La définition de Voler du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Voler
Nature : v. a.
Prononciation : vo-lé
Etymologie : Mot récent pour lequel on disait embler, rober, larroner, et qui ne s'est introduit que vers la fin du XVIe siècle. D'après Diez, c'est une abréviation du lat. involare, voler, dérober, que les étymologistes latins, à tort ou à droit, expliquent, non, comme il dit, par volatu rapere, mais par vola, la paume de la main : mettre dans la paume de la main. Mais comment se fait-il que involare, qui a donné embler, ait donné aussi voler par aphérèse ; et surtout comment se fait-il que ce mot ne se trouve pas dans les anciens textes, quand ce n'est guère que dans l'antiquité que l'aphérèse a pu se faire ? Il n'y a pas lieu de sortir de la forme du mot : voler, au sens de dérober, est simplement une dérivation figurée de voler, chasser à l'oiseau ; on le dit à l'actif : voler une perdrix.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de voler de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec voler pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Voler ?
La définition de Voler
Prendre furtivement ou par force la chose d'autrui. Voler de l'argent, des hardes, les deniers de l'État.
Toutes les définitions de « voler »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Se soutenir, se mouvoir en l'air par le moyen des ailes, en parlant des Oiseaux et de certains animaux. C'est le propre des oiseaux de voler. Un oiseau qui vole bas, qui vole haut. Cet oiseau vole à tire-d'aile, vole rapidement. Il y a des insectes, des poissons qui volent. Fig., Vouloir voler avant d'avoir des ailes, Faire de la dépense avant d'avoir de quoi la soutenir; Entreprendre quelque chose sans avoir les fonds et les moyens nécessaires pour y réussir. Fig., Voler de ses propres ailes, Agir par soi-même, sans le secours d'autrui.
VOLER se dit aussi des Appareils plus lourds que l'air qui servent à s'élever et à se mouvoir dans l'air, ainsi que de Ceux qui montent dans ces appareils. Cet avion vole très bas. Les avions volent plus vite que les oiseaux. Cet aviateur a volé près de deux cents heures. Il se dit également des Choses qui sont poussées dans l'air avec une grande vitesse. Les flèches volaient. Le vent faisait voler les tuiles. La bourrasque faisait voler la poussière. Cette feuille disparue aura volé au vent. Fig., Faire voler la tête de quelqu'un, La lui abattre d'un seul coup.
VOLER signifie, par extension, Courir avec une grande vitesse. Ce cheval vole. Il ne court pas, il vole. Voler au secours de son ami. Il s'emploie figurément dans le même sens. Tous les cœurs volaient au-devant de lui. Le temps vole. Il se dit, particulièrement, des Bruits et de la renommée. Le bruit de ses hauts faits vole par toute la terre. Sa renommée volait partout.
VOLER s'emploie comme verbe transitif en termes de Fauconnerie et signifie Poursuivre en volant; il se dit de Certains oiseaux de proie qui sont dressés à chasser, à poursuivre d'autres oiseaux ou quelque autre sorte de gibier. Le faucon, l'autour, le lanier apprennent facilement à voler d'autres oiseaux. Cet oiseau vole la pie, vole le héron, vole la perdrix.
Littré
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1Se soutenir, se mouvoir en l'air par le moyen des ailes.
Ô Dieu, que la gloire couronne, Dieu, que la lumière environne, Qui voles sur l'aile des vents, Et dont le trône est porté par les anges
, Racine, Esth. I, 5.Buratini, maître de la monnaie du roi de Pologne, apporta en France, dans le XVIIe siècle, le modèle d'une machine pour voler
, Richelet.L'art de voler ne fait encore que de naître, il se perfectionne, et quelque jour on ira jusqu'à la lune
, Fontenelle, Mond. 2e soir.Les aigles, en général, volent beaucoup mieux que les vautours
, Buffon, Ois. t. I, p. 245.Les oiseaux qui ne peuvent voler se réduisent à sept ou huit espèces?; les quadrupèdes qui volent, à cinq ou six
, Buffon, ib. t. II, p. 210.Il [le merle vert de la Caroline] vole les pieds étendus en arrière, comme font ceux de nos oiseaux qui ont la queue très courte
, Buffon, ib. t. VI, p. 97.Vers l'an 65, sous Néron, Simon, étant à Rome, entreprit de voler, et vola, dit-on, quelques moments?; mais, saint Pierre et saint Paul s'étant mis en prière, il fut précipité et mourut de sa chute?; ce fait est encore bien suspect
, Condillac, Hist. anc. XV, 5.Fig.
[Toi] Qui par tant de succès viens de te signaler Jusqu'où notre aigle encor n'avait osé voler
, Rotrou, Bélis. I, 6.Tirer un oiseau en volant, le tirer pendant qu'il vole.
Ô Dieu?! la belle proie à tirer en volant?!?
, Molière, l'Ét. I, 6.Fig. Il le faut tirer en volant, se dit d'un homme à qui on ne peut parler qu'en passant, à la hâte.
Fig. Attraper en volant, saisir une chose, pendant qu'on ne fait qu'aller çà et là.
C'était une folie de prétendre attraper vos lettres, en volant, par les villes où je ne suis qu'un moment
, Sévigné, 11 mai 1680.Fig. Voler de ses propres ailes, agir sans le secours d'autrui.
Il ne faut pas voler avant d'avoir des ailes, il ne faut pas tenter quelque chose, avant d'avoir les moyens de réussir.
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2Il se dit de ce qui flotte et semble voler.
Ce char semblait voler sur la face des eaux paisibles
, Fénelon, Tél. IV.L'appareil, inouï pour ces mortels nouveaux, De nos châteaux ailés qui volaient sur les eaux
, Voltaire, Alz I, 1. -
3Il se dit des choses qui sont poussées dans l'air avec une grande vitesse comme les traits, les pierres, etc.
Il mit l'épée à la main, et en moins de rien il fit voler à terre deux épées
, Scarron, Roman com. I, 3.Quand la force attaque la grimace, quand un simple soldat prend le bonnet carré d'un premier président et le fait voler par la fenêtre
, Pascal, Pensées diverses, 182, édit. FAUGÈRE.Le plomb vole à l'instant, Et pleut de toutes parts sur l'escadron flottant
, Boileau, Épître IV.L'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé
, Racine, Phèdre, v, 6.Le jeu devint orageux?; les cartes volèrent par la chambre
, Hamilton, Gram. 3.Faire voler la tête de quelqu'un, l'abattre.
Et du haut d'un balcon, pour calmer la tempête, Sur ses nouveaux sujets faisons voler sa tête
, Corneille, Nicom. v, 5.Elle [Élisabeth d'Angleterre] savait se faire craindre et faire voler les têtes
, Fénelon, Dial. des morts mod. Dial. 16. -
4Courir avec une grande vitesse. Ce cheval vole.
