La définition de Murer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Murer
Nature : v. a.
Prononciation : mu-ré
Etymologie : Mur ; provenç. et espagn. murar ; ital. murare.

Voir les citations du mot MurerSignification du mot Murer


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de murer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec murer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Murer ?


La définition de Murer

S'est dit anciennement, dans la marine, pour amurer.


Toutes les définitions de « murer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MURER. v. tr.
Entourer de murailles. Murer un terrain. Il signifie plus ordinairement Boucher avec de la maçonnerie. Murer une porte, une fenêtre, une cheminée. Fig., Murer quelqu'un, L'enfermer, le mettre en prison. On l'a enfin muré. Il est vieux. Fig., La vie privée doit être murée, Ce qui se passe dans la vie privée ne doit pas être livré à la publicité.

Littré

MURER (mu-ré) v. a.
  • 1Entourer de murs. Murer une ville.
  • 2Boucher par un mur. Murer une fenêtre. Pour passer les nuits d'été dans le jardin du Luxembourg, avec une liberté qui avait plus besoin de complices que de témoins, elle [une fille du régent] en fit murer toutes les portes, à l'exception de la principale, dont l'entrée se fermait ou s'ouvrait suivant les occasions, Duclos, ?uv. t. V, p. 240.

    Fig. L'inclination rend le vice aimable, l'habitude le rend nécessaire? l'inclination nous enchaîne et nous jette dans une prison?; l'habitude nous y enferme, et mure la porte sur nous pour ne nous laisser aucune sortie, Bossuet, 4e serm. 1er dim. de carême, 2.


HISTORIQUE

XIIIe s. Il [un palais] est si grant qu'il a X milles de tour, et est tous murés entour de haulz murs, Marc Pol, p. 505. Li sages hom se doit murer Et garnir por crieme [crainte] d'assaut, Rutebeuf, II, 62.

XVIe s. On fait condamner et murer la porte de l'estuve, Amyot, Cimon, 3.

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Encyclopédie, 1re édition

MURER, v. act. (Gram.) fermer d'un mur. On mure une ville, on mure une porte.

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Wiktionnaire


Verbe - français

murer \my.?e\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se murer)

  1. Entourer de murailles.
    • Murer un terrain.
    • Le mur murant Paris rend Paris murmurant. (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
  2. (Maçonnerie) (Plus courant) Boucher avec de la maçonnerie.
    • Murer une porte, une fenêtre, une cheminée.
  3. (Par extension) Enfermer quelqu'un, le mettre en prison.
    • Muré ! Ils m'ont muré vivant ! Je vais mourir ici de faim et de soif ! (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
  4. (Figuré) (Plus rare) Dérober à tous les regards, soustraire à la vue.
  5. (Pronominal) S'isoler de l'influence extérieure, refuser de communiquer.
    • Aussi réticents l'un que l'autre à faire la première ouverture d'un règlement pacifique, ils se murèrent tous deux dans une bouderie pointilleuse et hautaine et s'appliquèrent désormais, d'un accord tacite, à écarter jalousement tout contact. (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • Les compliments furent aussi vains. Arsène André se mure dès qu'il devine leur cautèle faufilée de blanc. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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Trésor de la Langue Française informatisé


MURER, verbe trans.

