La définition de Signal du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Signal
Nature : s. m.
Prononciation : si-gnal
Etymologie : Provenç. segnal, senhal, seynal ; catal. senyal ; espagn. señal ; portug. sinal ; ital. segnale ; bas-lat. signale ; du lat. signalis, mis en forme de signe, de signum, signe. L'ancienne langue avait signacle, qui venait de signaculum.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de signal de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec signal pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Signal ?


La définition de Signal

Tout ce qui sert d'avertissement entre personnes qui sont d'intelligence.


Toutes les définitions de « signal »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SIGNAL. n. m.
Signe servant d'avertissement. Faire un signal. Donner le signal. À ce signal tout le monde se rangea autour de lui. Ils tirèrent trois coups de canon pour signal. On leur fit plusieurs signaux. Au premier signal l'armée se mit en marche. Ils firent les signaux dont ils étaient convenus. On emploie diverses sortes de signaux dans la marine. Changer les signaux. Signaux de jour. Signaux de nuit. Signal de détresse. Signal de départ, de ralliement. Signal du combat. Fig., Donner le signal se dit de Celui qui donne le premier l'exemple de quelque chose. Il a donné le signal des applaudissements.

SIGNAL se dit figurément de Ce qui annonce et provoque une chose. Cette émeute fut le signal de la révolution. En termes de Chemins de fer, il se dit d'Appareils destinés à commander ou à annoncer certaines manœuvres. Signal d'arrêt. Signal d'alarme. Les signaux n'ont pas fonctionné.

Littré

SIGNAL (si-gnal) s. m.
  • 1Tout ce qui sert d'avertissement entre personnes qui sont d'intelligence. Tu veux m'assassiner, demain, au Capitole, Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit, au lieu d'encens, donner le coup fatal, Corneille, Cinna, V, 1. C'était alors qu'il fallait sortir [de Jérusalem menacée]?; c'était le signal que le Fils de Dieu donnait aux siens, Bossuet, Hist. II, 9. Déployez en son nom cet étendard fatal, Des extrêmes périls l'ordinaire signal, Racine, Baj. I, 2. Et criez pour signal?: Vive le roi Joas?! Racine, Ath. V, 1. Déjà de tout le camp la discorde maîtresse Avait sur tous les yeux mis son bandeau fatal, Et donné du combat le funeste signal, Racine, Iph. V, 6. La trompette a jeté le signal des alarmes, Lamartine, Nouv. médit. les Prélud.

    Fig. À la vue du sacré signal [la croix] où se renferme l'idée et la représentation de toutes ses merveilles [du Sauveur], Bossuet, Lett. sur l'ador. de la croix.

    Fig. Donner le signal, donner le premier l'exemple de quelque chose. Donner le signal de la révolte.

  • 2Nom de moyens de diverse nature employés pour porter au loin et rapidement des nouvelles, des ordres, etc. Dans tous les temps et dans tous les pays, on a été fort curieux de trouver et d'employer des moyens de recevoir et de donner aux autres de promptes nouvelles?; et les signaux par le feu en sont un des principaux, Rollin, Hist. anc. ?uvr. t. VIII, p. 159, dans POUGENS. Cet artifice des signaux qui fait une partie de l'art militaire, appartient proprement à l'histoire des Grecs, et montre jusqu'à quel point de perfection ils avaient porté toutes les parties de ce grand art, Rollin, ib. t. VIII, p. 149. Il [Mardonius] fut si flatté de s'être emparé d'un pays désert, que, par des signaux placés de distance en distance, soit dans les îles, soit dans le continent, il en avertit Xercès, qui était encore à Sardes en Lydie, Barthélemy, Anach. Introd. part. II, sect. 2.

    Terme de marine. Signe indicatif de certains ordres ou de certains avertissements. Les signaux sont faits, pendant le jour, avec des pavillons, des flammes, des guidons, avec des vergues mises dans des positions diverses, avec des voiles flottant au vent, carguées, serrées à demi ou tout à fait ferlées, avec des coups de canon?; pendant la nuit, avec des fanaux, des amorces ou des fusées, Jal ? Signaux de jour. Signaux de nuit. Signal de détresse. Je dois dire que les Anglais, qui ont été nos maîtres, nous ont avoué que le vieux Tromp avait été le leur?; que c'est lui qui a mis en règle tous les signaux dont nous nous servons, et qu'avant lui tous les combats de mer se décidaient uniquement ou par la valeur ou par la fortune, Mém. de Villette, 1672, dans JAL. ? Que le Brésil avait adhéré aux propositions du gouvernement impérial pour l'adoption d'un code international de signaux maritimes, Moniteur universel, 22 juill. 1868, p. 1092, 1re col.

    Fig. Boissy m'écrivit une lettre qui était un vrai signal de détresse, Marmontel, Mém. V.

    Qualité, appropriation. Quilles d'un même signal, quilles pouvant servir à des bâtiments de même échantillon.

    Terme de pêche. Se dit d'une bouée de liége, d'un morceau de bois sec ou d'un faisceau de roseaux, flottant sur l'eau, pour désigner l'endroit où ont été placés des filets et des cordes.

  • 3Nom donné aux points de repère dans des mesures trigonométriques. Il nous reste un problème intéressant à résoudre, c'est de déterminer les longitudes, les latitudes de tous nos signaux, et leurs distances à la méridienne de Dunkerque, ainsi que leurs distances à Dunkerque comptées sur la méridienne, Delambre, Abr. astron. 3e leçon.
  • 4 Au plur. Signaux, mesure de police sanitaire ayant pour but de faire connaître l'existence d'une maladie contagieuse dans une étable ou dans une commune. L'article 6 de l'arrêt du 31 janvier 1771, particulier aux cas de typhus contagieux des bêtes bovines, ordonnait de placer ces signaux à la porte des étables infectées et à l'entrée des chemins et avenues.
  • 5 Fig. Ce qui annonce et provoque une chose. La prison du roi [Jean] fut dans Paris le signal d'une guerre civile?; chacun pense alors à se faire un parti, Voltaire, M?urs, 76.
  • 6 Signaux, les gros grains qui forment les séparations entre les grains de chapelet, De Laborde, Émaux, p. 499.

HISTORIQUE

XIIIe s. Sept signaulx [sceaux, cachets] y a en un livre, Que Dieu, qui siet ou trosne, livre à l'aignel qui sept cornes a Et sept yeulx?, J. de Meung, Tr. 123. Et en chascune chartre avoit le sceau et le seigneau dou rei et dou patriarche, Ass. de Jérus. I, 26. Maintenant qu'il voient aucuns voilles [de navires], si font feu ou fumées pour seignal, Marc Pol, p. 652.

XVe s. Treize signaulx d'or, faiz à CC et à fusilz, pour mectre à patenostres, De Laborde, Émaux, p. 499.

