La définition de Appel du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Appel
Nature : s. m.
Prononciation : a-pèl
Etymologie : Voy. .

Voir les citations du mot AppelSignification du mot Appel


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de appel de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec appel pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Appel ?


La définition de Appel

Action d'appeler. Ce cri est un appel.


Toutes les définitions de « appel »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

APPEL. n. m.
Action d'appeler. Il n'a pas entendu votre appel. Ce cri est un appel. L'appel de la femelle pour faire venir le mâle. Il accourut au premier appel. Les paysans répondirent à l'appel du tocsin. En termes de Chasse et de Manège, Appel de la langue, Action d'appeler, d'exciter un chien ou un cheval en donnant de la langue. Voyez LANGUE. Il se dit aussi d'un Signal qui se fait avec le clairon pour assembler les soldats. Sonner un appel. On dit figurément dans un sens analogue Faire un appel aux armes. Répondre à l'appel de la patrie. En termes d'Escrime, il signifie Battement du pied fait sur place pour commencer l'attaque. Il se dit particulièrement de l'Action d'appeler à haute voix des personnes qui se doivent trouver à une revue, à une assemblée, etc., afin de s'assurer qu'elles sont présentes. Appel militaire. Ce soldat ne se trouva pas à l'appel. Cet ouvrier n'était pas à l'appel, il a été rayé. Répondre à l'appel. Manquer à l'appel. L'appel ne se fera que dans une heure. L'heure de l'appel. Il y a deux, trois appels par jour. Faire l'appel des jurés, des témoins, etc. Appel nominal, Action d'appeler à haute voix chaque membre d'une assemblée parlementaire pour qu'il exprime son opinion ou donne son vote. En termes de Palais, Appel d'une cause, Action d'appeler une cause pour qu'elle soit plaidée. En termes de Recrutement, il signifie Action d'appeler sous les drapeaux. L'appel de cette classe n'aura lieu qu'à telle époque. Il n'y a point eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l'appel qui leur a été fait.

APPEL désigne aussi une Provocation en duel, un cartel. Faire un appel. Recevoir un appel. Les appels sont défendus comme les duels. On dit plus ordinairement CARTEL ou DÉFI. En termes de Finance et de Commerce, Faire un appel de fonds, Demander de nouveaux fonds aux associés ou actionnaires d'une compagnie, d'une entreprise. Faire un appel, faire appel à la générosité de quelqu'un, à la charité publique, etc., Demander des secours en argent à un individu, au public, etc. Faire appel à ses souvenirs, Consulter sa mémoire, faire effort pour se rappeler quelque chose. En termes de Procédure, il signifie Recours au juge supérieur, action d'appeler d'un juge subalterne à un juge supérieur. Acte d'appel. Causes et moyens d'appel. Griefs d'appel. Appel comme d'abus, Voyez APPELER. Appel principal. Appel incident. Fol appel. Par appel. Cour d'appel, tribunal d'appel. Juge d'appel. Interjeter appel. Juger sans appel. Il y a appel. L'appel d'un jugement. Le jugement dont est appel. En cause d'appel. La voie de l'appel. L'appel est généralement suspensif. L'exécution d'un jugement frappé d'appel est suspendue. Gagner, perdre un procès en appel. Aller en appel. Plaider en appel. En termes d'Arts, Appel d'air se dit de l'Introduction dans un foyer d'un courant d'air en vue de la combustion.

Littré

APPEL (a-pèl) s. m.
  • 1Action d'appeler. Ce cri est un appel.

    Faire un appel à la générosité de quelqu'un, à la charité publique, l'invoquer, en réclamer des secours.

  • 2Vérification de présence obligée des membres d'une assemblée, d'un corps. Faire l'appel?; manquer à l'appel?; ne pas répondre à à l'appel.

    Appel nominal, appel des membres d'une assemblée délibérante, pour que chacun donne son vote.

    Fig. Je vais faire le recensement de l'Amérique septentrionale?: beaucoup de tribus manqueront à l'appel, Chateaubriand, Amér. 253.

  • 3Signal donné par la trompette ou le tambour pour assembler les soldats. On sonne à trois heures le premier appel.
  • 4 Terme d'escrime. Attaque faite par un simple battement du pied.
  • 5Provocation en duel. Je m'en pris à lui [au comte d'Harcourt]?; je lui fis un appel à la Comédie, Retz, I, 3. Cherchez si l'on vit un seul appel quand elle [Rome] était couverte de héros, Rousseau, Hél. I, 57. Maintenant on emploie plus ordinairement cartel.
  • 6 Terme de manége et de chasse. Appel de langue, action d'exciter un chien ou un cheval en donnant de la langue.
  • 7Manière de sonner du cor pour animer les chiens.

    En musique, appel de cors, traits de cors dans une symphonie qui offre quelque ressemblance avec les appels de chasse.

  • 8 En termes de conscription, action d'appeler sous les drapeaux. On fera au mois de janvier prochain l'appel de la classe de cette année.
  • 9 Terme de finances. Appel de fonds, demande du versement de nouveaux fonds à des actionnaires ou à des associés.
  • 10 Terme de procédure. Recours à un juge supérieur. Cour d'appel.

HISTORIQUE

XIe s. [que] Il volge [veuille] doner wage e trover plege à persuir soun apel, L. de Guill. 25.

XIIIe s. Par la cit d'Antioche font lor apel soner, Plus de soixante mil se courent adober, Ch. d'Ant. V, 413. Qui veaut [veut] faire apeau de murtre, il doit savoir que est murtre, Ass. de Jér. 85. Et il a grant difference entre les apiax qui sont fet des jugemens des baillis et les apiax qui sont fet des jugemens des homes, Beaumanoir, 30. Puisque la sentence est passée sans apel, Beaumanoir, ib. XVIII, 16.

XIVe s. À son moustier revient li predons honnorés, Il a dit à son clerc?: or tost l'apel sonnés, Baud. de Seb. XII, 398.

XVIe s. Des sentences feut appellé par les parties condemnées?: toutes feurent confirmées?: les appeaulx renversez et à neant mis, Rabelais, Pant. III, 36. L'amende du fol appel, Loysel, 860. Ce qui est avoir mis tout l'avantage de l'appel [cartel] de mon costé, D'Aubigné, Vie, XLVII.

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Encyclopédie, 1re édition

APPEL, en terme de Droit, est un acte judiciaire par lequel une cause jugée par un tribunal inférieur est portée à un supérieur ; ou le recours à un juge superieur pour réparer les griefs qui résultent d'une sentence qu'un juge inférieur a prononcée. V Juge & Cour.

Les appels se portent du tribunal qui a rendu le jugement dont est appel, à celui d'où il ressortit nûment & sans moyen : par exemple, d'un bailliage à un présidial, d'un présidial au parlement, lequel juge souverainement & sans appel : mais il n'est pas permis d'appeller, omisso medio, c'est-à-dire d'un premier juge à un juge supérieur d'un tiers tribunal intermédiaire. Il faut parcourir en montant tous les degrés de jurisdictions supérieurs les uns aux autres.

