La définition de Rouiller du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Rouiller
Nature : v. a.
Prononciation : rou-llé, ll mouillées
Etymologie : Berry, roeiller, regarder avec curiosité. On pourrait croire que c'est une forme de rouler ; mais, si l'on considère que rouler est dissyllabique et reoiller trissyllabique, on pensera qu'il est formé de re, et oeil. à la vérité, on doit convenir que le lat. rotulare, d'où vient rouler, aurait pu donner un mot trissyllabique, si, au lieu de se changer en rotler, il s'était changé en rooler ; mais il n'aurait pas le sens qu'a primitivement reoillier, qui est regarder autour de soi (voy. l'historique).

Voir les citations du mot RouillerSignification du mot Rouiller


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de rouiller de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec rouiller pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Rouiller ?


La définition de Rouiller

Terme aujourd'hui inusité qui ne s'employait qu'avec oeil et qui signifiait rouler les yeux, les faire aller çà et là.


Toutes les définitions de « rouiller »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

ROUILLER. v. tr.
Produire de la rouille sur la surface d'un corps. L'humidité, l'eau rouille le fer. Le fer se rouille aisément. Avec ellipse du pronom, Il a laissé rouiller ses armes.

ROUILLER se dit figurément en parlant des Facultés qui s'altèrent, qui s'affaiblissent faute d'exercice. L'oisiveté rouille l'esprit. Cet homme-là s'est bien rouillé dans sa retraite. Le participe passé

ROUILLÉ s'emploie adjectivement. Des armes rouillées. Une clef rouillée. Fig., Je me suis remis au grec, j'étais un peu rouillé depuis le collège. Il se dit aussi des Plantes attaquées par la rouille. Orge rouillée. Avoine rouillée.

Littré

ROUILLER (rou-llé, ll mouillées, et non rou-yé) v. a.
  • 1Produire de la rouille sur un corps. L'humidité rouille le fer.

    Fig. Sur nos fers qu'il rouille Le temps écrit l'âge d'un vin si doux, Béranger, Escl. gaul.

  • 2Produire sur les végétaux la maladie dite rouille. Un temps humide et froid a rouillé nos blés. On dirait qu'en ces jours où l'automne décline, Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt, Hugo, Orient. 36.
  • 3 Fig. En parlant des facultés de l'esprit, altérer, faute d'exercice. L'oisiveté rouille l'esprit. Je trouvai mon ami Florbel attristé et moins aimable?; le commerce d'une femme sans usage du monde, sans instruction et dépourvue d'esprit, l'avait rouillé, Genlis, Parvenus, t. III, p. 237, dans POUGENS.

    Absolument. Rien ne rouille promptement comme le vin, lorsqu'on s'y abandonne sans réserve, Genlis, Mères riv. t. II, p. 14, dans POUGENS.

  • 4Se rouiller, v. réfl. Contracter de la rouille. Le fer et l'airain, n'étant plus polis par les cyclopes, commençaient à se rouiller, Fénelon, Tél. II. Le fer? attire l'humide de l'air, s'en pénètre et se rouille, c'est-à-dire se convertit en une espèce de terre sans liaison, sans cohérence, Buffon, Hist. min. introd. ?uv. t. VII, p. 94.

    Par extension. Quelle peine a-t-on d'arracher une aumône à cet homme, dont l'argent, soigneusement accumulé, se rouille presque dans ses coffres?? Fléchier, Sermons, Pentecôte.

    Fig. Ces armes [des arguments] se rouillèrent quand on ne combattit plus, Voltaire, Louis XIV, 35.

    Avec ellipse du pronom personnel. [Mon bisaïeul] ?Laissant rouiller sa cuirasse, Joua noblement tous les jeux, Béranger, Enf. de b. maison.

