La définition de Gronder du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Gronder
Nature : v. n.
Prononciation : gron-dé
Etymologie : Provenç. grondir ; du lat. grundire, forme parallèle à grunnire, grogner.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de gronder de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec gronder pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Gronder ?


La définition de Gronder

Faire entendre une voix sourde et menaçante, en parlant des animaux. Le chien se mit à gronder.


Toutes les définitions de « gronder »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GRONDER. v. intr.
Faire entendre un bruit sourd, en parlant des Animaux, du tonnerre ou du vent. Le chien se mit à gronder. L'orage gronde. Le vent gronde dans la cheminée. Par extension, On entend gronder le canon. Par analogie, il signifie Murmurer, se plaindre. Il s'en va en grondant. Employé transitivement, il signifie Réprimander avec humeur, avec colère. Gronder un enfant, un domestique. Si vous ne travaillez pas bien, vous serez grondé. Gronder un élève sur sa paresse.

Littré

GRONDER (gron-dé) v. n.
  • 1Faire entendre une voix sourde et menaçante, en parlant des animaux. Le chien se mit à gronder.
  • 2 Par extension, murmurer, se plaindre entre ses dents, en parlant des hommes. Grondant entre mes dents, je barbote une excuse, Régnier, Sat. x. Tandis que dans un coin, en grondant je m'essuye, Souvent, pour m'achever, il survient une pluie, Boileau, Sat. VI. Tant que le jour est long, il gronde entre ses dents, Regnard, Fol. am. I, 1. Mais le sévère satirique [Boileau] Embrassait, encore en grondant, Cet aimable et tendre lyrique [Quinault], Qui lui pardonnait en riant, Voltaire, Temple du Goût.

    Activement. Grondant quelques paroles, Régnier, Sat. x. Souvenez-vous bien de venir avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents, la, la, la, la, Molière, Impr. sc. 3.

  • 3Faire un bruit sourd, en parlant des choses. Ce n'est pas en vain qu'il [Dieu] lance le foudre, ni qu'il fait gronder son tonnerre, Bossuet, 2e serm. Purific. 1. Les vents grondent, les flots se soulèvent, Bossuet, Sermons, Église, 1. Dieu permit aux vents et à la mer de gronder et de s'émouvoir, et la tempête s'éleva, Fléchier, le Tellier. La mer grondait sourdement, Fénelon, Tél. VI. Un bruit redoutable Gronde dans les airs?; Un voile effroyable Couvre l'univers, Rousseau J.-B. Cantate, Circé. Adieu, chansons?! mon front chauve est ridé?; L'oiseau se tait?; l'aquilon a grondé, Béranger, Adieu chansons. Au milieu de ces préparatifs et dans l'instant où Napoléon passait en revue, dans la première cour du Kremlin, les divisions de Ney, tout à coup le bruit se répand autour de lui que le canon gronde vers Winkowo, Ségur, Hist. de Nap. VIII, 11.

    Fig. Durant ces troubles [les guerres des Hussites], des gens de métier qui commençaient à gronder dès le règne précédent, se mirent plus que jamais à parler entre eux de la réforme de l'Église, Bossuet, Var. XI, 173. Dès qu'on ouït gronder l'orage qui vient de fondre sur l'Empire et la Hongrie, n'ajouta-t-elle pas à ses dévotions ordinaires une heure d'oraison par jour?? Fléchier, Mar.-Thér.

  • 4 V. a. Réprimander avec quelque humeur dans le ton, dans les paroles. Hé, ma fille, comme vous voilà faite?! Mme de la Fayette vous grondera comme un chien?: coiffez-vous demain pour l'amour de moi, Sévigné, 124. Je repassai chez Mme de Coulanges?; on me gronde de m'en revenir, Sévigné, 307. Une mère qui l'observe, qui la gronde, qui croit la bien élever en ne lui pardonnant rien, Fénelon, Éduc. filles, chap. 2. Je vous ai toujours aimé, et ne vous ai jamais manqué?; je suis en droit, par mon amitié, de vous gronder vivement, de vous reprocher votre humeur avec moi, Voltaire, Lett. Maupertuis, 28 mai 1741. J'aime mieux gronder mes jardiniers que de faire ma cour aux rois, Voltaire, Lett. Thiriot, 9 août 1756.

