représentans ; pour que ceux-ci expriment le v?u de la nation, il faut que leurs intérêts soient indivisiblement unis aux siens par le lien des possessions. Comment un noble nourri dans les combats, connoîtroit-il les intérêts d'une religion dont souvent il n'est que foiblement instruit, d'un commerce qu'il méprise, d'une agriculture qu'il dédaigne, d'une jurisprudence dont il n'a point d'idées ? Comment un magistrat, occupé du soin pénible de rendre la justice au peuple, de sonder les profondeurs de la jurisprudence, de se garantir des embuches de la ruse, & de démêler les pieges de la chicane, pourroit-il décider des affaires relatives à la guerre, utiles au commerce, aux manufactures, à l'agriculture ? Comment un clergé, dont l'attention est absorbée par des études & par des soins qui ont le ciel pour objet, pourroit-il juger de ce qui est le plus convenable à la navigation, à la guerre, à la jurisprudence ?
Un état n'est heureux, & son souverain n'est puissant, que lorsque tous les ordres de l'état se prêtent réciproquement la main ; pour opérer un effet si salutaire, les chefs de la societé politique sont intéressés à maintenir entre les différentes classes de citoyens, un juste équilibre, qui empêche chacune d'entr'elles d'empiéter sur les autres. Toute autorité trop grande, mise entre les mains de quelques membres de la societé, s'établit aux dépens de la sûreté & du bien-être de tous ; les passions des hommes les mettent sans cesse aux prises ; ce conflict ne sert qu'à leur donner de l'activité ; il ne nuit à l'état que lorsque la puissance souveraine oublie de tenir la balance, pour empêcher qu'une force n'entraîne toutes les autres. La voix d'une noblesse remuante, ambitieuse, qui ne respire que la guerre, doit être contrebalancée par celle d'autres citoyens, aux vues desquels la paix est bien plus nécessaire ; si les guerriers décidoient seuls du sort des empires, ils seroient perpétuellement en feu, & la nation succomberoit même sous le poids de ses propres succès ; les lois seroient forcées de se taire, les terres demeureroient incultes, les campagnes seroient dépeuplées, en un mot on verroit renaître ces miseres qui pendant tant de siecles ont accompagné la licence des nobles sous le gouvernement féodal. Un commerce prépondérant feroit peut-être trop négliger la guerre ; l'état, pour s'enrichir, ne s'occuperoit point assez du soin de sa sûreté, ou peut-être l'avidité le plongeroit-il souvent dans des guerres qui frustreroient ses propres vues. Il n'est point dans un état d'objet indifférent & qui ne demande des hommes qui s'en occupent exclusivement ; nul ordre de citoyens n'est capable de stipuler pour tous ; s'il en avoit le droit, bientôt il ne stipuleroit que pour lui-même ; chaque classe doit être représentée par des hommes qui connoissent son état & ses besoins ; ces besoins ne sont bien connus que de ceux qui les sentent.
Les représentans supposent des constituans de qui leur pouvoir est émané, auxquels ils sont par conséquent subordonnés & dont ils ne sont que les organes. Quels que soient les usages ou les abus que le tems a pu introduire dans les gouvernemens libres & tempérés, un représentant ne peut s'arroger le droit de faire parler à ses constituans un langage opposé à leurs intérêts ; les droits des constituans sont les droits de la nation, ils sont imprescriptibles & inaliénables ; pour peu que l'on consulte la raison, elle prouvera que les constituans peuvent en tout tems démentir, désavouer & révoquer les représentans qui les trahissent, qui abusent de leurs pleins pouvoirs contre eux-mêmes, ou qui renoncent pour eux à des droits inhérens à leur essence ; en un mot, les représentans d'un peuple libre ne peuvent point lui imposer un joug qui détruiroit sa félicité ; nul homme n'acquiert le droit d'en représenter un autre malgré lui.