  • 5 Fig. Perdre son activité, sa force, oublier ce qu'on sait. Oisif en ta maison se rouille ton courage, Régnier, Épit. I. Quoique Bondin [un médecin] aimât son métier, il s'y rouilla tout à fait, parce qu'il ne prenait plus la peine de voir ses malades, Saint-Simon, 286, 143. Cette méthode [relire les bons livres] rafraîchit la mémoire, et empêche le goût de se rouiller, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 15 mars 1769 Dites moi si l'allemand [Voltaire écrit de Potsdam] a gâté mon français, et si je me suis rouillé comme Rousseau, Voltaire, Lett. d'Argental, 28 nov. 1750. Irais-je, accompagné d'une femme importune, Me rouiller dans ma terre et borner ma fortune?? Gresset, le Méch. II, 7. Lisons tant que nos yeux nous le permettront, et tâchons d'être au moins les égaux de nos enfants?; plutôt s'user que se rouiller, Diderot, Claude et Nér. II, 79.

    Avec ellipse du pronom personnel. Il n'est que trop commun de rencontrer dans le monde des personnes de trente ans qui ont laissé rouiller de beaux talents, Genlis, Emploi du temps, p. 29, dans POUGENS.


HISTORIQUE

XVIe s. ? Cest aage de fer, de vices tout rouylé, Du Bellay, J. VI, 46, verso. Si on laisse le corps rouiller et durcir par le mal gouverner?, La Boétie, 335. Pour ce, estranger, la richesse mesprise, Ne rouille point ton c?ur de convoitise, La Boétie, 626. Les armes se rouillent, si elles ne sont souvent nettoyées, Lanoue, 179. [Un homme] entré en desespoir, n'ayant aultre chose à se tuer, se saisit d'un vieux clou de charrette rouillé, Montaigne, II, 128.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - ancien français

rouiller \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Variante de roeillier.

Verbe - français

rouiller transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Produire de la rouille sur la surface d'un corps.
    • Les mauvais chemins, et le passage des rivières, où plus d'une fois les fantassins furent dans l'eau jusqu'à la poitrine, avaient rouillé les armes, ruiné les vêtements et surtout les chaussures. (Claude Joseph de Cherrier, Histoire de Charles VIII, roi de France, tome second, Didier et Cie, Paris, 1870, page 269)
    • En les examinant, il s'aperçut que la poudre était mouillée et que la pluie avait rouillé les ressorts au point que les batteries ne jouaient plus. (Fortuné Du Boisgobey, Où est Zénobie ?, tome second, E. Dentu, Paris, 1880, page 323)
  2. (Intransitif) Se couvrir de rouille (pour un objet en fer ou en acier).
    • Le dessin des champs s'efface, les barques pourrissent, les outils rouillent. (Anne-Lou Steininger, Les contes des jours volés, Bernard Campiche, Orbe, 2005, page 40)
    • Peu lui importe, si les épées rouillent, les chevaux engraissent, il n'a ni envie de chasse, ni de guerre. (Gerlinde Vallerie-Gregorits, Ys, BoD - Books on Demand France, 2009)
  3. (Figuré) Altérer, affaiblir par manque d'exercice.
    • On ne saurait moins d'esprit que couvrait un grand usage du monde et de la meilleure compagnie, mais que sa retraite avait rouillé. (Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoires de Saint-Simon, chapitre CLV (année 1706), tome IX de l'édition H.L. Delloye, Paris, 1840, page 25)
    • S'il n'a pas la chance d'avoir à sa portée quelque grand travail, il se rouille dans l'inaction et le découragement en comparant les efforts qu'il a faits aux résultats obtenus. (Émile-Justin Menier, L'avenir économique, tome II, E. Plon et Cie, Paris, 1880, page 61)
  4. (Par analogie) Donner à des végétaux la teinte de la rouille.
    • [...] il entre dans les dortoirs, quand les croisées sont ouvertes, des échos de feuillages et des tressaillements de nature déjà rouillée par l'automne, avec des tons chauds de bronze et de cuivre. (Jules Vallès, L'Insurgé, Charpentier, Paris, 1886)
    • Grands bois, je vous verrai brillants sous un ciel d'ambre
      Ou de molles vapeurs noyés ;
      Je vous verrai si fiers quand le triste novembre
      Vous aura meurtris et rouillés.
      (Jean Moréas, Les Stances, La Plume, Paris, 1899)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


