Définition de « coupé »


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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur coupé pour aider à enrichir la compréhension du mot Coupé et répondre à la question quelle est la définition de coupe ?

VER genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|ku.pe) coupé (m)

  • En escrime, action de faire passer l’épée par-dessus la pointe de celle de l’adversaire.

  • En danse, mouvement de celui qui se jette sur un pied et passe l’autre devant ou derrière.

  • Partie antérieure d’une diligence.

  • (ext) Partie d’un wagon qui n’a pas de vis-à-vis.

  • Voiture fermée à quatre roues et généralement à deux places.

  • (term|Marine) (cf|coupée). (fr-verbe-flexion|pp=oui)

  • Participe passé masculin singulier du verbe couper. (-anagr-) pouce coupée (-réf-) Synonyme : compartiment, treincoupé




    Définitions de « coupe »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    COUPE1, subst. fém.

    A.? En gén.
    1. Verre à boire de forme arrondie ou évasée, ordinairement plus large que haut et muni d'un pied. Coupe de cristal; coupe ciselée; boire dans une coupe. J'ai vu faire les libations; elles ne tombaient pas de coupes d'or ou d'argent, mais de vases d'argile (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 145):
    1. Autour de lui, par terre, il y avait, remplis par un petit esclave à mesure qu'il y buvait, une jatte de lait froid, une coupe de vin de soleil, un verre, à parois très minces, de thé à la menthe bouillant, ... Montherlant, Encore un instant de bonheur,1934, p. 696.
    SYNT. Coupe d'airain, d'albâtre, de bronze, de vermeil; coupe à champagne; remplir, vider une coupe; tenir, tendre une coupe; lever sa coupe.
    ? P. méton. Contenu de ce verre. Boire une coupe de champagne :
    2. Ils m'ont fait boire la tête en bas dans un cratère beaucoup trop plein où ils avaient versé sept coupes parce qu'il y avait sept vins sur la table. Louy?s, Aphrodite,1896, p. 193.
    ? P. anal. Ce qui a la forme d'une coupe. Au fond de cette coupe, peut-être l'ancien cratère d'un volcan, se trouvait un étang (Balzac, Peau chagr.,1831, p. 278).
    2. P. ext. Récipient peu profond, sans pied ou muni d'un pied très court, à usages divers. Coupe à crème, à glace; coupe de fleurs, de fruits. Une immense coupe de cristal remplie entièrement de violettes de Parme ou de marguerites effeuillées dans l'eau (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 594).
    3. Au fig., littér. [P. réf. à la Bible où la destinée terrestre donnée à l'homme par Dieu est assimilée à une coupe] Coupe enivrante; coupe de la joie; boire à la coupe du plaisir; coupe amère; coupe d'amertume, de fiel; la coupe du malheur, de la souffrance :
    3. Ils avaient un peu honte, comprends-tu? Honte d'être des enfants gâtés du Père, d'avoir bu à la coupe de béatitude avant tout le monde! Et pourquoi? Pour rien. Bernanos, Journal d'un curé de campagne,1936, p. 1041.
    ? Loc. fig.
    ? Il y a loin de la coupe aux lèvres. Il y a loin de la conception d'un but, d'un idéal à sa réalisation; il est difficile d'atteindre les plaisirs auxquels on aspire :
    4. Ces splendeurs engendraient bien des vocations maritimes; mais, entre la coupe et les lèvres, entre l'état de collégien et la glorieuse fonction de l'aspirant de marine s'élevaient des obstacles très sérieux; ... Valéry, Variété III,1936, p. 235.
    ? Boire la coupe (le calice) jusqu'à la lie. Endurer une souffrance, un malheur dans toute son étendue.
    ? La coupe est pleine, la coupe déborde. L'exaspération, l'indignation est à son comble. L'autre révélation a fait déborder la coupe (Hermant, M. de Courpière,1907, IV, 5, p. 30).
    B.? Spéc., SP. Prix décerné au vainqueur d'une compétition sportive et consistant en une coupe ou, p. anal., quelque autre objet d'art de métal précieux. Dans toutes les devantures (...) des coupes de victoire sont exposées parmi les palmiers (Morand, New York,1930, p. 256).
    ? P. méton. La compétition sportive elle-même. La coupe Davis; gagner, courir la coupe. Les grands triomphateurs des huitièmes de finale de la coupe de France (Guéhenno, Journal homme 40 ans,1934, p. 165).
    Prononc. et Orth. : [kup]. Ds Ac. depuis 1718. Étymol. et Hist. I. 1155 cupe (Wace, Brut, 6949 ds Keller, p. 212 a). II. 1851-95 sp. en réf. à l'Angleterre (ds Quem.); 1863 (Littré). I du b. lat. cuppa « coupe » (Nierm.), class. cupa « grand vase en bois, tonneau »; II calque de l'angl. cup, terme de sp. ca 1640 ds NED. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 349. ? Muller (Ch.). La Lemmatisation. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1974, t. 12, no1, pp. 193-203. ? Tilander (G.). Étymol. romanes. St. neophilol. 1946-47, t. 19, pp. 293-294.


    COUPE2, subst. fém.

