La définition de Bourse du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Bourse
Nature : s. f.
Prononciation : bour-s'
Etymologie : Bourguig. et Berry, borse ; provenç. borsa ; espagn. bolsa ; ital. borsa ; du latin byrsa, du grec, bourse.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de bourse de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec bourse pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Bourse ?
La définition de Bourse
Petit sac dans lequel on met son argent de poche. Une bourse pleine d'or. On lui a volé sa bourse.
Toutes les définitions de « bourse »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Petit sac de peau, d'étoffe, ou d'un tissu quelconque, dans lequel on met l'argent qu'on veut porter sur soi. Vider sa bourse. Mettre la main à la bourse. Avoir toujours la main à la bourse. Fam., Sa bourse est bien plate se dit en parlant d'une Personne qui n'a guère d'argent. Demander la bourse, la bourse ou la vie, Demander à quelqu'un son argent, sa bourse, avec menace de le tuer s'il la refuse. Coupeur de bourses, Filou qui dérobe avec adresse. On dit quelquefois dans un sens analogue Couper la bourse. Dans plusieurs phrases, il se dit, par extension, de l'Argent dont on veut disposer actuellement ou habituellement. Avoir recours à la bourse de quelqu'un. Ami jusqu'à la bourse. Voyez AMI. Fig., Sa bourse est ouverte à ses amis, Il prête volontiers de l'argent à ses amis lorsqu'ils en ont besoin. Toutes les bourses sont fermées, On ne trouve point d'argent à emprunter. Fig. et fam., Tenir les cordons de la bourse, Avoir le maniement de l'argent. Fig., N'avoir qu'une bourse, ne faire qu'une bourse, faire bourse commune, Faire ses dépenses en commun, en parlant de deux ou de plusieurs personnes. Fam., Faire une affaire sans bourse délier, Sans donner d'argent. Fam., Donner la bourse à garder au larron, Confier la garde de l'argent, le soin de la dépense à celui dont on aurait dû le plus se méfier. Fig. et fam., Loger le diable dans sa bourse, N'avoir point d'argent. Fig. et fam., Ne pas laisser voir le fond de sa bourse, Cacher l'état de ses affaires. Bourse à jetons, Bourse destinée à contenir des jetons. Bourse de jetons, Bourse pleine de jetons, qui contient des jetons. On se sert ordinairement d'une bourse semblable pour faire la quête dans les églises. La bourse de la quêteuse.
BOURSE se dit aussi figurément d'une Pension accordée à un élève ou à un étudiant pour lui permettre de suivre gratuitement les cours d'une école ou d'une université. Bourse d'État. Bourse de département. Bourse municipale. Bourse d'interne. Bourse de demi-pensionnaire. Bourse d'externe. Bourse entière. Demi-bourse. Bourse de licence. Bourse d'agrégation, etc. Bourse de voyage, Somme affectée à des voyages d'études. Il signifie encore figurément, dans les villes de commerce, un Édifice, un lieu public où s'assemblent, à de certaines heures, les négociants, les banquiers, les agents de change, les courtiers, les ouvriers, etc., pour traiter d'affaires. On le dit souvent, par extension, de la Réunion même des négociants, etc., et du Temps pendant lequel dure leur assemblée. La Bourse de Paris, de Lyon, de Rouen, d'Amsterdam, etc. Bourse des grains. Bourse du Commerce. Bourse du Travail. Aller à la Bourse. Fréquenter la Bourse. Affaires de Bourse. Bruits, nouvelles de Bourse. À l'heure de la Bourse. À l'ouverture, à la clôture de la Bourse. Pendant la Bourse. Le cours de la Bourse. La Bourse a monté, a baissé. En termes de Chasse, il se dit d'une Longue poche faite de réseau qu'on met à l'entrée d'un terrier pour prendre les lapins qu'on chasse au furet. En termes de Liturgie, il se dit d'un Double carton, couvert d'étoffe, dans lequel on met le corporal qui sert à la messe. En termes de Botanique, il s'emploie souvent pour désigner Tout ce qui a la forme d'un petit sac : les Membranes qui enveloppent les champignons quand ils sont encore jeunes (voyez VOLVA); les Bourgeons de certains arbres à fruits; les Capsules des anthères. En termes d'Anatomie,
BOURSES, au pluriel, est le Nom vulgaire du scrotum et désigne aussi certains petits sacs ou poches membraneuses de l'organisme. Bourses séreuses, muqueuses. Bourses synoviales.
à quoi sert la bourse ?
Littré
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1Petit sac dans lequel on met son argent de poche. Une bourse pleine d'or. On lui a volé sa bourse.
Sa bourse est bien plate, il n'a guère d'argent.
Demander la bourse ou la vie, se dit d'un voleur qui menace de tuer si on ne lui livre pas la bourse.
Fig. Se laisser couper la bourse, donner son argent trop facilement.
Coupeur de bourse, voleur, ainsi dit, parce qu'autrefois les bourses étaient attachées avec des cordons que les voleurs coupaient.
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2Toute espèce de petit sac comparé à une bourse. Bourse à jetons. Bourse de jetons. Bourse de quêteuse, petit sac dans lequel une dame qui quête reçoit l'argent qu'on lui donne.
Sac de cuir que l'on met de chaque côté de la selle. On dit aujourd'hui sacoche.
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3 Fig. Argent. Disposez de ma bourse. Il y pourvut de sa bourse.
