La définition de Pavot du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Pavot
Nature : s. m.
Prononciation : pa-vo ; le t ne se prononce pas et ne se
Etymologie : Norm. (Bayeux) papi, coquelicot ; Berry, papou ; wallon, pavoir ; provenç. papaver, paver ; portug. papoula ; ital. papavere (voy. ). Le provençal paver montre qu'on a dit paver au lieu de papaver. Cependant il faut prendre en considération l'anglo-saxon papig, popig ; angl. poppy ; kimry, pabi. Il semble que cette forme s'est combinée avec le latin réduit à paver, et a donné les formes du français et de ses patois.

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La définition de Pavot

Genre de la famille des papavéracées.


Toutes les définitions de « pavot »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PAVOT. n. m.
Plante qui porte de grandes fleurs à quatre pétales, qui contient de l'opium et dont la graine donne l'huile d'œillette. Pavot sauvage. Pavot de jardin. Le coquelicot est une espèce de pavot. Poétiquement, Les pavots de Morphée, Le sommeil.

Littré

PAVOT (pa-vo?; le t ne se prononce pas et ne se lie pas?: un pa-vo élégant?; au pluriel, l's se lie?: des pa-vo-z élégants?; pavots rime avec faux, repos, etc.) s. m.
  • 1Genre de la famille des papavéracées.

    Plante qui porte de grandes fleurs à quatre pétales, dont la graine renferme de l'huile, et dont le suc est soporifique (papaver somniferum, L.) . Ils avaient mis l'un et l'autre, sur leurs cheveux flottants et parfumés d'essences, des couronnes de pavots, de sésames et d'autres plantes consacrées à Vénus, Barthélemy, Anach. ch. 77. C'est au funeste hiver de 1709, qui fit périr tous les oliviers de la France, qu'on est redevable de l'introduction de la culture du pavot, qui était connu depuis longtemps en Allemagne, Genlis, Maison rust. t. III, p. 113, dans POUGENS.

    Comparer la rose au pavot, comparer des choses qui ne sont pas comparables. Aussi bien chanter d'autre chose, Ayant chanté de sa grandeur, Serait-ce pas après la rose Aux pavots chercher de l'odeur?? Malherbe, III, 3.

  • 2Poétiquement et fig. Les pavots, le sommeil. C'est bien, ô nuit, c'est bien de tes plus noirs pavots Que tu m'as distillé ce funeste repos, Rotrou, Antig. I, 1. Il choisit une nuit libérale en pavots?; Chacun était plongé dans un profond repos, La Fontaine, Fabl. XI, 3. Les pavots que le sommeil répand sur la terre, Fénelon, Tél. XI. Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil?! Lamartine, Méd. II, 14. [à la nuit] L'illusion se glisse en notre âme amollie, Et l'air, plein de silence et de mélancolie, Des pavots du sommeil enivre la raison, Lamartine, Harm. II, 6.

    On dit dans un sens analogue?: les pavots de la mort. Sans voir qu'elle y mêlait les pavots de la mort, Hugo, Odes, I, 3.

  • 3Pavot de Tournefort, papaver orientale, L.

    Pavot-coq, le coquelicot, papaver rhoeas, L.

    Pavot cornu, glaucienne.

    Pavot épineux, l'argémone du Mexique.

  • 4 Terme d'alchimie. Pavot des philosophes, la pierre parfaite au rouge.

HISTORIQUE

XIIIe s. Fleurs de paot broiies en oile d'olive, Alebrand, f° 33. Huile de olives, de amandes, de noiz et de pavoz, Liv. des mét. 159.

XIVe s. En alant touz pensis parmi le jardin, il abatoit les testes des pavoz avecques un baston, Bercheure, f. 25, verso.

XVIe s. L'odeur fascheuse du suc de pavot noir, qu'on appelle opium, Paré, XXIII, 44.