Il faut excepter de cette regle générale les appels en matiere criminelle, lesquels se portent rectà au parlement, omisso medio. Il faut dire la même chose, même en matiere civile, des appels de déni de renvoi & d'incompétence. Voyez Déni.

On a quelquefois appellé d'un tribunal ecclésiastique à un séculier ou à une cour laïque. Le premier exemple que l'on en a, est celui de Paul de Samosate, lequel étant condamné & déposé par le second concile d'Antioche, refusa de livrer la maison épiscopale à Domnus, qui avoit été élû son successeur, & appella à l'empereur.

La même chose se pratique journellement dans les cas où il y a lieu à l'appel comme d'abus. Voyez au mot Abus.

L'appel a la force de suspendre, toutes les fois qu'il a pour objet de prévenir un mal qu'on ne pourroit réparer s'il étoit une fois fait.

Mais quand l'appel n'a pour objet qu'un jugement préparatoire, de reglement ou d'instruction, il ne suspend pas l'exécution du jugement, lequel est exécutoire provisoirement & nonobstant l'appel.

L'appel périt par le laps de trois ans, c'est-à-dire lorsqu'on a été trois ans depuis le jour qu'il avoit été interjetté & signifié, sans le poursuivre ; l'appellant n'est pas même reçû à interjetter un second appel de la même sentence, laquelle acquiert par la péremption force de chose jugée, & vaut arrêt. Voyez Péremption.

L'appellant qui succombe en son appel, est condamné, outre les dépens, en l'amende de 6 livres dans les présidiaux ; & de 12 dans les cours supérieures.

Appel comme d'abus. Voyez Abus.

Appel simple par opposition à l'appel comme d'abus, est celui qui est porté d'une cour ecclésiastique inférieure à une supérieure ; au lieu que l'appel comme d'abus est porté d'une cour ecclésiastique dans un parlement.

Les appels dans les tribunaux ecclésiastiques sont portés comme dans les cours laïques, du moins en France, par gradation & sans omission de moyen, d'un tribunal à celui qui lui est immédiatement supérieur, comme du tribunal épiscopal à celui de l'archevêque, de celui de l'archevêque à celui du patriarche ou du primat, & de celui-ci au pape. Mais en France lorsque l'appel est porté à Rome, le pape est obligé, en vertu du concordat, tit. de causis, de nommer des commissaires en France pour juger de l'appel. De même si l'appel d'un official François est dévolu à un archevêché situé hors de France, les parties conviendront de juges résidans dans le royaume, sinon il leur en sera nommé d'office par le parlement, ainsi qu'il a été reglé par le concordat, ibid.

Le siége vacant, le chapitre connoît des appels dévolus à l'évêque.

On peut appeller du chapitre où a assisté l'évêque comme chanoine, à l'évêque même : secùs s'il y a assisté comme président & en sa qualité de prélat. On ne sauroit appeller de l'official à l'évêque.

Lorsqu'une fois il y a eu trois sentences conformes dans la même cause, il n'y a plus lieu à l'appel, & la décision passe en force de chose jugée.

L'appel est ordinairement dévolutif & suspensif : mais il n'est que dévolutif lorsqu'il s'agit d'une sentence de correction, conforme aux statuts synodaux & aux canons des conciles, laquelle s'exécute provisoirement nonobstant l'appel, ne detur occasio licentiùs delinquendi. V. Dévolutif & Suspensif. (H)

On distingue en général deux sortes d'appel, l'appel simple & l'appel qualifié ; savoir, appel comme de juge incompétent, appel comme de déni de renvoi, appel comme de déni de justice, & appel comme d'abus. Il n'y a en France que l'appel simple qui soit entierement de la jurisdiction ecclésiastique ; & on prétend qu'elle ne peut prononcer que par bien ou mal jugé. Les appels qualifiés se relevent contre ceux qui jugent, & au nom du Roi comme protecteur des canons & de la justice. L'appel comme d'abus est une plainte contre le juge ecclesiastique, lorsqu'on prétend qu'il a excédé son pouvoir & entrepris en quelque maniere que ce soit contre la jurisdiction séculiere, ou en général contre les libertés de l'Eglise gallicane. Cette procédure est particuliere à la France.

On appelle quelquefois des jugemens des papes au futur concile, & nous avons dans notre histoire différens exemples de ces appels. Le dernier exemple qu'on en ait, est l'appel interjetté au futur concile de la bulle Unigenitus, par les évêques de Mirepoix, de Senez, de Montpellier, & de Boulogne, auquel accéderent le cardinal de Noailles, & l'Université de Paris, qui l'a retracté en 1739 sous le rectorat de M. l'abbé de Ventadour, aujourd'hui cardinal de Soubise & évêque de Strasbourg. (G)

Appel, s. f. (Escrime.) est une attaque qui se fait d'un simple battement du pié droit dans la même place. Voyez Attaque.

Appel, s. f. en terme de Chasse, est une maniere de sonner du cor pour animer les chiens.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

appel \a.p?l\ masculin

  1. Action d'appeler par la voix, par un geste ou par tout autre signal.
    • ? Reviens, reviens, criaient les camarades?; reviens vite ! Lebrac, aux trois quarts enlisé, céda à leurs appels et voulut tourner bride. (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu'ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur [?] (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : ?Plume !? Obéissant à l'appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine.)
    1. (En particulier) (Foresterie) Lors d'une progression en virée, annonce à haute voix des arbres marqués afin qu'ils soient enregistrés par le pointeur et que les autres membres des virées soient informés du marquage effectué.
      • Garde forestier : Pinasse, 25 !
        Pointeur :?
        Garde forestier : Pinasse, 25, répété !
        Pointeur : Pinasse, 25, pointé !
        (Exemples d'appels suite au martelage d'un pin de 25 cm de diamètre à hauteur d'homme)
      • On a donc inventé des compteurs plus ou moins perfectionnés, tel le compteur français DUBOZ ? qui améliore sensiblement l'exactitude des appels, et reste croyons-nous le seul capable, par ses 3 ou 4 touches, d'enregistrer plusieurs essences, ou des catégories différentes. (J. Pardé, Une amélioration du griffage en forêt, Revue forestière française, 1960 ? lire en ligne)
  2. (Par extension) (Téléphonie) Entrée en communication par l'intermédiaire du téléphone.
    • Le téléphone d'où est passé l'appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. (Élise Galand & Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, p. 67)
  3. Action d'appeler au moyen d'un signal des hommes à s'assembler.
    • Battre, sonner l'appel.
    • Les paysans répondirent à l'appel du tocsin.
  4. Action de réclamer, d'invoquer.
    • Je fais un appel à votre générosité.
    • L'appel du pouvoir corrompt tout.
  5. (Sport) Élan que l'on prend en appuyant sur le sol le pied qui va assurer la projection du corps.
  6. (Escrime) : Battement du pied fait sur place pour commencer l'attaque.
    • Sa rapière, vivant serpent, sifflait dans sa main. Son pied battait des appels, il les provoquait, les menaçait de la voix, du regard, de tout son être tendu comme un ressort. (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
  7. Action d'appeler à haute voix des personnes qui doivent se trouver dans une classe, un groupe, etc., afin de s'assurer qu'elles sont présentes.
    • Nous sortîmes sur la grande cour de la prison et là, dans un coin à gauche, devant la porte entrouverte, on fit quelque chose comme un appel nominal. (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d'Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
  8. (Droit) Demander à ce qu'une affaire soit rejugée en seconde instance.
    • L'exécution de la sentence est suspendue car il a fait appel.
  9. Action d'appeler à haute voix chaque membre d'une assemblée parlementaire pour qu'il exprime son opinion ou donne son vote.
  10. (Vieilli) Provocation en duel, un cartel. On dit plus ordinairement défi.
    • Les appels sont défendus comme les duels.
  11. (Militaire) Action d'appeler des conscrits sous les drapeaux.
    • Il n'y a pas eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l'appel qui leur a été fait.
  12. (Programmation) Utilisation d'une variable connue ou exécution d'une fonction connue.
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Trésor de la Langue Française informatisé


APPEL, subst. masc.

