Définition de « métaphore »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot metaphore de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur métaphore pour aider à enrichir la compréhension du mot Métaphore et répondre à la question quelle est la définition de metaphore ?
Une définition simple : (fr-rég|me.ta.f??)
Approchant : métaphore filée,, métaphorique, métaphoriquement
Définitions de « métaphore »
Trésor de la Langue Française informatisé
MÉTAPHORE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - français
métaphore \me.ta.f??\ féminin
-
Figure de style qui consiste à remplacer un mot par un autre, présentant avec lui un rapport d'analogie.
- Les prophètes et les patriarches, ces saints de la vieille loi, et qui n'ont connu la vérité qu'imparfaitement et à travers des métaphores, ont le nimbe en argent. ? (M. Didron, Iconographie chrétienne : Histoire de Dieu, dans la Collection des Inédits sur l'Histoire de France, 3e série : Archéologie, Paris : Imprimerie royale, 1843, p.169)
- Dès l'Antiquité, les poètes ont usé de métaphores guerrières pour décrire les effets de l'amour naturel. Le dieu d'amour est un « archer » qui décoche ses « flèches mortelles ». La femme « se rend » à l'homme qui la « conquiert » [?]. ? (Denis de Rougemont, L'Amour et l'Occident, édition de 1946)
- Voila comment, dans la plupart des poèmes arabes que l'on va lire, les métaphores même les plus complexes ne quittent jamais le champ des réalités pour celui des abstractions. ? (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- Ces docteurs confondent, par un grossier sophisme, un idéal qui, en tant que non changeant, peut par pure métaphore être qualifié de mort, avec les hommes, les êtres charnels [?]? (Julien Benda, La Trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, éd. 1946)
- Ils ne sont pas en peine d'être gouailleurs et d'employer avec la pratique un langage ambigu, la métaphore et l'hyperbole. ? (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Nous utilisons souvent cette figure de rhétorique qui consiste à substituer la comparaison analogique sans signaler la ressemblance. La métaphore la plus scandaleuse de l'histoire du théâtre est le fameux « Vous êtes mon lion superbe et généreux » de Victor Hugo qui déclencha la bataille d'Hernani. ? (Jean-Claude Martin, Comment avoir le dernier mot : Développez votre sens de la repartie pour toujours répondre du tac au tac !, Leduc.s Éditions, 2011, page 118)
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C'est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l'image de la guerre et de l'abri qui dominent. ? (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
T. de Rhétorique. Comparaison abrégée, par laquelle on transporte un mot du sens propre au sens figuré. Métaphore heureuse, juste, hardie, outrée, forcée, incohérente. C'est par métaphore qu'on dit d'un homme courageux : C'est un lion. Faire des métaphores qui se suivent.
Littré
- 1 Terme de rhétorique. Dans le sens primitif, qui est celui d'Aristote et de l'étymologie, synonyme de trope?; c'est un terme général.
-
2Dans un sens plus restreint, qui est le sens des rhéteurs postérieurs, de Cicéron, de Quintilien et le sens actuel, figure par laquelle la signification naturelle d'un mot est changée en une autre?; comparaison abrégée.
Les métaphores ne sont autre chose que des similitudes abrégées
, Bossuet, 6e avert. 82.Et, toujours bien mangeant, mourir par métaphore
, Boileau, Sat. IX.La métaphore ou la comparaison emprunte d'une chose étrangère une image sensible et naturelle d'une vérité
, La Bruyère, I.La métaphore est, selon les maîtres de l'éloquence, une similitude abrégée et une comparaison en un mot
, Bouhours, Entret. d'Ariste et d'Eug. Entret. 6.Il n'est rien de plus difficile à ménager en ce temps-ci que les métaphores?; pour peu qu'on se donne carrière, on va dans l'excès, et on se trouve tout étonné de se voir enlacé misérablement dans le phébus de la vieille cour
, Bayle, Lett. à Minutoli, 2 mai 1673.Si j'avais à choisir une favorite parmi les figures, à l'exemple de Socrate, qui se saisit de l'ironie pour sa part, ce ne serait pas la métaphore continuée qui toucherait mon inclination
, Bayle, ib.La métaphore est une figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d'un nom à une autre signification qui ne lui convient qu'en vertu d'une comparaison qui est dans l'esprit
, Dumarsais, Tropes, part. II, art. 10.Les métaphores sont défectueuses quand elles sont tirées de sujets bas?; le P. de Colonia reproche à Tertullien d'avoir dit que le déluge universel fut la lessive de la nature
, Dumarsais, ib.Quand on dit simplement?: c'est un lion, la comparaison n'est alors que dans l'esprit, et non dans les termes?; c'est une métaphore
, Dumarsais, ib.La tragédie admet les métaphores, mais non pas les comparaisons?; pourquoi?? parce que la métaphore, quand elle est naturelle, appartient à la passion?; les comparaisons n'appartiennent qu'à l'esprit
, Voltaire, Comm. Corn. Rem. Hor. III, 1.Pour peu qu'on ait de chaleur dans l'esprit, on a besoin de métaphores et d'expressions figurées pour se faire entendre
, Rousseau, Hél. II, 16.Boileau disait qu'on entendait aux halles plus de métaphores en un jour qu'il n'y en a dans toute l'Énéide
, La Harpe, Cours de littér. t. VI, p. 468, édit. DUPONT.Dieu, dis-je en moi-même tout bas, Dieu, délivre-nous du malin et du langage figuré?; les médecins m'ont pensé tuer, voulant me rafraîchir le sang?; celui-ci m'emprisonne de peur que je n'écrive du poison? Jésus, mon Sauveur, sauvez-nous de la métaphore
, Courier, Pamphlet des pamphlets.Métaphores disparates ou incohérentes, celles dont les termes ne peuvent pas s'accorder?; par exemple, c'est un torrent qui s'allume, il faut dire qui entraîne.
