Définition de « flanquer »


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VER genre () de 2 syllabes
Une définition simple : flanquer (t) (1ergroupe)

  • (term|Génie militaire) (ucf|construire), élever la partie d’une fortification qui en voit une autre et qui lui sert de défense. - On a flanqué cette muraille de deux tours.

  • (ucf|situation) des ouvrages ainsi disposés et de la (ucf|partir) d’une fortification ainsi disposée. - Des bastions qui flanquent la courtine. - Des casemates qui flanquent un fossé.

  • (term|architecture) (ucf|garnir) sur le flanc, les flancs. - Des pilastres flanquent les encoignures de cette façade. - Cette façade est flanquée d’avant-corps. - Un château flanqué de tourelles.

  • (fam) (ucf|placer) en flanc, à côté de quelque chose, en parlant d’objets. - La pièce du milieu était flanquée d’assiettes de petits fours.

  • (term|Guerre) Se placer sur le flanc d’un régiment, d’une division, d’un corps d’armée pour le protéger. - Un bataillon de chasseurs flanquait la colonne.

  • (fig) (fam) Le participe passé se dit en parlant d’une Personne accompagnée souvent d’une autre. - Flanqué de ses deux acolytes.

  • (hérald) Pals, arbres et autres figures qui en ont d’autres à leur côté. - Fasce d’or flanquée de deux pointes d’argent. (-réf-)


    Définitions de « flanquer »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    FLANQUER1, verbe trans.