XVIe s. On entendit les canonnades redoublées qui se tiroyent dudit camp, pour signal à leur cavallerie de s'y venir joindre, Lanoue, 568. Je vous supplie, pour signal de mon affection envers vous, vouloir estre successeur de ma bibliotheque, Paroles de la Boétie à Montaigne, dans MONT. Lettre V.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SIGNAL. Ajoutez?:
7 Terme de construction navale. Nom donné aux diverses pièces de chaque groupe dont la forme est déterminée d'une manière précise pour l'emploi auquel elles sont propres, Nanquette, Exploitation, débit et estimation des bois, Nancy, 1868, p. 109.
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Encyclopédie, 1re édition

SIGNAL, SIGNE, (Gram. synon.) le signe fait connoître ; il est quelquefois naturel. Le signal avertit, il est toujours arbitraire.

Les mouvemens qui paroissent dans le visage sont ordinairement les signes de ce qui se passe dans le c?ur. Le coup de cloche est le signal qui appelle le chanoine à l'église.

On s'explique par signes avec les muets ou les sourds ; & l'on convient d'un signal pour se faire entendre des gens éloignés. Girard. (D. J.)

Signal par le feu, (Littérature.) les signaux par le feu se nommoient ?????? & ???????, & l'art de les donner s'appelloit ??????????, ?????????.

Homere est le premier qui en ait fait mention. L'usage en étoit déja si établi de son tems, qu'il en a employé la comparaison comme d'une chose connue & propre à peindre dans l'esprit de ses lecteurs l'image de ce qu'il vouloit faire concevoir.

« Comme lorsqu'une ville assise au milieu de la mer vient à être assiégée, on voit de loin durant le jour, dit le poëte, des tourbillons de fumée s'élever au milieu de la ville dans les airs, & pendant la nuit on apperçoit d'épaisses colonnes de feu s'élancer jusque dans les nues, & appeller de chez les peuples voisins un secours puissant contre les efforts de l'ennemi, telle paroissoit la flamme qui voltigeant autour de la tête d'Achille répandoit au loin son éclat..... »

Ce qu'Homere n'a fait qu'indiquer assez légerement, Eschyle l'a marqué fort-au-long en plusieurs endroits de sa tragédie.

« Puissent enfin les dieux, s'écrie l'esclave qui fait le prologue de la piece, me délivrer de la pénible fonction qui m'attache depuis si long-tems à observer le moment du signal dont on est convenu. J'ai vu par plusieurs révolutions se montrer & disparoître ces astres brillans qui amenent à la terre les différentes saisons ; j'ai toujours attendu le flambeau qui doit parler à nos yeux, & nous apprendre la destruction de Troie..... que ces feux si long-tems espérés viennent enfin me dégager. Je vous salue, flambeau de la nuit, votre lumiere est agréable comme celle du plus beau jour ; quelles fêtes vont éclater à l'occasion de l'évenement que vous annoncez » !

A peine l'esclave de Clytemnestre a-t-il porté la nouvelle au palais, que la reine sort pour en informer le peuple ; & quand les vieillards qui composent le ch?ur demandent, quel est le messager assez vîte à la course pour avoir apporté sitôt la premiere nouvelle de la prise de Troie, Clytemnestre leur répond en ces termes : « Nous en sommes redevables à Vulcain, l'éclat de ses feux est parvenu jusqu'à nous, un signal a fait allumer un autre signal. Aux premiers feux apperçus sur le mont Ida, les seconds ont répondu de dessus le sommet de la montagne consacrée dans l'île de Lemnos à Mercure. L'étendue des eaux qui séparent cette île du mont Athos, a été bientôt éclairée par les flammes, & la montagne de Jupiter aussi-tôt après a été toute couverte de feu : semblables aux rayons du soleil qui se répandent sur la terre, ces feux ont annoncé la hauteur du mont Maciste, ce que le Maciste devoit publier, pour ainsi dire, jusque sur les bords de l'Euripe. Des gardes placées sur le Mésape inaccessible au sommeil, fideles à des ordres rigoureux, ont fait paroître à leur tour des feux qui, tels qu'une lune brillante, franchissant rapidement les campagnes de l'Asope, ont réveillé sur le mont Cythéron les signaux qui devoient en faire naître d'autres encore plus loin. La garde chargée d'observer de dessus cette derniere montagne n'a pas tardé, malgré la distance, à reconnoître ces feux. Elle a augmenté ceux qui devoient servir de réponse. Les ténebres du lac Gorgopis ont été dissipées par ce nouvel éclat, & le mont Egiplanete, frappé de cette lumiere, nous a avertis de ce qu'il venoit d'apprendre. Mes ordres ont été ponctuellement suivis ; les gardes que j'avois disposés sur l'Egiplanete ont à l'envi redoublé les feux, le golfe & le promontoire Saronique ont vu se produire le jour que ma volonté faisoit naître, & de grandes traces de lumiere sont arrivées jusque sur le mont Arachnéen : c'étoit le lieu le plus proche d'Argos & du palais des Atrides. Ainsi a été apportée l'importante nouvelle que je vous apprends. Telles ont été les lois que j'avois établies pour une juste correspondance entre ceux qui devoient se succéder dans la fonction de donner & de recevoir les signaux.... Les Grecs à cette heure sont maîtres de Troie ».

L'usage des signaux, dont l'invention toute entiere étoit dûe aux Grecs, se perfectionna à mesure que ce peuple réfléchit sur l'art de la guerre. Ces signaux y étoient souvent employés. De tout ce qui s'est inventé, dit Polybe, pour mettre à profit certaines occasions qu'il est important de ne point laisser échapper, rien n'est plus utile que les signaux par le feu. Dès-lors ils ne furent plus un simple signe d'institution pour apprendre seulement le gros d'un fait, on s'étudia à trouver comment on pourroit faire comprendre les différentes circonstances de ce qui se passoit à un éloignement de trois ou quatre journées de ceux avec lesquels il auroit été à desirer que l'on pût s'expliquer ; en un mot, on parvint, comme Polybe l'assûre, à faire connoître des événemens que l'on n'avoit pas pu prévoir & qu'on pouvoit deviner.

Le même Polybe rend compte, d'une excellente méthode pour les signaux par le feu, qui avoit pour auteur Cléoxene, ou Démoclite, suivant quelques écrivains, & qu'il avoit perfectionnée lui-même. Elle consistoit à faire lire peu-à-peu à un observateur ce qu'il étoit important d'apprendre. On ne montroit pas des mots ni des phrases dont le bon sens demeurât équivoque, ou sujet à des difficultés, comme il arrivoit souvent dans la pratique d'Enée ; mais après que toutes les lettres de l'alphabet avoient été rangées en quatre ou cinq colonnes, perpendiculairement les unes au-dessus des autres.

1°. Celui qui devoit donner le signal, commençoit par désigner le rang de la colonne où se devoit chercher la lettre que l'on vouloit indiquer. Il marquoit cette colonne par un, deux, trois flambeaux qui levoit toujours à gauche, suivant que la colonne étoit la premiere, la seconde ou la troisieme, & ainsi du reste.