    I.? [Avec l'intervention d'un instrument tranchant]
    A.? Action de couper, de tailler en vue d'un but précis et suivant certaines règles.
    1. En gén. La coupe des blés, de la luzerne; la coupe des pierres; coupe au ciseau, au rasoir; faire une coupe de cheveux. La coupe des regains s'annonçait assez bien (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 292).Des notions ménagères, qui se bornaient, le plus souvent, à de la coupe et couture et de la cuisine (Mathiot, Éduc. ménag.,1957, p. 26).
    2. Spéc., SYLVICULTURE
    a) Opération consistant à abattre des arbres dans un bois, dans une forêt. Coupe d'abri, d'éclaircie. Du côté des bois dont j'avais décidé la coupe (Leroux, Myst. Ch. jaune,1907, p. 41).
    ? Coupe claire. Coupe forte, consistant en un abattage d'un grand nombre d'arbres et permettant une large arrivée de lumière.
    ? Coupe sombre (ou coupe d'ensemencement). Coupe faible (qui laisse la forêt sombre) ne portant que sur quelques arbres et destinée à favoriser l'ensemencement naturel. Une coupe d'ensemencement sombre limite sérieusement le développement des plantes herbacées et des morts-bois (Cochet, Bois,1963, p. 63).
    ? Au fig., dans la lang. cour. et par contresens sur le mot « sombre ». Faire des coupes sombres. Effectuer des suppressions importantes dans un écrit; éliminer une partie considérable d'un personnel, d'un groupe, d'une société. On a fait des coupes sombres dans les tirades (Goncourt, Journal,1896, p. 951).Les coupes sombres pratiquées dans le personnel par l'ennemi et ses complices (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 449).
    ? Coupe réglée. Coupe effectuée régulièrement sur une portion de bois déterminée. Ils s'étaient plaints que Conan, (...) eût mis en coupe réglée des taillis leur appartenant (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 90).
    ? Au fig. Mettre qqn ou qqc. en coupes réglées. En tirer parti de façon répétée et abusive. J'ai mis, comme vous, les sots en coupes réglées (Balzac, Splend. et mis.,1844, p. 14).
    b) P. méton. Lieu où des arbres ont été abattus ou sont à abattre :
    1. Une éclaircie se manifesta tout à coup à notre droite, quelqu'une de ces coupes sombres qui éclaircissent singulièrement les forêts... Nerval, Les Filles du feu,Angélique, 1854, p. 578.
    3. P. anal. [P. réf. au geste du nageur fendant l'eau] Manière de nager, consistant à porter alternativement chaque bras en avant et à le ramener le long du corps, d'avant en arrière (d'apr. Littré). Faire la coupe; tirer sa coupe; nager à la coupe. Nous piquerons une coupe ensemble dans la Seine (Flaub., Corresp.,1872, p. 379).
    B.? P. ext.
    1. Manière dont une chose est coupée, taillée. Coupe en biseau; vêtement de bonne coupe, de coupe élégante. Une longue redingote de coupe romantique (Gide, Si le grain,1924, p. 517):
    2. ... il fit comme beaucoup : l'imita dans la coupe de sa barbe, l'arrangement de ses cheveux, la forme de sa redingote, sa démarche, son geste... Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Les Dimanches d'un bourgeois de Paris, 1880, p. 284.
    ? Au fig. Forme, contour. Le sergent-major (...) analysa la coupe de mon visage, et leur prouva sans réplique que j'avais du Napoléon dans le nez (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 162).
    2. P. méton.
    a) Ce qui est coupé. Coupes d'étoffe, de tissu; fausses coupes. Dût-il m'en coûter ma meilleure coupe de sainfoin (Courier, Pamphlets pol.,Simple discours à l'occasion d'une souscription pour l'acquisition de Chambord, 1821, p. 78).
    ? Spéc., BIOL. Couche mince prélevée sur un tissu, un organe, et destinée à l'examen. Une coupe transversale de la moelle épinière (Camefort, Gama, Sc. nat.,1960, p. 202):
    3. Il faut apprendre leur structure [des organes] à la fois sur les coupes microscopiques de tissus morts et modifiés par les fixatifs et les colorants, sur des tissus vivants qui fonctionnent, et sur les films cinématographiques où leurs mouvements sont enregistrés. Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 82.
    b) Aspect, forme que présente une chose coupée réellement ou idéalement, suivant un plan transversal ou longitudinal. Coupe de sol; coupe géologique. La coupe longitudinale et verticale du crâne des oiseaux représente généralement un ovale (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 13).
    ? Représentation graphique d'une chose que l'on suppose coupée par un plan. Une coupe de machine à vapeur assez compliquée (Verne, 500 millions,1879, p. 103).
    II.? [Sans l'intervention d'un instrument tranchant] Fait, manière de diviser un ensemble.
    A.? Division, distribution des parties d'un ouvrage littéraire ou musical, des éléments d'une phrase, d'un vers. La coupe d'un livre; la coupe du style; la coupe binaire, ternaire d'un morceau de musique. La coupe en cinq actes est la meilleure pour une tragédie (Ac.1835, 1878).C'est d'abord la même coupe de strophes, et elles contrastent une à une, ou deux à deux (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 339):
    4. Enfin, le romantisme va d'abord se manifester par le contenu des ?uvres bien plus nettement que par leur forme. C'est-à-dire qu'il respectera à peu près la coupe traditionnelle des ouvrages, la syntaxe et la grammaire musicales, qu'il sera presque d'apparence classique. R. Dumesnil, Hist. ill. du théâtre lyrique,1953, p. 112.
    ? Spécialement
    1. PHONÉT. ,,On dit qu'une syllabe est à coupe forte (...) ou à coupe faible (...) suivant que la consonne qui suit l'élément vocalique apparaît au moment où l'intensité de celui-ci est à son maximum ou quand elle commence à décroître`` (Mar. Lex. 1961).
    2. VERSIF. ,,Arrêt, réel ou virtuel, entre deux mesures rythmiques`` (Mounin 1974). Je veux (...) te voir t'enthousiasmer d'une coupe, d'une période, d'un rejet (Flaub., Corresp.,1852, p. 21).
    B.? Fait de séparer les cartes battues en deux paquets et de placer au-dessus celui qui était au-dessous. Faire sauter la coupe. Être heureux à la coupe (Ac.1798-1878).
    ? Loc. fig. [P. réf. au joueur qui est sous la coupe d'un autre joueur, c'est-à-dire qu'il joue immédiatement après que celui-ci a coupé] Être sous la coupe de qqn. Être sous sa dépendance ou sous son influence. Tomber, retomber sous la coupe de qqn :
    5. Je reprends ce cahier après une crise qui m'a tenu près d'un mois sous votre coupe. Dès que la maladie me désarme, le cercle de famille se resserre autour de mon lit. Mauriac, Le N?ud de vipères,1932, p. 148.
    Prononc. et Orth. : [kup]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1283 « action de couper (le bois) » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. Salmon, § 774); 1625 « quantité de bois abattue dans une forêt » (Nicod, De Brosses, Le Grand dict. fr.-lat., p. 331); 1690 couppe réglée sylvic. (Fur.); av. 1824 fig. mettre (qqn) en coupe réglée (Chateaubr., Mél. pol., p. 20); 2. 1611 « endroit où quelque chose a été coupé » (Cotgr.); 1732 « représentation par le dessin d'un objet supposé coupé par un plan vertical » (Trév. 1732); 3. 1660 « coupe d'un habit » (Oudin Fr.-Esp.); p. ext. 1763 « forme, contenu (d'un corps, d'un visage) » (C. P. J. de Crébillon, Le Hasard du coin du feu, III, 413 ds Brunot t. 6, 2, p. 1071). B. 1. 1549 prosodie couppe (J. du Bellay, La Défense et illustration de la langue française, éd. H. Chamard, II, VII, p. 144); 2. 1660 « action de couper les cartes » (Oudin, Fr.-Esp.); 1690 être sous la coupe (de qqn) terme de jeu (Fur.); av. 1755 être sous la coupe de qqn fig. (Saint-Simon, Mémoires, 180 ds Littré). Déverbal de couper*.
    STAT. ? Coupe1 et 2. Fréq. abs. littér. : 2 274. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 887, b) 3 548; xxes. : a) 3 215, b) 2 514.
    BBG. ? Gir. t. 2 Nouv. Rem. 1834, p. 25. ? Gohin 1903, p. 366, 371. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 292, 349. ? Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 134, 275. ? Rog. 1965, p. 86, 92.


    Wiktionnaire


    Nom commun 2 - français

    coupe \kup\ féminin

    1. Récipient de forme évasée, généralement hémisphérique, plus large que haut et donc peu profond.
      • Le Prince était perdu dans ses méditations. Il les interrompit cependant pour boire à l'Empereur, en levant une coupe de champagne. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 147 de l'édition de 1921)
      • Piquez-vous de n'avoir que peu de besoins. Diogène, voyant un enfant boire dans sa main, jeta sa coupe dans la mer en disant : "Encore une chose dont je puis me passer". (Alphonse Karr, Menus propos, 1859)
    2. (Désuet) Cuillère à manche, pochon, mesure de la portion en grains, de la taxe féodale appelée « coupe ».
      1. (Par extension) (Droit féodal) (Métrologie) Mesure ancienne.
        • Le droit de « copponage » ou « couponage » tirait son nom du mot « coupe ». (Le Bugey (Belley, Ain), 1909)
    3. Prix en forme de coupe, remis au vainqueur d'une compétition sportive.
      • Au hockey, quand la finale est gagnée en prolongation lors d'un septième match, l'équipe gagnante prend possession exclusive de la coupe Stanley. (Pierre Martin, Biden a gagné, Trump a perdu, Le Journal de Montréal, 7 novembre 2020)
      • L'organisation du Canadien de Montréal a placé la barre extrêmement haut en début de saison en se permettant de parler de coupe Stanley. (Michel Bergeron, Un moment douloureux, Le Journal de Québec, 25 février 2021)
    4. (Par métonymie) Compétition sportive où le vainqueur reçoit généralement un prix en forme de coupe.
    5. (Cartes à jouer) Une des quatre enseignes d'un jeu de cartes latin, ainsi nommée parce que les cartes de cette couleur sont marquées de coupes stylisées.
    6. (Héraldique) Meuble représentant l'ustensile du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée de profil et couverte (doit être précisé dans le blasonnement). À rapprocher de calice, ciboire et hanap.
      • D'azur aux trois coupes couvertes d'or surmontées d'une divise ondée, qui est de la commune de Saint-Lupien de l'Aude ? voir illustration « armoiries avec 3 coupes »