Va, cours, vole et nous venge
, Corneille, Cid, I, 8.Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort??
Bossuet, Louis de Bourbon.Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle
, Boileau, Lutr. III.On vous voit moins souvent? Tantôt faire voler un char sur le rivage?
, Racine, Phèdre, I, 1.Le peuple cependant, que ce spectacle étonne, Vole de toutes parts, se presse, l'environne
, Racine, Brit. v, 8.Seigneur, vous entendez?: quelque prix qu'il en coûte, Il veut voler à Troie et poursuivre sa route
, Racine, Iphig. I, 3.Cet ordre redoubla encore ma reconnaissance pour elle?; je n'allai pas, je volai
, Marivaux, Pays. parv. 1re part.Fig.
En vain les services d'un illustre frère, le mérite et le crédit d'un neveu, qui vole si rapidement à la gloire et aux honneurs, lui laissent entrevoir des espérances toujours fatales à l'honneur du sacerdoce
, Massillon, Or. fun. Villars.Fig. et poétiquement. Faire voler le trépas, répandre au loin la mort.
Ses anges devant lui font voler le trépas
, Lamartine, Méd. I, 23. -
5 Fig. Changer souvent, rapidement, ne pas s'attacher.
Je suis chose légère et vole à tout sujet?; Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet
, La Fontaine, Poésies mêlées, LXIX.Il [un protégé du duc de Richelieu] vole d'objet en objet, sans s'arrêter à aucun
, Voltaire, Lett. Richelieu, 25 avril 1767. -
6Il se dit des bruits et de la renommée.
La renommée la fait voler [cette nouvelle] de bouche en bouche dans toute la grande ville de Tyr
, Fénelon, Tél. VIII.Du retour de son roi la nouvelle semée, Volant de bouche en bouche, a changé les esprits
, Voltaire, Mérope, v, 8. -
7 Fig. Il se dit des mouvements qui entraînent l'âme fortement et rapidement.
Et mon c?ur tout entier vole à votre secours
, Corneille, Héracl. I, 4.J'écrirais jusqu'à demain?; mes pensées, ma plume, mon encre, tout vole
, Sévigné, 25 fév. 1689.Je vois voler partout les c?urs à mon passage
, Racine, Brit. IV, 3.Mon c?ur pour le chercher volait loin devant moi
, Racine, Iphig. II, 3.Vous voyez déjà tous les c?urs voler après vous, Sire
, Massillon, Pet. carême, Grand. de J. C.Un vain peuple, qui vole après la nouveauté
, Voltaire, Mérope, IV, 5.Que notre âme épurée Vole à ces vérités dont elle est éclairée
, Voltaire, Épît. XLIV.Pouvez-vous former un désir qu'il soit en mon pouvoir de satisfaire, sans que mon c?ur vole au-devant de vos v?ux??
Riccoboni, ?uvr. t. II, p. 55, dans POUGENS. -
8Passer rapidement, en parlant du temps.
Le temps vole, et bientôt amènera le jour Où le nom des Hébreux doit périr sans retour
, Racine, Esth. I, 3. -
9 Fig. Il se dit de ce qu'on personnifie pour le représenter comme volant.
Les Parthes? tantôt vainqueurs, tantôt presque enfoncés, Sur l'une et l'autre armée également heureuse, Virent longtemps voler la victoire douteuse
, Corneille, Rodog. I, 6.Si la victoire volait devant lui [le roi], les v?ux de la reine avaient volé devant la victoire
, Fléchier, Mar.-Thér.Quelqu'un a dit que la gloire réside au haut d'une montagne?; les aigles y volent, et les reptiles s'y traînent
, Voltaire, Lett. la Harpe, 19 oct. 1765. -
10 Fig. S'élever dans l'ordre moral, intellectuel.
Miton voit bien que la nature est corrompue, et que les hommes sont contraires à l'honnêteté?; mais il ne sait pas pourquoi ils ne peuvent voler plus haut
, Pascal, Pens. XXV, 92 bis, éd. HAVET. -
11 V. a. Terme de fauconnerie. Il se dit de certains oiseaux de proie qu'on dresse à poursuivre et à prendre d'autres oiseaux ou quelque autre sorte de gibier. Cet oiseau vole la perdrix.
Voler en long, voler en droite ligne.
Voler en coupant, couper le vent en le traversant.
Voler en pointe, s'élever rapidement ou descendre de même.
Voler pour bon, se dit des oiseaux de proie qui sont bien affaités.
Il se dit aussi des personnes qui se servent de ces oiseaux pour chasser. Voler la corneille, le héron.
Les meutes et les chasses à courre sont inconnues en Espagne?; mais tirer, voler, et des battues aux grandes bêtes sont les chasses ordinaires
, Saint-Simon, 89, 165.Sur une route, je rencontrai un de leurs chefs qui volait avec des faucons
, Legrand D'Aussy, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. v, p. 525.
HISTORIQUE
Xe s. In figure de colomb volat [elle vole] à ciel
, Eulalie.
XIe s. Plus est isnels [rapide] que n'est oisel ki volet
, Ch. de Rol. CXXI. Cuntre le ciel volet li fous [étincelle] touz clairs
, ib. CCLXXXVI.
XIIe s. Pierres et flors en volent [du casque] en sablon [sur le sable]
, Ronc. p. 88. Le primerain [il] fiert si de l'espée d'acier, La teste en fait voler à tout le henapier
, Sax. X. E nostre sires muntad sur cherubin et volad
, Rois, p. 206.
XIIIe s. De grans festes dient pluseurs helas, Et des deliz de chacier ensement, Et de voler et de tournoiement
, Lai de l'ombre. Mais parole une fois volée Ne puet [peut] plus estre rapelée
, la Rose, 16 747. On pot bien savoir que les denrées ne volerent pas d'un lieu en autre?
, Beaumanoir, XXIX, 18. Endementiers que [tandis que] il venoient, il sembloit que la galie volast par les nageurs qui la contreingnoient aus avirons
, Joinville, 215. Une grant route [troupe] de Turs vint hurter à nous, et me porterent à terre, et alerent par desus moy, et volerent [firent voler] mon escu de mon col
, Joinville, 225.
XIVe s. Jehan le croit trop de legier?; Trop pou savoit du bas voler, Et par ce fut il habusé
, Liv. du bon Jeh. 667. Si, après le baing, tu trouves l'esprevier en bon coraige, tu en pues [peux] bien voler l'endemain au vespre
, Modus, f° XCIX, verso. Tu scez, sire, que les jours passent en volant sans jamais retourner
, Ménagier, I, 6.