ROUILLER, verbe

A. ? Empl. trans. Qqc.1rouille qqc.2, qqn1se rouille qqc.2.
1.
a) Provoquer l'oxydation d'un métal ferreux, d'un objet de fer. Synon. oxyder.L'humidité de la terre avait rouillé les vis et ce ne fut pas sans efforts que la bière s'ouvrit (Dumas fils, Dame Cam., 1848, p. 55).Je vais emmailloter mon fusil comme toi (...) la pluie a tout rouillé le mien (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 58).
b) P. anal., littér. Colorer en rouille un végétal, une végétation. Grands bois (...) Je vous verrai si fiers quand le triste novembre Vous aura meurtris et rouillés (Moréas, Stances, 1901, p. 103).V. feuillé II ex. de Huysmans.
2. PHYTOPATHOL. Produire la rouille sur une plante. Un temps humide et froid a rouillé nos blés (Littré).On a prétendu que la rosée rouillait les blés (Lar. 19e).
3. P. anal. ou au fig. [P. réf. au mauvais fonctionnement d'un mécanisme rouillé]
a) Affaiblir, engourdir faute d'exercice.
?) [Le compl. d'obj. désigne une partie du corps] Rouiller les jambes (Quillet 1965).
? Empl. pronom. réfl. indir. Profitons du jour qui reste pour nous disloquer un peu, ne nous rouillons pas les muscles (Malot, R. Kalbris, 1869, p. 123).Laisse-moi essayer, tiens, que je voie si je ne me suis pas trop rouillé les bras (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 170).
?) [Le compl. désigne une faculté, une fonction] Synon. ankyloser, émousser, engourdir.L'oisiveté rouille l'esprit (Ac.).
? Empl. pronom. réfl. indir. Tu n'as pas l'ombre d'un stimulant mâle et quotidien, d'un échange intellectuel sérieux, et fortifiant, et tu te rouilles de toutes les manières l'esprit (Amiel, Journal, 1866, p. 418).
b) Frapper quelqu'un d'inertie physique ou intellectuelle, le priver d'énergie; en partic., lui faire perdre de son entrain, de sa compétence dans la pratique d'un métier, l'exercice d'un art. Il ne se sentait plus le c?ur à la besogne, les sept années de service l'avaient rouillé, dévoyé, dégoûté de la scie et du rabot (Zola, Terre, 1887, p. 96).Est-ce que ces années paresseuses à Bouville m'ont rouillé? Autrefois je ne l'aurais pas laissé sans lui avoir brisé les dents (Sartre, Nausée, 1938, p. 210).
B. ? Empl. pronom. ou, plus rarement, intrans.
1. Qqc.2(se) rouille
a) [Le suj. désigne un métal ferreux, un objet de fer] Se couvrir de rouille. Synon. s'oxyder.Dans un coin, le poêle oublié du dernier hiver se rouillait, à côté d'un reste de coke (Zola, L'?uvre, 1886, p. 60).Le coutre rouillera à la pluie d'automne (Giono, Colline, 1929, p. 129).V. accidenté1ex. 5.
b) P. anal., littér. Prendre un ton de rouille. La Diane de marbre, au bois automnal, chasse; Tout octobre se rouille aux feuilles d'acajou (Montesquiou, P. Helleu, 1913, p. 74).
2. P. anal. ou au fig.
a) Qqc.2se rouille
?) [Le suj. désigne un instrument] Perdre de son efficacité, se détériorer en étant inemployé. Un millier d'épées qui coupent bien, sortiront des fourreaux où elles se rouillent (Dumas père, Henri III, 1829, II, 2, p. 146).Les arbalètes de la croisade commencent à se rouiller! (Druon, Louve Fr., 1959, p. 958).
? P. anal. [Le suj. désigne une partie du corps] Perdre de sa souplesse, de son habileté; moins bien fonctionner faute d'exercice. Decraemer avait l'impression de voir, de sentir en lui son cerveau se rouiller et se détraquer sans remède (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 283).