L'expérience nous montre que dans les pays qui se flattent de jouir de la plus grande liberté, ceux qui sont chargés de représenter les peuples, ne trahissent que trop souvent leurs intérêts, & livrent leurs constituans à l'avidité de ceux qui veulent les dépouiller. Une nation a raison de se défier de semblables représentans & de limiter leurs pouvoirs ; un ambitieux, un homme avide de richesses, un prodigue, un débauché, ne sont point faits pour représenter leurs concitoyens ; ils les vendront pour des titres, des honneurs, des emplois, & de l'argent, ils se croiront intéressés à leurs maux. Que sera-ce si ce commerce infâme semble s'autoriser par la conduite des constituans qui seront eux-mêmes vénaux ? Que sera-ce si ces constituans choisissent leurs représentans dans le tumulte & dans l'ivresse, ou, si négligeant la vertu, les lumieres, les talens, ils ne donnent qu'au plus offrant le droit de stipuler leurs intérêts ? De pareils constituans invitent à les trahir ; ils perdent le droit de s'en plaindre, & leurs représentans leur fermeront la bouche en leur disant : je vous ai acheté bien chérement, & je vous vendrai le plus chérement que je pourrai.
Nul ordre de citoyens ne doit jouir pour toujours du droit de représenter la nation, il faut que de nouvelles élections rappellent aux représentans que c'est d'elle qu'ils tiennent leur pouvoir. Un corps dont les membres jouiroient sans interruption du droit de représenter l'état, en deviendroit bientôt le maître ou le tyran.
Étymologie de « représentant »
- Du verbe représenter.
représentant au Scrabble
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Informations sur le mot representant - 12 lettres, 4 voyelles, 8 consonnes, 7 lettres uniques.
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Les rimes de « représentant »
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Les rimes en t@
Rimes de absinthant Rimes de incapacitant Rimes de distend Rimes de Kazakhstan Rimes de réinventant Rimes de attentant Rimes de sanglotant Rimes de adaptant Rimes de non-combattant Rimes de cliquetant Rimes de dissertant Rimes de partant Rimes de délectant Rimes de transitant Rimes de repartant Rimes de révoltants Rimes de étant Rimes de pianotant Rimes de tartan Rimes de mahométans Rimes de parlementant Rimes de ébattant Rimes de froufroutant Rimes de pivotants Rimes de mutant Rimes de désinfectant Rimes de éclatant Rimes de charlatans Rimes de cooptant Rimes de flirtant Rimes de caftan Rimes de irritants Rimes de décontractant Rimes de sortant Rimes de rabattant Rimes de détends Rimes de ouatant Rimes de envoûtant Rimes de acceptant Rimes de anti-temps Rimes de contents Rimes de entre-temps Rimes de teintant Rimes de prêtant Rimes de piratant Rimes de rebutants Rimes de remontant Rimes de réfractant Rimes de dégouttant Rimes de contrastantMots du jour
absinthant incapacitant distend Kazakhstan réinventant attentant sanglotant adaptant non-combattant cliquetant dissertant partant délectant transitant repartant révoltants étant pianotant tartan mahométans parlementant ébattant froufroutant pivotants mutant désinfectant éclatant charlatans cooptant flirtant caftan irritants décontractant sortant rabattant détends ouatant envoûtant acceptant anti-temps contents entre-temps teintant prêtant piratant rebutants remontant réfractant dégouttant contrastant
Les citations sur « représentant »
- Tel employé de l'ambassade des Etats-Unis arrivait à la préfecture comme un représentant de commerce avec son attaché-case.Auteur : Régis Debray - Source : L'Indésirable (1975)
- Les boeufs ? Les flics, si vous préférez. Oui, car si chez nous le flic est un poulet, au Québec c'est un boeuf. Et en Angleterre, c'est un pig, un cochon. C'est comme ça. Nous n'avons pas la même lecture zoomorphique du représentant de l'ordre.Auteur : Barry Gifford - Source : No steak (2013)
- L'ultime fondement des religions était imputable, pour lui, à la détresse infantile de l'homme. Dieu était souvent le représentant du père ou de l'instance tutélaire.Auteur : Eliette Abécassis - Source : Un secret du docteur Freud (2014)