Ces faits [paléontologiques] qui ont jeté les premières semences d'un grand corps de doctrine,
Cuvier, Éloge de Pallas. On ne peut pas dire les semences d'un corps.
HISTORIQUE
XIIIe s. Mes des poetes les sentences, Les fables et les metafores?
, la Rose, 7229.
XIVe s. Verité est que aucun juste est en un home qui est juste selon metaphore ou selon similitude
, Oresme, Éth. 169.
Encyclopédie, 1re édition
MÉTAPHORE, s. f. (Gram.) « c'est, dit M. du Marsais, une figure, par laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d'un nom (j'aimerois mieux dire d'un mot) à une autre signification qui ne lui convient qu'en vertu d'un comparaison qui est dans l'esprit. Un mot pris dans un sens métaphorique perd sa signification propre, & en prend une nouvelle qui ne se présente à l'esprit que par la comparaison que l'on fait entre le sens propre de ce mot, & ce qu'on lui compare : par exemple, quand on dit que le mensonge se pare souvent des couleurs de la vérité ; en cette phrase, couleurs n'a plus de signification propre & primitive ; ce mot ne marque plus cette lumiere modifiée qui nous fait voir les objets ou blancs, ou rouges, ou jaunes, &c. il signifie les dehors, les apparentes ; & cela par comparaison entre le sens propre de couleurs & les dehors que prend un homme qui nous en impose sous le masque de la sincérité. Les couleurs font connoître les objets sensibles, elles en font voir les dehors & les apparences ; un homme qui ment, imite quelquefois si bien la contenance & le discours de celui qui ne ment pas, que lui trouvant le même dehors & pour ainsi dire les mêmes couleurs, nous croyons qu'il nous dit la vérité : ainsi comme nous jugeons qu'un objet qui nous paroît blanc est blanc, de même nous sommes souvent la dupe d'une sincérité apparente ; & dans le tems qu'un imposteur ne fait que prendre les dehors d'homme sincere, nous croyons qu'il nous parle sincerement.
» Quand on dit la lumiere de l'esprit, ce mot de lumiere est pris métaphoriquement ; car comme la lumiere dans le sens propre nous fait voir les objets corporels, de même la faculté de connoître & d'appercevoir, éclaire l'esprit & le met en état de porter des jugemens sains.
» La métaphore est donc une espece de trope ; le mot, dont on se sert dans la métaphore, est pris dans un autre sens que dans le sens propre ; il est, pour ainsi dire, dans une demeure empruntée, dit un ancien, festus, verbo metaphoram : ce qui est commun & essentiel à tous les tropes.
» De plus, il y a une sorte de comparaison où quelque rapport équivalent entre le mot auquel on donne un sens métaphorique, & l'objet à quoi on veut l'appliquer ; par exemple, quand on dit d'un homme en colere, c'est un lion, lion est pris alors dans un sens métaphorique ; on compare l'homme en colere au lion, & voilà ce qui distingue la métaphore des autres figures ».
[Le P. Lami dit dans sa rhétorique, liv. II. ch. iij. que tous les tropes sont des métaphores ; car, dit-il, ce mot qui est grec, signifie translation ; & il ajoute que c'est par antonomase qu'on le donne exclusivement au trope dont il s'agit ici. C'est que sur la foi de tous les Rhéteurs, il tire le nom ???????? des racines ???? & ????, en traduisant ???? par trans, en sorte que le mot grec ???????? est synonyme au mot latin translatio, comme Cicéron lui-même & Quintilien l'ont traduit : mais cette préposition pouvoit aussi-bien se rendre par cùm, & le mot qui en est composé par collatio, qui auroit très-bien exprimé le caractere propre du trope dont il est question, puisqu'il suppose toujours une comparaison mentale, & qu'il n'a de justesse qu'autant que la similitude paroît exacte. Pour rendre le discours plus coulant & plus élégant, dit M. Warbuthon (Essai sur les hiéroglyphes, t. I. part. I. §. 13.), la similitude a produit la métaphore, qui n'est autre chose qu'une similitude en petit. Car les hommes étant aussi habitués qu'ils le sont aux objets matériels, ont toujours eu besoin d'images sensibles pour communiquer leurs idées abstraites.
La métaphore, dit-il plus loin, (part. II. §. 35.) est dûe-évidemment à la grossiereté de la conception..... Les premiers hommes étant simples, grossiers & plongés dans le sens, ne pouvoient exprimer leurs conceptions imparfaites des idées abstraites, & les opérations réfléchies de l'entendement qu'à l'aide des images sensibles, qui, au moyen de cette application, devenoient métaphores. Telle est l'origine véritable de l'expression figurée, & elle ne vient point, comme on le suppose ordinairement, du feu d'une imagination poétique. Le style des Barbares de l'Amérique, quoiqu'ils soient d'une compléxion très-froide & très-flegmatique, le démontre encore aujourd'hui. Voici ce qu'un savant missionnaire dit des Iroquois, qui habitent la partie septentrionale du continent. Les Iroquois, comme les Lacédémoniens, veulent un discours vif & concis. Leur style est cependant figuré & tout métaphorique. (M?urs des sauv. améric. par le P. Lafiteau, t. I. p. 480.) Leur phlegme a bien pu rendre leur style concis, mais il n'a pas pu en retrancher les figures.... Mais pourquoi aller chercher si loin des exemples ? Quiconque voudra seulement faire attention à ce qui échappe généralement aux réflexions des hommes, parce qu'il est trop ordinaire, peut observer que le peuple est presque toujours porté à parler en figures.]