    A.?
    1. [L'obj. premier désigne une construction]
    a)
    ?) Qqn flanque qqc.1de qqc.2Ajouter une construction (un bâtiment généralement annexe) sur le(s) flanc(s) ou en angle (d'un édifice, d'un ensemble architectural). Cet étrange logis est inhabitable : on l'a flanqué d'une ferme, on l'a entouré d'un assez joli jardin d'arbres fruitiers (About, Grèce,1854, p. 361).Mon grand-père (...) s'est donné tant de peine pour déguiser sa maison en château (et jusqu'à le flanquer d'une tourelle supplémentaire) (Mauriac, Journal,1937, p. 106).
    ?) Qqc.2flanque qqc.1Être édifié, construit sur le(s) flanc(s) ou en angle (d'un édifice, d'un ensemble architectural). Deux pavillons à terrasses balustrées flanquaient la porte de bronze qui s'ouvrait sur une vaste cour (Péladan, Vice supr.,1884, p. 51).À Chambord, des tours féodales flanquent un édifice symétrique (Hourticq, Hist. art.,Fr., 1914, p. 151).
    ?) Fréq. au part. (passif). Le clocher roman, aujourd'hui stupidement châtré et restauré, était flanqué, il y a peu d'années encore, de quatre tourelles-vedettes comme la tour militaire d'un burgrave (Hugo, Rhin,1842, p. 125).C'était un grand corps de logis flanqué de deux ailes en retour (Lorrain, Contes chandelle,1897, p. 71).
    Rem. La docum. atteste les constr. flanquer à et flanquer par. Cet appentis était flanqué d'un côté par la cuisine, de l'autre par un bûcher (Balzac, Illus. perdues, 1843, p. 11). C'était un pavillon carré, flanqué à une tour fort ancienne et à une autre construction plus ancienne encore (Sand, Beaux MM. Bois-Doré, t. 1, 1858, p. 64).
    b) FORTIFICATION
    ?) Qqn flanque qqc.1de qqc.2Ajouter un/des ouvrage(s) défensif(s) aux abords ou sur le(s) flanc(s) (d'un édifice). Les seigneurs féodaux flanquaient leurs châteaux de remparts et de fossés (Davau-Cohen1972).
    ?) Qqc.2flanque qqc.1[Le suj. désigne un ouvrage défensif] Bastions qui flanquent la courtine (cf. Ac., Rob., Lar. Lang. fr.), casemates flanquant un retranchement (cf. Ac., Rob.,). Le palais épiscopal de Lormières a l'aspect d'une vieille forteresse. De hautes tours crénelées flanquent à l'ouest et à l'est un énorme corps de logis (Fabre, Abbé Tigrane,1873, p. 79).
    ? Au part. passé (passif). Sur chaque berge se dresse une formidable citadelle, flanquée d'énormes bastions à l'européenne, avec des embrasures qui laissent paraître des canons Armstrong (Loti, Fleurs ennui,1882, p. 31).La maison était une sorte de corps de garde flanqué de murailles épaisses (Giono, Angelo,1958, p. 222).
    ? Emploi pronom. réciproque. Leur défense [des villes] ne devint parfaite que lorsqu'aux tours on eut substitué des bastions qui se flanquaient dans tout leur périmètre (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 337).
    2.
    a) P. ext. [L'obj. premier désigne un inanimé concr.]
    ?) Qqn flanque qqc.1de qqc.2Disposer, placer quelque chose de part et d'autre ou sur un des côtés de quelque chose. On a eu la fâcheuse idée de la flanquer [la statue] à gauche et à droite de deux bassins, de ces bassins ridicules que les petits boutiquiers retirés font creuser dans leurs villas (Zola, Doc. littér.,Chateaubriand, 1881, p. 10).
    ?) Qqc.2flanque qqc.1
    ? Être disposé, placé de part et d'autre ou sur le(s) côté(s) de quelque chose. Deux bergères de tapisserie flanquaient la cheminée en marbre jaune (Flaub., C?ur simple,1877, p. 4).Dès la fin du mois de décembre, la Nouvelle-Calédonie se trouvait donc menacée et d'autant plus qu'elle flanquait l'Australie, objectif principal de l'ennemi (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 189):