?) [Le suj. désigne une faculté, une fonction] S'émousser faute d'exercice. La volonté chez la plupart des hommes est sujette à se rouiller, avec l'intelligence (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 8, 1864, p. 477).Des visages (...) brillent du désir de servir, d'employer des forces, des talents qui se rouillaient (Colette, Belles sais., Mes cahiers, 1941, p. 166).V. dérouiller1ex. de Bernanos.
b) Qqn2se rouille
?) Perdre sa vitalité physique ou intellectuelle, s'étioler dans l'inaction. Il y a longtemps que je me rouille en province (Gautier, Fracasse, 1863, p. 196).Je me meurs faute d'action et me rouille comme un sabre de Damas dans le fourreau d'un poltron (Maurois, Disraëli, 1927, p. 91).
?) Perdre la main dans l'exercice d'un métier ou d'un art par suite du manque de pratique. Une étude [celle du grec] (...) qui (...) doit être et rester jusqu'à la fin un exercice de tous les jours, de toutes les heures: sans quoi l'on se rouille (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 6, 1863, p. 94).Pour empêcher les enfants de ch?ur de se rouiller, il s'enfermait avec eux dans l'église et les examinait sur leur façon de servir la messe (Queffélec, Recteur, 1944, p. 181).
REM.
Rouillure, subst. fém.,rare. a) Altération d'un métal ferreux, un objet de fer attaqué par la rouille. Synon. oxydation.La rouillure finit par détruire le fer (Lar. 19e).b) P. anal., phytopathol. État d'un végétal atteint de la rouille. Rouillure du blé (Rob.). c) Au fig., littér. Étiolement physique, moral ou intellectuel d'une personne. Un grand esprit (...) à demi foudroyé par la mort d'un fils de onze ans, mais repoussant et reverdi, sans rouillure, ayant pris son parti de la vie (Goncourt, Journal, 1857, p. 388).
Prononc. et Orth.: [?uje], (il) rouille [?uj]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1180 rüillé adj. (Hue de Rotelande, Ipomedon, 7780 ds T.-L.: un'espee, Dunt li fers fu mut rüillé); déb. xiiies. (Chrétien de Troyes, Chevalier à la charrette, éd. W. Foerster, 5138, var. E: avoit [...] les chauces de fer chauciees, De la süor roilliees); b) ca 1195 intrans. « se couvrir de rouille » (Ambroise, Guerre sainte, 7643 ds T.-L.: haubers i röillerent); xves. réfl. (Traité de tribulacion, Bibl. nat. fr. 1009, fol. 16 v ods Gdf. Compl.); c) 1680 trans. « faire amasser de la rouille » (Rich.); 2. p. anal. a) 1225-30 adj. « (d'une personne) marquée de taches de couleur rouille; crasseuse » (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 149); b) 1715 trans. « produire la rouille des céréales sur » (La Quintinie, Instruction pour les jardins, I, 78 d'apr. FEW t. 10, p. 430a); 1755 adj. (Liger, Maison rustique, Paris, Saugrain, t. 1, p. 629: froment rouillé, c'est-à-dire qui est tout ridé, ratatiné et altéré). B. Fig. 1. « s'altérer sous l'influence du mal, de la passion » 1558 adj. (Du Bellay, Regrets, CLXXIX, 3 ds ?uvres poét., éd. H. Chamard, t. 2, 2, p. 194: La rancune, l'orgueil, le desir aveuglé, Dont cest aage de fer de vices tout rouglé A violé l'honneur de l'antique justice); 1578 réfl. se rouiller de rancune (Ronsard, Franciade, III ds ?uvres, éd. P. Laumonnier, t. 16, p. 187, en note); 1584-87 trans. (Id., Bergerie, 741, t. 13, p. 114); 2. av. 1577 « id. sous l'influence de l'inaction » intrans. laisser rouiller le soldat (Blaise de Monluc, Commentaires, VII, éd. P. Courteault, p. 820). Dér. de rouille*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 89. Bbg. Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 272.