A.? Entourer de murs, de murailles. Murer une ville. Murer un terrain (Noël1968).Petites cités murées sur un promontoire entre deux vallées (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr.,1908, p. 295).
? Emploi abs. Quand ils [les fils de Caïn] eurent fini de clore et de murer, On mit l'aïeul au centre [de la ville] en une tour de pierre (Hugo, Légende,t. 1, 1859, p. 50).
? Emploi pronom. Les villes, s'isolant en effet, se murant jalousement, rayonnent peu sur un plat pays totalement étranger à elles (Febvre, Combats pour hist.,Entre Benda et Seignobos, 1933, p. 94).
B.? Fermer, enfermer au moyen d'un mur.
1. [Le compl. désigne une ouverture] Boucher avec de la maçonnerie, des pierres. Murer une cheminée, une fenêtre. On allait murer les portes, car Sparte ne se rendrait pas, même emportée d'assaut (Villiers de l'I-A., Contes cruels,1883, p. 168).V. grossièreté ex. de Stendhal :
1. Alors, je pensai qu'il valait bien mieux murer la porte de monsieur Poulard [atteint d'agoraphobie], pour lui ôter la tentation de s'en servir (...). Le poilu gâchait le ciment, me portait les briques, et je les posais une à une, bien proprement... Mille, Barnavaux,1908, p. 58.
? [P. méton.] Murer une maison. Les peines les plus redoutables (...) interdisaient le sanctuaire et muraient les caveaux de la Vallée des Rois (Barrès, Cahiers,t. 6, 1908, p. 233).
2. [Le compl. désigne une pers.] Enfermer dans un endroit dont on bouche les issues. Synon. claquemurer, emmurer.V. femme II ex. de Colette :
2. antigone : Comment vont-ils me faire mourir? le garde : Je ne sais pas. Je crois que j'ai entendu dire que pour ne pas souiller la ville de votre sang, ils allaient vous murer dans un trou. Anouilh, Antig.,1946, p. 204.
? Emploi part. passé, p. anal. [En parlant d'ossements] Scellé dans la maçonnerie. Ossements [humains] murés dans les remparts de la Syrie (M. Bloch, Apol. pour hist.,1944, p. 21).
C.? P. anal. [Le suj. désigne ce qui fait obstacle] Boucher, obstruer. La porte était murée par une combinaison de neiges tassées qui formaient un mur de glace (Champfl., Souffr. profess. Delteil,1855, p. 132).Un fouillis de verdure noire tout à coup murait l'avenue, en faisait une impasse de broussailles et de lianes, où le chemin tournait (Gracq, Beau tén.,1945, p. 180).
D.? Au fig. Dérober à tous les regards, soustraire à la vue, isoler de l'influence extérieure. Cette détermination contre laquelle conseils, injonctions, supplications se brisaient, barrait son front, bandait ses yeux et la murait dans son silence (Gide, Porte étr.,1909, p. 542).
? [P. allus. hist. à une parole de Royer-Collard (1819)] La vie privée doit être murée. ,,Ce qui se passe dans la vie privée ne doit pas être livré à la publicité`` (Ac. 1878, 1935). Personne plus que moi ne tient que la vie privée des citoyens doit être murée; ce n'est qu'à cette condition que nous pouvons être dignes de la liberté de la presse (Stendhal, Racine et Shakespeare,t. 1, 1825, p. 155).La France mure la vie privée (Hugo, Rhin,1842, p. 468).
? Emploi pronom. S'isoler dans sa maison en refusant la communication avec autrui. Synon. se cloîtrer.Se murer chez soi. Ils se murèrent du monde, ils condamnèrent leur porte, ils n'acceptèrent plus aucune invitation (Rolland, J.-Chr., Amies, 1910, p. 1143).
? Se murer dans (tel état d'esprit, tel sentiment).Elle se murait dans l'orgueil (Hugo, Homme qui rit,t. 1, 1869, p. 192).J'ai vécu, je vis encore, m'attendant chaque jour à votre lassitude et à votre oubli, et le silence où vous vous murez, depuis deux mois, me confirme dans cette crainte (Montherl., J. filles,1936, p. 1000).V. concupiscence ex. 2.Emploi abs. Un subtil orgueil, une intuition des sentiments d'autrui l'avaient fait se buter, se murer (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 259).
Emploi part. passé. Je cessai de regarder Arlette, toujours murée dans son silence (Estaunié, Solitudes,1917, p. 161).Aujourd'hui elle est bien recluse, murée en elle-même, indifférente à tout, étrangère partout (Chardonne, Chant Bienh.,1927, p. 60).
Prononc. et Orth. : [my?e], (il) mure [my:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1174-87 « fermer, condamner par un ouvrage de maçonnerie » (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 4866); ca 1210 (Robert de Clary, Conquête de Constantinople, éd. Ph. Lauer, 75, p. 75, 13); 2emoitié xviies., fig. (Bossuet, 4esermon, 1erdim. de carême, 2 ds Littré : l'inclination nous enchaîne et nous jette dans une prison; l'habitude nous y enferme, et mure la porte sur nous pour ne nous laisser aucune sortie); 2. ca 1180 « entourer de remparts » murer une ville (Alexandre de Paris, Alexandre, éd. E. C. Armstrong, I, 2657); fig. ca 1263 « s'enfermer comme dans des murs, se protéger » (Rutebeuf, Bataille des Vices contre les Vertus, 124 ds ?uvres, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 309 : Li sages hom se doit murer Et garnir por crieme d'assaut); 1829 (Boiste : murer, dérober à tous les regards). Dér. de mur*; dés. -er; cf. le b. lat. murare « entourer de murs ». Fréq. abs. littér. : 105.
DÉR.
Murage, subst. masc.,Action de murer; résultat de cette action. Murage d'une porte, d'une fenêtre (Rob., Lar. Lang. fr., Lexis1975).? [my?a:?]. ? 1resattest. a) Ca 1225 « ensemble de murs, muraille, enceinte » (Huon de Bordeaux, éd. P. Ruelle, 13), seulement au xiiieet xives., b) ?) 1829 « état de ce qui est enclos de murs, de ce qui est muré » (Boiste, 1836 (Ac. Suppl.)), ?) 1868 « action de murer » (Lar. 19e); a dér. de mur*, b dér. de murer*, suff. -age*; cf. le lat. médiév. muragium « corvée pour la réparation des murs d'une ville ou d'un château » (xiies. ds Nov. gloss.), d'où l'a. fr. murage (1299 ds Gdf.).