    1. La chambre (...) était la banale chambre aux chaises recouvertes de damas rouge, à l'armoire à glace d'acajou, à la cheminée garnie d'une pendule de zinc, que flanquaient des coquillages et des vases de fleurs artificielles sous globe. Zola, Débâcle,1892, p. 404.
    ? Fréq. au part. passé. [En parlant d'une route ou d'une voie de circulation] Border. Rue flanquée de maisons. Les blessés gagnèrent le haut de l'éminence qui flanquait la route à droite (Balzac, Chouans,1829, p. 43).La nuit qui était partout, ouvrait, entre les maisons de plâtre qui flanquent la chaussée, de grands carrés sombres (Carco, Équipe,1919, p. 15):
    2. Sachez donc, ô ministre austère, Qu'un trottoir est plus pratiqué, S'il est plus que l'autre flanqué De bistros. C'est tout le mystère. Ponchon, Muse cabaret,1920, p. 33.
    ? Emploi pronom. passif. La rue Boulibet ressemblait (...) aux routes nationales, lorsqu'elles traversent les bourgs riches et qu'elles se flanquent (...) de grosses maisons à deux étages (Sartre, Nausée,1938, p. 212).Le chemin (...) se flanque de nombreuses barrières (H. Bazin, Huile sur feu,1954, p. 177).
    ?) Au part. passé. Maison flanquée d'un jardin, assiette flanquée de couverts, table flanquée de deux bancs. Un lit (...) flanqué d'un côté d'un Clouet qui peut être un Clouet, mais de l'autre, d'un Greuze de quarante sous, qui me fait douter du Clouet (Goncourt, Journal,1888, p. 862).Les rangées de lits bien blancs flanqués chacun d'une petite commode et d'une chaise (Verlaine, ?uvres compl.,t. 5, Confessions, 1895, p. 43).
    b) P. anal., au part. passé.
    ?) Présenter quelque chose en même temps que quelque chose. La moindre invitation était prétexte à festins. Six et sept services, de quatre plats chacun, (...) flanqués d'autant de hauts crus savamment choisis suivant les viandes (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 177).
    ?) Présenter quelque chose après quelque chose; précéder ou succéder à quelque chose. Je ne permets pas que vous avilissiez la beauté du monde, en mettant dans le même panier les saintes harmonies et les ignominies; en donnant, comme vous faites couramment, le prélude de Parsifal entre une fantaisie sur La Fille du régiment et un quartetto de saxophones, ou un adagio de Beethoven flanqué d'un air de cake-walk et d'une ordure de Leoncavallo (Rolland, J.-Chr.,Révolte, 1907, p. 434).
    c) HÉRALD. [En parlant d'un écu] Au part. passé adj. Qui est divisé du côté des flancs soit par deux demi-ovales, soit par deux demi-losanges prenant naissance à l'angle supérieur du chef et finissant au bas de l'écu (d'apr. Adeline, Lex. termes art, 1884). L'écusson des Blamont-Chauvry : écartelé de gueules à un pal de vair, flanqué de deux mains appaumées de carnation et d'or à deux lances de sable mises en chevron (Balzac, Lys,1836, p. 35).Subst. masc. à valeur de neutre. Le Flanqué (...) se trace comme l'Écartelé en sautoir; mais, ici, le premier et le quatrième Quartier forment un seul tout, flanqué de deux « blasons » distincts ? ou du même « blason » répété (P.-B. Gheusi, Le Blason,Paris, M. Darantière, 1933, p. 178).
    3. Dans le domaine milit.
    a) Qqc. flanque qqc.Défendre un front, un côté, par un tir parallèle. [Des batteries] occuperont des emplacements (...) d'où elles pourront flanquer les angles morts (Paloque, Artill.,1909, p. 384).Les tranchées étaient soigneusement défilées (...), des pièces de 75, montées en éclipse, flanquaient traîtreusement les redans en première ligne (Cendrars, Homme foudr.,1945, p. 20).
