La définition de Attraction du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Attraction
Nature : s. f.
Prononciation : a-tra-ksion
Etymologie : Provenç. atraccio, atractio ; espagn. atraccion ; ital. attrazione ; de attractionem, de attrahere (voy. ).

Voir les citations du mot AttractionSignification du mot Attraction


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de attraction de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec attraction pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Attraction ?


La définition de Attraction

Action d'attirer, force qui attire.


Toutes les définitions de « attraction »


Wiktionnaire


Nom commun - français

attraction \a.t?ak.sj??\ féminin

  1. Action d'attirer.
    • N'est-il pas étrange, ou plutôt fatal, qu'une irrésistible attraction fasse toujours graviter ces criminels autour du formidable tribunal qui les condamne à la prison, au bagne, à l'échafaud ! (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, §.1, 1842-1843)
    • L'attraction du fer par l'aimant.
  2. (Par extension) Ce qui attire la foule, notamment les spectacles, les divertissements, etc.
    • Rien ne séduit les étrangers autant que les attractions de Paris.
    • Son attraction préférée à la fête foraine, c'est le train fantôme.
    • Vers sept heures du soir, je vais avec Milton au Paramount, cinéma où l'orchestre de Count Basie passe en attraction. Ce n'est pas du tout comme dans nos cinémas de Paris, où l'attraction ? lorsque attraction il y a ? reste secondaire : à New-York, on se dérange surtout pour l'attraction qui occupe la moitié du spectacle ; c'est le film qui est secondaire. (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, pages 94-95)
    • Ces "Riverains du parc" sont à bout à cause des bruits provenant de cette nouvelle attraction : "Ce sont des cris qui nous empêchent de profiter de nos jardins, de travailler la fenêtre ouverte quand on est en télétravail, ou simplement d'être dehors avec les enfants" (Cris sur les manèges : les voisins du Futuroscope sont à bout, Vosges Matin, 22 novembre 2021)
  3. (Astronomie) Tendance des corps célestes à s'attirer les uns les autres.
    • La solution du problème se réduit donc à exprimer l'intégrale par une série convergente ; ce qui suppose nécessairement, que la masse ou la distance, en un mot, que l'attraction d'un corps est inconsidérable par rapport à celle de l'autre : [?]. (Frédéric Théodore Schubert, Traité d'astronomie théorique, tome 3 : Astronomie physique, traduit de l'allemand, Saint-Pétersbourg : Imprimerie de l'Académie Impériale des Sciences, 1822, page 256)
    • A partir d'ici, nous étudions principalement le mouvement périodique d'un corps, le satellite artificiel, soumis a l'attraction gravitationnelle de la Terre. (Michel Capderou, « Satellite en orbite képlérienne », chapitre 5 de Satellites : de Kepler au GPS, Springer-Verlag France, 2012, page 137)
  4. (Physique) Action mutuelle que tous les corps sont supposés exercer les uns sur les autres.
  5. (Grammaire) Modification d'une lettre ou d'une tournure par l'influence d'une lettre ou d'une tournure voisine.
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Littré

ATTRACTION (a-tra-ksion) s. f.
  • 1Action d'attirer, force qui attire. L'attraction paraît adhérente à la matière, Bernardin de Saint-Pierre, Harm. liv. V, Harm. anim. Son immense ennui, son agitation [de la foule] M'entraînent faible et seul dans son attraction, Lamartine, Joc. VIII, 255.

    Dans le langage de Fourier, auteur d'un système socialiste, les attractions, les penchants qui entraînent chacun vers un emploi particulier. Fourier nous dit?: ? Peuple? Travaille, groupé par phalange, Dans un cercle d'attractions, Béranger, Fous.

  • 2En astronomie, tendance que les corps célestes paraissent avoir à s'attirer les uns les autres en raison directe des masses et inverse du carré des distances, sans qu'il existe en eux ou autour d'eux rien de sensible à quoi on puisse rapporter cette tendance. À quelque point que cet honneur [être élu par la Société royale de Londres] le flattât, il ne le séduisit pourtant pas en faveur des attractions, abolies, à ce qu'on croyait, par le cartésianisme, et ressuscitées par les Anglais, qui cependant se cachent quelquefois de l'amour qu'ils leur portent, Fontenelle, Montmort.

    En physique, attraction moléculaire, celle qui ne se manifeste que de molécule à molécule.

    Attraction locale, déviation que peuvent causer aux aiguilles aimantées les objets en fer que contient un bâtiment.

  • 3 Terme de grammaire. Changement d'une lettre par l'effet de sa voisine?; par ex. ce mot attraction est pris du latin attractio, formé de ad et tractio?; le d de ad a été changé en t à cause du t suivant.

    Dans la grammaire grecque, figure de syntaxe, par laquelle le relatif est mis au même cas que son antécédent ou mieux est attiré au cas de son antécédent, bien que le rôle qu'il a dans la phrase lui impose un cas différent.


HISTORIQUE

XIIIe s. Ces choses estoupent les voies par le [la] grant atration que li foies en fait, Alebrand, f° 40.

XVIe s. Partie des finances refluent après à Rome, par une certaine cabale occulte, et en la Germanie par des attractions violentes, Lanoue, 359. Agitation et motion continuelle est cause d'attraction, Rabelais, Pant. II, 16.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

ATTRACTION.
4Dans le sens anglais, ce qui a de l'attrait?; ce sens a commencé à paraître vers l'époque des grandes expositions internationales et est aujourd'hui d'un usage presque courant (1869). Dimanche et lundi de Pâques aura lieu l'inauguration de ces concerts qui étaient, l'on s'en souvient, une des grandes attractions du jardin l'an dernier, Journ. offic. 24 mars 1876, p. 2066, 2e col.
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Encyclopédie, 1re édition

ATTRACTION, s. f. attractio ou tractio, composé de ad, & de traho, je tire ; signifie, en Méchanique, l'action d'une force motrice, par laquelle un mobile est tiré ou rapproché de la puissance qui le meut. V. Puissance & Mouvement.

Comme la réaction est toûjours égale & contraire à l'action, il s'ensuit que dans toute attraction le moteur est attiré vers le mobile autant que le mobile vers le moteur. Voyez Action & Réaction.

Dans l'usage ordinaire on dit qu'un corps A est attiré vers un autre corps B, lorsque A est lié ou attaché avec B par le moyen d'une corde, d'une courroie, ou d'un bâton ; c'est de cette maniere qu'un cheval tire un charriot ou une barque : & en général on dit qu'un corps en attire un autre, lorsqu'il communique du mouvement à cet autre par le moyen de quelque corps placé entre eux, & que le corps moteur précede celui qui est mû.

De plus, lorsqu'on voit deux corps libres éloignés l'un de l'autre s'approcher mutuellement sans que l'on apperçoive de cause, on donne encore à ce phénomene le nom d'attraction ; & c'est principalement dans ce dernier sens qu'il a été employé par les philosophes anciens & modernes. L'attraction prise dans le premier sens, se nomme plus communément traction. Voyez Traction.

Attraction ou force attractive, dans l'ancienne Physique, signifie une force naturelle qu'on suppose inhérente à certains corps, & en vertu de laquelle ils agissent sur d'autres corps éloignés, & les tirent à eux. Voyez Force.

Le mouvement que ces prétendues forces produisent, est appellé par les Péripatéticiens mouvement d'attraction, & en plusieurs occasions, suction ; & ils rapportent différens exemples où, selon eux, ce mouvement se remarque : ainsi nous respirons l'air, disent-ils, par attraction ou suction ; de même nous suçons par attraction une pipe de tabac : c'est encore par attraction qu'un enfant tete : c'est par attraction que le sang monte dans les ventouses, que l'eau s'éleve dans les pompes, & la fumée dans les cheminées ; les vapeurs & les exhalaisons sont attirées par le soleil, le fer par l'aimant, les pailles & la poussiere par l'ambre & les autres corps électriques. Voyez Suction.

Si ces philosophes avoient fait un plus grand nombre d'expériences, ils auroient bientôt reconnu que ces différens phénomenes venoient de l'impulsion d'un fluide invisible. Aussi la plûpart des effets que les anciens attribuoient à l'attraction, sont aujourd'hui attribués à des causes plus naturelles & plus sensibles, principalement à la pression de l'air. Voyez Air & Pression.

C'est la pression de l'air, par exemple, qui produit les phénomenes de l'inspiration des ventouses, de la suction des pompes, des vapeurs, des exhalaisons, &c. Voyez Respiration, Suction, Pompe, Ventouse, Vapeur, Fumée, Exhalaison, &c.

Sur les phénomenes de l'attraction électrique & magnétique, voyez Aimant, Magnétisme & Electricité.

La puissance opposée à l'attraction est appellée répulsion ; & on observe que la répulsion a lieu dans quelques effets naturels. Voyez Repulsion.

Attraction ou puissance attractive, se dit plus particulierement, dans la philosophie Newtonienne, d'une puissance ou principe, en vertu duquel toutes les parties, soit d'un même corps, soit de corps différens, tendent les unes vers les autres ; ou pour parler plus exactement, l'attraction est l'effet d'une puissance, par laquelle chaque particule de matiere tend vers une autre particule. Voyez Matiere & Particule. Les lois & les phénomenes de l'attraction sont un des points principaux de la philosophie Newtonienne. Voyez Philosophie Newtonienne.