« En effet, disoit M. du Marsais, (Trop. part. I. art. j.) je suis persuadé qu'il se fait plus de figures un jour de marché à la Halle, qu'il ne s'en fait en plusieurs jours d'assemblées académiques ».
[Il est vrai, continue M. Warburthon, que quand cette disposition rencontre une imagination ardente qui a été cultivée par l'exercice & la méditation, & qui se plaît à peindre des images vives & fortes, la métaphore est bientôt ornée de toutes les fleurs de l'esprit. Car l'esprit consiste à employer des images énergiques & métaphoriques en se servant d'allusions extraordinaires, quoique justes.]
« Il y a cette différence, reprend M. du Marsais, entre la métaphore & la comparaison, que dans la comparaison on se sert de termes qui font connoître que l'on compare une chose à une autre ; par exemple, si l'on dit d'un homme en colere qu'il est comme un lion, c'est une comparaison ; mais quand on dit simplement, c'est un lion, la comparaison n'est alors que dans l'esprit & non dans les termes, c'est une métaphore ». [Eoque distat, quod illa (la similitude) comparatur rei quam volumus exprimere ; hæc (la métaphore) pro ipsâ re dicitur. Quint. Inst. VIII. 6. de Tropis.]
« Mesurer, dans le sens propre, c'est juger d'une quantité inconnue par une quantité connue, soit par le secours du compas, de la regle, ou de quelque autre instrument, qu'on appelle mesure. Ceux qui prennent bien toutes leurs précautions pour arriver à leurs fins, sont comparés à ceux qui mesurent quelque quantité ; ainsi on dit par métaphore qu'ils ont bien pris leurs mesures. Par la même raison, on dit que les personnes d'une condition médiocre ne doivent pas se mesurer avec les grands, c'est-à-dire vivre comme les grands, se comparer à eux, comme on compare une mesure avec ce qu'on veut mesurer. On doit mesurer sa dépense à son revenu, c'est-à-dire qu'il faut régler sa dépense sur son revenu ; la quantité du revenu doit être comme la mesure de la quantité de la dépense.
» Comme une clé ouvre la porte d'un appartement & nous en donne l'entrée, de même il y a des connoissances préliminaires qui ouvrent, pour ainsi dire, l'entrée aux sciences plus profondes : ces connoissances ou principes sont appellés clés par métaphore ; la Grammaire est la clé des sciences : la Logique est la clé de la Philosophie. On dit aussi d'une ville fortifiée qui est sur une frontiere, qu'elle est la clé du royaume, c'est-à-dire que l'ennemi qui se rendroit maître de cette ville, seroit à portée d'entrer ensuite avec moins de peine dans le royaume dont on parle. Par la même raison, l'on donne le nom de clé, en terme de Musique, à certaines marques ou caracteres que l'on met au commencement des lignes de musique : ces marques font connoître le nom que l'on doit donner aux notes ; elles donnent, pour ainsi dire, l'entrée du chant.
» Quand les métaphores sont régulieres, il n'est pas difficile de trouver le rapport de comparaison. La métaphore est donc aussi étendue que la comparaison ; & lorsque la comparaison ne seroit pas juste ou seroit trop recherchée, la métaphore ne seroit pas réguliere.
» Nous avons déja remarqué que les langues n'ont pas autant de mots que nous avons d'idées ; cette disette de mots a donné lieu à plusieurs métaphores : par exemple, le c?ur tendre, le c?ur dur, un rayon de miel, les rayons d'une roue, &c. L'imagination vient, pour ainsi dire, au secours de cette disette ; elle supplée par les images & les idées accessoires aux mots que la langue peut lui fournir ; & il arrive même, comme nous l'avons déja dit, que ces images & ces idées accessoires occupent l'esprit plus agréablement que si l'on se servoit de mots propres, & qu'elles rendent le discours plus énergique : par exemple, quand on dit d'un homme endormi qu'il est enseveli dans le sommeil, cette métaphore dit plus que si l'on disoit simplement qu'il dort. Les Grecs surprirent Troie ensevelie dans le vin & dans le sommeil, (invadunt urbem somno vinoque sepultam, Æn. II. 265.) Remarquez 1° que dans cet exemple sepultam a un sens tout nouveau & différent du sens propre. 2° Sepultam n'a ce nouveau sens que parce qu'il est joint à somno vinoque, avec lesquels il ne sauroit être uni dans le sens propre ; car ce n'est que par une nouvelle union des termes que les mots se donnent le sens métaphorique. Lumiere n'est uni dans le sens propre qu'avec le feu, le soleil & les autres objets lumineux ; celui qui le premier a uni lumiere à esprit, a donné à lumiere un sens métaphorique, & en a fait un mot nouveau par ce nouveau sens. Je voudrois que l'on pût donner cette interprétation à ces paroles d'Horace : (Art poet. 47.)
Dixeris egregie, notum si callida verbum
Reddiderit junctura novum.
» La métaphore est très-ordinaire ; en voici encore quelques exemples. On dit dans le sens propre, s'enivrer de quelque liqueur ; & l'on dit par métaphore, s'enivrer de plaisirs ; la bonne fortune enivre les sots, c'est-à-dire qu'elle leur fait perdre
la raison, & leur fait oublier leur premier état.Ne vous enivrez point des éloges flatteurs
Que vous donne un amas de vains admirateurs.
Le peuple qui jamais n'a connu la prudence,
S'enivroit follement de sa vaine espérance.
» Donner un frein à ses passions, c'est-à-dire n'en pas suivre tous les mouvemens, les modérer, les retenir comme on retient un cheval avec le frein, qui est un morceau de fer qu'on met dans la bouche d'un cheval.