A.? Action de dire (à haute voix) le nom de quelqu'un ou de quelque chose (cf. appeler I A). Répondre à l'appel, manquer à l'appel.
1. Action de prononcer à haute voix le nom des personnes qui doivent se trouver en un lieu afin de vérifier leur présence :
1. ... le président a dit qu'il allait faire procéder à l'appel des témoins. L'huissier a lu des noms qui ont attiré mon attention. Du sein de ce public tout à l'heure informe, j'ai vu se lever un à un, pour disparaître ensuite par une porte latérale, le directeur et le concierge de l'asile, le vieux Thomas Pérez, Raymond, Masson, Salamano, Marie. (...). Je m'étonnais encore de ne pas les avoir aperçus plus tôt, lorsque à l'appel de son nom, le dernier, Céleste s'est levé. Camus, L'Étranger,1942, p. 1185.
? Rassemblement de militaires au cours duquel a lieu cet appel :
2. ... vers la gauche, du côté de la deuxième brigade, un clairon sonna l'appel. Plus près, un autre répondit. Puis, ce fut un troisième, très loin. De proche en proche, tous sonnaient à la fois, lorsque Gaude, le clairon de la compagnie, se décida, à toute volée des notes sonores. Zola, La Débâcle,1892, p. 8.
2. PRATIQUE, rare. [En parlant de choses] Action d'appeler des dénominations pour vérifier la présence des objets correspondants :
3. ... ses lèvres seules avaient un frisson de fièvre, dans son visage gai et victorieux des jours d'inventaire. (...). Elle [Denise] s'était de nouveau penchée sur ses feuilles, simplement. (...) elle écrivait d'une main machinale, au milieu de l'appel régulier des articles, ... Zola, Au Bonheur des dames,1883, p. 657.
3. INSTIT. POL. Appel nominal. Action d'appeler successivement à haute voix chacun des membres d'une assemblée afin qu'il exprime son vote :
4. Celui qui l'a émis a donc eu réellement, dans ce moment et pour cette circonstance, le vouloir et le faire. Il a donc été le pouvoir du jour et du moment, et que le vote ait été public ou secret, qu'on ait voté par appel nominal ou par assis et levé, il a prononcé entre les votans, comme le roi en son conseil. Bonald, Essai analytique sur les lois naturelles de l'ordre soc.,1800, p. 76.
? DR. (procédure). Appel des causes. Action d'appeler les causes afin qu'elles soient plaidées :
5. Après l'appel des causes, l'avoué de Birotteau fit la demande en quelques mots. Sur un geste du Premier Président, le procureur général, invité à donner ses conclusions, se leva. Balzac, César Birotteau,1837, p. 406.
4. Loc. Manquer à l'appel.
a) Ne pas répondre à l'appel de son nom, être absent :
6. ... ces messieurs les jurés représentent la société et sont bien décidés à la défendre. L'un des jurés manque à l'appel. On n'a reçu de lui aucune lettre d'excuses; rien ne motive son absence. Gide, Souvenirs de la Cour d'assises,1913, p. 620.
? P. métaph. :
7. Dès mon arrivée, leur bibliothèque avait été mise à ma disposition. J'y pouvais puiser sans contrôle. Elle était composée d'un fonds classique, mais abondait surtout en ?uvres modernes. De Chateaubriand à Paul Bourget, à Anatole France, je crois qu'aucun écrivain du xixesiècle ne manquait à l'appel. R. Martin du Gard, Souvenirs autobiographiques et littér.,1955, p. XLV.
b) Par euphémisme
? [En parlant de pers.] Être mort :
8. Songez donc, cher ami, au plaisir que vous ferez à vos vieux amis; il en manque quelques-uns à l'appel, mais c'est quand les rangs s'éclaircissent qu'il faut les resserrer. Mmede Chateaubriand, Mémoires et lettres,1847, p. 268.
? [En parlant d'obj.] Être égaré, ne pas être retrouvé :
9. ... elle visitait les plus petits coins de ses vêtements, elle trouvait généralement la pièce qui manquait à l'appel dans la visière de la casquette, cousue entre le cuir et l'étoffe. Zola, L'Assommoir,1877, p. 684.
B.? Action de faire venir ou d'attirer en un lieu (cf. appeler I B).
1. Action de faire venir à soi qqn en attirant son attention avec la voix, par un signe, par des gestes, etc.
a) [L'appel provient d'un être animé]
? [Il s'adresse à une pers. ou à un animal pour la/ le faire venir] :
10. ... nous distinguâmes un petit groupe qui faisait des gestes d'appel. G. Leroux, Le Parfum de la Dame en noir,1908, p. 131.
11. À peine les a-t-il [un chasseur] fait poser [les palombes rôdeuses], qu'il « coucourège », qu'il imite le roucoulement rauque de l'oiseau et il l'attire ainsi vers la captivité et vers la mort avec ce chant qui est un appel tendre et passionné. Mauriac, Mémoires intérieurs,1959, p. 112.
? En partic. Pour lui demander son aide :
12. Le premier jeune homme a disparu. Le second nageait toujours. De temps en temps, des voix lui criaient : « Par ici! Plus haut! À gauche! À droite! Là-bas, devant! » Alors il a donné des signes de fatigue et l'on a perçu ses appels : « Au secours! Au secours! » G. Duhamel, Journal de Salavin,1927, p. 168.
13. J'osais même plus sortir de peur de le rencontrer. Fallait qu'on me demande des deux ou trois fois de suite pour que je me décide à répondre à l'appel des malades. Alors la plupart du temps quand j'arrivais on avait déjà été en chercher un autre. Céline, Mort à crédit,1936, p. 336.
? RELIG., par euphémisme. L'appel de Dieu. Action pour Dieu de rappeler l'homme auprès de lui. Synon. mort :
14. Toutes ces morts multipliées nous font penser à la nôtre, et à préparer notre âme à l'appel que Dieu lui peut faire au moment où nous y pensons le moins. Qui sait si ce ne sera pas cette année? E. de Guérin, Lettres,1846, p. 475.
Rem. L'appel peut avoir pour obj. ou pour suj. un animal. a) Vén., équit. Appel de langue. Action d'appeler ou d'exciter un chien, un cheval par un claquement de langue (attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes.). Loc. Ce chien n'a pas d'appel. Il n'obéit pas quand son maître l'appelle (attesté ds Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.). b) D'un animal qui s'adresse à un congénère ou à un homme :
15. J'entendais de ma fenêtre l'appel de ses chiens courants. Lamartine, Les Confidences,1849, p. 345.
16. Ce son doit être toujours doux et modulé pour ressembler au cri d'appel de la chevrette. Celle-ci appelle le mâle par un cri ou même par un bêlement assez particulier qu'il est difficile de traduire. « Fiou-fiou » en serait peut-être l'expression la plus approchée. Il est toutefois différent de l'appel que ces chevrettes réservent à leurs petits, qui est un cri beaucoup plus doux et un peu chevrotant. F. Vidron, La Chasse en plaine et au bois,1945, pp. 97-98.
b) [L'appel provient d'un inanimé : objet (cloche, clairon, téléphone, etc.) qui émet un signal] :