- La loi doit être l’expression de la volonté générale : toutes les citoyennes et citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation ; elle doit être la même pour tous ; toutes les citoyennes et citoyens étant égaux à ses yeux doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. Auteur : Olympe de Gouges - Source : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791)
- En représentant ainsi les choses, on tue parfois celui auquel on s'adresse, et c'est très bien, on ne peut mieux faire, il faut bien contrôler l'excédent de population.Auteur : Fernando Vallejo - Source : Et nous irons tous en enfer (2005)
- Le pouvoir législatif aux Etats-Unis a deux chambres, une où dorment les représentants, l'autre les sénateurs.Auteur : Perles du Bac - Source : Brèves de copies de bac (2013)
- Es-tu vrai? ou n'es-tu qu'un comédien? Es-tu un représentant? ou bien es-tu toi-même la chose qu'on représente? En fin de compte tu n'es peut-être que l'imitation d'un comédien.Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Le Crépuscule des idoles (1888), Maximes et pointes
- Les citoyennes et citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution publique. Les citoyennes ne peuvent y adhérer que par l’admission d’un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans l’Administration publique et de déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée de l’impôt.Auteur : Olympe de Gouges - Source : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791)
- Il existe une vieille maxime dans la communauté noire : « Il faut être deux fois meilleur pour aller deux fois moins loin ». En tant que première famille afro-américaine à la Maison-Blanche, nous étions perçus comme des représentants des Noirs américains. La moindre erreur de jugement serait amplifiée, dramatisée. Auteur : Michelle Obama - Source : Devenir (2018)
- Les lois biologiques sont formelles : chaque espèce doit compter une quantité minimum de représentants au-dessous de ce nombre, elle est irrémédiablement condamnée.Auteur : George Rippey Stewart - Source : La terre demeure (1949)
- En quelque étude que ce puisse être, sans l'idée des choses représentées, les signes représentants ne sont rien. On borne pourtant toujours l'enfant à ces signes, sans jamais pouvoir lui faire comprendre aucune des choses qu'ils représentent.Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Emile ou De l'éducation (1762), II
- Il fait grand bien aux fiévreux de voir des peintures représentant fontaines, rivières et cascades. Si quelqu'un, la nuit, ne peut trouver le sommeil, qu'il se mette à contempler des sources et le sommeil viendra.Auteur : Leon Battista Alberti - Source : De Re aedificatoria
- Charmantes petites figures en culs-de-lampe au-dessous de la tribune du Comte, représentant les Vertus assises.Auteur : Paul Claudel - Source : Journal, 28 mars 1920
- A côté de ces familles favorisées par le sort, il en existe un grand nombre d'autres, aux représentants desquelles les pénates domestiques n'apportent dès le berceau qu'une éternelle infortune.Auteur : Mikhaïl Saltykov-Chtchedrine - Source : Les Golovleff (1880)
- Le milieu scolaire demeure l'endroit privilégié où l'enfant construit sa personnalité propre et son identité sociale. C'est le plus souvent à l'école que l'enfant se cherche en faisant l'expérience de ses relations avec les autres : est-il le dernier à être choisi au sein de l'équipe de ballon-chasseur ? a-t-il du succès lors de l'élection du représentant de classe ? est-ce que les autres rient quand il leur fait une grimace ? se moque-t-on de lui à la récréation ? Voilà autant de questions essentielles dont les réponses enseigneront peu à peu à l'enfant qui il est. Est-il populaire, aimable, admiré ? Modérément marginal, différent ou handicapé ? Un peu trop gros, un peu trop laid, boutonneux ou niaiseux ? Rien de tout cela n'est simple ni facile pour personne. L'écolier affronte l'apprentissage de la vie en société. Cela aussi, on le sait très bien. Auteur : Bernard Arcand - Source : Du pipi, du gaspillage et sept autres lieux communs (2001)
- La paix et la liberté sont les deux moitiés inséparables d'un entier dont je regrette d'être, dans la pressé française, l'unique représentant.
