La définition de Drapeau du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Drapeau
Nature : s. m.
Prononciation : dra-pô
Etymologie : Diminutif de drap ; bourguig. draipéa ; Berry, drapiau, lange ; norm. drapet, linge ; provenç. drapel ; catal. drapet ; espagn. trapillo ; portug. trapinho ; ital. drapello.

Voir les citations du mot DrapeauSignification du mot Drapeau


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de drapeau de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec drapeau pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Drapeau ?


La définition de Drapeau

Au sens primitif, pièce de drap ; ce qui sert à emmaillotter un enfant. On dit plutôt aujourd'hui lange.


Toutes les définitions de « drapeau »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

DRAPEAU. n. m.
Pièce d'étoffe qu'on attache à une espèce de lance, de manière qu'elle puisse se déployer et flotter, et qui sert à donner un signal, à indiquer un point de ralliement, à distinguer la nation ou le groupement d'individus qui l'arbore. Le drapeau national. Le drapeau tricolore. Le drapeau américain. La hampe d'un drapeau. Attacher un mouchoir au bout d'une perche en guise de drapeau. Arborer un drapeau blanc pour demander une suspension des hostilités. On met sur les ambulances le drapeau de la Croix-Rouge. Il se dit particulièrement de l'Enseigne d'une troupe, d'un régiment. Le drapeau du régiment. Donner un drapeau à un régiment. Bénir un drapeau. La cravate d'un drapeau. Ils se rallièrent autour du drapeau. Saluer un chef en inclinant les drapeaux. Un porte-drapeau. Des drapeaux pris aux ennemis, sur les ennemis. Il se prend au figuré pour l'Honneur de toute l'armée et même pour Toute la nation. Le respect, la religion, le culte du drapeau. L'honneur du drapeau. Mourir pour le drapeau. Être sous les drapeaux, Être en activité de service, être à son régiment, à son corps. Appeler une classe, appeler les réserves sous les drapeaux. Se ranger, servir, combattre sous les drapeaux, Servir dans les troupes. On dit figurément Se ranger sous les drapeaux de quelqu'un, Prendre, embrasser son parti. En ce sens il est vieux. Il se dit aussi, au figuré, d'une Cause pour laquelle on combat. Cet homme politique a abandonné son drapeau.

Littré

DRAPEAU (dra-pô) s. m.
  • 1Au sens primitif, pièce de drap?; ce qui sert à emmaillotter un enfant. On dit plutôt aujourd'hui lange.
  • 2Petit morceau de drap que le batteur d'or tient entre ses doigts.

    Terme de relieur. Drapeau à l'or, linge avec lequel le doreur, après avoir tout terminé, enlève l'or superflu en frottant toutes les places, et qu'il conserve à part jusqu'à ce qu'il soit suffisamment chargé de métal.

  • 3Haillon, vieux morceau de linge. Ils semblaient? Crier en se moquant?: Vieux langes, vieux drapeaux, Régnier, Sat. X.

    Il ne se soutient non plus qu'un drapeau mouillé, se dit d'un homme faible au physique ou au moral.

    Vieilli en ce sens.

  • 4Pièce d'étoffe qui, mise au bout d'une lance, sert à distinguer par ses couleurs les nations ou les partis, et aussi à donner un signal. Le drapeau blanc. Le drapeau tricolore. Viens, mon drapeau, viens, mon espoir?; C'est à toi d'essuyer mes larmes?; D'un guerrier qui verse des pleurs Le ciel entendra la prière?: Oui je secouerai la poussière Qui ternit tes nobles couleurs, Béranger, Vieux drapeau.

    Être sous les drapeaux, sous le drapeau, être en activité de service. Outre ces troupes tenues sous le drapeau, chaque village entretenait un franc archer, Voltaire, M?urs, 80.

    Par métonymie, l'état militaire, ou plutôt l'armée. L'honneur du drapeau.

    Au plur. Les drapeaux, les armées d'une puissance, d'un prince. Combattre sous les drapeaux de la France. Il suivit les drapeaux de Charles XII. J'attaque sur son trône une reine orgueilleuse Qui voit sous ses drapeaux marcher un camp nombreux, Racine, Athal. IV, 3. De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux??? Racine, Mithr. III, 1.

    Fig. Se ranger sous les drapeaux de quelqu'un, prendre parti pour lui.

    Fig. On m'a crié?: l'occasion est bonne, Tous les partis rapprochent leurs drapeaux [se réconcilient], Béranger, De prof.

    Fig. J'ignore [il s'agit de vieilles qui portent la marque de vilaines maladies] dessous quels drapeaux elles ont combattu?, Régnier, Sat. X.

  • 5En un sens restreint, l'enseigne d'une troupe, d'un régiment d'infanterie. Jusque-là le 127e avait marché sans aigle?; car alors il fallait conquérir son drapeau sur le champ de bataille, pour prouver qu'ensuite on saurait l'y conserver, Ségur, Hist. de Napol. VI, 8. Les malades ne se séparèrent pas seuls de l'armée?; un grand nombre de soldats, dégoûtés et rebutés d'une part, de l'autre poussés par un esprit d'indépendance et de pillage, renoncèrent volontairement à leurs drapeaux, Ségur, ib. VI, 6.

    Battre au drapeau, exécuter une certaine batterie de tambour qui a lieu lorsqu'un régiment reçoit ses drapeaux, ses étendards ou ses guidons.

    Dans l'ancienne armée, enseigne de chaque compagnie, les drapeaux d'un régiment signifiant le drapeau de tout le régiment et les enseignes des diverses compagnies. Et aussi charge d'enseigne. Le roi a donné un drapeau à ce brave soldat.

  • 6Pièce d'étoffe d'une couleur ou d'une autre, dressée pour quelque indication. Dans les villes assiégées, on place un drapeau noir sur les hôpitaux, pour avertir l'assiégeant de ne pas diriger son feu sur ces asiles.

    Drapeau rouge, drapeau qui, en vertu d'un décret de la Constituante, devait être déployé chaque fois que, proclamant la loi martiale, on se préparait à disperser un rassemblement factieux.

