La définition de Bran du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Bran
Nature : s. m.
Prononciation : bran
Etymologie : Berry, bren, prononcé brin, ordure ; provenç. bren, son ; anc. espagn. bren de la farina ; brenno, son dans plusieurs patois italiens ; angl. bran ; du celtique : gaél. bran ; kymri, brân ; bas-bret. brenn. Tous ces mots signifient son de farine ; et pour le sens d'excrément que bran a aussi en français : gaél. breun ; gall. braen, mauvaise odeur.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de bran de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec bran pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Bran ?


La définition de Bran

Partie du son la plus grossière.


Toutes les définitions de « bran »


Trésor de la Langue Française informatisé


BRAN, BREN, subst. masc.

A.? Région. Ce qui reste du son, lorsqu'on l'a dépourvu de son reste de farine, son sec ou maigre. Bran de son. Il vous souvient peut-être que dans ce pays le son (furfur) se nomme bren (J. de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg,t. 1, 1821, p. 133).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Ac. 1798.
? Proverbe. Faire l'âne pour avoir du bran. Se faire passer pour naïf et sot, afin d'obtenir une faveur de quelqu'un.
Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Lar. 19e. 2. On dit auj. plutôt faire l'âne pour avoir du son.
B.? P. ext. [Gén. p. anal. avec la couleur du son]
1. Élément (d'apparence) solide.
a) Bran de scie. Poudre fine et légère qui jaillit du bois lorsqu'on le scie. Synon. sciure.Du bran de scie se collait à son visage en sueur (Renard, La Lanterne sourde,1893, p. 155).
b) Bran (ou bren) de Judas. Tache de rousseur. Quant au sobriquet de Bren-de-Judas, il venait des taches de rousseur dont sa peau blanche était toute grivelée (J. Richepin, Miarka, la fille à l'ourse,1883, p. 5).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. de Ac. 1798 à Lar. 20e.
2. Élément liquide.
a) Trivial. Matière fécale. Bran de chien :
Tous mes livres ont été publiés ante porcos, mais jamais les menaces de la trichinose ne se firent aussi promptement et redoutablement sentir qu'à l'occasion de celui-ci, offert pourtant à un prêtre, sur cette montagne aussi effrayante que l'Horeb, où nul n'est capable de « distinguer un lion d'un porc et l'Himalaya d'un cumul de bran ». Bloy, Journal,1907, p. 317.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Ac. 1798.
b) Région. Bran d'agace (de pie). Gomme brunâtre sécrétée généralement par les cerisiers et les pruniers. Le bran d'agace exsudé l'été précédent par l'écorce des merisiers et que l'hiver rendait dur comme berlingot (H. Bazin, Lui,1950, p. 7).
Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Littré. 2. Réputé comme belgicisme dans les dict. généraux.
c) Spéc., MAR. Temps de bran (ou de bren). Mauvais temps, gros temps. Entrer dans le bren, rencontrer le bren.
Rem. Attesté dans Lar. encyclop., Quillet 1965 et dans les dict. techn. de mar. Le Clère 1960.
C.? Emploi interjectif et exclam. Pour marquer le mépris. Bran de soi, de vos promesses! (Ac.1798).Synon. zut!La Politique, ah, j'en fis! Mon avis? Zut et bran! (Verlaine, ?uvres posthumes,t. 1, Parallèlement, 1896, p. 119).
PRONONC. ET ORTH. : [b? ? ?]. Fér. 1768 admet bran ou bren. Pour la forme bren, cf. Lar. 19e, Lar. 20e, s.v. bren : ,,Ancienne forme du mot bran [...] cette forme encore usitée, forme le radical de plusieurs autres mots français``; cf. encore Guérin 1892.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1205-15 brent « partie grossière du son » (Aiol, 8979 dans Gdf. Compl.), graphie attestée jusqu'en 1771, Trév.; fin xiiies. [date du ms.] bran (Perceval, ms. Montp., fo178ddans Gdf. Compl.); supplanté au xviiies. par son; 1743 bran de scie « sciure » (Trév.); 2. début xiiies. bran [peut-être brau, v. T.-L., s.v. bren] « boue, lie » (Sermons St Grégoire sur Ezechiel, 72, 21 dans T.-L.); av. 1300 (Dialogue Ame et raison, 27, 77, ibid.), attest. isolées; 1306 « excrément » (G. Guiart, Royaux Lignages, MS. fol. 149, Vodans La Curne); mil. xiiies. (Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, t. 4, p. 285, 301); p. ext. 1532 bren interjection marquant le mépris (Rabelais, Pantagruel, éd. Marty-Lavaux, t. 1, p. 242); av. 1558 bran (Melin de Sainct-Gelays, ?uvr. Poet., II, 219 dans Hug.). Du lat. vulg. *brennus « son » attesté sous la forme brin(n)a « son, nourriture pour chien » (viiie-ixes. dans Mittellat. W. s.v., 1569, 21; ixes., ibid., 1569, 24) d'orig. obsc. (REW3no1284) sans doute pré-romane (Cor., s.v. bren; cf. biscaien birrin, Hubschmid, fasc. 2, p. 74), peut-être gaul. (Jud dans Arch. St. n. Spr., t. 126, p. 117; EWFS2, DIEZ5) mais les corresp. du mot dans les lang. celt. ne sont prob. pas autochtones (E. Kleinhans dans FEW t. 1 p. 517, note 17).
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 6.
DÉR. 1.
Brenage, subst. masc.,dr. féod. (supra A).Redevance en (bran de) son que doit un vassal pour la nourriture des chiens de son seigneur. ? Seule transcr. dans Littré : bre-na-j'. ? 1resattest. 1124 lat. médiév. brenagium « redevance en son pour les chiens de chasse du seigneur » (Lorris-en-Gâtinais, Archives Loire dans Du Cange t. 1, p. 741c); 1306 bernage (Livre rouge de la Chambre des Comptes de Paris, fo407 rodans Gdf.); 1313 brenage (Archives, JJ 49, pièce 191, ibid). ? xvies., Ibid.; devenu terme hist., répertorié dep. Besch. 1845; dér. de bren « partie grossière du son »; suff. -age*; la forme lat. corresp. brennaticum est déjà dans un cartulaire de Chartres en 845 (FEW t. 1, p. 513b); cf. même forme en 1081, Actes de Philippe I, no104 dans Nierm.
2.
Brener, verbe intrans.,arg., péj. (supra B 2 a). Synon. de déféquer*(cf. Montherlant, Le Démon du bien, 1937, p. 1298).? 1reattest. 1937, id.; dér. de bren « excréments », dés. -er. ? Fréq. abs. littér. : 1.
3.
Breneux, euse, adj.,arg. Souillé de matière fécale. Une chemise breneuse. Deux corps terreux, sales, breneux (E. et J. de Goncourt, Journal,1867, p. 395).? Dernière transcr. dans DG : bre-neú, fém. -neúz'. Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844 et DG transcrivent la 1resyll. par [?] muet; Littré la transcrit par [?] ouvert : brè-neû. ? 1reattest. xives. (Watriquet de Couvin, Fatrasie, 89 dans R. Hist. litt. Fr., 1898, p. 302 : croste et mie de ce breneus oingnement); dér. de bren « excréments », suff. -eux*. ? Fréq. abs. littér. : 5.
BBG. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 56, 387. ? Lammens 1890, p. 261. ? Lew. 1960, p. 227, 251 (s.v. breneux). ? Sigurs 1963/64, p. 457.