    Absolument. Cependant laisse ici gronder quelques censeurs, Boileau, Épît. VII. Dites-leur combien il y a de petitesse d'esprit et de bassesse à gronder pour un potage mal assaisonné, pour un rideau mal plissé, pour une chaise trop haute ou trop basse, Fénelon, Éduc. filles, chap. 11.

  • 5Se gronder, v. réfl. Se faire à soi-même une réprimande. Je me gronde bien de ma paresse, mon cher et aimable ami?; mais j'ai été si indignement occupé de prose depuis un mois, que j'osais à peine vous parler de vers, Voltaire, Lett. Helvétius, 20 juin 1741. Laissez-le seul [le mécontent], il se gronde lui-même, Delille, Conversation, II.

    Se gronder, se gronder l'un l'autre. Ils sont toujours à se quereller, à se gronder.


HISTORIQUE

XIIe s. Ne faire eissillier [ruiner] le païs, Que sans contraire as tot conquis?; Ne trouveras jà qui t'i gronde, E qui le tot ne t'i esponde [remette], Benoit de Sainte-Maure, II, 14796. Isnelement font sans effroi Tout son comant li escuier, Mais sans grondre et sans enuier, De ce qu'il rueve s'entremettent, la Charrette, 6758.

XIIIe s. Ne set li las un mot repondre, Ne contre lui nen ose groindre, Ren. 12590. Chascun a la teste enchinée?; N'i ot un seul qui osast grondre, Li uns lest à l'autre respondre, ib. 17926. Si que il [les maris] n'osent un tout seul mot grondir, Hist. lilt. de la Fr. t. XXIII, p. 525. Une fontaine nest en mon champ?; je la met par mon champ et li done à boivre?; mi voisin desoz en grondent?; et l'en dit que ne le puis fere, Livre de just. 142. Une roche est en mer seans, Contre qui la mer gronde et tance, la Rose, 5947.

XIVe s. [Je] Ne sai comment il mort, mais bien sai qu'il scet grondre, Girart de Ross. V. 1115.

XVIe s. Ne marmottoit-elle pas des oraisons à l'oreille de l'enfant. ?L'enfant ne disoit que ce qu'elle lui grondoit dans l'oreille, D'Aubigné, Faen. II, 10. Les chiens de garde que nous voyons souvent gronder en songeant, Montaigne, II, 200.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - français

gronder \????.de\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire entendre un bruit sourd, en parlant des animaux, ou des éléments.
    • Le chien se mit à gronder.
    • L'orage gronde.
    • Le vent gronde dans la cheminée.
    • L'eau est encaissée entre deux rives escarpées et chante ou plutôt gronde sa liberté. (Correspondance de Rodolphe Lemieux (1907), citée dans René Castonguay, Un diplomate à la découverte du Japon, Québec, Septentrion, 2018, page 51)
    • Le canon grondait en avant de nous, comme un orage lointain ; nous entendions cela depuis Toul ; ce n'était pour moi qu'une sorte d'éloquence. Nul parmi nous ne savait rien de la guerre ; [?]. (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 9)
  2. (Vieilli) Murmurer ; se plaindre ; grommeler.
    • Il s'en va en grondant.
    • Dans un coin, en grondant, je m'essuie. (Boileau, Satire 6)
    • Grondant quelques paroles. (Régnier, Satire 10)
    • Grondant une petite chanson entre vos dents. (Molière, L'Impromptu de Versailles, scène 3)
  3. (Figuré) Menacer ; exprimer des menaces.
    • Les colères entassées fermentant dans le silence depuis vingt ans, grondaient de toutes parts ; la pensée se déchaînait, les livres qui d'ordinaire n'entraient en France que secrètement, commençaient à s'éditer à Paris. (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, page 10)
  4. Réprimander un enfant ou un employé.
    • Elle nous reçoit en tablier de couleur, sortant de sa cuisine. Facilité de parole méridionale. « Je m'occupe de mon intérieur, mon mari m'en gronde, alors je lui réponds qu'il aime bien qu'un plat soit bien fait. (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Un instant, dans sa détresse, elle songea à tout confesser à son grand-père. Il la gronderait doucement, mais sans doute, il la comprendrait. (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
    • Je m'inquiète pour mes enfants : ne vais-je pas en faire des sociopathes, au sens littéral, si je les gronde dès lors qu'ils s'approchent d'autres personnes ? (Svenja Flaßpöhler, traduction Octave Larmagnac-Matheron, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 30/03/220 de Philosophie Magazine)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