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Encyclopédie, 1re édition

PAVOT, papaver, s. m. (Hist. nat. Bot.) genre de plante à fleur en rose, composée le plus souvent de quatre pétales disposés en rond ; le pistil sort du calice qui est de deux feuilles, & devient dans la suite un fruit ou une coque, tantôt ovoide, tantôt oblongue, & garnie d'un chapiteau. Dans quelques especes il y a sous ce chapiteau une sorte de soupirail qui s'ouvre & qui laisse voir la cavité du fruit, elle a dans sa longueur différentes feuilles ou petites lames qui servent comme de placenta, à une grande quantité de semences le plus souvent arrondies & très-menues qui y sont attachées. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante. (I)

Voilà cette plante si singuliere, par sa propriété merveilleuse & incompréhensible, de calmer nos passions, d'adoucir nos maux, nos douleurs, & d'endormir nos déplaisirs dans une douce ivresse.

Tournefort compte quarante-quatre especes de pavot ; nous en décrirons seulement trois, le blanc, le noir, & le rouge ou le sauvage.

Le pavot blanc, en anglois the white poppy, est nommé par les Botanistes papaver hortense, semine albo, sativum, Dioscoridis, album Plinii C. B. p. 170. Ray, Hist. I. 853. Tournef. I. R. H. 237. Boerh. Ind. alt. 279.

Il porte un grand nombre de feuilles longues, larges, d'un verd blanchâtre, & fort découpées par les bords ; sa tige est ronde & unie ; elle s'éleve à la hauteur de cinq ou six piés ; elle est environnée de feuilles plus courtes & plus larges que celles des autres pavots : elle se divise vers son sommet en trois ou quatre branches, qui portent chacune à leur extrémité une tête ronde, inclinée d'abord, mais qui se redresse à mesure que la fleur s'ouvre.

La fleur est composée de quatre feuilles blanches, larges, renfermées dans une couple de cosses vertes & membraneuses, qui tombent aussi-tôt que la fleur est éclose. Après que cette fleur est tombée, ce qui se fait en peu de tems, les vaisseaux seminaux prennent une grosseur considérable ; ils ont souvent autant de diametre qu'une grosse orange ; ils sont ronds, & portent à leur partie supérieure une couronne dentelée. Ces vaisseaux seminaux sont divisés en plusieurs capsules membraneuses, aux côtés desquelles est attachée une petite semence.

Toute la plante est pleine d'un lait amer, dont l'odeur est fort désagréable & malfaisante. On seme ce pavot dans les champs & dans les jardins. Il fleurit en Juin, & on en recueille les têtes sur la fin de Juillet. C'est de ces têtes qu'on tire l'opium, dont le meilleur nous vient de Turquie, où il y a une grande quantité de ces pavots semés dans les champs de la Natolie.

On fait de ces têtes de pavot, seches, infusées & bouillies dans de l'eau, le sirop de meconium & le diacod. Ses graines sont rafraîchissantes & bienfaisantes dans la strangurie & les fievres aiguës.

Le pavot noir, cultivé des jardins, est le papaver hortense semine nigro, sylvestre Dioscoridis, nigium Plinii. C. B. p. 170. Ray, Hist. I. 853. Tourn. I. R. H. 237. Boerh. Ind. alt. 279.

Ce pavot n'est pas si haut que le blanc, mais il lui ressemble à tous les autres égards. La grande différence est dans la fleur qui est dans celui-ci purpurine avec le fond noir, & dans les têtes qu'il a plus petites que le blanc, & qui contiennent une semence noire.

Les racines de l'un & de l'autre sont empreintes d'un lait amer, branchues, & périssent lorsque la semence est mûre. On cultive le pavot noir dans les jardins, à cause de l'agréable variété de sa fleur qui est grande, tantôt simple, tantôt double, frangée ou non-frangée. On fait entrer ses feuilles dans les onguens pour la brûlure & dans le populeum. Il fleurit en Juin, & se seme de lui-même dans les jardins.

Le pavot rouge des champs, autrement dit pavot sauvage ou coquelicot, est le papaver erraticum, majus, ????? Dioscoridis, Theophrasti, Plinii, C. B. p. 170. Tourn. I. R. H. 238. Boerh. Ind. alt. 279.

Sa racine est simple, grosse comme le petit doigt, blanche, garnie de quelques fibres, amere au goût. Les feuilles sont rudes, velues, vertes-brunes, découpées çà & là comme celles de la chicorée, velues & dentelées en leurs bords. Les tiges sont hautes d'une coudée, rameuses, hérissées de poils clairsemés, mais un peu roides.