MURER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1174-87 « fermer, condamner par un ouvrage de maçonnerie » (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 4866); ca 1210 (Robert de Clary, Conquête de Constantinople, éd. Ph. Lauer, 75, p. 75, 13); 2emoitié xviies., fig. (Bossuet, 4esermon, 1erdim. de carême, 2 ds Littré : l'inclination nous enchaîne et nous jette dans une prison; l'habitude nous y enferme, et mure la porte sur nous pour ne nous laisser aucune sortie); 2. ca 1180 « entourer de remparts » murer une ville (Alexandre de Paris, Alexandre, éd. E. C. Armstrong, I, 2657); fig. ca 1263 « s'enfermer comme dans des murs, se protéger » (Rutebeuf, Bataille des Vices contre les Vertus, 124 ds ?uvres, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 309 : Li sages hom se doit murer Et garnir por crieme d'assaut); 1829 (Boiste : murer, dérober à tous les regards). Dér. de mur*; dés. -er; cf. le b. lat. murare « entourer de murs ».

Murer au Scrabble


Le mot murer vaut 6 points au Scrabble.

murer

Informations sur le mot murer - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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murer

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Les citations avec le mot Murer


  1. Entrer dans l'Église, c'était m'emmurer vive. Accablée de honte, je me souvins d'une phrase entendue autrefois : « Il n'y a plus que des invertis ou des convertis. »

    Auteur : Béatrix Beck - Source : Léon Morin, prêtre (1952)


  2. Finalement, lorsque, après cinquante ans de séjour, Curwen ne sembla pas avoir vieilli de plus de cinq ans, les gens commencèrent à murmurer et à satisfaire le désir d'isolement qu'il avait toujours manifesté.

    Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : L'affaire Charles Dexter Ward


  3. Le premier homme qui fit un instrument de musique et qui donna à cet art ses règles et ses lois, avait écouté, longtemps auparavant, murmurer les roseaux et chanter les fauvettes.

    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Confession d'un enfant du siècle (1836)


  4. Révéler son nom à quelqu'un, c'est lui confier une part précieuse de soi-même, se dénuder devant lui. Il suffit de murmurer le nom d'une personne lors de rituels pour l'attaquer à distance, l'exposer aux puissances maléfiques

    Auteur : Léonora Miano - Source : La saison de l'ombre (2013)


  5. Un homme tout à fait moderne, qui veut par exemple se bâtir une maison, éprouve à ce propos le même sentiment que s'il voulait s'emmurer vivant dans une mausolée.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Humain, trop humain (1878-1879)


  6. Vivre l'écriture. Le corps et l'esprit tout entiers tendus vers elle. Malaxer les mots, comme un sculpteur le fait de sa terre glaise. Murmurer ad libitum des bribes de phrases, pour les accoucher tout à fait. Rester indifférents aux bruits et aux appels. À la faim et au sommeil. N'entendre rien, rien d'autre que le bouillonnement du verbe à l'intérieur de soi, et la musique qui parfois le précède.