    Drapeau rouge, signal de ralliement pris quelquefois par une insurrection, ou par certaines opinions démocratiques exaltées.

    Drapeau noir, pavillon de quelques corsaires.

  • 7 Terme de chirurgie. Bandage destiné à maintenir un appareil sur le nez.

    Nom vulgaire du ptérygion.


HISTORIQUE

XIIe s. Dessired out [il eut déchiré] ses drapels, puis puldre sur le chief, Rois, p. 16.

XIIIe s. Tant li batent et os et pel, Que plus fu mal d'un viez drapel, Ren. 9254. Renart a pris as mains la croiz, Si lor escrie à haute voiz?: Danz Rois, tenez vostre drapel, ib. 11269. Icis venirs, icis alers [ces venues et ces allées] Font as amans sous lor drapiaus [habits] Durement ameigrir lor piaus, la Rose, 2557.

XVIe s. Nous eplucherons maintenant les linges et drapeaux auxquels ils emmaillottent les ames en dormies, Calvin, 64. ? Et s'en va porter un faix de drapeaux [linge] à un douet?, Despériers, Contes, XXXVI. Elle n'osoit pas descendre à la cave, à cause qu'elle étoit en ses beaux drapeaux [vêtements], ib. XLVII. Faut mettre un drapeau en double, trempé en syrop de roses seiches, dedans la playe, Paré, XV, 30. M. le mareschal de Brissac luy donna son guidon de cent hommes d'armes, et tel drappeau ne se donnoit le temps passé, et mesme d'un si grand mareschal que celuy là, à jeunes gens qui n'eussent fait de fort signalées monstres de leur valeur, Brantôme, Cap. fr. t. III, p. 327, dans LACURNE. Le feu s'augmente de peu à peu, comme vous voyez qu'il fait en un drapeau de fuesil [amorce, amadou], Bouchet, Serées, liv. I, p. 187, dans LACURNE.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

DRAPEAU, s. m. (Hist. & Art milit.) signe ou enseigne militaire, sous laquelle les soldats s'assemblent pour combattre, & pour les autres fonctions militaires. Voyez Enseigne.

L'enseigne ou le drapeau chez les Romains, n'étoit d'abord qu'une botte de foin ; on le fit ensuite de drap, d'où vient peut-être, dit d'Ablancourt, le mot de drapeau. Dans les différens royaumes de l'Europe il est de taffetas, attaché à une espece de lance ou de pique d'environ dix piés de longueur. Le drapeau est beaucoup plus grand que l'étendard, qui n'a guere qu'un pié & demi quarré (voy. Etendard) ; &, suivant le P. Daniel, on ne remarque cette différence que depuis Louis XII. Les drapeaux ne servent que dans l'infanterie, la cavalerie a des étendards. Ces drapeaux sont portés par des officiers appellés enseignes. Chaque compagnie avoit autrefois son drapeau ou son enseigne, & l'on comptoit alors les compagnies d'infanterie par enseignes : on disoit, par exemple, qu'il y avoit dix enseignes en garnison dans une place, pour dire qu'il y avoit dix compagnies d'infanterie. Toutes les compagnies d'infanterie, excepté celles du régiment des gardes françoises & suisses, n'ont pas chacune un drapeau ; il y en avoit trois par bataillon d'infanterie françoise avant la derniere paix d'Aix-la-Chapelle : on les a depuis réduits à deux.

De quelque maniere que les compagnies d'un bataillon soient dispersées, les drapeaux qui lui appartiennent doivent rester ensemble. Quand le régiment n'est pas campé, les drapeaux sont portés chez l'officier qui le commande ; ils sont toûjours escortés par un détachement du régiment, avec un officier major à la tête. Chaque régiment a un drapeau blanc : c'étoit autrefois celui de la compagnie colonelle ; mais comme depuis la paix d'Aix-la-Chapelle, en 1748, les colonels n'ont plus de compagnies, non plus que les lieutenans-colonels, le drapeau blanc est attaché à la plus ancienne compagnie du régiment. Ce drapeau ne se porte jamais dans aucune garde, à moins que le colonel ne la monte lui-même pour le Roi ou pour monseigneur le Dauphin : alors il est d'usage de joindre au drapeau blanc un autre drapeau de couleur.

Les enseignes & les sous-lieutenans, lorsqu'il y en a, portent les drapeaux de leurs compagnies, & en leur absence les moins anciens du bataillon ; on en excepte les sous-lieutenans attachés aux compagnies des grenadiers. La même regle s'observe entre les lieutenans, lorsque les enseignes & les sous-lieutenans sont absens, ou qu'il n'y en a point : s'il n'y a point de lieutenant, le dernier capitaine porte le drapeau blanc lorsqu'on marche à l'ennemi. L'enseigne, ou celui qui porte le drapeau, ne doit jamais l'abandonner. Le malheur avenant d'un desavantage, dit l'auteur de l'alphabet militaire, le taffetas lui doit servir de linceueil pour l'ensevelir.

Il est d'usage de benir les drapeaux neufs que l'on donne aux régimens Voyez l'article suiv. (Q)

* Drapeaux, (bénédiction des) Hist ecclésiast. & cérém. relig. Cette cérémonie se fait avec beaucoup d'éclat, au bruit des tambours, des trompettes, & même de la mousqueterie des troupes qui sont sous les armes. Si la bénédiction a lieu dans une ville, elles se rendent en corps en l'église cathédrale, ou du moins à la plus considérable du lieu : là l'évêque ou quelqu'ecclésiastique de marque benit & consacre les drapeaux, qui y ont été portés pliés, par des prieres, des signes de croix, & l'aspersion de l'eau benite : alors on les déploie, & les troupes les remportent en cérémonie. Voyez le détail dans les élemens de l'art militaire, par M. d'Héricourt.

Drapeau, (Medec.) maladie des yeux, en latin panniculus.

Le drapeau est une espece d'ongle ou d'excroissance variqueuse sur l'?il, entrelacée de veines & d'arteres gonflées d'un sang épais, & accompagnée d'inflammation, d'ulcération, de prurit & de douleur. C'est proprement le sebet des Arabes, & le plus fâcheux des trois especes d'ongles. Voyez Ongle.

