Définition de « couver »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot couver de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur couver pour aider à enrichir la compréhension du mot Couver et répondre à la question quelle est la définition de couver ?

VER genre () de 2 syllabes
Une définition simple : couver (t) (1ergroupe)

  • (ucf|couvrir) de son corps ses œufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant des oiseaux. - Les oiseaux couvent leurs œufs. - Cette poule a couvé tant d’œufs. - On lui a fait couver des œufs de cane. - C’est la saison où tels oiseaux couvent.

  • (fig) Soccuper avec soin de quelquun, comme un oiseau le fait de ses œufs. - Couver quelqu’un. - Couver des yeux une personne, une chose, la regarder avec intérêt, avec complaisance. - L’avare couve des yeux son trésor.

  • (fig) (ucf|cacher), préparer sourdement. - Il couve de mauvais desseins. - Il couve une grande maladie. - Il se couve quelque chose de dangereux. - Il se couve là-dessous je ne sais quoi. couver (i) (1ergroupe)

  • Être caché sous la cendre. - Le feu couve.

  • (ext) (fig) Être caché, ne pas paraitre, présenter un danger potentiel. - Cette conspiration couve depuis longtemps. - Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son cœur. - Il faut laisser couver cela, se dit d’une chose qu’il ne faut pas se presser de faire.
    Approchant : couvain, couvaison, couvée, couvet, couveuse



    Définitions de « couver »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    COUVER, verbe.