» Mézerai, parlant de l'hérésie, dit qu'il étoit nécessaire d'arracher cette zizanie, (Abrégé de l'hist. de Fr. François II.) c'est-à-dire, cette semence de division ; zizanie est là dans un sens métaphorique : c'est un mot grec, ????????, lolium, qui veut dire ivraie, mauvaise herbe qui croît parmi les blés & qui leur est nuisible. Zizanie n'est point en usage au propre, mais il se dit par métaphore pour discorde, mesintelligence, division, semer la zizanie dans une famille.
» Materia (matiere) se dit dans le sens propre de la substance étendue, considérée comme principe de tous les corps ; ensuite on a appellé matiere par imitation & par métaphore ce qui est le sujet, l'argument, le thème d'un discours, d'un poëme ou de quelque autre ouvrage d'esprit. Le prologue du I. liv. de Phedre commence ainsi :
Æsopus autor, quam materiam reperit,
Hanc ego polivi versibus senariis ;
» j'ai poli la matiere, c'est à-dire, j'ai donné l'agrément de la poésie aux fables qu'Esope a inventées avant moi.
» Cette maison est bien riante, c'est à-dire, elle inspire la gaieté comme les personnes qui rient. La fleur de la jeunesse, le feu de l'amour, l'aveuglement de l'esprit, le fil d'un discours, le fil des affaires.
» C'est par métaphore que les différentes classes ou considérations auxquelles se réduit tout ce qu'on peut dire d'un sujet, sont appellées lieux communs en rhétorique & en logique, loci communes. Le genre, l'espece, la cause, les effets, &c. sont des lieux communs, c'est à-dire que ce sont comme autant de cellules où tout le monde peut aller prendre, pour ainsi dire, la matiere d'un discours & des argumens sur toutes sortes de sujets. L'attention que l'on fait sur ces différentes classes, réveille des pensées que l'on n'auroit peut être pas sans ce secours. Quoique ces lieux communs ne soient pas d'un grand usage dans la pratique, il n'est pourtant pas inutile de les connoître ; on en peut faire usage pour réduire un discours à certains chefs ; mais ce qu'on peut dire pour & contre sur ce point n'est pas de mon sujet. On appelle aussi en Théologie par métaphore, loci theologici, les différentes sources où les Théologiens puisent leurs argumens. Telles sont l'Ecriture sainte, la tradition contenue dans les écrits des saints peres, des conciles, &c.
» En termes de Chimie, regne se dit par métaphore, de chacune des trois classes sous lesquelles les Chimistes rangent les êtres naturels. 1° Sous le regne animal, ils comprennent les animaux. 2° Sous le regne végétal, les végétaux, c'est-à-dire ce qui croît, ce qui produit, comme les arbres & les plantes. 3° Sous le regne minéral, ils comprennent tout ce qui vient dans les mines.
» On dit aussi par métaphore que la Géographie & la Chronologie sont les deux yeux de l'Histoire. On personnifie l'Histoire, & on dit que la Géographie & la Chronologie sont, à l'égard de l'Histoire, ce que les yeux sont à l'égard d'une personne vivante ; par l'une elle voit, pour ainsi dire, les lieux, & par l'autre les tems ; c'est-à dire qu'un historien doit s'appliquer à faire connoître les lieux & les temps dans lesquels se sont passés les faits dont il décrit l'histoire.
» Les mots primitifs d'où les autres sont dérivés ou dont ils sont composés, sont appellés racines par métaphore : il y a des dictionnaires où les mots sont rangés par racines. On dit aussi par métaphore, parlant des vices ou des vertus, jetter de profondes racines, pour dire s'affermir.
» Calus, dureté, durillon, en latin callum, se prend souvent dans un sens métaphorique ; labor quasi callum quoddam obducit dolori, dit Cicéron, Tusc. II. n. 15. seu 36 ; le travail fait comme une espece de calus à la douleur, c'est à-dire que le travail nous rend moins sensibles à la douleur ; & au troisieme livre des Tusculanes, n. 22. sect. 53, il s'exprime de cette sorte : Magis me moverant Corinthi subito ad pectæ parietinæ, quam ipsos Corinthios, quorum animis diuturna cogitatio callum vetustatis obduxarat ; je fus plus touché de voir tout-d'un-coup les murailles ruinées de Corinthe, que ne l'étoient les Corinthiens mêmes, auxquels l'habitude de voir tous les jours depuis long tems leurs murailles abattues, avoit apporté le calus de l'ancienneté, c'est-à dire que les Corinthiens, accoutumés à voir leurs murailles ruinées, n'étoient plus touchés de ce malheur. C'est ainsi que callere, qui dans le sens propre veut dire avoir des durillons, être endurci, signifie ensuite par extension & par métaphore, savoir bien, connoître parfaitement, ensorte qu'il se soit fait comme un calus dans l'esprit par rapport à quelque connoissance. Quo pacto id fieri soleat calleo, (Ter. Heaut. act. III. se. ij. v. 37.) la maniere dont cela se fait, a fait un calus dans mon esprit ; j'ai médité sur cela, je sais à merveille comment cela se fait ; je suis maitre passé, dit madame Dacier. Ihius sensum calleo, (id. Adelph. act. IV. sc. j. v. 17.) j'ai étudié son humeur, je suis accoutume à ses manieres, je sais le prendre comme il faut.
» Vûe se dit au propre de la faculté de voir, & par extension de la maniere de regarder les objets : ensuite on donne par métaphore le nom de vûe aux pensées, aux projets, aux desseins, avoir de grandes vûes, perdre de vûe une entreprise, n'y plus penser.