Quoique ce grand philosophe se serve du mot d'attraction, comme les philosophes de l'école, cependant, selon la plûpart de ses disciples, il y attache une idée bien différente. Nous disons selon la plûpart de ses disciples, car nous ne faisons que détailler ici ce qui a été dit sur l'attraction, nous réservant à exposer à la fin de cet article notre sentiment particulier.

L'attraction dans la Philosophie ancienne étoit, selon eux, une espece de qualité inhérente à certains corps, & qui résultoit de leurs formes particulieres & spécifiques ; & l'idée que les anciens philosophes attachoient à ce mot de forme, étoit fort obscure. Voyez Qualité & Forme.

L'attraction Newtonienne, au contraire, est un principe indéfini, c'est-à-dire, par lequel on ne veut désigner ni aucune espece ou maniere d'action particuliere, ni aucune cause physique d'une pareille action, mais seulement une tendance en général, un conatus accedendi, ou effort pour s'approcher, quelle qu'en soit la cause physique ou métaphysique ; c'est-à-dire, soit que la puissance qui le produit soit inhérente aux corps mêmes, soit qu'elle consiste dans l'impulsion d'un agent extérieur.

Aussi Newton dit-il expressément dans ses principes, qu'il se sert indifféremment des mots d'attraction, d'impulsion, & de propension ; & avertit le lecteur de ne pas croire que par le mot d'attraction il veuille désigner une maniere d'action ou sa cause efficiente, & supposer qu'il y a réellement une force attractive dans des centres, qui ne sont que des points mathématiques. L. I. p. 5. Et dans un autre endroit il dit : qu'il considere les forces centripetes comme des attractions, quoique peut-être elles ne soient, physiquement parlant, que de véritables impulsions. Ib. pag. 147. Il dit aussi dans son optique, p. 322. que ce qu'il appelle attraction, est peut-être l'effet de quelque impulsion qui agit suivant des lois différentes de l'impulsion ordinaire ; ou peut-être aussi l'effet de quelque cause qui nous est inconnue.

Si on considere l'attraction, continuent les Newtoniens, comme une qualité qui résulte des formes particulieres de certains corps, on doit la proscrire avec les sympathies, antipathies, & qualités occultes. Voyez Qualité occulte. Mais quand on a une fois écarté cette idée, on remarque dans la nature un grand nombre de phénomenes, entre autres la pesanteur des corps ou leur tendance vers un centre, qui semblent n'être point l'effet d'une impulsion, ou dans lesquels au moins l'impulsion n'est pas sensible : de plus, ajoûtent-ils, cette action paroît différer à quelques égards de l'impulsion que nous connoissons ; car l'impulsion est toûjours proportionnelle à la surface des corps, au lieu que la gravité agit sur les parties solides & intérieures, & est toûjours proportionnelle à la masse, & par conséquent doit être l'effet d'une cause qui pénetre toute leur substance.

D'ailleurs, les observations nous ont appris qu'il y a divers cas où les corps s'approchent les uns des autres, quoiqu'on ne puisse découvrir en aucune maniere qu'il y ait quelque cause extérieure qui agisse pour les mettre en mouvement. Quiconque attribue ce mouvement à une impulsion extérieure, suppose donc un peu trop legerement cette cause. Ainsi quand on voit que deux corps éloignés s'approchent l'un de l'autre, on ne doit pas se presser de conclurre que ces corps sont poussés l'un vers l'autre par l'action d'un fluide ou d'un autre corps invisible, jusqu'à ce que l'expérience l'ait démontré ; comme il est arrivé dans les phénomenes que les anciens attribuoient à l'horreur du vuide, & qu'on a reconnu être l'effet de la pression de l'air. Encore moins doit-on attribuer ces phénomenes à l'impulsion, lorsqu'il paroît impossible, ou au moins très-difficile, de les expliquer par ce principe, comme il est prouvé à l'égard de la pesanteur. Mussch. Essay de Phys.

Le principe inconnu de l'attraction, c'est-à-dire inconnu par la cause (car les effets sont sous les yeux de tout le monde) est ce que l'on appelle attraction ; & sous ce nom général, on comprend toutes les tendances mutuelles dans lesquelles l'impulsion ne se manifeste pas, & qui par conséquent ne peuvent s'expliquer par le secours d'aucunes lois connues de la nature.

C'est de là que sont venues les différentes sortes d'attractions ; savoir la pesanteur, l'ascension des liqueurs dans les tuyaux capillaires, la rondeur des gouttes de fluide, &c. qui sont l'effet d'autant de différens principes agissant par des lois différentes ; attractions qui n'ont rien de commun, sinon qu'elles ne sont peut-être point l'effet d'une cause physique, & qu'elles paroissent résulter d'une force inhérente aux corps, par laquelle ils agissent sur des corps éloignés, quoique notre raison ait beaucoup de difficulté à admettre une pareille force.

L'attraction peut se diviser, eu égard aux lois qu'elle observe, en deux especes. La premiere s'étend à une distance sensible : telles sont l'attraction de la pesanteur qui s'observe dans tous les corps, & l'attraction du magnétisme, de l'électricité, &c. qui n'a lieu que dans certains corps particuliers. Voyez les lois de chacune de ces attractions aux mots Gravité, Aimant & Electricité.

L'attraction de la gravité, que les Mathématiciens appellent aussi force centripete, est un des plus grands principes & des plus universels de la nature. Nous la voyons & nous la sentons dans les corps qui sont proche de la surface de la terre, (Voyez Pesanteur.) & nous trouvons par observation que la même force, (c'est-à-dire cette force qui est toûjours proportionnelle à la quantité de matiere, & qui agit en raison inverse du quarré de la distance) que cette force, dis-je, s'étend jusqu'à la lune, & jusqu'aux autres planetes premieres & secondaires, aussi-bien que jusqu'aux cometes ; & que c'est par elle que les corps célestes sont retenus dans leurs orbites. Or comme nous trouvons la pesanteur dans tous les corps qui font le sujet de nos observations, nous sommes en droit d'en conclurre par une des regles reçûes en Philosophie, qu'elle se trouve aussi dans tous les autres : de plus, comme nous remarquons qu'elle est proportionnelle à la quantité de matiere de chaque corps, elle doit exister dans chacune de leurs parties ; & c'est par conséquent une loi de la nature, que chaque particule de matiere tende vers chaque autre particule. Voyez la preuve plus étendue de cette vérité, & l'application de ce principe aux mouvemens des corps célestes, sous les articles Philosophie newtonienne, Soleil, Lune, Planete, Comete, Satellite, Centripete, Centrifuge.

C'est donc de l'attraction, suivant M. Newton, que proviennent la plûpart des mouvemens, & par conséquent des changemens qui se font dans l'univers : c'est par elle que les corps pesans descendent, & que les corps légers montent ; c'est par elle que les projectiles sont dirigés dans leur course, que les vapeurs montent, & que la pluie tombe ; c'est par elle que les fleuves coulent, que l'air presse, que l'Océan a un flux & reflux. V. Mouvement, Descente, Ascension, Projectile, Vapeur, Pluie, Fleuve, Flux & Reflux, Air, Atmosphere &c. Les mouvemens qui résultent de ce principe, sont l'objet de cette partie si étendue des Mathématiques, qu'on appelle Méchanique ou Statique, comme aussi de l'Hydrostatique, de l'Hydraulique, &c. qui en sont comme les branches & la suite, &c. V. Méchanique, Statique, Hydrostatique, Pneumatique ; voyez aussi Mathématiques, Philosophie, &c.

La seconde espece d'attraction est celle qui ne s'étend qu'à des distances insensibles. Telle est l'attraction mutuelle qu'on remarque dans les petites parties dont les corps sont composés ; car ces parties s'attirent les unes les autres au point de contact, ou extrèmement près de ce point, avec une force très supérieure à celle de la pesanteur, mais qui décroît ensuite à une très-petite distance, jusqu'à devenir beaucoup moindre que la pesanteur. Un auteur moderne a appellé cette force, attraction de cohésion, supposant que c'est elle qui unit les particules élémentaires des corps pour en faire des masses sensibles. Voyez Cohésion, Atome, Particule, &c.

Toutes les parties des fluides s'attirent mutuellement, comme il paroît par la ténacité & par la rondeur de leurs gouttes, si on en excepte l'air, le feu & la lumiere, qu'on n'a jamais vûs sous la forme de gouttes. Ces mêmes fluides se forment en gouttes dans le vuide comme dans l'air, ils attirent les corps solides, & en sont réciproquement attirés ; d'où il paroît que la vertu attractive se trouve répandue partout. Qu'on mette l'une sur l'autre deux glaces de miroir bien unies, bien nettes & bien seches, on trouvera alors qu'elles tiennent ensemble avec beaucoup de force, de sorte qu'on ne peut les séparer l'une de l'autre qu'avec peine. La même chose arrive dans le vuide, lorsqu'on retranche une petite portion de deux balles de plomb, ensorte que leurs surfaces deviennent unies à l'endroit de la section, & qu'on les presse ensuite l'une contre l'autre avec la main, en leur faisant faire en même tems la quatrieme partie d'un tour ; on remarque que ces balles tiennent ensemble avec une force de 40 ou 50 livres. En général tous les corps dont les surfaces sont unies, seches & nettes, principalement les métaux, se collent & s'attachent mutuellement l'un à l'autre quand on les approche ; de sorte qu'il faut quelque force pour les séparer. Mussch. Essay de Phys.