XVe s. Le roi [anglais] issit de son vaissel, et du premier pied qu'il mit à terre, il chey si roidement que le sang lui vola hors du nez
, Froissart, I, I, 266. Vous avez ouvré de votre volonté et cru cet evesque de Norduich qui cuidoit voler ainçois qu'il ait des ailes
, Froissart, II, II, 212.
XVIe s. En y allant la corneille esvolée (Pour sçavoir tout) après luy est volée
, Marot, IV, 84. Les lances rumpues, meirent la main aux espées, et soy chamaillerent l'ung l'aultre, si brusquement que leurs espées volerent en pieces
, Rabelais, Sciomachie. Uses donques hardiment des verbes et participes, qui de leur nature n'ont point d'infinitifs après eux, avec des infinitifs, comme tremblant de mourir, et volant d'y aller, pour craignant de mourir, et se hastant d'y aller
, Du Bellay, J. I, 32, verso. Je vy l'oiseau, qui le soleil contemple, D'un faible vol au ciel s'avanturer? Je le vy croistre, et d'un voler plus ample Des plus hauts monts la hauteur mesurer
, Du Bellay, J. VI, 62, recto. Les Gaulois haïssoient ces armes traistresses et volantes
, Montaigne, I, 363. Ce prince faisoit voller des cailles à un emerillon dans sa chambre
, D'Aubigné, Hist. II, 184. Leve plus haut ta veue, Je veux faire voler ton esprit sur la nue
, D'Aubigné, Tragiques, éd. LALANNE, p. 123. Et elle ne croyoit pas du commencement que vos desseins volassent si haut
, Sat. Mén. Disc. de d'Aubray. Ton ame, volée au troisieme ciel, puisse reluire entre les estoiles
, Yver, p. 593. Tel pense voler qui ne sauroit bouger
, Cotgrave ?
Encyclopédie, 1re édition
VOLER, v. neut. c'est le mouvement progressif que fait en plein air un oiseau, ou tout autre animal qui a des aîles. Voyez Vol & Oiseau.
Le voler est naturel ou artificiel.
Le voler naturel est celui qui s'exécute par l'assemblage & la structure des parties que la nature a destinées à cette action : telle est la conformation de la plupart des oiseaux, des insectes & de quelques poissons.
En Virginie & dans la nouvelle Angleterre il y a aussi des cerfs volans. Trans. philosoph. n°. 127. En 1685, dans plusieurs contrées du Languedoc, la terre fut couverte de sauterelles volantes, longues d'environ un pouce, & en si grand nombre, qu'en quelques endroits il y en avoit l'épaisseur de quatre pouces ou d'un tiers de pié. Ibid. n°. 182.
Les parties des oiseaux qui servent principalement à voler, sont les aîles & la queue : par le moyen des aîles l'oiseau se soutient & se conduit en long, & la queue lui sert à monter, à descendre, à tenir son corps droit & en équilibre, & à le garantir des vacillations. Voyez Aîle & Queue.
C'est la grandeur & la force des muscles pectoraux, qui rendent les oiseaux si propres à voler vîte, ferme & long-tems.
Ces muscles, qui sont à peine dans les hommes une soixante & dixieme partie des muscles du corps, surpassent en grandeur & en poids tous les autres muscles pris ensemble dans les oiseaux : sur quoi M. Willoughby fait cette réflexion, que s'il est possible à l'homme de voler, il faut qu'il imagine des aîles, & qu'il les ajuste de maniere qu'il les fasse agir avec ses jambes, & non pas avec ses bras. Voyez Muscle pectoral.
Voici comment se fait le vol des oiseaux : d'abord l'oiseau plie les jambes, & il pousse avec violence la place d'où il s'éleve ; il ouvre alors ou il déploie les articulations ou les jointures de ses aîles, de maniere qu'elles fassent une ligne droite, perpendiculaire aux côtés de son corps. Ainsi, comme les aîles avec leurs plumes forment une lame continue ces aîles étant alors élevées un peu au-dessus de l'horison, l'oiseau leur faisant faire des battemens ou des vibrations avec force & prestesse, qui agissent perpendiculairement contre l'air qui est dessous, quoique cet air soit un fluide, il résiste à ces secousses, tant par son inactivité naturelle, que par son ressort ou son élasticité, qui le rétablit dans son premier état, après qu'il a été comprimé, & sa réaction est égale à l'action que l'on a exercée sur lui : par cette méchanique le corps de l'oiseau se trouve poussé. L'industrie ou la sagacité de la nature est fort remarquable dans la maniere avec laquelle il étend & remue ses aîles quand il les fait agir ; pour le faire directement & perpendiculairement, il eût fallu surmonter une grande résistance ; afin d'éviter cet inconvénient, la partie osseuse, ou la bande de l'aîle, dans laquelle les plumes sont insérées, se meut obliquement ou de biais par sa tranche antérieure ; les plumes suivent cette disposition, en forme de pavillon.
Quoique l'air soit indifférent pour toutes sortes de mouvemens, & qu'il puisse être agité par la moindre action, l'expérience néanmoins fait voir qu'il résiste avec plus de force au mouvement d'un coup à-proportion que ce même corps se meut plus vîte. Il y a diverses causes de cette résistance, & qui marquent comment le mouvement des aîles peut être affoibli ; la premiere vient de ce que l'air des côtés est en repos, tandis que celui qui est poussé doit se mouvoir comme tous les autres corps fluides ; mais afin qu'il n'y ait que fort peu d'air qui se meuve & qui change de place, il est nécessaire qu'il se meuve circulairement au-tour de toute la masse d'air qui est en repos, comme s'il étoit enfermé dans un vase, quoique ce mouvement des parties de l'air ne se fasse point de résistance, ni sans que ces mêmes parties de l'air, & celles qui tournent en rond, se pressent mutuellement ensemble.
La seconde raison qui fait encore voir que le mouvement des aîles est retardé, est que tout air agité résiste au battement de l'aîle, & que les petites parties de l'air étant ainsi comprimées par cette impulsion font effort pour se dilater : c'est pourquoi la résistance de l'air & ce mouvement de l'aîle pourront être eu équilibre pourvu que la force avec laquelle l'aîle frappe l'air soit égale à sa résistance.
Si l'aîle de l'oiseau se meut avec une vîtesse égale à la résistance de l'air, ou bien si l'air cede avec autant de vîtesse que les aîles le poussent, l'oiseau demeurera dans la même situation sans monter ni descendre, parce qu'il ne s'éleve que lorsque ces aîles en frappant l'air se fléchissent. Mais au-contraire si l'aîle se meut plus vîte que l'air qui est au-dessous, l'oiseau monte, & ne demeure plus alors à la même place, parce que l'arc que son aîle décrit par son mouvement sera plus grand que l'espace que parcourt l'air qui descend.