BRAN, BREN, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1205-15 brent « partie grossière du son » (Aiol, 8979 dans Gdf. Compl.), graphie attestée jusqu'en 1771, Trév.; fin xiiies. [date du ms.] bran (Perceval, ms. Montp., fo178ddans Gdf. Compl.); supplanté au xviiies. par son; 1743 bran de scie « sciure » (Trév.); 2. début xiiies. bran [peut-être brau, v. T.-L., s.v. bren] « boue, lie » (Sermons St Grégoire sur Ezechiel, 72, 21 dans T.-L.); av. 1300 (Dialogue Ame et raison, 27, 77, ibid.), attest. isolées; 1306 « excrément » (G. Guiart, Royaux Lignages, MS. fol. 149, Vodans La Curne); mil. xiiies. (Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, t. 4, p. 285, 301); p. ext. 1532 bren interjection marquant le mépris (Rabelais, Pantagruel, éd. Marty-Lavaux, t. 1, p. 242); av. 1558 bran (Melin de Sainct-Gelays, ?uvr. Poet., II, 219 dans Hug.). Du lat. vulg. *brennus « son » attesté sous la forme brin(n)a « son, nourriture pour chien » (viiie-ixes. dans Mittellat. W. s.v., 1569, 21; ixes., ibid., 1569, 24) d'orig. obsc. (REW3no1284) sans doute pré-romane (Cor., s.v. bren; cf. biscaien birrin, Hubschmid, fasc. 2, p. 74), peut-être gaul. (Jud dans Arch. St. n. Spr., t. 126, p. 117; EWFS2, DIEZ5) mais les corresp. du mot dans les lang. celt. ne sont prob. pas autochtones (E. Kleinhans dans FEW t. 1 p. 517, note 17).