17. ... elle avait vu la cour de la ferme pleine d'un flot de cavaliers, qui avaient dormi là, couchés pêle-mêle, enveloppés dans leurs manteaux. Ils étaient si nombreux, qu'ils couvraient la terre. Puis, à un brusque appel de clairon, tous s'étaient dressés, silencieux, drapés à longs plis, si serrés les uns contre les autres, qu'elle avait cru assister à la résurrection d'un champ de bataille, sous l'éclat des trompettes du jugement dernier. Zola, La Débâcle,1892, p. 603.
? Le signal lui-même :
18. Or, tout à coup, le 7 au petit jour, à trois heures cinquante du matin, voici que Vaux réveillé fait des appels. Les postes de signaleurs saisissent ces trois mots : « Ne quittez pas. » ? Ne quittez pas : geste du mourant qui retient la main aimée. Et puis plus rien. Le fort de Vaux ne parlera plus. Bordeaux, Les Derniers jours du fort de Vaux,1916, p. 270.
? MUS. Passage d'un morceau exécuté par les cors et qui a quelque ressemblance avec les appels de chasse :
19. Les cors pour celle-ci [la fanfare restreinte] et la petite fanfare sont indiqués, autant pour encourager le maintien de ces instruments si remarquables pour la douceur de leur timbre que par leur supériorité dans les soli, les tenues, les appels de chasse et la transcription exacte de leurs effets dans les ?uvres de musique classique. T. Dureau, Instrumentation et orchestration...,1905, p. 66.
? VÉN. Appel (simple ou forcé). ,,On sonne un appel ou des appels pour faire avancer un relais ou pour faire venir un ou plusieurs veneurs; il est forcé quand il est sonné sur le grêle c'est-à-dire sur le cinquième ton. Il se sonne ainsi dans un cas urgent ou quand celui que l'on a appelé n'a point répondu.`` (Baudr. Chasses 1834).
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.
2. TÉLÉCOMM. Action d'inviter quelqu'un à entrer en communication téléphonique avec l'appelant (cf. appeler I B 2). Lancer un appel téléphonique, répondre à un appel; avis, numéro, cadran d'appel.
? P. anal., INFORMAT. Action d'inviter un ordinateur à répondre à une demande d'information.
? ,,Extraction d'une information ou d'un programme se trouvant dans une mémoire, dans un registre, etc.`` (Électron. 1959).
? ,,Technique consistant à interroger périodiquement chacun des terminaux qui se partagent une même ligne de communication pour savoir si la ligne peut être utilisée.`` (Guilh. 1969).
3. Action d'inviter quelqu'un à se rendre en un lieu déterminé (cf. appeler I B 3)
a) ADMIN. MILIT. Opération consistant à appeler ou à être appelé sous les drapeaux. Devancer l'appel; appel du contingent, des classes :
20. On envisagea également le système de l'échelonnement des appels de réservistes. Ce procédé aurait permis par la convocation annuelle, pendant un mois, de chacune des deux classes de complément, de maintenir nos effectifs à un niveau plus élevé et d'assurer un meilleur entraînement à nos réservistes; ... Joffre, Mémoires,t. 1, 1931, p. 91.
b) DROIT
? Appel en cause. ,,Mise en cause d'une partie qui ne figure pas au procès pour que le jugement à intervenir ait l'autorité de la chose jugée à son égard, et ne puisse pas être attaqué par elle, par la suite, par la voie de la tierce opposition.`` (Cap. 1936).
? Appel en garantie. ,,Procédure suivie contre une personne pour l'appeler dans une instance où elle n'était pas en cause afin d'obtenir d'être relevé et garanti par elle de la condamnation à intervenir.`` (Cap. 1936).
c) Rare. Provocation en duel. Les appels sont défendus comme les duels (Ac.1835-1932).Synon. cartel.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds DG, Rob. et Lar. encyclop.
4. Action d'attirer vers un lieu ou vers une personne.
a) [En parlant de choses] :
21. La troisième sirène retentissait, des coups longs, graves et, cette fois, purs, l'appel du large. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 47.
b) [En parlant de pers. ou des charmes d'une pers.] :
22. Le second [thème] celui de la lutte entre la vocation religieuse et l'appel de la chair. Rien de plus banal, mais aussi rien de plus antique, et j'oserai presque dire, dans un certain sens rien de plus sacré, ... Claudel, Partage de midi,1reversion, 1906, p. 983.
? Arg. ,,Essai de séduction.`` (A. Bruant, Dict. fr.-arg., 1905, p. 403) :
23. Faire un appel (...) : faire de l'?il. On fait un appel (...) par clignement d'?il ou en gonflant la joue avec la pointe de la langue. J. Lacassagne, L'Arg. du« milieu », 1928, p. 7.
? Fam. Faire un appel du pied. Geste (au propre et au fig.) pour attirer l'attention d'une personne sur soi.
c) Emplois techn.
? [Attraction phys.]
? MAR. ,,Direction d'une man?uvre tendue. Un bâtiment vient à l'appel de son câble lorsque le vent ou la marée l'oblige à se ranger dans une ligne droite avec cette amarre. (...) L'effort d'un poids appliqué au bout d'un cordage quelconque, est toujours à l'appel de ce cordage, parce qu'il suit la même ligne.`` (Will. 1831) :
24. Le bout des câbles fut roidi à bord à l'appel des mâts, qui avoient été consolidés, autant qu'il étoit possible, par des aiguilles, des pataras, etc.; ... L. de Freycinet, Voyage autour du monde à bord des corvettes l'Uranie et la Physicienne,1826, pp. 40-41.
? MUS. ,,Affinité des sons. Tendance naturelle de certains sons à se porter, à se résoudre, à s'appuyer sur d'autres sons qui semblent exercer sur eux, un appel attractif.`` (Rougnon 1935).
? TECHNOL. Appel d'air. Synon. aspiration d'air :
25. Paganel, afin de déterminer le tirage, se plaça au-dessus du foyer, ses deux longues jambes écartées, à la manière arabe; puis, se baissant et se relevant par un mouvement rapide, il fit au moyen de son poncho un violent appel d'air. Le bois s'enflamma, et bientôt une belle flamme ronflante s'éleva du brasero improvisé. Verne, Les Enfants du capitaine Grant,t. 1, 1868, p. 220.
? [Moy. d'attirer l'attention] IMPR. Appel de note. ,,Chiffre ou signe typographique figurant après un mot et renvoyant à une note portant la même référence.`` (Voyenne 1967) :
26. Les notes (...) sont précédées de numéros d'ordre, lettres ou signes, ayant leur analogue correspondant dans le texte, où ces chiffres, lettres, signes, prennent le nom d'appels de notes. E. Leclerc, Nouv. manuel complet de typogr.,1932, p. 222.
C.? [Avec souvent un compl. prép. indiquant la nature de l'action] Action d'inviter à agir.
1. RELIG. Action par laquelle Dieu invite à la conversion :
27. La sainteté! s'écria le vieux prêtre d'une voix profonde, en prononçant ce mot devant vous, pour vous seul, je sais le mal que je vous fais! Vous n'ignorez pas ce qu'elle est : une vocation, un appel. Là où Dieu vous attend, il vous faudra monter, monter ou vous perdre. N'attendez aucun secours humain. Bernanos, Sous le soleil de Satan,1926, p. 134.