M. le Tellier a ouvert sa bourse à Bagnols
, Sévigné, 235.La bourse de César fit plus que sa harangue
, Corneille, Pompée, I, 1.Les rois ne pouvant fouiller dans la bourse de leurs sujets mettaient à la torture les Juifs
, Montesquieu, Esp. XXI, 20.Toutes les bourses lui sont fermées, il n'a plus personne à qui recourir.
Avoir la bourse, tenir la bourse, les cordons de la bourse, avoir le maniement de l'argent.
Familièrement. Faire une affaire sans bourse délier, sans rien dépenser.
Le domaine, ayant fait mettre en prison les pères de famille, avait acheté leurs meilleures possessions sans bourse délier
, Voltaire, L'Hom. aux 40 écus, audience.Ne pas laisser voir le fond de sa bourse, ne pas montrer l'état de ses affaires.
Familièrement. Faire bon marché de sa bourse, se vanter qu'on a payé une chose moins qu'elle n'a coûté réellement.
Donner la bourse à garder au larron, remettre une chose à celui qui méritait le moins la confiance. Dans le même sens?: au plus larron la bourse.
Loger le diable dans sa bourse, n'avoir point d'argent.
Un homme n'ayant plus ni crédit ni ressource Et logeant le diable en sa bourse, C'est-à-dire n'y logeant rien
, La Fontaine, Fabl. IX, 16. -
4Masse de deniers que les membres d'un même corps mettent en commun, pour subvenir aux charges de la société.
Faire bourse commune, n'avoir ou ne faire qu'une bourse, faire toutes les dépenses en commun.
Les disciples de Pythagore ne faisaient qu'une même bourse
, Fénelon, Pythag.Société, entre plusieurs personnes de même profession, pour partager également les profits et les pertes.
Masse de deniers formée par ceux qui tiraient à la milice, pour fournir un remplaçant à celui que le sort désignait.
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5Pension gratuite accordée à un élève. Une bourse entière, remise de la totalité des frais de la pension?; une demi-bourse, remise de la moitié?; un quart de bourse, remise du quart?; trois quarts de bourse, remise des trois quarts.
Des places gratuites qu'on appelle en France des bourses
, Rousseau, Pol. IV. -
6Somme évaluée dans le levant à 500 piastres, ou 1781 fr. 28 c. de notre monnaie.
Ce cinquième sera pris dans les bourses que Mustapha sera obligé de vous payer
, Voltaire, Lett. à Cather. 114. -
7Dans les villes de commerce, bourse de commerce ou, simplement, bourse, lieu où s'assemblent les personnes qui se livrent au commerce?; lieu de réunion pour les négociants, agents de change, courtiers?; et le temps que dure cette réunion?; marché public où se négocient les effets publics, lettres de change, actions. Aller à la bourse. Affaires, bruits de bourse.
Arrêt du Conseil portant établissement d'une bourse dans la ville de Paris, pour les négociations des lettres de change, billets au porteur et à ordre, et autres papiers commerçables,
Arrêt du 24 sept. 1724.D'un côté [à Alexandrie] la bourse et l'allée du change, de l'autre la société royale et le muséum
, Voltaire, Phil. V, 354.Le cours de la bourse, le cours des effets publics. Qu'a fait la bourse?? la bourse a monté, a baissé.
Les spéculateurs. Il a pris l'esprit de la bourse.
Bourse des marchands ou bourse commune, bourse et convention des marchands, juridiction qui connaissait des affaires entre commerçants pour fait de commerce.
- 8Petit sac de taffetas noir où les hommes renfermaient autrefois leurs cheveux rassemblés en forme de queue.
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9Petit sac où l'on met une montre.
Un chaudron ébréché, la bourse d'une montre
, Régnier, Sat. X. - 10 Terme d'église. Double carton dans lequel on met les corporaux qui servent à la messe.
- 11 Terme de chasse. Poche placée à l'entrée d'un terrier pour prendre des lapins qu'on chasse au furet.
- 12 Terme de jardinage. Point de la lambourde où sont attachés les fleurs et les fruits du poirier et du pommier?; petit corps charnu, tendre, tronqué, ayant plusieurs yeux à sa circonférence.
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13 Terme de botanique. Membrane qui enveloppe les champignons.
Bourse, bourse-à-pasteur, noms vulgaires de la capselle bourse de pasteur (capsella bursa pastoris, L.), appelée aussi bourse de berger et tabouret.
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14 Terme d'anatomie. Bourses muqueuses, petits sacs membraneux qui sont de la nature des membranes séreuses ou des synoviales, et qui servent à faciliter les mouvements de certaines parties.
Bourses synoviales, petites ampoules contenant de la synovie, placées sur le trajet de certains tendons pour en faciliter les mouvements.
S. f. plur. Les bourses, la peau qui enveloppe les testicules.
- 15 Terme de fauconnerie. La gorge de l'oiseau.
HISTORIQUE
XIIe s. [Je] Copoie borses et gueilles bien fermées
, li Charois de Nymes, 1222. Maiz quant chascun meigne [moine] fet borse, Li comuns bien tant en reborse
, Roman de Rou, 10679.
XIIIe s. Avarice en sa main tenoit Une borse qu'el reponnoit, Et la nooit si durement, Que demorast moult longuement Ainçois qu'el en peüst riens traire
, la Rose, 227. Et porce que li heritages li descendi du lignage, il le requeroit à avoir par le [la] borse, comme plus prochains
, Beaumanoir, XLIV, 2. Se execuiteres vendoit heritage par le [la] vertu du testament, li parent du mort le poent rescorre par le [la] bourse, comme se cil l'eust vendu qui fist le testament
, Beaumanoir, XII, 38.