Bran au Scrabble


Le mot bran vaut 6 points au Scrabble.

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Informations sur le mot bran - 4 lettres, 1 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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Les mots proches de Bran

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Mots du jour


Proto-médecin     Soleillé, ée     Breule     Escabelle     Ressentir     Subalternisation     Inanité     Goulûment     Portement     Désintéressement     

Les citations avec le mot Bran


  1. Jaurès est un instant la voix de la jeunesse armée. A ses poings brandis brillent les fusils qui, demain, ne partiront pas contre nos frères d'Allemagne.

    Auteur : Louis Aragon - Source : Les Beaux Quartiers (1936)


  2. Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
    Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous.


    Auteur : Paul Verlaine - Source : Romances sans paroles (1874), Aquarelles, Green


  3. La pesante porte revint s'appliquer hermétiquement sur ses chambranles de pierre.

    Auteur : Victor Hugo - Source : L'Homme qui rit (1869)


  4. Comment font les arbres pour supporter les humains depuis si longtemps ? Comment cet arbre a-t-il réussi à pousser aussi droit en voyant s'agitant sous ses branches tant et tant de générations de petits tordus ?

    Auteur : Philippe Pollet-Villard - Source : L'enfant-mouche


  5. Il aimait écouter les locomotives qui sifflaient, les bateaux qui cornaient, les sirènes des usines qui hurlaient — tout ce tourbillon de désirs autour de lui, il en devenait lui-même vibrant de désirs. Il était jeune, n'avait ni parti pris, ni projets, n'éprouvait rien d'autre que cette dilatation en lui, c'était quelque chose de physique, comme une déchirure de tous les membres, parfois douloureuse, mais c'était, n'empêche, ce qu'il découvrait de plus intime au fond de lui-même. Assis, la nuit, dans sa chambre déserte, il guettait le gémissement des tramways sur leurs rails.

    Auteur : Paul Nizon - Source : Stolz (1975)


  6. Paris s’était endormi sans se démaquiller. Il lui restait quelques étoiles au bout des branches.

    Auteur : Mathias Malzieu - Source : Une sirène à Paris (2019)


  7. Aux branches claires des tilleuls Meurt un maladif hallali. Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles. Que notre sang rie en nos veines, Voici s’enchevêtrer les vignes. Le ciel est joli comme un ange. L’azur et l’onde communient. Je sors. Si un rayon me blesse Je succomberai sur la mousse. Qu’on patiente et qu’on s’ennuie C’est trop simple. Fi de mes peines. je veux que l’été dramatique Me lie à son char de fortunes Que par toi beaucoup, ô Nature, – Ah moins seul et moins nul ! – je meure. Au lieu que les Bergers, c’est drôle, Meurent à peu près par le monde. Je veux bien que les saisons m’usent. A toi, Nature, je me rends ; Et ma faim et toute ma soif. Et, s’il te plaît, nourris, abreuve. Rien de rien ne m’illusionne ; C’est rire aux parents, qu’au soleil, Mais moi je ne veux rire à rien ; Et libre soit cette infortune.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Derniers Vers (1872), Bannières de mai


  8. Pas de pognon, pas de fifres, pas de grosses caisses, pas d'émeutes par conséquent. Pas d'or, pas de révolution! pas plus de Volga que de beurre en branche, pas plus de bateliers que de caviar!