Supposons que l'oiseau soit en l'air, & qu'il ait les aîles étendues & le ventre en-bas, & que le vent pousse le dessous des aîles perpendiculaires, de sorte que l'oiseau soit soutenu en l'air, pour lors il volera horisontalement, parce que les aîles étant toujours étendues résistent par leur dureté & l'effort des muscles à l'effort du vent ; mais si toute la largeur de l'aîle cede à l'impulsion du vent, à cause qu'elle peut aisément tourner dans la cavité de l'omoplate, c'est une nécessité que les bouts des plumes des aîles s'approchent l'une de l'autre pour former un coin, dont la pointe sera en haut, & les plans de ce coin seront comprimés de tous côtés par le vent, ensorte qu'il soit chassé vers sa base, parce qu'il ne sauroit avancer, s'il n'entraîne le corps de l'oiseau qui lui est attaché, il s'ensuit qu'il doit faire place à l'air, c'est pourquoi l'oiseau volera de côté par un mouvement horisontal.
Supposons présentement que l'air de-dessous soit en repos, & que l'oiseau le frappe avec ses aîles par un mouvement perpendiculaire ; les plumes des aîles formeront un coin dont la pointe sera tournée vers la queue ; mais il faut remarquer que les aîles seront également comprimées par l'air, soit qu'elles le frapent à-plomb avec beaucoup de force, ou qu'étant étendues elles ne fassent que recevoir l'agitation du vent.
Quoique la nature ait fait le vol non-seulement pour élever les oiseaux en-haut & les tenir suspendus, mais aussi pour les faire voler horisontalement, néanmoins ils ne peuvent s'élever qu'en faisant plusieurs sauts de-suite, & en battant des aîles pour s'empêcher de descendre, & quand ils sont élevés, ils ne peuvent encore se soutenir en l'air qu'en frappant à-plomb de leurs aîles, parce que ce sont des corps pesans qui tendent en-bas.
A l'égard du mouvement transversal des oiseaux, il y en a qui croyent qu'il se fait de la même maniere qu'un vaisseau est poussé en-devant par les rames horisontalement agitées vers la pouppe, & que les aîles s'élancent vers la queue par un mouvement horisontal en rencontrant l'air qui est en repos ; mais cela répugne à l'expérience & à la raison ; car on voit par exemple, que les cignes, les oies, & tous les grands oiseaux lorsqu'ils volent ne portent point leurs aîles vers la queue horisontalement, mais qu'ils les fléchissent en-bas, en décrivant seulement des cercles perpendiculaires. Il faut pourtant remarquer que le mouvement horisontal des rames se peut facilement faire, & que celui des aîles des oiseaux seroit fort difficile, & même désavantageux, puisqu'il empêcheroit le vol, & causeroit la chute de l'oiseau, qui doit frapper l'air à plomb par des continuels battemens. Mais la nature pour soutenir l'oiseau & le pousser horisontalement, lui fait frapper cet air presque perpendiculairement par des petits coups obliques, qui dépend de la seule flexion de ses plumes.
Les anciens philosophes ont dit que la queue faisoit dans les oiseaux ce que le gouvernail fait dans le navire ; & comme le navire peut être retourné à droite & à gauche par le gouvernail, ils se sont imaginé que les oiseaux en volant ne tournoient à droite & à gauche que par le mouvement de la queue ; la raison & l'expérience font connoitre la fausseté de cette opinion, puisque les pigeons, les hirondelles & les éperviers en volant se tournent à droite & à gauche, sans étendre leur queue & sans la fléchir d'aucun côté, & que les pigeons à qui on a coupé la queue, & les chauve-souris qui n'en ont point, ne laissent pas de voler en tournant facilement à droite & à gauche. Cependant il ne faut pourtant pas nier que la queue ne fasse l'office du gouvernail, pour faire monter & descendre les oiseaux, puisqu'il est certain que si un oiseau, lorsqu'il vole horisontalement, éleve sa queue en haut & la tienne étendue, il ne trouvera point d'empêchement du côté du ventre, mais seulement du côté du dos, parce que l'air qui rencontre sa queue élevée & étendue, fait effort pour la baisser ; mais les muscles la retenant dans cet état, il faut que l'oiseau qui est en équilibre au milieu de l'air, change de situation. Il en est de même de l'oiseau dont la queue est abaissée lorsqu'il vole horisontalement ; elle doit frapper l'air & s'élever en haut, pour se mouvoir autour du centre de pesanteur, & pour lors la tête de l'oiseau se baisse. Voici un exemple qui va confirmer cette vérité. Qu'on mette une lame de fer dans un vaisseau plein d'eau & qu'elle soit attachée avec un fil par son centre de pesanteur, afin qu'elle se puisse mouvoir horisontalement, & qu'il y ait par derriere une autre petite lame semblable à la queue l'un oiseau ; si on la fléchit en-haut en tirant le fil horisontalement, la premiere lame à laquelle ce fil est attaché, montera en tournant fort vite autour du centre sans se mouvoir horisontalement à droite ni à gauche ; l'expérience fait voir qu'un petit gouvernail qu'on tourne du côté gauche, peut faire mouvoir lentement de ce même côté un grand vaisseau quand il est poussé en droite ligne ; mais lorsque ce vaisseau est en repos, & qu'il n'est point poussé par le vent ni par les rames, la flexion du gouvernail ne le fait point tourner de côté. Au contraire quand on a ôté le gouvernail, si l'on meut les rames du côté droit en poussant l'eau vers la poupe, soit que le vaisseau soit en repos ou qu'il soit poussé en ligne droite, la proue tournera toujours fort promptement du côté gauche. La même chose arrivera encore, si les rames du côté droit poussent l'eau en-arriere avec plus de vitesse que celles qui sont à gauche.
La cause de cet effet est si évidente qu'elle n'a pas besoin d'explication. Il en est de même d'un oiseau qui vole ; s'il fléchit l'aile droite, en poussant l'air vers la queue, il faut qu'il se meuve du même côté, c'est-à-dire que la partie antérieure de l'oiseau se détourne à gauche. La même chose arrive en nageant ; car si l'on fléchit le bras droit, que l'on approche la main vers les fesses, on tourne à gauche. On remarque aussi que quand les pigeons veulent se détourner à gauche, ils élevent plus haut l'aile droite, & qu'ils poussent l'air avec plus de force vers la queue par un mouvement oblique, ce qui fait que l'épaule & le droit de l'oiseau se levent sur le plan horisontal, & qu'en même tems le gauche se baisse, parce que sa pesanteur n'est pas soutenue d'un aussi grand effort que la partie droite est élevée sur l'horison ; ce mouvement horisontal de l'oiseau se fait fort vite.
