La définition de Coutumier du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coutumier
Nature : s. m.
Prononciation : kou-tu-mié
Etymologie : Coutumier 1. Coustumier a eu aussi le sens d'homme habile dans le droit coutumier : Nul ne soit reçeu à jurer l'assise, s'il n'est suffisant coustumier ou licencié en l'un des droiz civilz ou canons, Ordonn. des ducs de Bret. f° 222, dans LACURNE.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coutumier de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coutumier pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coutumier ?


La définition de Coutumier

Recueil de coutumes, c'est-à-dire des articles qui forment le droit particulier de quelque pays, de quelque province, ou de quelque juridiction.


Toutes les définitions de « coutumier »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COUTUMIER, IÈRE. adj.
Qui a coutume de faire quelque chose. Il est coutumier de mentir. Être coutumier du fait, Avoir coutume de faire certaine chose. Il se prend ordinairement en mauvaise part. Je ne suis pas étonné qu'il vous ait trompé, il est coutumier du fait. Il signifie aussi, surtout dans le style poétique, Qui est habituel. Des grâces coutumières. Il signifie aussi Qui appartient à la coutume. Droit coutumier. Pays coutumier se disait, par opposition à Pays de droit écrit, de Tout pays où l'on suivait une coutume provinciale ou locale.

Littré

COUTUMIER (kou-tu-mié, miê-r') adj.
  • 1Qui a coutume de faire quelque chose. Il est coutumier de mentir. Je suis coutumière De payer toute la première, La Fontaine, Cord.

    Être coutumier du fait, se dit de quelqu'un qui commet souvent un acte blâmable.

  • 2Ordinaire, habituel. L'inconstance à nos ans coutumière, Malherbe, I, 4. Et mes yeux, éclairés des célestes lumières, Ne trouvent plus aux siens [de Pauline] leurs grâces coutumières, Corneille, Poly. IV, 2.
  • 3Qui appartient à la coutume ou droit non écrit. Droit coutumier.

    Régi par la coutume. Pays coutumier. Le droit commun de la France coutumière doit servir de loi, Patru, Plaidoy. 10, dans RICHELET. La distinction du pays de la France coutumière et de la France régie par le droit écrit était déjà établie, Montesquieu, Esp. XXVIII, 4.

    Établi par la coutume. Douaire coutumier. Réserves coutumières.

  • 4 Terme d'ancienne législation. Qui n'est pas noble, qui est roturier. Homme coutumier, et, substantivement, un coutumier.

    Terme d'eaux et forêts. Usager.


REMARQUE

Voltaire, de son temps, regrettait que ce mot ne fût plus d'usage. Il a repris faveur et est très bon aujourd'hui.


HISTORIQUE

XIIe s. N'oncques cil de Herupe n'en furent costumier [du tribut], Sax. XVI. Miex me venroit celui [celle] haïr, Qui de moi nuire est costumiere, Que li amer en tel maniere, Gautier D'Arras, Ille et Galeron.

XIIIe s. Il n'est costumiers d'outrage, Lai d'Ignaur. Et se li plastriers en est costumiers, li mestre li puet deffendre le mestier, Liv. des mét. 110. Tout li vins, quiex que il soit, qui vait contremant Marne, il doit de coustume tant come li coustumiers [péager] qui la coustume garde de par lou Roy en veut prendre, laquiele chose seroit à amender se il plait au Roy, ib. 301. Par son gré sui-ge coustumiere De parler proprement des choses, Quant il me plest, sans metre gloses, la Rose, 7116. Et quant tu iras par les rues, Gar que tu soies costumiers De saluer les gens premiers, ib. 2113. Et d'ouvrer est si coustumiers Que il ataint [égale] toz les premiers, Rutebeuf, II, 106. Se gentis feme prent home vilain coustumier, Du Cange, consuetudo.

XIVe s. Six muis et dix sestier de froment que les coustumiers de la forest doivent chascun, Du Cange, areale. Les hommes coustumier doublent à leur seigneur leur coustume, Du Cange, auxilium. De pierdre et de gaaingnier ierent [ils étaient] Coustumier, pour çou peu plorerent?; Car si fais est li mestiers d'armes, Jean de Condé, p. 76.

