Définition de « voisin »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot voisin de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur voisin pour aider à enrichir la compréhension du mot Voisin et répondre à la question quelle est la définition de voisin ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-mixte| ms=voisin | mp=voisins | fs=voisine | fp=voisines | pms=vwa.z?? | pmp=vwa.z?? | pfs=vwa.zin | pfp=vwa.zin )

  • Qui est proche, qui est auprès. - Nous ne saurions être plus voisins. - Les peuples voisins. - La maison voisine. - Les terres voisines de la forêt, de la rivière. - Les états voisins. - Les princes voisins.

  • Il s’emploie figurément et signifie alors Qui approche, qui est sur le point de. - Il est voisin de sa ruine, de sa perte. - Ce discours emphatique est voisin du galimatias.

  • Il s’emploie aussi comme nom et désigne Celui, celle qui est, qui demeure auprès d’un autre. - Mon voisin. - Ma voisine. - Un bon voisin. - Il a pour voisin monsieur un tel. - Parlez-en à votre voisin.

  • (prov) … - Qui a bon voisin a bon matin, Qui a un bon voisin vit en repos et sans inquiétude.


    Définitions de « voisin »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    VOISIN, -INE, adj. et subst.

    I. ? Adj. [Le plus souvent postposé et pouvant être suivi d'un compl.]
    A. ? [Dans l'espace] Qui est à faible distance, à une distance relativement petite du lieu de référence. Synon. proche.
    1. [En parlant d'une pers.] Qui habite, se trouve près d'une autre personne habituellement ou occasionnellement; au plur., qui se trouvent près les uns des autres. Fermier voisin; nations, populations voisines. Dira-t-on que la diminution qui résulterait, pour la force militaire, de ne la placer que sur les frontières, encouragerait les peuples voisins à nous attaquer? (Constant,Princ. pol.,1815,p. 110).Le Ministre des Affaires étrangères (...) ne l'a pas trouvée à son goût [la surprise]. À quelqu'un qui lui en parlait, il aurait répondu très nettement, assez haut pour être entendu des personnes voisines: ? « Je n'ai été ni consulté, ni prévenu » (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 460).
    ? Voisin de qqn/qqc.À côté de, proche de. Être voisin du maire; députés voisins de la tribune; personnes voisines de la porte; peuples voisins de la mer. Il se trouva seul, les soldats les plus voisins de lui étaient éloignés de cent pas (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 49).
    2. [En parlant d'un inanimé concr.] Qui est situé à faible distance, non loin du lieu où l'on se trouve ou dont il est question; au plur., proches l'un de l'autre, les uns des autres. Appartement, bar, château, village voisin; maison, montagne, rue, ville voisine; lits voisins; chambres, tables voisines. Sur les terrasses au bord du Saint-Laurent, leurs maisons s'alignent, voisines sans être contiguës, déroulant en bandes rectangulaires leurs vergers de pommiers (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p. 177).J'ouvris les yeux et je souris en voyant sur une chaise voisine ma robe de lainage bleu dans les bras d'un veston gris (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 319).
    ? En partic. Qui touche, qui est immédiatement à côté. Synon. attenant, contigu, limitrophe.Département voisin; maison, pièce, province voisine. D'autres médecins disent que le travail des intestins et leur état, bien connus, donnent les lumières les plus précieuses sur l'organe voisin, la matrice et le vagin (Michelet, Journal, 1858, p. 393).Cette porte s'ouvre sur la chambre voisine (...) et la chambre voisine donne dans le corridor (Colette, Cl. école, 1900, p. 186).
    ? Voisin de qqn/qqc.Arbre voisin de la fenêtre; hôtel voisin de la gare; île voisine du continent; planète voisine du soleil; région voisine de l'équateur. L'hiver venu, elle [la mer] restitue ces chaleurs, ce qui assure aux régions voisines des océans une température moyenne (Verne, Île myst., 1874, p. 181).À la terrasse d'un café proche, une femme était seule à une table. Quelconque, mais jeune. Il s'installa à la table voisine de la sienne (Montherl., Célibataires, 1934, p. 837).
