La définition de Voler du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Voler
Nature : v. n.
Prononciation : vo-lé
Etymologie : Wallon, volé ; provenç. et espagn. volar ; ital. volare ; du lat. volare.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de voler de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec voler pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Voler ?
La définition de Voler
Se soutenir, se mouvoir en l'air par le moyen des ailes.
Toutes les définitions de « voler »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Se soutenir, se mouvoir en l'air par le moyen des ailes, en parlant des Oiseaux et de certains animaux. C'est le propre des oiseaux de voler. Un oiseau qui vole bas, qui vole haut. Cet oiseau vole à tire-d'aile, vole rapidement. Il y a des insectes, des poissons qui volent. Fig., Vouloir voler avant d'avoir des ailes, Faire de la dépense avant d'avoir de quoi la soutenir; Entreprendre quelque chose sans avoir les fonds et les moyens nécessaires pour y réussir. Fig., Voler de ses propres ailes, Agir par soi-même, sans le secours d'autrui.
VOLER se dit aussi des Appareils plus lourds que l'air qui servent à s'élever et à se mouvoir dans l'air, ainsi que de Ceux qui montent dans ces appareils. Cet avion vole très bas. Les avions volent plus vite que les oiseaux. Cet aviateur a volé près de deux cents heures. Il se dit également des Choses qui sont poussées dans l'air avec une grande vitesse. Les flèches volaient. Le vent faisait voler les tuiles. La bourrasque faisait voler la poussière. Cette feuille disparue aura volé au vent. Fig., Faire voler la tête de quelqu'un, La lui abattre d'un seul coup.
VOLER signifie, par extension, Courir avec une grande vitesse. Ce cheval vole. Il ne court pas, il vole. Voler au secours de son ami. Il s'emploie figurément dans le même sens. Tous les cœurs volaient au-devant de lui. Le temps vole. Il se dit, particulièrement, des Bruits et de la renommée. Le bruit de ses hauts faits vole par toute la terre. Sa renommée volait partout.
VOLER s'emploie comme verbe transitif en termes de Fauconnerie et signifie Poursuivre en volant; il se dit de Certains oiseaux de proie qui sont dressés à chasser, à poursuivre d'autres oiseaux ou quelque autre sorte de gibier. Le faucon, l'autour, le lanier apprennent facilement à voler d'autres oiseaux. Cet oiseau vole la pie, vole le héron, vole la perdrix.
Littré
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1Se soutenir, se mouvoir en l'air par le moyen des ailes.
Ô Dieu, que la gloire couronne, Dieu, que la lumière environne, Qui voles sur l'aile des vents, Et dont le trône est porté par les anges
, Racine, Esth. I, 5.Buratini, maître de la monnaie du roi de Pologne, apporta en France, dans le XVIIe siècle, le modèle d'une machine pour voler
, Richelet.L'art de voler ne fait encore que de naître, il se perfectionne, et quelque jour on ira jusqu'à la lune
, Fontenelle, Mond. 2e soir.Les aigles, en général, volent beaucoup mieux que les vautours
, Buffon, Ois. t. I, p. 245.Les oiseaux qui ne peuvent voler se réduisent à sept ou huit espèces?; les quadrupèdes qui volent, à cinq ou six
, Buffon, ib. t. II, p. 210.Il [le merle vert de la Caroline] vole les pieds étendus en arrière, comme font ceux de nos oiseaux qui ont la queue très courte
, Buffon, ib. t. VI, p. 97.Vers l'an 65, sous Néron, Simon, étant à Rome, entreprit de voler, et vola, dit-on, quelques moments?; mais, saint Pierre et saint Paul s'étant mis en prière, il fut précipité et mourut de sa chute?; ce fait est encore bien suspect
, Condillac, Hist. anc. XV, 5.Fig.
[Toi] Qui par tant de succès viens de te signaler Jusqu'où notre aigle encor n'avait osé voler
, Rotrou, Bélis. I, 6.Tirer un oiseau en volant, le tirer pendant qu'il vole.
Ô Dieu?! la belle proie à tirer en volant?!?
, Molière, l'Ét. I, 6.Fig. Il le faut tirer en volant, se dit d'un homme à qui on ne peut parler qu'en passant, à la hâte.
Fig. Attraper en volant, saisir une chose, pendant qu'on ne fait qu'aller çà et là.
C'était une folie de prétendre attraper vos lettres, en volant, par les villes où je ne suis qu'un moment
, Sévigné, 11 mai 1680.Fig. Voler de ses propres ailes, agir sans le secours d'autrui.
Il ne faut pas voler avant d'avoir des ailes, il ne faut pas tenter quelque chose, avant d'avoir les moyens de réussir.
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2Il se dit de ce qui flotte et semble voler.
Ce char semblait voler sur la face des eaux paisibles
, Fénelon, Tél. IV.L'appareil, inouï pour ces mortels nouveaux, De nos châteaux ailés qui volaient sur les eaux
, Voltaire, Alz I, 1. -
3Il se dit des choses qui sont poussées dans l'air avec une grande vitesse comme les traits, les pierres, etc.
Il mit l'épée à la main, et en moins de rien il fit voler à terre deux épées
, Scarron, Roman com. I, 3.Quand la force attaque la grimace, quand un simple soldat prend le bonnet carré d'un premier président et le fait voler par la fenêtre
, Pascal, Pensées diverses, 182, édit. FAUGÈRE.Le plomb vole à l'instant, Et pleut de toutes parts sur l'escadron flottant
, Boileau, Épître IV.L'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé
, Racine, Phèdre, v, 6.Le jeu devint orageux?; les cartes volèrent par la chambre
, Hamilton, Gram. 3.Faire voler la tête de quelqu'un, l'abattre.
Et du haut d'un balcon, pour calmer la tempête, Sur ses nouveaux sujets faisons voler sa tête
, Corneille, Nicom. v, 5.Elle [Élisabeth d'Angleterre] savait se faire craindre et faire voler les têtes
, Fénelon, Dial. des morts mod. Dial. 16. -
4Courir avec une grande vitesse. Ce cheval vole.
Va, cours, vole et nous venge
, Corneille, Cid, I, 8.Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort??
Bossuet, Louis de Bourbon.Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle
, Boileau, Lutr. III.On vous voit moins souvent? Tantôt faire voler un char sur le rivage?
, Racine, Phèdre, I, 1.Le peuple cependant, que ce spectacle étonne, Vole de toutes parts, se presse, l'environne
, Racine, Brit. v, 8.Seigneur, vous entendez?: quelque prix qu'il en coûte, Il veut voler à Troie et poursuivre sa route
, Racine, Iphig. I, 3.Cet ordre redoubla encore ma reconnaissance pour elle?; je n'allai pas, je volai
, Marivaux, Pays. parv. 1re part.Fig.