XIVe s. Une bourse à pelles [perles] broudée
, De Laborde, Émaux, p. 171. Pour une bourse de cerf à mectre les clefs de l'ostel de Neelle
, De Laborde, ib. Pour broder, faire et estoffer la bourse au scel du secret du roy
, De Laborde, ib. Et on voit qu'uns larrons qui se met à l'embler, Il n'aconte noient [ne se fait pas scrupule] d'une bourse à couper
, Baud. de Seb. VI, 263.
XVe s. Ils estoient si bien d'accord, que tous metoient la main à la bourse, quand il besognoit
, Froissart, II, II, 121. Priez, galans joyeulx en compaignie, Qui despendre desirez à largesse?; Guerre vous tient la bourse degarnie
, Orléans, Ball. 117. Le dict de Pavilly, qui tendoit fort au profict de sa bourse
, Juvénal Des Ursins, Charles VI, 1413.
XVIe s. La bourse des genitoires [le scrotum]
, Montaigne, I, 111. Une bourse d'escus
, Montaigne, I, 115. Ils luy offrirent de souldoyer, chascun sur sa bourse, un homme d'armes
, Montaigne, III, 175. Venir entre la bourse et les deniers [entre l'achat et le versement du prix]
, Loysel, 431. En une hostie [victime] qui fut immolée, il se trouva deux bourses du fiel enveloppées d'une seule taye
, Amyot, Arat. 53. C'est un but où tirent les couppebourses, les larrons domestiques, et les calumniateurs
, Amyot, Comment nourrir les enfants, 13. Amy, je n'ai point d'argent en ma bourse
, Amyot, De la mauv. honte, 13. La bource des testicules
, Paré, XX bis, 24. Bource-à-pasteur est herbe peu delicate, car sans nul soin elle s'engeance partout, jusques sur les murailles
, De Serres, 611. Rets, panneaux, toiles, bources, cordages, espieux
, De Serres, 993. Ouvre ta bourse, j'ouvrirai ma bouche
, Génin, Recréat. t. II, p. 246. Trop tost d'edifier se haste qui faict palais à bourse plate
, Génin, ib. p. 251. À bourse de joueurs, de plaideurs et de gourmands, ils ne faut point de ferrements
, Leroux de Lincy, t. II, p. 120. Assez trouverez amis de bouche, mais bien peu sont amis de bource
, Leroux de Lincy, ib. p. 242. Petit gain emplit la bourse. - Qui n'a argent en bourse ait du moins du miel en bouche. - Selon ta bourse gouverne ta bouche
, Cotgrave ? La principale cause de quoi provient de ce qu'il n'y a pas de lieu qu'on appelle change, estrade ou bourse, où les marchands, facteurs ou trafiqueurs puissent convenir, pour respondre et rendre raison les uns aux autres de leurs trafics et faire leurs entreprises?
, Édit de juillet 1549.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
BOURSE. Ajoutez?: - REM. Le nom de bourse ne lui est pas venu [à l'édifice ainsi appelé], comme on pourrait le croire, de la nature des affaires qui s'y traitent, mais de ce que ces réunions de marchands, dont on attribue l'invention aux habitants de Bruges, eurent lieu d'abord dans cette ville devant la maison d'une famille dont le nom était Van der Bourse
, Boutard, Dict. des arts du dessin, Bourse.
Encyclopédie, 1re édition
BOURSE, en terme de Boursiers, dont ils tirent leur nom, est une espece de petit sac portatif, fermé par des cordons, & propre à recevoir tout ce qu'on veut y mettre. Il y a des bourses à cheveux, à jettons, &c. Voyez ces mots.
Bourse à cheveux, terme de Boursier & autres, c'est un petit sac de taffetas noir, environ de huit pouces en quarré au-haut & en-dessus duquel est attaché un ruban fort large, noir & plié en rose. Ce sac est fermé de deux côtés, & est ouvert par en-haut. Il y a un faux ourlet à chaque bord, dans lesquels passent des cordons qui le font ouvrir ou fermer. Les hommes s'en servent pour mettre leurs cheveux par derriere. Les Marchands de modes en font peu, mais ils les font faire par des ouvriers.
Bourse à jettons, les Boursiers appellent de ce nom un sac de cuir, de velours, &c. qui se ferme avec des cordons qui traversent les quarrés en sens contraires. Il y a des bourses à dix, douze quarrés plus ou moins, c'est-à-dire, à dix ou douze plis.
Bourse, en Anatomie, se dit de deux sacs formés par le darthos & le scrotum, qui enveloppent les testicules comme dans une bourse. Voyez Darthos & Scrotum. (L)
Bourse, (Commerce.) en terme de Négocians, est un endroit public dans la plûpart des grandes villes, où les Banquiers, Négocians, Agens, Courtiers, Interpretes, & autres personnes intéressées dans le commerce, s'assemblent en certains jours, & à une heure marquée, pour traiter ensemble d'affaires de commerce, de change, de remises, de payemens, d'assurances, de fret, & d'autres choses de cette nature, qui regardent les intérêts de leur commerce, tant sur terre que sur mer.