2. Emplois techn. Invitation à agir; texte de cette invitation.
a) ADMIN. Appel d'offres. Invitation à présenter des offres de travaux. ,,En matière de marché public, mode de détermination de l'entrepreneur qui sera chargé d'exécuter un travail ou une prestation de service. (...) [Il] (...) permet de sélectionner les candidats d'après le prix proposé, la valeur technique, les garanties professionnelles.`` (Lemeunier 1969).
b) FIN., COMM. Appel de fonds. Invitation à verser une certaine somme. ,,Pour qu'une société par actions soit valablement constituée, il faut que toutes les actions émises soient souscrites, mais elles peuvent n'être que partiellement libérées, d'un quart ou de la moitié par exemple. Lorsque la société émettrice a besoin de fonds, elle demande aux actionnaires d'effectuer un versement complémentaire; la société fait alors un « appel de fonds ».`` (Banque 1963). Faire un appel de fonds :
28. Depuis les journaux de Janvier, nous sommes tombés d'accord qu'il fallait procéder dans le développement de la maison d'une façon graduelle et prudente, je veux dire tâcher de ne recourir à l'important appel de fonds qui la mettra sur son pied futur qu'alors que nous aurons des résultats solides et sérieux à présenter qui puissent mériter encouragement et donner confiance. Du Bos, Journal,1926, p. 54.
c) POL. Appel aux armes. Invitation à prendre les armes (pour la guerre, l'insurrection) :
29. Écouté à la T.S.F. le discours de Hitler à Nuremberg. L'appel aux armes permet une facile éloquence et l'on entraîne les hommes au combat et l'on chauffe leurs passions plus aisément qu'on ne les tempère, ne les invite aux travaux patients de la paix. Gide, Journal,1938, p. 1319.
3. SP. Derniers moments avant l'action.
a) En escrime. Battement du pied sur place, signal d'attaque.
b) Dans les sauts avec élan.Dernier appui du pied sur le sol, immédiatement (av. le saut lui-même) après l'élan :
30. Le second principe consiste à prendre un bon appel et à faire une bonne chute. A.-O. Grubb, French sports neologisms,1937, p. 15.
c) Dans la pratique du ski,,Élan pratiqué en sens inverse du côté où l'on veut tourner (...). Il y a deux sortes d'appel, l'un qui consiste à préparer un allègement, l'autre qui consiste à préparer une impulsion.`` (Gautrat Ski 1969).
4. Lang. cour. Faire appel à qqn ou à qqc.En vue d'une action.
a) [Le compl. est un animé ou en rapp. avec l'animé]
? [Une pers.] Demander l'aide de quelqu'un :
31. Ici encore l'arbitrage va s'imposer; il faudra faire appel aux hommes ayant une grande expérience de la vie, pour savoir quels sacrifices doivent être consentis par les riches en faveur des pauvres clients de l'église. Sorel, Réflexions sur la violence,1908, p. 314.
? [Attributs, fac. de l'homme] Faire appel (aux) à ses souvenirs :
32. Les plus sages m'ont dit : « (...) utilisez les connaissances que vous avez forcément acquises; faites appel à votre mémoire, coordonnez vos notes et imposez-vous cette tâche d'écrire vos voyages. » Du Camp, Mémoires d'un suicidé,1853, p. 213.
b) [Le compl. est inanimé ou abstr.] Se servir de quelque chose.
? [Chose concr.] :
33. Une autre solution consiste à faire appel à un dispositif mécanique basé sur le changement d'amplification de la timonerie suivant que l'on veut freiner la tare seule ou la tare et la charge. M. Bailleul, Notions de matériel roulant des ch. de fer,1951, p. 140.
? [Domaine abstr.] :
34. ... dans l'effort de Beethoven pour élargir la coupe de sa pensée musicale, pour combler les vides et amortir les martellements de ses césures, il se trouva amené à faire appel au style fugué. Tout bon musicien d'Europe, étant polyphoniste, est tenu d'en faire autant : ... Rolland, Beethoven,t. 1, 1928, p. 284.
SYNT. (Faire) appel au c?ur, à la collaboration, à la conscience, à des considérations, au courage, au crédit, au désir, à l'énergie, à l'expérience, à la générosité, au patriotisme, à la pitié, à la raison, à la solidarité; adresser, attendre, entendre l'appel; appel constant, déchirant, désespéré, direct, discret, général, impérieux, irrésistible, lointain; gestes d'appel.
D.? DR. Appel (d'un jugement). Action d'appeler de, d'en appeler à (cf. appeler I D).
1. DR. ,,Recours à un tribunal supérieur contre une décision rendue par un tribunal ou un juge inférieur.`` (Nouv. rép. de dr., Paris, Dalloz, t. 1, 1962, § 1). Faire appel :
35. 291. L'appel du jugement qui aurait déclaré ne pas y avoir lieu à admettre le divorce, ne sera recevable qu'autant qu'il sera interjeté par les deux parties, et néanmoins par actes séparés, dans les dix jours au plus tôt, et au plus tard dans les vingt jours de la date du jugement de première instance. Code civil,1804, p. 55.
? Au fig. :
36. Dans le foyer il [le père] représente l'autorité d'appel au-dessus de la mère. M. Choisy, Qu'est-ce que la psychanal.?1950, p. 66.
? Sans appel. Définitif, sans possibilité de recours :
37. Jamais, jusqu'à présent, je n'avais aimé sans garder dans ma pensée une issue vers une vie différente. Je pouvais tout en aimant, et même il me semblait que je devais imaginer la fin de cet amour, me concevoir sans lui comme pour échapper à ce qu'une passion sans appel apporte avec elle de mortel. Depuis que j'aime cette femme je ne peux pas évoquer un temps où elle ne serait pas près de moi et, comme si je l'installais peu à peu à la place de la vie, je m'abstiens de rêver, je m'enferme dans le sentiment de l'heure qui dure pour nous rapprocher. J. Bousquet, Traduit du silence,1935-36, p. 215.
? Appel principal. ,,En matière civile, appel de la partie qui saisit la première la juridiction supérieure; en matière pénale, appel de toute partie.`` (Cap. 1936).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Rob., Quillet 1965.
? Appel incident. ,,(Pr. Civ.). Appel formé, en réponse à l'appel principal, par l'intimé, c'est-à-dire par le défendeur à cet appel. (...). (Pr. Pén.). Appel qui, à la suite d'un premier appel interjeté par une partie dans le délai ordinaire d'appel, est ouvert aux autres parties ayant qualité pour interjeter appel...`` (Cap. 1936).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Rob., Quillet 1965.
? Appel a minima. ,,Appel du ministère public en matière pénale, ayant pour but de faire élever la peine.`` (Cap. 1936) :