Ses fleurs naissent aux sommets des tiges larges, d'un rouge foncé, à quatre pétales, avec des taches noires au fond de chaque pétale, & si foiblement attachées qu'elles tombent au moindre vent.

Elles sont suivies de petites têtes grosses comme des noisettes, oblongues & couvertes d'une couronne dentelée ; ces têtes sont divisées en plusieurs cellules qui renferment des semences menues, noirâtres ou d'un rouge obscur. Ses tiges & ses feuilles sont pleines d'un suc jaunâtre amer, d'une odeur forte, mais moindre que celle des deux premieres especes.

Cette plante croît par-tout dans les champs, le long des chemins, & principalement parmi les blés qu'elle releve par la vivacité de la couleur de ses fleurs. Elle fleurit en Juin & Juillet. Sa graine semée dans les jardins donne une infinité de variétés.

Pavot, (Mat. méd.) on se sert en Médecine de trois especes de pavots ; le pavot blanc ou à fleur & semences blanches, le pavot noir ou à semences noires, & le pavot rouge ou coquelicot.

Pavot blanc. La seule partie de cette plante qu'on emploie en Médecine est son fruit, ou cette espece de coque de la figure & à-peu-près de la grosseur d'un ?uf, qui contient les semences de cette plante, & qui est connue dans l'art sous nom de tête de pavot.

C'est précisément des têtes de pavot blanc, cultivé dans la Natolie & dans quelques contrées voisines, en Perse, &c. qu'on retire l'opium. Voyez Opium.

Les têtes de pavot de notre pays fournissent par la décoction une substance qui ne differe de ce fameux extrait que par le degré d'activité, & qui n'a besoin pour produire les mêmes effets que d'être employée en une dose beaucoup plus considérable. La variété des climats produit cette différence très-considérable, mais sans détruire entierement la qualité spécifique ou absolue.

L'extrait du pavot que l'on cultive dans les régions tempérées de l'Europe est un narcotique léger, mais sûr : & l'on n'emploie la substance extractive des pavots que pour cette qualité.

C'est communément sous la forme de sirop simple que l'on donne cette matiere. On la donne aussi assez souvent sous celle de décoction.

Sirop de pavot. Prenez des têtes de pavot seches, coupées par morceaux, & dont on a ôté les semences, une livre ; eau commune, suffisante quantité pour pouvoir faire bouillir pendant un quart-d'heure, & avoir environ une livre de liqueur de reste. Après cette courte & légere coction, passez & exprimez fortement à la presse, ajoutez deux livres de sucre, clarifiez au blanc-d'?uf, & cuisez à consistence de sirop.

Cette maniere de préparer le sirop de pavot est fort éloignée de celle qui est décrite dans toutes les pharmacopées, où il est ordonné d'employer une quantité immense d'eau qu'il faut consumer, soit par une très-longue décoction des têtes, soit par une très longue cuite, après qu'on a ajouté le sucre. Dans la pharmacopée de Paris, par exemple, on demande pour une livre de têtes de pavots, seize livres d'eau & quatre livres de sucre : il faut par conséquent dissiper à-peu-près quatorze livres d'eau dans l'une & dans l'autre coction. Dans la méthode que nous venons de proposer, & qui est d'après les vûes de M. Rouelle, il faut à peine quatre livres d'eau, dont une partie se dissipe pendant la décoction des têtes, & une plus grande partie est imbibée dans leur substance, d'où on la retire ensuite par une forte expression chargée presque à saturation, ou du-moins très chargée de matiere extractive. M. Rouelle prétend que la longue décoction des têtes de pavot & la longue cuite de la liqueur qu'elle fournit requise pour réduire cette liqueur en consistence de sirop ; que ces opérations, dis-je, sont non-seulement inutiles, mais même nuisibles, en ce qu'elles dénaturent la composition propre de l'extrait. Il soutient que son sirop, préparé par une décoction d'un quart-d'heure des têtes de pavot, & par la cuite sirupeuse qui demande la moindre évaporation qu'il est possible, est beaucoup plus narcotique que celui qui est préparé, selon la pratique directement contraire qui est la plus suivie. Mais quand même cette prétention ne seroit pas confirmée par l'expérience, il est toujours incontestable qu'une petite quantité d'eau & une très-courte application de ce menstrue étant suffisante pour extraire du pavot sa partie médicamenteuse, il est plus commode, plus conforme aux regles de l'art, essentiellement mieux d'opérer cette extraction avec ces circonstances, que d'appliquer une quantité superflue de menstrue, & de l'appliquer trop long-tems. Pour ce qui regarde la quantité d'eau à dissiper par la cuite du sirop, il est clair que la proportion est d'autant plus parfaite, tout étant d'ailleurs égal, c'est-à-dire la quantité de matiere dissoute dans la liqueur étant la même, que cette quantité de l'eau à dissiper est moindre.