    Nom commun 1 - français

    coupe \kup\ féminin

    1. Action de couper.
      • Pour preuve que ce chômage d'hiver est la cause principale de la misère dans les campagnes , il nous suffira de citer les communes qui avoisinent les forêts dans lesquelles il se fait des coupes régulières pendant l'hiver. Les ouvriers ont du travail, et il n'y a pas d'indigents. (« Économie et législation rurales : Travaux des sections », séance du 20 janvier, dans Comptes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, tome 3, annuaire de 1872, Paris, 1872, page 522)
      • Rien n'est plus efficace pour redresser les arbres et pour leur donner une tige droite et nette, que la coupe faite au pied. (Georges Louis Leclerc, Exp. sur les végét. 2e mém.)
      • Cette association puissante a tourné ses vues vers la coupe du bois, vers la multiplication des troupeaux, vers le coton et le cacao, mais principalement vers le tabac. (Abbé Raynal, Historique Phil. XIII, 12.)
      • Vers le temps de la coupe des blés, on entendait au lever de l'aurore les petites sonneries de nos hameaux. (François René Chateaubriand, Génie, IV, I, 1)
      • Faire des coupes dans une substance : La couper en différents sens pour en examiner la structure.
      • Il faisait d'une partie qu'il examinait toutes les coupes différentes qu'il pouvait imaginer, pour la voir de tous sens. (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Du Verney)
      • Cette étoffe est dure à la coupe : Elle résiste au ciseau, et, en la coupant, on s'aperçoit qu'elle est dure.
      • La coupe du gâteau qu'on fait pour le jour des Rois.
    2. (En particulier) (Foresterie) Exploitation d'une parcelle pour en extraire du bois ; action ou lieu d'extraction ; par extension, opération sylvicole bénéficiaire.
      Coupe (2) à blanc-étoc
      • Avant d'exploiter une coupe, on a dû marquer les arbres que l'on veut réserver, tant dans le taillis que dans la futaie ; [?]. (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 161)
      • Espèce héliophile, le Genêt à balai envahit les cultures abandonnées et ? conjointement avec la Callune ou la Myrtille ? les clairières des forêts ainsi que les coupes après l'abatage ; [?]. (Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 127)
      • Il en est de même des réglementations particulières s'appliquant dans certains parcs nationaux ou régionaux pour l'exécution des coupes. (Office national des forêts, Réglement[sic] national d'exploitation forestière, 21 décembre 2007 ? lire en ligne)
      • Les données présentées dans ce paragraphe résultent d'une analyse conduite sur les coupes vendues en forêts publiques en 2003 et 2004 dans l'ensemble des chênaies continentales. Le tri effectué dans les bases de données a fait que tous les arbres d'essence chêne (sessile et pédonculé) vendus dans des coupes de régénération, tous peuplements confondus, ont été extraits. Les chênes isolés ou en minorité au sein d'une coupe ayant une autre essence prédominante sont donc inclus. (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 ? lire en ligne)
    3. Manière de couper ; disposition qui en résulte.
      • [?], un accoutrement de voyage qui n'est de bon goût ni dans sa coupe démodée ni dans sa couleur tapageuse. (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
      • Coupe de corps [du cygne] élégante, formes arrondies, gracieux contours. (Georges Louis Leclerc, Cygne)
      • Dans sa coupe légère, avec solidité, il réunit la force à la rapidité. (Jacques Delille, Imagin. V)
      • Son costume gris foncé à rayures était de la meilleure coupe. (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 36)
      1. (Coiffure) Manière ou résultat de couper les cheveux.
      2. (En particulier) Manière de tailler les pierres.
        • La coupe des pierres est un art particulier.
        • M. Desargues, qui était du petit nombre de mathématiciens de Paris, et M. Bosse, fameux graveur, avaient fait une première partie d'un traité de la coupe des pierres, matière alors toute neuve. (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Lahire)
      3. (En particulier) Manière de découper les étoffes, les cuirs.
        • Ma grand'mère, qui avait une coupe remarquable et beaucoup de goût, faisait à elle seule, pour chaque soirée, le tiers des toilettes, et ce n'était pas une mince affaire. (Pierre Froger, Autrefois... chez nous : Livre de raison d'une Famille de l'Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, page 93)
        • On vante cet ouvrier pour l'habileté de sa coupe.
        • Coupe des voiles, action, art de les tailler.
    4. Résultat de l'action de couper.
      • Après la fauchaison, l'ivraie repousse de jeunes tiges, et si, dans les terres médiocres, elle ne donne pas d'abondantes coupes, elle talle du moins beaucoup, s'empare rapidement du sol, et le couvre d'un très bon gazon ; on la voit recroître et donner des touffes nouvelles sous le pied et sous la dent du mouton; [?]. (« Lolium (L.) », dans Principes d'agriculture et d'hygiène vétérinaire, par Jean-Henri Magne, 2e édition refondue, Paris : chez Labé & Lyon : chez Charles Savy jeune, 1845, page 184)
      • Tu as une belle coupe de cheveux.
      • On dit dans le même sens : la coupe du visage ; une coupe gracieuse du visage, comme s'il avait été taillé.
      • Le fripon qui me vola la moitié d'une coupe de bois, obtient de l'équité des juges un encouragement de 800 francs. (Paul-Louis Courier, I, 148)
    5. Endroit où une chose a été coupée.
      • La coupe d'un tronc d'arbre.
    6. (Architecture, Mécanique) Plan que l'on suppose couper l'intérieur d'une construction ou d'un objet (pièce ou assemblage), pour en montrer les dimensions relatives et les détails intérieurs, représentation d'un édifice, d'un vaisseau, etc., selon ce plan.
      • Coupe perpendiculaire.
      • Coupe horizontale d'un navire, d'un moulin.
    7. Division, distribution. Arrangement des repos dans le vers, dans la phrase.
      • Autant qu'un étranger peut juger du style d'une langue qu'il ne sait jamais dans toutes ses finesses, les vers d'Hartzembusch m'ont paru supérieurs à sa prose. Ils sont libres, francs, animés, variés de coupe, assez sobres de ces amplifications poétiques auxquelles la facilité de leur prosodie entraîne trop souvent les Méridionaux. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
      • Un écrivain, qui a de l'oreille et assez d'art pour donner à son style le mouvement de la pensée ou du sentiment qu'il exprime, saura bien varier encore la coupe et le rhythme du vers. (Jean-François Marmontel, Élém. litt. ?uvres, t. X, page 472, dans Pougens)
      • La coupe en cinq actes est la plus usitée pour une tragédie.
      • La coupe d'un poème, d'un ouvrage.
      • La coupe d'un vers, d'une phrase.
      • Les coupes du style.
    8. (Cartes à jouer) Séparation qu'on fait en deux parties du jeu de cartes qu'un joueur a mêlé.
      • Faire sauter la coupe, rétablir avec dextérité les deux paquets comme ils étaient avant d'avoir fait couper.
      • Cet homme est heureux à la coupe, manière adoucie de dire qu'un homme triche au jeu.
    9. (Gravure) Action et manière d'entamer la planche avec le burin.
    10. (Verrerie) Quantité de verre en fusion que l'on prend pour faire une glace soufflée.
    11. (Maçonnerie) Petit canal qui, placé sous les appuis de croisée, sert à l'écoulement des eaux.
    12. (Natation) (Vieilli) Manière de nager, qui, consistant à porter, alternativement et avec force, chaque bras en avant et à le ramener le long du corps, d'avant en arrière, coupe l'eau rapidement.
      • Il n'y a pas de règles précises pour la coupe : les maîtres de nage les plus éclairés renoncent à l'enseigner rigoureusement; ils donnent des indications et surveillent les essais. Quelquefois le nageur qui fait la coupe est presque debout dans l'eau, plus souvent il est couché aussi horizontalement qu'il lui est possible de l'être, il godille à l'arrière avec son bras, s'élance à l'avant avec l'autre, les cuisses et les pieds ne servent plus alors qu'à prendre le point d'appui pour l'élan les deux bras, comme deux palettes d'aviron, changent de rôle à chaque mouvement et alternent leurs gestes. Voici, du reste, l'opinion normale de l'école : « Supposons pour position de départ le bras droit tendu en avant, le bras gauche en arrière, le long du corps, les jarrets tendus et les jambes rapprochées, la tête un peu enfoncée dans l'eau pour que le corps soit dans une position bien horizontale. La main droite exécute un double mouvement de godille ou d'aviron pour soulever la tête et laisser respirer. Après s'être portée en dehors, puis en dedans, elle passe rapidement sous la poitrine pour faire effort dans l'eau avant de sortir en arrière. Pendant ce temps, le bras de l'arrière se dégage légèrement de l'eau, et passe, tendu horizontalement, au-dessus de sa surface pour se porter en avant, en tenant la première phalange des doigts ployés, ce qui donne à la main une forme concave; les jambes se rapprochent du corps au moment de la respiration, et, lorsque le coup de jarret se donne, la main de l'avant s'ouvre, et la tête se baisse. Tous ces grands mouvements nécessitent une dépense de force bien plus considérable que pour la brasse et pour la marinière; la respiration en est très gênée, et l'essoufflement qui arrive bientôt empêche de continuer longtemps la coupe. » (Eugène Briffault, Paris dans l'eau, Hetzel, 1844)
      • La coupe, c'est-à-dire une nage énergique, un élan vigoureux, et sans règles fixes, c'est le nec plus ultra : quand un fort de l'école raconte ses nautiques exploits, le mot « Je fis alors ma coupe, » indique le moment où sa narration arrive à l'instant décisif : la coupe, c'est le n?ud du drame dont le baigneur se fait le héros. (Edmond Texier, Tableau de Paris, tome II, Paris, 1853)
      • Sur l'affirmation du guide que le Tage était un fleuve sérieux et pourvu d'assez d'humidité pour y tirer sa coupe, nous descendîmes en toute hâte de l'Alcazar, afin de profiter d'un reste de jour, et nous nous dirigeâmes du côté du fleuve. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
      • Nager à la coupe.
      • Faire la coupe.
    13. (Cyclisme) (Sport) Coupante, raccourci.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    COUPE. n. f.
    Action de couper. La coupe des blés. La coupe des cheveux. Cette étoffe est dure à la coupe, Elle résiste au ciseau, et, en la coupant, on s'aperçoit qu'elle est dure. Il se dit particulièrement de l'Action de couper un bois sur pied. La coupe des bois, d'un bois taillis, d'un bois de haute futaie. La coupe s'en fait de neuf ans en neuf ans, de cent ans en cent ans, etc. Il se dit également du Bois destiné à être coupé. Cette coupe est bonne, est meilleure que la précédente. Il a vendu plusieurs coupes. Ce bois n'est pas en coupe. Coupe sombre, Opération qui consiste à diminuer seulement l'épaisseur de la futaie d'une forêt, afin de favoriser l'ensemencement de nouveaux arbres et leur croissance. Il s'applique surtout figurément à des Coupures, à des suppressions importantes pratiquées dans un écrit. Les coupes sombres pratiquées dans cet article l'ont beaucoup amélioré. Coupe claire, Celle qui consiste à abattre, dans une proportion considérable, une partie des arbres d'une forêt, afin d'y faire pénétrer la lumière et de permettre aux jeunes plants de se développer facilement. Mettre des bois en coupe réglée, Y couper tous les ans un certain nombre d'arbres, à un certain âge, de sorte que les coupes différentes se succèdent les unes aux autres. Coupe réglée signifie figurément Prélèvement régulier fait indûment sur un peuple, sur un individu. Mettre une province en coupe réglée. Ce jeune homme vous fait sans cesse des demandes d'argent ; il vous met en coupe réglée.