Lorsque l'oiseau se meut dans l'air selon sa longueur, & qu'il fléchit la tête & le cou du côté gauche, le centre de pesanteur de la tête & du cou est transporté en même tems ; ainsi il est certain que le centre de pesanteur de tout l'oiseau s'éloigne de la ligne droite, en retenant néanmoins l'impression qu'il a reçue de la queue vers la tête ; c'est de ces deux mouvemens que se fait le transversal. Quoique le vaisseau dont nous avons rapporté l'exemple, puisse être tourné à droite & à gauche par les rames & par le gouvernail, & que ce ne soit pas tant la force du gouvernail qui agit, que l'impétuosité que le vaisseau a acquise par la résistance de l'eau qui rencontre le gouvernail ; l'oiseau cependant ne se tourne pas dans son vol horisontal par la flexion latérale du cou & de la tête ; car si la flexion latérale du cou faisoit l'office du gouvernail, l'oiseau iroit, comme le vaisseau, à droite & à gauche ; & si le cou se haussoit ou s'abaissoit, l'oiseau descendroit ou monteroit, & ainsi la queue n'auroit aucun usage.
Mais une raison plus convainquante, & qui prouve infailliblement que la flexion du cou n'est pas la cause du détour de l'oiseau dans le vol horisontal, c'est que les oiseaux qui auroient le cou fort court & la tête petite & légere, comme les aigles, les éperviers & les hirondelles, ne pourroient se tourner qu'avec peine ; mais le contraire arrive, puisque les oies, les cannes, les cignes & les autres oiseaux qui ont le cou fort long, & la tête & le bec fort pesans, ont bien plus de peine à se tourner de côté lorsqu'ils volent horisontalement.
La derniere raison est que si dans la flexion latérale du cou, le centre de pesanteur s'éloignoit de la direction de l'oiseau, il ne pourroit demeurer dans une situation droite parallele à l'horison, parce que le côté de l'oiseau étant pressé par l'aile, devroit se soulever avec violence ; & ainsi se seroit un mouvement contraire au premier, qui empêcheroit la flexion qui est faite par l'éloignement du centre de pesanteur ; & quoiqu'on nous puisse dire que l'oiseau qui se détourne promptement, fait ce mouvement par l'effort d'une seule aile vers la queue, & que lorsqu'il vole doucement, il le fait au contraire en fléchissant le cou de côté sans un nouvel effort de l'aile, nous voyons pourtant que le détour de l'oiseau, lorsqu'il est lent, n'a pas besoin de plus de force qu'il n'en faut pour mouvoir les ailes dans le vol ordinaire, puisqu'il suffit que l'aile qui fait détourner l'oiseau, s'approche un peu de la queue, & qu'elle y pousse l'air, afin que le détour latéral de l'oiseau, lorsqu'il est lent, se puisse faire facilement sans aucun nouvel effort.
Par tout ce que nous avons dit ci-dessus, il est certain que l'oiseau acquiert en volant, une impétuosité qui le pousse, de même que le vaisseau qui a été poussé par les rames reçoit une impression qui dure quelque tems, même après que l'action des rames a cessé ; mais ce qu'il y a de remarquable, c'est que l'impétuosité du vaisseau reste toujours la même, quoique sa direction soit changée, c'est-à-dire, quoiqu'il s'écarte de la ligne droite par le mouvement du gouvernail, & que l'impression que l'oiseau a acquise par son mouvement, continue quand sa direction change, à moins que l'oiseau ne monte, parce qu'alors sa pesanteur lui fait obstacle ; & si l'effort que l'oiseau a acquis en montant, est plus grand que celui qui le fait descendre, il continue encore de monter ; mais lorsque ses deux efforts sont égaux, savoir l'impétuosité que l'oiseau a acquise, & sa pesanteur qui le fait descendre, il demeure un peu de tems les aîles étendues dans la même ligne horisontale.
Et la raison pourquoi il ne peut pas demeurer longtems dans cette situation, c'est que le vol ne se fait jamais par une ligne perpendiculaire, mais toujours par un mouvement oblique ou par une ligne courbe parabolique, comme se meuvent les corps qui sont poussés au loin. Lorsque ces deux efforts dont je viens de parler, sont égaux, il arrive quelquefois qu'ils se détruisent l'un l'autre, & quelquefois aussi qu'ils s'aident si mutuellement, que des deux il en résulte un mouvement très-prompt, comme celui avec lequel les éperviers se jettent sur leur proie pour la dévorer.
Il y en a qui veulent que les oiseaux qui sont fort élevés dans l'air, se soutiennent plus aisément que ceux qui volent proche de la terre, & qu'ils pesent moins alors, parce qu'ils sont moins attirés par la vertu magnétique de la terre, qui selon leur hypothèse, est la seule cause de la descente des corps pesans : ce qu'ils prouvent, parce que l'aimant n'attire point le fer lorsqu'il est trop éloigné. Mais cette opinion qui attribue la chûte des corps pesans à la vertu magnétique de la terre, s'accorde peu avec l'expérience, puisqu'on voit que les éperviers qui volent proche de la terre où, selon eux, il y a beaucoup de cette matiere, ne frappent pas l'air plus souvent que quand ils volent plus haut. Ce n'est donc pas par défaut de la vertu magnétique, que les oiseaux demeurent suspendus au plus haut de l'air sans battre souvent des aîles, mais plutôt par la force qu'ils ont acquis en volant.
Comme c'est une loi de la nature, qu'un corps dur qui rencontre un autre corps homogene en repos, se réflechit, & souvent se rompt, elle a pris soin d'empêcher que les oiseaux qui sont des corps pesans, ne se luxassent les jointures, & ne se rompissent les jambes en descendant sur la terre, & pour cet effet, elle leur a donné l'instinct de ployer leurs aîles & leurs queues ; de maniere que leur partie cave fût perpendiculaire : ce qui fait que les oiseaux ayant ainsi les plumes & les piés étendus, ralantissent aisément leur impétuosité en flechissant doucement les jointures, & en relachant leurs muscles quand ils veulent descendre sur la terre.
On pourroit demander ici si les hommes peuvent voler. Il y a trois choses à remarquer dans le vol, savoir, la force qui suspend en l'air le corps de l'animal, les instrumens propres qui sont les aîles, & enfin la résistance du corps. Mais afin que les hommes pussent voler, il faudroit outre ces conditions, qu'il y eût encore la même proportion entre la force des muscles pectoraux dans l'homme, & la pesanteur de son corps, que celle qui se trouve entre la force des muscles & la pesanteur du corps dans les oiseaux. Or il est certain que cette proportion ne se trouve point dans les hommes de même que dans les oiseaux ; puisque les muscles des hommes n'égalent pas la centieme partie de leur corps, & que dans les oiseaux au contraire la pesanteur des muscles flechisseurs des aîles est égale à la sixieme partie du poids de tout leur corps : donc les hommes ne peuvent voler.