Le sirop de pavot est un des remedes le plus communément employé, toutes les fois que les narcotiques légers sont indiqués. Voyez Narcotique. Sa dose ordinaire est depuis deux gros jusqu'à six.

Le sirop de pavot blanc est aussi connu dans les boutiques sous le nom de sirop de meconium, & sous celui de sirop de diacode.

La décoction d'une grosse tête de pavot ou de deux petites se donne assez communément, au lieu d'une dose commune de sirop.

Les semences du pavot blanc sont émulsives, & contiennent par conséquent de l'huile par expression. Le suc émulsif & l'huile nue de ces semences ne participent en rien de la qualité assoupissante du pavot. Cette distinction de vertu est très-anciennement connue : elle est notée dans Dioscoride ; Matthiole en fait mention. M. Tournefort rapporte qu'on fait à Gènes des petites dragées avec des semences de pavot, dont les dames mangent une grande quantité, sans en éprouver aucune impression assoupissante. Geoffroi rapporte tous ces témoignages, auxquels il ajoute son propre sentiment. Il est fort singulier que toutes ces autorités & l'expérience n'ayent pas détruit le préjugé qui regne encore ; & que dans presque tous les livres de Médecine, même les plus modernes, on trouve les semences de pavot expressément demandées dans les émulsions qu'on prétend rendre plus tempérantes, plus calmantes. Il est plus singulier encore que Geoffroi lui-même conclud de son assertion contre la vertu calmante des semences de pavot, que ses semences sont propres aux émulsion destinées à appaiser le bouillonnement des humeurs, &c. Nous en concluons au contraire que ces semences n'y pourroient être propres que par les qualités très-communes de la matiere émulsive ; & que, comme d'ailleurs ces semences sont, par leur petitesse, d'un emploi moins commode que les grosses semences émulsives, telles que les amandes douces, &c. il ne faut jamais préparer des émulsions avec les premieres, que quand on manque absolument des dernieres. Les têtes de pavot entrent dans les trochisques, béchiques noirs, & dans l'huile de mandragore ; les semences dans le sirop de tortue, & la poudre diatragacanti frigidi ; les feuilles dans le baume tranquille ; le sirop dans les pillules de styrax, le looch blanc, les tablettes béchiques, &c.

Le pavot noir est fort peu employé en Médecine. Il y a pourtant des apothicaires qui prennent indifféremment les têtes de pavot noir, comme celles de pavot blanc, pour la préparation du sirop de diacode, & des médecins qui ont observé que la vertu narcotique de ces deux especes de pavot étoit à-peu-près la même.

L'huile par expression connue dans plusieurs provinces du royaume sous le nom d'huile d'?illet ou d'?illette, & employée par le peuple dans ces pays sans le moindre inconvénient aux mêmes usages auxquels on emploie plus généralement l'huile d'olive ; cette huile, dis-je, est retirée des semences de pavot noir. Cette observation prouve absolument pour l'huile de pavot noir, & concourt à prouver par analogie pour l'huile de pavot blanc que ces substances ne sont point narcotiques.

Les feuilles de pavot noir entrent dans l'onguent populeum & dans le baume tranquille : elle ne sont d'aucun usage, non plus que celles de pavot blanc dans les prescriptions magistrales.

Le pavot rouge ou coquelicot ne fournit à la Médecine que les pétales de ses fleurs.