Bruges en Flandre a été la premiere ville où l'on se soit servi du mot de bourse, pour désigner le lieu où les Marchands tenoient leurs assemblées, à cause que les Marchands de cette ville s'assembloient dans une place vis-à-vis d'une maison qui appartenoit à la famille de Vander bourse.
En Flandre, en Hollande, & dans plusieurs villes de la France, on appelle ces endroits bourses ; à Paris & à Lion, places de change ; & dans les villes libres & anséatiques du Nord, colléges des Marchands.
Ces assemblées se tiennent avec tant d'exactitude, & il est si nécessaire aux négocians de s'y trouver, que la seule absence d'un homme le fait quelquefois soupçonner d'avoir manqué ou fait banqueroute. Voyez Banqueroute & Faillite.
Les bourses les plus célebres de l'Europe sont, celle d'Amsterdam, & celle de Londres, que la reine Elisabeth fit appeller le change royal, nom qu'elle a retenu depuis. V. en la description à l'article Change royal.
La bourse d'Anvers n'étoit guere inférieure à celles de Londres & d'Amsterdam, avant le déclin du commerce de cette ville.
Dans le tems même des anciens Romains, il y avoit des lieux où les commerçans s'assembloient dans les villes les plus considérables de l'empire. La bourse que quelques-uns prétendent avoir été bâtie à Rome, l'an 259 après la fondation de cette ville, c'est-à-dire 493 ans avant la naissance de Jesus-Christ, sous le consulat d'Appius Claudius, & de Publius Servilius, fut nommée Collegium mercatorum ; on prétend qu'il en reste encore quelque chose, que les Romains modernes appellent loggia, la loge, & qu'ils nomment aujourd'hui la place de S. George. Voyez Collége.
C'est sur l'autorité de Tite-Live qu'on fonde cette opinion d'une bourse dans l'ancienne Rome ; voici ce que dit cet auteur : {{lang|la|Certamen consulibus inciderat uter dedicaret Mercurü ?dem. Senatus à se rem ad populum rejecit : utri corum dedicatio jussu populi data esset, eum pr?esse annon?, mercatorum collegium instituere jussit. lib. II. Mais il est à remarquer que dans la pureté de la langue Latine, collegium ne signifioit jamais un édifice fait pour une société de gens ; desorte que collegium mercatorum instituere, ne peut pas se rendre par bâtir une place de change ou un collége pour les négocians. Le sens de cette expression est que les négocians furent incorporés & formés en compagnie : & comme Mercure étoit le Dieu du commerce, cette ?des Mercurü semble avoir été le lieu destiné aux dévotions de cette compagnie de commerçans.
La bourse des marchands de Toulouse fut établie par Henri II. en 1549, à l'incitation des juges conservateurs des priviléges des foires de Lyon.
L'édit d'érection confirmé par lettres patentes du roi en 1551, permet aux marchands de cette ville d'élire & de faire chaque année un prieur & deux consuls d'entre eux pour connoître & décider en premiere instance de tous & chacuns les procès & différens qui pour raison de marchandises, assûrances, &c. seroient mûs & intentés entre marchands & trafiquans à Toulouse, & par appel au parlement de ladite ville ; leur permettant d'acheter ou construire un bâtiment pour y tenir la jurisdiction & les assemblées de ladite bourse commune.
Les marchands qu'il est permis aux prieur & consuls de choisir & de s'associer pour assister aux jugemens de la bourse, s'appellent juges-conseillers de la retenue, & sont au nombre de soixante. Voyez Juges de la retenue.
La bourse de Roüen, ou, comme on l'appelle, la convention de Roüen, est de quelques années plus moderne que celle de Toulouse, n'étant que de l'année 1566, sous le regne de Charles IX : pour le reste elle lui est à-peu-près semblable.
La plus nouvelle de toutes les bourses consulaires est celle de Montpellier, érigée en 1691 par Louis XIV. pour les marchands de cette ville, & dont la jurisdiction s'étend dans les dioceses de Montpellier, Nîmes, Usès, Viviers, le Puy, Mende, Lodève, Agde, Besiers, Narbonne, & Saint-Pons. Ses officiers sont un prieur, deux juges-consuls, un syndic, & un certain nombre de bourgeois pour assister avec eux aux jugemens.
A Bourdeaux, les consuls sont appellés juges-consuls de la bourse commune des marchands. Voyez Consuls.
Jusqu'en 1724, le lieu d'assemblée où les marchands, banquiers, négocians, & agens de change de Paris s'assembloient pour traiter de leur commerce, étoit situé dans la grande cour du Palais, au-dessous de la gallerie Dauphine, du côté de la Conciergerie ; & on l'appelloit la place du Change. Mais alors on choisit l'hôtel de Nevers, rue Vivienne ; & aux bâtimens qui y étoient déjà, on en ajoûta de nouveaux pour la commodité des négocians, banquiers, &c. & c'est ce qu'on nomme aujourd'hui à Paris la bourse. On peut en voir les principaux reglemens dans l'arrêt du conseil du 24 Septembre 1724, & dans le dictionnaire du Commerce de Savary, tom. I. pag. 1080. & suiv.