    COUPE se dit aussi de l'Art, de la manière de tailler les pierres qui entrent dans la construction des édifices. Traité de la coupe des pierres. On le dit aussi de l'Action même de tailler les pierres. La coupe de ces pierres est difficile. Il se dit également en parlant de Certains fruits que l'on coupe, que l'on ouvre pour voir s'ils sont bons. Il m'a vendu ce melon à la coupe. Il se dit aussi de l'Endroit par où une chose a été coupée. La coupe d'un tronc d'arbre scié horizontalement. Faire des coupes dans un corps, Le couper en différents sens pour en examiner la structure au microscope. On fait des coupes en botanique et en entomologie. Il désigne, en termes d'Architecture, de Charpenterie, etc., la Représentation d'un édifice, d'un vaisseau, etc., qu'on suppose coupé verticalement dans le sens de sa longueur ou de sa largeur, ou même horizontalement, pour en montrer les détails intérieurs et les dimensions. Coupe perpendiculaire. Coupe horizontale d'un navire, d'un moulin. Il se dit encore de la Façon dont on taille l'étoffe, le cuir, etc., pour l'employer. Ce vêtement est d'une bonne coupe. La coupe de cet habit laisse à désirer. Professeur de coupe. On enseigne, dans les écoles des filles, la coupe et l'assemblage des pièces de l'habillement. Il se dit aussi, en termes de Gravure, de la Manière de creuser au burin le cuivre et le bois. Coupe nette. Fig., La coupe d'un ouvrage, d'une pièce de théâtre, La manière dont les parties en sont distribuées. La coupe en cinq actes est la plus usitée pour une tragédie. Fig., La coupe des vers, des phrases, La manière dont les repos sont ménagés dans les vers, dans les phrases. La coupe de ces vers est heureuse. Ces phrases ont une coupe hardie. En termes de jeu de Cartes, il se dit de la Séparation qu'un des joueurs fait d'un jeu de cartes en deux parties, après que celui qui donne a mêlé. Faire sauter la coupe, Rétablir avec dextérité un jeu de cartes dans l'état où il était avant qu'on eût coupé. Cet escamoteur fait très habilement sauter la coupe. Fam., Être, se trouver sous la coupe de quelqu'un, Avoir le désavantage de jouer le premier après que l'adversaire a coupé. Il signifie figurément Être dans la dépendance de quelqu'un et exposé aux effets de son ressentiment. Il se dit encore, en termes de Sports, d'une Manière de nager par laquelle on fend l'eau rapidement, en portant alternativement et avec force chaque bras en avant et en le ramenant en arrière le long du corps. Nager à la coupe. Faire la coupe.

    Littré

    COUPE (kou-p') s. f.
    • 1Action de couper. La coupe d'un taillis. La coupe des foins se fait en juin. La coupe des cheveux, La coupe du gâteau qu'on fait pour le jour des Rois. Rien n'est plus efficace pour redresser les arbres et pour leur donner une tige droite et nette, que la coupe faite au pied, Buffon, Exp. sur les végét. 2e mém. Cette association puissante a tourné ses vues vers la coupe du bois, vers la multiplication des troupeaux, vers le coton et le cacao, mais principalement vers le tabac, Raynal, Hist. Phil. XIII, 12. Vers le temps de la coupe des blés, on entendait au lever de l'aurore les petites sonneries de nos hameaux, Chateaubriand, Génie, IV, I, 1.

      Faire des coupes dans une substance, la couper en différents sens pour en examiner la structure. Il faisait d'une partie qu'il examinait toutes les coupes différentes qu'il pouvait imaginer, pour la voir de tous sens, Fontenelle, Du Verney.

      Coupe, chaque tonsure qu'on donne aux étoffes de laine.

      Partie abattue d'une masse d'ardoise.

      Terme de menuiserie. Coupes carrées, celles qui se font dans une pièce de bois perpendiculairement à sa longueur.

    • 2Coupe de bois, étendue de forêt abattue ou à abattre. Les coupes réglées sont les aménagements suivant lesquels on coupe chaque année une portion de bois déterminée. On a des bois en coupe réglée autant qu'on en peut consommer, Rousseau, Hél. V, 2. Le fripon qui me vola la moitié d'une coupe de bois, obtient de l'équité des juges un encouragement de 800 francs, Courier, I, 148.

      Coupe sombre ou d'ensemencement, opération qui consiste à enlever, dans un massif, une partie des arbres qui le composent, de manière à permettre à ceux qu'on laisse sur pied d'ensemencer ce sol au moyen des graines qu'ils produisent et qui se disséminent naturellement. Coupe claire, opération qui consiste à abattre une partie des arbres précédemment conservés afin d'habituer peu à peu le jeune recru à la lumière. Coupe définitive, opération qui consiste en l'extraction des derniers arbres laissés sur pied, quand la nouvelle forêt est assez vigoureuse pour n'avoir plus rien à redouter des influences atmosphériques. Coupe de nettoiement, opération qui consiste à enlever les pieds nuisibles, parasites, rachitiques. Coupe à tire et à aire, celle qui se fait sans rien laisser [en tirant, ôtant ce qui est sur l'aire, sur l'emplacement].