Il provient ordinairement d'inflammation sur les yeux, de quelqu'épanchement de sang entre les membranes du blanc de l'?il, d'un ulcere, ou d'autres semblables maladies du grand angle, qui par la rupture des vaisseaux capillaires, ont donné occasion au sang de s'amasser insensiblement dans les vaisseaux voisins ; de les gonfler par son séjour, & de les rendre variqueux.

Si ce mal est récent, & qu'il n'ait aucune malignité, ce qui est assez rare, on l'extirpera de la même maniere que l'ongle ordinaire ; mais quand il est accompagné d'une cuisson & d'une demangeaison incommode, d'inflammation, de croûte, d'ulcere, flux de larmes acres ; quand les vaisseaux sont gros & durs, rouges ou noirs ; quand le drapeau est fort élevé, que la cornée transparente est trouble, que les paupieres sont tuméfiées, que le malade ressent une grande douleur à l'?il, & qu'il ne peut souffrir le jour ; soit que tous ces symptomes se rencontrent en même tems, ou seulement en partie, il vaut mieux alors ne point entreprendre l'opération, & se contenter d'employer les collyres rafraîchissans & anodins, pour appaiser ou pour adoucir la violence des symptomes, pendant qu'on travaillera par les remedes généraux à corriger la masse du sang, & à détourner l'humeur qui se jette sur les yeux. Voilà les seuls secours de l'art dans ce triste état. Heureux ceux qui y joindront les ressources de la patience ! Art. de M. le Chevalier de Jaucourt.

Drapeaux, terme de Papeterie ; ce sont les drilles ou vieux morceaux de toile de chanvre ou de lin que les chiffonniers ramassent, & dont on fabrique le papier. Voyez Papier.

Drapeau, terme de Doreur-relieur de livres ; c'est un linge avec lequel on essuie le dos & les bords, ou les parties où l'on a mis de l'or sur la couverture.

Drapeau, en terme de Tireur d'or, est un petit morceau de drap que le batteur tient entre ses doigts pour y faire passer le battu.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Nom commun - français

drapeau \d?a.po\ masculin

  1. (Vexillologie) Pièce d'étoffe qu'on attache à une espèce de lance, de manière qu'elle puisse se déployer et flotter au vent, et qui sert à donner un signal, à indiquer un point de ralliement, à distinguer la nation ou le groupement d'individus qui l'arbore.
    • Les drapeaux tricolores flottaient partout, et à chaque nouveau monument, à chaque coin de rue qui en offrait un, on tressaillait comme si l'on était étonné de l'y voir. (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
    • Ce mouvement avait imprimé la vie à ces masses silencieuses, avait donné une voix aux instruments, un élan aux aigles et aux drapeaux, une émotion à toutes les figures. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Dans un coin, tous les drapeaux de l'armée de Bazaine s'entassaient, confondus sur le pavé boueux. Rien n'était plus triste que ces lambeaux de soie voyante, ces débris de franges d'or et de hampes ouvragées, tout cet attirail glorieux jeté par terre, souillé de pluie et de boue. (Alphonse Daudet, Le porte-drapeau, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 99.)
    • De chaque maison pend un drapeau, un seul, le pavillon de la maison, un vieux drapeau d'avant 70, avec ses franges d'or, [?]. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • [?]; une véritable épidémie de petits drapeaux et d'insignes pour boutonnières s'abattit sur les torrents de jeunesse laborieuse et pressée [?]. Il était dangereux de ne pas avoir d'insignes patriotiques au revers de l'habit. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l'édition de 1921)
    • De l'autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
  2. Enseigne d'une troupe, d'un régiment.
    • Le drapeau du régiment. - Donner un drapeau à un régiment. - La cravate d'un drapeau.
    • Ils se rallièrent autour du drapeau. - Saluer un chef en inclinant les drapeaux. - Des drapeaux pris aux ennemis, sur les ennemis.
  3. (Figuré) Honneur de toute l'armée et même pour toute la nation.
    • Nous sommes ici pour maintenir haut et ferme le drapeau français. Et je crois que nous le faisons loyalement, ce devoir de soldats et de patriotes... (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
  4. (Figuré) Cause pour laquelle on combat.
    • Cet homme politique a abandonné son drapeau.
  5. (Désuet) Haillon ; vieux morceau de linge ou d'étoffe.
    • Le Recueil authentique des anciennes ordonnances de Lorraine, par François de Neufchâteau (Nancy, C. S. Lamort. 1784. In-4°), mentionne, à la page 77, une ordonnance ducale du 27 octobre 1599, qui a dû être imprimée par Biaise Andréa. Elle porte défense aux papetiers de s'expatrier, et, à toutes personnes, d'exporter les drapeaux, frapouilles, drilles, etc. (M. Beaupré, « Nouvelles recherches de bibliographie lorraine : 1550-1600 » dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, année 1853, Nancy : chez Grimblot & Veuve Brabois, 1854, note 1 page 285)
  6. (Chirurgie) Bandage destiné à maintenir quelque chose sur le nez.
  7. Tissus que l'on passe sur les dorures d'un livre.
  8. (Typographie) Composition d'un texte aligné seulement d'un côté.
    • Si la marge de gauche est ordinairement justifiée, celle de droite offre la plupart du temps un dessin irrégulier lié à l'apparition de la rime. On parle alors de composition en drapeau. (Monique Chefdor, Claude Leroy et Frédéric Jacques Temple, Blaise Cendrars, Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, 1988, p. 66)
  9. (Argot) Dette.
    • Julot là-dedans il était le con, lui qu'avait une dette en plus, il restait avec son drapeau, il était mauvais pour le coup. (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Version A de « Féérie pour une autre fois », Gallimard, Paris, 1993)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


DRAPEAU, subst. masc.