La bourse d'Amsterdam est un grand bâtiment de brique & de pierres de taille, qui a 230 piés de long sur 130 de large, & autour duquel regne un peristyle, au-dessus duquel est une galerie de vingt piés de largeur. Les piliers du peristyle sont au nombre de quarante-six, tous numerotés depuis un jusqu'à quarante-six, pour distinguer les places où se tiennent les marchands, & aider à les trouver aux personnes qui ont affaire avec eux ; ce qui sans cela seroit fort difficile, puisque ce bâtiment peut contenir jusqu'à 4500 personnes. La bourse est ouverte tous les jours ouvrables depuis midi jusqu'à une heure & demie ou deux heures ; on en annonce l'ouverture par le son d'une cloche. A midi & demi on en ferme les portes ; on y peut néanmoins entrer jusqu'à une heure en payant un certain droit à un commis établi pour le recevoir.
Outre cette bourse, il y en a encore une dans la même ville, qu'on appelle la bourse aux grains. C'est une halle spatieuse où les marchands de grains, facteurs, &c. s'assemblent tous les lundis, mercredis, & vendredis, depuis dix heures du matin jusqu'à midi, & vendent ou achetent des grains sous montre. Il y a aussi à Rotterdam une bourse très-belle, & qui fait un des principaux ornemens de cette ville, quoique moins grande & moins spatieuse que celle d'Amsterdam.
Bourse a encore, dans le Commerce, plusieurs significations, dont voici les principales.
Il se dit de ceux qui ont beaucoup d'argent comptant, qu'ils font valoir sur la place en escomptant des lettres & billets de change : ainsi on dit, ce marchand est une des meilleures bourses de Paris.
Bourse commune est proprement une société qui se fait entre deux ou plusieurs personnes de même profession, pour partager par égale portion les profits, ou supporter les pertes qui peuvent arriver dans leur trafic. On dit quelquefois tenir la bourse, pour tenir la caisse. Voyez Caisse.
Bourse commune s'entend aussi de ce qui provient des droits de réception, soit à l'apprentissage, soit à la maîtrise, dans les corps des marchands & les communautés des Arts & Métiers ; ce qui compose un fonds qui ne peut être employé que pour les besoins & affaires communes. Ce sont ordinairement les maîtres & gardes & jurés quî sont chargés de la perception de ces deniers, dont ils rendent compte au sortir de leur charge.
Bourse se dit encore de l'argent ou bien de quelqu'un. Avoir la bourse, manier la bourse ; c'est faire la dépense. Mettre la main à la bourse, c'est dépenser. Faire une affaire sans bourse délier, c'est faire un troc de marchandises, un accommodement but à but, & sans être obligé de donner de l'argent de part ni d'autre. (G)
Bourse, (Hist. mod.) maniere de compter, ou espece de monnoie de compte fort usitée dans le Levant, singulierement à Constantinople. Voyez Monnoie de compte.
La bourse est une somme de cent vingt livres sterlins, ou de cinq cents écus. Ce terme vient de ce que le thresor du grand-seigneur est gardé dans le serrail dans des bourses de cuir, qui contiennent chacune cette somme.
Cette maniere de compter des Turcs leur vient des Grecs, qui l'avoient prise des Romains, dont les empereurs la firent passer à Constantinople ; comme il paroît par la lettre de Constantin à Cécilien, évêque de Carthage, citée par Eusebe & Nicéphore, où on lit ce qui suit : « Ayant résolu de donner quelques secours en argent aux ministres de la religion Catholique en Afrique, dans les provinces de Numidie & de Mauritanie ; j'ai écrit à Vesus, notre thresorier général en Afrique, & lui ai donné ordre de vous délivrer trois mille folles », c'est-à-dire bourses : car, comme le remarque M. de Fleury, ce que nous appellons bourse, les Latins l'appellent follis, par où ils entendent une somme de deux cents cinquante deniers d'argent, ce qui revient à cinq cents livres de notre monnoie.
La bourse d'or chez les Turcs est de quinze mille sequins, ou de trois mille écus ; & ce sont celles que les sultans généreux distribuent à leurs favoris & aux sultanes.
Wiktionnaire
Nom commun - français
bourse \bu?s\ féminin
- Petit sac de peau, d'étoffe, ou d'un tissu quelconque, dans lequel on met l'argent qu'on veut porter sur soi. Les termes de porte-monnaie ou de portefeuille sont plus souvent utilisés.
- Je ne puis voir un pauvre sans lui donner ma bourse. J'ai doté des orphelines, établi des jeunes gens méritants, nourri des vieillards, fondé des hospices. ? (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Avoir toujours la main à la bourse.
- Sa bourse est bien plate se dit en parlant d'une Personne qui n'a guère d'argent.
- Demander la bourse, la bourse ou la vie, Demander à quelqu'un son argent, sa bourse, avec menace de le tuer s'il la refuse.
- Coupeur de bourses, Filou qui dérobe avec adresse.
- Couper la bourse.
- Avoir recours à la bourse de quelqu'un.
- Ami jusqu'à la bourse. Voyez « ami ».
- Sa bourse est ouverte à ses amis, Il prête volontiers de l'argent à ses amis lorsqu'ils en ont besoin.
- Toutes les bourses sont fermées, On ne trouve point d'argent à emprunter.
- Tenir les cordons de la bourse, Avoir le maniement de l'argent.
- N'avoir qu'une bourse, ne faire qu'une bourse, faire bourse commune, Faire ses dépenses en commun, en parlant de deux ou de plusieurs personnes.
- Faire une affaire sans bourse délier, Sans donner d'argent.
- Donner la bourse à garder au larron, Confier la garde de l'argent, le soin de la dépense à celui dont on aurait dû le plus se méfier.