2°. Aprés avoir fait connoître le rang de la colonne, & fixé l'attention de l'observateur à chercher où étoit la lettre ; celui qui étoit chargé du signal, indiquoit la premiere lettre de la colonne par un flambeau, la seconde par deux, la troisieme par trois, de sorte que le nombre des flambeaux répondoit exactement au quantieme de la lettre d'une colonne, alors on écrivoit la lettre qui avoit été indiquée ; & par ces opérations répétées plusieurs fois, on parvenoit à former des syllables, des mots, & des phrases qui présentoient un sens déterminé.

Celui qui donnoit le signal avoit encore un instrument géométrique garni de deux tuyaux, afin qu'il pût connoître par l'un la droite, & par l'autre la gauche de celui qui devoit lui répondre.

Le témoignage de Polybe, historien judicieux & exemt de soupçon de mensonge, ne nous laisse pas douter qu'on ne se servît avec succès de la méthode qu'il a expliquée & perfectionnée ; mais s'il étoit besoin de fortifier son témoignage, la pratique des siecles qui ont suivi celui de Polybe, seroit une nouvelle preuve de la vérité de récit de cet historien.

Voici ce que dit Jules Africain des signaux par le feu, dans son livre intitulé ??????. Cet auteur en traite dans un chapitre particulier. Il est vrai qu'il est assez difficile, par l'altération du texte de trouver un sens net & suivi dans ce qu'il dit à ce sujet, & les différentes leçons que l'on a tirées des manuscrits, ne suffisent pas encore pour le faire entendre. On va tâcher cependant de traduire la fin du chapitre, & l'on n'hésitera pas à y faire un ou deux changemens, qui seront assez justifiés par la clarté qu'ils feront naître dans l'explication de Jules Africain.

« Je m'étonne assez souvent, dit-il, de la facilité que les signaux nous procurent d'écrire tout ce que nous voulons ; voici ce qui se pratique. On choisit d'abord des lieux propres à donner & à recevoir les signaux. On y détermine le côté gauche, le côté droit, & l'entre-deux de ces côtés ; ensuite on distribue les lettres de l'alphabet, & on en fait passer du côté gauche un certain nombre, par exemple, celles qui sont depuis l'alpha jusqu'au theta ; les suivantes, depuis l'iota jusqu'au pi demeureront dans le milieu, & le reste de l'alphabet sera tout entier du côté droit. Lorsqu'on veut désigner l'alpha, on n'allume qu'un signal du côté gauche, deux si c'est le beta, trois si c'est le gamma. Lorsque c'est l'iota qui doit être indiqué, on leve un signal entre le côté gauche & le côté droit ; dans l'entre-deux du terrein où doivent s'exécuter les opérations, on en leve trois si c'est le lambda, & on fera la même chose pour marquer les lettres comprises dans la troisieme distribution, sans avoir aucun égard à la valeur numérale des lettres ; car par exemple, on n'ira point lever cent signaux pour désigner la lettre rho, parce que dans les nombres le rho vaut cent. Il faudra qu'il y ait un concert bien établi entre ceux qui donnent, ou ceux qui reçoivent le signal, & qu'il y ait des gens chargés d'écrire. Tel est le discours de Jules Africain ».

Il ne nous apprend rien de plus particulier, si ce n'est quelle étoit la matiere de ces signaux. « Il faut avoir fait provision, dit-il, de bois sec, de chaume, de branches d'arbres & de paille ; si l'on enduit ces matieres de graisse, elles rendront beaucoup de flamme, & une fumée épaisse que l'on verra monter au ciel par tourbillon ».

Jules Africain nous assure que les Romains usoient de signaux, tels qu'il les a expliqués ; aussi remarque-t-on dans Tite-Live, dans Vegece, & dans la vie de Sertorius par Plutarque, quelques occasions où les généraux romains avoient eû recours à ce moyen de se parler de fort loin les uns aux autres ; mais il suffit de citer ces auteurs, sans rapporter les faits dans un plus grand détail. Mém. de littér. tome XIII. (D. J.)

Signaux, c'est dans l'Art militaire différentes manieres de faire connoître à une troupe ou une armée, les mouvemens qu'on veut lui faire exécuter, & à ceux qui sont du même parti, ou de la même armée, le moyen de se reconnoîre les uns & les autres.

Ces signaux sont de trois sortes. Les vocaux ainsi appellés de la voix humaine qui les forme ; les demi-vocaux qui se font par le tambour, la trompette, le canon, &c. & les muets qui se font par les différens mouvemens des drapeaux & des étendars.

Il y a d'autres signaux muets qu'on fait mettre sur les habits des soldats, pour qu'ils se reconnoissent dans la mêlée ; par exemple, de la paille ou du papier au chapeau, la chemise par-dessus l'habit dans les camisades. Voyez Camisade.

Des corps séparés peuvent aussi se reconnoître par la fumée pendant le jour, & par le feu pendant la nuit. Une armée, par exemple, qui s'avance au secours d'une place assiégée, peut annoncer son arrivée par des feux allumés, lorsqu'elle occupe quelques endroits de la campagne, d'où ces feux peuvent être vus de la place.

« Toutes les évolutions & les mouvemens qui se pratiquent parmi le fracas des armes, dit le savant commentateur de Polybe, ne sauroient être commandées par la voix ; on devroit les faire au son du tambour, pourvu que les évolutions fussent distinguées par les différens roulemens. Qu'on ne me parle pas de l'exercice au son du tambour, tel qu'on le fait aujourd'hui, il est trop ridicule, puisque les évolutions ne sont pas distinguées. Je dis donc que dans une affaire générale ou dans un combat, le bruit des autres tambours, celui du canon, les décharges continuelles de l'infanterie, & les cris militaires, empêchent de distinguer les commandemens qui ne sont pas les mêmes par-tout, à cause des différens cas qui arrivent. Il me paroît qu'il seroit mieux d'introduire deux corps de chasse par régiment, dont les différens sons distingueroient les diverses évolutions & les man?uvres qu'il faudroit faire, & auxquels il seroit bon d'accoutumer les soldats à la maniere des anciens. Cet instrument est de tous, celui qui fait un plus beau bruit de guerre, & qui me semble digne d'être mis à un autre usage, qu'à servir à animer les chiens ». Traité de la colonne, par M. le chevalier de Folard.

Les ennemis se servoient des signaux par le feu, pour s'avertir réciproquement des différens événemens qui arrivoient pendant la guerre, & même pour commencer le combat. « Ce signal de guerre avoit précédé l'usage des trompettes. Un prêtre couronné de lauriers précédoit l'armée avec une torche allumée à la main. Les ennemis l'épargnoient presque toujours dans la chaleur de la bataille. De-là est venue l'ancienne façon proverbiale d'exprimer une défaite complette. Le porte-flambeau même n'a pas été épargné. De-là vient encore, avec assez de vraissemblance, l'usage de représenter la discorde avec des torches ardentes. » Théatre des Grecs, par le P. Brumoi, l. IV. in-12, p. 238.

