Définition de « vol »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot vol de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur vol pour aider à enrichir la compréhension du mot Vol et répondre à la question quelle est la définition de vol ?
Une définition simple : (fr-rég|v?l) vol (m)
Expression : de haut vol à vol doiseau
Définitions de « vol »
Trésor de la Langue Française informatisé
VOL1, subst. masc.
VOL2, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - ancien français
vol \Prononciation ?\
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Vouloir, volonté.
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Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, dist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvaraeio cist meon fradre Karlo, et in adiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altresi fazet; et ab Ludher nul plaid numquam prindrai, qui meon vol, cist meon fradre Karle in damno sit. ? (Serments de Strasbourg)
- Pour l'amour de Dieu et pour le peuple chrétien et notre commun salut, à partir de ce jour, autant que Dieu me donnera savoir et pouvoir, je défendrai mon frère Charles par mon aide et en toute chose, comme on doit de droit secourir son frère, pourvu qu'il fasse de même pour moi, et je ne prendrai jamais avec Lothaire aucun plaid qui, de ma volonté, soit dommageable à mon frère Charles.
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Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, dist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvaraeio cist meon fradre Karlo, et in adiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altresi fazet; et ab Ludher nul plaid numquam prindrai, qui meon vol, cist meon fradre Karle in damno sit. ? (Serments de Strasbourg)
Nom commun 2 - français
vol \v?l\ masculin
- Action de celui ou de celle qui prend furtivement ou par force le bien d'autrui, pour se l'approprier.
- À Sparte, le vol était pratiqué et honoré : c'était une institution hiératique, un complément indispensable à l'éducation de tout Lacédémonien sérieux. ? (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, Calmann Lévy, 1893, p. 2)
- La loi de Lynch était fréquemment appliquée ; un homme convaincu de meurtre ou de vol pouvait se voir arrêter, juger, et? pendre, en moins d'un quart d'heure, pour peu qu'un comité de vigilance énergique s'emparât de lui. ? (Paul de Rousiers, La Vie américaine. Ranches, fermes et usines, 1899, p. 224-225)
- D'un coup d'?il scrutateur, le père l'examinait et le gars, craignant d'être fouillé, commençait à n'en pas mener large, une danse soignée ne manquant jamais de punir sans sursis tout vol domestique. ? (Louis Pergaud, L'Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les corsaires qui commandaient le navires furent donc très satisfaits ; ils le furent peut-être un peu moins? quand ils apprirent que les capitaines qui ne dressaient pas un inventaire fidèle de leurs prises commettaient, eux, un vol irrémissible, s'ils ne restituaient pas aux armateurs tout ce qu'ils détournaient. ? (Étienne Dupont, Le Vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, p. 49 et 50)
- [Il] n'est peut-être pas moins dévoyé que le fils du notaire, à Rouen, qui comparaît devant les Assises pour un vol d'auto, une affaire de carambouillage ou un trafic de stupéfiants. ? (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p. 77)
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(Par extension) Chose volée.
- Le montant du vol s'élèvera donc à neuf mille neuf cent et quatre-vingt et dix-neuf francs et quatre-vingt et dix centimes. ? (Narcisse Praz, Poète, prends ton luth et tire, Lausanne : Éditions d'En bas, 1984, p. 43)
Nom commun 1 - français
vol \v?l\ masculin
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Mouvement des oiseaux et de divers animaux, qui se soutiennent et avancent dans l'air au moyen de leurs ailes.
- Plus tard, par une méthode déjà plus délicate, j'inscrivais les phases d'élévation et d'abaissement des ailes d'un oiseau qui vole, la trajectoire décrite dans l'espace par la pointe de l'aile, les changements du plan alaire, les oscillations du corps dans leurs rapports avec les mouvements du vol. ? (Étienne-Jules Marey, Le Fusil photographique, in La Nature - Revue des sciences, 1882, page 326)
- Ces champs ne sont-ils pas à moi, et ces bois chanteurs, et ce ciel que raye continuellement le vol fantaisiste des martinets ? ? (Octave Mirbeau, Ma chaumière, in Lettres de ma chaumière, 1885)
- [?] et l'on voyait déjà quelques embarcations filer doucement sur l'eau que battaient les grands avirons, pareils à des vols de goélands lents et bas. ? (Octave Mirbeau, Les Eaux muettes)
- Alors, comme un vol de corbeaux sur une charogne, policiers, journalistes, confrères, simples curieux, s'abattirent sur l'affaire Vichaud. ? (Pierre Gérin, Comme un vol de corbeaux, MFR éditeur, 2000, p. 65)
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(Par analogie) Mouvement des appareils plus lourds que l'air qui s'élèvent et à se meuvent dans l'air.
- Un homme aurait résisté dès le mois d'août dernier aux épreuves physiques de vol spatial, y compris l'impondérabilité, les accélérations et les décélérations de la mise à feu des divers étages de la fusée [?] ? (Louis Guilbert, Le Vocabulaire de l'astronautique, 1967, page 71)
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(Par extension) Déplacement ou transport de ceux qui montent dans ces appareils.
- Deux heures trente de vol, en Airbus, aussi confortable qu'un 737. ? (Gérard de Villiers, SAS : Tuerie à Marrakech, éditions Gérard de Villiers, 1995)
- Batoumi est doté d'un aéroport, plusieurs vols sont possibles chaque semaine. L'aspect qui peut être le plus désagréable est que, pour des raisons économiques, la plupart des vols, arrivée ou départ, sont au milieu de la nuit. ? (Petit Futé Géorgie 2015, p. 139)
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(Par extension) Étendue, longueur, durée, de ce déplacement en une fois.
- Le vol de la perdrix n'est pas long.
- À son premier vol, à son second vol.
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Quantité d'oiseaux ou d'insectes qui arrivent en même temps en un lieu.
- Autour de lui la forêt frouait infiniment, à croire qu'un vol immense de ramiers très bas, occupait tout le ciel. ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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(Héraldique) Meuble représentant une paire d'ailes attachées dans les armoiries. Il est représenté éployé (on voit le dessous des ailes), les rémiges primaires pointant vers le chef. À rapprocher de aile et demi-vol.
- D'azur au vol d'or, qui est de Thalamy de Corrèze ? voir illustration « armoiries avec un vol »
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(Héraldique) Se dit des ailes des oiseaux lorsque celles-ci ont une caractéristique (forme, position, nature, orientation?) qui sort de l'ordinaire.
- D'azur aux trois aigles au vol abaissé d'or, qui est de Machy ? voir illustration « aigles au vol abaissé »
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(Héraldique) Meuble représentant une paire d'ailes attachées dans les armoiries. Il est représenté éployé (on voit le dessous des ailes), les rémiges primaires pointant vers le chef. À rapprocher de aile et demi-vol.
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(Mathématiques) Série d'étapes d'un algorithme ou d'une suite récurrente aboutissant par exemple à une racine, à un point fixe, à un cycle, etc.