    Auteur : Jacques Higelin - Source : Flâner entre les intervalles


  7. Il ne faut pas s'astreindre à une oeuvre, il faut seulement dire quelque chose qui puisse se murmurer à l'oreille d'un ivrogne ou d'un mourant.

    Auteur : Emil Cioran - Source : De l'inconvénient d'être né (1973)


  8. Dans les palais, on doit murmurer : « Quand cela capte, cela les calme. » Connectez les populations, elles ne se rebiffent pas. À l'inverse, coupez le ouaib et voyez ce qui se passe. Les hommes ouvriront à nouveau Ravachol ou Bernanos, Homère ou Rimbaud et là… gare aux pouvoirs publics. Le ouaib est la nouvelle morphine : appelons cela la wifine.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Interview accordée au Figaro janvier 2018


  9. Nous sommes accoutumés à ce que les hommes déprécient ce qu'ils ne peuvent comprendre, à ce que le bon et le beau, qui souvent leur sont nuisibles, les fassent murmurer; mais faut-il que le chien grogne à leur exemple?

    Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Faust (1806)


  10. Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées ?
    Laissons le vent gémir et le flot murmurer ;
    Revenez, revenez, ô mes tristes pensées !
    Je veux rêver et non pleurer !


    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Harmonies poétiques et religieuses (1830), II, 14, Le premier regret


  11. Avant de choisir le prénom d'un garçon, pensez toujours a la femme qui aura a le murmurer plus tard.

    Auteur : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly - Source : Sans référence


  12. Elle passait de longs moments à le contempler dans son berceau, à le chérir sur son sein, à lui murmurer ces mille petits mots divins et caressants que la maternité inspire. Quelle douce et délicate chose que l'amour d'une mère!

    Auteur : Hector Carbonneau - Source : Gabriel et Geneviève (1974)


  13. L'esclave est un serviteur qui ne discute point et se soumet à tout sans murmurer. Quelquefois il assassine son maître mais il ne lui résiste jamais.

    Auteur : Alexis de Tocqueville - Source : La Démocratie en Amérique (1835)


  14. Un vieux soldat sait souffrir et se taire sans murmurer.

    Auteur : Eugène Scribe - Source : Michel et Christine (1821), 14


  15. Il faut seulement dire quelque chose qui puisse se murmurer à l'oreille d'un ivrogne ou d'un mourant.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  16. On feit condemner et murer la porte de l'estuve.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Cimon, 5


  17. Mon amour, s'entendait-elle murmurer. Vous voyez, mon chéri, disait-elle alors à l'absent, vous voyez, même quand je ne pense pas à vous, en moi ça pense à vous.

    Auteur : Albert Cohen - Source : Belle du Seigneur (1968)


  18. Seigneur, je reconnais que l'homme est en délire - S'il ose murmurer; - Je cesse d'accuser, je cesse de maudire, - Mais laissez-moi pleurer.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856)


  19. Nous sommes ces acteurs qu'on a poussés sur scène sans qu'on leur ait distribué de rôle bien défini, sans manuscrit en main et sans souffleur pour nous murmurer ce que nous avons à faire.

    Auteur : Jostein Gaarder - Source : Le monde de Sophie (1991)


  20. Le vieillard fit une grimace en serrant les lèvres l'une contre l'autre, puis il se prit à murmurer: - Si, si, je sais ce que je dis. Il y a toujours du courage à dire ce que tout le monde pense.

    Auteur : Georges Duhamel - Source : Chronique des Pasquier: VIII. Le Combat des ombres (1933-1945)


Les citations du Littré sur Murer


  1. Dans le cas où ils murmureraient du sacrifice de leurs richesses au rétablissement dispendieux des temples caducs

    Auteur : DIDER. - Source : Lett. à Galiani.