» Goût se dit au propre du sens par lequel nous recevons les impressions des saveurs. La langue est l'organe du goût. Avoir le goût dépravé, c'est à-dire trouver bon ce que communément les autres trouvent mauvais, & trouver mauvais ce que les autres trouvent bon. Ensuite on se sert du terme de goût par métaphore, pour marquer le sentiment intérieur dont l'esprit est affecté à l'occasion de quelque ouvrage de la nature ou de l'art. L'ouvrage plaît ou déplaît, on l'approuve ou on le desapprouve, c'est le cerveau qui est l'organe de ce goût-là. Le goût de Paris s'est trouvé conforme au goût d'Athènes, dit Racine dans sa préface d'Iphigénie, c'est à-dire, comme il le dit lui-même, que les spectateurs ont été émus à Paris des mêmes choses qui ont mis autrefois en larmes le plus savant peuple de la Grèce. Il en est du goût pris dans le sens figuré, comme du goût pris dans le sens propre.
» Les viandes plaisent ou déplaisent au goût sans qu'on soit obligé de dire pourquoi : un ouvrage d'esprit, une pensée, une expression plaît ou déplaît, sans que nous soyons obligés de pénétrer la raison du sentiment dont nous sommes affectés.
» Pour se bien connoître en mets & avoir un goût sûr, il faut deux choses ; 1° un organe délicat ; 2° de l'expérience, s'être trouvé souvent dans les bonnes tables, &c. on est alors plus en état de dire pourquoi un mets est bon ou mauvais. Pour être connoisseur en ouvrage d'esprit, il faut un bon jugement, c'est un présent de la nature ; cela dépend de la disposition des organes ; il faut encore avoir fait des observations sur ce qui plaît ou sur ce qui déplaît ; il faut avoir su allier l'étude & la méditation avec le commerce des personnes éclairées, alors on est en état de rendre raison des regles & du goût.
» Les viandes & les assaissonnemens qui plaisent aux uns, déplaisent aux autres ; c'est un effet de la différente constitution des organes du goût : il y à cependant sur ce point un goût général auquel il faut avoir égard, c'est-à-dire qu'il y a des viandes & des mets qui sont plus généralement au goût des personnes délicates. Il en est de même des ouvrages d'esprit : un auteur ne doit pas se flatter d'attirer à lui tous les suffrages, mais il doit se conformer au goût général des personnes éclairées qui sont au fait.
» Le goût, par rapport aux viandes, dépend beaucoup de l'habitude & de l'éducation : il en est de même du goût de l'esprit ; les idées exemplaires que nous avons reçues dans notre jeunesse, nous servent de regle dans un âge plus avancé ; telle est la force de l'éducation, de l'habitude & du préjugé. Les organes accoutumés à une telle impression en sont flattés de telle sorte, qu'une impression indifférente ou contraire les afflige : ainsi, malgré l'examen & les discussions, nous continuons souvent à admirer ce qu'on nous a fait admirer dans les premieres années de notre vie ; & de-là peut-être les deux partis, l'un des anciens & l'autre des modernes ».
[J'ai quelquefois ouï reprocher à M. de Marsais d'être un peu prolixe ; & j'avoue qu'il étoit possible, par exemple, de donner moins d'exemples de la métaphore, & de les développer avec moins d'étendue : mais qui est-ce qui ne porte point envie à une si heureuse prolixité ? L'auteur d'un dictionnaire de langues ne peut pas lire cet article de la métaphore sans être frappé de l'exactitude étonnante de notre grammairien, à distinguer le sens propre du sens figuré, & à assigner dans l'un le fondement de l'autre : & s'il le prend pour modele, croit-on que le dictionnaire qui sortira de ses mains, ne vaudra pas bien la foule de ceux dont on accable nos jeunes étudians sans les éclairer ? D'autre part, l'excellente digression que nous venons voir sur le goût n'est-elle pas une preuve des précautions qu'il faut prendre de bonne heure pour former celui de la jeunesse ? N'indique-t-elle pas même ces précautions ? Et un instituteur, un pere de famille, qui met beaucoup au-dessus du goût littéraire des choses qui lui sont en effet préférables, l'honneur, la probité, la religion, verra-t-il froidement les attentions qu'exige la culture de l'esprit, sans conclure que la formation du c?ur en exige encore de plus grandes, de plus suivies, de plus scrupuleuses ? Je reviens à ce que notre philosophe a encore à nous dire sur la métaphore.]
« Remarques sur le mauvais usage des métaphores. Les métaphores sont défectueuses, 1° quand elles sont tirées des sujets bas. Le P. de Colonia reproche à Tertuliien d'avoir dit que le déluge universel fut la lessive de la nature : Ignobilitatis vitio laborare videtur celebris illa Tertulliani metaphora, quâ dilluvium appellat naturæ generale lixivium. De arte rhet.
» 2°. Quand elles sont forcées, prises de loin, & que le rapport n'est point assez naturel, ni la comparaison assez sensible ; comme quand Théophile a dit : Je baignerai mes mains dans les ondes de tes cheveux ; & dans un autre endroit il dit que la charrue écorche la plaine. Théophile, dit M. de Bruyere, (Caract. chap. j. des ouvrages de l'esprit), la charge de ses descriptions, s'appesantit sur les détails ; il exagere, il passe le vrai dans la nature, Il en fait le roman. On peut rapporter à la même espece les métaphores qui sont tirées de sujets peu connus.
» 3°. Il faut aussi avoir égard aux convenances des différens styles ; il y a des métaphores qui conviennent au style poétique, qui seroient déplacées dans le style oratoire. Boileau a dit, ode sur la prise de Namur :
Accourez, troupe savante,
Des sons que ma lyre enfante
Ces arbres sont réjouis.