Polybe nous a laissé une digression fort curieuse sur les signaux par le feu. On la trouve dans le sixieme vol. du commentaire sur cet auteur, par M. le chevalier de Folard, p. 139. M. Rollini a aussi donné cette même digression dans son histoire ancienne, p. 162, du huitieme vol. de l'édition in-12 de cet ouvrage. (Q)

Signaux, (Marine.) ce sont des instructions qu'on donne sur mer par quelque marque distinctive. Il y a deux sortes de signaux ; des signaux généraux, & des signaux particuliers. Les premiers concernent les ordres de batailles, de marches, de mouillage & de route ; les seconds les volontés du commandant pour tous les capitaines de chaque vaisseau en particulier, & réciproquement les avis que donnent au commandant les capitaines des vaisseaux. On se sert pour cela le jour, de pavillons de diverses couleurs, de flammes & de gaillardets ; & la nuit de canons, de pierriers, de fusées, & de fanaux ou feux. Dans un tems de brume, on fait usage de trompettes, de la mousqueterie, des pierriers & du canon, & on employe ces signaux, selon qu'on est convenu réciproquement ; & de quelque maniere qu'on les fasse, pourvu qu'ils soient clairs, faciles à distinguer & à exécuter, ils sont toujours bons. Pour avoir cependant une idée de la maniere dont on se parle sur mer, par signes, je vais rapporter un projet universel de signaux, que le P. Hôte a donné dans son art des armées navales, p. 421, & dont la plûpart sont pratiqués sur les vaisseaux. Je dois dire auparavant, que les signaux qui sont reçus par-tout, c'est un baril d'eau pendu à l'extrémité de la vergue d'un vaisseau, lorsqu'on a besoin de faire aiguade ; & une hache attachée au même endroit, quand on veut faire du bois.

Pour revenir aux autres signaux, le P. Hôte les prescrit dans l'ordre suivant.

Signaux de commandement pour le jour, (Marine.) pour toute l'armée, on mettra un jacq sur le bâton du grand mât. Pour chaque escadre, on mettra le pavillon de l'escadre. Pour chaque division, on mettra une cornette de la couleur de l'escadre, au mât propre de la division. Pour chaque vaisseau, on mettra une des cinq flammes les plus remarquables, à un des trois endroits les plus en vue du mât, où l'on aura mis le signal de la division du vaisseau.

Signaux de commandement pour la nuit ou pour la brune, (Marine.) pour toute l'armée, trois coups de canon précipités. Pour la premiere escadre, trois coups posés ; pour la seconde, deux ; pour la troisieme, un.

Signaux de partance. Pour se disposer à partir, le petit hunier désbelé. Pour désaffourcher, deux coups de canon précipités. Pour mettre à pic, deux coups de canon précipités en bordant l'artimon, avec un feu sur le beaupré, si c'est la nuit.

Pour appareiller, le petit hunier hissé pendant le jour, & un feu au bâton d'enseigne pendant la nuit.

Signaux pour les ordres, (Marine.) Pavillon à la vergue d'artimon. Ordre de bataille. Stribort, blanc. Bas-bord, rouge.

Premier ordre de marche. Stribord, blanc & rouge. Bas-bord, blanc & bleu. Second ordre de marche, bleu. Troisieme ordre de marche, blanc sacié de rouge. Quatrieme ordre de marche, blanc sacié de bleu. Cinquieme ordre de marche, rouge sacié de blanc. Ordre de retraite, bleu sacié de blanc.

Signaux pour les mouvemens de l'armée, (Marine.) Pavillon sous le bâton du mât. Forcer de voiles, blanc & rouge. Carguer des voiles, rouge & bleu. Arriver, écartelé, blanc & rouge Venir au vent, écartelé, blanc & bleu. Courir vent arriere, écartelé, rouge & bleu ; la nuit, deux feux au bâton d'enseigne. Courir au plus près stribord, rayé, blanc & rouge ; la nuit, deux feux à la vergue d'artimon. Bas-bord, rayé, blanc & bleu ; la nuit, trois feux à la vergue d'artimon.

Courir vent large de deux rumbs. Stribord, blanc sacié de rouge. Bas-bord, blanc sacié de bleu.

De quatre rumbs. Stribord, rouge sacié de blanc. Bas bord, rouge sacié de bleu.

De six rumbs. Stribord, bleu sacié de blanc. Basbord, bleu sacié de rouge.

De huit rumbs. Stribord, blanc bordé de rouge. Bas-bord, blanc bordé de bleu. Revirer par la contre-marche, rouge bordé de blanc ; la nuit deux coups de canon précipités. & un posé. Revirer tous ensemble, rouge bordé de bleu ; la nuit un coup de canon, & deux précipités. Revirer vent arriere, blanc bordé de rouge ; la nuit quatre coups de canon posés.

Signaux de chasse & de combat, (Marine.) Pavillon de sous le mât de missatne. Se rallier, blanc & rouge. Donner chasse à une armée qui suit, blanc & bleu. Donner chasse à des vaisseaux qu'on veut reconnoître, rouge & bleu. Aller à l'abordage, blanc sacié de rouge. Doubler les ennemis, blanc sacié de bleu. Apprêter les brûlots, rouge sacié de blanc. Envoyer les brûlots aux ennemis, rouge sacié de bleu. Commencer le combat, trois coups précipités. Finir le combat, le général amene son pavillon & son enseigne. Finir la chasse, le général amene son pavillon, avec un coup de canon.

Signaux de conseils. Pavillon au bâton d'enseigne. Conseil des généraux, blanc & rouge. Conseil des capitaines, blanc & bleu. Conseil des commissaires, rouge & bleu.

Signaux de consultation. Pavillon au bâton d'enseigne. Demande. Pour combattre, blanc sacié de rouge. Pour relâcher, blanc sacié de bleu. Pour poursuivre l'ennemi, rouge sacié de blanc. Pour faire retraite, rouge sacié de bleu. Réponse, flamme blanche au même endroit, pour l'affirmative ; & flamme rouge pour la négative.

Signaux pour faire venir à l'amiral. Flamme au bout de la vergue d'artimon. (Marine.) à l'ordre, blanche ; les chaloupes armées, rouge ; les vaisseaux, bleu ; le commandant du vaisseau, blanche & rouge.

Signaux de mouillage. Pour mouiller, deux coups de canon précipités, & deux posés ou une enseigne bleue.

Pour affourcher, une petite ancre, & une enseigne blanche & bleue.

Pour désassourcher, une grosse ancre & une enseigne rouge & bleue.

Signaux des particuliers pour avertir le général : pavillon au beaupré & au bâton d'enseigne. Quand on voit la terre, rayé blanc & rouge.

Quand on voit des vaisseaux étrangers, rouge.

Quand on voit une flotte, rayé blanc & bleu.

Quand on voit les ennemis, rayé rouge & bleu.

Quand on est près du danger, écartelé blanc & rouge, avec un coup de canon.

Quand on veut parler au général, écartelé rouge & bleu ; & si la chose presse, un coup de canon.

Flamme au bâton d'enseigne. Quand on a des malades, blanche.

Quand on fait eau, rouge.