GRONDER, verbe

A. ? Emploi intrans.
1. [Le suj. désigne un animal comme le chien, l'ours, etc.] Émettre du fond de la gorge un cri sourd, prolongé et menaçant. Synon. grogner.Quand mes sens ont parlé, tout en moi fait silence, Comme au désert la nuit quand gronde le lion (Samain, Chariot,1900, p. 160).Ses babines, froncées, découvraient ses crocs éclatants, et elle [la chienne] grondait tout bas, avec des spasmes d'abois retenus (Genevoix, Raboliot,1925, p. 38) :
1. ... le lion eut tout à coup un mouvement de colère. D'abord il renifla, gronda sourdement, écarta ses griffes, étira ses pattes; puis il se leva, dressa la tête, secoua sa crinière, ouvrit une gueule immense et poussa vers Tartarin un formidable rugissement. A. Daudet, Tartarin de T.,1872, p. 31.
2. [Le suj. désigne une pers.] Vx ou littér. Exprimer son mécontentement ou sa douleur à voix basse, entre ses dents, indistinctement; p. ext. se plaindre vivement. Synon. bougonner, grogner, grommeler, ronchonner (fam.), râler (pop.).Il se met rarement en colère. Il gronde, il grommelle, il bavote et se lamente (Duhamel, Maîtres,1937, p. 112).Samazelle a parlé le dernier. Tout de suite, il s'est mis à gronder, à tonner : un aboyeur de foire (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 205).
? Gronder contre qqn ou qqc.Se fâcher contre. Synon. pester contre, rouspéter contre (fam.).Et Rose, la cuisinière, se fâchait, grondait contre tout le monde (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 919).Il grondait contre ces mazettes qui ne savent pas conduire (Duhamel, Passion Pasquier,1945, p. 30).
3. [Le suj. désigne un inanimé concr., notamment un élément de la nature ou une chose en mouvement, en activité] Produire un bruit sourd et prolongé, plus ou moins impressionnant. L'orage, le tonnerre gronde; la mer, le flot gronde; le canon gronde; les orgues grondent; gronder fort, sourdement, dans le lointain. La montagne couverte de cascades grondait comme un tambour (Giono, Chant monde,1934, p. 295).Tout autour grondait Anvers, vibrante d'activité (Van der Meersch, Empreinte dieu,1936, p. 81) :
2. Déjà un bruit immense retentit sur la ville. Déjà les trains bondissent, grondent et défilent. Les métropolitains roulent et tonnent sous terre. Les ponts sont secoués par les chemins de fer. Cendrars, Du monde entier,1957, p. 34.
? Au fig. Être menaçant, près d'éclater. La foule, l'émeute, la guerre gronde; passions qui grondent. Quand la révolution commença à gronder, ma grand'mère, comme les aristocrates éclairés de son temps, la vit approcher sans terreur (Sand, Hist. vie, t. 1, 1855, p. 62).Et d'un effort de volonté il étouffa les révoltes qui grondaient en lui (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 116).
B. ? Emploi trans.
1. [Correspond à A 2; en emploi énonciatif, souvent en incise] Dire en bougonnant, en récriminant, avec protestation, colère. Jacques, tais-toi! gronda la mère à son tour. Laisse ton père manger tranquille! (Zola, ?uvre,1886, p. 235).« Allons, fais donc attention », gronda l'oncle Dane (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 831).