En vain les services d'un illustre frère, le mérite et le crédit d'un neveu, qui vole si rapidement à la gloire et aux honneurs, lui laissent entrevoir des espérances toujours fatales à l'honneur du sacerdoce
, Massillon, Or. fun. Villars.Fig. et poétiquement. Faire voler le trépas, répandre au loin la mort.
Ses anges devant lui font voler le trépas
, Lamartine, Méd. I, 23. -
5 Fig. Changer souvent, rapidement, ne pas s'attacher.
Je suis chose légère et vole à tout sujet?; Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet
, La Fontaine, Poésies mêlées, LXIX.Il [un protégé du duc de Richelieu] vole d'objet en objet, sans s'arrêter à aucun
, Voltaire, Lett. Richelieu, 25 avril 1767. -
6Il se dit des bruits et de la renommée.
La renommée la fait voler [cette nouvelle] de bouche en bouche dans toute la grande ville de Tyr
, Fénelon, Tél. VIII.Du retour de son roi la nouvelle semée, Volant de bouche en bouche, a changé les esprits
, Voltaire, Mérope, v, 8. -
7 Fig. Il se dit des mouvements qui entraînent l'âme fortement et rapidement.
Et mon c?ur tout entier vole à votre secours
, Corneille, Héracl. I, 4.J'écrirais jusqu'à demain?; mes pensées, ma plume, mon encre, tout vole
, Sévigné, 25 fév. 1689.Je vois voler partout les c?urs à mon passage
, Racine, Brit. IV, 3.Mon c?ur pour le chercher volait loin devant moi
, Racine, Iphig. II, 3.Vous voyez déjà tous les c?urs voler après vous, Sire
, Massillon, Pet. carême, Grand. de J. C.Un vain peuple, qui vole après la nouveauté
, Voltaire, Mérope, IV, 5.Que notre âme épurée Vole à ces vérités dont elle est éclairée
, Voltaire, Épît. XLIV.Pouvez-vous former un désir qu'il soit en mon pouvoir de satisfaire, sans que mon c?ur vole au-devant de vos v?ux??
Riccoboni, ?uvr. t. II, p. 55, dans POUGENS. -
8Passer rapidement, en parlant du temps.
Le temps vole, et bientôt amènera le jour Où le nom des Hébreux doit périr sans retour
, Racine, Esth. I, 3. -
9 Fig. Il se dit de ce qu'on personnifie pour le représenter comme volant.
Les Parthes? tantôt vainqueurs, tantôt presque enfoncés, Sur l'une et l'autre armée également heureuse, Virent longtemps voler la victoire douteuse
, Corneille, Rodog. I, 6.Si la victoire volait devant lui [le roi], les v?ux de la reine avaient volé devant la victoire
, Fléchier, Mar.-Thér.Quelqu'un a dit que la gloire réside au haut d'une montagne?; les aigles y volent, et les reptiles s'y traînent
, Voltaire, Lett. la Harpe, 19 oct. 1765. -
10 Fig. S'élever dans l'ordre moral, intellectuel.
Miton voit bien que la nature est corrompue, et que les hommes sont contraires à l'honnêteté?; mais il ne sait pas pourquoi ils ne peuvent voler plus haut
, Pascal, Pens. XXV, 92 bis, éd. HAVET. -
11 V. a. Terme de fauconnerie. Il se dit de certains oiseaux de proie qu'on dresse à poursuivre et à prendre d'autres oiseaux ou quelque autre sorte de gibier. Cet oiseau vole la perdrix.
Voler en long, voler en droite ligne.
Voler en coupant, couper le vent en le traversant.
Voler en pointe, s'élever rapidement ou descendre de même.
Voler pour bon, se dit des oiseaux de proie qui sont bien affaités.
Il se dit aussi des personnes qui se servent de ces oiseaux pour chasser. Voler la corneille, le héron.
Les meutes et les chasses à courre sont inconnues en Espagne?; mais tirer, voler, et des battues aux grandes bêtes sont les chasses ordinaires
, Saint-Simon, 89, 165.Sur une route, je rencontrai un de leurs chefs qui volait avec des faucons
, Legrand D'Aussy, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. v, p. 525.
HISTORIQUE
Xe s. In figure de colomb volat [elle vole] à ciel
, Eulalie.
XIe s. Plus est isnels [rapide] que n'est oisel ki volet
, Ch. de Rol. CXXI. Cuntre le ciel volet li fous [étincelle] touz clairs
, ib. CCLXXXVI.
XIIe s. Pierres et flors en volent [du casque] en sablon [sur le sable]
, Ronc. p. 88. Le primerain [il] fiert si de l'espée d'acier, La teste en fait voler à tout le henapier
, Sax. X. E nostre sires muntad sur cherubin et volad
, Rois, p. 206.
XIIIe s. De grans festes dient pluseurs helas, Et des deliz de chacier ensement, Et de voler et de tournoiement
, Lai de l'ombre. Mais parole une fois volée Ne puet [peut] plus estre rapelée
, la Rose, 16 747. On pot bien savoir que les denrées ne volerent pas d'un lieu en autre?
, Beaumanoir, XXIX, 18. Endementiers que [tandis que] il venoient, il sembloit que la galie volast par les nageurs qui la contreingnoient aus avirons
, Joinville, 215. Une grant route [troupe] de Turs vint hurter à nous, et me porterent à terre, et alerent par desus moy, et volerent [firent voler] mon escu de mon col
, Joinville, 225.
XIVe s. Jehan le croit trop de legier?; Trop pou savoit du bas voler, Et par ce fut il habusé
, Liv. du bon Jeh. 667. Si, après le baing, tu trouves l'esprevier en bon coraige, tu en pues [peux] bien voler l'endemain au vespre
, Modus, f° XCIX, verso. Tu scez, sire, que les jours passent en volant sans jamais retourner
, Ménagier, I, 6.
XVe s. Le roi [anglais] issit de son vaissel, et du premier pied qu'il mit à terre, il chey si roidement que le sang lui vola hors du nez
, Froissart, I, I, 266. Vous avez ouvré de votre volonté et cru cet evesque de Norduich qui cuidoit voler ainçois qu'il ait des ailes
, Froissart, II, II, 212.
XVIe s. En y allant la corneille esvolée (Pour sçavoir tout) après luy est volée
, Marot, IV, 84. Les lances rumpues, meirent la main aux espées, et soy chamaillerent l'ung l'aultre, si brusquement que leurs espées volerent en pieces
, Rabelais, Sciomachie. Uses donques hardiment des verbes et participes, qui de leur nature n'ont point d'infinitifs après eux, avec des infinitifs, comme tremblant de mourir, et volant d'y aller, pour craignant de mourir, et se hastant d'y aller
, Du Bellay, J. I, 32, verso. Je vy l'oiseau, qui le soleil contemple, D'un faible vol au ciel s'avanturer? Je le vy croistre, et d'un voler plus ample Des plus hauts monts la hauteur mesurer
, Du Bellay, J. VI, 62, recto. Les Gaulois haïssoient ces armes traistresses et volantes
, Montaigne, I, 363. Ce prince faisoit voller des cailles à un emerillon dans sa chambre
, D'Aubigné, Hist. II, 184. Leve plus haut ta veue, Je veux faire voler ton esprit sur la nue
, D'Aubigné, Tragiques, éd. LALANNE, p. 123. Et elle ne croyoit pas du commencement que vos desseins volassent si haut
, Sat. Mén. Disc. de d'Aubray. Ton ame, volée au troisieme ciel, puisse reluire entre les estoiles
, Yver, p. 593. Tel pense voler qui ne sauroit bouger
, Cotgrave ?