ROUILLER, verbe
Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1180 rüillé adj. (Hue de Rotelande, Ipomedon, 7780 ds T.-L.: un'espee, Dunt li fers fu mut rüillé); déb. xiiies. (Chrétien de Troyes, Chevalier à la charrette, éd. W. Foerster, 5138, var. E: avoit [...] les chauces de fer chauciees, De la süor roilliees); b) ca 1195 intrans. « se couvrir de rouille » (Ambroise, Guerre sainte, 7643 ds T.-L.: haubers i röillerent); xves. réfl. (Traité de tribulacion, Bibl. nat. fr. 1009, fol. 16 v ods Gdf. Compl.); c) 1680 trans. « faire amasser de la rouille » (Rich.); 2. p. anal. a) 1225-30 adj. « (d'une personne) marquée de taches de couleur rouille; crasseuse » (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 149); b) 1715 trans. « produire la rouille des céréales sur » (La Quintinie, Instruction pour les jardins, I, 78 d'apr. FEW t. 10, p. 430a); 1755 adj. (Liger, Maison rustique, Paris, Saugrain, t. 1, p. 629: froment rouillé, c'est-à-dire qui est tout ridé, ratatiné et altéré). B. Fig. 1. « s'altérer sous l'influence du mal, de la passion » 1558 adj. (Du Bellay, Regrets, CLXXIX, 3 ds ?uvres poét., éd. H. Chamard, t. 2, 2, p. 194: La rancune, l'orgueil, le desir aveuglé, Dont cest aage de fer de vices tout rouglé A violé l'honneur de l'antique justice); 1578 réfl. se rouiller de rancune (Ronsard, Franciade, III ds ?uvres, éd. P. Laumonnier, t. 16, p. 187, en note); 1584-87 trans. (Id., Bergerie, 741, t. 13, p. 114); 2. av. 1577 « id. sous l'influence de l'inaction » intrans. laisser rouiller le soldat (Blaise de Monluc, Commentaires, VII, éd. P. Courteault, p. 820). Dér. de rouille*; dés. -er.

Rouiller au Scrabble


Le mot rouiller vaut 8 points au Scrabble.

rouiller

Informations sur le mot rouiller - 8 lettres, 4 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot rouiller au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

rouiller

Les mots proches de Rouiller

RouableRouageRouan, anneRouanneRouannerRoublardRoucoulant, anteRoucoulementRoucoulerRoudou ou rodoul ou redoulRoueRoué, éeRouelleRouerRouetRouettesRoufRougeRougeâtreRougeaud, audeRougeoleRougeotRougeoyerRougeronRouget, etteRougetRougetteRougeurRougi, ieRougirRoui, ieRouilleRouillé, éeRouillerRouillerRouillureRouirRouissoirRouladeRoulageRoulant, anteRoulé, éeRouleauRouléeRoulementRoulerRouletteRouletteRouleurRoulierRou-MarsonrouarouagerouagesrouaientRouairouxrouaisrouaitrouanrouanRouansrouantRouaudièreroubaisienneRoubaixRoubaixRoubaixRoubaixRoubaixRoubiaroubignolesRoubionroublardroublardroublarderoublarderoublarderroublardesroublardiseroublardisesroubleroublesRoucampsRouceuxroucoularoucouladeroucouladesroucoulaientroucoulaisroucoulaitroucoulantroucoulantroucoulanteroucoulantesroucoulantsroucouleroucouléroucoulementroucoulementsroucoulent


Mots du jour


Pommade     Claudicant, ante     Sarclet     Déconfiture     Parpaillot, ote     Drôlerie     Narratif, ive     Incomparabilité     Substance     Contre-son     

Les citations avec le mot Rouiller


  1. Les hommes se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, mais l'homme, le vrai, sait que rien ne vaut le soutien et les encouragements d'une bonne équipe.