XVe s. [Édouard chassa de Calais tous les habitants pour le repeupler de purs Anglais] et ne retint que trois hommes?: un prestre et deux autres anciens hommes, bons coustumiers des lois et ordonnances de Calais?; et fut pour enseigner les heritages, Froissart, I, I, 322. Les bourgeois, qui n'estoient mie bons coustumiers de guerroyer, Froissart, I, I, 302. Le dieu d'amours est coustumier, à ce jour, de feste tenir, Orléans, Ball. 47. Comme fortune est souvent coustumiere de nuire aux bons et aux vaillants, Bouciq. I, ch. 23. Les quelz pillarz prenoient femmes par force, tant nobles que coustumieres, Du Cange, consuetudo.

XVIe s. Ce precepte est salubre en l'usage des amitiez ordinaires et coustumieres, Montaigne, I, 215. La douleur avant coureuse coustumiere de la mort, Montaigne, I, 302. Selon l'avis de Me Eudes de Sens, reçu contre l'opinion de quelques autres coutumiers, Loysel, 137. Femme qui prend douaire convenancé se prive du coutumier, Loysel, 147. Toute prescription annale ou moindre coutumiere court contre les absens et mineurs, sans esperance de restitution, Loysel, 721. ès pays coutumiers, Loysel, 883. Et s'il faut preferer celuy qui le premier Ose prier sa dame et s'en fait coustumier, Sur mes deux compagnons je doy gaigner la place, Ronsard, 806. Historien coustumier d'extravaguer hors de la verité, Amyot, Péricl. 53.

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Encyclopédie, 1re édition

COUTUMIER, (Jurisprud.) est tout ce qui a rapport à la coûtume, comme l'augment coûtumier, le doüaire coûtumier, le droit coûtumier, les institutes coûtumieres, le pays coûtumier, le tiers coûtumier. Voyez l'explication de chacun de ces mots à leurs lettres.

Coutumier de France, est le recueil des différentes coûtumes du royaume. On dit plus communément coûtumier général. Voy. ci-apr. Coutumier général.

Coutumier des Gaules, est le titre que l'on a donné aux premieres éditions du coûtumier général.

Coutumier général, est la collection de toutes les coûtumes de France, tant générales, que locales ou particulieres. On en a fait plusieurs éditions, dont la derniere donnée par M. de Richebourg en quatre volumes in-fol. est la plus ample & la plus utile. Elle contient les anciennes & les nouvelles rédactions des coûtumes : on y compte environ cent coûtumes générales, & plus de deux cents coûtumes locales. Il y manque néanmoins encore plusieurs coûtumes locales & statuts particuliers. Il seroit aussi à souhaiter que l'on y eût compris toutes les chartes de commune des villes, que l'on peut regarder comme l'origine des coûtumes.

Coutumier de France, (grand) est la même chose que coûtumier général. C'est aussi le titre d'un ancien traité contenant la pratique du droit civil & canon observé en France, composé par Jean Bouteiller, sur lequel Carondas a fait des annotations.

Coutumier de Picardie, est une collection des commentateurs des coûtumes de cette province, en deux volumes in-fol.

Coutumier de Poitou, est une compilation des différens commentateurs de la coûtume de Poitou, que Boucheul a faite dans son nouveau commentaire.

Coutumier de Vermandois, est une collection des commentateurs des différentes coûtumes générales de cette province, en la cité, ville, banlieue, & prevôté foraine de Laon, & des coûtumes particulieres de Ribemont, Saint-Quentin, Noyon, & Coucy.

Coutumiers, dans les ordonnances des eaux & forêts, signifie les usagers, c'est-à-dire ceux qui ont droit de coûtume, pascage, & usage dans les bois.

Coutumiers, au style du pays de Liége, chap. iij. art. 20. & dans Froissart, liv. I. chap. cxlvij. & ailleurs, signifie les anciens praticiens qui rendent témoignage en justice du droit ou de l'usage que l'on a coûtume d'observer dans le pays.

