Définition de « sabbat »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot sabbat de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur sabbat pour aider à enrichir la compréhension du mot Sabbat et répondre à la question quelle est la définition de sabbat ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple :

  • Nom donné chez les juifs au dernier jour de la semaine, c’est-à-dire au samedi. Dans ce sens, il peut aussi sécrire shabbat ou chabbat. - Le jour du sabbat. - Les juifs observent fort exactement le sabbat. - Le repos du sabbat.

  • L’assemblée nocturne que, suivant une opinion populaire, les sorciers tiennent pour adorer le diable. - Aller au sabbat. - Le bruit courait que les sorciers tenaient leur sabbat dans cette forêt.

  • (fig) et (fam) Un grand bruit qui se fait avec désordre, avec confusion, tel que l’on s’imagine celui du sabbat des sorciers. - Ces ivrognes ont fait un terrible sabbat. - Quel sabbat fait-on là-haut ? Synonyme : lördag




    Définitions de « sabbat »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    SABBAT, SHABBAT, subst. masc.

    A. ? RELIG. JUIVE. [Sabbat et, plus gén. dans le monde juif dep. la 2eguerre mondiale, shabbat]
    1. Septième jour de la semaine; samedi, jour du repos; ensemble des prescriptions liées à ce jour. Observance du s(h)abbat; célébrer, pratiquer, transgresser, violer le s(h)abbat; liturgie, lumières, repas du/de s(h)abbat. C'est vendredi, et l'heure de la première étoile. (...) Le sabbat vient de commencer (Tharaud, Jument err., 1933, p. 11).Que la sorcellerie puisse être comparée à la transgression du Shabbat ? (à l'opposé de ceux qui appelèrent délicatement Shabbat les rendez-vous des sorcières!) ? est assez remarquable (E. Levinasds L'autre dans la conscience juive, Paris, P.U.F., 1973, p. 66).V. instituteur I ex. de P. Leroux.
    ? P. anal. Rompre le sabbat, c'est-à-dire aller à la campagne le dimanche, est un des plus grands péchés aux yeux des méthodistes (Stendhal, Corresp., 1826, p. 435).
    2. P. ext.
    ? La septième année; la fin d'un cycle de sept fois sept ans. La remise des dettes, dans l'année sabbatique, libère l'économie des contraintes de l'argent (...). Le sol, le débiteur, l'esclave sont « rédimés » de leurs aliénations par les retours périodiques du sabbat (Univers écon. et soc., 1960, p. 64-8).
    ? P. méton. La mise en jachère de la septième année prescrite par la Loi juive. Le Lévitique, XXV, 2 à 7 (...) institue le Shabbat de la terre (G. Friedmannds Le Shabbat dans la conscience juive, 1975, p. 85).
    ? Le septième millénaire. Jésus ne faisait que prêcher (...) que le temps était accompli, et que le septième millénaire, ou le grand Sabbat divin, allait venir: c'était là ce que l'on appelait le règne, ou le règne de Dieu, ou le royaume des cieux, ou enfin la résurrection (P. Leroux, Humanité, 1840, p. 751).Les six mille années de l'histoire du monde correspondent aux six jours de la semaine qui conduisent au grand Sabbat cosmique, à la rédemption qui doit se produire le septième jour du monde (G. Scholem, Le Messianisme juif, 1974, p. 131).
    B. ? Sabbat. [À cause de l'interprétation malveillante du sabbat juif faite par les chrétiens (v. supra ex. 1)]
    1.
    a) OCCULT. Assemblée nocturne de sorciers et de sorcières, tenue dans un lieu désert souvent élevé, dans laquelle le culte rendu au diable, les danses et les orgies rappellent ceux de l'antiquité païenne; pratiques auxquelles on s'y livre. Nuit de sabbat; ronde de sabbat. Rouletabille, frappé au c?ur, jeta un cri sourd et il lui sembla que tout se mettait à danser une danse de sabbat autour de lui (G. Leroux, Roul. tsar, 1912, p. 125).Cette guerre était foncièrement amie des ténèbres. Elle avait dans ses ancêtres la nuit de Walpurgis et le sabbat des nécromants (Romains, Hommes bonne vol., 1938, p. 143).V. décharné II A 1 a ex. de Sand, farfadet A ex. de Béranger, messe A 4 ex. de Péladan.
    ? Faire le sabbat. La sorcellerie était fort pratiquée dans la contrée (...) on y faisait beaucoup le sabbat. Les sorcières y allaient (...) sur un manche à balai ou changées en poules noires (A. France, Vie littér., 1892, p. 95).
    ? Aller au sabbat. Parle-t-on des sorciers? Du sabbat? (...). Ma grand'mère disait que sa mère les avait vues aller au sabbat et qu'il y avait plein de petites épingles (Barrès, Cahiers, t. 6, 1907, p. 97).V. blâmer ex. 10.
    ? P. méton. Danse de sorcières. Tous les démons de l'Atlantique, Cheveux épars et bras tordus, Dansent un sabbat fantastique Autour des marins éperdus (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p. 210).
    b) Représentation d'un sabbat de sorciers. Des peintures (...) comme certains Sabbats de Goya (Artaud, Théâtre et son double, 1938, p. 144).