A.? Pièce d'étoffe portant les couleurs, les emblèmes d'une nation, d'un gouvernement, d'un groupe ou d'un chef et qui est attachée à une hampe de manière qu'elle puisse se déployer et flotter pour servir de signe de ralliement, de symbole. Drapeau de la République; cravate, étamine d'un drapeau. Ces drapeaux où la croix gammée ressemble à une araignée, gonflée de sang (Mauriac, Cah. noir,1943, p. 364).Les bourgeois (...) figuraient aux balcons et aux fenêtres pavoisées. Ils regardaient la rue, ils applaudissaient le peuple en armes, le peuple en chants, le peuple en drapeaux (Cendrars, Homme foudr.,1945, p. 304):
1. Le défilé s'organisait, les pompiers en tête et le tambour de ville, derrière le drapeau des grandes fêtes, aux franges déteintes. Abellio, Heureux les pacifiques,1946, p. 418.
SYNT. Drapeau allemand, américain, espagnol, français, etc.; drapeau national, de la patrie; drapeau aux couleurs de la nation; drapeau consulaire, de l'empire, de la monarchie; agiter, arborer, brandir, déployer, hisser, planter un drapeau; saluer un drapeau; mettre des drapeaux aux fenêtres; pavoiser de drapeaux; drapeau qui claque, qui flotte au vent; drapeau en berne; drapeau roulé dans sa gaine, dans son étui; plis d'un drapeau; porte-drapeau.
1. Spécialement
a) Drapeau tricolore. Drapeau national de la France depuis 1793, abandonné en 1816 et repris en 1830. Ce que par dessus tout, nos aveugles, déplorent, C'est pas d'être hors d'état d'se rincer l'?il, cré nom de nom. Mais de ne plus pouvoir lorgner le drapeau tricolore La ligne bleue des Vosges sera toujours notre horizon (G. Brassens, Les Patriotes, Éd. Musicales 57, 1976, p. 2).
b) Drapeau blanc
?) Drapeau de la monarchie française. Elle fortifia le gouvernement des Bourbons en rattachant l'armée au drapeau blanc (France, Vie littér.,t. 1, 1888, p. 211).
?) Drapeau qui, en temps de guerre, indique le désir de parlementer ou de se rendre. Je vois un drapeau blanc qui monte et qui descend au mât de la citadelle. On demande à nous envoyer un parlementaire (Claudel, Soulier,1944, 8, p. 1074).
? Au fig. Lors de l'exposition de 1937, le musée de la littérature lèvera le drapeau blanc de la reddition (Huyghe, Dialogue avec visible,1955, p. 17).
c) Drapeau noir
?) Pavillon que les pirates et les corsaires hissaient lorsqu'ils attaquaient un bâtiment et qui signalait que le combat serait sans merci.
?) Drapeau qui en temps de guerre était placé sur les hôpitaux pour signaler qu'ils étaient sous la sauvegarde des sentiments d'humanité. Dans les villes assiégées, on place un drapeau noir sur les hôpitaux (Ac.1835).
?) Symbole de la guerre à outrance et qui est devenu l'emblème des anarchistes. J'ai ôté d'instinct mon chapeau ? pour saluer le drapeau noir (...) étendard des canuts, bannière de la Guillotière! (Vallès, J. Vingtras, Bachel., 1881, p. 342).
? Au fig. Le drapeau noir flotte sur la Belle Angerie. Une longue série de désastres familiaux, de schismes retentissants, est inscrite dans ses plis (H. Bazin, Vipère,1948, p. 196).
? Loc. fig. Le drapeau noir flotte sur la marmite. Des difficultés financières font ressentir leurs effets. À ce train-là [de négliger son cabaret, pour nocer] le drapeau noir allait flotter sur la marmite avant longtemps! (Simonin, Pt Simonin ill.,1957, p. 249).
d) Drapeau rouge. Drapeau qui en vertu du décret du 20 octobre 1789 de l'Assemblée constituante devait être déployé chaque fois que la loi martiale était proclamée et que l'on s'apprêtait à faire appel à la force armée pour disperser un rassemblement et qui est devenu plus tard le symbole de l'insurrection révolutionnaire. La loi martiale a été publiée, le drapeau rouge déployé : on ordonne au peuple de se dissiper en menaçant de faire feu (Le Moniteur,t. 2, 1789, p. 438):
2. Le drapeau rouge, symbole de la loi martiale, donc de l'exécutif, sous l'ancien régime, devient symbole révolutionnaire le 10 août 1792. Transfert significatif que Jaurès commente ainsi : « C'est nous le peuple qui sommes le droit (...). Nous ne sommes pas des révoltés. Les révoltés sont aux Tuileries ». Camus, L'Homme révolté,1951, p. 164.
e) Drapeau de la Croix-Rouge. Drapeau blanc écartelé de la Croix-Rouge placé sur les ambulances et les bâtiments hospitaliers, pour les préserver du tir ennemi (admis par la convention de Genève 1868). Le drapeau de la Croix-Rouge flottera ce soir sur l'hôtel du Rhin (Gide, Journal,1914, p. 454).
2. En partic.
a) Domaine milit.Enseigne d'une armée, d'un régiment, d'une troupe. Remettre un drapeau à un régiment; drapeau de la Légion. Synon. couleurs (cf. ce mot I A 4 b).Présentation au drapeau de l'école de Saint-Cyr (Druon, Gdes fam.,t. 1, 1948, p. 161).Les colonels des régiments nouveaux ou reconstitués reçoivent, de mes mains, leur drapeau ou leur étendard (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 167).
? Battre, sonner au drapeau; ou absol., au drapeau! Batterie de tambour ou sonnerie de clairon lorsqu'un régiment reçoit ses drapeaux, ses guidons ou ses étendards, ou pour rendre les honneurs au drapeau national.
b) Par symbolisation. L'armée, la patrie. Le culte, l'honneur, le respect du drapeau. L'honneur du drapeau français et celui de la chrétienté sont, (...) entre vos mains (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 522).
? Vivre sous le drapeau d'un pays. Être citoyen de ce pays ou être sous sa dépendance. Nous sommes 100 millions d'hommes, bien rassemblés sous le drapeau français (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 85).
? Au plur. L'armée. Aller servir, combattre sous les drapeaux. On donnait un petit écu à chaque soldat pour quitter ses drapeaux, et venir à Paris (Le Moniteur,t. 2, 1789, p. 545).
? Être appelé, être sous les drapeaux. Faire son service militaire, être en activité de service. Hérouard a quatre fils sous les drapeaux, pour lesquels, chaque jour, la mère tremble, car ils sont également exposés (Gide, Journal,1915, p. 515).
c) [En tant qu'ornement] Drapeau de papier (ou d'autres matières) qui sert d'ornement lors des fêtes ou qu'on épingle, plante pour décorer ou pour figurer sur une carte, un emplacement. Guirlande de drapeaux de papier. Il y avait une magnifique carte de Russie, avec des petits drapeaux indiquant la ligne du front (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 187):
3. Victor (...) a été jusqu'à m'inviter à venir voir la grande carte de Russie qu'il a épinglée sur un mur de sa chambre et sur laquelle il marque, avec de petits drapeaux, les admirables progrès des Russes. (Ce matin, nous plantons un de ces drapeaux sur Azov.) Gide, Journal,1943, p. 188.
d) [En tant que signal, sans valeur symbolique] Pièce de tissu ou de matière rigide de forme généralement rectangulaire, fixée à un manche et servant de signal. Les départs [des courses vélocipédiques] se donnent soit au drapeau soit au pistolet (Baudry de Saunier, Cycl.,1892, p. 399).[Dans une ardoisière à ciel ouvert] Il faudra délimiter la zone dite dangereuse (...) et indiquer le périmètre (...) à l'aide de poteaux, drapeaux, hommes de confiance (J. Cahen, Bruet, Carrières,1926, p. 261).L'un [un taxi] rentrait à son garage et celui-ci avait à son drapeau mis une housse noire où l'on lisait en blanc qu'il allait à Passy (Aragon, Rom. inach.,1956, p. 159).