    I.? Emploi trans.
    A.? [Le suj. désigne un oiseau]
    1. Rester posé sur (les ?ufs) de manière à (les) faire éclore. Couver ses ?ufs, les ?ufs d'un autre oiseau. Une brave mère poule qui couve jalousement son ?uf (Rolland, J.-Chr.,Amies, 1910, p. 1118):
    1. Cela dit, dans le nid la colombe établie Se met à couver l'?uf, et le couve si bien, Qu'elle ne le quitte pour rien, ... Florian, Fables,La Colombe et son nourrisson, 1792, p. 169.
    ? P. méton. du compl. d'obj. Une femelle de rossignol y couvait encore son nid (Lamart., Confid.,1849, p. 32).
    ? Emploi abs. Cette poule veut couver; couver pendant six semaines. Mettre couver les poules à la basse-cour (Pourrat, Gaspard,1922, p. 123).
    ? Loc. Être comme une poule qui aurait couvé un canard. Être surpris du résultat imprévu d'une action. Je me demande comment j'ai couvé ces canards (Rolland, C. Breugnon,1919, p. 20).
    Rem. La docum. atteste except. le part. prés. couvant, ante en emploi adj. [Elle se pose] un peu plus loin, les ailes encore couvantes (Renard, Journal, 1910, p. 972).
    2. P. ext. Abriter, protéger (les jeunes éclos). La poule couve les poussins sous ses ailes. L'oiseau qui couve sa nitée sous un buisson (M. de Guérin, Journal,1834, p. 206).
    3. P. métaph. [Elle] peut couver son idée pour la faire éclore (Balzac, Contrat mar.,1835, p. 298).Couvant l'argent entre ses cuisses dans un sac de cuir (Goncourt, Journal,1868, p. 438).Sa silencieuse banlieue que couve le brouillard bleu (Colette, Jumelle,1938, p. 158).Un soleil de juillet couve un paysage assoiffé (Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 10):
    2. Il aperçut la vieille église, large et basse, accroupie sur un mamelon et couvant, comme une poule ses poussins, les maisons de son petit village. Maupassant, Notre c?ur,1890, p. 507.
    B.? Au fig. [Le suj. désigne gén. une pers.]
    1. [Le compl. d'obj. désigne gén. une pers., parfois une chose]
    a) Choyer, entourer de soins excessifs. Couver sa progéniture; couver avec amour, avec patience. Mon enfance n'a pas été couvée par une mère (Augier, Fils Giboyer,1862, V, p. 106).Tu te rappelles comme il était aux petits soins pour elle. Il la couvait (L. Daudet, Mésentente,1911, p. 169).On le couvait déjà au lycée comme une future gloire (Mauriac, Sagouin,1951, p. 43).
    b) En partic. Couver qqn (ou qqc.) des yeux, du regard. Regarder avec un intérêt intense ou avec convoitise. Couver des yeux amoureusement; couver d'un regard attendri. Synon. dévorer des yeux, ne pas quitter des yeux.Melaenis (...) le [Paulus] couvait du regard (Bouilhet, Melaenis,1857, p. 136):
    3. Elle était assommée de se sentir couvée d'un ?il tenace par ce vieillard. Mauriac, Le Désert de l'amour,1924, p. 244.
    SYNT. Couver des yeux avec sollicitude; couver d'un ?il béat, méchant; couver d'un regard jaloux, maternel, méfiant; couver de ses regards anxieux, avides, sévères.
    Rem. Cette loc. donne lieu à des var. styl. a) Extensions du compl. des yeux. Elle me couve de ses profonds yeux de haine (Colette, Cl. s'en va, 1903, p. 22). Couvant Nane de l'humide silence de ses yeux (Toulet, Nane, 1905, p. 134). b) Emploi de ?il en fonction de suj. Son gros ?il rond couvait Gwynplaine avec une fixité de hibou (Hugo, Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 181). Ses yeux de chien de berger me couvent avec une sagacité victorieuse (Colette, Vagab., 1910, p. 145).
    2. [Le compl. d'obj. désigne une chose concr. ou abstr.]
    a) [P. anal. avec la poule qui, par sa chaleur, fait éclore les ?ufs]
    ? Concevoir, préparer mystérieusement. Couver un projet, des projets de vengeance, une réforme, un plan, un stratagème; élaborer et couver longuement un projet, un livre. Synon. tramer, préparer, mûrir.[Les] dix ou vingt arpents dont l'acquisition a été couvée pendant des années (Balzac, Vieille fille,1836, p. 298).Pas difficile de deviner qu'il leur revaudra ça et qu'il va couver une vacherie pas ordinaire (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 43).
    ? [Le compl. désigne un sentiment, une sensation] Nourrir, entretenir. Couver une vengeance pendant vingt ans, des ressentiments, un vif regret, une ambition démesurée; le fou couve son délire. Couve-t-il sa vengeance ou en fera-t-il un holocauste? (Sand, Jacques,1834, p. 290).Il ramasse, il couve désespérément les vestiges de ses amours (Mauriac, Gds hommes,1949, p. 209).
    ? Avoir un mal, (une maladie) sans encore le (la) manifester. Couver un rhume. Elle a couvé pendant des années les germes du mal (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 1201).
    b) [P. anal. avec la poule qui protège les ?ufs]
    ? Protéger, garder jalousement. Couver un secret. Comme l'avare, il couve son trésor : il n'en use pas (Proudhon, Propriété,1840, p. 288).