- L'algorithme suivant permet de calculer le nombre k de termes (longueur du vol) pour atteindre la valeur 1, après laquelle la suite est périodique et la valeur maximale atteinte (ligne bleue) lors de ce vol. ? (SuitesEtAlgorithmes1.pdf, page 6, 2013)
- La suite de nombres associée au premier terme k est aussi appelée le vol de k. ? (Maths : Exercices résolus - Terminale ES/L, page 23, Laurent Darré, Philippe Rousseau, 2013, Hatier)
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(Chasse) (Vieilli) Chasse avec des oiseaux de proie.
- Canelude, est une espèce de curée, que préparent les Fauconniers pour le vol du héron, & qui est composée de sucre, de canelle , de moelle de héron ; ils la donnent à leurs oiseaux , pour les rendre héronniers, & les échauffer à ce vol. ? (Dictionnaire universel d'agriculture et de jardinage, de fauconnerie, chasse, pêche, cuisine et ménage, tome 2, Paris : chez David le jeune, 1751, page 88)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Mouvement des oiseaux et de divers animaux, qui se soutiennent et avancent dans l'air par le moyen de leurs ailes. Vol élevé, lent, rapide. Le vol de l'hirondelle est très vif. L'aigle a le vol fort haut. Cet oiseau a pris son vol. Les anciens observaient attentivement le vol des oiseaux pour en tirer des présages. Le vol d'une mouche, d'un papillon. Le vol de la chauve-souris, d'un poisson volant, etc. Tirer, tuer un oiseau au vol, Le tirer, le tuer pendant qu'il vole. Fig., Saisir, attraper au vol, S'emparer d'une chose au moment même où elle se présente. Saisir une idée au vol. Saisir l'occasion au vol. De haut vol, Qui vole haut. Le faucon est un oiseau de haut vol. Il signifie, figurément et familièrement, au sens péjoratif, De grande envergure. Un escroc de haut vol. Fig., Prendre son vol trop haut, S'élever plus qu'on ne doit, prendre des manières au-dessus de sa condition, faire plus de dépense qu'on ne peut.
VOL se dit aussi en parlant des Appareils plus lourds que l'air qui servent à s'élever et à se mouvoir dans l'air, ainsi que de Ceux qui montent dans ces appareils. Un avion en plein vol. Vol vertical. Vol plané. Vol de nuit. Cet aviateur a fait plus de cent heures de vol.
VOL se dit aussi de l'Étendue et de la longueur du vol qu'un oiseau fait ordinairement en une fois. Le vol de la perdrix n'est pas long. À son premier vol, à son second vol. Le vol du chapon se disait et se dit encore dans quelques régions d'une Certaine étendue de terre qui était autour du château, ou principal manoir. Le vol du chapon entrait, avec le principal manoir, dans le préciput de l'aîné.
VOL désigne encore une Quantité d'oiseaux ou d'insectes qui arrivent en même temps en un lieu. Un vol de grues, de cailles. Un vol de sauterelles.
À VOL D'OISEAU, loc. adv. En ligne droite. De Paris à Rouen, il y a cent kilomètres à vol d'oiseau. Vue à vol d'oiseau, Vue prise d'en haut.
Littré
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1Mode de locomotion propre à tous les animaux qui, étant pourvus d'ailes ou d'organes aliformes, se soutiennent dans l'air. Le vol d'un oiseau, d'une mouche. Le vol de la chauve-souris, du poisson volant.
Là [La Nuit et le hibou] s'élançant d'un vol que le vent favorise
, Boileau, Lutr. III.Pensez-vous qu'en effet, au gré de leur demande [des prêtres], Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende??
Voltaire, ?dipe, IV, 1.Le vol est son état naturel [de l'hirondelle], je dirais presque son état nécessaire?: elle mange en volant, elle boit en volant, et quelquefois donne à manger à ses petits en volant
, Buffon, Ois. t. XII, p. 276.Oiseau de haut vol, oiseau qui vole dans les hautes régions de l'air.
Un oiseau de haut vol peut parcourir, chaque jour, quatre ou cinq fois plus de chemin que le quadrupède le plus agile
, Buffon, Ois. t. I, p. 45.Tirer, tuer un oiseau au vol, le tirer pendant qu'il vole.
À vol d'oiseau, loc. adv. En ligne droite. De Paris à Rouen, il n'y a que vingt lieues à vol d'oiseau.
Vue à vol d'oiseau, vue d'une ville, d'un espace représentés comme les verrait un oiseau planant au-dessus. Paris vu à vol d'oiseau.
Par extension et fig. D'en haut, superficiellement.
Il est toujours en l'air sur son Pégase, et ne voit les objets qu'à vol d'oiseau
, Bonnet, Lett. div. ?uv. t. XII, p. 221, dans POUGENS. -
2L'étendue et la longueur du vol qu'un oiseau fait en une fois. Un long vol. Au premier vol, au second vol de la perdrix.
On a dû remarquer, en comparant les dimensions relatives du jaseur, qu'il avait beaucoup plus de vol à proportion que notre merle et nos grives
, Buffon, Ois. t. VI, p. 162.Demi-vol, vol d'un oiseau qui va s'abattre non loin de l'endroit d'où on l'a fait partir.
Terme de coutume. Vol du chapon, étendue de terre qui appartenait à l'aîné, outre le manoir principal, dans un partage noble avec ses frères, et qui était évaluée à l'espace qu'un chapon pourrait franchir en volant, c'est-à-dire la valeur d'un arpent.
- 3Distance entre les deux bouts des ailes d'un oiseau lorsqu'elles sont étendues, dite envergure dans le langage de l'histoire naturelle. Cet oiseau a tant de pieds de vol.
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4Quantité d'oiseaux qui arrivent en même temps en un lieu.
On y voit, en certains temps, des vols d'oiseaux qui, après un séjour de quelques mois, retournent à l'est, d'où ils étaient arrivés
, Buffon, Note justif. Ép. nat. t. XIII, p. 328.Par extension. Un vol de sauterelles, une quantité de sauterelles qui arrivent.
Un vol considérable de sauterelles a traversé le cercle de Djelfa [Algérie]
, Journ. offic. 15 mars 1872, p. 1826, 3° col. -
5Le gibier à plume? Les ortolans.
Les perdrix rouges et les cailles Et mille autres vols succulents, Nous firent horreur des mangeailles Dont Carbon et tant de canailles Vous affrontent depuis vingt ans,
Voy. de Chapelle et Bachaumont. -
6 Terme de fauconnerie. Chasse au vol, ou absolument, vol, équipage des oiseaux de proie et des hommes qui servent à prendre du gibier. Ce prince entretenait des vols pour toute sorte d'oiseaux.
Vol pour le gros, celui qui se fait sur les oiseaux de fort et de cuisine.
Vol à la renverse, se dit quand on lâche l'oiseau de manière qu'il rencontre la perdrix.
Vol à la source, se dit quand on lâche l'oiseau au moment où la perdrix part.