    2. P. anal., fam., vieilli
    a) Réunion bruyante, licencieuse; orgie. Mes petites actrices voient arriver avec ennui le jour où elles ne vont plus jouer et ne plus faire leur sabbat de tous les soirs dans les combles du théâtre (Goncourt, Journal, 1889, p. 918).J'admire que chez les Goncourt le récit de leurs médiocres orgies corresponde très exactement à l'idée qu'Emma Bovary et que le pharmacien Homais se faisaient du sabbat des étudiants parisiens (Mauriac, Mém. intér., 1959, p. 98).V. bestial ex. 5.
    ? Loc. fig. Un sabbat de + subst. Synon. une orgie de (v. orgie C).Véritable sabbat de couleurs et de formes, Où la cruche hydropique, avec ses flancs énormes, Semble un hippopotame (Gautier, Albertus, 1833, p. 128).
    b) Agitation désordonnée et bruyante; vacarme. Synon. cirque (v. ce mot II A 3), ramdam (pop.).[Elle] s'était aperçue enfin que sa s?ur cadette tapait sur le piano, et elle lui allongeait des claques, elle la flanquait à la porte, giflant et poussant dehors par la même occasion la plus petite, avec sa casserole. Ce fut un sabbat infernal (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 310).Le sabbat sans queue ni tête que les hommes menaient sur terre (...) n'était pas digne d'occuper le philosophe (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 228).V. diable I C 3 c ? ex. de Colette.
    ? Faire/finir son sabbat. Voilà Madame qui se remue; elle va faire son sabbat: faut que j'y aille (Balzac, Goriot, 1835, p. 50).Et il y eut une bataille féroce, les deux s?urs tombées par terre, se dévorant, hurlant (...) ? Tonnerre! (...) Voulez-vous bien finir votre sabbat, ou je vous flanque toutes à la porte! (Zola, Fécondité, 1899, p. 151).
    ? Un sabbat de + subst.Un bruit assourdissant de. Dans un sabbat de sabots, ils grimpaient la côte (La Varende, Nez-de-cuir, 1936, p. 43).Toute la maison s'est mise à hurler, à feuler, à miauler, un horrible sabbat de gémissements, de sanglots, de plaintes rugissantes (Genevoix, Avent. en nous, 1952, p. 43).
    REM. 1.
    Chab(b)at,(Chabat, Chabbat) subst. masc.,var. [Corresp. à supra A] Le jour du chabbat, le Juif se désengage, et il n'y a engagement véritable que s'il y a parallèlement à lui une possibilité de désengagement (J. Eisenberg, A. Abecassis, À Bible ouverte, 1978, p. 189).
    2.
    Sabbatiser, verbe intrans.,vx. Célébrer le sabbat (v. supra A 1). Dieu s'est rendu mon lieu de repos. Comment négligerois-je de sabbatiser? (Saint-Martin, Homme désir, 1790, p. 122).
    3.
    Sabbatisme, subst. masc.,vx. Observance du sabbat. [Plutarque] parle de sabbatismes, de prosternations, de honteux accroupissements, etc. Lisez le passage entier, et vous ne saurez s'il s'agit de dimanche ou de sabbat (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 2, 1821, p. 188).
    Prononc. et Orth.: [saba], [?a-]. Ac. dep. 1694: sabbat. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 sabat « jour de repos des juifs » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 209 [II Rois, 16, 18]); 2. [2emoit. xives. « agitation bruyante, vacarme » (Froissart, s. réf. ds Bl.-W.1-5)] 1451 mener le sabbat (Charles d'Orléans, Ballades, CI, 19 ds Poésies, éd. P. Champion, p. 157: les Anglois menoient leur sabat); ca 1485 (Mistere Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 16808: il y auroit ung beau sabat); 3. 1508 sabbat « assemblée nocturne de sorciers et de sorcières » (E. d'Amerval, L. de la diablerie, éd. Ch. F. Ward, f o29b: les jours que je tien mon sabbat). Empr. au lat. chrét.sabbatum, lui-même empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? et celui-ci à l'hébr. sha?bbath « sabbat », dér. du verbe sha?bath « s'arrêter; se reposer » (cf. Gen. 2, 2-3). Au sens 3, cf. le lat. médiév. sabbatum (ca 1475, J. Vincentii ds J. Hansen, Quellen und Untersuchungen zur Geschichte des Hexenwahns und der Hexenverfolgung im Mittelalter, Bonn, 1901, p. 229: demonum sabbata; ca 1500, S. Champier, ibid., p. 257: demoniaca sabbata). On a également employé, pour désigner les assemblées de sorciers et de sorcières, le mot synagogue (ca 1460 ds Hansen, op. cit., p. 189; 1586 senegogaz, 1609 signaguogue ds Pierreh.; cf. FEW t. 12, p. 493), en lat. synagoga (1438 ds Hansen, p. 462; cf. P. F. Fournier, Étymol. de sabbat ds Bibl. de l'Éc. des Chartes, t. 139, 1981, pp. 247-249). En ce qui concerne la dégradation sém. qu'ont subie les mots sabbat et synagogue, cf. brouhaha, ramadan, ramdam. Fréq. abs. littér.: 260. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 568, b) 269; xxes.: a) 409, b) 229. Bbg. Wartburg (W. von). Sabbatum: Samstag. In: [Mél. Orr (J.)]. Manchester, 1953, pp. 299-300.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    sabbat \sa.ba\ masculin