    ? Dissimuler, cacher (un sentiment, une idée, etc.). Les grands sentiments sont désuets, les plus passionnés s'en méfient, les couvent, les cachent (Butor, Passage Milan,1954, p. 26).
    II.? Emploi intrans.
    A.? [En parlant du feu] Rester allumé sans se manifester. Le feu mal éteint couve sous la cendre. D'un âtre où le feu couve il sort de la fumée (Hugo, Art d'être gd-père,1877, p. 209).
    ? [Avec un suj. métaph.] Une flamme de rancune couve dans ses yeux. La passion du jeu qui couvait en lui se ralluma avec une violence d'incendie mal éteint (Zola, Fécondité,1899, p. 130).Ce soir-là Jean brûlait de fièvre, un petit feu couvant au creux de ses paumes (Colette, Gigi,1944, p. 108):
    4. Ses yeux paraissaient éteints, mais une étincelle de courage et de colère y couvait et au moindre choc il pouvait en jaillir des flammes à tout embraser. Balzac, Maître Cornelius,1831, p. 249.
    B.? Au fig. [Gén. en parlant de sentiments ou de faits] Être latent.
    1. [L'accent est mis sur la manifestation future du sentiment ou du fait] Être en germe, mûrir (en bonne ou en mauvaise part). La rébellion, la révolte, l'insurrection, l'effervescence révolutionnaire couve; l'orage couve depuis hier, depuis plusieurs jours. Les grandes idées couvent longtemps dans les esprits avant de s'y préciser (Jouffroy, Mélanges philos.,1833, p. 101).La famine menace, la misère couve en attendant qu'elle se change en Jacquerie (Sand, Corresp.,t. 6, 1812-76, p. 5).Le forban couvait déjà sous le petit sauvage breton (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 109).La guerre civile couve, sournoise (H. Bazin, Vipère,1948, p. 233).
    ? [En constr. impers.] Il me couve dans le c?ur des choses que je ne peux pas dire (Estaunié, Bonne-Dame,1891, p. 10).
    ? Spéc. [En parlant des maladies] Il sentit se libérer à ses poignets et à ses tempes les flots déchaînés d'une fièvre qui couvait depuis plusieurs jours (Camus, Peste,1947, p. 1405):
    5. Gautruche fut un peu dégoûté de boire. Il venait d'éprouver la première atteinte de la maladie de foie qui couvait depuis longtemps dans son sang brûlé et alcoolisé. Goncourt, Germinie Lacerteux,1864, p. 222.
    2. [L'accent est mis sur la dissimulation]
    a) Rester caché, secret (le plus souvent en mauvaise part). La haine couve dans son c?ur. Les mauvaises m?urs qui avaient couvé sous Henri IV se réveillèrent, n'étant plus comprimées (Sainte-Beuve, Portr. femmes,1844, p. 24).Cette prétention ne s'était pas montrée au grand jour, mais elle couvait, pour ainsi dire, sous des apparences de soumission (Thierry, Hist. formation et progrès Tiers-état,1853, p. 94):
    6. Sous chacune de ses paroles, sous ses silences même, encore plus, sous chacun de ses silences couve une insolence qu'elle veut bien ne pas dispenser, ... Péguy, Victor-Marie, comte Hugo,1910, p. 776.
    b) Rester en sommeil; être conservé (dans la mémoire, dans l'esprit). C'est comme un vieux bout de romance, on croit qu'on l'oublie. Mais la ritournelle abolie couve dans la mémoire obscure (Richepin, Caresses,1877, p. 172).Un secret bien gardé par ses détenteurs, couvé hermétiquement, se conserve sans dommage et sans fruit (Colette, Naiss. jour,1928, p. 43).L'esprit qui couvait dans cette chair, ah, que c'eût été merveilleux de l'aider à jaillir (Mauriac, Sagouin,1951, p. 156).
    c) Être contenu, être en sourdine. Mon Dieu! murmura-t-elle d'une voix brisée où couvaient des sanglots (Ponson du Terr., Rocambole,t. 1, 1859, p. 157).Avec une politesse sous laquelle couve l'indignation (Proust, Sodome,1922, p. 619).
    Prononc. et Orth. : [kuve], (je) couve [ku:v]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1121-35 sens propre trans. (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1967 ds T.-L.); 2. fig. ca 1175 « entourer quelqu'un de soins attentifs (en parlant de la louve pour ses louveteaux) » (Renart, éd. M. Roques, VII, 5724); 1649 couver des yeux (Descartes, Passions, 169, éd. A. Bridoux, p. 776); 3. a) ca 1175 intrans. « être caché, entretenu de manière à éclore le moment donné (ici en parlant du feu sous la cendre) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6763); b) 2emoitié xives. maladie couvée (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, p. 87); 4. ca 1179 « entretenir, nourrir, préparer mystérieusement quelque chose » (Renart, éd. cit., I, 9). Du lat. class. cubare « être couché » qui a dû développer le sens de « faire éclore les ?ufs » en lat. vulg. (cf. les corresp. romans, REW3, no2351). Fréq. abs. littér. : 693 (couvant : 67). Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 612, b) 1 206; xxes. : a) 940, b) 787. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 85, 104, 222. ? Goug. Mots t. 3 1975, p. 57. ? Tilander (G.) Vx fr. nourrir, couver, nourriture, couvage. St. neophilol. 1945/1946, t. 18, pp. 35-44.