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Les Beaux Draps (1941)


  9. Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches - Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous. - Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches - Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

    Auteur : Paul Verlaine - Source : Romances sans paroles, Aquarelles


  10. A six heures du soir, le Mongolia battait des branches de son hélice les eaux de la rade d'Aden.

    Auteur : Jules Verne - Source : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)


  11. Je rêve parfois de créatures somptueuses célébrant la perte de leur virginité comme de vraies inaugurations avec buffet, discours et cordon symbolique.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  12. L'invention est une fiction logique ; l'artiste celui qui invente une Inde nouvelle. Rembrandt, Watteau, Mozart nous découvrent des mondes quelque part hors du monde.

    Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Le carnet de monsieur du Paur, homme public


  13. Va pas t'imaginer que je m'en fous, mais remarque c'est vrai je m'en branle un peu.

    Auteur : Jean-Marie Gourio - Source : Brèves de comptoir, 1988


  14. C'est encombrant d'en apprendre sur les autres, c'est prendre le risque de s'en rapprocher.

    Auteur : Serge Joncour - Source : Que la paix soit avec vous (2006)


  15. Un cheval ne va pas tout seul dans les brancards.

    Auteur : Pablo Picasso - Source : Conversations avec Christian Zervos, 1935


  16. À côté, son compagnon, celui des deux qui brandissait péniblement une plaque professionnelle, ressemblait à un sharpeï, ce chien trapu aux innombrables replis de peau depuis le visage jusqu’à l’arrière-train.

    Auteur : Thierry Serfaty - Source : Demain est une autre vie (2011)


  17. Le malheur ne s'annonce pas. Il est un étranger très encombrant qui arrive et s'installe chez vous avec ses pustules et ses puces puantes sans même demander votre avis.

    Auteur : Maurice Bandaman - Source : La Bible et le fusil (1996)


  18. Le comble pour un couturier, c'est de se faire arrêter sur l'autoroute à l'embranchement d'une bretelle parce qu'il n'a pas sa ceinture!

    Auteur : Michèle Bernier - Source : Le petit livre de Michèle Bernier (2003)


  19. Les graines de nos rêves se transformeront en arbres, et déploieront leurs branches qui, telles des ailes gigantesques, traverseront le ciel, unissant d'un seul trait notre passé et notre futur.

    Auteur : Jorge Bucay - Source : Je suis né ce matin au lever du jour (2005)


  20. Il connaissait Phnom Penh, ses larges avenues; Mao, de Gaulle, Nehru... Son trafic vibrant de klaxons, engorgé de cyclo-pousses, noyé dans une fumée grasse.

    Auteur : Claude Courchay - Source : La vie finira bien par commencer (1972)


  21. Il pensait que le monde irait plus vite si les vieillards étaient moins encombrants. Il dit : « L'humanité, comme une armée en campagne, avance à la vitesse du plus lent. » Il prévoyait un avenir plus humain et par là même plus civilisé, dans lequel les hommes seraient isolés dans des villes marginales.

    Auteur : Gabriel García Márquez - Source : L'Amour aux temps du choléra (1985)


  22. Pendant que le comte-duc peut tout encore, et que tu possèdes ses bonnes grâces, profite du temps, hâte-toi de t'enrichir; car ce ministre, à ce qu'on m'a dit, branle dans le manche.

    Auteur : Alain René Lesage - Source : Histoire de Gil Blas de Santillane (1724)


  23. Ils sont un millier à couper les branches du mal contre un seul qui s'attaque à ses racines.

    Auteur : Henry David Thoreau - Source : La Moëlle de la vie : 500 Aphorismes (2006)


  24. Jean Le Rond d'Alembert : Mon dard, je te le branle.

    Auteur : Laurent Baffie - Source : Dictionnaire des noms propres (ou presque ! ) (2015)


  25. La culture est une béquille que brandissent les boiteux contre les bien-portant pour montrer qu'ils sont en possession de tous leurs moyens.

    Auteur : Karl Kraus - Source : Aphorismes (1998)


Les citations du Littré sur Bran


  1. Elle [la grotte] était tapissée d'une jeune vigne, qui étendait ses branches souples également de tous côtés

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. I


  2. Un essaim dont les pieds en mille et mille anneaux, L'un par l'autre attachés à la branche pliante, Montrèrent tout à coup une grappe pendante

    Auteur : DELILLE - Source : Énéide, VII


  3. Je savais que les chenilles doivent rejeter la membrane fine et transparente qui revêt intérieurement le canal intestinal, et que cette rejection était un des préliminaires nécessaires à la transformation en chrysalide

    Auteur : BONNET - Source : Observ. 5e insectes.