Vol à la couverte, se dit lorsqu'on s'approche du gibier, à couvert d'une haie.
Vol à la toise, se dit lorsque l'oiseau part du poing à tire-d'aile, pour suivre la perdrix au moment où on l'entend.
Chasse qu'on fait avec les oiseaux de proie. J'ai assisté à un vol.
La chasse du héron était autrefois parmi nous le vol le plus brillant de la fauconnerie
, Buffon, Ois. t. XIV, p. 57. -
7Au théâtre, l'action d'une machine par laquelle un ou plusieurs acteurs montent ou descendent en fendant l'air, comme s'ils volaient.
Il ne faut point de vols, ni de chars, ni de changements aux [tragédies de] Bérénices et à Pénélope
, La Bruyère, I.Il n'y a peut-être que quelque machiniste caché dans le parterre qui s'inquiète d'un vol qui lui aura paru extraordinaire, et qui veut absolument démêler comment ce vol a été exécuté
, Fontenelle, Mondes, 1er soir.J'ai vu Mars descendre en cadence?; J'ai vu des vols prompts et subtils?; J'ai vu la Justice en balance Et qui ne tenait qu'à deux fils
, Pannard, ?uv. Descrip. de l'Opéra. - 8 Par extension, il se dit de certaines choses qui sont poussées en l'air avec une grande vitesse. Le vol des flèches, des dards.
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9 Fig. et poétiquement. Le vol du temps, la fuite rapide du temps.
Il a plu à notre grand Dieu, pour consoler les misérables mortels de la perte continuelle qu'ils font de leur être par le vol irréparable du temps, que ce même temps, qui se perd, fût un passage à l'éternité qui demeure
, Bossuet, Yolande de Monterby.Ô temps, suspends ton vol, respecte ma jeunesse
, Thomas, Ode au temps.Ô temps, suspends ton vol?; et vous, heures propices, Suspendez votre cours
, Lamartine, Médit. I, 13. -
10 Fig. Essor.
Le vol de mon dessein ne s'étend point si haut
, Régnier, Sat. III.Toutes les comparaisons tirées des choses humaines sont les effets comme nécessaires de l'effort que fait notre esprit, lorsque, prenant son vol vers le ciel, et retombant par son propre poids dans la matière d'où il veut sortir?
, Bossuet, 6e avert. 44.Je mesure mon vol à mon faible génie
, Boileau, Disc. au roi.L'ode? Élevant jusqu'au ciel son vol ambitieux
, Boileau, Art p. II.Il [Villars] a toujours pris la route et le vol de tous ceux qui arrivent
, Mme de Grignan, 5 février 1703, dans SÉV. t. X, p. 475, édit. RÉGNIER.Cette vie cachée n'empêchait pas le vol de son nom et de sa réputation
, Bayle, Dict. Spinoza.Le vol que les bâtards avaient pris tenait fort au c?ur à M. d'Elbeuf
, Saint-Simon, 30, 98.Si Descartes ne s'était pas écarté, dans ses inventions, de son guide, la géométrie, si Malebranche avait su s'arrêter dans son vol?
, Voltaire, Lett. Faugères, 3 mai 1776.Ce fut là qu'ayant eu part au mariage de la princesse de Parme avec Philippe V, il [Alberoni] prit le vol qui l'éleva si haut
, Duclos, ?uv. t. v, p. 236.Prendre un vol trop haut, s'élever plus qu'on ne doit, prendre des manières trop hautes pour la condition dont on est, faire plus de dépense qu'on ne peut.
Je crains bien qu'il n'ait pris un vol qu'il ne pourra soutenir
, Maintenon, Lett. à Mme de St-Géran, 15 avril 1691.Il y est parvenu de plein vol, se dit d'un homme qui a été élevé à une dignité supérieure sans passer par les degrés ordinaires.
Prendre un vol hardi, se dit d'un écrivain, d'un poëte qui s'élève à de grandes compositions.
Être d'un vol?, avoir une portée d'esprit? L'intérêt que je prends à lui [M. d'Orbe] ne m'empêche pas de voir qu'il n'est pas du vol des deux autres [Saint-Preux et milord Édouard]
, Rousseau, Hél. I, 65.Avoir le vol pour telle ou telle chose, être propre à telle ou telle chose (locution qui vieillit). Il a été employé dans plusieurs affaires importantes, il a le vol pour les négociations.
Quant à lui [Vervins], c'était un grand homme fort bien fait, de l'esprit, quelque lecture, et fort le vol des femmes
, Saint-Simon, 139, 32. -
11 Terme de blason. Nom qu'on donne à deux ailes d'oiseau réunies comme lorsque l'oiseau vole.
Demi-vol, la représentation d'une seule aile d'oiseau.
Vol banneret, vol qui se met au cimier et qui est fait en bannière.
HISTORIQUE
XIIe s. Il [l'épervier] prit son vol, qu'ainz ne se voult targer
, Ronc. p. 164. Si lui cheï [tomba] tout à un vol La lance et li escus del col
, la Charrette, 765.
XIIIe s. Renart tint le covercle haut, Et Tybert saut hors de plain vol
, Ren. 2806.
XIVe s. L'esprevier ne faict pas tant de si beaux vols aux oyseaulx qu'il prent en yver comme il fait en esté
, Modus, f° XCV, verso.
XVIe s. L'on n'a pas accoustumé d'entrer de plein vol en la maison d'autruy sans frapper à la porte
, Amyot, Curios. 6. Les presbtres, qui par le vol des oyseaux cognoissent et predisent les choses à advenir
, Amyot, Anton. 7. Vous oirrez tout le ciel rebruire aux environs D'un aigle dont le vol [envergure] est plus long qu'avirons
, Ronsard, 845. Quand quelquefois je pense au vol de ceste vie, Et que nos plus beaux jours plus vistement s'en vont
, Desportes, ?uv. chrestiennes, Sonnets, 14.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1. VOL. Ajoutez?:Elle [la Georges-d'Amboise] fut sonnée en vol par seize hommes le 16 février 1502?; et, à ce sujet, le Journal de Normandie du 25 juin 1762 fait cette réflexion?: on y met à présent trente et même quarante hommes, qui n'ont pas la force de la sonner en vol, Extr. du Journ. de Rouen, dans Journ. offic. 16 juill. 1864, p. 4959, 3e col.
Encyclopédie, 1re édition
VOL, s. m. (Droit naturel.) action de prendre le bien d'autrui malgré le propriétaire à qui seul les lois donnent le droit d'en disposer.
Comme cette action est contraire au bien public, soit dans l'état de nature, soit dans l'état civil, tout voleur mérite d'être puni ; mais cette punition doit être réglée suivant la nature du vol, les circonstances & la qualité du voleur ; c'est pour cela qu'on punit plus sévérement le vol domestique, le vol à main armée, le vol de nuit que le vol de jour.