    Wiktionnaire


    Verbe - français

    couver \ku.ve\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. Couvrir de son corps ses ?ufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant des oiseaux.
      • Les oiseaux couvent leurs ?ufs.
      • Cette poule a couvé tant d'?ufs.
      • On lui a fait couver des ?ufs de cane.
      • C'est la saison où tels oiseaux couvent.
    2. (Figuré) S'occuper avec soin de quelqu'un, comme un oiseau le fait de ses ?ufs.
      • Couver quelqu'un.
      • Couver des yeux une personne, une chose, la regarder avec intérêt, avec complaisance.
      • Ainsi cette colonie convoitée, couvée, qu'on n'osait brusquer de peur d'un soulèvement général, se livrait sans résistance ! (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
    3. (Figuré) Cacher, préparer sourdement.
      • Il couve de mauvais desseins.
      • Il couve une grande maladie.
      • Il se couve quelque chose de dangereux.
      • Il se couve là-dessous je ne sais quoi.
      • On lui parle, elle ne vous répond pas. C'est comme les gens qui couvent une maladie et qui ont les yeux à l'envers? (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
      • Au moment de se coucher, la tête battante, il sentit se libérer à ses poignets et à ses tempes, les flots déchaînés d'une fièvre qui couvait depuis plusieurs jours. (Albert Camus, La Peste'', 1947)

    couver intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. Être caché sous la cendre.
      • Le feu couve.
      • Au plus épais d'une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l'autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
      • ? Non, croyez-moi, trop tard. Il y a ici un feu qui couve. Toute matière peut lui devenir inflammable. Un démenti nourrira les bruits. C'est une question de température. (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    2. (Par extension) (Figuré) Être caché, ne pas paraitre, présenter un danger potentiel.
      • Cette conspiration couve depuis longtemps.
      • Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son c?ur.
      • Il faut laisser couver cela, se dit d'une chose qu'il ne faut pas se presser de faire.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    COUVER. v. tr.
    Couvrir de son corps ses œufs pour entretenir la chaleur qui les fait éclore, en parlant de la Femelle d'un oiseau. Les oiseaux couvent leurs œufs. Cette poule a couvé tant d'œufs. On lui a fait couver des œufs de cane. Absolument, C'est la saison où tels oiseaux couvent. Mettre des poules couver. Fig., Couver quelqu'un, S'occuper avec grand soin de quelqu'un, le protéger, le former. Fig. et fam., Couver des yeux une personne, une chose, La regarder avec intérêt, avec complaisance. Elle couve des yeux son fils, sa fille. L'avare couve des yeux son trésor. Il se dit figurément en parlant des Choses que l'on tient cachées, qui se préparent sourdement. Il couve de mauvais desseins. On dit aussi Il couve une grande maladie. Impersonnellement, Il se couve quelque chose de dangereux. Il se couve là-dessous je ne sais quoi. Il est aussi intransitif et se dit figurément des Choses qui sont cachées, qui ne paraissent point et qui peuvent se découvrir quelque temps après. Le feu couve sous la cendre. Cette conspiration couve depuis longtemps. Cette guerre s'est allumée, elle couvait depuis longtemps. Sa haine, son amour a longtemps couvé dans son cœur. Fig. et fam., Il faut laisser couver cela, se dit d'une Chose qu'il ne faut pas se presser de faire.

    Littré

    COUVER (kou-vé) v. a.
    • 1Se tenir sur les ?ufs pour les faire éclore, en parlant des femelles des oiseaux. La poule a couvé tant d'?ufs. J'avais d'abord regardé comme une fable ce que Diodore rapporte de l'industrie des Égyptiens, qui savaient, par une fécondité artificielle, faire éclore des poulets, sans faire couver les ?ufs par des poules?; mais tous les voyageurs modernes attestent la vérité de ce fait, Rollin, Hist. anc. ?uvres, t. I, p. 98, dans POUGENS.

      Absolument. Cette poule veut couver. Elle bâtit un nid, pond, couve et fait éclore, à la hâte?; le tout alla du mieux qu'il put, La Fontaine, Fabl. IV, 22. Il [Diphile] retrouve ses oiseaux dans son sommeil?: lui-même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la nuit qu'il mue ou qu'il couve, La Bruyère, XIII.