- Loger le diable dans sa bourse, N'avoir point d'argent.
- Ne pas laisser voir le fond de sa bourse, Cacher l'état de ses affaires.
- Bourse à jetons, bourse destinée à contenir des jetons.
- Bourse de jetons, bourse pleine de jetons, qui contient des jetons.
- On se sert ordinairement d'une bourse semblable pour faire la quête dans les églises.
- La bourse de la quêteuse.
- (Familier) (Finance) Réserve ou disponibilités en argent d'une personne.
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(Par extension) Argent dont on peut disposer actuellement ou habituellement.
- Nous avons dit que l'impôt sera odieux, quel qu'en soit le montant, tant qu'il prendra dans la bourse du contribuable, pour ne rien y rapporter. ? (François-Vincent Raspail, Organisation ruineuse ou féconde de la dépense, dans Le Réformateur, 5 fév. 1835)
-
(Figuré) Allocation financière dans un but d'étude, de projets ; pension accordée à un élève ou à un étudiant pour lui permettre de suivre gratuitement les cours d'une école ou d'une université.
- Bourse d'État, de département, municipale.
- Bourse d'interne, d'externe, de demi-pensionnaire.
- Bourse entière, demi- bourse.
- Bourse de licence, d'agrégation, etc.
- Bourse de voyage (Somme affectée à des voyages d'études).
- « Nous avons une dette envers la République, fille de la Révolution. Elle t'a accordé une Bourse : c'est-à-dire qu'elle va te donner gratuitement une instruction solide, qu'elle paiera ta nourriture de midi, et qu'elle te prêtera chaque année tous les livres nécessaires à tes études, jusqu'à ton second baccalauréat. Il faut nous montrer dignes d'une aussi grande générosité, et consentir, sans le moindre regret, le sacrifice de quelques journées de vacances. Nous commencerons les révisions demain matin. » ? (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 250-251)
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(Figuré) Dans les villes de commerce, un édifice, un lieu public où s'assemblent, à certaines heures, les négociants, les banquiers, les agents de change, les courtiers, les ouvriers, etc., pour traiter d'affaires. On le dit souvent, par extension, de la Réunion même des négociants, etc., et du Temps pendant lequel dure leur assemblée.
- La bourse de Paris, de Lyon, de Rouen, d'Amsterdam, etc.
- Bourse des grains. ? Bourse du Commerce. ? Bourse du Travail.
- Mais il y avait dans presque chaque ville, même peu importante, en province, une petite banque locale dont le propriétaire suivait la Bourse, [...]. ? (Jean-Jacques Brochier, Odette Genonceau, J'ai Lu, page 29)
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(Absolument) Lieu d'échange de valeurs financières.
- Gênés par le monopole des agents de change, les coulissiers de la Bourse sont aussi des prolétaires financiers, et parmi eux de rencontre plus d'un socialiste admirateur de Jaurès. ? (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, note de bas de page 67)
- Il se trouvait ainsi au centre des opérations, à deux pas de la Bourse et des boulevards. [?]. Hommes d'affaires, boursicotiers, journalistes, policiers, guitaristes, évoluent dans ces parages, [?]. ? (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 89)
- Aller à la bourse, fréquenter la bourse.
-
(Par extension) Marché d'échange de ces valeurs.
- Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; [?]. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l'édition de 1921)
- Tenez, qu'est-ce qui se passe à la Bourse ? Des gens qui n'ont rien prennent le droit d'acheter une marchandise dont ils savent parfaitement que la livraison ne s'accomplira jamais, mais qu'ils revendront avec profit. ? (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, pages 167-168)
- Affaires de bourse.
- Bruits, nouvelles de bourse.
- à l'heure de la bourse.
- à l'ouverture, à la clôture de la bourse.
- Le cours de la bourse.
- La bourse a monté, a baissé.
-
(Chasse) Longue poche faite de réseau qu'on met à l'entrée d'un terrier pour prendre les lapins qu'on chasse au furet.
- Des bourses, des hameçons, des chausse-trapes, toute sorte d'engins, furent confectionnés. ? (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, 1877)
- Le furet, dans sa main, dardait sa tête avec des retraits mous [...] - Allez, petit ! la bête coula au trou, disparut aussitôt dans l'ombre. Raboliot, le temps d'y songer, avait tiré les bourses de ses poches, les posait aux gueules du terrier. Déjà, la petite butte tressaillait de chocs profonds, de galopades assourdies et folles. Une bourse se distendit violemment et roula : le braconnier était dessus, décoiffait le lapin empêtré. ? (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, quatrième partie, chapitre 1, page 206 de l'édition du Livre de Poche)
- (Liturgie) Double carton, couvert d'étoffe, dans lequel on met le corporal qui sert à la messe.
-
(Botanique) Il s'emploie souvent pour désigner tout ce qui a la forme d'un petit sac : les membranes qui enveloppent les champignons quand ils sont encore jeunes (? voir volva) ; les bourgeons de certains arbres à fruits ; les capsules des anthères.
- La bourse est le renflement produit après la chute du fruit. Elle peut porter un bouton à fleur. ? (Delahaye Thierry, Vin Pascal, Le pommier, 95 p., page 53, 1997, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
-
(Au pluriel) Scrotum.