Coutumiere, (amende) c'est l'amende de coûtume, c'est-à-dire réglée par la coûtume. On entend quelquefois aussi par ce terme l'amende accoûtumée, qui est opposée à l'amende arbitraire ; comme dans la coûtume de Tours, art. 55. qui porte que le haut justicier peut prendre amendes, tant coûtumieres qu'arbitraires.

Coutumiere, (prise) en la coûtume de la Ferté Imbaut, art. 7. signifie l'amende ordinaire qui est fixée par la coûtume du lieu.

Coutumier, dans certaines coûtumes signifie aussi non-noble, roturier ; il signifie aussi quelquefois celui qui est sujet aux coûtumes, c'est-à-dire aux prestations ordinaires envers le seigneur, en quoi les hommes coûtumiers sont opposés aux hommes francs qui sont les exempts. Les francs sont ordinairement les nobles, ou du moins les bourgeois ; & les coûtumiers sont les serfs, ou au moins les roturiers sujets aux impositions & coûtumes. Voyez ci-après Coutumier (serf).

Coutumiere (bourse), acquets de bourse coûtumiere, dans les coûtumes de Tours, Lodunois, Anjou, & Maine, sont tous biens soit nobles ou non, qui sont acquis par un roturier.

Coutumiere (femme ou fille), dans les coûtumes d'Anjou & Maine, c'est celle qui est roturiere.

Coutumier (homme), en Anjou & au Maine, signifie celui qui est roturier. Voyez ci-après Coutumier (serf), & au mot Hommes.

Personne roturiere, voyez ci-devant Coutumiers (femme & homme).

Coutumier (serf), en la coûtume de la Marche, est celui qui doit les tailles ordinaires à son seigneur. Voyez les artic. 126. 127. & 128. Le premier de ces articles dit, que quiconque doit à son seigneur à cause d'aucun héritage, argent à trois tailles payables à trois termes, avoine & geline chacun an, il est réputé serf coûtumier, s'il doit tels devoirs à un homme lay ; que s'il les doit à l'Eglise, il est réputé être homme mortaillable.

Coutumiers (sujets étagers), dans les coûtumes d'Anjou, Maine, & Lodunois, sont les sujets roturiers d'un seigneur, qui ont étage & maison en son fief.

Coutumier (villain), est un roturier qui tient quelque héritage en villenage, c'est-à-dire chargé de rente ou de champart envers le seigneur. Voyez au livre de l'établissement le roi, que les prevôts de Paris & d'Orléans tiennent en leurs plaids. (A)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

coutumier \ku.ty.mje\ masculin

  1. Recueil des coutumes d'une province ou d'un pays.
    • Au XIVe siècle, le liber practicus de consilio Remensi n° 36 et les coutumiers de Champagne considèrent le mariage comme émancipant. (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 285)
    • Lorsqu'un homme était justicié, lit-on dans le Grand Coutumier, le bourreau avait le droit à tout ce qui était au-dessus de la ceinture. (Métiers disparus, éditions G. M. Perrin, 1968, page 119)