    • 2 Fig. Entretenir avec soin et mystère. Ennuyés de couver leur cruelle manie, Malherbe, II, 1. Ce fier serpent qui couve un venin sous des fleurs, Régnier, Sat. VI. Je vous avoue, ma très aimable chère, que je couve une grande joie, mais elle n'éclatera point que je ne sache votre résolution, Sévigné, 183. N'est-ce pas sous un beau semblant d'obéissance et de modestie couver la rébellion et la violence dans le sein?? Bossuet, Var. Avert. V, § 14. Vous avez couvé le feu profane dans votre c?ur, Massillon, Car. Tiédeur, 2. L'ouvrage d'un scélérat qui couvait de mauvais desseins, Rousseau, 1er dial. Je vois sur votre visage cette méditation profonde qui couve les germes du génie et les dispose à la fécondité, Marmontel, Contes mor. Connaiss. Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir, Lamartine, Harm. II, 3.

      Couver des yeux, regarder avec plaisir, avec convoitise. Lorsqu'il est jaloux de son trésor et qu'il le couve des yeux, Descartes, Pass. 169. Telle prenait Goût à le voir et des yeux le couvait [un jouvenceau], Lui souriait, faisait la complaisante, La Fontaine, Psaut. Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort, Comme si l'on eût dû lui ravir ce trésor, La Fontaine, Fabl. VII, 1. Gaillard corbeau disait en le couvant des yeux [un mouton]?: Je ne sais qui fut ta nourrice, La Fontaine, ib. II, 16.

      Préparer, renfermer dans son sein. Ces grands mouvements Couvent, en leurs fureurs, de piteux changements, Régnier, Sat. IV. L'air calme couve une pluie, Descartes, Météor. 2.

      Familièrement. Couver une maladie, porter en soi les germes d'une maladie qu'on craint de voir apparaître.

    • 3 V. n. Être entretenu sourdement, préparé en silence, sans paraître. Le feu couve sous la cendre. Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille, Lamartine, Médit. II, 6.

      Fig. C'est un feu qui couve sous la cendre, se dit d'une passion, d'une haine prête à se réveiller. C'est le feu de l'Etna qui couvait sous la cendre, Voltaire, Catil. V, 3. Le feu terrible qui paraissait presque éteint couvait sous la cendre, pour éclater bientôt avec plus de fureur que jamais, Rousseau, Ém. V.

      Il faut laisser couver cela, il ne faut le faire qu'après de mûres réflexions.

    • 4Se couver, v. réfl. Être en sourde préparation. Ne mettez point d'obstacle aux choses qui se couvent, Bossuet, Devoirs, 2. Tous les gens un peu pénétrants virent bien qu'il se couvait, au sujet de mon livre et de moi, quelque complot qui ne tarderait pas d'éclater, Rousseau, Conf. X.

    HISTORIQUE

    XIIIe s. Ce sunt cil qui en leur cuer covent leur malice, Psautier, f° 37. Chose que li ton cuer covoit, Ren. 5720. Une geline oï cover, Qui desoz li avoit douze oes [?ufs], ib. 23388. Tel mal ai dedenz moi cové, Par quoi me covendra finer?; Bien voi ne puis longues durer, ib. 8058. Quatre loviax gisent enmi, Et ma dame Hersent la love, Qui ses loviax norrist et cove, ib. 361. Car bien est ores esprouvée La traïson qu'avez couvée, la Rose, 2954. Com plus couve li feus, plus art, Rutebeuf, 38.

    XIVe s. La très grant traïson qu'il ont longtemps covée Fu en l'ost dessus dit très clairement provée, Complainte sur la bataille de Poitiers, Bibl. des Chartes, 3e série, t. II, p. 261. Et ainsi [le feu d'amour] se queuve et engendre, Com li charbons desouz la cendre, Machaut, p. 85. Et en droite aventure, je vous acertefie, Met-on les oefs couver, on l'a dit mainte fie, Guesclin. 4460.

    XVIe s. Je me couve continuellement de mes pensées, et les couche en moy, Montaigne, I, 78. Les tortues et les autruches couvent leurs ?ufs de la seuie vue, Montaigne, I, 101. Les accoustrements nous eschauffent de nostre chaleur, laquelle ils sont propres à couver et nourrir, Montaigne, I, 319. Un vieillard se faict tort et aux siens de couver inutilement un grand tas de richesses, Montaigne, II, 76. Il couvoit de longtemps en son c?ur le paganisme, Montaigne, III, 83. Que je couve quelque maladie causée d'excès, Yver, p. 582. Cela descouvrit la maladie cachée et secrette, qui de long temps se couvoit en la ville de Rome, Amyot, Marius, 62. Les plus temeraires se prirent à crier que Crispinus ne couvoit rien de bon en son cueur, Amyot, Othon, 4. La poule couvante ne les poussins esclos ne peuvent souffrir l'incommodité d'un mauvais logis, De Serres, 358. Qui te retient, disoy je, ainsi tard endormie?? Tu ne dois si longtemps en paresse couver?; La femme d'un vieillard matin se doit lever, Desportes, ?uvres, p. 327, dans LACURNE. Elle y peut bien pondre, mais elle n'y couvera pas, Cotgrave ?