Il paroit que le simple vol ne doit pas mériter la peine de mort ; mais s'il est permis pour défendre son bien & sa vie de tuer un voleur de nuit, parce que dans un pareil cas, l'on rentre en quelque maniere dans l'état de nature, où les petits crimes peuvent être punis de mort ; ici, il n'y a point d'injustice dans une défense poussée si loin pour conserver uniquement son bien ; car comme ces sortes d'attentats ne parviennent guere à la connoissance du magistrat, le tems ne permettant pas d'implorer leur protection, ils demeurent aussi très-souvent impunis. Lors donc qu'on trouve moyen de les punir, on le fait à toute rigueur, afin que si d'un côté l'espérance de l'impunité rend les scélérats plus entreprenans, de l'autre la crainte d'un châtiment si sévere soit capable de rendre la malice plus timide.
Mais dans l'ancienne Lacédémone, ce que l'on souhaitoit principalement, comme naturellement bon à l'état, c'étoit d'avoir une jeunesse hardie & rusée ; ainsi le vol étoit permis à Sparte, l'on n'y punissoit que la mal-adresse du voleur surpris. Le vol nuisible à tout peuple riche, étoit utile à Lacédémone, & les lois de Lycurgue en autorisoient l'impunité ; ces lois étoient convenables à l'état pour entretenir les Lacédémoniens dans l'habitude de la vigilance. D'ailleurs, si l'on considere l'inutilité de l'or & de l'argent dans une république où les lois ne donnoient cours qu'à une monnoie de fer cassant, on sentira que les vols de poules & légumes étoient les seuls qu'on pouvoit commettre ; toujours faits avec adresse, & souvent niés avec la plus grande fermeté.
Chez les Scythes, au contraire, nul crime plus grand que le vol, & leur maniere de vivre exigeoit qu'on le punît séverement. Leurs troupeaux erroient çà & là dans les plaines ; quelle facilité à dérober ! & quel désordre, si l'on eût autorisé de pareils vols ! Aussi, dit Aristote, a-t on chez eux établi la loi gardienne des troupeaux. (D. J.)
Vol, (Critiq. sacrée.) Le vol simple chez les Hébreux se punissoit par la restitution plus ou moins grande que le voleur étoit obligé de faire. Le vol d'un b?uf étoit réparé par la restitution de cinq ; celui d'une brebis ou d'une chevre, par la restitution de quatre de ces animaux. Si le vol se trouvoit encore chez le voleur, la loi restraignoit la restitution au double ; mais si le voleur n'avoit pas de quoi restituer, on pouvoit le vendre ou le réduire en esclavage, Exod. xxij. 3.
Celui qui enlevoit un homme libre pour le mettre en servitude, étoit puni de mort, Exod. xxj. 16. La loi permettoit de tuer le voleur nocturne, parce qu'il est présumé qu'il en veut à la vie de la personne qu'il veut voler ; mais la loi ne permettoit pas de tuer celui qui voloit pendant le jour, parce qu'il étoit possible de se défendre contre lui, & de poursuivre devant les juges la restitution de ce qu'il avoit pris, Exod. xxij. 2. (D. J.)
Il ne paroît pas en général que chez les Hébreux, le vol emportât avec soi une infamie particuliere. L'écriture même nous donne dans Jephté l'exemple d'un chef de voleurs, qui après avoir changé de conduite, fut nommé pour gouverner les Israélites. (D. J.)
Vol, (Jurisprud.) Les anciens n'avoient pas des idées aussi pures que nous par rapport au vol, puisqu'ils pensoient que certaines divinités présidoient aux voleurs, telles que la déesse Laverna & Mercure.
Il y avoit chez les Egyptiens une loi qui régloit le métier de ceux qui vouloient être voleurs ; ils devoient se faire inscrire chez le chef apud sorum principum, lui rendre compte chaque jour de tous leurs vols dont il devoit tenir registre. Ceux qui avoient été volés s'adressoient à lui, on leur communiquoit le registre, & si le vol s'y trouvoit, on le leur rendoit en retenant seulement un quart pour les voleurs, étant, disoit cette loi, plus avantageux, ne pouvant abolir totalement le mauvais usage des vols, d'en retirer une partie par cette discipline, que de perdre le tour.
Plutarque, dans la vie de Lycurgue, rapporte que les Lacédémoniens ne donnoient rien ou très peu de chose à manger à leurs enfans, qu'ils ne l'eussent dérobé dans les jardins ou lieux d'assemblée ; mais quand ils se laissoient prendre, on les fouettoit très-rudement. L'idée de ces peuples étoit de rendre leurs enfans subtils & adroits, il ne manquoit que de les exercer à cela par des voies plus légitimes.
Pource qui est des Romains, suivant le code Papyrien, celui qui étoit attaqué par un voleur pendant la nuit, pouvoit le tuer sans encourir aucune peine.
Lorsque le vol étoit fait de jour, & que le voleur étoit pris sur le fait, il étoit fustigé & devenoit l'esclave de celui qu'il avoit volé. Si ce voleur étoit déja esclave, on le fustigeoit & ensuite on le précipitoit du haut du capitole ; mais si le voleur étoit un enfant qui n'eût pas encore atteint l'âge de puberté, il étoit châtié selon la volonté du préteur, & l'on dédommageoit la partie civile.
Quand les voleurs attaquoient avec des armes, si celui qui avoit été attaqué avoit crié & imploré du secours, il n'étoit pas puni s'il tuoit quelqu'un des voleurs.
Pour les vols non manifestes, c'est-à-dire cachés, on condamnoit le voleur à payer le double de la chose volée.
Si après une recherche faite en la forme prescrite par les lois, on trouvoit dans une maison la chose volée, le vol étoit mis au rang des vols manifestes, & étoit puni de même.
Celui qui coupoit des arbres qui n'étoient pas à lui, étoit tenu de payer 25 as d'airain pour chaque pié d'arbre.
Il étoit permis au voleur & à la personne volée de transiger ensemble & de s'accommoder ; & s'il y avoit une fois une transaction faite, la personne volée n'étoit plus en droit de poursuivre le voleur.
Enfin, un bien volé ne pouvoit jamais être prescrit.
Telles sont les lois qui nous restent du code Papyrien, au sujet des vols sur lesquels M. Terrasson en son histoire de la Jurisprudence romaine, a fait des notes très-curieuses.
Suivant les lois du digeste & du code, le vol connu sous le terme furtum étoit mis au nombre des délits privés.
Cependant, à cause des conséquences dangereuses qu'il pouvoit avoir dans la société, l'on étoit obligé, même suivant l'ancien droit, de le poursuivre en la même forme que les crimes publics.
Cette poursuite se faisoit par la voie de la revendication, lorsqu'il s'agissoit de meubles qui étoient encore en nature, ou par l'action appellée condictio fustra, lorsque la chose n'étoit plus en nature ; enfin, s'il s'agissoit d'immeubles, on en poursuivoit la restitution par une action appellée interdictum recuperandæ possessionis, desorte que l'usurpation d'un héritage étoit aussi considérée comme un vol.