Auteur : Emile de Girardin - Source : Pensées et maximes extraites des oeuvres de M. Émile de Girardin (1867)
- Elle se méfiait de l'État et de ses représentants. Elle était surtout rétive à une institution qui soustrayait ses fils à sa propre autorité et, plus grave encore, qui les éloignait d'elle. Le temps scolaire était son pire ennemi.Auteur : Christophe Boltanski - Source : La cache
- Je ne pense pas que c'était une erreur pour l'Europe, mais c'était bien plus problématique en Amérique. Je n'ai eu aucun problème concernant le fait que les gens sachent que j'étais bisexuel. Mais je n'avais aucune envie de tenir un drapeau ou d'être le représentant d'un quelconque groupe de personnes. Je savais ce que je voulais être, à savoir un auteur-compositeur et un interprète, et je sentais que l'on me résumait désormais à cette bisexualité et pour très longtemps. L'Amérique est très puritaine et je pense que ça m'a empêché de faire beaucoup de choses Auteur : David Bowie - Source : Interview de 2002 avec Blender
- Celui qui, devant un tableau représentant un paysage de bruyère, n'entend pas la vague musique du bourdonnement des abeilles, ne sait pas voir, de même que celui pour lequel la musique n'évoque aucune vision, ne sait pas entendre.Auteur : Albert Schweitzer - Source : Jean-Sébastien Bach, Le musicien-poète (1905)
- Dioclès:
- En tant que représentant de l'autorité, je vous nomme druidesse, devineresse, prophétesse.Auteur : Jacques Audiberti - Source : Théâtre tome IV, Le Soldat Dioclès - Et vous, législateurs, souvenez-vous que vous n'êtes point les représentants d'une caste privilégiée, mais ceux du peuple français, n'oubliez pas que la source de l'ordre, c'est la justice, que le plus sûr garant de la tranquillité publique, c'est le bonheur des citoyens, et que les longues convulsions qui déchirent les États ne sont que le combat des préjugés contre les principes, de l'égoïsme contre l'intérêt général ; de l'orgueil et des passions des hommes puissants contre les droits et contre les besoins des faibles.Auteur : Maximilien de Robespierre - Source : Séance du 2 décembre 1792. — Discours sur les subsistances
- L'émeute ne l'emporte pas sur les représentants du peuple.Auteur : Emmanuel Macron - Source : Devant des parlementaires de la majorité, le 21 mars 2023
- L'air bonne femme du lieu se trouvait confirmé par la présence aux murs de gravures représentant des chatons dans un panier, des biches au bois et des retours de fenaisons.Auteur : René Fallet - Source : Le triporteur (1951)
- Les flics, dans le fourgon, quand ils ont vu que je continuais à ne pas respirer et même à me boucher le nez, m'ont cassé la gueule pour outrages aux représentants des organes respiratoires dans l'exercice de leurs fonctions.Auteur : Romain Gary - Source : Pseudo (1976) (sous le pseudonyme d'Emile Ajar)
- Le rôle d'un représentant du peuple n'est pas d'obéir aux préjugés, mais de les dissiper.Auteur : Henry Maret - Source : Pensées et opinions
Les mots proches de « representant »
Repaire Repaisseur Repaître Repâlir Repalper Repâmer (se) Répandage Répandre Répandu, ue Repaquage Réparable Reparaître Réparateur, trice Réparation Réparatoire Reparcourir Réparé, ée Reparer Réparer Reparler Repart Repartager Répartement Réparti, ie Repartie Repartir Repartir Répartir Répartiteur Répartition Repartonnage Repas Repassage Repasser Repatriage ou repatriement Repatrier Repavage Repaver Repayer Repêche Repêcher Repêcheur Repeindre Rependre Repenser Repentance Repentant, ante Repenti, ie Repentir (se) RepentirLes mots débutant par rep Les mots débutant par re
rep repaie repaies repaire repaires repais repaissaient repaissais repaissait repaissant repaissent repaît repaître Repaix répand répandaient répandais répandait répandant répande répandent répandeur répandez répandirent répandît répandit répandons répandra répandrai répandraient répandrait répandras répandre répandrez répandrons répandront répands répandu répandu répandue répandue répandues répandues répandus répandus répara Répara Répara-Auriples réparable réparables
Les synonymes de « representant»
Les synonymes de représentant :- 1. ambassadeur
2. légat
3. envoyé
4. plénipotentiaire
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6. émissaire
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8. ministre
9. mandataire
10. accrédité
11. commerçant
12. négociant
13. marchand
14. détaillant
15. fournisseur
16. grossiste
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18. concessionnaire
19. revendeur
20. distributeur
21. transitaire
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synonymes de représentant
Fréquence et usage du mot représentant dans le temps
Évolution historique de l’usage du mot « representant » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot représentant dans les textes publiés.
Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Représentant ?
Citations représentant Citation sur représentant Poèmes représentant Proverbes représentant Rime avec représentant Définition de représentant
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