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    Encyclopédie, 1re édition

    * COUVER, v. act. & n. (Gram.) au simple il est neutre, & il désigne l'assiduité d'un oiseau mâle ou femelle, à rester sur ses ?ufs jusqu'à ce qu'il en soit éclos des petits. Les différens oiseaux couvent plus ou moins de tems. Au figuré, il est actif, & ne se prend guere qu'en mauvaise part : ainsi on dit, couver un mauvais dessein, pour le renfermer dans son ame jusqu'au moment qu'il puisse être accompli.

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    Étymologie de « couver »

    Berry et normand, couer?; saintong. coûer?; wallon, cover?; génev. gonver?; Franche-Comté, gouver?; provenç. coar?; catal. covar?; ital. covare?; du latin cubare, être couché.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Du latin cubare (« dormir, être couché ») pris dans le sens de incubare (« être couché sur ») et que l'on retrouve dans incubation. Pour le feu, dans le sens de « sous la cendre », également de cubare pris dans le sens de « coucher, être couché ».
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    COUVER, verbe.
    Étymol. et Hist. 1. 1121-35 sens propre trans. (Ph. de Thaon, Bestiaire, 1967 ds T.-L.); 2. fig. ca 1175 « entourer quelqu'un de soins attentifs (en parlant de la louve pour ses louveteaux) » (Renart, éd. M. Roques, VII, 5724); 1649 couver des yeux (Descartes, Passions, 169, éd. A. Bridoux, p. 776); 3. a) ca 1175 intrans. « être caché, entretenu de manière à éclore le moment donné (ici en parlant du feu sous la cendre) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6763); b) 2emoitié xives. maladie couvée (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, II, p. 87); 4. ca 1179 « entretenir, nourrir, préparer mystérieusement quelque chose » (Renart, éd. cit., I, 9). Du lat. class. cubare « être couché » qui a dû développer le sens de « faire éclore les ?ufs » en lat. vulg. (cf. les corresp. romans, REW3, no2351).

    couver au Scrabble


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    couver

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    couver

    Les rimes de « couver »


    On recherche une rime en VE .

    Les rimes de couver peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en ve

    Rimes de énervé      Rimes de buvez      Rimes de louvet      Rimes de relevé      Rimes de haver      Rimes de gravés      Rimes de décavé      Rimes de approuvait      Rimes de réprouvées      Rimes de arrivée      Rimes de Hever      Rimes de trouvées      Rimes de levées      Rimes de motivés      Rimes de gravée      Rimes de privés      Rimes de prouvées      Rimes de corvées      Rimes de innerver      Rimes de crevées      Rimes de crevé      Rimes de braver      Rimes de encaver      Rimes de aggravai      Rimes de privés      Rimes de cuvé      Rimes de arriver      Rimes de enlevées      Rimes de buvaient      Rimes de éprouvée      Rimes de surélever      Rimes de conservai      Rimes de survêt      Rimes de gravée      Rimes de survêts      Rimes de Saint-Servais      Rimes de approuvé      Rimes de gavé      Rimes de enjuiver      Rimes de relevés      Rimes de arrivés      Rimes de lessiver      Rimes de concevais      Rimes de arrivée      Rimes de esquivé      Rimes de écrivait      Rimes de observés      Rimes de apercevait      Rimes de re-rêvé      Rimes de achevaient     

    Mots du jour

    énervé     buvez     louvet     relevé     haver     gravés     décavé     approuvait     réprouvées     arrivée     Hever     trouvées     levées     motivés     gravée     privés     prouvées     corvées     innerver     crevées     crevé     braver     encaver     aggravai     privés     cuvé     arriver     enlevées     buvaient     éprouvée     surélever     conservai     survêt     gravée     survêts     Saint-Servais     approuvé     gavé     enjuiver     relevés     arrivés     lessiver     concevais     arrivée     esquivé     écrivait     observés     apercevait     re-rêvé     achevaient     