L'on distinguoit, quant à la peine, le vol en manifeste & non manifeste ; au premier cas, savoir, lorsque le voleur avoit été surpris en flagrant délit, ou du moins dans le lieu où il venoit de commettre le vol, la peine étoit du quadruple ; au second, c'est-à-dire lorsque le vol avoit été fait secrétement, & que l'on avoit la trace du vol, la peine étoit seulement du double ; mais dans ce double, ni dans le quadruple, n'étoit point compris la chose ou le prix.
La rapine, rapina, étoit considérée comme un délit particulier que l'on distinguoit du vol, en ce qu'elle se faisoit toujours avec violence & malgré le propriétaire, au lieu que le vol furtum étoit censé fait sans violence, & en l'absence du propriétaire, quoiqu'il pût arriver qu'il y fût présent.
La peine de la rapine étoit toujours du quadruple, y compris la chose volée ; ce délit étoit pourtant plus grave que le vol manifeste qui se commettoit sans violence ; mais aussi ce vol n'étoit jamais puni que par des peines pécnniaires, comme les autres délits privés, au lieu que ceux qui commettoient la rapine pouvoient, outre la peine du quadruple, être encore condamnés à d'autres peines extraordinaires, en vertu de l'action publique qui résultoit de la loi julia de vi publicâ seu privatâ.
En France, on comprend sous le terme de vol les deux délits que les Romains distinguoient par les termes furtum & rapina.
Les termes de vol & de voleur tirent leur étymologie de ce qu'anciennement le larcin se commettoit le plus souvent dans les bois & sur les grands chemins ; ceux qui attendoient les passans pour leur dérober ce qu'ils avoient, avoient ordinairement quelqu'oiseau de proie qu'ils portoient sur le poing, & qu'ils faisoient voler lorsqu'ils voyoient venir quelqu'un, afin qu'on les prît pour des chasseurs, & que les passans ne se défiant pas d'eux, en approchassent plus facilement, ensorte que le terme de vol ne s'appliquoit dans l'origine qu'à ceux qui étoient commis sur les grands chemins ; les autres étoient appellés larcin. Cependant sous le terme de vol, on comprend présentement tout enlevement frauduleux d'une chose mobiliaire.
Un impubere n'étant pas encore capable de discerner le mal, ne peut être puni comme voleur ; néanmoins s'il approche de la puberté, il ne doit point être entiérement exempt de peine.
De même aussi celui qui prend par nécessité, & uniquement pour s'empêcher de mourir de faim, ne tombe point dans le crime de vol, il peut seulement être poursuivi extraordinairement pour raison de la voie de fait, & être condamné en des peines pécuniaires.
Il en est de même de celui qui prend la chose d'autrui à laquelle il prétend avoir quelque droit, soit actuel ou éventuel, ou en compensation de celle qu'on lui retient ; ce n'est alors qu'une simple voie de fait qui peut bien donner lieu à la voie extraordinaire, comme étant défendue par les lois à cause des désordres qui en peuvent résulter, mais la condamnation se résout en dommages & intérêts, avec défense de récidiver.
On distingue deux sortes de vol ; savoir, le vol simple & le vol qualifié ; celui-ci se subdivise en plusieurs especes, selon les circonstances qui les caractérisent.
La peine du vol est plus ou moins rigoureuse, selon la qualité du délit, ce qui seroit trop long à détailler ici : on peut voir là-dessus la déclaration du 4 Mars 1724.
L'auteur de l'esprit des Lois observe à cette occasion que les crimes sont plus ou moins communs dans chaque pays, selon qu'ils y sont punis, plus ou moins rigoureusement ; qu'à la Chine, où les voleurs cruels sont coupés par morceaux, on vole bien, mais que l'on n'y assassine pas ; qu'en Moscovie, où la peine des voleurs & assassins est la même, on assassine toujours : & qu'en Angleterre, on n'assassine point, parce que les voleurs peuvent espérer d'être transportés dans les colonies, & non pas les assassins.
Voyez au digest. les tit. de furtis de usurpationibus ad leg. jul. de vi privatâ, & au code eod. tit. institut. de oblig. quæ ex delicto nasc.
Vol avec armes est mis au nombre des vols qualifiés & punis de mort ; même de la roue s'il a été commis dans une rue ou sur un grand chemin.
Vol de bestiaux, voyez Abigeat.
Vol avec déguisement, est celui qui est fait par une personne masquée ou autrement déguisée : les ordonnances permettent de courir sur ceux qui vont ainsi masqués, comme s'ils étoient déja convaincus. Voyez les ordonnances de 1539, celle de Blois, & la déclaration du 22 Juillet 1692. (A)
Vol domestique, est celui qui est fait par des personnes qui sont à nos gages, & nourries à nos dépens : ce crime est puni de la potence, à moins que l'objet ne fût extrêmement modique, auquel cas la peine pourroit être modérée.
Vol avec effraction, est lorsque le voleur a brisé & forcé quelque clôture ou fermeture pour commettre le vol. Celui-ci est un cas royal & même prevôtal, lorsqu'il est accompagné de port d'armes & de violence publique, ou-bien que l'effraction a été faite dans le mur de clôture, dans les toîts des maisons, portes & fenêtres extérieures ; la peine de ce vol est le supplice de la roue, ou au moins de la potence si les circonstances sont moins graves. V. la déclaration de 1731 pour les cas prevôtaux.
Vol de grand chemin, est celui qui est commis dans les rues ou sur les grands chemins ; ces vols sont réputés cas prevôtaux, à l'exception néanmoins de ceux qui sont commis dans les rues des villes & faubourgs ; du reste, les uns & les autres sont punis de la roue.
Vol de nuit ou nocturne, est celui qui est commis pendant la nuit ; la difficulté qu'il y a de se garantir de ces sortes de vols, fait qu'ils sont punis plus séverement que ceux qui sont commis pendant le jour.
Vol public, est ce qui est pris frauduleusement sur les deniers publics, c'est-à-dire, destinés pour le bien de l'état. Voyez Concussion.
Vol qualifié, est celui qui intéresse principalement l'ordre public, & qui est accompagné de circonstances graves qui demandent une punition exemplaire.
Ces circonstances se tirent 1°. de la maniere dont le vol a été fait, comme quand il est commis avec effraction, avec armes ou déguisement, ou par adresse & filouterie.
2°. De la qualité de ceux qui le commettent ; par exemple, si ce sont des domestiques, des vagabonds, gens sans aveu, gens d'affaires, officiers ou ministres de la justice, soldats, cabaretiers, maîtres de coches ou de navire, ou de messagerie, voituriers, serruriers & autres dépositaires publics.
3°. De la qualité de la chose volée, comme quand c'est une chose sacrée, des deniers royaux ou publics, des personnes libres, des bestiaux, des pigeons, volailles, poissons, gibiers, arbres de forêts ou vergers, fruits des jardins, charrues, harnois de labours, bornes & limites.