- Il aimait son odeur, [?] et s'avançait les mains enfoncées dans ses fouillouses, chatouillant au travers du tissu l'étui tendu de ses bourses testiculaires. ? (Jean Vautrin, Symphonie-Grabuge, Grasset, 1994)
- Je serai alors éventré tout vivant, le vit et les bourses coupés, puis tiré à quatre chevaux, pendu, dépendu, et mes quatre membres coupés, ainsi que ma tête. ? (Robert Merle, Fortune de France, XI., 1977)
- (Au pluriel) Nom de certains petits sacs ou poches membraneuses de l'organisme.
Trésor de la Langue Française informatisé
BOURSE1, subst. fém.
BOURSE2, subst. fém.
FINANCESBourse au Scrabble
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Les mots proches de Bourse
Bouc Boucaner Boucanier Boucanière Boucassin Boucaut Boucaut Bouchalès Bouche Bouché, ée Bouchée Bouchement Boucher Boucher Boucherie Bouchet Boucheton (à) Bouchette Boucheur Bouchon Bouchon Bouchonné, ée Bouchonner Bouchure Boucle Bouclé, ée Boucler Bouclerie Bouclette Bouclier Boucon Bouder Bouderie Boudin Boudine Boudineuse Boudoir Boue Bouée Boueux, euse Bouffant, ante Bouffe Bouffe Bouffée Bouffer Bouffette Bouffi, ie Bouffir Bouffissage Bouffisseur Bou Bouafle Bouafles Bouan Bouaye Boubers-lès-Hesmond Boubers-sur-Canche Boubiers boubou bouboule bouboules boubous bouc Bouc-Bel-Air Boucagnères boucan boucanait boucané boucanée boucanées boucaner boucanerie boucanés boucanier boucaniers Boucau Boucé Boucé Boucey boucha bouchage Bouchage Bouchage bouchai bouchaient Bouchain bouchais bouchait Bouchamps-lès-Craon bouchant bouchardant boucharde boucharder Bouchaud Bouchaud Bouchavesnes-Bergen bouche bouche bouché bouchéMots du jour
Rétenteur, trice Estomaquer (s') Charpenter Tiraillé, ée Tuteur, trice Carier Mité, ée Ragencer Syllabaire Passagèreté
Les citations avec le mot Bourse
- Lire, c'est emprunter; en tirer profit, c'est rembourser sa dette.Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Le miroir de l'âme
- Si au contraire nous donnons en bourse des ordres d'acaht, les coupons touchés ne nous consoleront pas de l'effritement ininterrompu des valeurs.Auteur : François Mauriac - Source : Le Noeud de vipères (1932)
- Si la bourse continue à baisser, vendredi ça va être un jeudi noir.Auteur : Jean-Marie Gourio - Source : Brèves de comptoir, 1988
- Le nouveau venu qui tâte la Bourse apprend très vite quelques principes fondamentaux qui sont le b a ba de la carrière financière.Auteur : Pierre Daninos - Source : Un certain Monsieur Blot (1960)
- C'est une grande satisfaction que de ne devoir son aisance qu'à son courage. Encore faut-il accepter de rembourser sa dette tous les jours ouvrables et parfois les jours fériés.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Dévoiler les intrigues de la Bourse et des courtiers, c'est entreprendre un des travaux d'Hercule.Auteur : Charles Fourier - Source : Sans référence
- Dans l'extrême misère, on se trouve riche de peu. Un gueux qui trouve un écu est plus affecté que ne le serait un riche en trouvant une bourse d'or.Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778, édition posthume 1782), IX
- La bourse, j'en ai rien à cirer.Auteur : Edith Cresson - Source : Face à un journaliste et alors qu’elle est au téléphone, Le Figaro, 2006
- Les Bourses ne traduisent pas l'état des économies, mais la psychologie des investisseurs.Auteur : Françoise Giroud - Source : La rumeur du monde
- Les parents sont la bourse du coeur.Auteur : Proverbes berbères - Source : Proverbe
- Le coeur se resserre chez bien des gens dans la mesure où leur bourse s'enfle.Auteur : Emile Banning - Source : Réflexions morales et politiques
- Qui a la tête creuse à vingt ans, aura la bourse plate à trente.Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe
- La dioxine, la Bourse et les actions, les filles. Ce qu'il y avait de plus dangereux en ce bas monde était en libre circulation.Auteur : Ira Ishida - Source : Ikebukuro West Gate Park (2005)
- Tout mensonge non remboursé se paie au centuple.Auteur : Claude Lelouch - Source : Itinéraire d'un enfant très gâté (2000)
- Quand le plafond baisse il vaut mieux habiter près d'une Bourse que d'un aéroport: les petits porteurs font moins de bruit que les gros.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Péripatéticienne: Professionnelle que l'on paye en liquide et qui vous rembourse en herpès.Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)
- A la bourse, la moitié des investisseurs joue sur les actions et l'autre moitié à se faire peur. L'or, qui a cessé d'être une valeur refuge, ne peut plus servir qu'à fabriquer des dents pour les rentiers dans la purée.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Cotation en Bourse: possibilité de vendre à des gens qu'on ne connaît pas un produit qu'ils ignorent.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- On sait aujourd'hui qu'on est devenu un personnage important quandd on vous offre davantage d'argent pour déguster gratuitement du caviar que vous n'en auriez déboursé pour en acheter.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Le mensonge est une option à laquelle tout un chacun a droit, à condition de le rembourser un jour.