    B. ? P. anal., vieilli. [Dans le temps] Dont on est séparé par un temps très court. Synon. proche, prochain.Époque voisine. [Les arbres] paraissaient sous l'attouchement de cet air tiède prêts à entr'ouvrir leurs bourgeons et à confier leurs pousses au printemps voisin (Taine, Voy. Ital., t. 1, 1866, p. 35).
    ? Voisin de qqn/qqc.Âge voisin de la quarantaine; années voisines de 1900; époque très voisine de nous. Les heures voisines du matin se mirent à sonner (Fromentin, Dominique, 1863, p. 122).Siècles voisins du commencement de notre ère (Renouvier, Essais crit. gén., 3eessai, 1864, p. 159).
    ? Littér. [En parlant d'une pers.] Voisin de qqc.Qui est près d'un moment ou d'un état déterminé. Voisin de la mort, de sa perte. À vingt-deux ans, les jeunes gens sont encore assez voisins de l'enfance pour se laisser aller à des enfantillages (Balzac, E. Grandet, 1834, p. 51).Si voisin d'un succès complet, je touchais à un autre dénouement (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 233).
    C. ? [Dans une relation de mesure; en parlant d'un phénomène physique, d'une grandeur mesurable] Voisin de qqc.Légèrement inférieur ou supérieur à. Synon. approchant.Débit voisin de 10 tonnes; altitude voisine de 3 000 m; longueur voisine de 1,50 m; pression voisine de 10 kilogrammes; température voisine de 100 degrés; être voisin du zéro. Certains minéralogistes admettent que cette substance peut cristalliser en prisme rhomboïdal droit dont l'angle serait voisin de 120 degrés (Pasteurds Ann. chim. et phys., t. 23, 1848, p. 276).
    ? MUS. Ton voisin. Ton qui ne diffère du suivant que par une altération. Chaque ton majeur ou mineur a cinq tons voisins (BrenetMus.1926).
    D. ? Au fig. Synon. de proche.
    1. [En parlant d'une pers.] Avec qui on a des affinités intellectuelles ou affectives. La graphologie est une science subordonnée, tributaire pour son langage du psychologue voisin (Mounier, Traité caract., 1946, p. 205).
    ? Voisin de qqn.À les voir aller sans soutane [les prêtres catholiques] (...) on devine un clergé voisin du peuple, vivant réellement avec lui (Bourget, Ét. angl., 1888, p. 46).Voilà ce qui est bien, et ce qui me touche, et me fait tout voisin de toi (R. Bazin, Blé, 1907, p. 265).
    2.
    a) Au plur. Qui présentent des traits d'analogie ou de ressemblance, dont les caractères sont sensiblement les mêmes. Arts, dialectes, domaines, styles, systèmes voisins; espèces, expériences, formules, idées, influences, sciences voisines. Des oiseaux voisins, les pluviers et les vanneaux, font un usage à peu près pareil, mais dans la terre seulement, d'un bec droit, court, ferme et renflé par le bout (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 196).En français les deux formes ont des sens tellement voisins qu'on les confond dès que l'on sort des locutions usuelles. On a voulu réserver écaille pour les poissons et écale pour les végétaux (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 154).
    b) Voisin de qqc.Qui ressemble à, se rapproche de, est peu différent de. Chagrin voisin de la colère; état voisin de la maladie; amitié voisine de l'amour; pauvreté voisine de la misère. En statistique la probabilité est de plus en plus voisine de la certitude, à mesure que la base de l'observation est plus étendue (E. Boutroux, Contingence, 1874, p. 39).Ses beaux cheveux, affranchis, lui coulaient sur les épaules et la jeune femme, à cette caresse fluide, éprouvait un plaisir étrange, voisin de la volupté (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 292).
    II. ? Subst. [Souvent avec le poss.]
    A. ? Personne ou chose qui se trouve à proximité.
    1. Personne qui habite le plus près de quelqu'un. ? (...) Que vont dire les voisins en te voyant partir comme si tu avais commis un crime? ? Les voisins diront ce qui leur plaira, répliqua nettement Hélène, je n'ai pas l'habitude de me soucier de leur opinion (Theuriet, Mariage Gérard, 1875, p. 164). « Tu fais trop de bruit, les voisins vont se plaindre », disait ma mère (Sartre, Mots, 1964, p. 104).V. cheveu ex. 5.
    ? Voisin de + subst. sans art.Voisin d'immeuble, de palier, de rue. M. André, le banquier, voisin de campagne de mon oncle, avait calculé qu'une rose de chez lui lui revenait à six francs (Goncourt, Journal, 1864, p. 62).