2. [L'obj. désigne une pers., très souvent un enfant] Réprimander, reprendre sur un ton sévère. Gronder vivement, sévèrement, vertement qqn; avoir peur d'être grondé; se faire gronder. Il était en retard. Un sous-maître le gronda sévèrement (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 175).Elle n'élevait jamais la voix, jamais elle ne me grondait sans raison (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 10) :
3. On était inquiet dans sa chaumière, et on veillait pour l'attendre. Sa mère le gronda, de son air dur, en prenant une grosse voix, comme on fait pour gronder les petits enfants, et lui s'en alla tout penaud s'asseoir dans un coin. Loti, Mon frère Yves,1883, p. 104.
? En emploi abs. Et je ne pouvais bouger, ma tante grondait quand je faisais du bruit (Zola, T. Raquin,1867, p. 38).Je n'avalais quelques bouchées qu'au prix de grands efforts; ma mère suppliait, grondait, menaçait et presque chaque repas s'achevait dans les larmes (Gide, Si le grain,1924, p. 431).
3. Faire un reproche amical à (quelqu'un). MmeVerdurin montrant des roses qu'il avait envoyées le matin lui disait : « Je vous gronde » (Proust, Swann,1913, p. 218) :
4. ? « Voilà une heureuse surprise, Jacques, n'est-ce pas? s'écria le directeur. « Mais je vais vous gronder : il faut mettre votre pardessus et le boutonner, quand vous êtes à la chapelle; la tribune est froide, vous attraperiez du mal! » Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 689.
REM. 1.
Grondeler, verbe intrans.,rare. Gronder légèrement. La pauvre cloche grondelait sourdement et un fourmillement d'angélus agitait sa robe (Arnoux, Abisag,1919, p. 155).
2.
Grondouiller, verbe intrans.,rare. Même sens. V'là el' tounnerr' d'orage qui grondouille (Martin du G., Gonfle,1928, III, 2, p. 1228).
Prononc. et Orth. : [g? ? ?de], (il) gronde [g? ? ?:d]. Ds Ac. dép. 1694. Étymol. et Hist. A. Intrans. [grondir 1. ca 1170 gront (ind. prés. 3epers.) « grogner (en parlant de chien) » (Beroul, Tristan, éd. E. Muret, 1496); 2. ca 1230 grundir « en parlant de choses » (Ste Modvenne, éd. A.T. Baker et A. Bell 8301 ds T.-L.)]; 1230 gront (subj. prés. 3epers. de gronder) « murmurer, grommeler » (Gaidon, 135 ds T.-L.). B. Trans. av. 1679 « réprimander quelqu'un » (Retz, ?uvres, éd. A. Feillet et J. Gourdault, III, 321). Du lat. class. grundire, var. de grunnire (v. grogner) par changement de conjug. à côté de l'a. fr. grondir et grondre. Fréq. abs. littér. : 2 250. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 098, b) 4 667; xxes. : a) 3 377, b) 2 390.

GRONDER, verbe
Étymol. et Hist. A. Intrans. [grondir 1. ca 1170 gront (ind. prés. 3epers.) « grogner (en parlant de chien) » (Beroul, Tristan, éd. E. Muret, 1496); 2. ca 1230 grundir « en parlant de choses » (Ste Modvenne, éd. A.T. Baker et A. Bell 8301 ds T.-L.)]; 1230 gront (subj. prés. 3epers. de gronder) « murmurer, grommeler » (Gaidon, 135 ds T.-L.). B. Trans. av. 1679 « réprimander quelqu'un » (Retz, ?uvres, éd. A. Feillet et J. Gourdault, III, 321). Du lat. class. grundire, var. de grunnire (v. grogner) par changement de conjug. à côté de l'a. fr. grondir et grondre.