Les corps s'attirent réciproquement, non-seulement lorsqu'ils se touchent, mais aussi lorsqu'ils sont à une certaine distance les uns des autres : car mettez entre les deux glaces de miroir dont nous venons de parler, un fil de soie fort fin, alors ces deux glaces ne pourront pas se toucher, puisqu'elles seront éloignées l'une de l'autre de toute l'épaisseur du fil ; cependant on ne laissera pas de voir que ces deux glaces s'attirent mutuellement, quoiqu'avec moins de force que lorsqu'il n'y avoit rien entre elles. Mettez entre les glaces deux fils que vous aurez tors ensemble, ensuite trois fils tors de même, & vous verrez que l'attraction diminuera à mesure que les glaces s'éloigneront l'une de l'autre. Mussch. ibid.

On peut encore faire voir d'une maniere bien sensible cette vertu attractive par une expérience curieuse. Prenez un corps solide & opaque, qui finisse en pointe, soit de métal, soit de pierre, ou même de verre ; si des rayons de lumiere paralleles passent tout près de la pointe ou du tranchant de ce corps dans une chambre obscure, alors le rayon qui se trouvera tout près de la pointe, sera attiré avec beaucoup de force vers le corps ; & après s'être détourné de son chemin, il en prendra un autre, étant brisé par l'attraction que ce corps exerce sur lui. Le rayon un peu plus éloigné de la pointe est aussi attiré, mais moins que le précédent ; & ainsi il sera moins rompu, & s'écartera moins de son chemin. Le rayon suivant qui est encore plus éloigné, sera aussi moins tiré & moins détourné de sa premiere route. Enfin, à une certaine distance fort petite, il y aura un rayon qui ne sera plus attiré du tout, ou du moins sensiblement, & qui conservera sans se rompre sa direction primitive. Mussch. ibid.

C'est à M. Newton que nous devons la découverte de cette derniere espece d'attraction, qui n'agit qu'à de très-petites distances ; comme c'est à lui que nous devons la connoissance plus parfaite de l'autre, qui agit à des distances considérables. En effet, les lois du mouvement & de la percussion des corps sensibles dans les différentes circonstances où nous pouvons les supposer, ne paroissent pas suffisantes pour expliquer les mouvemens intestins des particules des corps, d'où dépendent les différens changemens qu'ils subissent dans leurs contextures, leurs couleurs, leurs propriétés ; ainsi notre Philosophie seroit nécessairement en défaut, si elle étoit fondée sur le principe seul de la gravitation, porté même aussi loin qu'il est possible. Voyez Lumiere, Couleur, &c.

Mais outre les lois ordinaires du mouvement dans les corps sensibles, les particules dont ces corps sont composés, en observent d'autres, qu'on n'a commencé à remarquer que depuis peu de tems, & dont on n'a encore qu'une connoissance fort imparfaite. M. Newton, à la pénétration duquel nous en devons la premiere idée, s'est presque contenté d'en établir l'existence ; & après avoir prouvé qu'il y a des mouvemens dans les petites parties des corps, il ajoûte que ces mouvemens proviennent de certaines puissances ou forces, qui paroissent différentes de toutes les forces que nous connoissons. « C'est en vertu de ces forces, selon lui, que les petites particules des corps agissent les unes sur les autres, même à une certaine distance, & produisent par-là plusieurs phénomenes de la nature. Les corps sensibles, comme nous avons déjà remarqué, agissent mutuellement les uns sur les autres ; & comme la nature agit d'une maniere toûjours constante & uniforme, il est fort vraissemblable qu'il y a beaucoup de forces de la même espece ; celles dont nous venons de parler s'étendent à des distances assez sensibles, pour pouvoir être remarquées par des yeux vulgaires : mais il peut y en avoir d'autres qui agissent à des distances trop petites, pour qu'on ait pû les observer jusqu'ici ; & l'électricité, par exemple, agit peut-être à de telles distances, même sans être excitée par le frottement ».

Cet illustre auteur confirme cette opinion par un grand nombre de phénomenes & d'expériences, qui prouvent clairement, selon lui, qu'il y a une puissance & une action attractive entre les particules, par exemple, du sel & de l'eau ; entre celles du vitriol & de l'eau, du fer & de l'eau-forte, de l'esprit de vitriol & du salpetre. Il ajoûte que cette puissance n'est pas d'une égale force dans tous les corps ; qu'elle est plus forte, par exemple, entre les particules du sel de tartre & celles de l'eau-forte, qu'entre les particules du sel de tartre & celles de l'argent : entre l'eau-forte & la pierre calaminaire, qu'entre l'eau-force & le fer : entre l'eau-forte & le fer, qu'entre l'eau-forte & le cuivre ; encore moindre entre l'eau-forte & l'argent, ou entre l'eau forte & le mercure. De même l'esprit de vitriol agit sur l'eau, mais il agit encore davantage sur le fer ou sur le cuivre.

Il est facile d'expliquer par l'attraction mutuelle la rondeur que les gouttes d'eau affectent ; car comme ces parties doivent s'attirer toutes également. & en tous sens, elles doivent tendre à former un corps, dont tous les points de la surface soient à distance égale de son centre. Ce corps seroit parfaitement sphérique, si les parties qui le composent étoient sans pesanteur : mais cette force qui les fait descendre en embas, oblige la goutte de s'allonger un peu, & c'est pour cette raison, que les gouttes de fluide attachées à la surface inférieure des corps, dont le grand axe est vertical, prennent une figure un peu ovale. On remarque aussi cette même figure dans les gouttes d'eau qui sont placées sur la surface supérieure d'un plan horisontal ; mais alors le petit axe de cette figure est vertical, & sa surface inférieure, c'est-à-dire, celle qui touche le plan, est plane ; ce qui vient tant de la pesanteur des particules de l'eau, que de l'attraction du corps sur lequel elles sont placées, & qui altere l'effet de leur attraction mutuelle. Aussi, moins la surface sur laquelle la goutte est placée, a de force pour attirer ses parties, plus la goutte reste ronde : c'est pour cette raison, que les gouttes d'eau qu'on voit sur quelques feuilles de plantes, sont parfaitement rondes ; au lieu que celles qui se trouvent sur du verre, sur des métaux, ou sur des pierres, ne sont qu'à demi rondes, ou quelquefois encore moins. Il en est de même du mercure, qui se partage sur le papier en petites boules parfaitement rondes, au lieu qu'il prend une figure applatie lorsqu'il est mis sur du verre ou sur quelqu'autre métal. Plus les gouttes sont petites, moins elles ont de pesanteur ; & par conséquent lorsqu'elles viendront à s'attirer, elles formeront un globule beaucoup plus rond que celui qui sera formé par les grosses gouttes, comme on pourroit le démontrer plus au long, & comme l'expérience le confirme. Il est à remarquer que tous ces phénomenes s'observent également dans l'air & dans le vuide. Mussch.

On peut s'assûrer encore de la force avec laquelle les particules d'eau s'attirent, en prenant une phiole, dont le cou soit fort étroit, & n'ait pas plus de deux lignes de diametre, & en renversant cette phiole, après l'avoir remplie d'eau : car on remarquera alors qu'il n'en sort pas une seule goutte.

Comme dans une goutte d'eau, les parties qui s'attirent réciproquement, ne restent pas en repos avant que d'avoir formé une petite boule, de même aussi deux gouttes d'eau situées l'une proche de l'autre, & légerement attirées par la surface sur laquelle elles se trouvent, se précipiteront l'une vers l'autre par leur attraction mutuelle ; & dans l'instant même de leur premier contact, elles se réuniront & formeront une boule, comme on l'observe en effet ; la même chose arrive à deux gouttes de mercure.

Lorsqu'on verse ensemble les parties de divers liquides, elles s'attirent mutuellement ; celles qui se touchent alors, tiennent l'une à l'autre par la force avec laquelle elles agissent ; c'est pourquoi les liquides pourront en ce cas se changer en un corps solide, qui sera d'autant plus dur, que l'attraction aura été plus forte ; ainsi ces liquides se coaguleront. Mussch.

Lorsqu'on a fait dissoudre des parties de sel dans une grande quantité d'eau, elles sont attirées par l'eau avec plus de force qu'elles ne peuvent s'attirer mutuellement, & elles restent séparées assez loin les unes des autres : mais lorsqu'on fait évaporer une grande quantité de cette même eau, soit par la chaleur du soleil, soit par celle du feu, soit par le moyen du vent, il s'éleve sur la surface de l'eau une pellicule fort mince, formée par les particules de sel qui se tiennent en haut, & dont l'eau s'est évaporée. Cette pellicule, qui n'est composée que des parties de sel, peut alors attirer & séparer de l'eau qui est au-dessous, différentes particules salines, avec plus de force, que ne pouvoit faire auparavant cette même eau déjà diminuée de volume ; car par l'évaporation d'une grande quantité d'eau, les parties salines se rapprochent davantage, & s'unissent beaucoup plus qu'auparavant ; & l'eau se trouvant en moindre quantité, elle a aussi moins de force pour pouvoir agir sur les parties salines qui sont alors attirées enhaut vers la pellicule de sel à laquelle elles se joignent. Cette petite peau devient par conséquent plus épaisse & plus pesante que le liquide qui est au-dessous, puisque la pesanteur spécifique des parties salines est beaucoup plus grande que celle de l'eau ; ainsi dès que cette peau est devenue fort pesante, elle se brise en pieces ; ces morceaux tombent au fond, & continuent d'attirer d'autres parties salines ; d'où il arrive qu'augmentant encore de volume, ils se forment en grosses masses de différentes grandeurs appellées crystaux. Mussch.