Quand on n'a d'eau que pour peu de jours, bleue.

Quand on manque de bois, blanche & rouge.

Quand on manque de pain, blanche & bleue.

A tous ces signaux, le général répond de même, & alors les particuliers amenent & hissent leur signal autant de fois qu'il est nécessaire pour exprimer le nombre des choses dont il s'agit.

Tout ceci est fort bien imaginé ; il y a cependant une petite difficulté, c'est que le mélange des couleurs est très-difficile à distinguer lorsque les vaisseaux sont un peu éloignés. Pour remédier à cela, j'ai propose, dans l'idée de l'état d'armement des vaisseaux de France, de se fixer au rouge & au blanc ; & j'ai avancé que de quarante pavillons seuls ou joints avec autant de flammes semblables, & mis en divers lieux, seroient plus de dix mille signaux, & serviroient par conséquent à donner autant d'ordres différens, sans compter quarante gaillardets, qui se multiplieroient tous seuls à plus de 120, en les changeant de place.

On peut employer sur les galeres les mêmes signaux ; & pour les placer, on doit choisir la poupe & le dessus du calut des arbres, qui sont les endroits les plus visibles.

Signaux, (Marine.) ce sont les noms & souscriptions de ceux qu'on enrôle qui savent signer, ou leurs marques & traits informes qu'ils font avec la plume, quand ils ne savent pas écrire leur nom.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

signal \si.?al\ masculin

  1. Signe servant d'avertissement.
    • Deux petites cabanes apparurent sur le Cap Tobin, et le soleil, frappant dans les carreaux d'une fenêtre, nous fit croire un instant à des signaux lumineux [?] (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Enfin, vers midi, une balancelle, montée par des corailleurs espagnols, aperçut nos signaux et la fumée de nos feux ; elle s'approcha et nous jeta un sac de biscuits de mer, du pain et du tabac, puis cingla vers Oran pour annoncer notre naufrage. (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 252)
    • Les recherches portant sur l'apparition des premiers indices d'anthropisation et l'évolution du signal anthropique sur le territoire français se sont particulièrement multipliées au cours de ces dernières années [?]. (Émilie Gauthier, Forêts et agriculteurs du Jura: les quatre derniers millénaires, Presses universitaires franc-comtoises, 2004, page 31)
    • Je suis réveillé par les clairons sonnant le signal du décampement. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 115)
  2. (Figuré) Ce qui annonce et provoque une chose.
    • Cette émeute fut le signal de la révolution.
  3. (Figuré) Information.
    • Les syndicats s'inquiètent du signal envoyé aux troupes, même si dans un premier temps la nomination d'Edouard Philippe pour l'intérim avait été appréciée comme une marque protocolaire de l'importance de la mission. (Nicolas Chapuis, Au ministère de l'intérieur, la chaise vide occupe tous les esprits, Le Monde. Mis en ligne le 10 octobre 2018)
  4. (Chemin de fer) Appareils destinés à commander ou à annoncer certaines man?uvres.
    • Signal d'arrêt, d'alarme.
    • Les signaux n'ont pas fonctionné.
  5. (Électronique) Phénomène physique qui véhicule une information.
    • Le signal d'un microphone doit être fortement amplifié, avant d'être transmis aux haut-parleurs.
  6. (Informatique) Moyen de communication entre les processus.
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Trésor de la Langue Française informatisé


SIGNAL, -AUX, subst. masc.