» On ne diroit pas en prose qu'une lyre enfante des sons. Cette observation a lieu aussi à l'egard des autres tropes : par exemple, lumen dans le sens propre, signifie lumiere. Les poëtes latins ont donné ce nom à l'?il par métonymie, voyez Métonymie. Les yeux sont l'organe de la lumiere, & sont, pour ainsi dire, le flambeau de notre corps. Lucerna corporis tui est oculus tuus. Luc, xj. 34. Un jeune garçon fort aimable étoit borgne ; il avoit une s?ur fort belle qui avoit le même défaut : on leur appliqua ce distique, qui fut fait à une autre occasion sous le regne de Philippe II. roi d'Espagne.
Parve puer, lumen quod habes concede sorori ;
Sic tu cæcus Amor, sic erit illa Venus.
où vous voyez que lumen signifie l'?il. Il n'y a rien de si ordinaire dans les poëtes latins que de trouver lumina pour les yeux ; mais ce mot ne se prend point en ce sens dans la prose.
» 4°. On peut quelquefois adoucir une métaphore en la changeant en comparaison, ou bien en ajoutant quelque correctif : par exemple, en disant pour ainsi dire, si l'on peut parler ainsi, &c. L'art doit être, pour ainsi dire, enté sur la nature ; la nature soutient l'art & lui sert de base, & l'art embellit & perfectionne la nature.
» 5°. Lorsqu'il y a plusieurs métaphores de suite, il n'est pas toujours nécessaire qu'elles soient tirées exactement du même sujet, comme on vient de le voir dans l'exemple précédent : enté est pris de la culture des arbres ; soutien, base sont pris de l'Architecture : mais il ne faut pas qu'on les prenne de sujets opposés, ni que les termes métaphoriques, dont l'un est dit de l'autre, excitent des idées qui ne puissent point être liées, comme si l'on disoit d'un orateur, c'est un torrent qui s'allume, au lieu de dire c'est un torrent qui entraîne. On a reproché à Malherbe d'avoir dit, liv. II. voyez les observ. de Ménage sur les poésies de Malherbe,
Prends ta foudre, Louis, & va comme un lion.
» Il falloit plûtôt dire comme Jupiter.
» Dans les premieres éditions du Cid, Chimene disoit, act. III. sc. 4.
Malgré des feux si beaux qui rompent ma colere.
» Feux & rompent ne vont point ensemble : c'est une observation de l'académie sur les vers du Cid. Dans les éditions suivantes on a mis troublent au lieu de rompent ; je ne sais si cette correction répare la premiere faute.
» Ecorce, dans le sens propre, est la partie extérieure des arbres & des fruits, c'est leur couverture : ce mot se dit fort bien dans un sens métaphorique pour marquer les dehors, l'apparence des choses. Ainsi l'on dit que les ignorans s'arrêtent à l'écorce, qu'ils s'attachent, qu'ils s'amusent à l'écorce. Remarquez que tous ces verbes s'arrêtent, s'attachent, s'amusent, conviennent fort bien avec l'écorce pris au propre ; mais vous ne diriez pas au propre, fondre l'écorce ; fondre se dit de la glace ou du métal : vous ne devez donc pas dire au figuré fondre l'écorce. J'avoue que cette expression me paroît trop hardie dans une ode de Rousseau, l. III. ode 6. Pour dire que l'hiver est passé & que les glaces sont fondues, il s'exprime de cette sorte :
L'hiver qui si long-tems a fait blanchir nos plaines,
N'enchaîne plus le cours des paisibles ruisseaux ;
Et les jeunes zéphirs, de leurs chaudes haleines,
Ont fondu l'écorce des eaux.
» 6°. Chaque langue a des métaphores particulieres qui ne sont point en usage dans les autres langues : par exemple, les Latins disoient d'une armée, dextrum & sinistrum cornu ; & nous disons, l'aile droite & l'aile gauche.
» Il est si vrai que chaque langue a ses métaphores propres & consacrées par l'usage, que si vous en changez les termes par les équivalens même qui en approchent le plus, vous vous rendez ridicule. Un étranger qui depuis devenu un de nos citoyens, s'est rendu célebre par ses ouvrages, écrivant dans les premiers tems de son arrivée en France à son protecteur, lui disoit : Monseigneur vous avez pour moi des boyaux de pere ; il vouloit dire des entrailles.
On dit mettre la lumiere sous le boisseau, pour dire cacher ses talens, les rendre inutiles. L'auteur du poëme de la Madeleine, liv. VII. pag. 117, ne devoit donc pas dire, mettre le flambeau sous le nid ».
[Qu'il me soit permis d'ajouter à ces six remarques un septieme principe que je trouve dans Quintilien, inst. VIII. vj. c'est que l'on donne à un mot un sens métaphorique, ou par nécessité, quand on manque de terme propre, ou par une raison de préférence, pour présenter une idée avec plus d'énergie ou avec plus de décence : toute métaphore qui n'est pas fondée sur l'une de ces considérations, est déplacée. Id facimus, aut quia necesse est, aut quia significantius, aut quia decentiùs : ubi nihil horum præstabit, quod transferetur, improprium erit.
Mais la métaphore assujettie aux lois que la raison & l'usage de chaque langue lui prescrivent, est non seulement le plus beau & le plus usité des tropes, c'en est le plus utile : il rend le discours plus abondant par la facilité des changemens & des emprunts, & il prévient la plus grande de toutes les difficultés, en désignant chaque chose par une dénomination caractéristique. Copiam quoque sermonis auget permutando, aut mutuando quod non habet ; quoque difficillimum est, præstat ne ulli rei nomen deesse videatur. Quintil. inst. VIII. vj. Ajoutez à cela que le propre des métaphores, pour employer les termes de la traduction de M. l'abbé Colin, « est d'agiter l'esprit, de le transporter tout d'un coup d'un objet à un autre ; de le presser, de comparer soudainement les deux idées qu'elles présentent, & de lui causer par les vives & promptes émotions un plaisir inexprimable ». Eæ propter similitudinem transferunt animos & referunt, ac movent huc & illuc ; qui motus cogitationis, celeriter agitatus, per se ipse delectat. Cicer. orat. n. xxxjx. seu 134. & dans la traduct. de l'abbé Colin, ch. xjx. « La métaphore, dit le P. Bouhours, man. de bien penser, dialogue 2. est de sa nature une source d'agrémens ; & rien ne flatte peut-être plus l'esprit que la représentation d'un objet sous une image etrangere. Nous aimons, suivant la remarque d'Aristote, à voir une chose dans une autre ; & ce qui ne frappe pas de soi même surprend dans un habile étranger & sous un masque ». C'est la note du traducteur sur le texte que l'on vient de voir]. (B. E. R. M.)