    Les citations sur « couver »

    1. Les crânes bouillaient sous le soleil à faire sauter tous leurs couvercles.

      Auteur : Alphonse Daudet - Source : Tartarin de Tarascon (1872)


    2. De nos jours, le mariage n'est donc plus, en fait, sous le couvert de la loi, qu'une libre association de deux libertés, laquelle peut être fort heureuse tant que dure l'amour, mais n'est plus qu'un pis-aller lorsqu'il s'est éteint.

      Auteur : René Nelli - Source : Erotique et civilisations (1972)


    3. Encore l'injuria il bien plus oultrageusement, et plus à la descouverte; et ce en une chanson, qui se commence...

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Thémistocle, 41


    4. Au souvenir de ton suicide manqué, tu dresses fièrement la tête. Tu t'imagines que la mort n'a tenté que toi. Poil de Carotte, l'égoïsme te perdra. Tu tires toute la couverture. Tu te crois seul dans l'univers.

      Auteur : Jules Renard - Source : Poil de carotte (1893)


    5. Il est permis aux laides demoiselles de se masquer pour n'être connues, mais quant aux belles, je les condamne d'aller à visage découvert.

      Auteur : Etienne Pasquier - Source : Epître à Abel l'Angelier


    6. C'est la prérogative des génies que de surestimer le champ d'action des principes d'interprétation nouvellement découverts.

      Auteur : Konrad Zacharias Lorenz - Source : Les huit péchés capitaux de notre civilisation


    7. Si j'avais pu suivre mes plans jusqu'au bout, j'aurais été en très peu de temps l'homme le plus riche du monde : la découverte de l'or m'a ruiné.

      Auteur : Blaise Cendrars - Source : L'Or (1925)


    8. Je n'avais pas découvert que la ligne de fuite, trompeuse, du futur, devenait, comme dans un spectacle de magie inexplicable, l'étranglant carcan du passé. Que les projets devenaient regrets, les espoirs souvenirs, la vie la mort.

      Auteur : Marien Defalvard - Source : Du temps qu'on existait (2011)


    9. L'Américain qui, le premier, a découvert Colomb a fait une fâcheuse découverte.

      Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Aphorismes (1800-1806)


    10. Il n'y a de progrès, de découverte que vers la mort, il n'échappe à personne que l'adage tous les chemins mènent à Rome est une sorte de calembour, Rome ne pouvant signifier que mort que l'on a retourné.

      Auteur : Jacques Rigaut - Source : Ecrits (1970)


    11. Même chez nous, le bonheur existe. Le bonheur de celui qui grelotte et trouve une couverture. Le bonheur de celui qui a faim et trouve un peu de pain. Et le bonheur de celui qui est seul et trouve un peu d'amour.

      Auteur : Edgar Hilsenrath - Source : Nuit (2012)


    12. Une des plus grandes découvertes scientifiques est que l'univers a une histoire. Depuis Aristote, on pensait l'univers éternel et statique, existant depuis toujours et se répétant indéfiniment. Mais depuis le début du XXe siècle, on sait que l'univers n'a pas toujours existé, qu'il a un âge et évolue.

      Auteur : Hubert Reeves - Source : Interview Tant de temps , Propos recueillis par Anne-Sophie Novel pour Le Monde


    13. Aux moments les plus imprévus nous nous demandons bien sûr qui nous sommes vraiment derrière les couches de peinture dont la culture nous a recouverts.

      Auteur : Jim Harrison - Source : Les jeux de la nuit (2010)


    14. Sur le moment, j'eus le sentiment qu'à bien des égards nous étions après tout fort semblables, ma mère et moi. Elle avait passé sa vie à fuir, errer, chercher, pour finir paralysée sur ce grabat couvert d'un édredon puant de sueur, attendant la mort...