38. Celui-ci [le Conseil de guerre] m'infligeait, d'abord, un mois de prison. Puis, sur appel a minima exigé par le « ministre » Weygand, me condamnait à la peine de mort. De Gaulle, Mémoires de guerre,L'Appel, 1954, p. 71.
? Appel a maxima. ,,Appel du ministère public en matière pénale, ayant pour but de faire diminuer la peine.`` (Cap. 1936).
? Cour d'appel. Juridiction du deuxième degré qui juge une cause déjà jugée en premier ressort :
39. Les cours d'appel (au nombre de 27 et dont les rôles sont très inégalement chargés) répondent au principe de procédure du double degré de juridiction. Des chambres spécialisées connaissent des appels civils. En matière pénale une chambre des appels correctionnels connaît des appels des décisions rendues par les tribunaux de première instance et les tribunaux d'instance; la chambre d'accusation est d'une part un organisme de contrôle, sur demande du Parquet ou des parties, des décisions prises par le juge d'instruction; d'autre part elle intervient obligatoirement dans l'instruction des crimes. G. Belorgey, Le Gouvernement et l'admin. de la France,1967, p. 45.
2. DR. CANON. ,,Acte par lequel un fidèle ou un clerc, se croyant lésé dans ses droits par un supérieur ou un juge ecclésiastique, demande justice contre lui à un supérieur ou à un juge plus élevé.`` (Guérin 1892) :
40. Interdiction lui était faite du même coup de dire la messe à l'école Saint-Stanislas, d'y prêcher, d'y confesser, d'y habiter, d'y manger. L'abbé Lejeune fit appel de cette sentence au tribunal métropolitain de Lyon. Le cardinal primat des Gaules l'exhortant à l'obéissance, il maintint son appel et fut alors invité à le porter devant le pape, juge des évêques. Billy, Introïbo,1939, p. 87.
3. DR. ANC.
? Appel de faux jugement ou « faussement de jugement ». ,,Voie de recours par laquelle, dans la procédure féodale, le plaideur prenait à partie son juge en le prétendant faux et menteur et le provoquait en duel judiciaire devant le suzerain pour tenter en y triomphant de faire tomber le jugement rendu contre lui.`` (Lep. 1948).
? Appel comme d'abus. ,,[C'] était la plainte portée devant une cour souveraine contre un juge ecclésiastique lorsqu'on l'accusait d'avoir excédé ses pouvoirs ou entrepris de quelque manière que ce fût contre la juridiction séculière ou en général contre les libertés de l'église gallicane.`` (M. Marion, Dict. des institutions de la France aux XVIIeet XVIIIes., Paris, Picard, 1968, [1923]) :
41. Cette première réclamation du droit civil contre le droit canonique produisit dans la suite l'appel comme d'abus, sauvegarde de la justice... Chateaubriand, Mélanges pol.,1816-24, p. 192.
E.? HISTOIRE
? Appel au peuple. ,,Droit dont jouissait tout citoyen romain de faire juger une cause criminelle par le peuple en dernier ressort. Ce droit a été rétabli pendant la Révolution française : ceux qui voulaient sauver Louis XVI votèrent presque tous pour l'appel au peuple.`` (Bouillet 1859) :
42. « Le procès du roi avait été une autre pomme de discorde. Les deux partis semblèrent marcher d'accord, et votèrent, il est vrai, pour la mort; mais la plus grande partie des Girondins vota aussi pour l'appel au peuple; et ici il est difficile de comprendre la raison de la conduite de ce parti dans cette circonstance. S'il voulait sauver le roi, il en était le maître; il n'avait qu'à voter pour la déportation, l'exil ou l'ajournement; mais le condamner à mort, et faire dépendre son sort d'une volonté populaire, était le comble de l'inconséquence et de l'impolitique : ... » Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1, 1823, p. 772.
? Spéc. Nom du parti favorable au rétablissement de l'Empire et de la proclamation du prince Louis Napoléon demandant l'élargissement de la Constitution :
43. Dans la nuit du 1erau 2 décembre 1851, il [le Prince-Président] réussit un coup d'état. Il lança un appel au peuple et soumit à un plébiscite les « bases » d'un projet constitutionnel. Ce plébiscite, par 7 400 000 oui et 640 000 non, lui fut favorable. C'est sur ces bases qu'il promulgua la Constitution de 1852 qui devait rapidement le conduire à l'Empire. G. Vedel, Manuel élémentaire de dr. constitutionnel,1949, p. 81.
? P. ext. et fam. Appel adressé à un groupe d'amis ou de connaissances pour lui demander un avis ou une aide volontaire.
PRONONC. ET ORTH. ? 1. Forme phon. : [ap?l]. Enq. : /apel/. 2. Homon. : (j')appelle. 3. Forme graph. ? Fér. Crit. t. 1 1787 indique une var. apel.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. Fin xies.-début xiies. dr. « recours à un juge supérieur » (Lois G. le Conquérant, 25 ds Gdf. Compl. : Il volge doner wage e trover plege a persuir soun apel); 2. a) ca 1172-75 « action d'appeler qqn de la voix, d'un signe, pour le faire venir » (Chr. de Troyes, Chevalier charrette, éd. M. Roques, 2351 : mes il voit bien a son apel Et a la pierre de l'anel Qu'il n'i a point d'anchantemant); b) fin xiies. p. ext. « action d'appeler par un signal des hommes à s'assembler, à se rassembler » (Perceval, I, 329 ds Gdf. Compl.); c) av. 1266 appeau « provocation, appel en duel » (Assises Jérusalem, ch. XCIV, ibid.), qualifié de ,,vieilli`` ds DG; d) xiiies. vén. « manière de sonner du cor pour appeler les chiens (à la chasse) » (La Chace dou cerf ds Nouv. Recueil Fabliaux, éd. A. Jubinal, I, 162); e) 1690 « action d'appeler à haute voix des personnes par leur nom afin de s'assurer de leur présence » (Fur.). Déverbal de appeler*.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 4 007. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 669, b) 4 120; xxes. : a) 6 658, b) 9 406.
BBG. ? Amsler 1971. ? Archéol. chrét. 1924. ? Bach.-Dez. 1882. ? Banque 1963. ? Barber 1969. ? Barr. 1967. ? Baudhuin 1968. ? Baudr. Chasses 1834. ? Bible 1912. ? Blanche 1857. ? Boud.-Frabot 1970. ? Bouillet 1859. ? Bruant 1901. ? Canada 1930. ? Cap. 1936. ? Chabat 1881. ? Chesn. 1857. ? Comm. t. 1 1837. ? Comte-Pern. 1963. ? Dub. Pol. 1962, p. 109, 130. ? Éd. 1913. ? Électron. 1959. ? Esn. 1966. ? Esn. Poilu 1919. ? Foi t. 1 1968. ? Frey 1925, p. 58, 66. ? Gall. 1955, p. 5. ? Gautrat 1970. ? Gautrat Ski 1969. ? Giraud 1956. ? Giteau 1970. ? Goug. Lang. pop. 1929, p. 89. ? Gruss. 1952. ? Guilh. 1969. ? Jal 1848. ? Lacr. 1963. ? Lal. 1968. ? Lamb. 1970. ? Lavedan 1964. ? Lemeunier 1969. ? Lep. 1948. ? Lhoste-Pèpe 1964. ? Noël. 1968. ? Plais. 1969. ? Pol. 1868. ? Prév. 1755. ? Réau-Rond. 1951. ? Réau-Rond. Suppl. 1962. ? Sandry-Carr. 1963. ? Sandry-Carr. Th. 1963. ? Soé-Dup. 1906. ? Spr. 1967. ? St-Edme t. 1 1824. ? Suavet 1963. ? Tez. 1968. ? Tondr.-Vill. 1968. ? Vachek 1960. ? Voyenne 1967. ? Will. 1831.