    Auteur : Tim Allen - Source : Sans référence


  2. Combien d'années nous faut-il pour apprendre à nous débrouiller, à nous nourrir, à voyager ? L'oiseau, lui, connaît en sortant de sa coquille les grands mystères de l'univers. Il est cartographe, météorologue, astrophysicien, sait se repérer aux étoiles, n'ignore rien des pôles magnétiques. Je pense qu'à l'origine nous possédions aussi ces connaissances et que nous les avons perdues.

    Auteur : Jacques Perrin - Source : Interview Match (2001)


  3. Crains de te brouiller avec ton ami pour une faute légère.

    Auteur : Pythagore - Source : Fragments


  4. Si un enfant va mal, il faut toujours avoir un outil sur les autres. (…) Car les bien portants ne font pas de bruit, s’adaptent aux contours cisaillant de la vie qui s’offre, épousent la forme des peines sans rien réclamer. (…) Un sentiment de devoir les guide. Ils se tiendront là, vogues dans la nuit noire, se débrouilleront pour n’avoir ni froid ni peur. Or, n’avoir ni froid ni peur n’ est pas normal. Il faut venir vers eux.

    Auteur : Clara Dupont-Monod - Source : S'adapter (2021)


  5. La retraite, qu'est-ce que c'est, sinon la permission officielle de rouiller?

    Auteur : Janine Boissard - Source : Une femme neuve (1980)


  6. Dieu ne sauve personne et ne venge personne. L'homme peut se débrouiller pour accomplir les deux. Je crois en la volonté et la justice humaines. Rien d'autre.

    Auteur : Nicolas Beuglet - Source : L'île du diable (2020)


  7. La meilleure façon de détruire un homme sera toujours d'embrouiller ses idées.

    Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


  8. Un rêve trop ancien finit par rouiller. Et il n'y a pas plus toxique qu'un rêve rouillé. C'est du poison pour le coeur.

    Auteur : Vikas Swarup - Source : Pour quelques milliards et une roupie (2014)


  9. Tout homme, dis-je, dont l'esprit est agité et comme obscurci par une multitude confuse de pensées qu'il a peine à débrouiller sentirait sa raison se fortifier et ses idées s'éclaircir quand il ne ferait que les communiquer à son ami, et discourir avec lui sur ce qui l'occupe ; car alors il discute ses opinions avec plus de facilité, il range ses idées avec plus d'ordre, enfin il juge mieux de la vérité et de l'utilité de ses pensées quand elles sont exprimées par des paroles.

    Auteur : Francis Bacon - Source : Essais , XXVII. De l'amitié


  10. On tire dans le tas, Dieu se débrouillera pour y retrouver les siens.

    Auteur : Dan Simmons - Source : La Chute d'Hypérion (1990), 35 (Devise des mercenaires)


  11. La crainte de la justice est la base de la sécurité. Car s’en référer à la justice c’est demander aux autres de s’occuper de ses affaires. C’est le moyen le plus certain de les embrouiller et de multiplier ses ennuis et même d’en faire naître de tout à fait inattendus.

    Auteur : Maurice Duwez, dit Max Deauville - Source : Dernières Fumées (1937)


  12. J'aime passionnément le mystère, parce que que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller.

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Petits poèmes en prose ou Le Spleen de Paris (1862), Mademoiselle Bistouri


  13. L'histoire, considérée par un esprit foncièrement honnête, a souvent l'apparence d'un enchevêtrement que l'on a pas encore su débrouiller.

    Auteur : Herbert George Wells - Source : Enfants des étoiles


  14. Osons le dire : un pays doit être capable de se débrouiller avec ses nationaux. Que serait le monde si chaque pays expulsait ses nationaux de naissance considérés comme indésirables ? Faudrait-il imaginer une terre-déchetterie où ils seraient regroupés ?

    Auteur : Christiane Taubira - Source : Murmures à la jeunesse (2016)


  15. Leurs cheveux pouvaient bien grouiller de poux, leurs gencives saigner, leurs ventres crier dans le vide, ils avaient l'éclatante santé des rêveurs.