Encyclopédie, 1re édition
VOLER, v. neut. c'est le mouvement progressif que fait en plein air un oiseau, ou tout autre animal qui a des aîles. Voyez Vol & Oiseau.
Le voler est naturel ou artificiel.
Le voler naturel est celui qui s'exécute par l'assemblage & la structure des parties que la nature a destinées à cette action : telle est la conformation de la plupart des oiseaux, des insectes & de quelques poissons.
En Virginie & dans la nouvelle Angleterre il y a aussi des cerfs volans. Trans. philosoph. n°. 127. En 1685, dans plusieurs contrées du Languedoc, la terre fut couverte de sauterelles volantes, longues d'environ un pouce, & en si grand nombre, qu'en quelques endroits il y en avoit l'épaisseur de quatre pouces ou d'un tiers de pié. Ibid. n°. 182.
Les parties des oiseaux qui servent principalement à voler, sont les aîles & la queue : par le moyen des aîles l'oiseau se soutient & se conduit en long, & la queue lui sert à monter, à descendre, à tenir son corps droit & en équilibre, & à le garantir des vacillations. Voyez Aîle & Queue.
C'est la grandeur & la force des muscles pectoraux, qui rendent les oiseaux si propres à voler vîte, ferme & long-tems.
Ces muscles, qui sont à peine dans les hommes une soixante & dixieme partie des muscles du corps, surpassent en grandeur & en poids tous les autres muscles pris ensemble dans les oiseaux : sur quoi M. Willoughby fait cette réflexion, que s'il est possible à l'homme de voler, il faut qu'il imagine des aîles, & qu'il les ajuste de maniere qu'il les fasse agir avec ses jambes, & non pas avec ses bras. Voyez Muscle pectoral.
Voici comment se fait le vol des oiseaux : d'abord l'oiseau plie les jambes, & il pousse avec violence la place d'où il s'éleve ; il ouvre alors ou il déploie les articulations ou les jointures de ses aîles, de maniere qu'elles fassent une ligne droite, perpendiculaire aux côtés de son corps. Ainsi, comme les aîles avec leurs plumes forment une lame continue ces aîles étant alors élevées un peu au-dessus de l'horison, l'oiseau leur faisant faire des battemens ou des vibrations avec force & prestesse, qui agissent perpendiculairement contre l'air qui est dessous, quoique cet air soit un fluide, il résiste à ces secousses, tant par son inactivité naturelle, que par son ressort ou son élasticité, qui le rétablit dans son premier état, après qu'il a été comprimé, & sa réaction est égale à l'action que l'on a exercée sur lui : par cette méchanique le corps de l'oiseau se trouve poussé. L'industrie ou la sagacité de la nature est fort remarquable dans la maniere avec laquelle il étend & remue ses aîles quand il les fait agir ; pour le faire directement & perpendiculairement, il eût fallu surmonter une grande résistance ; afin d'éviter cet inconvénient, la partie osseuse, ou la bande de l'aîle, dans laquelle les plumes sont insérées, se meut obliquement ou de biais par sa tranche antérieure ; les plumes suivent cette disposition, en forme de pavillon.
Quoique l'air soit indifférent pour toutes sortes de mouvemens, & qu'il puisse être agité par la moindre action, l'expérience néanmoins fait voir qu'il résiste avec plus de force au mouvement d'un coup à-proportion que ce même corps se meut plus vîte. Il y a diverses causes de cette résistance, & qui marquent comment le mouvement des aîles peut être affoibli ; la premiere vient de ce que l'air des côtés est en repos, tandis que celui qui est poussé doit se mouvoir comme tous les autres corps fluides ; mais afin qu'il n'y ait que fort peu d'air qui se meuve & qui change de place, il est nécessaire qu'il se meuve circulairement au-tour de toute la masse d'air qui est en repos, comme s'il étoit enfermé dans un vase, quoique ce mouvement des parties de l'air ne se fasse point de résistance, ni sans que ces mêmes parties de l'air, & celles qui tournent en rond, se pressent mutuellement ensemble.
La seconde raison qui fait encore voir que le mouvement des aîles est retardé, est que tout air agité résiste au battement de l'aîle, & que les petites parties de l'air étant ainsi comprimées par cette impulsion font effort pour se dilater : c'est pourquoi la résistance de l'air & ce mouvement de l'aîle pourront être eu équilibre pourvu que la force avec laquelle l'aîle frappe l'air soit égale à sa résistance.
Si l'aîle de l'oiseau se meut avec une vîtesse égale à la résistance de l'air, ou bien si l'air cede avec autant de vîtesse que les aîles le poussent, l'oiseau demeurera dans la même situation sans monter ni descendre, parce qu'il ne s'éleve que lorsque ces aîles en frappant l'air se fléchissent. Mais au-contraire si l'aîle se meut plus vîte que l'air qui est au-dessous, l'oiseau monte, & ne demeure plus alors à la même place, parce que l'arc que son aîle décrit par son mouvement sera plus grand que l'espace que parcourt l'air qui descend.
Supposons que l'oiseau soit en l'air, & qu'il ait les aîles étendues & le ventre en-bas, & que le vent pousse le dessous des aîles perpendiculaires, de sorte que l'oiseau soit soutenu en l'air, pour lors il volera horisontalement, parce que les aîles étant toujours étendues résistent par leur dureté & l'effort des muscles à l'effort du vent ; mais si toute la largeur de l'aîle cede à l'impulsion du vent, à cause qu'elle peut aisément tourner dans la cavité de l'omoplate, c'est une nécessité que les bouts des plumes des aîles s'approchent l'une de l'autre pour former un coin, dont la pointe sera en haut, & les plans de ce coin seront comprimés de tous côtés par le vent, ensorte qu'il soit chassé vers sa base, parce qu'il ne sauroit avancer, s'il n'entraîne le corps de l'oiseau qui lui est attaché, il s'ensuit qu'il doit faire place à l'air, c'est pourquoi l'oiseau volera de côté par un mouvement horisontal.