APPEL, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. Fin xies.-début xiies. dr. « recours à un juge supérieur » (Lois G. le Conquérant, 25 ds Gdf. Compl. : Il volge doner wage e trover plege a persuir soun apel); 2. a) ca 1172-75 « action d'appeler qqn de la voix, d'un signe, pour le faire venir » (Chr. de Troyes, Chevalier charrette, éd. M. Roques, 2351 : mes il voit bien a son apel Et a la pierre de l'anel Qu'il n'i a point d'anchantemant); b) fin xiies. p. ext. « action d'appeler par un signal des hommes à s'assembler, à se rassembler » (Perceval, I, 329 ds Gdf. Compl.); c) av. 1266 appeau « provocation, appel en duel » (Assises Jérusalem, ch. XCIV, ibid.), qualifié de ,,vieilli`` ds DG; d) xiiies. vén. « manière de sonner du cor pour appeler les chiens (à la chasse) » (La Chace dou cerf ds Nouv. Recueil Fabliaux, éd. A. Jubinal, I, 162); e) 1690 « action d'appeler à haute voix des personnes par leur nom afin de s'assurer de leur présence » (Fur.). Déverbal de appeler*.

Appel au Scrabble


Le mot appel vaut 9 points au Scrabble.

appel

Informations sur le mot appel - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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appel

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Mots du jour


Autre     Inventif, ive     Faufiler     Gobe-mouches     Toucheur     Cuirer     Pissoter     Isomarche     Clairvoyance     Lantiponner     

Les citations avec le mot Appel


  1. Je me rappelle ce dégel de tout mon être sous ton regard, ces émotions jaillissantes, ces sources délivrées.

    Auteur : François Mauriac - Source : Le Noeud de vipères (1932)


  2. Une femme: - - Demain, j'appelerai un dentiste. - - Groucho: - - Appelez-en trois, qu'on fasse un bridge.

    Auteur : Julius Marks, dit Groucho Marx - Source : Sans référence


  3. L'homme qui prépare les onguents et les médecines a pour nom apothicaire. Lorsque c'est une femme qui exerce cette activité, on l'appelle sorcière. Les hommes aiment bien tuer une femme de temps en temps.

    Auteur : Ken Follett - Source : Un monde sans fin (2007)


  4. De temps en temps il s'arrête de mâcher son chewing-gum, il entrouve ses lèvres et il souffle une bulle. La bulle verte se gonfle, se distend, puis elle explose avec un bruit sec. On appelle ça un bubble-gum.

    Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : Les Géants (1973)


  5. Défais-toi de cette épouvante qui t'égare, ô coursier noble et fidèle! Ces ténèbres, ne vois-tu pas que ce n'est que la nuit? La nuit, cette intermittence de la fièvre qu'on appelle le jour!

    Auteur : Joseph Pierre Borel d'Hauterive, dit Pétrus Borel - Source : Madame Putiphar (1839), 7


  6. J'enclenche la cassette, je sirote du thé au jasmin. De temps en temps, je reviens en arrière, grâce à ce rosaire laïc qu'on appelle la télécommande.

    Auteur : Muriel Barbery - Source : L'élégance du hérisson (2006)


  7. Qui donc avait affirmé sans preuves et sans appel que l'unité était 1? On l'avait oublié. L'unité était peut-être 2, et cela secrètement, en marge de vingt siècles de triomphales jongleries à travers les mathématiques supérieures.

    Auteur : Jacques Sternberg - Source : La banlieue


  8. Nous apercevons dans les branches quatre singes noirs et blancs, de ceux qu'on appelle, je crois, des «capucins».

    Auteur : André Gide - Source : Voyage au Congo (1926)


  9. Ce que nous appelons commencement est souvent la fin. La fin, c'est l'endroit d'où nous partons.

    Auteur : Thomas Stearns Eliot - Source : Sans référence


  10. Elle avait perdu ce qu'on est convenu d'appeler la fleur de la jeunesse, et on lui donnait bon gré mal gré la quarantaine. Mais il ne manque pas de femmes de cet âge, de qui les charmes, au lieu de faiblir, ont grandi d'année en année.

    Auteur : René Tardiveau, dit René Boylesve - Source : La Leçon d'amour dans un parc (1902)


  11. Si on faisait un film sur toi, il s'appellerait la fille qui pensait trop.

    Auteur : Ann Brashares - Source : L'amour dure plus qu'une vie (2011)


  12. Les femmes des îles du Pacifique accouchent dans la bouse afin de ne laisser croître que les enfants forts. Par crainte du surnombre, ces îles favorisent ce qu'on a coutume d'appeler les mauvaises mœurs. Les soldats, les manoeuvres, les matelots qui s'y livrent n'y voient pas de crime. S'ils l'y voient, c'est que le vice les guette.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : La Difficulté d'être (1947)


  13. Je venais de perdre mon premier amour, celui qui marque le plus douloureusement; sans doute parce qu'à mon âge, stupidement, on a la naïveté de le croire éternel. Mais s'il l'était vraiment éternel l'appellerait-on encore premier?

    Auteur : Ysabelle Lacamp - Source : Une jeune fille bien comme il faut (1991)


  14. J'ai été élevé dans une famille pas religieuse du tout. Ma grand-mère catholique allait à la messe parce que ça lui rappelait son enfance, sa jeunesse.

    Auteur : Jean-Pierre Marielle - Source : AFP le 23 mars 2012


  15. Un grand penseur ne devient un grand homme d'Etat qu'à la condition de mélanger à son esprit, à plus ou moins haute dose, la médiocrité des choses et des hommes. Dans la langue de notre temps cela s'appelle devenir pratique.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Choses vues (1887-1900)


  16. Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde.