L'air, quoiqu'il doive surnager tous les liquides que nous connoissons, & qui sont beaucoup moins pesans que lui, ne laisse pas d'en être attiré, & de se mêler avec eux ; & M. Petit a fait voir par plusieurs expériences, de quelle maniere il est adhérent aux corps fluides, & se colle, pour ainsi-dire, aux corps solides. Mém. Acad. 1731.

Les effervescences qui arrivent lorsqu'on mêle ensemble différens liquides, nous donnent un exemple remarquable de ces sortes d'attractions entre les petites parties des corps fluides : on en verra ci-dessous une explication un peu plus détaillée.

Il n'est pas non plus fort difficile de prouver que les liquides sont attirés par les corps solides. En effet, qu'on verse de l'eau dans un verre bien net, on remarquera qu'elle est attirée sur les côtés contre lesquels elle monte & auxquels elle s'attache, de sorte que la surface de la liqueur est plus basse au milieu que celle qui touche les parois du verre, & qui devient concave : au contraire, lorsqu'on verse du mercure dans un verre, sa surface devient convexe étant plus haute au milieu que proche les parois du verre, ce qui vient de ce que les parties du mercure s'attirent réciproquement avec plus de force, qu'elles ne sont attirées par le verre.

Si on prend un corps solide bien net, & qui ne soit pas gras, & qu'on le plonge dans un liquide, & qu'ensuite on le leve fort doucement & qu'on l'en retire, la liqueur y restera attachée, même quelquefois à une hauteur assez considérable ; en sorte qu'il reste entre le corps & la surface du liquide, une petite colonne qui y demeure suspendue ; cette colonne se détache, & retombe lorsqu'on a élevé le corps assez haut, pour que la pesanteur de la colonne l'emporte sur la force attractive. Mussch.

La force avec laquelle le verre attire les fluides, se manifeste principalement dans les expériences sur les tuyaux capillaires. Voyez Tuyaux capillaires.

Il y a une infinité d'autres expériences qui constatent l'existence de ce principe d'attraction entre les particules des corps. Voyez les articles Sel, Menstrue, &c.

Toutes ces actions en vertu desquelles les particules des corps tendent les unes vers les autres, sont appellées en général par Newton du nom indéfini d'attraction, qui est également applicable à toutes les actions par lesquelles les corps sensibles agissent les uns sur les autres, soit par impulsion, ou par quelqu'autre force moins connue : & par-là cet auteur explique une infinité de phénomenes, qui seroient inexplicables par le seul principe de la gravité : tels sont la cohésion, la dissolution, la coagulation, la crystallisation, l'ascension des fluides dans les tuyaux capillaires, les secrétions animales, la fluidité, la fixité, la fermentation, &c. Voyez les articles Cohésion, Dissolution, Coagulation, Crystallisation, Ascension, Secrétions, Fermentation, &c.

« En admettant ce principe, ajoûte cet illustre auteur, on trouvera que la nature est par-tout conforme à elle-même, & très-simple dans ses opérations : qu'elle produit tous les grands mouvemens des corps célestes par l'attraction de la gravité qui agit sur les corps, & presque tous les petits mouvemens de leurs parties, par le moyen de quelqu'autre puissance attractive répandue dans ces parties. Sans ce principe il n'y auroit point de mouvement dans le monde : & sans la continuation de l'action d'une pareille cause, le mouvement périroit peu à peu, puisqu'il devroit continuellement décroître & diminuer, si ces puissances actives n'en reproduisoient sans cesse de nouveaux. Optiq. p. 373 ».

Il est facile de juger après cela combien sont injustes ceux des philosophes modernes qui se déclarent hautement contre le principe de l'attraction, sans en apporter d'autre raison, sinon, qu'ils ne conçoivent pas comment un corps peut agir sur un autre qui en est éloigné. Il est certain que dans un grand nombre de phénomenes, les philosophes ne reconnoissent point autre d'action, que celle qui est produite par l'impulsion & le contact immédiat : mais nous voyons dans la nature plusieurs effets, sans y remarquer d'impulsion : souvent même nous sommes en état de prouver, que toutes les explications qu'on peut donner de ces effets, par le moyen des lois connues de l'impulsion, sont chimériques & contraires aux principes de la méchanique la plus simple. Rien n'est donc plus sage & plus conforme à la vraie Philosophie, que de suspendre notre jugement sur la nature de la force qui produit ces effets. Par tout où il y a un effet, nous pouvons conclurre qu'il y a une cause, soit que nous la voyions ou que nous ne la voyions pas. Mais quand la cause est inconnue, nous pouvons considérer simplement l'effet, sans avoir égard à la cause ; & c'est même à quoi il semble qu'un philosophe doit se borner en pareil cas : car, d'un côté, ce seroit laisser un grand vuide dans l'histoire de la nature, que de nous dispenser d'examiner un grand nombre de phénomenes sous prétexte que nous en ignorons la cause ; & de l'autre, ce seroit nous exposer à faire un roman, que de vouloir raisonner sur des causes qui nous sont inconnues. Les phénomenes de l'attraction sont donc la matiere des recherches physiques ; & en cette qualité ils doivent faire partie d'un système de physique : mais la cause de ces phénomenes n'est du ressort du physicien, que quand elle est sensible, c'est-à-dire, quand elle paroît elle-même être l'effet de quelque cause plus relevée : (car la cause immédiate d'un effet ne paroît elle-même qu'un effet, la premiere cause étant invisible.) Ainsi nous pouvons supposer autant de causes d'attraction qu'il nous plaira, sans que cela puisse nuire aux effets. L'illustre Newton semble même être indécis sur la nature de ces causes : car il paroît quelquefois regarder la gravité, comme l'effet d'une cause immatérielle ; (Optiq. p. 343, &c.) & quelquefois il paroît la regarder comme l'effet d'une cause matérielle. Ibid. p. 325.

Dans la philosophie Newtonienne, la recherche de la cause est le dernier objet qu'on a en vûe ; jamais on ne pense à la trouver que quand les lois de l'effet & les phénomenes sont bien établis ; parce que c'est par les effets seuls qu'on peut remonter jusqu'à la cause : les actions mêmes les plus palpables & les plus sensibles n'ont point une cause entierement connue : les plus profonds philosophes ne sauroient concevoir comment l'impulsion produit le mouvement, c'est-à-dire, comment le mouvement d'un corps passe dans un autre par le choc : cependant la communication du mouvement par l'impulsion est un principe admis, non-seulement en Philosophie, mais encore en Mathématique ; & même une grande partie de la Méchanique élémentaire a pour objet les lois & les effets de cette communication. Voyez Percussion & Communication de mouvement.

Concluons donc que quand les phénomenes sont suffisamment établis, les autres especes d'effets, où on ne remarque point d'impulsion, ont le même droit de passer de la Physique dans les Mathématiques, sans qu'on s'embarrasse d'en approfondir les causes qui sont peut-être au-dessus de notre portée : il est permis de les regarder comme causes occultes, (car toutes les causes le sont, à parler exactement) & de s'en tenir au


Trésor de la Langue Française informatisé


ATTRACTION, subst. fém.