    b) Qqc. flanque qqn.Défendre par un élément de protection, de surveillance. Les masses d'infanterie s'avancent en carrés flanqués d'une immense artillerie (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 2, 1823, p. 14).À une certaine distance, s'avançait Chmienicki, avec ses régiments réguliers formés en tabor, c'est-à-dire flanqués de plusieurs lignes de chariots (Mérimée, Cosaques d'autrefois,1865, p. 216).
    B.?
    1. Souvent fam. et péj. Flanquer qqn de qqn.Placer une ou plusieurs personnes au(x) côté(s) d'une autre. Demoiselle d'honneur, on l'avait flanquée [Marie-Louise La Mortagne] de ce silencieux Américain (Toulet, Demois. La Mortagne,1920, p. 144).Mais l'attention du comte de Poitiers se tournait surtout vers son cousin, le duc de Bourgogne (...) qu'il avait flanqué de la comtesse Mahaut (Druon, Loi mâles,1947, p. 125):
    3. Las de se relayer auprès d'elle (...) dans le petit salon (...) on l'avait flanquée d'une amie de pension et d'une vieille cousine rabâcheuse et dévorée de curiosité... Aymé, Travelingue,1941, p. 19.
    ? Emploi pronom. réfl. Il n'y a que la plus profonde misère qui puisse conseiller à un enfant de huit ans de livrer ses pieds et ses articulations aux plus durs supplices (...) et de se flanquer d'une horrible vieille comme vous mettez du fumier autour d'une jolie fleur (Balzac, Comédiens,1846, p. 305).
    Rem. Rare. Emploi pronom. réfl. avec le sens de « se faire accompagner ou assister d'une ou de plusieurs personnes ». Quelques conflits s'étant élevés entre l'astiqueur et l'épileur au sujet des limites répartitives de leurs fonctions, Tityre comprit la nécessité d'un arbitre, qui se flanqua de deux avocats pour et contre (Gide, Prométhée, 1899, p. 336).
    2. Qqc. flanque qqn.Serviteur flanqué de valises. La vieille Annou marchait ensuite, flanquée d'un énorme parapluie bleu et de Jacques (A. Daudet, Pt Chose,1868, p. 19).
    3. Qqn flanque qqn.Accompagner, se trouver aux côtés de quelqu'un. Cydalise flanqua le Brésilien, et Bixiou fut mis à côté de la Normande, Malaga prit place à côté du duc (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 372).Quatre soldats nous flanquaient, de peur que je ne m'échappe (Arnoux, Calendrier Fl.,1946, p. 220).L'homme (...) aux yeux de jais, que flanquaient toujours Françoise Liberté, la fille aux belles mamelles, au teint d'aurore de la République adolescente, et la sage-femme à lunettes (Arnoux, Roi,1956, p. 266).
    ? Au part. passé. Tout un monde centre-gauche, avec des crânes administratifs, flanqués d'épouses légèrement bleutées de prétentions littéraires (Goncourt, Journal,1876, p. 1128).
    REM.
    Flanqueur, subst. masc.Soldat d'infanterie ou de cavalerie qui appuyait les flancs d'une armée, d'une colonne. Nous étions à l'arrière de la colonne [de prisonniers] (...). Et je bouscule un flanqueur pour me cavaler (D'Esparbès, Ceux de l'an 14!1917, p. 183).
    Prononc. et Orth. : [fl? ?ke]. Demi-longueur de la voyelle rad. ds Passy 1914. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1555 « garnir sur les flancs, à l'aide d'un ouvrage défensif, d'une construction ou d'un élément architectural » (Ronsard, Meslanges ds ?uvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 6, p. 206, 32); 2. 1564 « protéger une (armée) sur le flanc » (Thierry); 3. 1568 « être édifié sur le côté (d'une construction) » (R. Garnier, Porcie, 1017 ds ?uvres, éd. W. Foerster, t. I, p. 47). Dér. de flanc*; dés. -er.