Étymologie de « métaphore »
????????, transport, métaphore, de ???? (voy. MÉTA-), et ??????, porter.
- Du grec ancien ????????, metaphorá dérivé de ????????, metaphérô (« transporter »).
Quel nombre de points fait le mot métaphore au Scrabble ?
Le mot métaphore vaut 15 points au Scrabble.
Informations sur le mot metaphore - 9 lettres, 4 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.
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Les rimes de « métaphore »
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Les rimes de métaphore peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en oR
Rimes de Comores Rimes de sycomores Rimes de croque-mort Rimes de remémore Rimes de lors Rimes de report Rimes de pécore Rimes de tore Rimes de aurores Rimes de dehors Rimes de seniors Rimes de senior Rimes de distord Rimes de maures Rimes de hors-bord Rimes de infirmière-major Rimes de mentors Rimes de évaporent Rimes de cadors Rimes de omnisports Rimes de explore Rimes de seniors Rimes de téléport Rimes de laurent Rimes de clore Rimes de isidore Rimes de essor Rimes de exports Rimes de versicolores Rimes de rebords Rimes de Territoire de Belfort Rimes de quatuors Rimes de demi-morts Rimes de nestor Rimes de albacore Rimes de solicitors Rimes de remémorent Rimes de tors Rimes de tyrannosaures Rimes de mort Rimes de Waulsort Rimes de météores Rimes de ellébore Rimes de carnivores Rimes de déplorent Rimes de ressors Rimes de contreforts Rimes de transistors Rimes de escalators Rimes de carnivoreMots du jour
Comores sycomores croque-mort remémore lors report pécore tore aurores dehors seniors senior distord maures hors-bord infirmière-major mentors évaporent cadors omnisports explore seniors téléport laurent clore isidore essor exports versicolores rebords Territoire de Belfort quatuors demi-morts nestor albacore solicitors remémorent tors tyrannosaures mort Waulsort météores ellébore carnivores déplorent ressors contreforts transistors escalators carnivore
Les citations sur « métaphore »
- Le catch n'est pas un sport. C'est un spectacle. Une métaphore de nos destins. Et je vais même plus loin, le catch est le spectacle à vif de chaque existence. Le catch, c'est un cinéma de banlieue, un show de seconde zone, un film de série Z.Auteur : Nicolas Rey - Source : L'amour est déclaré (2012)
- Tout argot est métaphore, et toute métaphore est poésie.Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : The Defendant, A Defence of Slang
- Omettre toujours un mot, avoir recours à des métaphores inadéquates et à des périphrases évidentes, est peut-être la façon la plus démonstrative de l'indiquer.Auteur : Jorge Luis Borges - Source : Le jardin aux sentiers qui bifurquent
- La plupart des enfants naissent d'une métaphore... C'est après que ça se gâte.Auteur : Daniel Pennac - Source : Des chrétiens et des Maures (1996)
- Il s'agissait en effet de savoir si les métaphores, et les jeux de mots, et les énigmes, qui ont pourtant bien l'air d'avoir été imaginés par les poètes par divertissement, ne portent pas à spéculer sur les choses de manière nouvelle et surprenante...Auteur : Umberto Eco - Source : Le nom de la Rose
- Antonio Machado disait : « Une idée n'a pas plus de valeur qu'une métaphore, en général elle en a moins. » Et Descartes, qui n'était pas principalement cartésien, remarquait : « On pourrait s'étonner que les pensées profondes se trouvent dans les écrits des poètes et non ceux des philosophes. La raison en est que les poètes se servent de l'enthousiasme et exploitent la force de l'image » Auteur : Edgar Morin - Source : La Tête bien faite, Paris, Seuil, (1999)
- Pour moi, toute bonne comédie est politique. Sous ses airs de joyeuse comédie chorale, Le Sens de la fête est un grand film sur la France. Une métaphore pour consoler la France des attentats et nous rappeler que, si on est tous différents, parfois un peu cons, un peu bizarres, eh bien, on n’a pas le choix, on doit fonctionner tous ensemble.Auteur : Jean-Pierre Bacri - Source : Interview Trois Couleurs, Propos recueillis par Renan Cros, Octobre 2017
- Une jeune fille qui va faire ses débuts d'apprentie geisha est un peu comme une chenille qui devient papillon, raconte-t-on. L'idée est belle. Cela dit, je me demande qui a osé une telle métaphore.Auteur : Arthur Golden - Source : Geisha (1997)
- Le monde matériel est plein d'analogies exactes avec l'immatériel, et c'est ce qui donne une couleur de vérité à ce dogme de rhétorique, qu'une métaphore ou une comparaison peut fortifier un argument aussi bien qu'embellir une description.Auteur : Edgar Allan Poe - Source : Histoires extraordinaires (1845)
- Le drame d'une vie peut toujours être exprimé par la métaphore de la pesanteur. On dit qu'un fardeau nous est tombé sur les épaules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on le le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne.Auteur : Milan Kundera - Source : L'insoutenable légèreté de l'être (1984)
- C'est l'imagination qui a enseigné à l'homme le sens moral de la couleur, du contour, du son et du parfum. Elle a créé, au commencement du monde, l'analogie et la métaphore.Auteur : Charles Baudelaire - Source : Ecrits sur l'art