Ces pétales sont de l'ordre des substances végétales qu'il faut dessecher le plus promptement, c'est-à-dire par le secours de la plus grande chaleur qu'il soit permis d'employer. Voyez Dessiccation. Si on laisse languir leur desséchement, elles se noircissent très-promptement, & prennent un goût & une odeur de moisi.

Les fleurs de coquelicot sont regardées comme très-adoucissantes, très-pectorales, comme légerement diaphorétiques & comme un peu calmantes. On emploie assez communément leur décoction legere, ou leur infusion théiforme à titre de tisane dans la toux opiniâtre & seche, dans les fluxions de poitrine, les pleurésies, & même dans la petite-vérole.

On retire une eau distillée des fleurs de coquelicot, qui doit être rangée dans la classe de celles qui sont parfaitement inutiles. Voyez Eau distillée.

On en prépare une conserve & un sirop dont la vertu est analogue à celle de la décoction, mais qui ne permettant pas par leurs formes d'être données en aussi grande quantité, lui sont absolument inférieurs.

Les fleurs de coquelicot entrent dans la décoction pectorale de la pharmacopée de Paris. (b)

Pavot cornu, glaucium, (Botan.) genre de plante à fleur en rose, composée de quatre pétales disposes en rond. Le pistil sort du calice, qui est de deux feuilles, & devient dans la suite une silique longue & ronde, qui n'a qu'une seule capsule traversée par des valvules adhérentes à une cloison qui occupe le milieu de la silique dans toute sa longueur. Cette silique renferme des semences le plus souvent arrondies : il y a quelques especes de ce genre dont le fruit qui n'a qu'une seule capsule, s'ouvre en quatre parties. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante.

Cette espece qu'on appelle en particulier pavot jaune cornu, est le glaucium flore luteo, I. R. H. 254. Boerhaave, jud. alt. 305. papaver corniculatum luteum, ?????????, Dioscoridis & Theophrasti sylvestre, keratitis Plinii, C. B. P. 171. en anglois, the yellow corned poppy. Galien dit que cette plante est détersive ; mais qu'il ne faut l'employer que pour manger les chairs baveuses des ulceres.

Sa racine est grosse comme le doigt, longue, jaunâtre en-dedans, & donnant un suc jaune. Elle pousse des feuilles amples, charnues, grasses, épaisses, velues, découpées profondément, dentelées en leurs bords, & comme crépées, de couleur de verd de mer, se couchant à terre, & attachées par de grosses queues.

Sa tige ne s'éleve que la seconde année ; elle est fort dure, nouée, glabre, divisée en plusieurs rameaux, poussant de ses n?uds de petites feuilles légerement découpées.

Ses fleurs naissent au sommet, larges, grandes comme celles du pavot cultivé, composées chacune de quatre pétales, disposées en rose, de couleur jaune doré.

Lorsque cette fleur est passée, il paroît un fruit en silique, long comme le petit doigt, grêle, rude au toucher, contenant des semences arrondies & noires.

Toute la plante est empreinte d'un suc jaune & teinte en jaune ; elle est en même tems de mauvaise odeur, d'un goût amer, & croit aux lieux maritimes sablonneux.

J'ai en mes raisons pour décrire cette plante, qui pourroit devenir fatale à ceux qui ne la connoîtroient pas, & qui du-moins l'a déja été en Angleterre. On en cite un exemple dans les Trans. phitos. n°. 242, & le récit en est asses singulier pour mériter d'être extrait.

Dans une maison de laboureurs de la province de Cornouailles, on mit par erreur de la racine de cette plante, au lieu de celle du panicaut de mer, dont les pauvres gens du pays sont communément des especes de fouasses, ou de gâteaux. Dès que le maître de la maison eut mangé de celui-ci tout chaud, il fut saisi d'un violent délire, dans lequel tous les objets lui paroissoient jaunes ; en sorte qu'il prenoit les ustensiles de la maison pour être autant d'ustensiles d'or. Son valet & la servante qui mangerent après lui du même gâteau, eprouverent aussi les mêmes symptomes ; saisis d'un délire d'ivresse qui leur ôta la raison, ils se deshabillerent, entrerent tout nuds dans une chambre ou beaucoup de monde se trouvoit, & se mirent à danser dans cet attirail de la simple nature.