3. P. anal.
a) [Avec un drapeau déployé] Un drapeau de cheveux châtains, ondés, tournoya avec elle [une danseuse espagnole] (Colette, Jumelle,1938, p. 150).
? En drapeau. Toby-Chien. ? Parfois je les précède [elle sur son cheval], toutes oreilles flottantes, la langue en drapeau (Colette, Dialog. bêtes,1905, p. 84).
b) [Avec le bruit d'un drapeau qui frissonne ou claque au vent] MÉD. On a noté aussi le bruit de drapeau, extrêmement rare d'ailleurs (...) dans la bronchite pseudomembraneuse (Cadet de Gassicourt, Mal. enf.,t. 1, 1880-84, p. 140).
c) [Avec la position perpendiculaire par rapport à la hampe] SP. Équilibre exécuté par une personne qui se tient horizontalement à un support vertical. Tournoyer autour de la « staffe » (...) et exécuter ainsi des planches, les drapeaux, les tourbillons (Vialar, Zingari,1959, p. 118).
d) [Avec valeur de signal] INFORMAT. Caractère indiquant la fin d'une zone de mémoire. La rencontre du drapeau indique que le dernier caractère de la donnée a bien été transféré (Ging.-Lauret1973).
B.? Au fig.
1. [P. réf. au drapeau en tant qu'emblème, en tant que signe de ralliement]
a) [En parlant d'une pers.] Celui qui, par sa personnalité, ses actions, son dynamisme, représente le mieux un parti, un courant de pensée. Il [Duveyrier] avait voté pour M. Dewinck (...) parce qu'il était le drapeau de l'ordre (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 374).Dante est la voix et le drapeau de la chrétienté (Barrès, Maîtres,1923, p. 16).J'aurai pu, tribun moi-même, (...) servir de drapeau, de symbole ou de pancarte à mes contemporains (Genevoix, Mains vides,1928, p. 176):
4. ... Rousseau se confond avec sa légende. Pendant plus d'un siècle, et bien que le lyrisme romantique se réclame de lui, ses successeurs négligeront l'homme. Il ne sera plus qu'un drapeau. Cocteau, Poésie critiqueI, 1959, p. 282.
b) [En parlant d'une ?uvre, d'une théorie] Ce qui symbolise le mieux la position d'un groupe, d'un courant de pensée. Elle est restée [une pièce des Humbles], jusqu'à ce jour, le drapeau du naturalisme en poésie (Zola, Doc. littér.,Poètes contemporains, 1881, p. 145).
c) [Le drapeau en tant que symbole d'un idéal] Parti politique; cause, idée pour laquelle on combat. Je veux parler de celle [la misère] qui n'a point de drapeau, ne jette point de cris ni d'éclairs : de celle qui tue ses victimes à petit feu (Vallès, Réfract.,1865, p. 103).J'ai éprouvé et je n'ai pu supporter le malaise de vivre dans une société sans drapeau (Barrès, Cahiers,t. 9, 1911-12, p. 147).Il fallait les regrouper [les étudiants de Strasbourg] autour d'un travail et d'un drapeau (Monde,19 janv. 1952, p. 9, col. 4).
d) Loc. fig.
? Tenir haut son drapeau, le drapeau (d'un parti, d'un groupe, etc.), lever haut son drapeau. Défendre publiquement ses opinions, ses idées ou les théories d'un parti, d'un groupe, etc. Tenir haut le drapeau de l'administration en face de la magistrature (A. Daudet, Évangéliste,1883, pp. 26-27).
? Se rallier, se ranger sous le drapeau de qqn. Prendre son parti, partager ses idées; le reconnaître comme chef. Le caractère le plus général de la philosophie de Locke est l'indépendance; et ici je me range ouvertement sous son drapeau (Cousin, Philos. mod.,t. 3, 1847, p. 87).
? Trahir son drapeau. Abandonner son parti, renier ses opinions. Il [de Beuvre] n'avait pas l'idée de trahir son drapeau. Il se dépêchait seulement de faire ses affaires avant qu'il fût renversé (Sand, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, 1858, p. 259).
? Mettre son drapeau dans sa poche. Dissimuler ses opinions :
5. ... dans son ennui d'avoir dû céder sa situation de maire au clérical Philis, et dans son désir de le déloger, il [Darras] avait mis son drapeau en poche, muet et diplomatique, verrouillant les portes, avant de dire ce qu'il pensait. Zola, Vérité,1902, p. 81.
2. [P. réf. au drapeau en tant que signe de souveraineté] Planter le (son) drapeau.
a) Être le premier à émettre publiquement une opinion, à prendre position. Tu m'avais bien expliqué, dans nos causeries, la constitution sociale de Besançon (...) Ce fut là que je voulus aller planter mon drapeau (Balzac, A. Savarus,1842, p. 77).
? Prendre possession de. La philologie a planté son drapeau sur l'un des plus fertiles cantons de la science de l'esprit (Proudhon, Créat. ordre,1843, p. 12).
b) Arg. Faire une dette chez un commerçant. L'équipe, à la fin de la semaine, planta au gargotier un drapeau d'une centaine de francs (Bruant1901, p. 160).
Rem. On rencontre ds la docum. des synon. de drapeau. a) Drapal, subst. masc., arg. Le drapal parut à toutes les cérémonies solennelles de l'empire (Smet, Nouv. arg. de l'X, 1936, p. 120). b) Drapel, subst. masc., vieilli. On avait attaché aux maisons de la tête du pont trois drapels représentant le roi, le dauphin et Marguerite de Flandre (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 68).
Prononc. et Orth. : [d?apo]. Ds Ac. 1694-1932. Au plur. des drapeaux. Étymol. et Hist. I. 1. 1119 drapel « morceau de tissu, chiffon » et p. ext. « vêtement » (Ph. de Thaon, Comput, 68 ds T.-L.), seulement au Moy. Âge; 2. xiiies. [ms.] plur. drapiaus « langes » (Roman de Thèbes, ms. A, 223 ds éd. L. Constans, t. 2, p. 218), qualifié de ,,vieux`` ds Trév. 1752. II. 1578 milit. (H. Estienne, Dial. du lang. franç.-ital., t. I, pp. 363-364 ds Hug. : On signale le nouvel emploi du mot drapeau, qui commence à remplacer le mot enseigne [...] on a mis drapeau en sa place, au moins quant aux gens de pied. Et ce vocable drapeau est venu nouvellement). I dér. de drap*; suff. -el*. II spécialisation de sens due à l'infl. de l'ital. drappello, attesté au sens de « bannière » dep. av. 1388 (A. Pucci ds Batt.). Fréq. abs. littér. : 1 922. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 202, b) 3 802; xxes. : a) 3 420, b) 2 199.
DÉR. 1.
Drapeautique, adj.Patriotique, nationaliste. Religion drapeautique. Des premiers couillons voteurs et drapeautiques qu'emmena le Dumouriez se faire trouer dans les Flandres! (Céline, Voyage,1932, p. 87).? 1reattest. 1932 id.; hapax d'aut. dér. de drapeau, suff. -(t)ique*. ? Fréq. abs. littér. : 2.
2.
Drapelet, subst. masc.Petit étendard triangulaire. Avant de les remettre dans leurs étuis, les trompettes roulaient les drapelets aux armes de la ville (Gracq, Syrtes,1951, p. 72).? [d?apl?]. ? 1resattest. a) 1121-34 « morceau de tissu, chiffon » (Ph. de Thaon, Bestiaire, 3809 ds T.-L.); b) 1611 « petit drapeau » (Cotgr.), emploi isolé; à nouv. au xixes. 1832 (Hugo, N.-D. Paris, p. 63), qualifié de ,,vieilli`` ds Ac. Compl. 1842 mais encore employé au xxes. (cf. Gracq, loc. cit.); dimin. de l'a. fr. drapel (cf. drapeau); suff. -et*. ? Fréq. abs. littér. : 6.
BBG. ? Darm. Vie 1932, p. 44, 68, 156. ? Doillon (A.). Vocab. du cirque et de la fête foraine. Amis Lex. fr. 1974, no4, p. 28. ? Lew. 1960, p. 32. ? Tracc. 1907, pp. 136-137.

DRAPEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. 1119 drapel « morceau de tissu, chiffon » et p. ext. « vêtement » (Ph. de Thaon, Comput, 68 ds T.-L.), seulement au Moy. Âge; 2. xiiies. [ms.] plur. drapiaus « langes » (Roman de Thèbes, ms. A, 223 ds éd. L. Constans, t. 2, p. 218), qualifié de ,,vieux`` ds Trév. 1752. II. 1578 milit. (H. Estienne, Dial. du lang. franç.-ital., t. I, pp. 363-364 ds Hug. : On signale le nouvel emploi du mot drapeau, qui commence à remplacer le mot enseigne [...] on a mis drapeau en sa place, au moins quant aux gens de pied. Et ce vocable drapeau est venu nouvellement). I dér. de drap*; suff. -el*. II spécialisation de sens due à l'infl. de l'ital. drappello, attesté au sens de « bannière » dep. av. 1388 (A. Pucci ds Batt.).

Drapeau au Scrabble


Le mot drapeau vaut 10 points au Scrabble.

drapeau

Informations sur le mot drapeau - 7 lettres, 4 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot drapeau au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

drapeau

Les mots proches de Drapeau

DrabanDrachmeDracontionDragéeDrageoirDrageonDrageonnementDragonDragonnadeDragonneDragonneDragonneauDragonnerDragueDragueDrainageDramatiqueDramatiquementDramatiserDramaturgeDramaturgieDrameDrapDrapantDrapé, éeDrapeauDrapeletDrapementDraperDraperieDrapierDrastiqueDraviéreDracédracheDrachéDrachenbronn-BirlenbachdrachmedrachmesdraconiendraconiennedraconiennesdraconiensDracyDracy-le-FortDracy-lès-CouchesDracy-Saint-LoupdragdragagedragéedragéesdrageoirdrageoirsDragey-Ronthondragondragonnadesdragonnedragonnierdragonsdragsdragsterdraguadraguaientdraguaisdraguaitdraguantdraguedraguedraguédraguéedraguéesdraguentdraguerdragueradragueraidragueraisdragueraitdraguesdraguesdraguésdragueurdragueursdragueuse


Mots du jour


Haro     Réconforter     Ration     Jabot     Scherzo     Écuelle     Arêtier     Citerne     Galérien     Tête-bleu     

Les citations avec le mot Drapeau


  1. Les drapeaux acceptent les services des vents les plus exotiques.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  2. Des drapeaux déchiquetés, enlevés à l'ennemi: ses feuilles lacérées; et son corps est noir comme s'il sortait du feu. C'est ainsi qu'il est quand il est vieux, le bananier.