- Les métaphores sont une chose dangereuse. On ne badine pas avec les métaphores. L'amour peut naître d'une seule métaphore.Auteur : Milan Kundera - Source : L'insoutenable légèreté de l'être (1984)
- Ce que l'homme aurait de mieux à faire, ce serait de prendre au pied de la lettre cette métaphore usée : « La vie est un rêve. » Donner de l'importance à ce rêve, c'est vouloir qu'il dégénère en cauchemar. Auteur : Louise Ackermann - Source : Pensées d'une solitaire (1903)
- Pour améliorer son style: récrire le premier chapitre des Liaisons dangereuses, de Laclos, en utilisant les métaphores de l'automobile.Auteur : Jean Guénot - Source : Ecrire, guide pratique de l'écrivain avec des exercices (1977)
- Métaphores: Il y en a toujours trop dans le style.Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)
- Tomas ne savait pas, alors, que les métaphores sont une chose dangereuse. On ne badine pas avec les métaphores. L'amour peut naître d'une seule métaphore.Auteur : Milan Kundera - Source : L'insoutenable légèreté de l'être (1984)
- Pour parler selon le vrai, pas de métaphores,
Nous sommes les pièces d'un jeu, le Ciel est le joueur ;
Nous jouons un petit jeu sur l'échiquier de l'existence ;
Puis, un par un, nous rentrons dans la boîte de la non-existence.Auteur : Omar Khayyam - Source : Ruba'iyat - Par la parole, l'homme est une métaphore de lui-même.Auteur : Octavio Paz - Source : L'Arc et la Lyre (1956)
- C'est avec des mots que ces beaux diseurs de phrases, ces délicieux arrangeurs de métaphores nous supplantent dans le coeur de nos filles, nous autres qui nous contentons de les aimer; c'est à cette rhétorique qu'elles nous préfèrent.Auteur : Alexandre Dumas - Source : Amaury (1843)
- Le coeur, dérisoire métaphore d'un sentiment diffus, empêché, parce que, quelque interprétation que l'on en fasse, le coeur n'est pas d'or, il sert à peu de choses, pour ne pas dire à rien. Le coeur, dans le meilleur des cas, il parade les jours de fête, le temps du premier baiser, mais après la disette s'étend, épouse, s'incruste sur les flancs malingres du destin, et il n'y a plus que le sang qui parle et se déverse. Un sang noir.Auteur : Franck Bouysse - Source : Né d'aucune femme (2019)
- La poésie est aujourd'hui l'algèbre supérieure des métaphores.Auteur : José Ortega y Gasset - Source : La déshumanisation de l'art
- La métaphore est «un doigt pointé vers la lune». C'est la lune qu'il faut regarder, pas le doigt.Auteur : Jean-François Ricard, dit Jean-François Revel - Source : Le Moine et le Philosophe (1997)
- Sur le plan de l'intelligence, je puis donc dire que l'absurde n'est pas dans l'homme (si une pareille métaphore pouvait avoir un sens), ni dans le monde, mais dans leur présence commune.Auteur : Albert Camus - Source : Le mythe de Sisyphe (1942)
- Celui qui refuse de se résoudre au silence ne peut s'exprimer que par métaphores. Auteur : Jérôme Ferrari - Source : Le principe
- Toute citation est - au fond ou de surcroît ? - une métaphore.Auteur : Antoine Compagnon - Source : La Seconde main ou le travail de la citation (1979)
Les mots proches de « metaphore »
Métacarpe Métail Métairie Métal Métalent Métaline Métalléité Métallin, ine Métallique Métalliquement Métallisation Métallisé, ée Métalliser Métalloïdique Métallo-thérapie Métallurgie Métallurgique Métallurgiste Métamorphose Métamorphosé, ée Métamorphoser Métaphore Métaphorique Métaphoriquement Métaphoriser Métaphysicien Métaphysiologie Métaphysiologique Métaphysiologiste Métaphysique Métaphysiqué, ée Métaphysiquement Métaphysiquer Métaphysiquerie Métaptose Métastase Métastatique Métateur Métayer, ère Méteil Métel Métempirique Métempsycose Métempsycosiste Météore Météoride Météoriquement Météorisme Météorite MétéorologieLes mots débutant par met Les mots débutant par me
met méta Métabief métabolique métaboliser métabolisme métabolismes métabolite métacarpe métacarpien métacarpien métacarpiens métairie métairies Métairies Métairies-Saint-Quirin métal métallique métalliques métallisation métallise métallisé métallisée métallisées métallisent métallisés métallo métallographie métallos métallurgie métallurgique métallurgiques métallurgiste métallurgistes métamorphique métamorphosa métamorphosaient métamorphosait métamorphosant métamorphosât métamorphose métamorphose métamorphosé métamorphosée métamorphosées métamorphosent métamorphoser métamorphoseraient métamorphoserait métamorphosèrent
Les synonymes de « metaphore»
Les synonymes de métaphore :- 1. allégorie
2. symbole
3. allusion
4. apologue
5. image
6. fiction
7. fable
8. mythe
9. parabole
10. emblème
11. expression
12. locution
13. terme
14. mot
15. tour
16. tournure
17. formule
18. euphémisme
19. idiotisme
20. trait
21. pointe
22. figure
23. comparaison
synonymes de métaphore
Fréquence et usage du mot métaphore dans le temps
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Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Métaphore ?
Citations métaphore Citation sur métaphore Poèmes métaphore Proverbes métaphore Rime avec métaphore Définition de métaphore
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