4°. De la quantité de l'action volée, si le vol est considérable & emporte une déprédation entiere de la fortune de quelqu'un.
5°. De l'habitude, comme quand le vol a été réitéré plusieurs fois, ou s'il est commis par un grand nombre de personnes.
6°. Du lieu, si c'est à l'église, dans les maisons royales, au palais ou auditoire de la justice, dans les spectacles publics, sur les grands chemins.
7°. Du tems, si le vol est fait pendant la nuit, ou dans un tems d'incendie, de naufrage, & de ruine, ou de famine.
Enfin de la sûreté du commerce, comme en fait d'usure & de banqueroute frauduleuse, monopole ou recelement. Voyez le traité des crimes, par M. de Vouglans, où chacune de ces circonstances est très bien développée.
Vol simple, est celui qui ne blesse que l'intérêt des particuliers, & non l'ordre public.
Quand le vol est commis par des étrangers, ils doivent être punis, bannis, fouettés & marqués de la lettre V.
Mais quand celui qui a commis le vol avoit quelque apparence de droit à la chose, par exemple si le vol est fait par un fils de famille à son pere, par une veuve aux héritiers de son mari, ou par ceux-ci à la veuve ou à leurs cohéritiers, par le créancier qui abuse du gage de son débiteur, par le dépositaire qui se sert du dépôt ; ces sortes de vols ne peuvent être poursuivis que civilement, & ne peuvent donner lieu qu'à des condamnations pécuniaires, telles que la restitution de la chose volée avec des dommages & intérêts. Voyez Filou, Larcin, Voleur.
Vol du chapon, est un certain espace de terre que plusieurs coutumes permettent à l'aîné de prendre par préciput, au-tour du manoir seigneurial, outre les bâtimens, cours & basse-cours ; ce terrein a été appellé vol du chapon, pour faire entendre que c'est un espace à-peu-près égal à celui qu'un chapon parcourroit en volant.
La coutume de Bourbonnois désigne cet espace par un trait d'arc.
Celles du Maine, Tours, & Lodunois l'appellent le cheré.
Cette étendue de terrein n'est pas par-tout la même ; la coutume de Paris, art. 13. donne un arpent, d'autres donnent deux ou quatre arpens ; celle de Lodunois, trois sexterées. Voyez Aînesse, Préciput, Manoir, Principal manoir. (A)
Vol, s. m. (Gram.) mouvement progressif des oiseaux, des poissons, des insectes, par le moyen des aîles. Voyez l'article Voler.
Vol, chasse du vol, c'est celle qu'on fait avec des oiseaux de proie ; c'est un spectacle assez digne de curiosité, & fait pour étonner ceux qui ne l'ont pas encore vû : on a peine à comprendre comment des animaux naturellement aussi libres que le sont les oiseaux de proie, deviennent en peu de tems assez apprivoisés pour écouter dans le plus haut des airs la voix du chasseur qui les guide, être attentifs aux mouvemens du leurre, y revenir & se laisser reprendre. C'est en excitant & en satisfaisant alternativement leurs besoins, qu'on parvient à leur faire goûter l'esclavage ; l'amour de la liberté qui combat pendant quelque tems, cede enfin à la violence de l'appetit ; dès qu'ils ont mangé sur le poing du chasseur, on peut les regarder presque comme assujettis. Voyez Fauconnerie.
La chasse du vol est un objet de magnificence & d'appareil beaucoup plus que d'utilité : on peut en juger par les especes de gibiers qu'on se propose de prendre dans les vols qu'on estime le plus. Le premier de tous les vols, & un de ceux qu'on exerce le plus rarement, est celui du milan ; sous ce nom on comprend le milan royal, le milan noir, la buse, &c. Lorsqu'on apperçoit un de ces oiseaux, qui passent ordinairement fort haut, on cherche à le faire descendre, en allant jetter le duc à une certaine distance. Le duc est une espece de hibou, qui, comme on sait, est un objet d'aversion pour la plûpart des oiseaux. Pour le rendre plus propre à exciter la curiosité du milan qu'on veut attirer, on peut lui ajouter une queue de renard, qui le fait paroître encore plus difforme. Le milan s'approche de cet objet extraordinaire, & lorsqu'il est à une distance convenable, on jette les oiseaux qui doivent le voler : ces oiseaux sont ordinairement des sacres & des gerfauts. Lorsque le milan se voit attaqué, il s'éleve & monte dans toutes les hauteurs ; ses ennemis font aussi tous leurs efforts pour gagner le dessus. La scène du combat se passe alors dans une région de l'air si haute, que souvent les yeux ont peine à y atteindre.
Le vol du héron se passe à-peu-près de la même maniere que celui du milan ; l'un & l'autre sont dangereux pour les oiseaux qui, dans cette chasse, courent quelquefois risque de la vie : ces deux vols ont une primauté d'ordre que leur donnent leur rareté, la force des combattans, & le mérite de la difficulté vaincue.
Le plus fort des oiseaux de proie employé à la volerie, est sans doute le gerfaut : il joint à la noblesse & à la force, la vîtesse & l'agilité du vol ; c'est celui dont on se sert pour le lievre ; cependant il est rare qu'on prenne des lievres avec des gerfauts sans leur donner quelque secours ; ordinairement, avec deux gerfauts qu'on jette, on lâche un mâtin destiné à les aider ; les oiseaux accoutumés à voler ensemble, frappent le lievre tour-à-tour avec leurs mains, le tuent quelquefois, mais plus souvent l'étourdissent & le font tomber : la course du lievre étant ainsi retardée, le chien le prend aisément, & les gerfauts le prennent conjointement avec lui.
Le vol pour corneille a moins de noblesse & de difficultés que ceux pour le milan & le héron ; mais c'est un des plus agréables ; il est souvent varié dans ses circonstances : il se passe en partie plus près des yeux, & il oblige quelquefois les chasseurs à un mouvement qui rend la chasse plus piquante. La corneille est un des ciseaux qu'on attire presque sûrement avec le duc, & lorsqu'on la juge assez près, on jette les oiseaux : dès qu'elle se sent attaquée, elle s'éleve, & monte même à une grande hauteur : ce sont des faucons qui la volent ; ils cherchent à gagner le dessus ; lorsque la corneille s'apperçoit qu'elle va perdre son avantage, on la voit descendre avec une vîtesse incroyable, & se jetter dans l'arbre qu'elle trouve le plus à portée : alors les faucons restent à planer au dessus : la corneille n'auroit plus à les craindre, si les fauconniers n'alloient pas au secours de leurs oiseaux, mais ils vont à l'arbre, ils forcent par leurs cris la corneille à déserter sa retraite, & à courir de nouveaux dangers ; elle ne repart qu'avec peine, elle tente de nouveau & à diverses reprises les ressources de la vîtesse & de la ruse, & si elle succombe à la fin, ce n'est qu'après avoir mis plus d'une fois l'une & l'autre en usage pour sa défense.