    FLANQUER2, verbe trans.

    Fam. et pop.
    I.? [Avec un compl. prép. locatif; avec indication de mouvement] Jeter, envoyer, mettre brutalement ou brusquement qqn ou qqc. quelque part. Flanquer quelqu'un à la rue; flanquer en l'air, par la fenêtre, du haut de l'escalier. Synon. pop. ficher, foutre.Aujourd'hui, (...) pour un oui, pour un non, on vous flanque en prison et on vous envoie au pré pour le restant de vos jours (Ponson du Terr., Rocambole,t. 3, 1859, p. 446).Quand je traversais le pont, il [le chien] s'est foutu dans mes jambes, il m'a bien flanqué par terre (Montherl., Songe,1922, p. 125).Il fait trembler le comptoir d'un coup de poing formidable, et il avale un dernier petit verre, et il flanque ses sous à la figure du bistroquet (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 195).
    ? [Avec un datif] C'était un gamin de quatorze ans que les garde-marine avaient découvert à fond de cale (...) ? Vingt coups de garcette, s'était écrié le capitaine, et flanquez-le-moi par-dessus bord! (Cendrars, Bourlinguer,1948p. 11).Flanquez-moi cette dondon à la porte, James, sinon je vais moi-même l'attraper par la perruque (Aymé, Mouche,1957, p. 100).
    ? Locutions
    ? Flanquer qqn à la porte, à/dans la rue, la rivière, etc. Le congédier, le renvoyer, s'en débarrasser. Ils me doivent quatre termes et tout mon vin (...) je ne peux pas en avoir un sou!... (...) je vas chez l'huissier de ce pas, pour faire flanquer tous ces gens-là dans la rue (A. Daudet, Contes lundi,1873, p. 119):
    1. ... comment vous traitait-on dans cette maison? ? Moi? très bien d'abord, et puis très mal ensuite. Quand maman a vu que je gâtais son affaire, elle m'a flanqué à l'eau. ? Comment ça? ? (...) c'est bien simple. J'ai fait quelques fredaines vers seize ans; alors ces gouapes-là m'ont mis dans une maison de correction, pour se débarrasser de moi. Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Champ d'oliv., 1890, p. 91.
    ? Flanquer qqc. ou qqn par terre, à bas. Réduire à néant, détruire, renverser. Tu as vu comme je lui ai flanqué sa quinte par terre? Elle en était retournée, la vieille (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 976).À la fin, il m'embête, le jury!... Dites donc, voulez-vous que je le démolisse... Vous me donnerez des notes, n'est-ce-pas? et nous le flanquons par terre (Zola, ?uvre,1886, p. 88).
    ? Flanquer qqc. en l'air. Jeter, se débarrasser de.
    ? Flanquer à la tête, à la figure, par la face, etc.
    [S'emploie pour signifier que l'on refuse, que l'on dédaigne ce qui est proposé] Vous figurez-vous l'émoi de M. Alexandre, chargé d'aller régler les frais de rupture, et trouvant pour le recevoir, à ce chevet d'agonisante (...) devinez qui? (...) La mère du mari (...) on a flanqué par la face de maître Alexandre ses offres d'argent (A. Daudet, Pte paroisse,1895, p. 172).
    [Pour reprocher] Elle me l'avait déjà flanqué à la figure [le contenu d'une note] une ou deux fois, en nous chicanant (Léautaud, Journal littér.,1, 1893-1906, p. 220).
    ? Flanquer (qqn) dedans. Synon. foutre (qqn) dedans*.
    ? Flanquer (qqc.) sur les bras (de qqn). Se décharger d'une affaire (généralement désagréable).
    ? Emploi pronom. réfl. [Elle] Va à l'homme (...) lui demande ce qu'il lui a promis (...) ouvre la fenêtre et lui dit : « Je me flanque par la fenêtre, comme Dieu est mon maître! » L'autre s'exécuta (Goncourt, Journal,1862, p. 1074).Réfl. indir. S'en flanquer jusque-là. Faire bombance. Alors, c'est bien convenu, tu m'envoies à ce dîner (...) je vais m'en flanquer jusque-là (Becque, Parisienne,1885, II, 7, p. 310).
    ? Se flanquer par terre. Tomber, faire une chute. Se flanquer en l'air. Se suicider, se détruire.
    II.? [Avec un compl. datif]
    A.? Donner. Synon. pop. ficher, foutre (vulg.).Nous sommes riches, nous vous flanquerons une fête qui stimulera votre imagination (Balzac, Début vie,1842, p. 449).L' sexe, y a tout d'même que ça pour vous flanquer du c?ur au ventre (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Souv., 1882, p. 170).J'évite de le punir [le fils d'un gaulliste-communiste] je m'arrange pour lui flanquer de bonnes notes. Quelle misère (Aymé, Uranus,1948, p. 181):
    2. Comme si vous ne devriez pas avoir honte de vous faire flanquer quatre mille balles pour ne rien fiche, que rigoler tout bas et que ronfler tout haut depuis le jour de l'an jusqu'à la Saint-Sylvestre, pendant que les copains triment à votre place. Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., I, p. 130.