    Auteur : Henri Michaux - Source : Ecuador (1929)


  3. Les drapeaux sont des slogans optiques. Les hymnes nationaux sont des slogans musicaux.

    Auteur : Arthur Koestler - Source : Les call-girls (1975)


  4. Les ouvriers... doivent inscrire sur leur drapeau le mot d'ordre révolutionnaire: «Abolition du salariat», qui est leur objectif final.

    Auteur : Karl Marx - Source : Salaire, prix et profit, rapport de 1865 à l'Internationale.


  5. La vie est tragique, tout simplement parce que la terre tourne, parce que le soleil se lève et se couche inexorablement, et parce qu'un jour, pour chacun de nous, le soleil se couchera pour la toute dernière fois. L'origine de toutes les difficultés humaines se trouve peut-être dans notre propension à sacrifier la beauté de nos vies, a nous emprisonner dans des totems, tabous, croix, sacrifices de sang, clochers, mosquées, races, armées, drapeaux, nations afin de dénier que la mort existe, ce qui est précisément notre unique certitude.

    Auteur : James Baldwin - Source : Entretien sur France Culture avec Eric Laurent en juin 1975


  6. Nous chanterons les grandes foules agitées par le travail, le plaisir ou la révolte ; les ressacs multicolores et polyphoniques des révolutions dans les capitales modernes ; la vibration nocturne des arsenaux et des chantiers sous leurs violentes lunes électriques ; les gares gloutonnes avaleuses de serpents qui fument ; les usines suspendues aux nuages par les ficelles de leurs fumées ; les ponts aux bonds de gymnastes lancés sur la coutellerie diabolique des fleuves ensoleillés ; les paquebots aventureux flairant l'horizon ; les locomotives au grand poitrail, qui piaffent sur les rails, tels d'énormes chevaux d'acier bridés de longs tuyaux, et le vol glissant des aéroplanes, dont l'hélice a des claquements de drapeau et des applaudissements de foule enthousiaste.

    Auteur : Filippo Tommaso Marinetti - Source : Manifeste du futurisme, Le Figaro, 20 février 1909.


  7. La Suisse est en état de deuil permanent, puisque son drapeau est en berne

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  8. Le monde est une sorte de grand cercle et au milieu il y a une montagne d'argent et sans cesse des gens entrent dans ce cercle pour essayer de gravir la montagne et planter un drapeau en haut.

    Auteur : Tanguy Viel - Source : Paris-Brest (2009)


  9. Taxi : Lève son drapeau en signe de liberté

    Auteur : Tristan Bernard - Source : Mots-croisés


  10. Tous les drapeaux ont été tellement souillés de sang et de merde qu'il est temps de n'en plus avoir, du tout!

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, à George Sand, 5 juillet 1869


  11. Les industriels et les hommes politiques font semblant de croire que les Américains sont un peuple de grimpeurs. Tout le monde doit aspirer au sommet, tout le monde doit monter, monter, monter, ce qui revient à monter sur les autres, à prendre appui sur eux et à les écraser, à escalader une montagne d'hommes et de femmes entassés pour planter son drapeau personnel à l'arrivée. Ça, c'est la pyramide hiérarchique, a dit Fausto. Et celui qui n'est pas un varappeur dans l'âme, celui-là est considéré comme un moins que rien, un raté, un parasite, même si, pour gravir cette foutue montagne, il faudrait déjà qu'il sorte du trou, et qu'il ne possède même pas d'échelle pour se tirer d'affaire.

    Auteur : Yann Apperry - Source : Farrago (2003)


  12. Le drapeau de cette nation était rouge vif, jaune vif, or vif, en un mot arc-en-ciel vif, sur teint de safran, de pourpre et de mort.

    Auteur : Jean Giraudoux - Source : Siegfried et le Limousin (1922)


  13. Guerre: Le merveilleux de cette entreprise infernale, c'est que chaque chef des meurtriers fait bénir ses drapeaux et invoque dieu solennellement avant d'aller exterminer son prochain.

    Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique portatif (1764)


  14. La plaine où frissonnaient les drapeaux déchirés
    Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,
    Qu'un gouffre flamboyant, rouge comme une forge.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Châtiments (1853), V, 13


  15. Même s'il est sale, un bon drap vaut mieux qu'un drapeau.

    Auteur : Hervé Bazin - Source : Lève-toi et marche (1952)


  16. Le vin, monsieur, c'est la France. Lever le coude, c'est saluer le drapeau.

    Auteur : Marc Martiniani, dit Marcus Malte - Source : Le Garçon (2016)


  17. Surtout qu'il commençait à se lever un petit vent de rivière et que flottaient dans le cadre des fenêtres les rideaux tuyautés comme autant de petits drapeaux de fraîche gaieté.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


  18. Drapeau national: Sa vue fait battre le coeur.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  19. O frontaliers ô frontaliers vos nostalgies
    Comme les canaux vont vers la terre étrangère
    La France ici finit naît la Belgique
    Un ciel ne change pas où les drapeaux changèrent.


    Auteur : Louis Aragon - Source : Le Crève-Coeur (1941), le Printemps


  20. Ce n'est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l'imagination.

    Auteur : André Breton - Source : Manifeste du surréalisme (1924)


  21. Vieux drapeau fait honneur au capitaine.

    Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


  22. En rouge et noir, drapeau de mes colères,
    Je réclame un peu de tendresse.


    Auteur : Jeanne Mas - Source : En rouge et noir (1986)


  23. Je ne pense pas que c'était une erreur pour l'Europe, mais c'était bien plus problématique en Amérique. Je n'ai eu aucun problème concernant le fait que les gens sachent que j'étais bisexuel. Mais je n'avais aucune envie de tenir un drapeau ou d'être le représentant d'un quelconque groupe de personnes. Je savais ce que je voulais être, à savoir un auteur-compositeur et un interprète, et je sentais que l'on me résumait désormais à cette bisexualité et pour très longtemps. L'Amérique est très puritaine et je pense que ça m'a empêché de faire beaucoup de choses

    Auteur : David Bowie - Source : Interview de 2002 avec Blender


  24. Les souvenirs provoquent parfois beaucoup de chagrin, mais une fois qu'ils ont été réveillés vient ensuite une sérénité très étrange. Parce qu'on a planté son drapeau au sommet du chagrin. On l'a escaladé.