    Auteur : Jean-Christophe Rufin - Source : Rouge Brésil (2001)


  16. Je n'ai fait l'amour avec elle que pour brouiller les cartes et déconcerter la fatalité.

    Auteur : Jacques Laurent - Source : Les Bêtises (1971)


  17. Etre capable de simplifier les questions, mais aussi de les réembrouiller.

    Auteur : Jean Rostand - Source : Carnet d'un biologiste (1959)


  18. La langue des femmes est leur épée ; elles ne la laissent pas rouiller.

    Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe


  19. La règle d'or dans la communication était de ne jamais laisser des signes parasites, airs entendus, moues ou froncements de sourcils d'un interlocuteur brouiller le message et mettre en doute la véracité du discours.

    Auteur : Thomas Abercorn - Source : Un Soleil d'enfer


  20. Dire à un enfant qui a mal ce n'est rien, revient à l'embrouiller, car on nie son impression alors que justement, il en cherche la confirmation auprés de nous.

    Auteur : Maria Montessori - Source : Pédagogie scientifique (1958)


  21. Tel veut me démêler d'épineuses affaires. Qui vient à son égard d'embrouiller les plus claires.

    Auteur : Esope - Source : Fables, la Taupe et sa Fille


  22. Dieu a dit aux hommes de se débrouiller, et c'est ce que les professeurs de philosophie appellent liberté.

    Auteur : Robert Brasillach - Source : Comme le temps passe...(1937)


  23. J'ai passé tout ce temps à bâtir une relation. Et puis un soir, j'ai laissé la fenêtre ouverte, et l'édifice a commencé à rouiller.

    Auteur : David Levithan - Source : Dictionnaire d'un amour (2012)


  24. Rien de plus dangereux que de réconcilier deux personnes, à moins que l'on ne soit soi même l'une des deux; les brouiller est beaucoup plus facile et plus sûr.

    Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


  25. L'art dans son ensemble n'est d'ailleurs rien d'autre qu'un art de survie, nous ne devons pas négliger ce fait, à tout prendre il est tout de même la tentative sans cesse renouvelée, d'une manière qui touche même l'intelligence, de nous débrouiller dans ce monde de désagréments, ce qui, nous le savons, n'est possible en fait que par l'usage sans cesse renouvelé du mensonge et de l'hypocrisie, de la fausseté et de l'illusion volontaire.

    Auteur : Thomas Bernhard - Source : Maîtres anciens (1985)


Les citations du Littré sur Rouiller


  1. Sur quelque brouillerie en la ville excitée

    Auteur : Corneille - Source : Pompée, IV, 2


  2. illon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. I


  3. [Si on ne menait une vie égale et uniforme] on ne pourrait comparer, sans beaucoup d'erreur ou d'incertitude, les transpirations de différents temps ; une alternative irrégulière d'intempérance et de sobriété brouillerait tout

    Auteur : FONTEN. - Source : Dodart.


  4. Le temps change tant de choses, que je demande toujours ce qu'il opère, persuadée qu'il ne lui faut pas plus de six mois pour faire des réconciliations ou des brouilleries

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : à Moulceau, 17 avr. 1682


  5. Et si nous n'aimions point à nous brouiller l'esprit Ou de ce que l'on fait ou de ce que l'on dit

    Auteur : Corneille - Source : Imitation, I, 11


  6. Les notions et les principes qu'un dictionnaire ne peut débrouiller à chaque mot

    Auteur : D'OLIV. - Source : Préface


  7. Pour moi, je suis persuadée que le roi, c'est-à-dire Dieu par lui surmontera tous ses ennemis, et débrouillera tous les nuages qui paraissaient si noirs et si prêts à fondre sur nous

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 30 mars 1689


  8. Les avirons desrobbant le vaisseau soubs nous, je me sens brouiller la teste et l'estomach

    Auteur : MONT. - Source : IV, 4


  9. Je crus voir à Lambesc que le plaisir.... des Provençaux était d'animer, de brouiller .... ah fi ! quittez ce style de province et de Provence