Adjectif - français

coutumier \ku.ty.mje\

  1. (Vieilli) Qui a coutume de faire quelque chose, habitué à.
    • Car toujours je suis coutumière,
      De payer toute la première.
      (Jean de La Fontaine, Les Frères de Catalogne, 1709)
    • Ce très léger excès, péché de gourmandise dont il s'accusait d'ailleurs véhémentement, et duquel il n'était guère coutumier, l'avait vivement dérangé. (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Le bon peuple disait : ?il a pris les fièvres à la Colonie? et se sentait prêt à les tenir pour excuse de toutes les dingueries dont les coloniaux sont coutumiers. (Léon Lapeyssonnie, Le jardin des mangues : chronique d'un temps perdu, Presses de l'INAM - Éditions Louis Musin, 1987, note n° 106)
  2. (Littéraire) Qui est habituel.
    • Promenade coutumière des clairons et tambours, qui ne savent où se placer et que chaque capitaine expédie au bout opposé du village. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • L'archéologie et l'anthropologie locales sont coutumières, on le sait, d'une grande sérénité dans l'affirmation. Ledit Poignant ne s'en est pas tenu là : à une portée de fusil du tombeau de Merlin, l'« archidruide », il a retrouvé le tombeau de « son épouse » Viviane ! (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.95)
  3. (Droit, Histoire) Relatif à la coutume.
    • L'usage coutumier et les habitudes traditionnelles ont régi les relations commerciales et les transactions en affaires. (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L'Islam et l'État, 1987, traduction d'Odette Guitard, 1992, p.64)
    • Droit coutumier, droit médiéval, puis de l'Ancien Régime, qui reposait sur les coutumes provinciales.
    • Pays coutumier, pays dans lequel s'appliquait le droit coutumier.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


COUTUMIER2, subst. masc.

Recueil des règles de coutume régissant une province, une région, une juridiction, un pays; recueil qui est rédigé à titre privé par un jurisconsulte. Grand coutumier, coutumier général. Le Coutumier de la province (A. France, Anneau améth.,1899, p. 72).Le vieux coutumier de ses archives (Proust, Guermantes 1,1920, p. 14).
Prononc. et Orth. : [kutymje]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 adj. custumier de « qui a coutume de faire quelque chose » (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 9167); 2. 1396 subst. masc. dr. coustumier « recueil de coutumes » (Delb., Rec. ds DG); 3. 1460 adj. coustumier « que l'on fait d'ordinaire » (Tempor. de l'év. de Bay., fo44 vo, Chap. Bay. ds Gdf. Compl.). Dér. de coutume* « habitude » et terme de dr.; suff. -ier*. Cf. le b. lat. consuetudinarius « habituel », attesté au Moy. Âge comme terme de dr. (Nierm.).


COUTUMIER1, IÈRE, adj.

A.? DR. ANC.
1. Qui appartient au droit non écrit ou codifié tardivement, généralement propre à une région. Anton. (droit) romain.Droit coutumier (synon. coutume, v. ce mot A 1); contrat, principe coutumier, règles coutumières; privilèges légaux ou coutumiers des diverses catégories. Ayant acquêts et baux francs de droit coutumier (Hugo, Quatre vents esprit,1881, p. 250):
1. Il y avait le droit coutumier, le droit écrit, et par-dessus tout il y avait le bon plaisir, la raison du plus fort. Zola, La Terre,1887, p. 78.
2. Qui n'est pas noble, roturier (d'apr. Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845). Un vilain coutumier. En moquerie des théoriciens en général que le paysan coutumier méprise souverainement (Sand, Mare au diable,1846, p. 212).
Rem. Le mot peut aussi être subst. en ce sens : les coutumiers.
B.? Usuel
1. [En parlant d'une pers.; suivi de la prép. de] Qui a l'habitude de faire quelque chose comme s'il s'agissait d'une obligation, d'une nécessité. Coutumière, une fois la semaine, des sacrements de confession et de communion (A. France, J. d'Arc,t. 1, 1908, p. 190).Une chose dont elle [la grande masse] n'est pas coutumière (Stravinsky, Chron. vie,1931, p. 188):
2. ... et les orientaux, plus fidèles que nous aux traditions antiques, sont coutumiers de perpétuer la mémoire des souverains sous lesquels ils ont joui de quelque bonheur ou de quelque gloire. Nodier, La Fée aux Miettes,1831, p. 115.
? Souvent avec nuance péj. D'ignorance et d'envie elle [la plèbe] est trop coutumière (Sully Prudh., Justice,1878, p. 262).Le médecin-chef du Stalag XII C était d'ailleurs coutumier de ces absurdités féroces (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 68):
3. Car il est peu de mauvais prêtres qui répondent à l'image qu'en donnent volontiers les écrivains bien-pensants, intéressés à les peindre coutumiers du parjure, du vice et de l'impiété. Bernanos, Un Mauvais rêve,1948, p. 1011.
? Coutumier du fait. Si je m'embrouille, après tout, je n'étonnerai personne, étant coutumier du fait (Courier, Lettres Fr. et It.,1809, p. 789).D'autant plus que Sa Majesté, qui est assez coutumière du fait, avait tenu à lui faire la surprise (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 460).
Rem. Ac. 1878 note que ,,ce sens est familier et peu usité`` et Lar. encyclop. le donne pour vieilli.
2. [En parlant de comportements ou de choses] Qui est habituel, ordinaire et comme inscrit dans la nature des personnes ou des choses. Amabilité coutumière; horaire coutumier; paysage coutumier; péripéties coutumières; tics coutumiers. Une vision de l'univers plus banale et plus coutumière (Barrès, Barbares,1888, p. 204).Une habileté coutumière et machinale (A. France, Révolte anges,1914, p. 171).
Prononc. et Orth. : [kutymje], fém. [-mj?:?]. Enq. : /kutymje, ??/. Ds Ac. depuis 1694. Fréq. abs. littér. : 374. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 94, b) 182; xxes. : a) 777, b) 944.
DÉR.
Coutumièrement, adv.D'une façon habituelle, courante, ordinaire. Ce n'était pas pour être taciturne d'habitude non plus que coutumièrement expansif (Verlaine, ?uvres compl., t. 5, Confess., 1895, p. 19).La Sacrée congrégation des Rites (...) exige coutumièrement des sommes immenses (Bloy, Lieux communs,1902, p. 118).? [kutymj? ?m? ?]. ? 1reattest. 1201 costumierement (Gace Brulé, Chanson, éd. H. Petersen Dyggve, 51, II, vers 8, p. 354); de coutumier « que l'on fait d'ordinaire », suff. -ment2*.
BBG. ? Darm. Vie 1932, p. 190. ? Gohin 1903, p. 312.