Supposons présentement que l'air de-dessous soit en repos, & que l'oiseau le frappe avec ses aîles par un mouvement perpendiculaire ; les plumes des aîles formeront un coin dont la pointe sera tournée vers la queue ; mais il faut remarquer que les aîles seront également comprimées par l'air, soit qu'elles le frapent à-plomb avec beaucoup de force, ou qu'étant étendues elles ne fassent que recevoir l'agitation du vent.
Quoique la nature ait fait le vol non-seulement pour élever les oiseaux en-haut & les tenir suspendus, mais aussi pour les faire voler horisontalement, néanmoins ils ne peuvent s'élever qu'en faisant plusieurs sauts de-suite, & en battant des aîles pour s'empêcher de descendre, & quand ils sont élevés, ils ne peuvent encore se soutenir en l'air qu'en frappant à-plomb de leurs aîles, parce que ce sont des corps pesans qui tendent en-bas.
A l'égard du mouvement transversal des oiseaux, il y en a qui croyent qu'il se fait de la même maniere qu'un vaisseau est poussé en-devant par les rames horisontalement agitées vers la pouppe, & que les aîles s'élancent vers la queue par un mouvement horisontal en rencontrant l'air qui est en repos ; mais cela répugne à l'expérience & à la raison ; car on voit par exemple, que les cignes, les oies, & tous les grands oiseaux lorsqu'ils volent ne portent point leurs aîles vers la queue horisontalement, mais qu'ils les fléchissent en-bas, en décrivant seulement des cercles perpendiculaires. Il faut pourtant remarquer que le mouvement horisontal des rames se peut facilement faire, & que celui des aîles des oiseaux seroit fort difficile, & même désavantageux, puisqu'il empêcheroit le vol, & causeroit la chute de l'oiseau, qui doit frapper l'air à plomb par des continuels battemens. Mais la nature pour soutenir l'oiseau & le pousser horisontalement, lui fait frapper cet air presque perpendiculairement par des petits coups obliques, qui dépend de la seule flexion de ses plumes.
Les anciens philosophes ont dit que la queue faisoit dans les oiseaux ce que le gouvernail fait dans le navire ; & comme le navire peut être retourné à droite & à gauche par le gouvernail, ils se sont imaginé que les oiseaux en volant ne tournoient à droite & à gauche que par le mouvement de la queue ; la raison & l'expérience font connoitre la fausseté de cette opinion, puisque les pigeons, les hirondelles & les éperviers en volant se tournent à droite & à gauche, sans étendre leur queue & sans la fléchir d'aucun côté, & que les pigeons à qui on a coupé la queue, & les chauve-souris qui n'en ont point, ne laissent pas de voler en tournant facilement à droite & à gauche. Cependant il ne faut pourtant pas nier que la queue ne fasse l'office du gouvernail, pour faire monter & descendre les oiseaux, puisqu'il est certain que si un oiseau, lorsqu'il vole horisontalement, éleve sa queue en haut & la tienne étendue, il ne trouvera point d'empêchement du côté du ventre, mais seulement du côté du dos, parce que l'air qui rencontre sa queue élevée & étendue, fait effort pour la baisser ; mais les muscles la retenant dans cet état, il faut que l'oiseau qui est en équilibre au milieu de l'air, change de situation. Il en est de même de l'oiseau dont la queue est abaissée lorsqu'il vole horisontalement ; elle doit frapper l'air & s'élever en haut, pour se mouvoir autour du centre de pesanteur, & pour lors la tête de l'oiseau se baisse. Voici un exemple qui va confirmer cette vérité. Qu'on mette une lame de fer dans un vaisseau plein d'eau & qu'elle soit attachée avec un fil par son centre de pesanteur, afin qu'elle se puisse mouvoir horisontalement, & qu'il y ait par derriere une autre petite lame semblable à la queue l'un oiseau ; si on la fléchit en-haut en tirant le fil horisontalement, la premiere lame à laquelle ce fil est attaché, montera en tournant fort vite autour du centre sans se mouvoir horisontalement à droite ni à gauche ; l'expérience fait voir qu'un petit gouvernail qu'on tourne du côté gauche, peut faire mouvoir lentement de ce même côté un grand vaisseau quand il est poussé en droite ligne ; mais lorsque ce vaisseau est en repos, & qu'il n'est point poussé par le vent ni par les rames, la flexion du gouvernail ne le fait point tourner de côté. Au contraire quand on a ôté le gouvernail, si l'on meut les rames du côté droit en poussant l'eau vers la poupe, soit que le vaisseau soit en repos ou qu'il soit poussé en ligne droite, la proue tournera toujours fort promptement du côté gauche. La même chose arrivera encore, si les rames du côté droit poussent l'eau en-arriere avec plus de vitesse que celles qui sont à gauche.
La cause de cet effet est si évidente qu'elle n'a pas besoin d'explication. Il en est de même d'un oiseau qui vole ; s'il fléchit l'aile droite, en poussant l'air vers la queue, il faut qu'il se meuve du même côté, c'est-à-dire que la partie antérieure de l'oiseau se détourne à gauche. La même chose arrive en nageant ; car si l'on fléchit le bras droit, que l'on approche la main vers les fesses, on tourne à gauche. On remarque aussi que quand les pigeons veulent se détourner à gauche, ils élevent plus haut l'aile droite, & qu'ils poussent l'air avec plus de force vers la queue par un mouvement oblique, ce qui fait que l'épaule & le droit de l'oiseau se levent sur le plan horisontal, & qu'en même tems le gauche se baisse, parce que sa pesanteur n'est pas soutenue d'un aussi grand effort que la partie droite est élevée sur l'horison ; ce mouvement horisontal de l'oiseau se fait fort vite.
Lorsque l'oiseau se meut dans l'air selon sa longueur, & qu'il fléchit la tête & le cou du côté gauche, le centre de pesanteur de la tête & du cou est transporté en même tems ; ainsi il est certain que le centre de pesanteur de tout l'oiseau s'éloigne de la ligne droite, en retenant néanmoins l'impression qu'il a reçue de la queue vers la tête ; c'est de ces deux mouvemens que se fait le transversal. Quoique le vaisseau dont nous avons rapporté l'exemple, puisse être tourné à droite & à gauche par les rames & par le gouvernail, & que ce ne soit pas tant la force du gouvernail qui agit, que l'impétuosité que le vaisseau a acquise par la résistance de l'eau qui rencontre le gouvernail ; l'oiseau cependant ne se tourne pas dans son vol horisontal par la flexion latérale du cou & de la tête ; car si la flexion latérale du cou faisoit l'office du gouvernail, l'oiseau iroit, comme le vaisseau, à droite & à gauche ; & si le cou se haussoit ou s'abaissoit, l'oiseau descendroit ou monteroit, & ainsi la queue n'auroit aucun usage.