Gronder au Scrabble


Le mot gronder vaut 9 points au Scrabble.

gronder

Informations sur le mot gronder - 7 lettres, 2 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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gronder

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Les citations avec le mot Gronder


  1. Sa mère le gronda, de son air dur, en prenant une grosse voix, comme on fait pour gronder les petits enfants, et lui s'en alla tout penaud s'asseoir dans un coin.

    Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Mon frère Yves (1883)


  2. Quand les murs s'effondreront , que le ciel s'assombrira et grondera la terre. A ce moment là, nous serons ce que nos actes auront fait de nous. Et peu importe que ce soit Allah, Jésus, ou Bouddha qui te regarde, ou qui tout aussi bien, ne te regarde pas. Quand il fait froid, on voit la buée qu'on fait en respirant ; quand il chaud, on ne voit rien. Et pourtant, dans un cas comme dans l'autre, on respire bel et bien.

    Auteur : Zadie Smith - Source : Sourires de loup (2000)


  3. Ces deux mots, Little People, renfermaient un écho funeste. Très faible, comme le tonnerre qui gronderait au loin, mais qu'Aomamé percevait.

    Auteur : Haruki Murakami - Source : 1Q84 (2011), avril - juin


  4. C'est quand Jupiter fait gronder la foudre que nous croyons qu'il règne dans les cieux.

    Auteur : Horace - Source : Sans référence


  5. Inutile est de laidangier (gronder)
    Chat, quand le fromage est mangié.


    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  6. Mon grand-père avait décidé de m'inscrire au lycée Montaigne. Un matin, il m'emmena chez le proviseur et lui vanta mes mérites : je n'avais que le défaut d'être trop avancé pour mon âge. Le proviseur donna les mains à tout : on me fit entrer en huitième et je pus croire que j'allais fréquenter les enfants de mon âge. Mais non : après la première dictée, mon grand-père fut convoqué en hâte par l'administration ; il revint enragé, tira de sa serviette un méchant papier couvert de gribouillis, de taches et le jeta sur la table : c'était la copie que j'avais remise. On avait attiré son attention sur l'orthographe - « le lapen çovache ême le ten », - et tenté de lui faire comprendre que ma place était en dixième préparatoire. Devant « lapen çovache » ma mère prit le fou rire; mon grand-père l'arrêta d'un regard terrible. Il commença par m'accuser de mauvaise volonté et par me gronder pour la première fois de ma vie, puis il déclara qu'on m'avait méconnu ; dès le lendemain, il me retirait du lycée et se brouillait avec le proviseur.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Les Mots (1964)


  7. Je suis une sotte; j'ai offensé la géographie: vous ne passez point par Moulins, la Loire n'y va point. Je vous demande excuse de mon impertinence; mais venez m'en gronder et vous moquez de moi.

    Auteur : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné - Source : Lettres (1646-1696), 23 octobre 1676


  8. Madame,
    Ne gronder pas Mélanie pour la rature sur son devoir: s'est moi qui est mis 12 au lieu de 10 parce que vous vous êtes tromper, mais ne vous en faite pas, sa arrive a tout le monde.
    Salutations distingués.


    Auteur : Patrice Romain - Source : Mots d'excuse - Les parents écrivent aux enseignants (2010), Les contestations de notes


  9. Elle suivait avec angoisse la progression de la Sœur, entendait gronder dans son cœur le bruit de plus en plus proche des monnaies, baissait la tête avec humilité quand la main tendue exhaussant la bourse de velours passait à hauteur de son rang.

    Auteur : Edouard Glissant - Source : La Case du Commandeur (1981)


Les citations du Littré sur Gronder


  1. Il n'est jour auquel on ne m'ouist gronder en moy mesme et contre moy : bran du fat !

    Auteur : MONT. - Source : I, 270


  2. Il s'ingéra de la gronder

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 10


  3. Pourquoi ce très officieux et très obligeant laisse-t-il gronder contre moi à Rome ? ne pourrait-il pas prévenir toutes ces plaintes par un petit apostille ?