Ceux qui soutiennent le contraire disent qu'il est aisé de trouver cette proportion, & que l'on peut par artifice diminuer la pesanteur des corps, & augmenter la force des muscles ; mais je leur répons que l'un & l'autre sont impossibles, & qu'il n'y a point de machine qui puisse surmonter la résistance du poids, ni même élever le corps de l'homme avec la même vîtesse que font les muscles pectoraux.
Il y a cependant quelques modernes qui ont pris delà occasion de dire que le corps de l'homme pourroit être en équilibre dans l'air, en y ajoutant un grand vase. Il est aisé de faire voir qu'ils se trompent ; 1°. parce qu'on ne sauroit fabriquer une machine si mince qui pût résister à la forte impulsion de l'air sans être brisée ; 2°. il faudroit qu'on en eût pompé l'air, ce qui deviendroit extrémement difficile ; 3°. ce vaisseau devroit être fort grand, pour que l'espace qu'il occuperoit dans l'air pesât autant que l'homme & le vaisseau. Enfin il faut remarquer que ce vaisseau auroit autant de peine, à cause de la résistance de l'air, que les petites bouteilles qu'on fait avec de l'eau de savon, ou les petites plumes qui volent en l'air en ont, à cause de sa tranquillité. Verduc, t. III. de la patholog.
Voler ; signifie prendre ou poursuivre le gibier avec des oiseaux de proie.
Un des plaisirs des grands seigneurs, c'est de faire voler l'oiseau, le lâcher sur le gibier.
Voler à la toise, c'est lorsque l'oiseau part du poing à tire d'aîle poursuivant la perdrix au courir qu'elle fait de terre.
Voler de poing en sort, c'est quand on jette les oiseaux de poing après le gibier.
Voler d'amont, c'est quand on laisse voler les oiseaux en liberté, afin qu'ils soutiennent les chiens.
Voler haut & gras, bas & maigre, voler de bon trait, c'est-à-dire de bon gré.
Voler en troupe, c'est quand on jette plusieurs oiseaux à la fois.
Voler en rond, c'est quand un oiseau vole en tournant au-dessus de la proie.
Voler en long, c'est voler en droite ligne, ce qui arrive lorsque l'oiseau a envie de dérober ses sonnettes.
Voler en pointe, c'est lorsque l'oiseau de proie va d'un vol rapide en se levant ou en s'abaissant.
Voler comme un trait, c'est lorsqu'un oiseau vole sans discontinuer.
Voler à reprises, c'est lorsqu'un oiseau se reprend plusieurs fois à voler.
Voler en coupant, c'est lorsque l'oiseau traverse le vent.
Wiktionnaire
Verbe - ancien français
voler \Prononciation ?\
-
Voler (dans l'air).
- Cil curt plus tost que oisel ne pot voler ? (La Chanson de Guillaume, f. 16r., au milieu de la 1re colonne, manuscrit de la British Library)
Verbe 2 - français
voler \v?.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
-
S'approprier le bien d'autrui ; prendre quelque chose à quelqu'un sans son accord ; dérober.
- Sans rien dire, je découvris ma boîte de biscuit, et je constatai la disparition de plusieurs galettes? Mon factotum n'avait pu résister à la tentation et m'en avait volé cinq ou six. ? (Camille Habert de Ginestet, Au Soudan: Excursion dans l'ouest africain, Paris : chez Delagrave, 1798, page 168)
-
Il s'en alla ; puis il rouvrit la porte, et dit encore d'une voix impérieuse :
? Surtout, défiez-vous d'Aristide, c'est un brouillon qui gâterait tout. Je l'ai assez étudié pour être certain qu'il retombera toujours sur ses pieds. Ne vous apitoyez pas ; car, si nous faisons fortune, il saura nous voler sa part. ? (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101) - Surprenant un homme qui volait la ration d'un camarade, il l'invectiva et le frappa à la face. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 272 de l'édition de 1921)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. ? (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
- Prendre à l'improviste, sans que la personne concernée donne son consentement à l'action effectuée.
- Et elle lui vola un baiser. ? (Benoit Herbet, Rouge baiser, Éditions Ex Aequo, 2017)
-
Plagier.
- Si c'est la gauche, il peut alléguer que les hommes du drapeau rouge lui ont volé ses idées de progrès social dans la concorde nationale. Il est vital pour La Rocque de préserver son image de prophète de la fraternisation entre les classes sociales. ? (Albert Kechichian, Les Croix-de-feu à l'âge des fascismes: Travail, famille, patrie, éc. Champ Vallon, 2014)
-
Usurper.
- Rémy avait, au Petit-Villemongin, une marraine, la mère Barbou, qui n'avait pas volé son nom. Elle était épicière ambulante et passait dans les villages avec sa voiture à grande bâche, où pendillait je ne sais tout quoi. ? (Georges Lubin, « Une jolie attelée », dans Les ?uvres libres, 1949, n° 42, p. 182)
- Il avait beau s'investir dans la vie du service, rappeler ses résultats au concours prouvant qu'il n'avait pas volé sa place, sa lutte était perdue d'avance. Comment pouvait-il combattre le scepticisme de ses collègues ? ? (Rafaël Dupont, Comment je n'ai jamais travaillé avec Steven Spielberg, chez l'auteur/Lulu.com, 2015, page 21)
- Ne pas mériter un désagrément qui survient, une sanction infligée ou, au contraire, une récompense reçue. Généralement en négation.
- Ne pas l'avoir volé.
- On conçoit que Voltaire soit immortel ; il ne l'a certes pas volé ! ? (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, tome X, 1866, page 403)
- Je commence à croire que nous n'avons pas volé le châtiment que le Sauveur nous inflige. ? (Joris-Karl Huysmans, L'Oblat, tome 2, 1903, page 210)
-
(Commerce) Léser sciemment une personne dans ses intérêts pécuniaires, en prenant un bénéfice excessif ou en ne lui donnant pas tout ce qui lui est dû, escroquer ; gruger ; tondre.
- Cette idée d'avoir de la marchandise à perte fouettait en elles l'âpreté de la femme, dont la jouissance d'acheteuse est doublée, quand elle croit voler le marchand. ? (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883, page 465)
-
(Fauconnerie) Poursuivre en volant, chasser d'autres oiseaux ou du gibier.
- Le faucon, l'autour, le lanier apprennent facilement à voler d'autres oiseaux.
- Cet oiseau vole la pie, vole le héron, vole la perdrix.
- Julien vola de cette manière le héron, le milan, la corneille et le vautour. ? (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, 1877)
Verbe 1 - français
voler \v?.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Se maintenir dans les airs en battant des ailes.