Mais une raison plus convainquante, & qui prouve infailliblement que la flexion du cou n'est pas la cause du détour de l'oiseau dans le vol horisontal, c'est que les oiseaux qui auroient le cou fort court & la tête petite & légere, comme les aigles, les éperviers & les hirondelles, ne pourroient se tourner qu'avec peine ; mais le contraire arrive, puisque les oies, les cannes, les cignes & les autres oiseaux qui ont le cou fort long, & la tête & le bec fort pesans, ont bien plus de peine à se tourner de côté lorsqu'ils volent horisontalement.
La derniere raison est que si dans la flexion latérale du cou, le centre de pesanteur s'éloignoit de la direction de l'oiseau, il ne pourroit demeurer dans une situation droite parallele à l'horison, parce que le côté de l'oiseau étant pressé par l'aile, devroit se soulever avec violence ; & ainsi se seroit un mouvement contraire au premier, qui empêcheroit la flexion qui est faite par l'éloignement du centre de pesanteur ; & quoiqu'on nous puisse dire que l'oiseau qui se détourne promptement, fait ce mouvement par l'effort d'une seule aile vers la queue, & que lorsqu'il vole doucement, il le fait au contraire en fléchissant le cou de côté sans un nouvel effort de l'aile, nous voyons pourtant que le détour de l'oiseau, lorsqu'il est lent, n'a pas besoin de plus de force qu'il n'en faut pour mouvoir les ailes dans le vol ordinaire, puisqu'il suffit que l'aile qui fait détourner l'oiseau, s'approche un peu de la queue, & qu'elle y pousse l'air, afin que le détour latéral de l'oiseau, lorsqu'il est lent, se puisse faire facilement sans aucun nouvel effort.
Par tout ce que nous avons dit ci-dessus, il est certain que l'oiseau acquiert en volant, une impétuosité qui le pousse, de même que le vaisseau qui a été poussé par les rames reçoit une impression qui dure quelque tems, même après que l'action des rames a cessé ; mais ce qu'il y a de remarquable, c'est que l'impétuosité du vaisseau reste toujours la même, quoique sa direction soit changée, c'est-à-dire, quoiqu'il s'écarte de la ligne droite par le mouvement du gouvernail, & que l'impression que l'oiseau a acquise par son mouvement, continue quand sa direction change, à moins que l'oiseau ne monte, parce qu'alors sa pesanteur lui fait obstacle ; & si l'effort que l'oiseau a acquis en montant, est plus grand que celui qui le fait descendre, il continue encore de monter ; mais lorsque ses deux efforts sont égaux, savoir l'impétuosité que l'oiseau a acquise, & sa pesanteur qui le fait descendre, il demeure un peu de tems les aîles étendues dans la même ligne horisontale.
Et la raison pourquoi il ne peut pas demeurer longtems dans cette situation, c'est que le vol ne se fait jamais par une ligne perpendiculaire, mais toujours par un mouvement oblique ou par une ligne courbe parabolique, comme se meuvent les corps qui sont poussés au loin. Lorsque ces deux efforts dont je viens de parler, sont égaux, il arrive quelquefois qu'ils se détruisent l'un l'autre, & quelquefois aussi qu'ils s'aident si mutuellement, que des deux il en résulte un mouvement très-prompt, comme celui avec lequel les éperviers se jettent sur leur proie pour la dévorer.
Il y en a qui veulent que les oiseaux qui sont fort élevés dans l'air, se soutiennent plus aisément que ceux qui volent proche de la terre, & qu'ils pesent moins alors, parce qu'ils sont moins attirés par la vertu magnétique de la terre, qui selon leur hypothèse, est la seule cause de la descente des corps pesans : ce qu'ils prouvent, parce que l'aimant n'attire point le fer lorsqu'il est trop éloigné. Mais cette opinion qui attribue la chûte des corps pesans à la vertu magnétique de la terre, s'accorde peu avec l'expérience, puisqu'on voit que les éperviers qui volent proche de la terre où, selon eux, il y a beaucoup de cette matiere, ne frappent pas l'air plus souvent que quand ils volent plus haut. Ce n'est donc pas par défaut de la vertu magnétique, que les oiseaux demeurent suspendus au plus haut de l'air sans battre souvent des aîles, mais plutôt par la force qu'ils ont acquis en volant.
Comme c'est une loi de la nature, qu'un corps dur qui rencontre un autre corps homogene en repos, se réflechit, & souvent se rompt, elle a pris soin d'empêcher que les oiseaux qui sont des corps pesans, ne se luxassent les jointures, & ne se rompissent les jambes en descendant sur la terre, & pour cet effet, elle leur a donné l'instinct de ployer leurs aîles & leurs queues ; de maniere que leur partie cave fût perpendiculaire : ce qui fait que les oiseaux ayant ainsi les plumes & les piés étendus, ralantissent aisément leur impétuosité en flechissant doucement les jointures, & en relachant leurs muscles quand ils veulent descendre sur la terre.
On pourroit demander ici si les hommes peuvent voler. Il y a trois choses à remarquer dans le vol, savoir, la force qui suspend en l'air le corps de l'animal, les instrumens propres qui sont les aîles, & enfin la résistance du corps. Mais afin que les hommes pussent voler, il faudroit outre ces conditions, qu'il y eût encore la même proportion entre la force des muscles pectoraux dans l'homme, & la pesanteur de son corps, que celle qui se trouve entre la force des muscles & la pesanteur du corps dans les oiseaux. Or il est certain que cette proportion ne se trouve point dans les hommes de même que dans les oiseaux ; puisque les muscles des hommes n'égalent pas la centieme partie de leur corps, & que dans les oiseaux au contraire la pesanteur des muscles flechisseurs des aîles est égale à la sixieme partie du poids de tout leur corps : donc les hommes ne peuvent voler.
Ceux qui soutiennent le contraire disent qu'il est aisé de trouver cette proportion, & que l'on peut par artifice diminuer la pesanteur des corps, & augmenter la force des muscles ; mais je leur répons que l'un & l'autre sont impossibles, & qu'il n'y a point de machine qui puisse surmonter la résistance du poids, ni même élever le corps de l'homme avec la même vîtesse que font les muscles pectoraux.
Il y a cependant quelques modernes qui ont pris delà occasion de dire que le corps de l'homme pourroit être en équilibre dans l'air, en y ajoutant un grand vase. Il est aisé de faire voir qu'ils se trompent ; 1°. parce qu'on ne sauroit fabriquer une machine si mince qui pût résister à la forte impulsion de l'air sans être brisée ; 2°. il faudroit qu'on en eût pompé l'air, ce qui deviendroit extrémement difficile ; 3°. ce vaisseau devroit être fort grand, pour que l'espace qu'il occuperoit dans l'air pesât autant que l'homme & le vaisseau. Enfin il faut remarquer que ce vaisseau auroit autant de peine, à cause de la résistance de l'air, que les petites bouteilles qu'on fait avec de l'eau de savon, ou les petites plumes qui volent en l'air en ont, à cause de sa tranquillité. Verduc, t. III. de la patholog.
Voler ; signifie prendre ou poursuivre le gibier avec des oiseaux de proie.