    Auteur : Erik Satie - Source : Ecrits


  17. Baston lors du meeting d'athlétisme de Monaco, c'est ce que l'on appelle lui faire l'athlète au carré.

    Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"


  18. Il y a peut-être plus d'esprits légers dans ce qu'on appelle le monde, que dans les conditions moins fortunées.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  19. Est-ce toi dont la voix m'appelle,
    O ma pauvre Muse! est-ce toi?
    O ma fleur! ô mon immortelle!
    Seul être pudique et fidèle
    Où vive encor l'amour de moi!


    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Nuit de mai (1835)


  20. Une idée qui n'est pas dangereuse ne mérite pas d'être appelée une idée.

    Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Critique en tant qu'artiste


  21. Cette forme de cancer qu'on appelle la conscience.

    Auteur : David Homel - Source : L'Evangile selon Sabbitha (1999)


  22. Il a au plus haut degré ce qu'on appelle l'autorité. On l'écoute avant même qu'il ait parlé.

    Auteur : Anatole France - Source : La Vie littéraire (1888)


  23. Je m'appelle Émilie Jolie
    Je m'appelle Émilie Jolie
    Je voudrais partir avec vous
    Tout au bout du ciel
    Sur vos ailes
    Et je voudrais vivre avec vous ma vie.


    Auteur : Philippe Chatel - Source : Le roman d’Émilie Jolie (2004)


  24. La peur suppure de l'usine parce que l'usine au niveau le plus élémentaire, le plus perceptible, menace en permanence les hommes qu'elle utilise. Quand il n'y a pas de chef en vue, et que nous oublions les mouchards, ce sont les voitures qui nous surveillent par leur marche rythmée, ce sont nos propres outils qui nous menacent à la moindre inattention, ce sont les engrenages de la chaîne qui nous rappellent brutalement à l'ordre. La dictature des possédants s'exerce ici d'abord par la toute-puissance des objets.

    Auteur : Robert Linhart - Source : L'Etabli (1978)


  25. je suis sûre d'une chose : sur le plan financier, l'acteur doit être souple, s'adapter au film. On doit avoir un salaire de base modulable en fonction du budget, quitte à être ensuite en participation. En période de crise, tout le monde doit faire un effort. C'est aussi une question de décence, parce que ce serait bien de rappeler de temps en temps qu'il y a quand même beaucoup d'acteurs au chômage qui ne gagnent pas un rond.

    Auteur : Sophie Marceau - Source : interview de Sophie Marceau par Gaël Golhen à Première lors de sa sortieen février 2013


Les citations du Littré sur Appel


  1. Boileau appelait rimes de bouts rimés, celle de Sphinx et de Syrinx, et la reprochait à Lamotte

    Auteur : MARMONTEL - Source : ib. p. 120


  2. Icellui du Rut trouva un petit sachet où il y avoit mitaille, qui est appelé billon

    Auteur : DU CANGE - Source : mita.


  3. Les gens universels ne sont appelés ni poëtes, ni géomètres, mais ils sont tout cela, et jugent de tous ceux-là

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. VI, 15


  4. On amena deux carrosses qu'on appelait de la pompe, qui servaient à Bontemps et à divers usages

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 14, 162


  5. La forme, le pli, le cachet, l'adresse, tout dans cette lettre m'en rappelle de trop différentes

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. VI, 7


  6. Les ducs qu'il avoit accousinez [appelés cousins] n'empecherent point les premiers coups de poings du cousinage nouveau

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. III, 18


  7. Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. III


  8. Que ce qui est deu par general coustume ne peut estre appellé service haineux

    Auteur : DU CANGE - Source : servitium servile.


  9. Suvent appele sainte paterne aïe [aide]

    Auteur : JORDAN FANTOSME - Source : V. 548


  10. Les musiciens entendent par comma la huitième ou la neuvième partie d'un ton, la moitié de ce qu'ils appellent un quart de ton ; mais on peut assurer qu'ils ne savent ce qu'ils veulent dire, en s'exprimant ainsi, puisque pour des oreilles comme les nôtres un si petit intervalle n'est appréciable que par le calcul

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Dict. de musique, mot comma.


  11. Le peuple appelle éloquence la facilité que quelques-uns ont de parler seuls et longtemps

    Auteur : LA BRUY. - Source : I


  12. Une autre espèce d'aliénation marquée par un état de stupeur, avec une morosité sombre, avec un délire exclusif sur certains objets et le libre usage de la raison sur tous les autres, c'est ce qu'on appelle mélancolie

    Auteur : PINEL - Source : Instit. Mém. scienc. 1807, 1er sem. p. 175


  13. La partie superieure du dit os [cubitus] la quelle tourne dedans l'orbite du bras, est appellée olecranon

    Auteur : PARÉ - Source : IV, 26


  14. Voyez votre écriture ; Vous n'appellerez pas de votre signature

    Auteur : Jean Racine - Source : Plaid. III, 4


  15. Les voyelles sont ainsi appelées du mot voix, parce qu'elles se font entendre par elles-mêmes ; elles forment toutes seules un son, une voix

    Auteur : DUMARS. - Source : Oeuv. t. IV, p. 364


  16. Saintonge.... les terres calcaires appelées groies

    Auteur : HEUZÉ - Source : la France agricole, carte n° 5


  17. Appelle à disner les plus apparens du palais du Mans, qui ne s'appeloit pour lors que la Salle

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, t. I, p. 104, dans LACURNE


  18. Cette telle preud'hommie naturelle et aysée et comme née avec nous, s'appelle proprement bonté, qualité d'ame bien née et reglée

    Auteur : CHARRON - Source : Sagesse, II, 3


  19. C'estoit un prealable que d'appeller l'homme à soy, à se taster, sonder, estudier

    Auteur : CHARRON - Source : Sagesse, II, préface.


  20. Par ce mot, rave, sont entendues et la rave commune, et le raifort, telle appellation confondant ces deux racines

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 526


  21. L'âme veut se remplir, elle ne peut ; son argent, qu'elle appelle son bien, est au dehors ; et c'est le dedans qui est vide et pauvre

    Auteur : BOSSUET - Source : La Vallière.


  22. Les vallées étaient étroites et boisées ; quelques-unes me rappelèrent, mais sur une moindre échelle, le site de la grande Chartreuse et son magnifique revêtement de forêts

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Itin. part. I


  23. Ce que les stoïciens appelèrent l'âme du monde, était cette raison qu'ils croyaient répandue dans la nature

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. liv. XXVI, 3e part. II, 2


  24. Mais loin de me flétrir par un assassinat, Je lui dirai : Montfort, je t'appelle au combat

    Auteur : C. DELAV. - Source : Vêpres sicil. IV, 5


  25. Entre les especes de nostre poesie, il y en eut une que l'on appeloit baguenaude, qui sembloit avoir esté de propos delibéré introduite en despit de la vraye poesie

    Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, liv. VII, p. 594




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Mise à jour le mardi 11 novembre 2025 à 16h36









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