    ? Je vous/t'en flanque mon billet*.
    ? Je vous /t'en flanquerais (de qqc.) [S'emploie pour montrer son désaccord avec les propos, les actions, l'attitude, etc. d'une pers.] On lui en flanquerait de la vertu! C'était toujours ces bégueules-là qui s'en donnaient à crever (Zola, Nana,1880, p. 1303):
    3. À la fin des fins, elle dort (...). C'est pas malheureux! (...) Quelle scie que les enfants! (...) celle-là surtout (...) elle est gâtée! (...) Si t'étais à moi, va! (...) je t'en flanquerais de la docilité... Labiche, Fille bien gardée,1850, I, 1, p. 267.
    ? Flanquer ses huit jours (à qqn), congé. Renvoyer. Je lui ai fait flanquer congé pour octobre (Zola, Pot-bouille,1882, p. 255).J'imagine (...) que tu lui as flanqué ses huit jours [à la bonne] (Renard, Lanterne sourde,1893, p. 48).
    ? [Le compl. désigne une action violente ou désagréable pour qqn] Flanquer une danse, une fessée à qqn. Si j'étais fort comme Hercule, (...) quelle pile (...) quelle belle pile, je flanquerais à cet ignoble voyou! (Gyp, Mar. civil,1892, p. 54).Pour moi, j'aurais préféré le voir recourir à des moyens plus directs, comme de lui flanquer à ta mère un coup de pied dans le ventre (Aymé, Quatre vérités,1954, p. 193).
    ? Flanquer un abatage. Réprimander violemment. Notre chameau de concierge a fait passer un de ses protégés avant nous, de peur, croyons-nous, de ne pas recevoir un deuxième denier à Dieu. J'en ai été réduit à lui flanquer un abatage court et soigné (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1907, p. 104).
    ? Flanquer sur la gueule (à qqn). Frapper quelqu'un, se battre avec lui. Synon. pop. foutre.Et puis, là, au milieu de l'eau, où ça aurait pu avoir l'excuse du sauvetage, je te lui en aurais flanqué sur la gueule tant et plus, à bien me passer mon envie. Après, je lui aurais dit : « Ah, vous savez, si j'ai frappé un peu fort, c'est que vous me teniez les jambes » (Giono, Baumugnes,1929, p. 199).
    ? Emploi pronom. réciproque. Se flanquer une tripotée. L'Italie est tellement exaspérée que, si Emmanuel ne se battait pas, il sauterait. Les bons Italiens vont donc se flanquer une tournée avec l'Autriche (Flaub., Corresp.,1856, p. 215):
    4. Du matin au soir dans la rue, à traîner, à se flanquer des piles pour une orange pourrie trouvée dans le ruisseau... On allait renifler les coquilles des veinards qui se gobergeaient d'oursins, sur le trottoir, avec un verre de blanc... (...). Ah, putain! mes joies familiales!... Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 43.
    B.? [Le compl. désigne l'état physique ou psychique dans lequel qqn ou qqc. met qqn] Flanquer la frousse, la fièvre, le trac. Synon. pop. foutre.Le doute m'a toujours flanqué la fièvre (Zola, Corresp.,t. 2, 1877, p. 463).
    ? Emploi pronom. réfl. indir. Se flanquer une cuite, une indigestion. Servin (...) disparaissait de la maison, se flanquant une cuite de quarante huit heures, de soixante heures, au bout desquelles la pauvre femme allait le ramasser plus mort que vif chez quelque marchand de vin (Goncourt, Journal,1886, p. 558).
    ? Flanquer la paix (à qqn). Le laisser tranquille, cesser de l'importuner. Synon. pop. foutre, ficher la paix (à qqn).Allons, flanque-moi la paix, je te prie (Sand, Meunier d'Angib.,1845, p. 302).
    Rem. La docum. atteste des emplois de flanquer au sens de « dire avec brusquerie ou brutalité ». Le malin des malins, c'était Fagerolles, auquel il [Claude] flanquerait ses quatre vérités (Zola, ?uvre, 1886, p. 178).
    Prononc. et Orth. : [fl? ?ke]. [? ? ?] ds Passy 1914. Ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. [1596 « jeter contre le flanc de quelqu'un (?) » (Hulsius, Dictionnaire françois-alemand ds FEW t. 16, p. 212b)]; 1619 [éd. 1634] « donner (des baisers) » (Le Cabinet satyrique, p. 611 ds DG); 1680 « donner (une gifle, etc.) » (Rich.); 2. a) 1690 se flanquer « se placer mal à propos » (Fur.); b) 1800 « jeter, mettre quelque chose » (Aude, MmeAngot, III, 4, p. 35 ds IGLF : ils veulent me flanquer [ces ornements] sur la tête). Dér. de flanc*; dés. -er.
    STAT. ? Flanquer1 et 2. Fréq. abs. littér. : 973. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 502, b) 1 642; xxes. : a) 2 600, b) 1 262.
    BBG. ? Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 431. ? Quem. DDL t. 5.