Le vol pour pie est aussi vif que celui pour corneille, mais il n'a pas autant de noblesse à beaucoup près, parce que la pie n'a de ressource que celle de la foiblesse. Ce vol ne se fait guere comme ceux dont nous avons parlé de poing en fort, c'est-à-dire que les oiseaux n'attaquent pas en partant du poing ; ordinairement on les jette amont, parce qu'on attaque la pie lorsqu'elle est dans un arbre. Les oiseaux étant jettés, & s'étant élevés à une certaine hauteur, sont guidés par la voix du fauconnier, & rentrent au mouvement du leurre. Lorsqu'on les juge à portée d'attaquer, on se presse de faire partir la pie, qui ne cherche à échapper qu'en gagnant les arbres les plus voisins : souvent elle est prise au passage, mais quand elle n'a été que chargée, on a beaucoup de peine à la faire repartir ; sa frayeur est telle qu'elle se laisse quelquefois prendre par le chasseur plutôt que de s'exposer à la descente de l'oiseau qu'elle redoute.
On jette amont de la même maniere, lorsqu'on vole pour champs & pour riviere, c'est-à-dire pour la perdrix ou le faisan, & pour le canard. Pour la perdrix on jette amont un ou deux faucons ; pour le faisan deux faucons ou un gerfaut : on laisse monter les oiseaux, & lorsqu'ils planent dans le plus haut des airs, le fauconnier aidé d'un chien, fait partir le gibier sur lequel l'oiseau descend. Pour le canard, on met amont jusqu'à trois faucons, & on se sert aussi de chiens pour le faire partir, & l'obliger de voler lorsque la frayeur qu'il a des faucons l'a rendu dans l'eau.
Outre ces vols, on dresse aussi pour prendre des cailles, des alouettes, des merles, de petits oiseaux de proie tels que l'émerillon, le hobereau, l'épervier ; mais ce dernier n'appartient pas à la fauconnerie proprement dite ; il est ainsi que l'autour & son tiercelet, du ressort de l'autourserie : les premiers sont de ceux qu'on nomme oiseaux de leurre ; les autres s'appellent oiseaux de poing, parce que sans être leurrés ils reviennent sur le poing.
On emploie à-peu-près les mêmes moyens pour apprivoiser & dresser les uns & les autres ; mais on porte presque toujours à la chasse les derniers sans chaperon ; ils sont plus prompts à partir du poing que les autres : on ne les jette point amont ; ils ne volent que de poing en fort, & font leur prise d'un seul trait d'aîle : par cette raison ils se fatiguent moins, & ils peuvent prendre plus de gibier : ainsi la chasse en est plus utile si elle est moins noble & moins agréable. On dit que le vol du faucon appartient principalement aux princes, & que celui de l'autour convient mieux aux gentilhommes. Article de M. Leroi.
Vol, en terme de Blason, se dit de deux aîles posées dos à dos dans les armoiries, comme étant tout ce qui fait le vol d'un oiseau : lorsqu'il n'y a qu'une aîle seule, on l'appelle demi-vol ; & quand il y en a trois, trois demi-vols. On appelle vol banneret celui qu'en met au cimier, & qui est fait en banniere, ayant le dessus coupé & quarré, comme celui des anciens chevaliers.
Étymologie de « vol »
Voy. VOLER 2.
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Les citations sur « vol »
- Avoir l'heure m'a toujours paru quelque chose de ridicule, de fondamentalement mensonger, peut-être parce qu'une nécessité interne que je n'ai moi même jamais réussi à comprendre m'a toujours fait regimbe contre le pouvoir du temps et me tenir à l'écart de ce que l'on a coutume d'appeler l'actualité, dans l'espoir que le temps ne passe pas, ne soit point révolu, que je puisse revenir en arrière et lui courir après, que là-bas tout soit alors comme avant ou plus précisément, que tous les moments existent simultanément, auquel cas rien de ce que raconte l'histoire ne serait vrai, rien de ce qui s'est produit ne s'est encore produit mais au contraire se produit juste à l'instant où nous le pensons, ce qui d'un autre côté œuvre naturellement sur la perspective désespérante d'une détresse perpétuelle et d'un tourment sans fin. Auteur : W. G. Sebald - Source : Austerlitz (2001)
- Il sera encore plus difficile de crier efficacement économie à nos déprédateurs que de crier modération à Voltaire et de le persuader.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 10 novembre 1771
- L'histoire, vue par les romanciers, n'est pas un tapis de dates, déroulé, sur lequel se situent des batailles, des évènements, des existences, des destructions, des naissances, des inventions ou des conquêtes : elle est la façon dont le temps transperce les hommes, qui ne sont que le tissu du motif et non plus la trame ; c'est le temps qui va d'homme en homme, et non l'homme qui va d'époque en époque. Le temps se diffracte là, il se déforme ici, s'enroule sur lui-même, ralentit, accélère soudain, devient ligne droite, ou spirale, s'éteint, disparaît, revient, s'agite : ce qu'on nomme l'histoire est l'aventure de ces mouvements, de ces circonvolutions, de ces volutes. Nous ne traversons pas le temps ; c'est le temps qui nous traverse.Auteur : Yann Moix - Source : Orléans (2019)
- Moments d'observation, comme on dit, mais bien involontaire, où l'oeil suit malgré lui tous les gestes adverses, que le corps mécanisé répète en les agrandissant.Auteur : Jean Prévost - Source : Plaisirs des sports (1925)
- Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents: je croyais à tous les enchantements.Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Délires II, Alchimie du verbe
- De toutes les écoles de la patience et de la lucidité, la création est la plus efficace. Elle est aussi le bouleversant témoignage de la seule dignité de l'homme: la révolte tenace contre sa condition, la persévérance dans un effort tenu pour stérile.Auteur : Albert Camus - Source : Le mythe de Sisyphe (1942)
- On se soumet sans peine à la loi, maïs on se révolte contre l'autorité.Auteur : Armand de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay - Source : Recueil de differentes choses
- ... celui qui un jour veut apprendre à voler, celui-là doit d'abord apprendre à se tenir debout et à marcher et à courir, à grimper et à danser - ce n'est pas du premier coup d'aile que l'on conquiert l'envol!Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)
- Le mariage et l'amour ne font qu'un,en général, dans la tête des femmes. Rares sont les hommes qui peuvent obtenir celui-là sans leur accorder celui-ci. Maintenant s'il ne s'agit qu'une partie de jambes en l'air,les bénévoles ne manquent pas. Auteur : Truman Capote - Source : La Traversée de l'été (2005)
- Le comique défait les passions et même les sentiments; la frivolité les guette à leur naissance et les dissout dans son tourbillon.Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Les Aventures du coeur
- L'art n'est pas le seul à mettre du charme et du mystère dans les choses les plus insignifiantes; ce même pouvoir de les mettre en rapport intime avec nous, est dévolu aussi à la douleur.Auteur : Marcel Proust - Source : Albertine disparue
- Les tourments de l'enfer sont implacables, vifs
Sont les feux de l'enfer ; et pourtant les vautours
S'arc-boutant contre l'air pour virer sur leur aile
Sont plus beaux que le vol plané de ces mouettes
Abandonnées au vent dans la fraicheur du jour
Plus beaux que les ventilateurs dans les asiles
Qui par leur soyeux va-et-vient
Tissent à l'espoir un destin ;
Et jamais l'espoir n'a lancé
Sa gageure aussi haut que l'illusion vitale
Qui chevauche le vol du vautour. Si la mort
Peut voler pour l'amour de voler, est-il rien
Que la vie, pour l'amour de mourir, ne pût faire ?