- Il est vrai que les hannetons et les chauves-souris, par exemple, ont une façon de voler qui nous semble déraisonnable ; mais elle ne le semble ainsi qu'à nous autres dont ce n'est pas la fonction de voler. ? (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. ? (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
- Se mouvoir dans l'air, en parlant des aéronefs.
- Ils virent d'étranges aéronats qui volaient vers l'est, dans la direction des Açores. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l'édition de 1921)
-
(Aviation) Piloter un avion.
- On volait certes, et dans des machines plus lourdes que l'air, mais il y avait aussi les chutes où parfois le moteur se brisait et parfois l'aéronaute, souvent les deux à la fois. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 17 de l'édition de 1921)
- Tout était oublié : nous volions et seule la marche du moteur m'intéressait. [?] Notre existence d'aviateur est ainsi faite. ? (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Cet aviateur a volé près de deux cents heures.
- Se mouvoir dans l'air avec une grande vitesse.
- Les flèches volaient.
- Le vent faisait voler les tuiles.
- La bourrasque faisait voler la poussière.
- Envoyer en l'air.
- Faire voler la tête de quelqu'un : La lui abattre d'un seul coup.
-
(Par extension) Courir avec une grande vitesse.
- Il ne court pas, il vole.
- La Cibot monta, vola, pour être exact, de la loge à l'appartement de ses deux messieurs, et se montra le visage masqué de tendresse, sur le seuil de la chambre où gémissaient Pons et Schmucke. ? (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXX, page 116 de l'édition Garnier)
- Voyant les attaques dont Marie était la victime, Pierre décida de voler à son secours.
- (Figuré) Le temps vole.
- (En particulier) Le bruit de ses hauts faits vole par toute la terre.
- (En particulier) Sa renommée volait partout.
Trésor de la Langue Française informatisé
VOLER1, verbe
VOLER2, verbe trans.
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Les mots proches de Voler
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-
endossée téraoctets spectromètre réfléchissant condamnée reparlez gentille soufflais balafrer gascon
Les citations avec le mot Voler
- Air France organise maintenant des stages destinés à surmonter la peur de voler. 300 personnes se sont déjà inscrites, dont 25 commandants de bord de la compagnieAuteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)
- La dernière chose que nous possédons, c'est notre histoire. Il y a deux mille ans, nous avons dû quitter notre terre, notre Jérusalem, nos temples, nos rois et nos armées. Nous avons été riches, pauvres, puissants, chassés et pourchassés. Nous avons construit des temples en bois, en pierre. Ils ont été brûlés. Nous en avons construit d'autres. Vous les avez fait fermer. Mais notre histoire, personne ne nous la volera. Elle est inaliénable. On essaiera de nous tuer, jusqu'au dernier. On essaiera de trahir, de falsifier, d'effacer... Mais il y aura toujours un scribe pour recopier, un homme pour lire, un écrit quelque part.Auteur : Sébastien Spitzer - Source : Ces rêves qu'on piétine (2017)
- Celui qui un jour veut apprendre à voler, celui-là doit d'abord apprendre à se tenir debout et à marcher et à courir, à grimper et à danser - ce n'est pas du premier coup d'aile que l'on conquiert l'envol !Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)
- Les oiseaux sont responsables de trois au moins des grandes malédictions qui pèsent sur l'homme. Ils lui ont donné le désir de grimper aux arbres, celui de voler, celui de chanter...Auteur : Boris Vian - Source : Sans référence
- Si elle pouvait lire la carte de restaurant vantant son aile, j'imagine la frustration de la raie apprenant, mais un peu tard, qu'elle aurait pu voler.Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)
- Si j'ai pris quelque chose dans les Grecs et dans les Latins, je n'ai rien pris du tout dans les Italiens, dans les Espagnols ni dans les Français, me semblant que ce qui est étude chez les Anciens est volerie chez les Modernes.Auteur : Georges de Scudéry - Source : Alaric ou Rome vaincue (1654), Préface
- J'ai assez d'idées pour qu'on puisse me voler sans me nuire.Auteur : André Malraux - Source : Sans référence
- Si vous ne pouvez pas voler, alors courez. Si vous ne pouvez pas courir, alors marchez. Si vous ne pouvez pas marcher, alors rampez, mais quoique que vous fassiez vous devez continuer d'aller de l'avant.Auteur : Martin Luther King - Source : Discours au Spelman College Museum, avril 1960.
- Cette petite grande âme venait de s'envoler.Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)
- Qui ment volontiers,
Saura bien voler.Auteur : Proverbes allemands - Source : Proverbe - Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux du malheur de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux.Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe
- Je suis venu pour te voler - Cent millions de baisers.Auteur : Serge Gainsbourg - Source : Pensées, provocs et autres volutes (2006)
- C'est toujours la même chose ! Vous imaginiez le monde extérieur immense ? Vient un jour, un jour qui ne manque jamais d'arriver, où vous revenez bien gentiment voler vers notre vieux nid bien à nous.Auteur : Bai Xianyong - Source : Garçons de cristal (2003)
- Elle ne rêvait plus désormais de s'envoler avec les aigles ; quand on doit barboter dans la boue pour trouver de quoi manger, l'imagination se tarit à mesure qu'on devient adulte.Auteur : Delia Owens - Source : Là où chantent les écrevisses (2021)
- Il y a deux manières d'être riche : tu peux gagner, hériter, emprunter, mendier ou voler assez d'argent pour assouvir des désirs coûteux, ou bien tu peux vivre une vie simple avec peu de désirs. De cette manière, tu as toujours plus d'argent qu'il ne t'en faut. Auteur : Dan Millman - Source : Le Guerrier pacifique
- Il y a plus d'hommes à tuer que de chevaux à voler.Auteur : Proverbes texans - Source : Proverbes
- Les amis sont les anges qui nous soulèvent lorsque nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.Auteur : Guillaume Musso - Source : La Fille de papier (2010)
- Pour le haschischin, un mot, une sentence faite de mots comme il en vient en rêve, - lui ouvre le paradis de la compréhension infinie. Il croit comprendre comme le rêveur croit voler.Auteur : Paul Valéry - Source : Cahiers II