    1. (Religion) Dernier jour de la semaine, consacré à la prière, chez les juifs et les chrétiens sabbataires.
      • Le jour du sabbat.
      • Les juifs observent fort exactement le sabbat.
      • Le repos du sabbat.
      • Le sabbat est institué en Israël lorsque le peuple est sorti d'Égypte : il faut être libéré de l'esclavage pour pouvoir arrêter de travailler. (Jean-Marie Gueullette, Petit traité de prière silencieuse, Albin Michel, 2011, p. 63)
    2. Assemblée nocturne que, suivant une opinion populaire, les sorciers tiennent pour adorer le diable.
      • Qu'est-ce que vous portez donc là, mon petit fieu ? ? Des crapauds qui t'ont vue au sabbat, vieille sorcière, répondit celui-ci. (Charles Deulin, Manneken-Pis)
      • Les sabbats ont alors la forme grandiose et terrible de la Messe noire, de l'office à l'envers, où Jésus est défié, prié de foudroyer, s'il peut. (Jules Michelet, La sorcière, p.143, Hetzel - E. Dentu, 1862)
      • Il habitait un terrier dans les bois communaux de La Motte, commune de La Hardoye, jouait de la flûte et sonnait du cor. On disait aussi qu'au sabbat il dirigeait l'orchestre infernal. (Albert Meyrac, Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes comparés avec les traditions, légendes et contes de divers pays, Éditions FERN, 1966, p.203)
    3. (Figuré) (Familier) Grand bruit qui se fait avec désordre, avec confusion, tel que l'on s'imagine celui du sabbat des sorciers.
      • Ces ivrognes ont fait un terrible sabbat.
      • Quel sabbat fait-on là-haut ?
      • Furieuse et burlesque, la discussion fut en quelque sorte un sabbat des intelligences. (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
      • Bientôt, les femmes s'y acharnèrent (...), suantes et échevelées de cette cuisine de sabbat. (Émile Zola, Germinal)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    SABBAT. n. m.
    Nom donné chez les Juifs au dernier jour de la semaine, c'est-à-dire au samedi. Le Jour du sabbat. Les Juifs observent fort exactement le sabbat. Le repos du sabbat. Il désigne aussi l'Assemblée nocturne que, suivant une opinion populaire, les sorciers tiennent pour adorer le diable. Aller au sabbat. Le bruit courait que les sorciers tenaient leur sabbat dans cette forêt. Il se dit, figurément et familièrement, d'un Grand bruit qui se fait avec désordre, avec confusion, tel que l'on s'imagine celui du sabbat des sorciers. Ces ivrognes ont fait un terrible sabbat. Quel sabbat fait-on là-haut?