Auteur : Malcolm Lowry - Source : Pour l'amour de mourir - Il ne manque jamais de volontaires autour des puissants pour pourvoir aux tâches médiocres et régler leurs grimaces sur les humeurs de celui qu'ils courtisent.Auteur : Jean-Christophe Rufin - Source : Le Grand Coeur (2012)
- On trouve dans le monde beaucoup d'injustices, mais il en est une dont on parle jamais, qui est celle du climat. De cette injustice-là, j'ai été longtemps, sans le savoir, un des profiteurs. J'entends d'ici les accusations de nos féroces philanthropes, s'ils me lisaient. Je veux faire passer les ouvriers pour riches et les bourgeois pour pauvres, afin de conserver plus longtemps l'heureuse servitude des uns et la puissance des autres. Non, ce n'est pas cela. Au contraire, lorsque la pauvreté se conjugue avec cette vie sans ciel ni espoir qu'en arrivant à l'âge d'homme j'ai découverte dans les horribles faubourgs de nos villes, alors l'injustice dernière, et la plus révoltante, est consommée: il faut tout faire, en effet, pour que ces hommes échappent à la double humiliation de la misère et de la laideur. Né pauvre, dans un quartier ouvrier, je ne savais pourtant pas ce qu'était le vrai malheur avant de connaître nos banlieues froides. Même l'extrême misère arabe ne peut s'y comparer, sous la différence des ciels. Mais une fois qu'on a connu les faubourgs industriels, on se sent à jamais souillé, je crois, et responsable de leur existence.Auteur : Albert Camus - Source : Préface de L'envers et L'endroit
- Une révolution, qu'est-ce que cela prouve? Que Dieu est à court. Il fait un coup d'Etat, parce qu'il y a solution de continuité entre le présent et l'avenir, et parce que, lui Dieu, il n'a pas pu joindre les deux bouts.Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862), IV
- Le fils d'un boucher monégasque, ayant souhaité perpétuer le commerce familial tout en s'adaptant à l'évolution de la clientèle, l'a transformé en boucherie-joaillerieAuteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)
- J'ai commencé à écrire jeune, en réalité. Mais j'ai commis des erreurs. En me croyant d'abord destiné à la poésie, mais ce n'était pas le cas. Ensuite, en me tournant vers le roman expérimental, dans lequel je voyais, grâce à la révolution des formes de représentation du monde, la promesse d'un possible changement dans la façon dont l'homme pense et voit le monde. L'expérimentation en art est indispensable, et je ne regrette pas d'être passé par cette phase, mais dans mon cas, c'était une illusion, une nouvelle erreur de parcours. J'y ai perdu du temps, sans doute, mais c'est ainsi. Auteur : Norman Rush - Source : Portrait de Norman Rush, le romancier des utopies, Télérama, le 03/09/2015
- Ce en quoi réside l'essence même de l'amitié, un complet accord dans les volontés, les goûts, les opinions.Auteur : Cicéron - Source : De amicilia, V, 15
- Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. Héritière d'une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd'hui nous détruire mais ne savent plus convaincre...Auteur : Albert Camus - Source : Discours de réception du prix Nobel de littérature, à Stockholm, 10 décembre 1957.
- La clientèle, dépouillée, violée, s'en allait à moitié défaite, avec la volupté assouvie et la sourde honte d'un désir contenté au fond d'un hôtel louche.Auteur : Emile Zola - Source : Au bonheur des Dames
- Il ne faut pas voler avant d'avoir des ailes.Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe
- Le mot de révolution est un mot pour lequel on tue, pour lequel on meurt, pour lequel on envoie les masses populaires à la mort, mais qui n'a aucun contenu.Auteur : Simone Weil - Source : Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale (1934)
- Le travail nous donne l'illusion de la volonté, de la force et de l'indépendance. Il nous divinise à nos propres yeux. Il fait de nous, au regard de nous-mêmes, des héros, des Génies, des Démons, des Démiurges, des Dieux, le Dieu. Et dans le fait on n'a jamais conçu Dieu qu'en tant qu'ouvrier. Auteur : Anatole France - Source : L'Anneau d'améthyste (1899)
- Si quinze hommes de talent se coalisaient en France, et avaient un chef qui pût valoir Voltaire, la plaisanterie qu'on nomme le gouvernement constitutionnel, et qui a pour base la perpétuelle intronisation de la médiocrité, cesserait bientôt.Auteur : Honoré de Balzac - Source : Illusions perdues (1837-1843)
- En reconnaissance de l'humiliation volontaire où il est réduit et où il se tient abaissé pour nous.Auteur : Louis Bourdaloue - Source : Pensées, tome III
Les mots proches de « vol »
Vol Vol Volable Volage Volagement Volageté Volaille Volailler Volant, ante Volant Volant Volante Volateur Volatil, ile Volatile Volatilisation Volatiliser Volatilité Volatille Volcan Volcanicité Volcanique Volcanisé, ée Volcanisme Vole Volée Volement Voler Voler Volereau Volerie Volerie Volet Voleter Volettement Voleur, euse Volière Volige Voligeage Volition Volksting Volontaire Volontairement Volontariat Volonté Volontiers Volselle Voltaïque Volte Volte-faceLes mots débutant par vol Les mots débutant par vo
vol vol-au-vent vola volage volages volai volaient volaille volailler volaillers volailles volais volait volant volant volant volante volante volanté volantes volantes volants volants volapük volassent volât volatil volatile volatile volatiles volatiles volatilisa volatilisaient volatilisait volatilisant volatilisation volatilise volatilisé volatilisée volatilisées volatilisent volatiliser volatilisés volatilité volatils volcan volcanique volcaniques volcanologique volcanologue
Les synonymes de « vol»
Les synonymes de vol :- 1. brigandage
2. banditisme
3. déprédation
4. exaction
5. fripouillerie
6. gangstérisme
7. pillage
8. piraterie
9. terrorisme
10. vandalisme
11. effraction
12. forcement
13. enlèvement
14. rapt
15. kidnapping
16. prise
17. razzia
18. ravissement
19. escroquerie
20. filouterie
21. friponnerie
22. malversation
23. tromperie
24. prévarication
25.
synonymes de vol
Fréquence et usage du mot vol dans le temps
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Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Vol ?
Citations vol Citation sur vol Poèmes vol Proverbes vol Rime avec vol Définition de vol
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