A. ?
1. Signe convenu par lequel quelqu'un donne une information, un avertissement à quelqu'un, indique à quelqu'un le moment de faire quelque chose. Donner, entendre le signal; obéir à un signal/au signal. Ils étaient convenus, elle et Rodolphe, qu'en cas d'événement extraordinaire, elle attacherait à la persienne un petit chiffon de papier blanc, afin que, si par hasard il se trouvait à Yonville, il accourût dans la ruelle, derrière la maison. Emma fit le signal (Flaub.,MmeBovary, t. 2, 1857, p. 32).Ce matin comme chaque matin, à cette heure-ci, quelque part dans les tranchées, des milliers de malheureux attendent le signal de l'assaut (Martin du G.,Thib., Épil., 1940, p. 931).
? P. ext. Donner le signal de qqc. Déclencher, provoquer. Les premiers accords sombres de l'opéra donnèrent le signal du commencement du spectacle (Delécluze,Journal, 1825, p. 121).Mer-veilleux! Claudie avait donné le signal des applaudissements, ils tapaient dans leurs mains, ils déchaînaient leurs voix, ils se précipitaient vers l'estrade (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 265).
2. Fait, événement qui annonce quelque chose, par lequel une action, un processus commence. C'était sur notre décadence que l'Allemagne avait compté. Elle avait cru que la guerre serait chez nous le signal d'une révolution (Bainville,Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 260).Un coup dans le ventre le jeta à terre. Et ce fut le signal d'une scène terrible. Les six gendarmes s'étaient lancés sur lui, le piétinaient, le martelaient de coups de bottes (Van der Meersch,Invas. 14, 1935, p. 91).
3. Spécialement
a) PSYCHOL. Signal (sensoriel). Stimulus déclenchant un réflexe conditionné. S'il est possible de dresser les animaux et de faire leur apprentissage, c'est que l'emploi d'un signal au lieu du stimulus naturel pour déclencher la réaction a d'ores et déjà libéré dans une certaine mesure la « forme » de son environnement empirique (J. Vuillemin,Essai signif. mort, 1949, p. 8).
b) PSYCHANAL. [Dans la théorie freudienne] Signal d'angoisse. Dispositif mis en action par le moi devant une situation de danger, de façon à éviter d'être débordé par l'afflux des excitations, reproduisant sous une forme atténuée la réaction d'angoisse vécue primitivement dans une situation traumatique et déclenchant ainsi des opérations de défense (d'apr. Lapl.-Pont. 1967). Le terme de signal d'angoisse met en évidence une nouvelle fonction de l'angoisse qui en fait un motif de défense du moi. (...) le signal d'angoisse peut (...) fonctionner comme « symbole mnésique » ou « symbole affectif » d'une situation qui n'est pas encore présente et qu'il s'agit d'éviter (Lapl.-Pont.1967).
B. ?
1. Signe conventionnel ou système de signes conventionnels destiné à informer ou à prévenir quelqu'un de quelque chose. Signal acoustique, lumineux, optique, phonique, sonore; signaux visuels; signal d'alarme (v. ce mot II A); signal d'alerte. Un ordre partait du porte-voix, un beuglement sourd et indistinct, pendant qu'on tirait quatre fois la corde du signal d'en bas, « sonnant à la viande », pour prévenir de ce chargement de chair humaine (Zola,Germinal, 1885, p. 1153).Ce ne sont pas des feux de bergers, ce sont des signaux. Ne va-t-il pas, comme les miliciens, voir des signaux partout? Il a l'habitude des signaux par le feu; d'ailleurs (il compte), ces abrutis sont en train de transmettre en morse, ? mais pas en langage clair. L'autre feu est aussi un feu de signaux. Les fascistes ont bien préparé leur travail (Malraux,Espoir, 1937, p. 508).
? Signal de détresse. « Le pavillon en berne », dit MrFogg. Le pavillon fut amené à mi-mât. C'était un signal de détresse, et l'on pouvait espérer que le paquebot américain, l'apercevant, modifierait un instant sa route pour rallier l'embarcation (Verne,Tour monde, 1873, p. 122).
2. Dans le domaine de la circulation routière ou ferroviaire.Appareil, panneau, avertisseur sonore ou lumineux donnant au conducteur des instructions ou des renseignements. Signal de danger, d'interdiction; signaux de route; respecter les signaux. On avait écarté les rideaux devant les fenêtres pour laisser passer l'air. Les feux rouges des signaux du chemin de fer brillaient dans la vitre. La sonnerie d'alarme résonnait, grêle, soutenue (Roy,Bonheur occas., 1945, p. 451):
Jadis je guettais dès l'orée de la journée des signes auguraux: au carrefour le plus proche du garage, si j'étais brusquement bloqué par le signal passant à mon approche du vert au rouge, la journée s'annonçait néfaste; à l'inverse, le signal rouge passant au vert au moment précis où j'allais devoir freiner, mais avant que j'aie porté la main au frein, présageait que je serais en accord avec le monde, que je danserais en mesure. Vailland,Drôle de jeu, 1945, p. 203.
? Spécialement
? GÉOD. Construction de charpente destinée soit à servir de mire, soit à supporter un appareil de visée. En flânant, en rêvant, on gagne le signal, le mamelon herbu qui marque le plus haut point de la colline (Barrès,Colline insp., 1913, p. 245).
? MAR. Signe, ensemble des signes sonores ou visuels; p. méton., appareil qui émet ces signaux sonores. Il jetait un coup d'?il aux compas, disait deux mots au timonier, deux mots aussi au matelot chargé d'actionner le signal de brume (Peisson,Parti Liverpool, 1932, p. 182).Code international de signaux. Ensemble des signes effectués au moyen de pavillons spéciaux.
Signaux à bras. Signaux alphabétiques indiqués par les différentes positions des bras correspondant à une lettre de l'alphabet morse (d'apr. Le Clère 1960).
Signaux de port. Ensemble de signaux (boules, pavillons, balises) permettant la navigation près des ports et dans les bassins (d'apr. Le Clère 1960).
3. Phénomène physique (tension, courant, champ électromagnétique, onde sonore ou lumineuse) transmettant une information. Signal radio-électrique; signal vidéo; signal de référence; signal d'espacement, d'interruption; composante, onde, vitesse de signal. Impression d'une bande magnétique qui reçoit les signaux électroniques produits par les sons (Samuel,Art mus. contemp., 1962, p. 629).Réception des signaux de télévision émis par la station d'Andover dès le premier passage en visibilité mutuelle de France et des États-Unis (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 281).
? Rapport signal-bruit ou signal sur bruit. Rapport des valeurs respectives du signal et du bruit. Les bruits se traduisent par l'apparition de points lumineux, de voiles, de moirures qui se superposent à l'image. Le rapport signal-bruit joue le même rôle qu'en radiodiffusion sonore (Matras,Radiodiff. et télév., 1958, p. 86).Une difficulté est naturellement le bruit de fond du récepteur. On donne d'ordinaire la valeur du rapport signal sur bruit au-dessus de laquelle la mesure est possible (Schatzman,Astrophys., 1963, p. 47).
C. ?
1. LING. [P. oppos. à fonction de symbole*, fonction de symptôme*] Fonction de signal. Fonction du message agissant sur le récepteur. Synon. fonction conative. (Ds Rey Sémiot. 1979).
2. SÉMIOL., SÉMIOT. ,,Dans la théorie de l'information, on entend par signal toute unité qui, obéissant aux règles d'un code, entre dans la composition de messages`` (Greimas-Courtés 1979). Le signal a valeur de phrase. Pour Prieto, Martinet, la phrase est un signal formé de signes et il n'y a de sémiologie que des signaux (ReySémiot.1979).
Prononc. et Orth.: [si?al], plur. [-o]. Martinet-Walter 1973 [-?-], [-nj-] (8, 9). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Déb. xives. signiau « marque distinctive » ([Gérard de Monréal], Le Templier de Tyr ds Chiprois, éd. G. Raynaud, p. 185); 1355 signeau « tige de métal, souvent précieux, aussi longue que l'épaisseur du parchemin, à laquelle s'attache le signet » (Comptes royaux ds Laborde); 1412 sinal « estampille » (Un partage mobilier en 1412, p. 30, S. Germain ds Gdf., s.v. segnal); 2. 1540 signail « signe matériel par lequel on indique quelque chose à quelqu'un » (N. Herberay des Essars, Le Premier Livre de Amadis de Gaule, éd. H. Vaganay, p. 193: il commanda (pour faire signail) allumer f[e]uz de toutes pars); au fig. 1563-72 signal « marque d'un sentiment envers quelqu'un » (Montaigne, lettre à son père ds Essais, éd. E. Courbet et Ch. Royer, t. 4, p. 314: pour signal de mon affection envers vous); spéc. a) 1718 « ce qui annonce une action » (Ac.: le signal de la révolte); b) 1813 « point de repère dans les mesures trigonométriques » (Delambre, Abr. astron. 3eleçon ds Littré); c) 1856 « appareil man?uvré par quelqu'un ou fonctionnant automatiquement pour assurer la sécurité » ici, chemin de fer signal d'alarme, signal d'avertissement (C.r. de l'Ac. des sc., t. 43, p. 809); d) 1902 télécomm. (Turpain, Applic. prat. ondes électr., p. 191: signaux télégraphiques). Réfection, d'apr. signe*, de l'a. et m. fr. seignal, seignau (dep. ca 1209 « quillon de l'épée » Guiot de Provins, Bible ds T.-L.; dep. 1265-66 « seing, cachet » Assises de Jérusalem, Livre de J. d'Ibelin ds Gdf.), du lat. tardif signale, neutre subst. de signalis « qui sert de signe », dér. de signum « signe ». Fréq. abs. littér.: 1 464. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 471, b) 1 889; xxes.: a) 1 993, b) 1 905. Bbg. Quem. DDL t. 28.