I.? Action ou fait d'attirer, de s'attirer.
A.? ,,Propriété que possèdent les corps matériels de s'attirer mutuellement`` (Uv.-Chapman 1956) :
1. On doit placer ensuite l'inertie et l'impulsion, qui n'auraient pas lieu sans la mobilité, et ne sont que des circonstances de son existence. Après, vient l'attraction qui n'aurait pas lieu non plus sans la mobilité, mais n'en est pas une conséquence nécessaire. Je comprends sous ce nom général d'attraction la gravitation céleste, la pesanteur terrestre, et les affinités chimiques avec leurs dépendances, l'adhésion, la cohésion, etc. : ces forces internes existantes dans chaque particule des corps me prouvent que la matière est essentiellement active; ... Destutt de Tracy, Éléments d'idéologie,Idéologie, 1801, p. 219.
1. PHYSIQUE
? Attraction universelle ou planétaire. Gravitation, pesanteur; attraction qui se manifeste à grande distance :
2. Quand, à la suite des observations et des expériences de ses prédécesseurs, Newton est arrivé à trouver la loi expérimentale et mathématique de la chute des corps et du mouvement de tous les corps célestes, il a dit que la force qui effectuait tous ces mouvements était l'attraction ou la gravitation universelle. Newton nous apprend lui-même qu'il n'a jamais eu l'idée de croire à la réalité d'une force quelconque. Il a trouvé la loi expérimentale et mathématique du mouvement des corps, qui s'exprime en disant : Que les corps sont attirés en raison inverse du carré de la distance et en raison directe de la masse. Bernard, Principes de méd. exp.,1878, p. 195.
Rem. ,,Ce que nous appelons « pesanteur » n'est que la manifestation de l'attraction du globe terrestre`` (Galiana Astronaut. 1963).
? Attraction électrique ou électrostatique. Celle qui existe entre charges électriques de signe contraire :
3. [La première classe de phénomènes dus à l'électricité] (...) se [traduit] (...) par des attractions et répulsions de corps légers, par des décharges avec étincelle de divers appareils, etc.; ... A. Ledieu, E. Cadiat, Le Nouv. matériel naval,t. 1, 1890, p. 363.
? Attraction magnétique. Attraction qui s'observe entre aimants, entre courants électriques ou entre aimant et courant électrique :
4. Car ce mouvement de l'aiguille aimantée, indiqué comme ayant lieu soit que le conducteur se trouve à l'occident ou à l'orient de l'aiguille, est dans le premier cas une attraction, parce que le pole austral est à la gauche du courant, et dans le second une répulsion, parce qu'il se trouve à droite. Mais en convenant de la justesse de cette observation, il me semble que la distinction que j'ai faite des deux résultats généraux de l'action mutuelle d'un aimant et d'un fil conducteur n'en devient que plus importante pour expliquer ce qui arrive alors en montrant que, dans ce cas, c'est tantôt une attraction et tantôt une répulsion, toujours conformément à la loi du second résultat général que je viens d'exposer, tandis que, dans l'expérience que M. Oersted énonce immédiatement avant en ces termes : ... etc., ce mouvement n'a lieu que pour que l'aiguille aimantée prenne, à l'égard du conducteur, la direction déterminée par le premier résultat général, ... Ampère, Annales de chim. et de phys.,1820, p. 202.
2. CHIMIE
? Attraction moléculaire. Forces qui s'exercent entre molécules et qui ont un très court rayon d'action :
5. La force d'attraction moléculaire qui préside au rapprochement de ces molécules en cristaux réguliers ne sait pas les mathématiques sans doute; les abeilles ne calculent pas les formes héxagonales de leurs cellules; mais si l'homme les connaît et les calcule, pourquoi celui qui a fait les molécules et ces insectes n'aurait-il pas su ce qu'il faisait? Maine de Biran, Journal,1821, p. 341.
? Spéc. Attraction capillaire, voir capillarité :
6. Il faut voir aussi une dépendance de cette force générale [l'attraction universelle] dans les attractions exercées à de petites distances entre les molécules d'un liquide, ou entre celles-ci et celles d'un solide, attractions supposées et vérifiées par l'explication des phénomènes de l'adhésion et de la capillarité. L'intensité des actions varie avec la nature des corps rapprochés, et sous ce rapport, elles forment une sorte de transition aux forces attractives spécifiques de la chimie. Enfin, nous devons sans doute ajouter le frottement aux phénomènes dans lesquels l'attraction tient une place essentielle. Qu'est-ce maintenant que l'attraction? On paraît avoir obéi pour s'en rendre compte, à deux tendances opposées, mais également justifiables. La science n'a vu en général, et ne voit de plus en plus dans l'attraction que la loi suivant laquelle des corps se rapprochent dans des conditions données; elle fait profession d'ignorer les causes intimes du rapprochement. Quand il lui est arrivé de s'en enquérir, elle a souvent penché à les ramener à la cause (bien que inconnue également) de la communication mécanique du mouvement, moyennant les intermédiaires nécessaires, intermédiaires qu'il fallait alors déterminer hypothétiquement. Renouvier, Essais de crit. gén.,3meessai, 1864, pp. 51-52.
? Attraction élective. Synon. vx de affinité :
7. Mais, entre les substances qui jouissent d'une action chimique réciproque, l'attraction ne s'exerce plus au hasard : les molécules de la matière se recherchent, se rapprochent, se mêlent avec une avidité très-inégale, les combinaisons déjà faites peuvent subir une désunion de leurs principes, par la présence de différentes substances nouvelles, vers qui l'un d'eux se trouve plus fortement entraîné; il peut même s'opérer alors entre deux ou plusieurs combinaisons, mises dans les rapports et dans la situation convenables, un tel échange de principes, que d'autres combinaisons, entièrement étrangères à celles qui se détruisent, soient à l'instant même formées de leurs débris. Ici, l'attraction ne paraît plus une force aveugle, indifférente dans les tendances qu'elle affecte : elle commence à manifester une sorte de volonté; elle fait des choix. Et voilà pourquoi, considérée dans cet ordre d'effets particuliers, elle a reçu d'un habile chimiste, le nom d'attraction élective. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, p. 259.
B.? Au fig.
1. Fait d'attirer (quelqu'un), force qui attire quelqu'un vers quelqu'un ou quelque chose.
Rem. Synon. plus mod. attirance, (attraction reste, même au fig. proche du sens phys., alors que attirance se cantonne presque exclusivement au plan abstr.) :
8. ... selon les lois qui régissent le monde spirituel, pour élever une âme il est besoin de l'attraction d'une autre âme : cette attraction c'est l'amour, qui s'appelle aussi amitié dans la langue de la philosophie, et charité dans celle du christianisme. Ozanam, Essai sur la philos. de Dante,1838, p. 67.
9. C'est dans les crises mortelles qu'on redoute la solitude et qu'on veut être surtout entouré. En face du danger, l'affection forme un faisceau de tout ce qui se soutient dans la vie. Le c?ur va où est son trésor; et les attractions électives, à l'heure du péril, sont même la plus sûre révélation des pensées secrètes. Être séparés, voilà l'épouvante : mourir ensemble, ou être sauvés ensemble, voilà le cri, le v?u de tous les c?urs épris, de tous les êtres qui s'aiment véritablement, d'époux à époux, de parents à enfants, de fiancés à fiancés. Quant aux enfants, aux amis, ils préfèrent plutôt la vie à l'objet de leur affection. Ceux-là ne craignent pas de se sauver seuls; ceux qui périssent ne leur sont pas indispensablement liés. Si je mourais demain, quelqu'un en mourrait-il de douleur ou de chagrin? Amiel, Journal intime,1866, p. 371.
Rem. Rare, dans l'ex. suiv. l'attraction s'exerce sur des animaux :
10. Les fonds calcaires exerçant une certaine attraction sur divers animaux foreurs, ceux-ci augmentent alors en nombre, ce qui peut entraîner une nouvelle fragmentation des éléments du fond si les processus de destruction l'emportent sur ceux de construction, ... J. M. Pérès, La Vie dans l'océan,1966, p. 67.
2. Spécialement
a) LING. et GRAMM.
? Vx. Attraction des lettres. ,,Figure de grammaire qui consiste à employer (...) une lettre à la place d'une autre, lorsqu'elle a plus d'affinité avec celle qui la suit, comme l'm au lieu de l'n devant un autre m (emmener pour en-mener, etc.)`` (Bach.-Dez. 1882). Synon. mod. assimilation (régressive).
? Attraction syntaxique. ,,Sorte d'assimilation qui fait qu'un mot prend un aspect morphologique proche de celui de tel mot avec lequel il est mis syntaxiquement en rapport. Il peut y avoir attraction du genre : lat. heac (= hoc) stultitia est; du cas : urbem (= urbs) quam statuo; attraction temporelle (emploi du subjonctif imparfait dans une subordonnée dépendant d'une principale au passé), modale (emploi du subjonctif dans une subordonnée dont la principale a son verbe au subjonctif)`` (Mar. Lex. 1951).
? Attraction paronymique. ,,Processus plus connu sous le nom d'étymologie populaire`` (Mar. Lex. 1951).
b) MUS. ,,... tendance d'un son vers un autre, avec lequel il a de l'affinité. (...) Ainsi, dans le ton d'ut majeur, c'est une attraction qui appelle la note sensible si vers la tonique ut, et le fa vers le mi. C'est en vertu d'attractions semblables que l'oreille appelle la résolution d'un accord dans un autre accord déterminé, par exemple, de l'accord de septième sur l'accord parfait`` (Bach.-Dez. 1882). Synon. de appel :
11. La marche de la note sensible à la tonique peut être retardée par la prolongation [en harmonie] et donne lieu à une résolution ascendante de celle-ci (...) en raison de l'attraction de la sensible pour la tonique. E. Ratez, Traité d'harmonie,1908, p. 29.
? P. méton. La note qui exerce l'attraction (cf. A. Lavignac, Cours d'harmonie théorique et pratique, p. 54).
c) SOCIOL. ,,Caractéristique d'un objet, d'une activité, d'une personne ou d'un groupe par laquelle un comportement d'approche active est déclenché chez un sujet. L'attraction est en fait un phénomène d'interaction car les attentes, besoins et motivations du sujet « attiré » ont autant d'influence déterminante que les caractéristiques de « ce qui attire »`` (Mucch. Sc. soc. 1969). Zone d'attraction :
12. En France, sous l'impulsion de Grassé, les travaux sont orientés vers les phénomènes sociaux et plus particulièrement vers les sociétés d'insectes. Les réunions d'animaux peuvent constituer des foules dans lesquelles n'existe aucune attraction des individus les uns pour les autres (Rabaud, Picard), des associations parasitaires actives caractérisées par une attraction unilatérale et interspécifique, et enfin des groupements sociaux où l'individu exerce une stimulation sur ses semblables, le groupe exerçant également une action sur l'individu. La réalité de l'attraction mutuelle ou interattraction a été vérifiée expérimentalement chez les blattes... Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 694.
SYNT. Attraction centrale, industrielle, invincible, irrésistible, newtonienne, puissante, terrestre; centre(s), lois, mécanisme, mouvement, phénomène(s), pôle(s), puissance d'attraction; exercer une attraction.
II.? P. méton. (fréq. au plur.) Ce qui attire le public dans un lieu; ce qui est un objet, une occasion de curiosité, de divertissement. Attraction chorégraphique, foraine; attractions pour les touristes.
A.? En gén. :
13. Les thermes sont la seule attraction du pays! Vercel, Capitaine Conan,1934, p. 142.
B.? En partic.
1. Spectacle, ensemble de divertissements, en particulier dans les foires :
14. Dans l'enceinte de ces lieux de divertissement, à côté des jeux les plus modernes inspirés par la dernière actualité sportive ou scientifique, où les chevaux de bois, qui conservent leurs fidèles, ont successivement été éclipsés par des vélodromes, autodromes, zeppelins, avions, nacelles stratosphériques, on retrouve toutes les attractions et curiosités des anciennes foires, plus ou moins modifiées dans leur présentation, mais encore aisément reconnaissables : acrobates et lutteurs, équilibristes aériens, plongeurs à grande hauteur, prestidigitateurs, marionnettes, ombres chinoises, lanternes magiques, miroirs déformants, illusions, fantasmagories, jeux de massacre et toutes les exhibitions de phénomènes, animaux savants, bêtes exotiques, du village des Lilliputiens au boudoir de la femme sans bras, des singes trapézistes aux puces danseuses, de l'éléphant de mer s'ébattant avec les pingouins dans les bassins d'un décor polaire à l'hippocampe partageant sa cuve de verre avec les poissons japonais. Arts et litt. dans la société contemp.,1935, p. 7613.
? Parc d'attractions :
15. ... les attractions mécaniques vues d'abord isolément à la foire se sont groupées en de vastes établissements nommés « parcs d'attractions », où elles ont entraîné avec elles tous les petits spectacles venus du fond des siècles. Arts et litt. dans la société contemp.,1935, p. 7613.
? P. ext. Le lieu, l'installation ou l'édifice lui-même, où se déroule l'attraction :
16. Le patron du Palace de la Rigolade, avisé par les autorités compétentes que son attraction serait fermée le reste de la soirée, entra, regarda velours et poussière, tobogans et tonneau, renifla, s'approcha lentement de ses trois employés qui se frottaient, se brossaient, tâchaient de se donner un air convenable. Queneau, Pierrot mon ami,1942, p. 18.
2. Partie du spectacle donné dans un cirque, un music-hall... :
17. C'était Ganache qui annonçait pour le soir, à huit heures, « vu le beau temps », une grande représentation sur la place de l'église. À tout hasard, « pour se prémunir contre la pluie », une tente serait dressée. Suivait un long programme des attractions que le vent emporta, mais où nous pûmes distinguer vaguement « pantomimes... chansons... fantaisies équestres... », le tout scandé par de nouveaux roulements de tambour. Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes,1913, p. 166.
3. Fam. Personne qui attire la curiosité publique :
18. Or, voilà des âmes venues à moi, venant vers moi de plus en plus, comme si j'étais leur attraction. Quelle gloire pour mes livres à ce point bénis et qui ont un tel pouvoir! Bloy, Journal,1907, p. 352.
PRONONC. : [at?aksj? ?]. Barbeau-Rodhe 1930 donne la possibilité d'une prononc. du mot avec [tt] géminées : at/t/-. Pour [tt], cf. Besch. 1845. Enq. : /at?aksjõ/.
ÉTYMOL. ET HIST. I.? xiiies. « action d'attirer, d'aspirer » cont. méd. (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. Landouzy et Pépin, 105-30 : Et des coses qui sont convenables au foie si sont douces coses, mais c'on n'en prenge trop por ce qu'eles estoupent legierement les voies por le grant atration Ke li foies en fait). II.? 1. 1688 phys. « tendance des corps matériels à s'attirer mutuellement » (Le Clerc, Bibl. univ. et hist., VIII, p. 438 ds Mack. t. 1, p. 98 [c.r. des traités de Newton] : avant qu'entrer dans cette section, l'auteur explique ce qu'il entend par force attractive et par attraction, ce qu'on devrait plutôt appeler impulsion); 1722 (Journal des Savants, 1722, p. 465 ds Brunot t. 6, p. 548 : M. Cheyne soutenait dans cet ouvrage les sentiments de M. Newton sur le vide et sur l'attraction mutuelle des corps, ou comme parlent ce philosophe et ses disciples, sur la gravitation); 2. 1733 électr. « tendance des corps électrisés à s'attirer ou à se repousser mutuellement suivant qu'ils sont chargés d'électricités de noms contraires ou de la même électricité » (Essai sur les erreurs populaires ou examen de plus. opinions reçues comme vrayes, trad. de l'angl. de Thomas Brown [Pseudodoxia epidemica or Inquiries into very many received tenents], éd. 1738, I, 122 : [à propos de l'expérience du savant angl. Gilbert sur les propriétés de l'aiguille de fer refroidi] ... en deçà de l'équateur le bout qui approche le plus de la terre se tourne vers le nord et le bout opposé vers le sud : en sorte que leur attraction étant toujours contraire à leur direction, ils s'unissent dans les bouts opposés); 3. 1761 fig. « force qui tend à attirer les êtres vers qqn ou vers qqc. » (J.-J. Rousseau, La Nouvelle Héloïse, IIepart. ds Dict. hist. Ac. fr. : C'est l'union des c?urs qui fait leur véritable félicité; leur attraction ne connoît point la loi des distances et les nôtres se toucheroient aux deux bouts du monde); 1838 gramm. (Ac. Compl. 1842). III.? 1835 « ce qui exerce un attrait sur le public » (Balzac, Corresp., éd. Calmann-Lévy XXIV, 220, lettre à MmeHanska ds Nyrop t. 4, p. 340 : Avec cela trouver des combinaisons, des attractions, comme disent les Anglais, pour obtenir la faveur du public, de manière à écraser par leur supériorité, les autres journaux); 1862 (Malot, Vie mod. en Anglet., p. 50 ds Bonn., p. 4 : Programme savamment combiné en vue d'une great attraction); 1867, 8 avr. « spectacle, divertissement qui attire le grand public » (Duplessis, Figaro, p. 2, col. 1, ibid. : Une des plus grandes attractions du parc de l'Exposition est la section ottomane). I empr. au b. lat. attractio (au sens de « contraction » dep. ives. Pallad. Rutilius Taurus, Opus agriculturae, 5, 4, 3 ds TLL s.v.), au sens de « action de tirer à soi » dep. ves. (Caelius Aurelianus, Acut. passion., 1, 3, 37, ibid.); l'empl. II est dér. de I; cf. a. fr. adtractif terme d'astron. v. attractif; et aussi en lat. médiév. attractio phys. 1256-60 (Albert Le Grand, Veget., 1, 31 ds Mittellat. W. s.v., 1156, 48 : haec ... attractio ... est sicut vis terrae, quae in concava sua aere plena attrahit humorem pluviae), mais la vitalité de l'emploi est due à l'infl. de l'angl. attraction terme de phys. (dep. 1607 « pouvoir d'une substance d'en attirer une autre » ds NED; puis utilisé par terminol. newtonienne) et terme d'électr. (dep. 1626 ds NED). Certains dict. (Dauzat, Bl.-W.5) attribuent à tort une accept. gramm. au lat. attractio (par mauvaise lecture de Varron, De Ling. lat., V, 6 où TLL s.v. attractio mentionne seulement les leçons suiv. : tractationem, tractionem, arctationem; cf. aussi J. Collart, Varron grammairien latin, Paris 1954, p. 80, no2, qui donne pour V, 6 le texte suivant : Litterarum enim fit demptione (« suppression ») aut additione et propter earum traiectionem (« transposition ») et commutationem (« transformation »). Le ms. porte tractionem; adtractionem et les autres var. (y compris traiectionem) sont des conjectures d'éditeurs ou de commentateurs mod. de 1471 à nos jours) qui n'existe ni en b. lat. ni en lat. médiév.; III prob. empr. à l'angl. attraction, au même sens dep. seulement 1862 (W. Adams, Guide I Wight, 108 ds NED); angl. attraction dep. 1533 terme méd., empr. au fr. attraction ou directement au lat. (NED); v. aussi Mack. t. 1, p. 96, 98, 166, 211; Nyrop t. 4, p. 340; Brunot t. 6, pp. 548-551; Bonn., p. 4.
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 786. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 544, b) 1 032; xxes. : a) 607, b) 1 106.
BBG. ? Bach.-Dez. 1882. ? Behrens Engl. 1927, p. 182. ? Bél. 1957. ? Bouillet 1859. ? Brard 1838. ? Bruant 1901. ? Candé 1961. ? Chesn. 1857. ? Dagn. 1965. ? Duch. 1967, § 35, 70. ? Dul. 1968. ? Forest. 1946. ? Fromh.-King 1968. ? Galiana Astronaut. 1963. ? Giraud 1956. ? Gonda (J.). On abuse of the term attraction. Acta classica. 1965, t. 8, pp. 1-10. ? Gramm. t. 1 1789. ? Gruss 1952. ? Guilb. Aviat. 1965. ? Lal. 1968. ? Littré-Robin 1865. ? Mar. Lex. 1933. ? Mar. Lex. 1961 [1951]. ? Mat. Louis-Philippe 1951, p. 226. ? Méd. Biol. t. 1 1970. ? Mucch. Sc. soc. 1969. ? Muller 1966. ? Nysten 1824. ? Privat-Foc. 1870. ? Siz. 1968. ? Springh. 1962. ? Tardel (H.). Das Englische Fremdwort in der modernen französischen Sprache. In : Festschrift 45. Versammlung deutscher Philologen und Schulmänner. Bremen, 1899, p. 412. ? Timm. 1892. ? Uv.-Chapman 1956.