COUTUMIER2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 adj. custumier de « qui a coutume de faire quelque chose » (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 9167); 2. 1396 subst. masc. dr. coustumier « recueil de coutumes » (Delb., Rec. ds DG); 3. 1460 adj. coustumier « que l'on fait d'ordinaire » (Tempor. de l'év. de Bay., fo44 vo, Chap. Bay. ds Gdf. Compl.). Dér. de coutume* « habitude » et terme de dr.; suff. -ier*. Cf. le b. lat. consuetudinarius « habituel », attesté au Moy. Âge comme terme de dr. (Nierm.).

Coutumier au Scrabble


Le mot coutumier vaut 12 points au Scrabble.

coutumier

Informations sur le mot coutumier - 9 lettres, 5 voyelles, 4 consonnes, 8 lettres uniques.

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coutumier

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Les citations avec le mot Coutumier


  1. Je vois venir avec lenteur au plafond la raie coutumière
    Le doigt de l'aube sur sa bouche avant la musique ramière
    Pâle blanche comme les draps encore obscurs où nous bougeons
    Qui fend peu à peu les rideaux du roucoulement des pigeons


    Auteur : Louis Aragon - Source : Elsa


  2. L'excès du langage est un procédé coutumier à celui qui veut faire diversion.

    Auteur : François Mitterrand - Source : L'Abeille et l'Architecte (1978)


  3. Les machines sont bien plus que les hommes coutumières des jeux de mots.

    Auteur : Alberto Savinio - Source : Encyclopédie nouvelle (1891-1952)


  4. Il est d'honorables ivresses qui témoignent la sobriété coutumière.

    Auteur : Jean Rostand - Source : Carnet d'un biologiste (1959)


  5. Le grimoire d'un sorcier semble facile à comprendre en comparaison de plusieurs articles de nos codes et de nos coutumiers.

    Auteur : Anatole France - Source : Les Opinions de Jérôme Coignard (1893)


  6. Et à la vérité ce que nous disons craindre principalement en la mort, c'est la douleur, son avant-coureuse coutumière.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 14


  7. On n'est pas certain de vivre dans le sens de celui qui nous est coutumier. Peut-être, dans ce cas, nos rêves ne sont-ils que des souvenirs.