    Littré

    SABBAT (sa-ba?; le t se lie, du moins quand il signifie bruit, tapage?: un sa-ba-t affreux) s. m.
    • 1Nom donné chez les Juifs au repos religieux. Recueillez pendant les six jours la manne?; car le septième jour c'est le sabbat du Seigneur, Sacy, Bible, Exode, XVI, 26.

      Prescription d'observer le repos religieux. Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat, Sacy, Bible, Évang. St Marc, II, 27. Le sabbat fut ordonné aux Juifs?; mais ce fut une stupidité à cette nation de ne point se défendre, lorsque ses ennemis choisirent ce jour pour l'attaquer, Montesquieu, Esp. XXVI, 7.

      Jour du sabbat, ou, simplementi, le sabbat, le septième jour de la semaine, c'est-à-dire le samedi, auquel il était commandé de garder le repos. Nous n'achèterons point aussi aux jours du sabbat ni dans les autres jours consacrés ce que les nations nous pourront apporter à vendre, ni rien de ce qui peut servir à l'usage de la vie, Sacy, Bible, Esdras, II, X, 31. Il [Jésus] leur dit ensuite?: Qui est celui d'entre vous qui, voyant son âne ou son b?uf tombé dans un puits, ne l'en retire pas aussitôt le jour même du sabbat?? Sacy, ib. Évang. St Luc, XIV, 5.

      Chemin du sabbat, distance à laquelle il est permis aux Juifs de s'éloigner de leurs demeures le jour du sabbat.

    • 2Assemblée nocturne des sorciers?; dérivation injurieuse du sens de sabbat, à cause de l'opinion populaire qui, condamnant les Juifs, assimila leur fête à une réunion de sorciers. Un balai pour brûler en allant au sabbat, Régnier, Sat. X. Je gage que cet innocent [en me montrant Blanc-Ménil] croit avoir été au sabbat, parce qu'il s'est trouvé ici à onze heures du soir, Retz, Mém t. I, liv. II, p. 207, dans POUGENS. Au bruit d'une aigre trompette Le sabbat a commencé, Béranger, Lutins. On tremble à chaque pas de réveiller dans l'ombre Un démon, ivre encor du banquet des sabbats, Hugo, Ball. 8. Le nom lui-même de sabbat provient de la confusion qui s'est opérée entre le culte du diable et la célébration d'un culte non catholique?; aussi l'Église met-elle sur le même rang le juif, l'excommunié, l'hérétique et le sorcier, Réville, Rev. des Deux-Mondes, 1er janv. 1870, p. 117.

      Fig. Lisette?: Cette assemblée aura assez l'air d'un petit sabbat, à ce qu'il me semble - L'intendant?: Hé?! sabbat, tant qu'il vous plaira, Dancourt, la Désolation des joueuses, sc. 12.

    • 3 Familièrement. Grand bruit avec désordre. Pendant tout le sabbat qu'il [le chat] fit avec sa dame, La Fontaine, Fables II, 2. On avait fait [à Bruxelles] ? une criaillerie et un sabbat si épouvantable par malice, qu'? elle [la comtesse de Soissons, accusée d'empoisonnement] avait été obligée? de quitter la place, Sévigné, 408. Voyez le beau sabbat qu'ils font à notre porte, Racine, Plaid. I, 8. Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler, La Bruyère, XII. Et ce sont des cabales, Des trames, des caquets?; enfin c'est un sabbat?! Favart, Soliman II, I, 1. Mme Durocher?: Quel est le bruit que j'entends là dedans?? - Catherine?: Quel sabbat?! Genlis, Théât. d'éduc. la Lingère, II, 4.
    • 4 Fig. et populairement. Gronderie, criaillerie. Vous pouvez penser si j'ai fait un beau sabbat à la poste [qui avait mal fait son service], Sévigné, 21 juin 1671. Il est toujours vrai que c'étaient des sabbats d'enfer du vivant de son mari, Th. Leclercq, Prov. t. II, p. 207, dans POUGENS.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Li anemi [les démons]? si eschernirent [se moquèrent] les sabbaz, Job, p. 481. Jà n'est pas ui [aujourd'hui] sabat ne tens de festeer, Rois, p. 358.

    XIVe s. Comme il ait esté mandé que la place ou lieu appellé le sabbat à juifs en la ville de Soissons?, Du Cange, sabbatum.

    XVe s. Et les Anglois menoient leur sabat En grans pompes, baubans et tyrannie?; Or a tourné Dieu ton dueil [de toi, France] en esbat, Orléans, Ball. 77.