ATTRACTION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. I.? xiiies. « action d'attirer, d'aspirer » cont. méd. (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. Landouzy et Pépin, 105-30 : Et des coses qui sont convenables au foie si sont douces coses, mais c'on n'en prenge trop por ce qu'eles estoupent legierement les voies por le grant atration Ke li foies en fait). II.? 1. 1688 phys. « tendance des corps matériels à s'attirer mutuellement » (Le Clerc, Bibl. univ. et hist., VIII, p. 438 ds Mack. t. 1, p. 98 [c.r. des traités de Newton] : avant qu'entrer dans cette section, l'auteur explique ce qu'il entend par force attractive et par attraction, ce qu'on devrait plutôt appeler impulsion); 1722 (Journal des Savants, 1722, p. 465 ds Brunot t. 6, p. 548 : M. Cheyne soutenait dans cet ouvrage les sentiments de M. Newton sur le vide et sur l'attraction mutuelle des corps, ou comme parlent ce philosophe et ses disciples, sur la gravitation); 2. 1733 électr. « tendance des corps électrisés à s'attirer ou à se repousser mutuellement suivant qu'ils sont chargés d'électricités de noms contraires ou de la même électricité » (Essai sur les erreurs populaires ou examen de plus. opinions reçues comme vrayes, trad. de l'angl. de Thomas Brown [Pseudodoxia epidemica or Inquiries into very many received tenents], éd. 1738, I, 122 : [à propos de l'expérience du savant angl. Gilbert sur les propriétés de l'aiguille de fer refroidi] ... en deçà de l'équateur le bout qui approche le plus de la terre se tourne vers le nord et le bout opposé vers le sud : en sorte que leur attraction étant toujours contraire à leur direction, ils s'unissent dans les bouts opposés); 3. 1761 fig. « force qui tend à attirer les êtres vers qqn ou vers qqc. » (J.-J. Rousseau, La Nouvelle Héloïse, IIepart. ds Dict. hist. Ac. fr. : C'est l'union des c?urs qui fait leur véritable félicité; leur attraction ne connoît point la loi des distances et les nôtres se toucheroient aux deux bouts du monde); 1838 gramm. (Ac. Compl. 1842). III.? 1835 « ce qui exerce un attrait sur le public » (Balzac, Corresp., éd. Calmann-Lévy XXIV, 220, lettre à MmeHanska ds Nyrop t. 4, p. 340 : Avec cela trouver des combinaisons, des attractions, comme disent les Anglais, pour obtenir la faveur du public, de manière à écraser par leur supériorité, les autres journaux); 1862 (Malot, Vie mod. en Anglet., p. 50 ds Bonn., p. 4 : Programme savamment combiné en vue d'une great attraction); 1867, 8 avr. « spectacle, divertissement qui attire le grand public » (Duplessis, Figaro, p. 2, col. 1, ibid. : Une des plus grandes attractions du parc de l'Exposition est la section ottomane). I empr. au b. lat. attractio (au sens de « contraction » dep. ives. Pallad. Rutilius Taurus, Opus agriculturae, 5, 4, 3 ds TLL s.v.), au sens de « action de tirer à soi » dep. ves. (Caelius Aurelianus, Acut. passion., 1, 3, 37, ibid.); l'empl. II est dér. de I; cf. a. fr. adtractif terme d'astron. v. attractif; et aussi en lat. médiév. attractio phys. 1256-60 (Albert Le Grand, Veget., 1, 31 ds Mittellat. W. s.v., 1156, 48 : haec ... attractio ... est sicut vis terrae, quae in concava sua aere plena attrahit humorem pluviae), mais la vitalité de l'emploi est due à l'infl. de l'angl. attraction terme de phys. (dep. 1607 « pouvoir d'une substance d'en attirer une autre » ds NED; puis utilisé par terminol. newtonienne) et terme d'électr. (dep. 1626 ds NED). Certains dict. (Dauzat, Bl.-W.5) attribuent à tort une accept. gramm. au lat. attractio (par mauvaise lecture de Varron, De Ling. lat., V, 6 où TLL s.v. attractio mentionne seulement les leçons suiv. : tractationem, tractionem, arctationem; cf. aussi J. Collart, Varron grammairien latin, Paris 1954, p. 80, no2, qui donne pour V, 6 le texte suivant : Litterarum enim fit demptione (« suppression ») aut additione et propter earum traiectionem (« transposition ») et commutationem (« transformation »). Le ms. porte tractionem; adtractionem et les autres var. (y compris traiectionem) sont des conjectures d'éditeurs ou de commentateurs mod. de 1471 à nos jours) qui n'existe ni en b. lat. ni en lat. médiév.; III prob. empr. à l'angl. attraction, au même sens dep. seulement 1862 (W. Adams, Guide I Wight, 108 ds NED); angl. attraction dep. 1533 terme méd., empr. au fr. attraction ou directement au lat. (NED); v. aussi Mack. t. 1, p. 96, 98, 166, 211; Nyrop t. 4, p. 340; Brunot t. 6, pp. 548-551; Bonn., p. 4.