    Auteur : Max Ernst - Source : La conquête de l'irrationnel


Les citations du Littré sur Coutumier


  1. Douaire propre aux enfants est une legitime coutumiere prise sur les biens de leur pere, par le moyen et benefice de leur mere

    Auteur : LOYSEL - Source : 158


  2. Quand droit de relief est du pour roture ou cotterée, il est coutumierement du double du cens ou de la rente

    Auteur : LOYSEL - Source : 547


  3. ès pays coutumiers

    Auteur : LOYSEL. - Source : 883


  4. Le douaire coutumier était un droit usufructuaire, attendu qu'il consistait dans l'usufruit de la moitié des biens du mari

    Auteur : LEGOARANT - Source :


  5. Les enfants ne doivent coutumierement que bouche et mains, avec le droit de chambellage, qui est du par tous

    Auteur : LOYSEL - Source : 560


  6. Toute prescription annale ou moindre, coutumiere, court contre les absens et mineurs, sans esperance de restitution

    Auteur : LOYSEL - Source : 721


  7. L'inconstance à nos ans coutumière

    Auteur : MALH. - Source : I, 4


  8. Douaire coutumier saisit

    Auteur : LOYSEL - Source : 145


  9. Le raisonnement des tout-puissants de ce monde étant trop naturellement et trop coutumièrement celui-ci, que....

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 254, 165


  10. Et mes yeux, éclairés des célestes lumières, Ne trouvent plus aux siens [de Pauline] leurs grâces coutumières

    Auteur : Corneille - Source : Poly. IV, 2


  11. Selon l'avis de Me Eudes de Sens, reçu contre l'opinion de quelques autres coutumiers

    Auteur : LOYSEL - Source : 137


  12. Loyaux aides (ou aides en 4 cas) sont coutumierement dus pour chevalerie du seigneur ou de son fils ainé ; pour mariage de fille ainée ; pour rançon et voyage en la terre sainte

    Auteur : LOYSEL - Source : 605


  13. [Édouard fait complétement évacuer Calais] et ne retint que trois hommes : un prestre et deux autres anciens hommes, bons coutumiers des lois et ordonnances de Calais, et fut pour enseigner les heritages

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 322


  14. Je suis coutumière De payer toute la première

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Cord.


  15. Toute prescription annale ou moindre coutumiere court contre les absens et mineurs, sans esperance de restitution

    Auteur : LOYSEL. - Source : 721


  16. Otanès fit demander à sa fille près de qui elle couchait coutumièrement

    Auteur : P. L. COUR. - Source : II, 183


  17. Coutumierement en dismeries d'eglise n'y a point de suite, mais bien en patrimoniales

    Auteur : LOYSEL - Source : 266


  18. Le retrait [droit de rachat] seigneurial est censuel ou feodal, et s'appelle coutumierement droit de retenue

    Auteur : LOYSEL - Source : 423


  19. Les enfans ne doivent coutumierement que bouche et mains [foi et hommage], avec le droit de chambellage, qui est du par tous

    Auteur : LOYSEL - Source : 560


  20. Les femmes sont coutumieres d'en user pour trouver les echappatoires et alibis forains

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. c.


  21. Les baillies en gardes sont coutumieres [c'est-à-dire déférées par la coutume]

    Auteur : LOYSEL - Source : 183


  22. Douaire propre aux enfants est une legitime coutumiere prise sur les biens de leur pere, par le moyen et benefice de leur mere

    Auteur : LOYSEL - Source : 158


  23. Loyaux aides sont coutumierement dus pour chevalerie [réception comme chevalier] du seigneur ou de son fils ainé

    Auteur : LOYSEL - Source : 605


  24. Douaire coutumier saisit [les fruits et arrérages en sont dus dès le décès, sans qu'il soit besoin d'aucune demande judiciaire]

    Auteur : LOYSEL - Source : 145


  25. Femme qui prend douaire convenancé se prive du coutumier

    Auteur : LOYSEL. - Source : 147




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