    Wiktionnaire


    Verbe 2 - français

    flanquer \fl??.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. Lancer, jeter, appliquer brusquement.
      • Ribadier.?? J'y flanquerai le feu à ce portrait ! J'y flanquerai le feu. (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte I, scène 2)
      • [?] douaniers, rats de cave, voire rats volants [?] s'introduisaient chez les braves paysans pour allumer leur cigare et vous leur flanquaient un beau procès-verbal si on ne leur présentait pas une « souffrante » sortant des boîtes de la régie. (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • Je n'avais vu personne dans cette foule susceptible de s'approcher assez près pour lui flanquer une bombe dans les fesses, ce qui, d'ailleurs, aurait fait sauter l'agresseur comme la victime. (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors, ch. XI, Série noire, Gallimard, 1956, p. 94)
      • J'ai flanqué la porte.
      • Je l'ai flanqué à la porte.
      • Je lui ai flanqué un coup de poing, un soufflet, une gifle.
      • Se flanquer par terre, se flanquer contre la muraille, etc.

    Verbe 1 - français

    flanquer \fl??.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. (Fortification) Construire, élever la partie d'une fortification qui en voit une autre et qui lui sert de défense.
      • On a flanqué cette muraille de deux tours.
    2. (Par extension) Être en cette situation, en parlant des ouvrages ainsi disposés et de la partie d'une fortification ainsi disposée.
      • Front-de-B?uf, [?], avait ajouté considérablement à la force de son château en bâtissant des tours sur le mur extérieur, de manière à le flanquer à chaque angle. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
      • Les deux tours qui flanquent cette entrée sont distribuées de la même manière. (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    3. (Architecture) Garnir sur le flanc, les flancs.
      • Des pilastres flanquent les encoignures de cette façade. - Cette façade est flanquée d'avant-corps. Un château flanqué de tourelles.
    4. (Familier) Placer en flanc, à côté de quelque chose, en parlant d'objets.
      • Deux bergères de tapisserie flanquaient la cheminée en marbre jaune et de style Louis XV. (Gustave Flaubert, Trois Contes, 1877)
      • La rue de la République, à Nouméa, partait d'une jetée de bois sur la mer et gagnait, après le palais blanc du gouverneur, une autre rue, que des maisons, [?], flanquaient à droite. (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
      • La pièce du milieu était flanquée d'assiettes de petits fours.
    5. (Militaire) Se placer sur le flanc d'un régiment, d'une division, d'un corps d'armée pour le protéger.
      • Un bataillon de chasseurs flanquait la colonne.
    6. (Figuré) (Familier) Le participe passé se dit en parlant d'une personne accompagnée souvent d'une autre.
      • Flanqué de ses deux acolytes.
    7. (Héraldique) Pals, arbres et autres figures qui en ont d'autres à leur côté.
      • Fasce d'or flanquée de deux pointes d'argent.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    FLANQUER. v. tr.
    T. de Génie militaire. Construire, élever la partie d'une fortification qui en voit une autre et qui lui sert de défense. On a flanqué cette muraille de deux tours. Il se dit aussi de la Situation des ouvrages ainsi disposés et de la Partie d'une fortification ainsi disposée. Des bastions qui flanquent la courtine. Des casemates qui flanquent un fossé. Il s'emploie également en termes d'Architecture et signifie Garnir sur le flanc, les flancs. Des pilastres flanquent les encoignures de cette façade. Cette façade est flanquée d'avant-corps. Un château flanqué de tourelles. Il se dit encore, familièrement, d'Objets placés en flanc, à côté de quelque chose. La pièce du milieu était flanquée d'assiettes de petits fours. Il signifie, en termes de Guerre, Se placer sur le flanc d'un régiment, d'une division, d'un corps d'armée pour le protéger. Un bataillon de chasseurs flanquait la colonne. Le participe passé se dit figurément et familièrement en parlant d'une Personne accompagnée souvent d'une autre. Flanqué de ses deux acolytes. Il se dit, en termes de Blason, des Pals, arbres et autres figures qui en ont d'autres à leur côté. Fasce d'or flanquée de deux pointes d'argent.

    Littré

    FLANQUER (flan-ké) v. a.
    • 1 Terme de fortification. Il se dit de la partie d'une fortification qui en voit une autre de flanc. Bastions qui flanquent la courtine.

      Construire, élever la partie d'une fortification qui doit en flanquer une autre. Flanquer une muraille avec des tours. La ville était close d'une triple muraille haute de trente coudées, sans les parapets et les tours qui les flanquaient tout à l'entour par égales distances, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. I, p. 545, dans POUGENS.

    • 2 Terme d'architecture. Il se dit des ouvrages ou ornements qui terminent une façade. Des pilastres flanquent les encoignures.
    • 3Être placé à côté comme accompagnement. Quatre plats flanquaient cet énorme pâté.
    • 4 Terme militaire. Se placer sur le flanc d'un bataillon, d'un corps d'armée pour le protéger. Un régiment de cavalerie flanquait la division.

      Par extension, frapper dans le flanc d'un ennemi qui entreprend une défense oblique.