Attraction au Scrabble


Le mot attraction vaut 12 points au Scrabble.

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Informations sur le mot attraction - 10 lettres, 4 voyelles, 6 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les mots proches de Attraction

AttablerAttachant, anteAttacheAttaché, éeAttachementAttacherAttaquableAttaqueAttaqué, éeAttaquerAttaqueurAttarderAtteAtteAttédierAtteindreAtteint, einteAtteinteAttélabeAttelageAttelé, éeAtteléeAttelerAttelleAttenant, anteAttendant, anteAttendreAttendrirAttendrissant, anteAttendrissementAttendu, ueAttentatAttenteAttenterAttentif, iveAttentionAttentivementAtténuant, anteAtténué, éeAtténuerAtterré, éeAtterrerAtterrirAtterrissementAttestationAttesterAttiédi, ieAttiédirAttiédissementAttiferattablaattablaiattablaientattablaisattablaitattablantattableattabléattabléattabléeattabléeattabléesattabléesattablentattablerattablèrentattablésattablésattablionsattablonsattachaattachaiattachaientattachaisattachaitattachantattachantattachanteattachantsattachâtattacheattacheattachéattachéattachéattaché-caseattachéeattachéeattachéeattachéesattachéesattachéesattachementattachementsattachentattacherattacheraattacheraiattacheraisattacherait


Mots du jour


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Les citations avec le mot Attraction


  1. La pensée de Karl Marx et d'Engels exerce déjà son attraction secrète sur toute la jeunesse intellectuelle chinoise, et rien n'arrêtera ... la marche finale de la communauté chinoise vers un collectivisme proche du communisme léniniste le plus orthodoxe.

    Auteur : Marie-René Auguste Alexis Leger, dit Saint-John Perse - Source : Correspondance, 3 janvier 1917


  2. Il faut que l'on comprenne que toute l'intelligence n'est qu'une vaste éventualité, et que l'on peut la perdre, non pas comme l'aliéné qui est mort, mais comme un vivant qui est dans la vie et qui en sent sur lui l'attraction et le souffle.

    Auteur : Antonin Artaud - Source : Le Pèse-Nerfs (1925)


  3. Sans contraintes il n'est pas de progrès. Attraction et Répulsion, Raison et Energie, Amour et Haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme.

    Auteur : William Blake - Source : Le mariage du Ciel et de l'Enfer (1793)


  4. Les forces d'attraction qui s'exercent sur la Terre et sur les créatures proviennent toutes de la force d'attraction divine.

    Auteur : Ostad Elahi - Source : 100 Maximes de Guidance


  5. Ce n'est pas à cause de l'attraction terrestre que des gens tombent... amoureux!

    Auteur : Albert Einstein - Source : Sans référence


  6. Pourquoi n'organise-t-on jamais de courses de Présidents de la République ? Quelle édification des masses ? Et quelle attraction pour un music-hall ?

    Auteur : Alfred Jarry - Source : Gestes et opinions du Dr. Faustroll, pataphysicien (1911)


  7. Il y a des attractions impossibles en morale comme en chimie, et toute la politique des siècles ne changera pas en loi d'amour la loi des inimitiés humaines.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Une année dans le Sahel (1858)


  8. L'amour est une flamme, et c'est pour cela qu'on dit que la beauté attire, parce que les physiciens remarquent que le feu a une grande force d'attraction.

    Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets moraux et divertissants


  9. - Un bidonville, madame, n'est pas une attraction touristique. Pour avoir une idée de cette vie-là, il faut y être né.

    Auteur : Vikas Swarup - Source : Meurtre dans un jardin indien (2010)


  10. L'amour naît d'une attraction involontaire
    Que notre libre arbitre transforme en union volontaire.


    Auteur : Octavio Paz - Source : La Flamme double (1993)


  11. Mon aquarelle, peinte à l'eau de mer, fut sensible aux attractions lunaires, et sujette aux marées.

    Auteur : Alphonse Allais - Source : A se tordre (1891)


  12. Les affaires de désir ont lieu dans le nez : buée, fumée, rosée, ondes, particules, répulsions ou attractions invisibles, odeurs en creux et limaille en l'air.

    Auteur : Philippe Sollers - Source : Passion fixe (2000)


  13. On n'aime qu'une fois ! Le coeur peut s'émouvoir souvent à la rencontre d'un autre être, car chacun exerce des attractions et des répulsions.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Fort comme la mort (1889)


  14. Les calculs analytiques des mouvements de la lune ont sans doute été portés à un assez grand degré de précision pour nous convaincre que l'attraction newtonienne est en effet la vraie cause des inégalités qu'on observe dans le mouvement de cette planète.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Sans référence


  15. Attendez, je suis capable de dire moi-même ce que je pense. Je pense que si l'on pouvait arrêter la bête qui sommeille dans l'homme par la menace, celle du violon ou celle du châtiment éternel, peu importe, l'emblème le plus haut de l'humanité serait le dompteur de cirque avec son fouet, et non les prédicateur et son sacrifice. Mais justement, ce qui au cours des siècles a élevé l'homme au-dessus de la la bête et l'a porté si haut, ce n'est pas le bâton, c'est la musique : la force irréfutable de la vérité désarmée, l'attraction de son exemple.

    Auteur : Boris Pasternak - Source : Le Docteur Jivago (1957)


  16. Graziella qui se tenait ordinairement un peu loin, se rapprochait insensiblement de moi, comme si elle eût été fascinée par une puissance d'attraction cachée dans le livre.

    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Graziella (1852), II, 13


  17. ... est pour moi un aimant qui a perdu ses attractions. - Son magnétisme: un nuage qu'on aurait déflogistiqué.

    Auteur : Joseph Joubert - Source : Carnets tome 2


  18. Vous voyez. Je suis renseignée. On parle beaucoup de vous, vous savez. Z'êtes la grosse attraction.

    Auteur : Claude Simon - Source : Le Vent (1957)


  19. La descente était extrêmement périlleuse, mais ils ne comptaient pas avec le danger, ils n'étaient plus maîtres d'eux-mêmes, et une irrésistible attraction les attirait vers ce point mystérieux, comme l'aimant attire le fer.

    Auteur : Jules Verne - Source : L'Ile mystérieuse (1873-1875)


  20. En naissant tout homme est un Faust qui doit tout embrasser, tout éprouver, tout exprimer. Ce sont les erreurs de ses prédécesseurs et de ses contemporains qui ont fait de Faust un savant. Les progrès de la science obéissent à la loi de la répulsion : pour faire un pas en avant, il faut commencer par renverser la domination de l'erreur et des fausses théories. Les progrès de l'art se font selon la loi de l'attraction : pour faire un pas en avant, il faut commencer par suivre et par imiter ses prédécesseurs et par s'incliner devant eux.

    Auteur : Boris Pasternak - Source : Le Docteur Jivago (1957)


  21. Les déséquilibrés d'une même espèce sont portés par une secrète attraction à se rechercher les uns les autres.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Le Rire (1899)


  22. L'attraction est à la matière inanimée ce que l'amour est à la matière vivante.

    Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Le miroir de l'âme


  23. Le coeur peut s'émouvoir souvent à la rencontre d'un autre être, car chacun exerce sur chacun des attractions et des répulsions.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Fort comme la mort (1889)


Les citations du Littré sur Attraction


  1. Agitation et motion continuelle est cause d'attraction

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. II, 16


  2. Fourier nous dit.... Peuple.... Travaille, groupé par phalange, Dans un cercle d'attractions

    Auteur : BÉRANG. - Source : Fous.


  3. J'ose vous presser, monsieur, de croire au refroidissement de la terre, comme vous avez cru à l'attraction de Newton

    Auteur : BAILLY - Source : Atlantide, p. 440


  4. L'attraction paraît adhérente à la matière

    Auteur : BERN. DE S. P. - Source : Harm. liv. V, Harm. anim.


  5. La faiblesse de sa saveur et de ses attractions, sa fixité et sa vitrifiabilité

    Auteur : FOURCROY - Source : Conn. chim. t. I, p. LXXIV


  6. Il y a une attraction évidente entre le soleil et les planètes, une tendance mutuelle de tous les corps les uns vers les autres

    Auteur : Voltaire - Source : Phil. Newt. II, 7


  7. Lors même que l'évidence mathématique eût forcé les deux partis à tomber d'accord des faits et des lois, le débat continua pendant tout le siècle entre les impulsionistes et les attractionistes

    Auteur : P. JANET - Source : Rev. des Deux-Mondes, 1er mai 1874, p. 90


  8. On s'est révolté contre le terme de réfrangibilité, aussi bien que contre celui d'attraction, de gravitation ; eh qu'importe le terme, pourvu qu'il indique une vérité ?

    Auteur : Voltaire - Source : Phil. Newt. II, 8


  9. Vous iniuriez toujours notre pauvre siècle. - Pardon de la liberté ; qu'a-t-il produit pour qu'on le loue ? sottises de toute espèce, la liberté de penser, l'attraction, l'électricité, le tolérantisme, l'inoculation, le quinquina, l'encyclopédie et les drames

    Auteur : BEAUMARCH. - Source : Barbier de Séville, I, 3


  10. Cette accélération et ce retardement du mouvement de la lune sont un effet de l'attraction du soleil combinée avec l'attraction de la lune

    Auteur : CONDIL. - Source : Art de rais. III, 7


  11. Nous sommes environnés d'air, d'attraction, d'électricité, de magnétisme, d'êtres organisants, tous invisibles par leur essence

    Auteur : BERN. DE ST-P. - Source : dans le Dict. de BESCHERELLE.


  12. Par les filets droits il se fait attraction, et par les traversiers il se fait expulsion

    Auteur : PARÉ - Source : I, 8


  13. L'attraction et la direction de l'aimant sont des miracles continuels ; un limaçon auquel il revient une tête est un miracle ; la naissance de chaque animal, la production de chaque végétal sont des miracles de tous les jours

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Miracles.


  14. Les irrégularités du mouvement de la lune viennent de l'attraction du soleil

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. nat. Preuv. théor. terr. Oeuv. t. I, p. 229


  15. Les calculs analytiques des mouvements de la lune ont sans doute été portés à un assez grand degré de précision pour nous convaincre que l'attraction newtonienne est en effet la vraie cause des inégalités qu'on observe dans le mouvement de cette planète

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Disc. prélim. Syst. monde, Oeuvr. t. XIV, p. 137, dans POUGENS.


  16. Cette attraction [gravitation], diminuée par la distance, est précisément la vertu motrice de Kepler, laquelle, comme la lumière, est affaiblie quand le corps est plus éloigné

    Auteur : BAILLY - Source : Hist. astron. mod. t. II, p. 465


  17. Nous devons en conclure que l'attraction du soleil se communique dans un instant presque indivisible aux extrémités du système solaire

    Auteur : LA PLACE - Source : Exp. IV, 16


  18. S'il n'y a pas répulsion, il y a au moins inattraction

    Auteur : LEGOARANT - Source :


  19. Songez, milord, que, sans le voyage et les expériences de ceux qu'il [Louis XIV] envoya à la Cayenne en 1672, et sans les mesures de M. Picard, jamais Newton n'eût fait ses découvertes sur l'attraction

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Harvey, 1740


  20. L'attraction de la viande, que nous voyons quelquesfois estre si subite aux gens fameliques, qu'à peine on a le loisir de la mascher

    Auteur : PARÉ - Source : II, 20


  21. Les fermentations ou effervescences chimiques, dont le mouvement est si violent qu'on les pourrait quelquefois comparer à des tempêtes, sont des effets de cette puissante attraction qui n'agit entre les petits corps qu'à de petites distances

    Auteur : FONTEN. - Source : Newton.


  22. Oh ! je suis furieusement pour l'attraction ; j'aime tout ce qui attire

    Auteur : DESTOUCHES - Source : Fausse Agn. III, 12


  23. Partie des finances refluent après à Rome, par une certaine cabale occulte, et en la Germanie par des attractions violentes

    Auteur : LANOUE - Source : 359


  24. Les attractions et les répulsions électriques et magnétiques décroissent en raison du carré des distances

    Auteur : LAPLACE - Source : Exposé, I, 15


  25. Les forces centripètes, l'attraction, la gravitation sont une nouvelle loi de la nature aussi certaine et aussi inconnue que la vie des animaux et la végétation des plantes, le mouvement et l'électricité

    Auteur : Voltaire - Source : Mél. litt. Au P. Tournemine, 1735




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h36









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