    Auteur : Sebastian Barry - Source : Du côté de Canaan (2012)


  25. Je connais plus d'un sot qui loue
    Comme le trésor le plus beau,
    L'amour que le bon peuple voue
    A ceux qui suivent son drapeau.
    Du peuple que me fait l'estime ?
    Puisque ce trésor si vanté
    Ne rapporteras un centime,

    Fi de la popularité !


    Auteur : Agénor Altaroche - Source : Fi de la popularité (1838)


Les citations du Littré sur Drapeau


  1. N'en parlons plus ; au reste, on a vu dix vaisseaux De nos vieux ennemis arborer les drapeaux

    Auteur : Corneille - Source : le Cid, II, 7


  2. Son armée [de Henri de Navarre] n'était pas celle d'un souverain qui la soudoie, et qui la retient toujours sous le drapeau ; c'était celle d'un chef de parti

    Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, 173


  3. Qu'il [le drapeau tricolore] prouve encore aux oppresseurs Combien la gloire est roturière

    Auteur : BÉRANG. - Source : V, drap.


  4. Lors même qu'on rend à Dieu de solennelles actions de grâces, et qu'on pend aux voûtes sacrées de ses temples des drapeaux déchirés et sanglants qu'on a pris sur les ennemis

    Auteur : FLÉCH. - Source : Turenne.


  5. Quand secouerai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs [du drapeau tricolore] ?

    Auteur : BÉRANG. - Source : Vieux drapeau.


  6. Les malades ne se séparèrent pas seuls de l'armée ; un grand nombre de soldats, dégoûtés et rebutés d'une part, de l'autre poussés par un esprit d'indépendance et de pillage, renoncèrent volontairement à leurs drapeaux

    Auteur : SÉGUR - Source : ib. VI, 6


  7. Il se mit en l'eau jusqu'aux genoux, avec une selle, tenant un battoir à la main, et lava ses drapeaux bel et bien

    Auteur : DES PÉRIERS. - Source : Contes, XXXVI


  8. Nous avons tant de canons, tant de timbales, tant de drapeaux, tant d'étendards, tant de prisonniers [à Nerwinde], que jamais aucune bataille rangée ni gagnée, depuis cinquante ans, n'a fait voir tant de marques de victoire

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 7 août 1693


  9. On a vu dix vaisseaux De nos vieux ennemis arborer les drapeaux

    Auteur : Corneille - Source : Cid, II, 7


  10. La première [de trois choses dont on est redevable au roi] est d'avoir été à la tranchée tambour battant, et d'y avoir fait transporter les drapeaux ; ce qui ne se pratiquait point

    Auteur : PELLISSON - Source : Lett. hist. t. I, p. 366


  11. Le feu s'augmente de peu à peu, comme vous voyez qu'il fait en un drapeau de fuesil [amorce, amadou]

    Auteur : BOUCHET - Source : Serées, liv. I, p. 187, dans LACURNE


  12. Il croyait de sa cime [d'une montagne] observer la campagne Et voir flotter aux vents les drapeaux bourguignons ; Mais en vain il franchit une immense étendue, toujours un mont plus haut vient arrêter sa vue

    Auteur : MASSON - Source : Helv. II


  13. Regagner les drapeaux que le Parthe a gagnés, Et venger de Crassus les mânes indignés

    Auteur : BRÉBEUF - Source : Phars. I


  14. Cours, assemble au drapeau nos braves combattants

    Auteur : Voltaire - Source : Scyth. IV, 4


  15. Jusque-là le 127e avait marché sans aigle ; car alors il fallait conquérir son drapeau sur le champ de bataille, pour prouver qu'ensuite on saurait l'y conserver

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Napol. VI, 8


  16. Mille drapeaux levés tricolorent l'espace

    Auteur : BARTHÉLEMY - Source : Némésis, au Roi.


  17. Pour drapeaux, la cornette blanche, la generale des Espagnols, celle du collonel des reistres, 16 autres de cavalerie

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. III, 232


  18. Oui, je secouerai la poussière Qui ternit ses nobles couleurs [du drapeau tricolore]

    Auteur : BÉRANG. - Source : Drapeau.


  19. Pourtant le jour de la reveue il bailla ce taffetas [le drapeau blanc du vicomte de Turenne] à garder au vicomte de Lavedan

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 183


  20. Je franchirais ces monts à crête immense, Où je crois voir nos vieux drapeaux flottants

    Auteur : BÉRANG. - Source : Feu du pris.


  21. Des forêts de drapeaux, d'enseignes, de bannières, Marquant les rangs, les chefs, les bataillons divers, Au centre de l'armée ondoyaient dans les airs

    Auteur : DELILLE - Source : Parad. perdu, V


  22. En ce temps il fist ardre [brûler] plusieurs madagloires que maintes sottes gens gardoient en lieux repos, et avoient si grant foi en celle ordure que ils croyoient fermement que, tant comme ils l'avoient, mais qu'il fust bien nettement en beaux drapeaux de soye ou de lin enveloppé, que jamais jour de leurs vies ne seroient pouvres

    Auteur : DU CANGE - Source : mandragora.


  23. Il a vu ses faisceaux Marcher arrogamment et braver nos drapeaux

    Auteur : Corneille - Source : Pomp. IV, 1


  24. Lorsqu'on vit déployer ces drapeaux suspendus

    Auteur : Voltaire - Source : Sémiram. I, 1


  25. .... Ces ords cuveaux, Où nourrices essangent leurs drapeaux

    Auteur : VILLON - Source : Ball.




Les mots débutant par Dra  Les mots débutant par Dr

Une suggestion ou précision pour la définition de Drapeau ? -


Mise à jour le lundi 20 octobre 2025 à 14h22








Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur drapeauPoèmes drapeauProverbes drapeau

La définition du mot Drapeau est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Drapeau sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Drapeau présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.