SIGNAL, -AUX, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Déb. xives. signiau « marque distinctive » ([Gérard de Monréal], Le Templier de Tyr ds Chiprois, éd. G. Raynaud, p. 185); 1355 signeau « tige de métal, souvent précieux, aussi longue que l'épaisseur du parchemin, à laquelle s'attache le signet » (Comptes royaux ds Laborde); 1412 sinal « estampille » (Un partage mobilier en 1412, p. 30, S. Germain ds Gdf., s.v. segnal); 2. 1540 signail « signe matériel par lequel on indique quelque chose à quelqu'un » (N. Herberay des Essars, Le Premier Livre de Amadis de Gaule, éd. H. Vaganay, p. 193: il commanda (pour faire signail) allumer f[e]uz de toutes pars); au fig. 1563-72 signal « marque d'un sentiment envers quelqu'un » (Montaigne, lettre à son père ds Essais, éd. E. Courbet et Ch. Royer, t. 4, p. 314: pour signal de mon affection envers vous); spéc. a) 1718 « ce qui annonce une action » (Ac.: le signal de la révolte); b) 1813 « point de repère dans les mesures trigonométriques » (Delambre, Abr. astron. 3eleçon ds Littré); c) 1856 « appareil man?uvré par quelqu'un ou fonctionnant automatiquement pour assurer la sécurité » ici, chemin de fer signal d'alarme, signal d'avertissement (C.r. de l'Ac. des sc., t. 43, p. 809); d) 1902 télécomm. (Turpain, Applic. prat. ondes électr., p. 191: signaux télégraphiques). Réfection, d'apr. signe*, de l'a. et m. fr. seignal, seignau (dep. ca 1209 « quillon de l'épée » Guiot de Provins, Bible ds T.-L.; dep. 1265-66 « seing, cachet » Assises de Jérusalem, Livre de J. d'Ibelin ds Gdf.), du lat. tardif signale, neutre subst. de signalis « qui sert de signe », dér. de signum « signe ».

Signal au Scrabble


Le mot signal vaut 7 points au Scrabble.

signal

Informations sur le mot signal - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot signal au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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Les mots proches de Signal

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Mots du jour


Office     Chamarrer     Entre-heurtement     Préparant, ante     Fécial     Provende     Cueille     Synthétiser     Quarteron     Calvaire     

Les citations avec le mot Signal


  1. Elle rêvait de devenir invisible : tout voir, tout entendre, tout apprendre, sans que rien de palpable ne signalât sa présence. Elle ne serait plus qu'une onde, un souffle, un parfum peut-être, rien qu'on pût toucher ou attraper.

    Auteur : Delphine de Vigan - Source : Rien ne s'oppose à la nuit (2011)


  2. Il existe entre les gens, un certain type de silence, où les mots ne sont pas nécessaires, et qui signale non la fin mais le début d'une entente.

    Auteur : Jonathan Coe - Source : La Femme de hasard (1987)


  3. Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.

    Auteur : Nathalie Sarraute - Source : Tropismes (1939)


  4. Il tomba en octobre mil neuf cent dix-huit, par une journée qui fut si tranquille sur tout le front que le communiqué se borna à signaler qu'à l'ouest il n'y avait rien de nouveau.

    Auteur : Erich Maria Remarque - Source : A l'Ouest, rien de nouveau (1929)


  5. Dans certains livres, il y a des passages très bien écrits qui signalent que l'auteur s'ennuie: il tourne à vide.

    Auteur : Charles Dantzig - Source : Dictionnaire égoïste de la littérature française (2005)


  6. Tout le monde a peur aujourd'hui : du CSA, de sa direction, d'une suspension, d'un signalement… Et d'un tweet de Marlène Schiappa.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Interview au JDD le 15 juin 2019


  7. Je serais si heureux que l'on ne m'entende qu'à mon signal, que l'on me croie sur silence.

    Auteur : Louis Scutenaire - Source : Mes inscriptions (1943-1944)


  8. Il alla finir la soirée au Sélect Tango. On le lui avait signalé comme le bal doudou où l'on se tenait mal, le bal des «femmes de vie».

    Auteur : Roger Vercel - Source : L'Ile des revenants (1954)


  9. Un bon cuisinier ne se coupe, ni ne se brûle. Dans le temps d'ailleurs, pour signaler qu'une poêle était chaude, on en farinait la queue.

    Auteur : Paul Bocuse - Source : Interview Le Figaro propos recueillis par François Simon le 27 janvier 2007


  10. Après que la presse eut fait observer que fort peu de décès causés par la grippe de Phoenix avaient été signalés parmi les Amish, de nouvelles communautés Amish apparurent. Ces gens imputaient au téléphone portable les pannes de courant et la grippe : les radiations émises par les antennes relais recouvraient le pays de vibrations aussi délétères qu'invisibles qui perturbaient l'environnement et plongeaient les oiseaux dans l'égarement . Ils y voyaient également la raison de l'apparition de tant de rongeurs au cours des derniers mois. Ces animaux avaient été chassés de leur repaire souterrain.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : En un monde parfait (2010)


  11. Entre l’Art et la Science, signalons une différence radicale. La science est perfectible ; l’art, non.

    Auteur : Victor Hugo - Source : William Shakespeare (1864)


  12. Les femmes sont comme ça. Elles surgissent tout à coup devant vous, au seuil d'une nouvelle vie, un marmot sur les bras pour vous signaler que c'est à votre tour d'endosser la responsabilité d'une conception intempestive, d'un enfant-accident.

    Auteur : Audur Ava Olafsdottir - Source : Rosa Candida (2010)


  13. Ceux qui se signalaient le plus par leur mauvaise conduite et leur cynisme, affluaient tous à Rome comme dans un égout.

    Auteur : Salluste - Source : Conjuration de Catilina, XXXVII


  14. Cyprès arbres amers comme des mâts
    de Charon signalant la chiourme
    dans la plaine sans fin des tombes
    aux Enfers acheminant leurs ombres.


    Auteur : Jean Dufour, dit Jude Stéfan - Source : Cyprès (1967)


  15. Il est bien satisfaisant, messieurs, pour les ministres d'un peuple libre, d'avoir à lui annoncer que la patrie va être sauvée. Tout s'émeut, tout s'ébranle, tout brûle de combattre ! (…) Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France sera sauvée !

    Auteur : Georges Jacques Danton - Source : Discours prononcé le 2 septembre 1792 à l'Assemblée législative.


  16. Bien souvent un livre est tel qu'on voudrait que quelqu'un, qui fût vous-même, car on ne peut s'en reposer que sur soi, en eût marqué les passages intéressants et signalé particulièrement les pages d'une incontestable inutilité.

    Auteur : Emile Faguet - Source : L'Art de lire (1912)


  17. Nous étions voisins de Hambourg, que la RAF bombardait presque chaque nuit ; en outre, les avions anglais traversaient le ciel pour s'enfoncer plus loin dans le pays. Chaque fois qu'une escadrille était signalée à quatre-vingts kilomètres, la Voralarm retentissait. Toutes les lumières s'éteignaient. Il fallait alors s'habiller dans l'obscurité totale, sans quitter sa paillasse, et attendre, avec l'angoisse de ce qui allait suivre et que nous ne connaissions que trop bien. […] Généralement, après ce bref lever de rideau qui nous semblait interminable, la sirène de la Gross Alarm déchirait le silence. On se levait en grande hâte, on se ruait dans les caves. Il arrivait souvent que la gross Alarm sifflât sans avertissement. C'était le pire : car nous devions alors nous vêtir précipitamment. Les Stubendienste, dans l'obscurité profonde, frappaient en hurlant, au hasard, sur les paillasses où s'attardaient les malhabiles. Il semblait que la nuit accrût leur férocité.