  4. Le monde n'est qu'une bransloire perenne

    Auteur : MONT. - Source : III, 256


  5. Les corails sont plantes lapidifiées, qui produisent racines et branches

    Auteur : PARÉ - Source : Animaux, 21


  6. Ainsi de notre espoir la fortune se joue, Tout s'élève ou s'abaisse au branle de sa roue

    Auteur : Corneille - Source : Illus. comique, V, 5


  7. Nous sentons nostre corps agité au branle de nos imaginations

    Auteur : MONT. - Source : I, 92


  8. Le fond [à l'opéra] est un grand rideau peint grossièrement, et presque toujours percé ou déchiré, ce qui représente des gouffres dans la terre ou des trous dans le ciel, selon la perspective ; chaque personne qui passe derrière le théâtre et touche le rideau, produit, en l'ébranlant, une sorte de tremblement de terre assez plaisant à voir

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. II, 23


  9. Le corps vide de nourriture en a besoin, et l'âme aussi la désire.... les viandes frappent l'oeil ou l'odorat, et en ébranlent les nerfs

    Auteur : BOSSUET - Source : Connaiss. III, 11


  10. Ce triste et fier honneur m'émeut sans m'ébranler

    Auteur : Corneille - Source : Hor. II, 3


  11. Il ne leur reste qu'à considérer de quel côté allait tomber ce grand arbre, ébranlé par tant de mains et frappé de tant de coups à sa racine

    Auteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.


  12. Aussi, à dire vrai, l'âme de Zénon aurait été ébranlée en une pareille rencontre, et celle de M. Mignon contristée et affligée

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 58


  13. ....Le pays d'Angleterre estoit en branle et en differend l'un contre l'autre

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 4


  14. Les membranes de l'abdomen qui sont parties grandement sensibles

    Auteur : PARÉ - Source : 20 bis, 1


  15. L'homme enfin la prie humblement [la forêt] De lui laisser tout doucement Emporter une unique branche, Afin de faire un autre manche

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. XII, 16


  16. Les choses principales dont il [Louis XIV] tirait sa gloire étaient d'avoir, au commencement de son règne, forcé la branche d'Autriche espagnole, qui disputait depuis cent ans la préséance à nos rois, à la céder pour jamais en 1661....

    Auteur : Voltaire - Source : Fragm. sur l'hist. XXVIII


  17. Le fond de l'estomac est charneux et moins membraneux que le dessus

    Auteur : PARÉ - Source : Introd. 6


  18. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous quitte ; et, si nous le suivons, il échappe à nos prises, nous glisse et fuit d'une fuite éternelle

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. I, 1, éd. HAVET.


  19. Le soleil bransle, sans sejour, sa course ordinaire

    Auteur : MONT. - Source : II, 261


  20. Il [Brancas] est pâmé au pied du lit de cette pauvre malade [Mme de Coulanges] ; nulle amitié ne paraît devant la sienne

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 25 sept. 1676


  21. Dans le feu, dans le choc, dans l'ébranlement [de la bataille], on voit naître tout à coup [chez le prince de Condé] je ne sais quoi de si net, de si posé, de si vif, de si ardent....

    Auteur : BOSSUET - Source : Louis de Bourbon.


  22. Je disais que je me ferais porter en brancard, du mont Caucase où je demeure, sur les bords de l'Oronte, chez le grand Barmécide

    Auteur : Voltaire - Source : Mme de Choiseul, 11 févr. 1771


  23. Arnauld prétend que la doctrine de Malebranche n'est ni nouvelle ni sienne

    Auteur : DIDER. - Source : Opin. des anc. philos. (Malebranchisme).


  24. Branlemens de teste italiennisés

    Auteur : TAHUREAU - Source : Dialogues, f° 34, dans LACURNE


  25. Pour ébranler une hypothèse, il ne faut quelquefois que la pousser aussi loin qu'elle peut aller

    Auteur : DIDER. - Source : Interprét. de la nat. n° 50




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Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 10h19








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