    XVIe s. Mais en faut-il faire un si grand sabat?? Les marguerites de la marguerite, p. 282, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    SABBAT, s. m. (Hist. jud.) c'est parmi les Juifs le septieme jour de la semaine qu'ils solennisent en mémoire de ce que Dieu, après avoir créé le monde en six jours, se reposa le septieme. Voyez Semaine.

    Ce mot est purement hébreu, ???, & signifie cessation ou repos. Philon le nomme ??? ?????? ???????, le jour de la naissance du monde. Quelques-uns prétendent que des le premier tems de la création, Dieu commanda aux hommes d'observer le jour du sabbat, parce qu'il est dit dans la Genes. chap. xj. V 2 & 3, que Dieu sanctifia le jour auquel il se reposa, & qu'il le bénit. C'est le sentiment de Philon, de S. Clément d'Alexandrie, & de quelques rabbins ; mais la plûpart des peres pensent que cette sanctification & cette bénédiction dont parle Moïse, n'étoient que la destination que Dieu fit alors du septieme jour, pour être dans la suite sanctifié par son peuple. On ne voit pas en effet que les patriarches l'aient observé, ni que Dieu ait eu dessein de les y assujettir.

    Mais il en fit un précepte exprès & formel aux Hébreux, sous peine de mort, comme on le voit dans l'Exod. xx. & xxj. aussi l'observerent-ils exactement comme un jour consacré particulierement au culte de Dieu, en s'abstenant de toute ?uvre servile. On dit même qu'ils portoient le scrupule à cet égard jusqu'à penser qu'il ne leur étoit pas permis de se défendre ce jour-là s'ils étoient attaqués, & à se laisser égorger plûtôt que de combattre. On voit dans l'Evangile que les pharisiens en avoient encore de plus mal fondés. Le sabbat commençoit le vendredi au soir, suivant l'usage des Juifs qui célebrent leurs fêtes d'un soir à l'autre. Les rabbins ont marqué exactement à ceux-ci tout ce qui leur est défendu de faire le jour du sabbath ; ce qu'ils réduisent à trente-neuf chefs, qui ont chacun leurs dépendances. Ces trente-neuf chefs sont ainsi rapportés par Léon de Modene, cérémon. des Juifs, part. III. chap. j. Il leur est défendu de labourer, de semer, de moissonner, de botteler & lier les gerbes, de battre le grain, de vanner, de cribler, de moudre, de bluter, de paîtrir, de cuire, de tordre, de blanchir, de peigner ou de carder, de filer, de retordre, d'ourdir, de taquer, de teindre, de lier, de délier, de coudre, de déchirer ou mettre en morceaux, de bâtir, de détruire, de frapper avec le marteau, de chasser ou de pêcher, d'égorger, d'écorcher, de préparer & racler la peau, de la couper pour en travailler, d'écrire, de raturer, de régler pour écrire, d'allumer, d'éteindre, de porter quelque chose dans un lieu public ou particulier. Ces trente-neuf chefs renferment diverses especes, par exemple, limer est une dépendance de moudre ; & les rabbins ont exposé toutes ces especes avec de grands raffinemens.

    Le sabbat commence chez eux environ une demi-heure avant le coucher du soleil, & alors toutes ces défenses s'observent. Les femmes sont obligées d'allumer dans la chambre une lampe qui a ordinairement six lumignons, au-moins quatre, & qui dure une grande partie de la nuit : de plus, elles dressent une table couverte d'une nappe blanche, & mettent du pain dessus qu'elles couvrent d'un autre linge long & étroit, en mémoire, disent-elles, de la manne qui tomboit de la sorte, ayant de la rosée dessus & dessous. On va ensuite à la synagogue, où on récite des prieres ; de retour à la maison, chaque chef de famille bénit du pain & du vin, en faisant mémoire de l'institution du sabbat, puis en donne aux assistans. Le matin du sabbat, on s'assemble à la synagogue où l'on chante des pseaumes ; on lit une section du Pentateuque & une des Prophetes ; suit un sermon ou exhortation qui se fait quelquefois l'après-dînée. Quand la nuit vient, & qu'après la priere du soir faite dans la synagogue chacun est de retour dans sa maison, on allume un flambeau ou une lampe à deux méches ; le maître du logis prend du vin dans une tasse & quelques épiceries de bonne odeur, les bénit, puis flaire les épiceries & jette le vin par terre en signe d'allégresse : ainsi finit la cérémonie du sabbat.