    Auteur : Louis Martin-Chauffier - Source : L'homme et la bête (1947)


  18. A tout moment, Gilbert regardait sa montre. Cette attente angoissante lui crispait le coeur; il eût voulu entendre le signal, partir tout de suite, en finir.

    Auteur : Roland Dorgelès - Source : Les Croix de bois (1919)


  19. Je n'ai eu aucun signal d'aucun de ses éditeurs (...). En 2013, quand il a reçu le Renaudot, aucun journaliste littéraire, pas un seul, ne s'est interrogé sur le bien-fondé de cette récompense. La vie d'une adolescente anonyme n'est rien face au statut d'un écrivain.

    Auteur : Vanessa Springora - Source : Interview de Vanessa Springora, Le Parisien, par Yves Jaeglé, Le 1 janvier 2020


  20. Faites comme bon vous semble. Mais je vous signale une chose : si je suis mis à l'index une seconde fois, vous me tiendrez compagnie.

    Auteur : Henrik Ibsen - Source : Une maison de poupée (1879)


  21. Le soin apporté à l'enfant est un signal que les mères envoient au monde. L'enfant qui en est dépourvu, qui a la morve au nez, les cheveux mal coiffés, les habits sales ou négligés, porte sur lui les stigmates du manque d'amour.

    Auteur : Marianne Rubinstein - Source : Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel (2012)


  22. Bien plus que les problèmes métaphysiques, ce sont les infimes contrariétés qui signalent l'absurdité de l'existence.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Cosmétique de l'ennemi (2001)


  23. Cette ceinture de bouées protège le pays de la Magie, sert d'écoute aux gens du pays, leur signale l'approche d'étrangers. Il ne reste plus ensuite qu'à les dérouter et à les envoyer au loin.

    Auteur : Henri Michaux - Source : Ailleurs (1948)


  24. Où est l'heureux temps signalé par Beaumarchais où tout finissait par des chansons? - Hélas! aujourd'hui tout finit par des discours.

    Auteur : Alphonse Karr - Source : Les Guêpes (cinquième série), novembre 1843


  25. Quelques dizaines de signalements au CSA suffisent aujourd'hui à ce qu'une émission soit sanctionnée.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Interview au JDD le 15 juin 2019


Les citations du Littré sur Signal


  1. M. Francisque Michel adresse une note sur un appareil destiné à signaler automatiquement la présence autour des navires de blocs de glace flottants ou icebergs.... le jour, à moins d'un brouillard intense, les icebergs, frappés par les rayons du soleil, se voient à de grandes distances

    Auteur : H. DE PARVILLE - Source : Journ. offic. 16 avr. 1874, p. 2769, 1re col.


  2. Poursuis, Néron ; avec de tels ministres Par des faits glorieux tu te vas signaler ; Poursuis ; tu n'as pas fait ce pas pour reculer

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. V, 6


  3. Des emulations honnestes, à qui se signaleroit le plus, tant à bien obeir qu'à bien commander

    Auteur : LANOUE - Source : 220


  4. Nous appellons marcher ou marquer, toutes et quantes fois que par un signal, affiche, reconnaissance ou autrement, nous assignons certains buts, limites et separations entre les personnes

    Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, liv. VIII, p. 736, dans LACURNE


  5. Il signala son retour aux chrestiens, en chargeant Capigi et un chaoux qui conduisoit l'argent, et tua le convoi

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 389


  6. Et j'ose me flatter qu'entre les noms fameux Qu'une pareille haine a signalés contre eux [les Romains], Nul ne leur a plus fait acheter la victoire

    Auteur : Jean Racine - Source : Mithr. V, 5


  7. Durant les brouilleries de la Grèce, Épaminondas, thébain, se signala par son équité et par sa modération autant que par ses victoires

    Auteur : BOSSUET - Source : ib. I, 8


  8. Déployez en son nom cet étendard fatal, Des extrêmes périls l'ordinaire signal

    Auteur : Jean Racine - Source : Baj. I, 2


  9. Plus il y a d'hommes ensemble, plus ils sont vains, et sentent naître en eux l'envie de se signaler par de petites choses

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. VII, 1


  10. Et que, pour signaler son empire nouveau, On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau

    Auteur : Jean Racine - Source : Ath. V, 6


  11. Ainsi toujours il prend l'heure qui sonne Pour un signal de son beffroi

    Auteur : BÉRANG. - Source : Louis XI


  12. Il n'harangua que de promesses et de grands dons à ceux qui se signalleroient

    Auteur : BOILEAU - Source : II, 393


  13. Pourriez-vous nous trouver de ces perturbateurs Du repos du parterre et des pauvres auteurs, Contre les nouveautés signalant leurs prouesses, Et se faisant un jeu de la chute des pièces ?

    Auteur : PIR. - Source : Métrom. IV, 10


  14. On a signalé les accidents qui résultent de certaines négligences dans l'établissement ou dans la conduite des charbonnières ou des goudronnières

    Auteur : FARÉ - Source : Enquête sur les incend. des Landes, p. XXIV, 1873


  15. Je n'ai imputé la mort du vertueux Calas et la condamnation de la famille entière des Sirven qu'aux cris d'une populace fanatique, à la rage qu'eut le capitoul David de signaler son faux zèle, à la fatalité des circonstances

    Auteur : Voltaire - Source : Polit. et législ. Lett. à M. Élie de Beaumont.


  16. [à propos des distinctions de l'esprit] une jolie personne, en déjouant ces distinctions, se flatte de signaler ses propres avantages

    Auteur : ANCELOT - Source : ib. 3


  17. Cet empereur.... Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par des bienfaits signalé la journée

    Auteur : BOILEAU - Source : Épît. I


  18. Il signala son retour aux chrestiens, en chargeant Capigi et un chaoux qui conduisoit l'argent, et tua le convoi

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 389


  19. La bataille de Jarnac, suivie de plus de vingt combats, signala l'année 1569, qui finit par la bataille de Mont-Contour, la plus meurtrière de toutes

    Auteur : Voltaire - Source : Hist. parl. XXVIII


  20. [Cet empereur] Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par ses bienfaits signalé la journée

    Auteur : BOILEAU - Source : Épît. I


  21. S'il [Calvin] eust tourné son esprit à la bonne voye, il pouvoit estre mis au parangon des plus signalés docteurs de l'eglise

    Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, VIII, 55


  22. Il avait remporté l'année précédente une victoire signalée sur le général Essex

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Anglet.


  23. Dieu l'avait élevé comme un signal à tous ceux qui aiment la correction des moeurs

    Auteur : FLÉCH. - Source : Panég. II, p. 297


  24. Vous n'ignorez pas que ces quinquercions étaient des gens qui avaient la vanité de se signaler dans tous les exercices de la gymnastique

    Auteur : DIDER. - Source : Lett. sur les sourds et muets.


  25. Ce fut lui qui livra de chance [donna le signal, commença], en criant, haut les bras

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 393




Les mots débutant par Sig  Les mots débutant par Si

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