      Fig. Coupe réglée, prélèvement qui se répète régulièrement. Sous le premier empire la population de la France était mise en coupe réglée par la conscription. Mettre quelqu'un en coupe réglée, imposer à quelqu'un, d'une façon régulière, des privations, des sacrifices d'argent.

    • 3Endroit où une chose a été coupée. Ce drap est beau à la coupe. La coupe d'un tronc d'arbre.

      À la coupe, loc. adv. À la condition de couper pour essayer. Acheter un melon à la coupe. On n'a reconnu qu'à la coupe la fausseté de cette pièce de monnaie.

    • 4 Terme d'architecture. Plan qu'on suppose couper l'intérieur d'une construction, pour en montrer les dimensions relatives et les détails intérieurs. Coupe perpendiculaire.

      Fausse coupe, assemblage qui se trace avec la sauterelle, sans le secours de l'équerre, ni de l'onglet. Fausse coupe, direction d'un joint de tête oblique à la douelle d'une voûte.

    • 5L'art de tailler les pierres. La coupe des pierres est un art particulier. M. Desargues, qui était du petit nombre de mathématiciens de Paris, et M. Bosse, fameux graveur, avaient fait une première partie d'un traité de la coupe des pierres, matière alors toute neuve, Fontenelle, Lahire.

      Action de couper le verre avec le diamant.

    • 6Manière dont la coupe est pratiquée, disposition qui en résulte. La coupe de ce cintre est élégante et hardie. La coupe d'un habit.

      Par extension. Coupe de corps [du cygne] élégante, formes arrondies, gracieux contours, Buffon, Cygne. Dans sa coupe légère, avec solidité, Il réunit la force à la rapidité, Delille, Imagin. V.

      On dit dans le même sens?: la coupe du visage?; une coupe gracieuse du visage.

      Terme de marine. Fausse coupe, coupe manquée d'une pièce de bois ou d'une voile.

    • 7Manière de découper les étoffes, les cuirs. On vante cet ouvrier pour l'habileté de sa coupe.

      Terme de marine. Maître de coupe, celui qui coupe les man?uvres d'un bâtiment. Coupe des voiles, action, art de les tailler.

    • 8 Fig. Division, distribution. La coupe d'un poëme, d'un ouvrage.

      Arrangement des repos dans le vers, dans la phrase. La coupe d'un vers, d'une phrase. Les coupes du style. Un écrivain, qui a de l'oreille et assez d'art pour donner à son style le mouvement de la pensée ou du sentiment qu'il exprime, saura bien varier encore la coupe et le rhythme du vers, Marmontel, Élém. litt. ?uvres, t. X, p. 472, dans POUGENS.

    • 9 Terme de jeu de cartes. Séparation qu'on fait en deux parties du jeu de cartes qu'un joueur a mêlé.

      Faire sauter la coupe, rétablir avec dextérité les deux paquets comme ils étaient avant d'avoir fait couper.

      Fig. Cet homme est heureux à la coupe, manière adoucie de dire qu'un homme triche au jeu.

      Être sous la coupe de quelqu'un, être le premier en carte, le premier après la coupe. Les joueurs ont souvent cette superstitieuse croyance qu'il y a des gens qui ont une coupe malheureuse, et ils ne veulent point être sous leur coupe.

      Fig. Être sous la coupe de quelqu'un, être dans sa dépendance, être exposé à son ressentiment. Chamillart et Tessé ne purent se résoudre à retomber une autre fois sous sa coupe [de Catinat], quelque généreux et chrétien qu'il se fût montré alors, Saint-Simon, 180, 2. Un étranger qui n'a rien en France et peu sous une coupe étrangère et souvent ennemie n'était pas un parti aisé à établir, Saint-Simon, 76, 247.

      Terme de gravure. Action et manière d'entamer la planche avec le burin.

    • 10 Terme de verrier. Quantité de verre en fusion que l'on prend pour faire une glace soufflée.
    • 11 Terme de maçonnerie. Espèce de petit canal qui, placé sous les appuis de croisée, sert à l'écoulement des eaux.
    • 12Manière de nager, qui, consistant à porter, alternativement et avec force, chaque bras en avant et à le ramener le long du corps, d'avant en arrière, coupe l'eau rapidement. Nager à la coupe. Faire la coupe.

    HISTORIQUE

    XIVe s. Se les coustumiers abatent hois et ne font bien la coppe, Ordonnances des rois, t. VII, p. 776.

    XVe s. De telle façon que la chemise paroissoit, et estoient ces coupes [manches découpées] touttes attachées avec un grand ruban, Godefroy, Observ. sur Charles VIII, p. 710, dans LACURNE.

    XVIe s. La garenne sera complantée de plusieurs especes d'arbres de coupe, De Serres, 410. Vendre à la coupe, Oudin, Dict. Le vers françois lié et enchainé est contraint de se rendre en ceste estroite prison de rithme sous la garde le plus souvent d'une couppe feminine, facheux et rude geolier et incogneu des autres vulgaires, Du Bellay, J. p. 31, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    COUPE, sub. f. (Hist. anc. & mod. prof. & sacr.) vase à boire, propre pour les sacrifices, les festins, &c. Ce mot a différentes acceptions dans l'Ecriture. La coupe de bénédiction est celle que l'on bénissoit dans les repas de cérémonie, & dans laquelle on bûvoit à la ronde.

    C'est ainsi que dans la derniere cene Jesus-Christ benit le calice de son sang après le souper, & le fit boire à tous ses apôtres. La coupe de salut, dont il est parlé dans les pseaumes, est une coupe d'action de graces, que l'on bûvoit en benissant le Seigneur, en lui rendant graces de ses miséricordes. On en voit encore la pratique dans le troisieme livre des Machabées, où les Juifs d'Egypte, dans les festins qu'ils firent pour leur délivrance, offrirent des coupes de salut.

    Les Juifs ont encore aujourd'hui de ces coupes d'actions de graces, que l'on benit dans les céremonies de leurs mariages, & dans les repas qu'ils font pour la circoncision de leurs enfans. Quelques commentateurs croyent que la coupe de salut n'est autre chose que le vin que l'on répandoit sur les victimes d'action de graces, suivant la loi de Moyse.

    La coupe, dans le style de l'Ecriture, marque aussi quelquefois le partage, Dominus pars hæreditatis meæ & calicis mei ; parce que dans les repas on donnoit à chacun sa coupe, que l'on remplissoit de vin autant de fois qu'il en avoit besoin : ou bien le prophete parle de ces coupes que l'on bûvoit en cérémonie & chacun à son tour. Dieu est mon héritage & ma coupe ; je ne veux avoir aucune part à l'héritage, aux festins, aux sacrifices, aux partages, à la société des méchans ; Dieu seul me suffit, il est mon partage & ma coupe ; je ne desire pas davantage. Psal. xv. 5.

    La coupe de Joseph, dont parle l'Ecriture, que l'on cacha dans le sac de Benjamin, le plus jeune des freres de ce patriarche, est le sujet de plusieurs différentes conjectures, fondées sur les paroles des officiers de Joseph : la coupe que vous avez volée, est celle dans laquelle mon seigneur boit, & dont il se sert pour prédire l'avenir. On demande si en effet Joseph se servoit de la coupe pour prédire l'avenir, ou si ces gens le croyoient ainsi, ou s'ils disent cela suivant l'opinion commune des Egyptiens, qui tenoient Joseph pour un grand magicien, ou s'ils le disent pour intimider les freres de Joseph, leur faisant accroire que Joseph, qu'ils ne connoissoient pas encore pour leur frere, étoit un homme très-expert dans l'art de deviner, qui avoit connu par la vertu de son art le vol qu'ils lui avoient fait. Gen. xljv. v. 5. tous ces sentimens ont leurs défenseurs. Il est certain que les anciens avoient une sorte de divination par la coupe. Les Orientaux disent que l'ancien roi Giamschid, qui est le Salomon des Perses, & Alexandre le grand, avoient des coupes par le moyen desquelles ils connoissoient toutes les choses naturelles, & quelquefois même les surnaturelles. Les anciens parlent de certaines coupes divinatoires pleines de vin ou d'autres liqueurs, que l'on répandoit en cérémonie du côté de l'anse, & dont on tiroit des présages pour l'avenir.