    Les auteurs profanes qui ont voulu parler de l'origine du sabbat, n'ont fait que montrer combien peu ils étoient instruits de ce qui concernoit les Juifs. Tacite, par exemple, a cru qu'ils chommoient le sabbat en l'honneur de Saturne, à qui le samedi étoit consacré chez les payens. Tacit. histor. lib. V. Plutarque au contraire, sympos. liv. IV. avance qu'ils le célébroient en l'honneur de Bacchus qui est nommé sabbos, parce que dans les fêtes de ce dieu on crioit saboï. Appion le grammairien soutenoit que les Juifs célébroient le sabbat en mémoire de ce qu'ils avoient été guéris d'une maladie honteuse nommée en égyptien sabboni. Enfin Perse & Pétrone reprochent aux Juifs de jeûner le jour du sabbat. Or il est certain que le jeûne leur étoit défendu ce jour-là. Calmet, Dict. de la Bible, tom. III. lettre s, page 407.

    Le sabbat étoit institué sur un motif aussi simple que légitime, en mémoire de la création du monde, & pour en glorifier l'auteur. Les Chrétiens ont substitué au sabbat le dimanche, en mémoire de la résurrection de Jésus-Christ. Voyez Dimanche.

    Sabbat se prend encore en différens sens dans l'Ecriture sainte ; 1°. simplement pour le repos, & quelquefois pour la félicité éternelle, comm. hebr. ix. 9. & iv. 4. 2°. pour toutes les fêtes des Juifs : sabbatha mea custodite, Levit. xix. 3°. gardez mes fêtes, c'est-à-dire la fête de pâques, de la pentecôte, des tabernacles, &c. 4°. sabbatum se prend aussi pour toute la semaine : jejuno bis in sabbatho, je jeûne deux fois la semaine, dit le pharisien superbe, en S. Luc, xviij. 12. Una sabbati, le premier jour de la semaine, Joan. xx. 1. Calmet, Dict. de la Bible, tome III. lettre s, page 403.

    Sabbat, (Divinat.) assemblée nocturne à laquelle on suppose que les sorciers se rendent par le vague de l'air, & où ils font hommage au démon.

    Voici en substance la description que Delrio donne du sabbat. Il dit que d'abord les sorciers ou sorcieres se frottent d'un onguent preparé par le diable, certaines parties du corps, & surtout les aines, & qu'ensuite ils se mettent à cheval sur un bâton, une quenouille, une fourche, ou sur une chevre, un taureau ou un chien, c'est-à-dire, sur un démon qui prend la forme de ces animaux. Dans cet état ils sont transportés avec la plus grande rapidité, en un clin d'?il, à des distances très éloignées, & dans quelque lieu écarté, tel qu'une forêt ou un désert. Là, dans une place spacieuse, est allumé un grand feu, & paroit élevé sur un trône le démon qui préside au sabbat sous la forme d'un bouc ou d'un chien ; on fléchit le genouil devant lui, ou l'on s'en approche a reculons tenant à la main un flambeau de poix ; & enfin on lui rend hommage en le baisant au derriere. On commet encore pour l'honorer diverses infamies & impuretés abominables. Après ces préliminaires, on se met à table, & les sorciers s'y repaissent des viandes & des vins que leur fournit le diable, ou qu'eux-mêmes ont soin d'apporter. Ce repas est tantôt precédé, & tantôt suivi de danses en rond, où l'on chante, ou plutôt l'on hurle d'une maniere effroyable ; on y fait des sacrifices ; chacun y raconte les charmes qu'il a employés, les maléfices qu'il a donnés ; le diable encourage ou reprimande, selon qu'on l'a bien ou mal servi ; il distribue des poisons, donne de nouvelles commissions de nuire aux hommes. Enfin un moment arrive, où toutes les lumieres s'éteignent. Les sorciers & même les démons se mêlent avec les sorcieres, & les connoissent charnellement ; mais il y en a toujours quelques-unes, & surtout les nouvelles venues, que le bouc honore de ses caresses, & avec lesquelles il a commerce. Cela fait, tous les sorciers & sorcieres sont transportés dans leurs maisons de la même maniere qu'ils étoient venus, ou s'en retournent à pié, si le lieu du sabbat n'est pas éloigné de leur demeure. Delrio, disquisit. magic. liv. II. quest. XVI. pag. 172. & suiv.