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 7 janv. 1689


  10. De ne plus s'alterer contre [se brouiller avec] les femmes

    Auteur : CARL. - Source : II, 9


  11. Ma jalousie à tout propos Me promène sur ma disgrâce ; Et plus mon esprit y repasse, Moins j'en puis débrouiller le funeste chaos

    Auteur : Molière - Source : Amph. III, 1


  12. Je ne veux pas me brouiller avec Anitus ; c'est un homme trop à craindre ; s'il ne s'agissait que des dieux, encore passe

    Auteur : Voltaire - Source : Socrate, III, 1


  13. On ne doit servir un plat à son hôte que pour qu'il en mange, et il est fort injuste de se brouiller avec lui parce qu'il aura entamé un cédrat qu'on lui aura présenté

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Autré, 6 sept. 1765


  14. Rien ne lui put débrouiller le mystère

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Conf.


  15. Plus on les veut brouiller, plus on va les unir

    Auteur : Jean Racine - Source : Andr. I, 1


  16. Ovide, en vers doux et mélodieux, Sut débrouiller l'histoire de ses dieux : Trop indulgent au feu de son génie, Mais varié, tendre, plein d'harmonie

    Auteur : J. B. ROUSS. - Source : Épît. I, 3


  17. Il est trop scabreux de se mêler de vos affaires, à vous autres grands ; et je ne veux point me brouiller avec les puissances

    Auteur : DANCOURT - Source : les Fées, I, 2


  18. Il lui apprint à doser, à mixtionner, à brouiller, et toutes telles besognes

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, LXI


  19. Saint Grégoire, évêque de Naziance.... se promenant sur le rivage de la mer, considérait comme les ondes, s'avançant sur la grève, laissaient des coquilles et petits cornets, tiges d'herbes, petites huîtres et semblables brouilleries

    Auteur : SAINT FRANÇOIS DE SALES - Source : Introd. à la vie dévote, II, 13


  20. Les soucis, les ennuis nous brouillèrent la tête

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. VI


  21. Comme à un homme qui débrouillerait ce chaos d'incidents

    Auteur : FLÉCH. - Source : Lam.


  22. S'il veut débrouiller l'antiquité de sa noblesse qui remonte aux temps les plus reculés, il enverra chercher un bénédictin

    Auteur : Voltaire - Source : Jeannot et Colin.


  23. Rien n'est plus ténébreux que l'histoire de cette immense contrée [Afrique] ; le chaos commence à se débrouiller à l'arrivée des Carthaginois

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XI, 4


  24. Ils [le duc et la duchesse d'Épernon] se brouillèrent, se démarièrent et n'eurent point d'enfants

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 57, 210


  25. Je n'ai qu'à dire un mot pour brouiller bien des choses

    Auteur : Corneille - Source : Othon, IV, 1




Les mots débutant par Rou  Les mots débutant par Ro

Une suggestion ou précision pour la définition de Rouiller ? -


Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 18h52










.$char.
 -  Racine  -  Racisme  -  Raillerie  -  Raison  -  Raisonnement  -  Rancune  -  Realisme  -  Realite  -  Rebelle  -  Reception  -  Recevoir  -  Recherche  -  Recolter  -  Recompense  -  Reconnaissance  -  Reconnaître  -  Record  -  Reddition  -  Reflechir  -  Regard  -  Regime  -  Regle  -  Regret  -  Reincarnation  -  Reine  -  Religion  -  Remède  -  Remords  -  Rencontre  -  Rengaine  -  Renoncement  -  Repartie  -  Repas  -  Repentir  -  Repos  -  Reproduction  -  Reputation  -  Resilience  -  Respect  -  Respecter  -  Responsabilite  -  Restaurant  -  Retraite  -  Retrospective  -  Réussite  -  Reussite  -  Reve  -  Rêve  -  Reveil  -  Revolte  -  Revolution  -  Riche  -  Richesse  -  Ridicule  -  Rire  -  Roman  -  Romantique  -  Rumination  -  Rupture  -  Rythme

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur rouillerPoèmes rouillerProverbes rouiller

La définition du mot Rouiller est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Rouiller sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Rouiller présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.