Un des plaisirs des grands seigneurs, c'est de faire voler l'oiseau, le lâcher sur le gibier.
Voler à la toise, c'est lorsque l'oiseau part du poing à tire d'aîle poursuivant la perdrix au courir qu'elle fait de terre.
Voler de poing en sort, c'est quand on jette les oiseaux de poing après le gibier.
Voler d'amont, c'est quand on laisse voler les oiseaux en liberté, afin qu'ils soutiennent les chiens.
Voler haut & gras, bas & maigre, voler de bon trait, c'est-à-dire de bon gré.
Voler en troupe, c'est quand on jette plusieurs oiseaux à la fois.
Voler en rond, c'est quand un oiseau vole en tournant au-dessus de la proie.
Voler en long, c'est voler en droite ligne, ce qui arrive lorsque l'oiseau a envie de dérober ses sonnettes.
Voler en pointe, c'est lorsque l'oiseau de proie va d'un vol rapide en se levant ou en s'abaissant.
Voler comme un trait, c'est lorsqu'un oiseau vole sans discontinuer.
Voler à reprises, c'est lorsqu'un oiseau se reprend plusieurs fois à voler.
Voler en coupant, c'est lorsque l'oiseau traverse le vent.
Wiktionnaire
Verbe - ancien français
voler \Prononciation ?\
-
Voler (dans l'air).
- Cil curt plus tost que oisel ne pot voler ? (La Chanson de Guillaume, f. 16r., au milieu de la 1re colonne, manuscrit de la British Library)
Verbe 2 - français
voler \v?.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
-
S'approprier le bien d'autrui ; prendre quelque chose à quelqu'un sans son accord ; dérober.
- Sans rien dire, je découvris ma boîte de biscuit, et je constatai la disparition de plusieurs galettes? Mon factotum n'avait pu résister à la tentation et m'en avait volé cinq ou six. ? (Camille Habert de Ginestet, Au Soudan: Excursion dans l'ouest africain, Paris : chez Delagrave, 1798, page 168)
-
Il s'en alla ; puis il rouvrit la porte, et dit encore d'une voix impérieuse :
? Surtout, défiez-vous d'Aristide, c'est un brouillon qui gâterait tout. Je l'ai assez étudié pour être certain qu'il retombera toujours sur ses pieds. Ne vous apitoyez pas ; car, si nous faisons fortune, il saura nous voler sa part. ? (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101) - Surprenant un homme qui volait la ration d'un camarade, il l'invectiva et le frappa à la face. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 272 de l'édition de 1921)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. ? (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
- Prendre à l'improviste, sans que la personne concernée donne son consentement à l'action effectuée.
- Et elle lui vola un baiser. ? (Benoit Herbet, Rouge baiser, Éditions Ex Aequo, 2017)
-
Plagier.
- Si c'est la gauche, il peut alléguer que les hommes du drapeau rouge lui ont volé ses idées de progrès social dans la concorde nationale. Il est vital pour La Rocque de préserver son image de prophète de la fraternisation entre les classes sociales. ? (Albert Kechichian, Les Croix-de-feu à l'âge des fascismes: Travail, famille, patrie, éc. Champ Vallon, 2014)
-
Usurper.
- Rémy avait, au Petit-Villemongin, une marraine, la mère Barbou, qui n'avait pas volé son nom. Elle était épicière ambulante et passait dans les villages avec sa voiture à grande bâche, où pendillait je ne sais tout quoi. ? (Georges Lubin, « Une jolie attelée », dans Les ?uvres libres, 1949, n° 42, p. 182)
- Il avait beau s'investir dans la vie du service, rappeler ses résultats au concours prouvant qu'il n'avait pas volé sa place, sa lutte était perdue d'avance. Comment pouvait-il combattre le scepticisme de ses collègues ? ? (Rafaël Dupont, Comment je n'ai jamais travaillé avec Steven Spielberg, chez l'auteur/Lulu.com, 2015, page 21)
- Ne pas mériter un désagrément qui survient, une sanction infligée ou, au contraire, une récompense reçue. Généralement en négation.
- Ne pas l'avoir volé.
- On conçoit que Voltaire soit immortel ; il ne l'a certes pas volé ! ? (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, tome X, 1866, page 403)
- Je commence à croire que nous n'avons pas volé le châtiment que le Sauveur nous inflige. ? (Joris-Karl Huysmans, L'Oblat, tome 2, 1903, page 210)
-
(Commerce) Léser sciemment une personne dans ses intérêts pécuniaires, en prenant un bénéfice excessif ou en ne lui donnant pas tout ce qui lui est dû, escroquer ; gruger ; tondre.
- Cette idée d'avoir de la marchandise à perte fouettait en elles l'âpreté de la femme, dont la jouissance d'acheteuse est doublée, quand elle croit voler le marchand. ? (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883, page 465)
-
(Fauconnerie) Poursuivre en volant, chasser d'autres oiseaux ou du gibier.
- Le faucon, l'autour, le lanier apprennent facilement à voler d'autres oiseaux.
- Cet oiseau vole la pie, vole le héron, vole la perdrix.
- Julien vola de cette manière le héron, le milan, la corneille et le vautour. ? (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, 1877)
Verbe 1 - français
voler \v?.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Se maintenir dans les airs en battant des ailes.
- Il est vrai que les hannetons et les chauves-souris, par exemple, ont une façon de voler qui nous semble déraisonnable ; mais elle ne le semble ainsi qu'à nous autres dont ce n'est pas la fonction de voler. ? (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. ? (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
- Se mouvoir dans l'air, en parlant des aéronefs.
- Ils virent d'étranges aéronats qui volaient vers l'est, dans la direction des Açores. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l'édition de 1921)
-
(Aviation) Piloter un avion.
- On volait certes, et dans des machines plus lourdes que l'air, mais il y avait aussi les chutes où parfois le moteur se brisait et parfois l'aéronaute, souvent les deux à la fois. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 17 de l'édition de 1921)
- Tout était oublié : nous volions et seule la marche du moteur m'intéressait. [?] Notre existence d'aviateur est ainsi faite. ? (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Cet aviateur a volé près de deux cents heures.
- Se mouvoir dans l'air avec une grande vitesse.
- Les flèches volaient.
- Le vent faisait voler les tuiles.
- La bourrasque faisait voler la poussière.
- Envoyer en l'air.
- Faire voler la tête de quelqu'un : La lui abattre d'un seul coup.
-
(Par extension) Courir avec une grande vitesse.
- Il ne court pas, il vole.
- La Cibot monta, vola, pour être exact, de la loge à l'appartement de ses deux messieurs, et se montra le visage masqué de tendresse, sur le seuil de la chambre où gémissaient Pons et Schmucke. ? (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXX, page 116 de l'édition Garnier)
- Voyant les attaques dont Marie était la victime, Pierre décida de voler à son secours.