    Auteur : BALZAC - Source : Lettr. inédites, CLIII, éd. Tamizey Larroque


  4. Vous gronderez mal à propos un officier, si vous voulez qu'il ait dressé un fruit plus promptement qu'il n'est possible

    Auteur : FÉN. - Source : t. XVII, p. 95


  5. Qui du soin qu'elle prend de me gronder sans cesse Va quatre fois par mois se vanter à confesse, Et, les yeux vers le ciel, pour se le faire ouvrir, Offre à Dieu les tourments qu'elle me fait souffrir

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X.


  6. Les reproches, l'aigreur, la tendresse, les menaces, et tout l'attirail d'un amant qui croit gronder avec raison, composaient cette épître

    Auteur : HAM. - Source : Gramm. 8


  7. On entendait gronder ces bombes effroyables

    Auteur : Voltaire - Source : Henr. VI


  8. On sait que ce pied-plat, digne qu'on le confonde, Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux son sort de splendeur revêtu Fait gronder le mérite et rougir la vertu

    Auteur : Molière - Source : ib. I, 1


  9. Cependant les gronderies aians multiplié....

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. III, 185


  10. Hé, ma fille, comme vous voilà faite ! Mme de la Fayette vous grondera comme un chien : coiffez-vous demain pour l'amour de moi

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 124


  11. Il se laissa gronder sans qu'il en fût autre chose

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 4


  12. Mon Dieu, ma fille, que je vous gronderais de bon coeur d'être si aise d'être maigre ! si c'est par résignation, cela est admirable ; mais par goût, vous n'êtes point raisonnable

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 460


  13. Les orages Ont cessé de gronder sur ces heureux rivages

    Auteur : Voltaire - Source : Ériph. II, 3


  14. J'aime mieux gronder mes jardiniers que de faire ma cour aux rois

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Thiriot, 9 août 1756


  15. Nous tenons nos entendemens captifs et les humilions, à ce qu'ils n'entreprennent point de s'eslever ou gronder contre l'authorité de Dieu

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 1118


  16. J'entends gronder la foudre, et sens trembler la terre

    Auteur : Jean Racine - Source : Iph. V, 4


  17. J'avais à y gronder.... j'avais commencé dès le matin à Époisse sur un pauvre paysan que je croyais être de Bourbilly

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 25 août 1677


  18. J'avais autrefois un père qui était grondeur comme M. Grichard.... je menai mon père au Grondeur [comédie], je priai l'acteur d'ajouter ces propres paroles [prononcées par le père de Voltaire dans une gronderie] à son rôle, et mon bonhomme de père se corrigea un peu

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Laharpe, 28 juin 1772


  19. Dieu permit aux vents et à la mer de gronder et de s'émouvoir, et la tempête s'éleva

    Auteur : FLÉCH. - Source : le Tellier.


  20. Vous vous avisez de me gronder, au lieu d'entrer dans le plaisir de savoir que je me porte mieux que je n'ai jamais fait

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 7 oct. 1687


  21. Je vous ai toujours aimé, et ne vous ai jamais manqué ; je suis en droit, par mon amitié, de vous gronder vivement, de vous reprocher votre humeur avec moi

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Maupertuis, 28 mai 1741


  22. S'entre-gronder

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  23. Vous gronderez mal à propos un serviteur, si vous voulez qu'il ait dressé un fruit plus promptement qu'il n'est possible

    Auteur : FÉN. - Source : t. XVII, p. 95


  24. Les chiens de garde que nous voyons souvent gronder en songeant

    Auteur : MONT. - Source : II, 200


  25. Eh ! ne l'entendrions-nous pas, s'il était au logis ? cesse-t-il de crier, de gronder, de tempêter tant qu'il y est ?

    Auteur : BRUEYS - Source : Grondeur, I, 2




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h45










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