Un enfant au berceau à qui l'on avoit donné un petit morceau du gâteau de pavot cornu, en éprouva de legeres convulsions avec assoupissement ; mais il se rétablit au bout de peu de jours. La nature guérit aussi les autres malades par un grand cours de ventre qui succéda promptement, & accompagne de violentes tranchées. Leur folie étoit telle dans le commencement de ce bénéfice naturel, qu'ils s'imaginoient que leur garderobe étoit de l'or le plus pur. Il semble que ce délire singulier provenoit sur-tout de l'idée qu'ils avoient dans le cerveau de cette plante, dont les racines les avoient empoisonnés. J'ai déja dit en la décrivant, que ses fleurs sont grandes, en rose, d'un beau jaune, que tout le suc de ce pavot est jaune, & qu'il teint en jaune. (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

pavot \pa.vo\ masculin

  1. Plante qui porte de grandes fleurs à quatre pétales, qui contient de l'opium et dont la graine donne l'huile d'?illette.
    • Pavot sauvage.
    • Pavot de jardin.
    • Le coquelicot est une espèce de pavot.
    • Les pavots de Morphée, le sommeil.
    • ? Terrible, ça, dit la fillette, parce que ça saigne du sang blanc.
      Elle incisait avec ses ongles des têtes vertes de pavots.
      (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
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Trésor de la Langue Française informatisé


PAVOT, subst. masc.

A. ? BOT. Plante herbacée, annuelle ou vivace, de la famille des Papavéracées (dér. s.v. papaver), cultivée pour ses larges fleurs de couleurs variées, pour ses propriétés somnifères, et qui comporte de nombreuses espèces dont les plus répandues fournissent l'opium et l'huile d'oeillette. Pavot blanc, noir, rouge; pavot(-)oeillette; pavot officinal; pavot sauvage; pavot de(s) jardin(s); pavot des Alpes, d'Orient; capsule, feuille, fleur, graine de pavot; massif de pavots; cultiver des pavots. Monsieur de Mortsauf est maintenant endormi, me dit-elle. Quand il est ainsi, je lui donne une tasse d'eau dans laquelle on a fait infuser quelques têtes de pavots, et les crises sont assez éloignées pour que ce remède si simple ait toujours la même vertu (Balzac,Lys, 1836, p.80).Dans la campagne réveillée ondulaient les flots d'herbe et les flammes des pavots triomphants (Rolland,J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p.1461).Lorsque, la nuit (...), il flânait au sortir de quelque débauche, il lui arrivait de rejeter le suc épaissi du pavot qu'il s'apprêtait à fumer (Jammes,Robinsons, 1925, p.11).
? P. méton.
? Au sing. Capsule (feuille, fleur) de cette plante utilisée pour ses propriétés sédatives. Infusion, sirop de pavot. Quand les douleurs sont insupportables, beaucoup de praticiens recommandent les narcotiques (...): il ne faut les employer qu'après avoir détendu par plusieurs saignées et ne les donner encore que très-légers, tels que le sirop diacode, la décoction de pavot (Geoffroy,Méd. prat., 1800, p.166).
? Au sing. ou au plur. Graine de cette plante utilisée comme condiment ou entrant dans certaines préparations sucrées ou salées. Épices: chez les Romains, on utilisait principalement le poivre, le gingembre, la cardamome, l'anis, le cumin, le pavot (Gdes heures cuis. fr.,Éluard-Valette,1964,p.235).Tarte au pavot (...) Mets toulois (...) Prenez 1 demi-litre de graines de pavots que vous aurez convenablement broyées en les mouillant de laid chaud (J.-M. Cuny,La Cuis. lorr.,1977,p.129).Comme leurs célèbres consoeurs salées et aromatisées, la quiche au lard en Lorraine, la tarte flambée et la tarte à l'oignon en Alsace, plus rarement la tarte aux pavots, les tartes aux fruits, très épaisses, étaient faites pour «nourrir» (Cl. Thouvenot, Le Pain d'autrefois, 1977, p.156).
B. ? P. méton., poét., vieilli, au plur. Pavots (de Morphée, du sommeil, de la nuit). Sommeil. Au milieu de l'effervescence de tant d'idées nouvelles, comment solliciter et obtenir les bienfaisans pavots du sommeil? (Crèvecoeur,Voyage, t.2, 1801, p.158).Morphée, seul éveillé, répand des pavots Sur les dieux endormis (Crémieux,Orphée, 1858, I, 2etabl., 1, p.25).Pour la douzième fois, hier, sur ma demeure, Nuit lente! tu passais sans jeter de pavots (Desb.-Valm.,Élégies, 1859, p.106).
? P. anal. Pavots de la mort. Mort dont les pavots sont le symbole. Leurs têtes [d'un couple de gisants] semblent si appesanties par les pavots de la mort, qu'elles ont fait fléchir cet oreiller de pierre (Chateaubr.,Génie, t.2, 1803, p.347).Coupez ces longues chevelures, Où la main d'une mère enlaçait des fleurs pures Sans voir qu'elle y mêlait les pavots de la mort! (Hugo,Odes et ball., 1828, p.58).
Prononc. et Orth.: [pavo]. Att. ds Ac. dep.1694. Étymol. et Hist. Mil. du xiiies. [ms.] plante (Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 2408 [var. du ms. BN fr. 794, v. aussi éd. W. Foerster, 2412]). Issu, par substitution du suff. -ot* à la forme régulière -o b lat. -avu, de l'a. fr. pavo «id.» (déb. du xiiies., Chrétien de Troyes, loc. cit. [var. du ms. BN fr. 1376], v. aussi l'éd. I. Bekker, v. 2402 ds Zeitschrift für deutsches Alterthum, t.10, 1856, p.435, qui a pris ce ms. pour base) lui-même issu d'un lat. pop. *papavus, altér. du lat. class. papaver «id.». Fréq. abs. littér.: 162. Bbg. Chautard Vie étrange Argot 1931, p.389. _ Keller (H.-E.). Notes d'étymol. gallo-rom. et rom. Mél. Wartburg (W. von) 1968, t.2, p.249. _ Sain. Sources t.31 1972 [1930], p.225.