- Car, au delà de voler c'est comprendre : le but seul des grands vertiges est de s'approcher du secret du monde, là où les ailes d'Icare ont commencé à fondre.Auteur : Alain Vircondelet - Source : Saint-Exupéry. Vérité et légendes (2000)
- Je n'ai toujours pas grandi. Ca doit être quelque chose de rare d'être avec un homme comme Serge, qui vous laisse grandir, sans beaucoup d'intérêt mais sans jamais vous écraser non plus, et je pense qu'il m'aime et je l'aime. Je ne peux rien faire sans son regard, pour ou contre. J'ai besoin de son regard, j'ai besoin de sa force, même si ça m'inspire d'aller contre sa volonté. Il doit être là, toujours là, il garde mes grands pieds sur terre et parfois il m'aide à m'envoler.Auteur : Jane Birkin - Source : Munkey Diaries : Le journal intime de Jane Birkin
- Quand nous pensons nous envoler, notre bond maladroit nous est plus cher que la marche la plus sûre en un chemin tout tracé.Auteur : Ernst Jünger - Source : Sur les falaises de marbre (1939)
- Le code pénal est ce qui empêche les pauvres de voler les riches et le code Civil ce qui permet aux riches de voler les pauvres.Auteur : Emmanuel Carrère - Source : D'autres vies que la mienne (2009)
- Les contemplatifs ont peu de chances de devenir des joueurs, ou des procureurs, ou des ivrognes; ils ne prêchent pas, en général, l'intolérance, ni ne font la guerre; ils n'estiment pas nécessaire de voler, d'escroquer, ni de pressurer les pauvres.Auteur : Aldous Huxley - Source : Les portes de la perception (1954)
- Sans mon rêve, je n'étais qu'une absence, le néant. J'ai échoué. Cet échec, je l'ai porté en moi, et je me suis mis à flotter, à dériver. Flotter, c'est justement ce que je n'ai jamais pu supporter. Au contraire, j'aimais nager parce que j'avais l'impression de voler, l'eau n'était pas liquide, c'était de l'air. Auteur : Christos Tsiolkas - Source : Barracuda
- Entrer, voler vers nous, s'élancer sur Gusman,
L'attaquer, le frapper, n'est pour lui qu'un moment.Auteur : Voltaire - Source : Alzire, ou Les américains (1736)
Les citations du Littré sur Voler
- Ressemblans aux petits oysellets qui ne peuvent encore voler, et qui baillent tousjours attendans la becquée d'autruyAuteur : AMYOT - Source : Comment ouïr, 28
- Une grant route [troupe] de Turs vint hurter à nous, et me porterent à terre, et alerent par desus moy, et volerent [firent voler] mon escu de mon colAuteur : JOINV. - Source : 225
- Les montagnards tirent de sa façon de voler [du choquart] des présages météorologiquesAuteur : BUFF. - Source : Ois. t. V, p. 108
- Ce tailleur avoit si bien accoutumé à faire la banniere [voler de l'étoffe], qu'il ne se pouvoit garder d'en faire de toutes sortes de drap, et de toutes couleursAuteur : DESPÉR. - Source : Contes, XLVIII
- Buratini, maître de la monnaie du roi de Pologne, apporta en France, dans le XVIIe siècle, le modèle d'une machine pour volerAuteur : RICHELET - Source :
- Les Parthes.... tantôt vainqueurs, tantôt presque enfoncés, Sur l'une et l'autre armée également heureuse, Virent longtemps voler la victoire douteuseAuteur : Corneille - Source : Rodog. I, 6
- Il y a deux temps dans l'année où ils [les moineaux] se rassemblent non pas pour voler en troupe, mais pour se réunir et piailler tous ensembleAuteur : BUFF. - Source : Ois. t. VI, p. 218
- L'habitude de se laisser voler par ses domestiques, jointe à la vigilance du coupable, à qui son maître ne pouvait reprocher d'avoir dormi dans son service, le portèrent à la clémenceAuteur : HAMILT. - Source : Gramm. 11
- Toutes les voleries qu'on peut faire dans une maison en quinze ansAuteur : GENLIS - Source : Théât. d'éduc. March. de modes. sc. 9
- La renommée la fait voler [cette nouvelle] de bouche en bouche dans toute la grande ville de TyrAuteur : FÉN. - Source : Tél. VIII
- Ils rappelaient peu à peu son âme prête à s'envolerAuteur : FÉN. - Source : Tél. XVII
- Ne cure n'ot [le corbeau] de revoler, Pour notifier dedans l'arche Comment la terre se descarche [décharge]Auteur : E. DESCH. - Source : Poés. mss. f° 481, 2e col.
- Quand la force attaque la grimace, quand un simple soldat prend le bonnet carré d'un premier président et le fait voler par la fenêtreAuteur : Blaise Pascal - Source : Pensées diverses, 182, édit. FAUGÈRE.
- Aussi eulx, si on les a mis à la preuve de l'action, on les a veu voler d'une aile si haulte, que....Auteur : MONT. - Source : I, 141
- Laisse-moi fuir ; cesse de rire De l'indocilité qui me fait envoler, Lorsque d'un ton si doux, on s'en vient m'appelerAuteur : Jean de La Fontaine - Source : ib. VIII, 21
- Et quand il n'y aurait qu'un vers heureux à se voler à soi-même, il ne faut rien négliger : les vieillards sont un peu avaresAuteur : Voltaire - Source : Lett. à d'Argental, 27 oct. 1760
- En gibessant toute l'après-dinée Parmi les champs, pour me desenuyer, N'a pas longtemps que faisoie l'autrier Voler mon coeur après mainte penséeAuteur : CH. D'ORL. - Source : Rond. 52
- Vers l'an 65, sous Néron, Simon, étant à Rome, entreprit de voler, et vola, dit-on, quelques moments ; mais, saint Pierre et saint Paul s'étant mis en prière, il fut précipité et mourut de sa chute ; ce fait est encore bien suspectAuteur : CONDIL. - Source : Hist. anc. XV, 5
- Les dieux qu'au bel âge on adore Voudraient-ils revoler vers moi ?Auteur : BÉRANG. - Source : Lampe.
- Et du haut d'un balcon, pour calmer la tempête, Sur ses nouveaux sujets faisons voler sa têteAuteur : Corneille - Source : Nicom. V, 5
- L'azuré martinet puisse voler devant Avecque la mouette et le plongeon....Auteur : RONS. - Source : 162
- En fustes quitte pour trois ou quatre mousquetades qui vous sifflerent aux oreilles, et autant qui firent voler la poudre et sauter le caillotaje à l'entour de vos piedsAuteur : SULLY - Source : Mém. t. IV, p. 156, dans LACURNE
- Il prit envie à M. Verrat [un des compagnons de Rousseau], qui n'avait pas beaucoup d'argent, de voler à sa mère des asperges dans leur primeur, et de les vendre pour faire quelques bons déjeunésAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. I
- Et de voler [chasser au vol], et de tournoiement, De dame avoir et de mener la danceAuteur : E. DESCH. - Source : Plais. de l'étude.
- Je ne veux point sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître dont les yeux maudits assiégent toutes mes actions.... et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à volerAuteur : Molière - Source : l'Av. I, 3
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h19
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