  2. Le marquis lui promettoit [à la reine de Hongrie] que, si par force il la prenoit, il la feroit emmurer en une tour

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 233


  3. On feit condemner et murer la porte de l'estuve

    Auteur : AMYOT - Source : Cimon, 5


  4. On a dans les deux camps entendu murmurer

    Auteur : Corneille - Source : Hor. III, 2


  5. Sitost qu'il le virent, ils commencerent à murmurer et à bouter trois testes en un chaperon, et dirent : Voici celui qui est trop grand maistre et qui veut ordonner de la comté de Flandre à sa volonté

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 248


  6. Les mânes indignés de tant de bons soldats Contre ma lâcheté ne murmureraient pas

    Auteur : ROTR. - Source : Antig. I, 6


  7. Ils peuvent murmurer, mais c'est dans la poussière

    Auteur : Voltaire - Source : Sémir. II, 3


  8. Les enfants d'Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron

    Auteur : SACI - Source : Bible, Nombr. XIV, 2


  9. Et puis, suis-je né pour me claquemurer dans un ménage avec une femme et un troupeau d'enfants ?

    Auteur : PICARD - Source : Les deux Philibert, III, 1


  10. On recommence à murmurer je ne sais quoi de Théobon, comme si, les duels étant défendus, les rencontres étaient permises

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 300


  11. ... Loin de murmurer d'un injuste décret, Mourant sans déshonneur, je mourrai sans regret

    Auteur : Corneille - Source : Cid, II, 9


  12. Li sages hom se doit murer Et garnir por crieme [crainte] d'assaut

    Auteur : RUTEB. - Source : II, 62


  13. Il sentoit jà [ses concitoyens] murmurer et machiner contre lui

    Auteur : G. CHASTELAIN - Source : Chron. des ducs de Bourg. II, 18


  14. Que vous jouez au monde un petit personnage, De vous claquemurer aux choses du ménage !

    Auteur : Molière - Source : Femmes sav. I, 1


  15. Le peuple n'a pas sans doute le droit de murmurer ; mais sans doute aussi il a le droit de se taire, et son silence est la leçon des rois

    Auteur : L'ABBÉ DE BEAUVAIS - Source : Or. fun. Louis XV


  16. C'est aux parfaits qu'elle [la volonté de la Providence] cause cette paix et cette soumission sans murmurer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 25 mai 1680


  17. Amurer est pezer à force d'hommes sur les couetz d'une voile pour tenir le point de la voile sur le bord, vers le vent

    Auteur : FOURNIER - Source : Inventaire des mots, dans JAL, Glossaire nautique.


  18. Je crois qu'on trouvera quelque invention de nous emmurer [d'une armure défensive] pour nous en garantir [des balles]

    Auteur : MONT. - Source : II, 94


  19. Ô Marc René [d'Argenson, lieutenant de police], de qui la faveur grande Fait ici-bas tant de gens murmurer, Vos beaux avis m'ont fait claquemurer ; Que quelque jour le bon Dieu vous le rende

    Auteur : Voltaire - Source : Bastille.


  20. Expliquons-nous nettement ; je parle de ces pauvres intérieurs qui ne cessent de murmurer, quelque soin qu'on prenne de les satisfaire.... je veux dire de vos passions et de vos convoitises

    Auteur : BOSSUET - Source : Sermons, Impénit. finale, 3


  21. Il y a en ce logis dedans un cavereau que j'ay fait murer....

    Auteur : CARLOIX - Source : III, 12


  22. Pour passer les nuits d'été dans le jardin du Luxembourg, avec une liberté qui avait plus besoin de complices que de témoins, elle [une fille du régent] en fit murer toutes les portes, à l'exception de la principale, dont l'entrée se fermait ou s'ouvrait suivant les occasions

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuv. t. V, p. 240


  23. Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées ? Laissons le vent gémir et le flot murmurer ; Revenez, revenez, ô mes tristes pensées ; Je veux rêver et non pleurer

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. IV, 10


  24. Que vous jouez au monde un petit personnage De vous claquemurer aux choses du ménage !

    Auteur : Molière - Source : F. sav. I, 1


  25. Si ceux qui passent leurs jours dans les travaux rustiques, avaient le loisir de murmurer, ils s'élèveraient contre les exactions qui leur enlèvent une partie de leur substance

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 30




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h00










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