    Le même auteur prouve la possibilité de ce transport actuel des sorciers par le vague de l'air. Il n'oublie pour cela ni la puissance des démons, ni celle des bons anges, ni le transport d'Habacuc à Babylone par un ange, ni celui du diacre Philippe, qui baptisa l'eunuque de Candace, & qui du desert se trouva tout-d'un-coup dans la ville d'Azoth. La fleche d'Abaris, le vol de Simon le magicien, d'Eric, roi de Suede, rapporté par Joannes Magnus, celui de l'hérétique Berenger, qui dans la même nuit se trouva à Rome, & chanta une leçon dans l'église de Tours, si l'on en croit la chronique de Nangis, & quelques histoires des sorciers, lui suffisent pour conclure de la possibilité à l'existence. Peu s'en faut qu'il ne traite d'hérétiques ceux qui soutiendroient le contraire, au moins maltraite-t-il fort Wyer & Gocelman, pour avoir prétendu que tout ce que les sorciers racontent du sabbat, n'est que l'effet d'une imagination vivement échauffée ou d'une humeur atrabilaire, une illusion du démon, & que leur voyage en l'air à cheval sur un manche à balai, aussi bien que tout le reste, n'est qu'un rêve dont ils sont fortement affectés. Idem, ibid.

    Les preuves de Delrio montrent qu'il avoit beaucoup d'érudition & de lecture ; mais il n'y regne pas une certaine force de raisonnement qui satisfasse le lecteur ; aussi pensons-nous que tout ce qu'on a dit jusqu'à présent de plus raisonnable sur le sabbat, se trouve dans ce qu'on va lire du p. Malebranche qui explique fort nettement pourquoi tant de personnes se sont imaginées ou s'imaginent avoir assisté à ces assemblées nocturnes.

    « Un pastre dans sa bergerie, dit cet auteur, raconte après souper à sa femme & à ses enfans les avantures du sabbat. Comme il est persuadé lui-même qu'il y a été, & que son imagination est modérément échauffée par les vapeurs du vin, il ne manque pas d'en parler d'une maniere forte & vive. Son éloquence naturelle étant donc accompagnée de la disposition où est toute sa famille, pour entendre parler d'un sujet aussi nouveau & aussi effrayant. Il n'est pas naturellement possible que des imaginations aussi foibles que le sont celles des femmes & des enfans, ne demeurent persuadées. C'est un mari, c'est un pere qui parle de ce qu'il a vu, de ce qu'il a fait : on l'aime, on le respecte, & pourquoi ne le croiroit-on pas ? Ce pastre le répete donc en différens jours. L'imagination de la mere & des enfans en reçoit peu-à-peu des traces plus profondes ; ils s'y accoutument ; & enfin la curiosité les prend d'y aller. Ils se frottent, ils se couchent, leur imagination s'échauffe encore de cette disposition de leur c?ur, & les traces que le pastre avoit formées dans leur cerveau, s'ouvrent assez pour leur faire juger dans le sommeil, comme presentes toutes les choses dont il leur avoit fait la description. Ils se levent, ils s'entre-demandent, & ils s'entredisent ce qu'ils ont vu. Ils se fortifient de cette sorte les traces de leur vision ; & celui qui a l'imagination la plus forte, persuadant mieux les autres, ne manque pas de régler en peu de nuits, l'histoire imaginaire du sabbat. Voilà donc des sorciers achevés que le pastre a faits, & ils en feront un jour beaucoup d'autres, si ayant l'imagination forte & vive, la crainte ne les retient pas de faire de pareilles histoires.

    » Il se trouve, ajoute-t-il, plusieurs fois des sorciers de bonne foi qui disoient généralement à tout le monde qu'ils alloient au sabbat, & qui en étoient si persuadés, que quoique plusieurs personnes les veillassent, & les assurassent qu'ils n'étoient point sortis du lit, ils ne pouvoient se rendre à leur témoignage. » Recherch. de la vérité, tom. I. liv. II. chap. vj.

    Cette derniere observation suffit seule pour renverser toutes les raisons que Delrio a accumulées pour prouver la réalité du transport corporel des sorciers au sabbat, à moins qu'on ne dise avec Bodin, que ce sont leurs ames seules qui y assistent, que le démon a le privilege de les tirer de leur corps pour cet effet pendant le sommeil, & de les y renvoyer après le sabbat : idée ridicule, & dont Delrio lui-même a senti toute l'absurdité.