    Pline parle des divinations par le moyen des eaux & des bassins. Or voici de quelle maniere on devinoit par le gobelet : on y jettoit de petites lames d'or ou d'argent, ou quelques pierres précieuses, sur lesquelles étoient gravés certains caracteres, après quelques invocations & cérémonies superstitieuses on consultoit le démon ; il répondoit en plusieurs façons : quelquefois par des sons articulés, quelquefois il faisoit paroître sur la superficie de l'eau les caracteres qui étoient dans le gobelet, & formoit sa réponse par leur arrangement ; quelquefois il traçoit l'image de la personne au sujet de laquelle on l'avoit interrogé. Voyez Divination.

    Nous ne prétendons nullement prouver que Joseph se soit servi de la coupe pour deviner. Il étoit certainement très-habile dans la science de prédire l'avenir : mais ce n'étoit pas une science acquise, ni un art curieux & diabolique ; c'étoit une vertu surnaturelle que Dieu lui avoit communiquée, & qui lui avoit attiré cette haute considération où il étoit dans l'Egypte. Il n'est pas incroyable que les Egyptiens, & peut-être une partie de ses gens, le crussent vraiment magicien, & qu'ils en ayent parlé suivant cette prévention ; mais il ne s'ensuit pas qu'il ait usé de la coupe pour deviner. Le texte hébreu, même de la Genese, peut avoir un autre sens : n'est-ce pas la coupe dans laquelle mon seigneur boit, & qu'il cherche avec beaucoup de soin ? ou bien : n'est-ce pas la coupe dans laquelle mon seigneur boit, & par laquelle il vous a éprouvé ? Il va éprouver si vous êtes aussi reconnoissans que vous devez des bontés qu'il a eues pour vous ; cette coupe servira à donner une preuve de votre ingratitude & de votre infidélité. Calmet, dict. de la Bible, tom. I. lettre C. pag. 471. (G)

    Coupe, en Astronomie, constellation de l'hémisphere méridional, dont les étoiles sont au nombre de sept dans le catalogue de Ptolomée, de huit dans celui de Tycho, & de onze dans celui de Flamsteed.

    Coupe, (Jurisp.) mesure usitée pour les grains en certaines provinces : en Auvergne, par exemple, le septier de blé contient huit cartons, & le carton quatre coupes. Mais il y a trois mesures différentes dans cette province, savoir celle de Clermont, celle de S. Flour, & celle de Brivadois & Laughadois. V. les lettres patentes du mois de Septembre 1510, sur la réformation des poids & mesures d'Auvergne, qui sont à la suite du procès-verbal de rédaction des coûtumes de cette province. (A)

    Coupe, (Belles-lettres.) on donne ce nom à l'arrangement des diverses parties qui composent un poëme lyrique. C'est proprement le secret de l'art, & l'écueil ordinaire de presque tous les auteurs qui ont tenté de se montrer sur le théatre de l'opéra.

    Un poëme lyrique paroît fort peu de chose à la premiere inspection : une tragédie de ce genre n'est composée que de 600 ou 700 vers ; un ballet n'en a pour l'ordinaire que 500. Dans le meilleur de ces sortes d'ouvrages on voit tant de choses qui semblent communes ; la passion est si peu poussée dans les premiers, les détails sont si courts dans les autres ; quelques madrigaux dans les divertissemens, un char qui porte une divinité, une baguette qui fait changer un desert en un palais magnifique, des danses amenées bien ou mal, des dénoüemens sans vraissemblance, une contexture en apparence seche, certains mots plus sonores que les autres, & qui reviennent toûjours ; voilà à quoi l'on croit que se bornent la charpente & l'ensemble d'un opéra. On s'embarque, plein de cette erreur, sur cette mer, qu'on juge aussi tranquille que celles qu'on voit peintes à ce théatre : on y vogue avec une réputation déjà commencée ou établie par d'autres ouvrages décidés d'un genre plus difficile : mais à peine a-t-on quitté la rive, que les vents grondent, la mer s'agite, le vaisseau se brise ou échoüe, & le pilote lui-même perd la tête & se noie. Voyez Couper.

    Le poëte dans ces compositions ne tient que le second rang dans l'opinion commune. Lulli a joüi pendant la vie de Quinault, de toute la gloire des opéra qu'ils avoient faits en société. Il n'y a pas vingt ans qu'on s'est apperçu que ce poëte étoit un génie rare ; & malgré cette découverte tardive, on dit encore plus communément : Armide est le chef-d'?uvre de Lulli, que Armide est un des chefs-d'?uvre. de Quinault. Comment se persuader qu'un genre pour lequel en général on ne s'est pas accoûtumé encore à avoir de l'estime, est pourtant un genre difficile ? Boileau affectoit de dédaigner cette espece d'ouvrages ; la comparaison qu'il faisoit à la lecture d'une piece de Racine avec un opéra de Quinault, l'amitié qu'il avoit pour le premier, son antipathie contre le second, une sorte de séverité de m?urs dont il faisoit profession, tout cela nourrissoit dans son esprit des préventions qui sont passées dans ses écrits, & dont tous les jeunes gens héritent au sortir du collége.

    Si l'on doit juger cependant du mérite d'un genre par sa difficulté, & par les succès peu fréquens des plus beaux génies qui l'ont tenté, il en est peu dans la poésie qui doive avoir la préférence sur le lyrique. Aussi la bonne coupe théatrale d'un poëme de cette espece suppose seule dans son auteur plusieurs talens, & un nombre infini de connoissances acquises, une étude profonde du goût du public, une adresse extrème à placer les contrastes, l'art moins commun encore d'amener les divertissemens, de les varier, de les mettre en action ; de la justesse dans le dessein, une grande fécondité d'idées, des notions sur la peinture, sur la méchanique, la danse, & la perspective, & sur-tout un pressentiment très-rare des divers effets, talent qu'on ne trouve jamais que dans les hommes d'une imagination vive & d'un sentiment exquis ; toutes ces choses sont nécessaires pour bien couper un opéra ; peut-être un jour s'en appercevra-t-on, & que cette découverte détruira enfin un préjugé injuste, qui a nui plus qu'on ne pense au progrès de l'art. Voyez Opéra. (B)

    Coupe, (Sculpture.) morceau de sculpture en maniere de vase, moins haut que large, avec un pié qui sert à couronner quelque décoration.

    Coupe, (Architec.) est l'inclinaison des joints des voussoirs d'un arc & des claveaux d'une plate-bande.

    Coupe de batiment. Voyez Profil.

    Coupe de fontaine. Voyez Fontaine.

    Coupe de bois. (Jurisp.) Voyez Baliveaux, Bois, & Eaux-et-Forets, Taillis, Vente. (A)

    Coupe, s. f. (Drap.) façon que l'on donne aux étoffes. Il y en a une d'endroit & une d'envers. Voy. Drap.

    Coupe, (Gravure.) c'est, dans les principes de la Gravure en bois, la premiere & l'une des principales opérations où le coup de pointe est donné & enfoncé dans le bois avec la pointe à graver, en tirant la lame de gauche à droite appuyée devers soi sur le plan incliné du biseau du taillant de cet outil, afin de préparer le bois à l'endroit où cette coupe se fait, à pouvoir ensuite être enlevé par la recoupe à la deuxieme opération de la gravure. Voyez dans les Planches de la Gravure en bois la position de la main pour faire cette coupe. Voyez aussi Recoupe, Gravure en bois, &c. Voyez aussi, tant à l'article Gravûre, qu'aux mots Tailles, & Entretailles, les principes de cet art. Article de M. Papillon.