- (Figuré) Le temps vole.
- (En particulier) Le bruit de ses hauts faits vole par toute la terre.
- (En particulier) Sa renommée volait partout.
Trésor de la Langue Française informatisé
VOLER1, verbe
VOLER2, verbe trans.
Voler au Scrabble
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Informations sur le mot voler - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.
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Les mots proches de Voler
Vol Vol Volable Volage Volagement Volageté Volaille Volailler Volant, ante Volant Volant Volante Volateur Volatil, ile Volatile Volatilisation Volatiliser Volatilité Volatille Volcan Volcanicité Volcanique Volcanisé, ée Volcanisme Vole Volée Volement Voler Voler Volereau Volerie Volerie Volet Voleter Volettement Voleur, euse Volière Volige Voligeage Volition Volksting Volontaire Volontairement Volontariat Volonté Volontiers Volselle Voltaïque Volte Volte-face vol vol-au-vent vola volage volages volai volaient volaille volailler volaillers volailles volais volait volant volant volant volante volante volanté volantes volantes volants volants volapük volassent volât volatil volatile volatile volatiles volatiles volatilisa volatilisaient volatilisait volatilisant volatilisation volatilise volatilisé volatilisée volatilisées volatilisent volatiliser volatilisés volatilité volatils volcan volcanique volcaniques volcanologique volcanologueMots du jour
Dépens Vireux, euse Chemin Enduré, ée Brochet Jeune Galvanoplaste Fleureté, ée Comble Désabusement
Les citations avec le mot Voler
- Ne pas oublier! - Plus nous nous élevons, plus nous paraissons petits aux regards de ceux qui ne savent pas voler.Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Aurore (1881)
- Le péché, songea-t-il, ce n'est pas de voler et de mentir, c'est, pour un homme, de marcher brutalement sur la vie d'un autre, insoucieux des blessures qu'il laisse derrière lui.Auteur : Shusaku Endo - Source : Silence (1966)
- Il y a ceux à qui la jeunesse est donnée et ceux qui ne peuvent que s'acharner à la voler.Auteur : Édouard Louis - Source : Qui a tué mon père
- J'ai tant lutté pour la vie, pour ma vie, tant rêvé à des heures de beauté remplies d'esthétiques gestes et tant vu s'envoler les châteaux de nuages de ma fantaisie que j'en suis lasse. Aujourd'hui je suis laide, vieille et pauvre, fini l'espoir, et je ne me résigne pas à comme tu me l'as trop répété, descendre la pente qui mène au trou noir.Auteur : Alexandra David-Neel - Source : Journal de voyage
- Peut-on voler le bonheur ? Ou est-ce une supercherie humaine de plus ?Auteur : Markus Zusak - Source : La Voleuse de livres (2005)
- Voler avant d'écrire, et n'écrire que ce que l'on a risquéAuteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Au docteur Henri Comte, à Casablanca, après le succès de Terre des hommes.
- Le poète est, comme tout homme, prisonnier de lui-même, mais il a su, lui, s'envoler avec la cage.Auteur : Grégoire Lacroix - Source : Les euphorismes de Grégoire (2007)
- Et tous les autres dont les visages plus lointains sont là dans l'ombre. Le temps est venu où les répertoires sont pleins d'adresses dont on ne poussera plus jamais la porte, de numéros de téléphone qu'on ne composera plus jamais - mais les rayer serait une profanation. Ces inscriptions sont comme les fantômes qui marquent dans les bibliothèques la place des livres absents. Cela fait des années que ça a commencé, ce lent effacement du monde, et la disparition des proches qui au début me semblait une effraction scandaleuse du néant dans la vie a pris désormais, tout en restant aussi choquante, la forme de l'inéluctable et presque de l'habituel. Il me semble que je dois en parler, même si je me suis promis d'exclure autant que possible l'intime de ce récit, ou de ne l'évoquer que lorsque c'est le monde extérieur qui le suscite, car cette attrition du territoire de l'amitié est une des raisons du mouvement qui m'emporte loin sur les routes du vaste monde : je m'éloigne d'un monde peu à peu, opiniâtrement déserté. Mes amis morts, dont l'absence me pèse, me font de plus en plus léger, une plume prête à s'envoler, un "bateau frêle comme un papillon de mai.". Ce livre est un livre sur le monde et sur l'éloignement du mondeAuteur : Olivier Rolin - Source : Extérieur monde (2019)
- Les chansons servent à ça, se disait-elle, même les plus idiotes, à se souvenir des émotions toutes bêtes. Et entendre ton rire s'envoler aussi haut que s'envolent les cris des oiseaux. Ces paroles et d'autres de la même chanson, les derniers mots avant les dernières notes de piano, quand Renaud dit que le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants.
Des vérités toutes bêtes. Auteur : Michel Bussi - Source : Maman a tort
- Souvenir, souvenir, que me veux-tu? L'automne - Faisait voler la grive à travers l'air atone, - Et le soleil dardait un rayon monotone - Sur le bois jaunissant où la bise détone.Auteur : Paul Verlaine - Source : Poèmes saturniens, Nevermore
- Avoir une idée,
Est-ce donc Dieu voler ?Auteur : Charles de Leusse - Source : Le Testament (2004) - Il suffit malheureusement de la plus petite ombre qui passe sur moi pour faire voler en éclats mon équilibre et ma béatitude : j'éprouve alors une souffrance indicible.Auteur : Rosa Luxemburg - Source : Rosa, la vie : lettres de Rosa Luxemburg
- Adolescents, nous étions des brutes fragiles. Coeurs de cristal et mains maladroites en forme d’enclume. D'un geste nous faisions voler en mille échardes transparentes nos rêves communs, les secrets partagés, les heures au téléphone, les promesses.Auteur : Agnès Desarthe - Source : L'éternel fiancé (2021)
- Coeurs sensibles, coeurs fidèles - Qui blâmez l'amour léger. - Si l'amour porte des ailes - N'est-ce pas pour s'envoler?Auteur : Pierre Augustin Caron de Beaumarchais - Source : Le Mariage de Figaro (1784)
- Oui, devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore.
Le vieillard gai se mêle aux marmots triomphants.
Nous nous rapetissons dans les petits enfants.