Auteur : Claude Lelouch - Source : Itinéraire d'un enfant très gâté (2000)
- Vous aviez l'air d'accord; je n'y entendais rien; et dans les cas difficiles à juger, une bourse d'or me paraît toujours un argument sans réplique. Et puis, comme dit le proverbe, ce qui est bon à prendre...Auteur : Pierre Augustin Caron de Beaumarchais - Source : Le Barbier de Séville (1775), IV, 1, Bazile
- Qui n'a pas d'argent en bourse, qu'il ait du miel en bouche.Auteur : Blaise de Lasseran Massencome, seigneur de Monluc ou Montluc - Source : Commentaires, VII
- Ce qu'on peut éviter à force d'argent n'est point un malheur; le vrai malheur est d'avoir dans sa poche une bourse vide.Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe
- Pour belle hôtesse il en cuit à la bourse.Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe
- Je vous préviens que je ne vous accorderai pas un jour de délai. Si vous ne me remboursez pas, je vous exécuterai !Auteur : René Floriot - Source : La vérité tient à un fil (1970)
Les citations du Littré sur Bourse
- Je ne faisois bresche à cette bourse favorie que je tenois à partAuteur : MONT. - Source : I, 336
- Ce cinquième sera pris dans les bourses que Mustapha sera obligé de vous payerAuteur : Voltaire - Source : Lett. à Cather. 114
- C'est la vie des voleurs d'aujourd'hui et des coupeurs de bourseAuteur : Voltaire - Source : Moeurs, av. propos.
- Mais si M. Terrai veut bien me rembourserAuteur : Voltaire - Source : Jean qui pleure
- Et les dames, qui courtoises estoient [jadis], Ont tout laissié pour aprendre à bourserAuteur : QUESNES - Source : Romanc. p. 87
- En une hostie [victime] qui fut immolée, il se trouva deux bourses du fiel enveloppées d'une seule tayeAuteur : AMYOT - Source : Arat. 53
- Paris a toujours été à peu près ce qu'il est, le centre du luxe et de la misère ; c'est un grand jeu de pharaon, où ceux qui taillent remboursent l'argent des pontesAuteur : Voltaire - Source : Lett. Mme de Florian, 1er mars 1769
- Comme, chemin faisant, sa bourse [d'un archimandrite] s'emplissait plus qu'elle ne se vidait, il craignait peu les détoursAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. IV
- Ce navire n'eut point plustost appareillé, que ses boursets et pavillons n'ayent esté embrasez par la foudreAuteur : D'AUB. - Source : Hist. Préf. 6
- Ce sont amorces pour escumer l'argent des boursesAuteur : CALV. - Source : Inst. 957
- Il vient se remplumer un peu sur votre bourseAuteur : BOISROBERT - Source : Belle plaideuse, I, 4
- Ilz luy mandoient que, pour se rembourser de ce qu'on luy avoit osté, il prist cinq cents talents de l'argent du royAuteur : AMYOT - Source : Eum. 24
- Des hargnes ou grevures, qui sont tumeurs aux aines et aux bourses des testicules ; ce mot de hargne a esté donné à ceste maladie parce que ceux qui en sont vexés, coustumierement sont hargneux, c'est à dire mal-plaisans et criartsAuteur : PARÉ - Source : VI, 14
- Eux seuls savent railler de source, Et vivre aux dépens de leur bourse, Sans aller picorer ailleurs De quoi s'ériger en railleursAuteur : Paul Scarron - Source : Poés. div. Oeuv. t. VII, p. 111
- Ce n'estoit qu'un coeur, une maison, un lit, une table et une bourse d'eux deuxAuteur : MARG. - Source : Nouv. XLVI
- Les seigneurs françois aimoient mieux employer à la guerre le sang de leur corps que le sang de leur bourse, ainsi qu'on l'appelle communementAuteur : FAUCHET - Source : De l'orig. des dignitez de France, liv. II, p. 59, dans LACURNE
- En ai-je bien eü deus mille Des frans ; que sont-il devenu ? Si coulant sont et si menu, Quand ma bourse en est pourveüe ; Tost en ai perdu la veüeAuteur : Jean Froissard - Source : Le dit dou florin.
- Je ne faisois bresche à cet bourseAuteur : MONT. - Source : I, 316
- Je vous amène encore un lénitif de bourse, Une usurièreAuteur : REGNARD - Source : le Joueur, II, 13
- Qu'un brigand me surprenne au coin d'un bois, il faut donner la bourseAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Contr. I, 3
- Je tirai de ma poche la bourse où étaient mes doublons, et je lui en montrai une poignée ; l'hôte parut très surpris de cette exhibitionAuteur : LESAGE - Source : Estev. Gonz. ch. 2
- Qui donne benefice pour epargnier sa bourse, Je di que ceste paie est parverse et rebourse, Et si pert Dieu et s'ame qui tel avoir embourseAuteur : J. DE MEUNG - Source : Test. 582
- J'engageois mes hardes.... avecques bien moins de contraincte, et moins envy que lors je ne faisois bresche à cette bourseAuteur : MONT. - Source : I, 316
- Une autre [mouche], plus hardie encore, enfile les conduits nasaux du cerf, descend dans son palais, et dépose ses oeufs dans deux bourses charnues placées à la racine de la langueAuteur : BONNET - Source : Contempl. nat. XI, 5
- Puis après lui avoir coupé la bourse, il lui coupe la queue [part comme un joueur qui fait Charlemagne] ; et s'en va chercher sa pratique, deçà, delà, par la villeAuteur : DESPÉR. - Source : Contes, LXXXIII
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Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 04h43
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