    Coupe des Pierres, ou Stéréotomie, est une partie de l'Architecture qui enseigne à construire des voûtes, ensorte qu'elles soient le plus durables qu'il est possible. Voyez Stéréotomie.

    Cette science est entierement fondée sur la Géométrie, la Statique, la Dynamique, &c. ou plûtôt est un composé de toutes ces différentes connoissances judicieusement ramenées à son objet.

    L'idée qu'on a attachée au nom de coupe des pierres, n'est pas ce qui le présente d'abord à l'esprit ; ce mot ne signifie pas particulierement l'ouvrage de l'artisan qui taille la pierre, mais la science du mathématicien qui le conduit dans le dessein qu'il a de former une voûte ou un corps d'une certaine figure, par l'assemblage de plusieurs petites parties. Il faut en effet plus d'industrie qu'on ne pense, pour qu'elles soient faites de façon que quoique d'inégales figures & grandeurs, elles concourent chacune en particulier à former une surface réguliere, ou régulierement irréguliere, & qu'elles soient disposées de maniere qu'elles se soûtiennent en l'air en s'appuyant réciproquement les unes sur les autres, sans autre liaison que celle de leur propre pesanteur ; car les liaisons de mortier ou de ciment doivent toûjours être comptées pour rien. Voyez Voûte.

    Ce n'est que dans ces derniers tems qu'on a écrit sur la coupe des pierres, du moins il ne nous reste point d'écrit des anciens sur cette matiere. Philibert de Lorme, aumônier & architecte d'Henri II. est, dit-on, le premier qui en ait écrit, dans le traité d'Architecture qu'il publia en 1567 ; cette date n'est pas fort ancienne. Mathurin Jousse produisit quelques traits, dans son livre intitulé secrets d'Architecture, qu'il publia en 1642. Le P. Deran, l'année suivante, mit cet art dans toute son étendue pour les ouvriers. Bosse, la même année, donna un systême tout différent qu'il tenoit de Desargues, lequel ne fut pas goûté. M. de la Rue, en 1718, a redonné une partie des traits du P. Deran, avec quelques nouveaux. Tous ces auteurs s'en sont tenus à une simple pratique dénuée de démonstrations.

    Enfin M. Frezier chevalier de l'ordre militaire de S. Louis, & ingénieur ordinaire du Roi en chef à Landau, a publié dernierement un excellent ouvrage sur cette matiere avec des démonstrations, en trois volumes in-4°. Plus de la moitié de son livre, qui est très-méthodique, traite des solides ; ce qui manque dans les élémens de Géométrie ordinaires. (D)

    Coupe des Cheveux, terme de Perruquier, qui signifie la dépouille d'une tête, ou tous les cheveux qu'un Perruquier a enlevé avec les ciseaux de dessus la tête d'une personne. On dit dans ce sens, une belle coupe de cheveux, pour signifier une dépouille de cheveux bien abondante ou d'une belle couleur.

    Coupe des cheveux signifie aussi la maniere de tailler & étager les cheveux. C'est dans ce sens qu'on dit, tel perruquier est habile pour la coupe des cheveux.

    Coupe d'Habits, terme de Tailleur, qui signifie l'action de tailler tous les morceaux de l'étoffe qui doit entrer dans la composition d'un habit ou autre partie du vêtement qui est du ressort du tailleur : ainsi on dit, un tel tailleur a la coupe fort bonne, c'est-à-dire qu'il entend fort bien à tailler un habit.

    Couper un habit, signifie tailler l'étoffe. Voyez Tailler.

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    Étymologie de « coupe »

    Voy. COUPER.

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    (Nom 1) Déverbal sans suffixe de couper.
    (13, nage) Nage où les bras « coupent » l'eau. Attesté en 1821?[1].
    (Nom 2) Du latin cupa (« grand vase en bois, tonneau, barrique, coupe, tasse, sarcophage »). De l'indo-européen commun *g?u- (« tourner ») qui donne aussi le latin guttur (« gosier ») et guttus (« vase à col étroit »).
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    COUPE1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. I. 1155 cupe (Wace, Brut, 6949 ds Keller, p. 212 a). II. 1851-95 sp. en réf. à l'Angleterre (ds Quem.); 1863 (Littré). I du b. lat. cuppa « coupe » (Nierm.), class. cupa « grand vase en bois, tonneau »; II calque de l'angl. cup, terme de sp. ca 1640 ds NED.

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    coupe

    Les rimes de « coupé »


    On recherche une rime en PE .

    Les rimes de coupé peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en pe

    Rimes de émancipés      Rimes de tapait      Rimes de retremper      Rimes de découpés      Rimes de interrompait      Rimes de caper      Rimes de entrecoupée      Rimes de tapée      Rimes de écoper      Rimes de quasi-respect      Rimes de nappaient      Rimes de crêpait      Rimes de syncopée      Rimes de échappées      Rimes de éclopé      Rimes de toper      Rimes de râpé      Rimes de estompés      Rimes de éclopés      Rimes de lapper      Rimes de crispai      Rimes de chaloupée      Rimes de écopé      Rimes de chipais      Rimes de grimper      Rimes de constipée      Rimes de échappé      Rimes de check up      Rimes de entrecoupés      Rimes de échappez      Rimes de irrespect      Rimes de campées      Rimes de camper      Rimes de préoccupaient      Rimes de coupés      Rimes de typé      Rimes de palpées      Rimes de découpées      Rimes de estompée      Rimes de rattrapaient      Rimes de cépées      Rimes de attrapé      Rimes de décampé      Rimes de réoccupait      Rimes de émancipée      Rimes de estompées      Rimes de campée      Rimes de campait      Rimes de participai      Rimes de handicapé     

    Mots du jour

    émancipés     tapait     retremper     découpés     interrompait     caper     entrecoupée     tapée     écoper     quasi-respect     nappaient     crêpait     syncopée     échappées     éclopé     toper     râpé     estompés     éclopés     lapper     crispai     chaloupée     écopé     chipais     grimper     constipée     échappé     check up     entrecoupés     échappez     irrespect     campées     camper     préoccupaient     coupés     typé     palpées     découpées     estompée     rattrapaient     cépées     attrapé     décampé     réoccupait     émancipée     estompées     campée     campait     participai     handicapé     


    Les citations sur « coupé »

    1. Mieux vaut délier que couper.

      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    2. Essayez de concevoir la seconde, que dis-je le quart de seconde, pendant lequel le criminel entend glisser le couperet qui doit le décapiter... Il n'y a rien de plus hallucinant.

      Auteur : Fiodor Dostoïevski - Source : L'Idiot (1868)


    3. Je les sentais proches, les rues glaciales et tumultueuses, les visages terrifiants, les bruits qui coupent, percent, lacèrent, contusionnent.

      Auteur : Samuel Beckett - Source : Nouvelles et textes pour rien (1955)


    4. Côtes de Dumet bien découpées, pluie à redouter
      Brume sur l'île aux oiseaux, il va faire beau!


      Auteur : Dictons bretons - Source : Sans référence


    5. Elle en avait peut-être besoin. De venir dans un endroit où elle ne connaît personne, où coupée du temps, sans être perturbée par des inquiétudes, des peurs ou des souvenirs intempestifs, elle peut vivre uniquement avec des sons invisibles.

      Auteur : Yoko Ogawa - Source : Les Tendres Plaintes (2010)


    6. A l'âge de dix neuf ans, je ne voulais pas accepter l'éventualité que le meurtre d'un homme pût être traité, dans la société qui était la mienne, avec la même indifférence qu'un accroc d'un ongle qu'on aurait coupé au doigt de quelqu'un.

      Auteur : James Lee Burke - Source : Dans la brume électrique avec les morts confédérés (1994)


    7. Cette obéissance-là, elle t'est passée dans la chair et dans les os et, si après ta mort on s'avise de te découper en rondelles pour examiner tout ça, c'est sûrement de l'obéissance en cristaux qu'on trouvera à la place de la moelle.