    C'est sans doute par cette considération que l'assistance au sabbat ne gît que dans l'imagination, que le parlement de Paris renvoie tous les sorciers, qui n'étant point convaincus d'avoir donné du poison, ne se trouvent coupables que de l'imagination d'aller au sabbat. Le jurisconsulte Duaren approuve cette coutume. De aniculis, dit-il, quæ volitare per aera, & nocturno tempore saltitare & choreas agere dicuntur, quæritur ? Et solent plærique quæstores, in eas acerbius animadvertere quam jus & ratio postulet, cùm synodus ancyrana definiverit quædam esse quæ à cacodæmone multarum mulierum mentibus irrogantur : itaque curia parisiensis (si nihil aliud admiserint) eas absolvere ac dimittere merito consuevit. Ayrault & Alsiat sont du même sentiment. Ce dernier se fonde sur ce qu'il est faux que les sorcieres aillent en personne au sabbat. Mais cette raison est bien foible ; car c'est un assez grand crime que de vouloir y aller, & que de s'y préparer par des onguens qu'elles croient nécessaires à cette horrible expédition. Ce qui fait penser au p. Malebranche qu'elles sont punissables. François Hotman consulté sur cette question, répondit qu'elle méritoit la mort. Thomas Erastus a soutenu la même chose, & c'est le sentiment le plus ordinaire des jurisconsultes & des casuistes, soit catholiques, soit protestans. Bayle. Répons. aux quest. d'un provincial, chap. xxxix. pag. 577 de l'édit. de 1737. in-fol.

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    Étymologie de « sabbat »

    (XIIe siècle) Via le latin sabbata et le grec ancien, de l'hébreu ???, ?abat (« abstention »).
    (Assemblée de sorciers et de sorcières) En ce qui concerne la dégradation sémantique qu'ont subie certains mots sémitiques ? voir brouhaha et ramdam.
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    Bourg. saibay?; prov. sabbat, sabat, sapte, sabde?; espagn. sabado?; port. sabbado?; ital. sabato?; du lat. sabbatum, qui vient de l'hébreu schabat, se reposer. On a voulu trouver l'étymologie du sabbat, réunion de sorciers, dans les sabazies?; mais la forme ne le permet pas?; d'ailleurs comment, au moyen âge, aurait-on connu les sabazies??

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    SABBAT, SHABBAT, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 sabat « jour de repos des juifs » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 209 [II Rois, 16, 18]); 2. [2emoit. xives. « agitation bruyante, vacarme » (Froissart, s. réf. ds Bl.-W.1-5)] 1451 mener le sabbat (Charles d'Orléans, Ballades, CI, 19 ds Poésies, éd. P. Champion, p. 157: les Anglois menoient leur sabat); ca 1485 (Mistere Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 16808: il y auroit ung beau sabat); 3. 1508 sabbat « assemblée nocturne de sorciers et de sorcières » (E. d'Amerval, L. de la diablerie, éd. Ch. F. Ward, f o29b: les jours que je tien mon sabbat). Empr. au lat. chrét.sabbatum, lui-même empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? et celui-ci à l'hébr. sha?bbath « sabbat », dér. du verbe sha?bath « s'arrêter; se reposer » (cf. Gen. 2, 2-3). Au sens 3, cf. le lat. médiév. sabbatum (ca 1475, J. Vincentii ds J. Hansen, Quellen und Untersuchungen zur Geschichte des Hexenwahns und der Hexenverfolgung im Mittelalter, Bonn, 1901, p. 229: demonum sabbata; ca 1500, S. Champier, ibid., p. 257: demoniaca sabbata). On a également employé, pour désigner les assemblées de sorciers et de sorcières, le mot synagogue (ca 1460 ds Hansen, op. cit., p. 189; 1586 senegogaz, 1609 signaguogue ds Pierreh.; cf. FEW t. 12, p. 493), en lat. synagoga (1438 ds Hansen, p. 462; cf. P. F. Fournier, Étymol. de sabbat ds Bibl. de l'Éc. des Chartes, t. 139, 1981, pp. 247-249). En ce qui concerne la dégradation sém. qu'ont subie les mots sabbat et synagogue, cf. brouhaha, ramadan, ramdam.

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    Les citations sur « sabbat »

    1. Sabbatique: Se dit d'un congé d'une année qui éprouve durement la résistance d'un travailleur de l'esprit, habitué à ne rien foutre depuis au moins sept ans.

      Auteur : Albert Brie - Source : Le mot du silencieux, Dictionnaire du marginal


    2. On travaillera six jours; mais le septième jour sera pour vous une chose sainte; c'est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Eternel. Celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera puni de mort.

      Auteur : La Bible - Source : Exode, XXXV, 2


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    Les synonymes de « sabbat»

    Les synonymes de sabbat :

      1. samedi
      2. chahut

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    Fréquence et usage du mot sabbat dans le temps


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