PAVOT, subst. masc.
Étymol. et Hist. Mil. du xiiies. [ms.] plante (Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 2408 [var. du ms. BN fr. 794, v. aussi éd. W. Foerster, 2412]). Issu, par substitution du suff. -ot* à la forme régulière -o b lat. -avu, de l'a. fr. pavo «id.» (déb. du xiiies., Chrétien de Troyes, loc. cit. [var. du ms. BN fr. 1376], v. aussi l'éd. I. Bekker, v. 2402 ds Zeitschrift für deutsches Alterthum, t.10, 1856, p.435, qui a pris ce ms. pour base) lui-même issu d'un lat. pop. *papavus, altér. du lat. class. papaver «id.».

Pavot au Scrabble


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Informations sur le mot pavot - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Pavot


  1. Ni le pavot, ni la mandragore, ni tous les sirops narcotiques du monde ne te rendront jamais par médecine ce doux sommeil que tu avais hier.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Othello (1604), III, 3, Iago


  2. Si quelquefois du vin elle se donne, - Cela lui fait sa malice vomir: - C'est un pavot qui la fait mieux dormir; - Femme qui dort ne fait mal à personne.

    Auteur : Claude Mermet - Source : Chansons


  3. Les pavots de la vieillesse s'interposent entre la vie et la mort, pour nous faire oublier l'une et nous assoupir sur l'autre.

    Auteur : Antoine Rivaroli, dit Rivarol - Source : Esprit de Rivarol (oeuvres diverses)


  4. Dix fois dans la journée il faut que tu te surmontes toi-même: c'est la preuve d'une bonne fatigue et c'est un pavot pour l'âme.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)


  5. Mais je n'ouvrirai pas les yeux J'aurai ce visage immobile
    Que je m'ignore et ne pourrais que d'après toi réinventer
    D'après cette aube de ton front et cette bouche à mon côté
    Et les pavots baissés sur le regard la soie grège des cils


    Auteur : Louis Aragon - Source : Elsa


Les citations du Littré sur Pavot


  1. L'odeur fascheuse du suc de pavot noir, qu'on appelle opion, fait qu'il est malaisé à mesler parmy le boire....

    Auteur : PARÉ - Source : XXIII, 44


  2. Ainsi sur les moissons, quand l'orage a soufflé, Reposent, confondus dans le sillon comblé, Le convolve amoureux, la renoncule agreste, Et le pavot sanglant, et le bluet céleste, Et l'ivraie ennemie, et les épis de blé

    Auteur : MASSON - Source : Helvétiens, VII


  3. La mauve, le dictame ont, avec les pavots, Mêlé leurs sucs puissants qui donnent le repos

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Idylles, le Malade.