    HISTORIQUE

    XVIe s. La teste du bataillon marquée [A] difficilement peut estre chargée, d'autant que le costé du bataillon marqué [3] la flanque, comme aussi la dite teste fait le mesme effect en faveur dudit flanc? en sorte que le peril est grand à la cavallerie d'attaquer par tels endroits qui s'entreflanquent, Lanoue, 319. Les peuples, effroyez de l'horreur des batailles, Flanquerent leurs citez de fosse et de murailles, Ronsard, 935. Entre telles beautés c'estoit la dame la mieux flanquée et la plus haute qu'il eut jamais veue, Brantôme, Dames gal. t. I, p. 366, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    FLANQUER, ou l'action de flanquer, v. act. (Fortific.) en général, c'est découvrir, défendre ou battre le côte d'une place, d'un corps, d'un bataillon, &c.

    Flanquer une place, c'est disposer un bastion ou un autre ouvrage, de maniere qu'il n'ait aucune partie qui ne puisse être défendue, ou sur laquelle on ne puisse tirer de front ou de côté.

    On dit, flanquer une muraille avec des tours. On dit aussi, ce bastion est flanqué par le flanc opposé & par une demi-lune. Cet ouvrage à corne est flanqué par la courtine.

    Toute fortification qui n'a qu'une défense de front, est défectueuse : pour la rendre complete, il est nécessaire qu'une partie flanque l'autre ; c'est pourquoi la courtine est toûjours la partie la plus forte d'une place, à cause qu'elle est flanquée par les flancs qui sont à ses extrémités. Voyez Défense. Chambers.

    La défense directe est défectueuse, parce que l'épaisseur du parapet ne permet pas au soldat de découvrir le pié du mur qu'il défend, c'est-à-dire le côté extérieur du rempart ; ainsi il arriveroit, si une place n'avoit d'autre défense que la directe, que l'ennemi ayant gagné le pié du revêtement, ne seroit vû d'aucune partie de la fortification, & qu'il pourroit alors travailler tranquillement à la ruiner, soit par les mines ou autrement. Tous les obstacles qu'on pourroit faire, se réduiroient à faire tomber sur l'ennemi des bombes, des grenades, &c. mais il lui seroit airé d'en éviter l'effet, en appuyant obliquement de longs & forts madriers sur le mur du revêtement, lesquels écarteroient les bombes & les grenades ; ils donneroient une espece de couvert dessous, où l'ennemi seroit en sûreté : d'où l'on voit qu'une place de guerre doit avoir nécessairement son enceinte disposée de maniere qu'il y ait des parties plus avancées les unes que les autres, pour qu'elles puissent se flanquer mutuellement. Ces parties sont les bastions. Voyez Bastion. (Q)

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    Étymologie de « flanquer »

    Flanc. On trouve flanqué avec le sens de?: qui a un flanc.

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    (verbe 1) De flanc et de la désinence verbale -er.
    (verbe 2) Utilisé à la place de flaquer.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    FLANQUER1, verbe trans.
    Étymol. et Hist. 1. 1555 « garnir sur les flancs, à l'aide d'un ouvrage défensif, d'une construction ou d'un élément architectural » (Ronsard, Meslanges ds ?uvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 6, p. 206, 32); 2. 1564 « protéger une (armée) sur le flanc » (Thierry); 3. 1568 « être édifié sur le côté (d'une construction) » (R. Garnier, Porcie, 1017 ds ?uvres, éd. W. Foerster, t. I, p. 47). Dér. de flanc*; dés. -er.

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    Les rimes de « flanquer »


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    Les rimes en ke

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    Mots du jour

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    Les citations sur « flanquer »

    1. Je t'embrasse pas, j'ai la gueule de bois, je vais te flanquer des échardes...

      Auteur : Jean-Marie Gourio - Source : Brèves de comptoir, 1988


    2. Saleté de pognon. Qui finit toujours par vous flanquer le cafard.

      Auteur : J. D. Salinger - Source : L'attrape-coeurs (1951)


    Les citations sur flanquer renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot flanquer en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

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    Les synonymes de « flanquer»

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      1. jeter
      2. lancer
      3. envoyer
      4. balancer
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    Fréquence et usage du mot flanquer dans le temps


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