      Auteur : Andreas Eschbach - Source : Des milliards de tapis de cheveux (1999)


    8. Lorsqu'ils virent qu'ils ne pouvaient point lui faire une tête de catholique, ils résolurent au moins de lui couper sa tête de protestant.

      Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Le miroir de l'âme, D 581


    9. La France du capitaine a besoin que nous fassions les sauvages quand ça l'arrange. Elle a besoin que nous soyons sauvages parce que les ennemis ont peur de nos coupe-coupe. Je sais, j'ai compris, ce n'est pas plus compliqué que ça.

      Auteur : David Diop - Source : Frère d’âme


    10. A la première coupe, l'homme boit le vin. A la deuxième coupe, le vin boit le vin. A la troisième coupe, le vin boit l'homme.

      Auteur : Proverbes japonais - Source : Proverbe


    11. Trop de jeunes chanteurs se coupent de leurs racines. Ma fierté est d'avoir porté notre voix créole dans le monde ; d'avoir exporté les mornas, ce blues cap-verdien, et d'avoir fait danser sur les coladeras de mon « Petit Pays ».

      Auteur : Cesária Évora - Source : Interview de Cesaria Evora, La Vie par Emmanuel Gabey et Yves Hardy, novembre 2011


    12. Dans les ventres de mères on a tendance à être un peu coupé des réalités ; il faut sortir au plus vite : on aurait la tentation de rester.

      Auteur : Yann Moix - Source : Naissance (2013)


    13. Toi qui entres ici oublie le diamètre de l'assiette normale ! Mais aussi celui de l'assiette intermédiaire comme celle dite à dessert pour ne te souvenir que des plus petites, sous-tasses à café et soucoupes. Car c'est ainsi que tout, désormais, te sera servi : dans de la dînette. Avec peu à manger dessus. Et encre, tu es privilégié: le reste de la RPDC crève de la faim.

      Auteur : Jean-Luc Coatalem - Source : Nouilles froides à Pyongyang (2013)


    14. Oui, je suis ivre, je le sais; - Allons, des verres, des coupes, je boirai encore! - Cent ans contiennent trente-six mille cinq cents jours, - Puissé-je vider chaque jour trois cents verres!

      Auteur : Li Po - Source : Chanson de Siang-yang


    15. Omnia vincit amor, tu parles, c'est exactement l'inverse... L'amour est faible, facilement terrassé, aussi prompt à s'éteindre qu'à naître. La haine, en revanche, prospère d'un rien et ne meurt jamais. Elle est comme les blattes ou les méduses : coupez-lui la lumière, elle s'en fout; privez-la d'oxygène, elle siphonnera celui des autres ; tronçonnez-la, et cent autres haines naîtront d'un seul de ses morceaux.

      Auteur : Emmanuelle Bayamack-Tam - Source : Arcadie (2018)


    16. Les plus grands avocats sont ceux qui coupent le son au bon moment, au lieu d?ajouter un bon mot ou une pique à destination de l'accusation.

      Auteur : Eric Dupond-Moretti - Source : Directs du droit (2017)


    17. O patience, tu portes un couteau à deux tranchants pour couper et déraciner la colère et l'orgueil, car la moelle de l'orgueil est l'impatience.

      Auteur : Sainte Catherine de Sienne - Source : Lettres


    18. Ils sont un millier à couper les branches du mal contre un seul qui s'attaque à ses racines.

      Auteur : Henry David Thoreau - Source : La Moëlle de la vie : 500 Aphorismes (2006)


    19. Tu travailles sans cesse à couper l'arbre de tes mauvaises passions. Sois circonspect avant de couper la plante que tu n'as pas la force d'arracher.

      Auteur : Gustave Thibon - Source : L'échelle de Jacob (1942)


    20. Autrefois un tramway blanc faisait le service de Bayonne à Biarritz; l'été, on y attelait un wagon tout ouvert, sans coupé: la baladeuse.

      Auteur : Roland Barthes - Source : Roland Barthes par Roland Barthes (1975)


    21. La vérité est un organisme, et ta vérité fait corps avec l'ensemble des vérités. Un membre coupé est un membre mort et si, pour mieux adorer ta petite vérité, tu l'isoles, tu ne tiendras plus qu'un mensonge entre tes doigts.

      Auteur : Gustave Thibon - Source : L'échelle de Jacob (1942)


    22. Le monde des intellectuels est partout le même, aussi interlope et fourbe que n'importe quel coupe gorge. C'est une pègre à part entière, sans scrupules et sans code d'honneur. Elle n'épargne ni les siens ni les autres.

      Auteur : Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Source : Les Sirènes de Bagdad (2006)


    23. De larges tranches de pain coupées sur de petites assiettes de terre rouge, et l'on était là autour de la marmite, l'assiette tendue, la narine ouverte ... je n'ai jamais rien mangé de meilleur que cette bouillabaisse de langoustes.

      Auteur : Alphonse Daudet - Source : Les Contes du lundi (1875), Paysages gastronomiques


    24. Il n'y a pourtant pas d'autre hypothèse. - Ah si, ça alors, je vais vous la couper, il y en a une autre.

      Auteur : Raymond Queneau - Source : Les Derniers Jours (1936)


    25. Une jaquette et une robe de serge bleue dissimulaient assez mal la maigreur de son corps, bien qu'elles fussent largement coupées.

      Auteur : Julien Green - Source : Adrienne Mesurat (1927)


    Les citations sur coupé renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot coupe en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « coupe »

    Cou ou colCouacCouardCouardementCouarderCouardiseCouchant, anteCoucheCouché, éeCouchéeCoucherCoucherCouchetteCoucheur. euseCouci-couciCoucouCou-coupéCoudeCoudé, éeCoudéeCou-de-piedCoudoyé, éeCoudoyerCoudraieCoudreCoudreCoudretteCoudrierCouenneCouetCouetCouetteCouffeCougnadeCoulageCoulammentCoulant, anteCoulantCouleCoulé, éeCoulementCoulerCoule-sangCouleurCouleuvreCouleuvreauCouleuvréeCoulevrineCoulevrinierCoulis

    Les mots débutant par cou  Les mots débutant par co

    coucou-de-piedcouaccouacscouaillecouaquaitcouaquercouardcouardcouardeCouardeCouarde-sur-MercouardisecouardscouardsCouarguesCoubertCoubeyracCoubisouCoubjoursCoublancCoublancCoublevieCoublucqCoubonCoubronCoubroncouchacouchagecouchaicouchaientcouchaillercouchaiscouchaitcouchâmescouchantcouchantcouchantcouchantscouchantscouchâtcouchecouchecouchécouchécouchécouche-culottecouchéecouchéecouchées

    Les synonymes de « coupe»

    Les synonymes de coupé :

      1. abattage
      2. tuerie
      3. dynamisme
      4. affouage
      5. césure
      6. coupure
      7. interruption
      8. repos
      9. hémistiche
      10. compétition
      11. rivalité
      12. concurrence
      13. conflit
      14. concours
      15. challenge
      16. dispute
      17. jeu
      18. match
      19. partie
      20. épreuve
      21. calice
      22. pause
      23. jatte
      24. bol
      25. récipient
      26. tasse
      27. profil
      28. contour
      29. côté
      30. silhouette
      31. visage
      32. repré
    Les synonymes de coupé :

      1. machette
      2. couperet
      3. hachoir
      4. couteau
    Les synonymes de coupé :

      1. automobile
      2. auto
      3. voiture
      4. véhicule
      5. roadster
      6. décapotable
      7. phaéton
      8. machine
      9. coach
      10. entraîneur
      11. raccourci
      12. court
      13. discontinu
      14. interrompu
      15. intermittent
      16. alternatif
      17. temporaire
      18. momentané
      19. irrégulier
      20. endémique
      21. saccadé
      22. chronique
      23. larvé
      24. ébranché
      25. élagué
      26. émondé
      27. taillé
      28. écimé
      29. étêt

    synonymes de coupé

    Fréquence et usage du mot coupé dans le temps


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    Définition de coupé présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot coupé sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



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