  4. Comme on voit un pavot agravé de pluie, baisser tristement la teste contre terre

    Auteur : YVER - Source : p. 641


  5. C'est vouloir que la rose au pavot se compare Et le nuage à la clarté

    Auteur : MALH. - Source : VI, 25


  6. Le saule pleureur ne pleure pas plus que les autres saules.... la violette n'est pas plus modeste que le pavot.... l'expression morale des végétaux est donc purement symbolique

    Auteur : LÉVÊQUE - Source : Science du beau, t. II, p. 344


  7. Les pavots que le sommeil répand sur la terre

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XII


  8. La volupté naît à côté de la vertu, comme le pavot au pied de l'épi ; mais ce n'est point pour la fleur narcotique qu'on a labouré

    Auteur : DIDER. - Source : Claude et Nér. II, 69


  9. [à la nuit] L'illusion se glisse en notre âme amollie, Et l'air, plein de silence et de mélancolie, Des pavots du sommeil enivre la raison

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. II, 6


  10. L'oolithe est toujours en globules ou sphéroïdes, dont la grosseur varie depuis celle d'un pois jusqu'à celle d'une graine de pavot

    Auteur : AL. BRONGNIART - Source : Traité de minér. t. I, p. 203, dans POUGENS.


  11. Les pavots que le Sommeil répand sur la terre, apaisent tous les noirs soucis par leurs charmes, et tiennent la nature dans un doux enchantement ; chacun s'endort sans prévoir les peines du lendemain

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XII


  12. Et le pavot qui les hommes endort, Et la cormeille au dur noyau de pierre, La corme aussi qui le ventre resserre

    Auteur : RONS. - Source : 942


  13. Le pavot blanc se cultive en grande quantité dans l'Inde et l'Orient ; après la floraison, on fait des incisions longitudinales aux capsules ; il en découle un suc laiteux qui se concrète facilement ; ce suc, ainsi devenu concret, constitue l'opium

    Auteur : THENARD - Source : Traité de chimie, t. III, p. 365, dans POUGENS


  14. L'huile d'oeillet est séparée des graines du pavot, dont la belle fleur le fait appeler oeillet dans les départements du Nord de la France, où on le cultive abondamment

    Auteur : FOURCROY - Source : Connaiss. chim. t. VII, p. 337, dans POUGENS


  15. Blasphèmes nouveaux, Vieux dictons dévots, Hapelourdes, pavots, Et brides à veaux, Que n'a-t-on pas mis Dans Sémiramis ?

    Auteur : PIRON - Source : Chanson satirique sur la Sémiramis de Voltaire


  16. Oignons, pavots d'endormante nature

    Auteur : DU BELLAY - Source : VII, 4, verso.


  17. Ainsi sur les moissons quand l'orage a soufflé, Reposent confondus dans le sillon comblé Et le pavot sanglant et le bluet céleste, Et l'ivraie ennemie et les épis de blé

    Auteur : MASSON - Source : Helvét. VII


  18. Il choisit une nuit libérale en pavots ; Chacun était plongé dans un profond repos

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. XI, 3


  19. Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil !

    Auteur : LAMART. - Source : Méd. II, 14


  20. L'odeur fascheuse du suc de pavot noir, qu'on appelle opium

    Auteur : PARÉ - Source : XXIII, 44


  21. Quoquelicoq est espece de pavot ; Il croist en terre grasse et bien labourée, estant en fleur un peu devant la maturité des bleds, parmi lesquels se mesle il

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 626


  22. C'est bien, ô nuit, c'est bien de tes plus noirs pavots Que tu m'as distillé ce funeste repos

    Auteur : ROTR. - Source : Antig. I, 1




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h46











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