      Auteur : Bai Xianyong - Source : Garçons de cristal (2003)


    15. Plus bel esprit que beau génie, - Sans foi, sans bonheur, sans vertu, - Il mourut comme il a vécu, - Couvert de gloire et d'infamie.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Epitaphe de Voltaire


    16. Toute fortune rapidement faite est : ou l'effet d'un hasard et d'une découverte, ou le résultat d'un vol légal.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Splendeurs et Misères des courtisanes (1839-1847)


    17. Ah! oui, elle est belle, elle est comestible par le ton, par le timbre, la bonne voix. Mais cette poule-là, elle est jamais seule, elle est avec sa connerie, elles sont toujours deux. Si vous l'invitez, mettez un couvert de plus!

      Auteur : Léonie Bathiat, dite Arletty - Source : Les Mots d'Arletty


    18. J'ai découvert ce que signifiait «être écrivain». Trois choses sont nécessaires pour cela - les deux premières sont évidentes, mais pas la troisième: l'inspiration, la transpiration... et le désespoir.

      Auteur : Harlan Coben - Source : Interview dans Lire, juin 2005.


    19. J'ai fait une découverte : je ne puis pas brûler la chandelle par un bout et écrire un livre à l'aide de l'autre bout.

      Auteur : Katherine Mansfield - Source : Journal (1927), 10 juin 1919


    20. Vous avez découvert ceci: Que le feu tue... Je ne dirai pas qu'on l'ignorât jusqu'à vous. On inclinait seulement à désirer de l'ignorer.

      Auteur : Paul Valéry - Source : Variété, Réponse au remerciement du maréchal Pétain à l'Académie française


    21. Les familles unies, certes, ne manquent pas; mais quand on songe à la quantité de ménages où deux êtres s'exaspèrent, se dégoûtent autour de la même table, du même lavabo, sous la même couverture, c'est extraordinaire comme on divorce peu.

      Auteur : François Mauriac - Source : Le Noeud de vipères (1932)


    22. Il y a des femmes qui obtiennent tout ce qu'elles veulent de leur banquier parce qu'elles possèdent un décolleté qui leur évite le découvert.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Bouvard de A à Z (2014)


    23. La vérité, la découverte du nouveau est presque toujours le prix de quelque attitude anti-naturelle.

      Auteur : Paul Valéry - Source : Cahiers


    24. Le bonhomme aimait passionnément l'horticulture, il était en correspondance avec les plus célèbres amateurs, il avaéit l'ambition de créer de nouvelles espèces, il s'intéressait aux découvertes de la botanique, il vivait enfin dans le monde des fleurs.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Cabinet des Antiques (1839)


    25. Tu m'as fait ouvrir des cryptes qu'il aurait peut-être mieux valu laisser fermées, parce que j'ai découvert que ces cadavres avaient été enterrés vivants, et que quelques-uns ont encore un certain souffle.

      Auteur : Stephen King - Source : Différentes Saisons (1982)


    Les citations sur couver renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot couver en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « couver »

    Cou ou colCouacCouardCouardementCouarderCouardiseCouchant, anteCoucheCouché, éeCouchéeCoucherCoucherCouchetteCoucheur. euseCouci-couciCoucouCou-coupéCoudeCoudé, éeCoudéeCou-de-piedCoudoyé, éeCoudoyerCoudraieCoudreCoudreCoudretteCoudrierCouenneCouetCouetCouetteCouffeCougnadeCoulageCoulammentCoulant, anteCoulantCouleCoulé, éeCoulementCoulerCoule-sangCouleurCouleuvreCouleuvreauCouleuvréeCoulevrineCoulevrinierCoulis

    Les mots débutant par cou  Les mots débutant par co

    coucou-de-piedcouaccouacscouaillecouaquaitcouaquercouardcouardcouardeCouardeCouarde-sur-MercouardisecouardscouardsCouarguesCoubertCoubeyracCoubisouCoubjoursCoublancCoublancCoublevieCoublucqCoubonCoubronCoubroncouchacouchagecouchaicouchaientcouchaillercouchaiscouchaitcouchâmescouchantcouchantcouchantcouchantscouchantscouchâtcouchecouchecouchécouchécouchécouche-culottecouchéecouchéecouchées

    Les synonymes de « couver»

    Les synonymes de couver :

      1. incuber
      2. nicher
      3. entretenir
      4. se

    synonymes de couver

    Fréquence et usage du mot couver dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « couver » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot couver dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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