Et, calmés, nous voyons s'envoler dans les branches
Notre âme sombre avec toutes ces âmes blanches.Auteur : Victor Hugo - Source : L'autre - La tendance à s'abaisser, à se laisser voler, tromper et exploiter, cette tendance ne serait-elle pas la pudeur d'un dieu parmi les hommes ?Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Par-delà le bien et le mal (1886)
- La majestueuse égalité des lois, qui interdit au riche comme au pauvre de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.Auteur : Anatole France - Source : Le Lys rouge (1894)
- C'est un cliché, mais la réponse c'est que les bonnes choses ne vous arrivent que si vous êtes bon... Bon? Je veux plutôt dire honnête. Pas honnête du genre légal - je pillerais une tombe, je volerais les yeux d'un mort si je pensais que ça peut égayer ma journée - mais honnête vis-à-vis de soi. Être n'importe quoi sauf un lâche, un faux-jeton, un escroc au sentiment, une pute. Je préfèrerais avoir un cancer qu'un coeur déshonnête.Auteur : Truman Capote - Source : Petit déjeuner chez Tiffany (1958)
- Il faut se mesurer; la conséquence est nette: - Mal prend aux volereaux de faire les voleurs.Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre deuxième, XVI, le Corbeau voulant imiter l'Aigle
- Voleur un jour, volera toujours.Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Sans référence
- Si je devais choisir une mort idéale, j'aimerais bien m'envoler comme un manège de sons qui s'estompent doucement pour atteindre la pureté du silence.Auteur : Prince Rogers Nelson, dit Prince - Source : L' Express, 19 octobre 2006.
- La nuit a fait éclore dans la ville des milliers de lumières qui scintillent et paraissent se déplacer. On dirait des étoiles tombées à terre et qui cherchent à s'envoler de nouveau vers le ciel.Auteur : Philippe Claudel - Source : La Petite fille de Monsieur Linh (2005)
- Qui vole un oeuf, ferait mieux de voler un boeuf.Auteur : Francis Blanche - Source : Les Pensées de Francis Blanche (2012)
- Qui suis-je?
D'où viens-je?
Je suis Antonin Artaud
Vous verrez mon corps actuel
Voler en éclats
Et se ramasser
Sous dix mille aspects
Notoires
Un corps neuf
Où vous ne pourrez
Plus jamais
M'oublier.Auteur : Antonin Artaud - Source : Sans référence - Je suis venu pour te voler
Cent millions de baisers
Cent millions de baisers
En petit's brûlures
En petit's morsures
En petit's coupuresAuteur : Serge Gainsbourg - Source : Paroles de Hold up
Les citations du Littré sur Voler
- .... Puis juiens aux papelottes, à faire voler aval vent Une plume ; et s'ai moult souvent Tamisié en une escafotte La poudrette parmi ma cotteAuteur : Jean Froissard - Source : Poésies mss. dans LACURNE
- Quant au mot de voleur, l'ordonnance du roy François premier faite contre eux nous enseigne l'origine, quand elle dit qu'il y avoit des meschans hommes, lesquels, faisant semblant de voler l'oyseau, aguetoient des marchands sur les chemins ; si cela n'est vray, il est bien trouvéAuteur : PASQUIER - Source : Rech. VIII, p. 719, dans LACURNE
- Le roi après son déjeuner alla voler avec Madame.... il résolut durant la chasse de casser la milanière et la héronnière qui était à Noisy, parce que depuis six ans il n'avait volé ni milan ni héron, et il lui en coûtait 10000 francs pour entretenir ces aires-làAuteur : DANGEAU - Source : I, 148, 4 avr. 1685
- En même temps j'aperçus l'enfant Cupidon, dont les petites ailes s'agitant le faisaient voler autour de sa mère ; quoiqu'il eût sur son visage la tendresse, les grâces et l'enjouement de l'enfance, il avait je ne sais quoi dans ses yeux perçants qui me faisait peurAuteur : FÉN. - Source : Tél. IV
- Vous voyez déjà tous les coeurs voler après vous, SireAuteur : MASS. - Source : Pet. carême, Grand. de J. C.
- En s'entre-pardonnant les courses, bruslements, meurtres et voleries qu'ils avoient exercés les uns contre les autresAuteur : CARLOIX - Source : X, 6
- Il [Ch. de Sévigné] volera ici avec une soif non pareille de revoir son cher paysAuteur : Madame de Sévigné - Source : 3 juill. 1680
- Ils se maintiennent chacun sur leur terrain, sans se mêler ni se surmarcher, tous trois véritablement terrestres, incapables de voler, mais courant d'une très grande vitesseAuteur : BUFF. - Source : Ois. t. II, p. 325
- Desrobber ung larron [voler un voleur]Auteur : DESPÉR. - Source : Cymbal. 78
- Aussi eulx, si on les a mis à la preuve de l'action, on les a veu voler d'une aile si haulte, que....Auteur : MONT. - Source : I, 141
- Ne cure n'ot [le corbeau] de revoler, Pour notifier dedans l'arche Comment la terre se descarche [décharge]Auteur : E. DESCH. - Source : Poés. mss. f° 481, 2e col.
- Il est notoire dans le département qu'on peut me voler, me courir susAuteur : P. L. COUR. - Source : Placet à S. E. le ministre
- L'art de voler ne fait encore que de naître, il se perfectionne, et quelque jour on ira jusqu'à la luneAuteur : FONTEN. - Source : Mond. 2e soir
- De tous les hiboux, le grand-duc est le seul que l'on dise faire un nid, et c'est aussi de tous celui qui est le moins oiseau de nuit, puisqu'il voit assez clair en plein jour pour voler et fuir à de grandes distancesAuteur : BUFF. - Source : Ois. t. XII, p. 238
- Au coucher du soleil, on y voyait voler le corbigeau et l'alouetteAuteur : BERN. DE S.-P. - Source : Paul et Virg.
- L'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracasséAuteur : Jean Racine - Source : Phèdre, V, 6
- Et du haut d'un balcon, pour calmer la tempête, Sur ses nouveaux sujets faisons voler sa têteAuteur : Corneille - Source : Nicom. V, 5
- Les lances rumpues, meirent la main aux espées, et soy chamaillerent l'ung l'aultre, si brusquement que leurs espées volerent en piecesAuteur : François Rabelais - Source : Sciomachie.
- Et du haut d'un balcon, pour calmer la tempête, Sur ses nouveaux sujets faisons voler sa têteAuteur : Corneille - Source : Nicom. V, 5
- On avait de la peine à dégoûter les gentilshommes de voler sur les grands cheminsAuteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. I, Introduction
- Je crois qu'ils se font signe l'un à l'autre de me voler ma bourseAuteur : Molière - Source : ib. I, 5
- J'entreprendrois voler jusqu'à la luneAuteur : MAROT - Source : III, 39
- Quant l'esprevier vole bien pour l'aloe [l'alouette], Il souffist bien, sans voler pour le grosAuteur : EUST. DESCH. - Source : Poésies mss. f° 229
- Entrer, voler vers nous, s'élancer sur Gusman, L'attaquer, le frapper n'est pour lui qu'un momentAuteur : Voltaire - Source : Alz. V, 2
- Je vy l'oiseau, qui le soleil contemple, D'un faible vol au ciel s'avanturer.... Je le vy croistre, et d'un voler plus ample Des plus hauts monts la hauteur mesurerAuteur : DU BELLAY - Source : VI, 62, recto.
Les mots débutant par Vol Les mots débutant par Vo
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Mise à jour le jeudi 13 novembre 2025 à 02h58
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