    SYNT. Voisin immédiat; voisin bienveillant, complaisant, jaloux, malfaisant, malveillant; voisin du dessous, du dessus, d'à côté; aimable, proche, généreux voisin; nouveau, vieux voisin; commérages, potins des voisins; maison, terre du voisin; femme, enfants du voisin; fréquenter, ignorer ses voisins; ne pas avoir de voisin; avoir qqn pour voisin; avoir de bons voisins; être bien, mal, s'entendre avec ses voisins; s'aider entre voisins ; voisins qui accourent, frappent au mur, qui n'ont rien vu, rien entendu, peuvent entendre.
    ? En appellation. Bonjour, voisin. Mets-toi là, voisine, dit-elle en montrant une table, près de celle où Maheu buvait avec Étienne et Pierron (Zola, Germinal, 1885, p. 1269).
    ? Loc. adv. En voisin(s). Familièrement, sans cérémonie. Il s'agissait d'un dîner de famille offert en voisins, et qu'on serait heureux de nous voir accepter de même (Fromentin, Dominique, 1863, p. 14).Elle devait être venue en voisine, sans prendre la peine de s'habiller (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 324).En bon(s) voisin(s). En ayant des rapports cordiaux. Il faudrait (...) qu'on vive ensemble comme on avait toujours vécu: en bons voisins, en bons amis, sans se faire de mal (Giono, Colline, 1929, p. 171).
    ? Proverbe, vieilli. Qui a bon voisin a bon matin. ,,Qui a un bon voisin, vit en repos et sans inquiétude`` (Ac.).
    2. Personne qui occupe la place située à côté ou non loin de quelqu'un. Voisin de droite, de gauche; gêner son voisin; parler à l'oreille de son voisin; se passer quelque chose de voisin à voisin. Je m'installe entre Luce et Anaïs, voisine elle-même de Marie Belhomme, car nous nous tenons, par habitude, en un petit groupe (Colette, Cl. école, 1900, p. 249).Juliette choisit sa place bien au milieu, à la bonne distance de l'écran. Le fauteuil de velours était confortable, il n'y avait pas de voisins (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 69).
    ? Voisin de + subst. sans art.Voisin de banc, de bureau, de chambre, de chambrée, de classe, d'hôpital, de lit. Le milieu était trop raffiné pour lui: il entendait avec étonnement ses voisins de table parler de philosophie ou de littérature (Larbaud, F. Marquez, 1911, p. 31).
    3. Chose située à proximité d'une autre. À demi caché par un massif de chênes le petit castel de Vaubert semble observer d'un air humble et souffrant la superbe attitude de son opulent voisin [le château de La Seiglière] (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 3).Un autre [arbre], les branches emmêlées à celles de son voisin, refusa de tomber seul (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 48).
    B. ?
    1. Au plur. Habitants d'un pays limitrophe ou peu éloigné avec lequel on entretient des rapports. Nos voisins d'Angleterre; invasion des voisins; être en guerre avec ses voisins; empiéter sur ses voisins. En comparant sous ce point de vue le peuple anglais avec leurs voisins du continent, il est difficile de ne pas croire qu'ils possèdent quelque chose de mieux (Sieyès, Tiers état, 1789, p. 62).La Belgique était en paix avec ses voisins depuis sa naissance, et dans cet heureux et riche pays, presque personne ne croyait à la guerre avant le mois d'août 1914 (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 466).
    2. Au sing. à valeur coll. Le pays contigu, la puissance étrangère voisine. Dangereux, puissant voisin. Si quelque peuple doute de son voisin jusqu'à le mépriser en parole et en action, il doit se prêter à l'épreuve (Alain, Propos, 1921, p. 192).
    C. ? Au masc. sing. Synon. de autrui, prochain.Défauts du voisin; envier, jalouser le voisin; s'approprier ce que possède le voisin. Toute vraie passion ne songe qu'à elle. C'est pourquoi, ce me semble, les passions sont si ridicules à Paris, où le voisin prétend toujours qu'on pense beaucoup à lui (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 232).
    Prononc. et Orth.: [vwaz? ?], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1140 veisin « celui qui demeure près d'un autre » (Geoffroi Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 5964); 1180-90 felon voisin (Alexandre de Paris, Alexandre, branche III, vers 6069 ds Elliott Monographs, no37, p. 280); 1585 bons voisins (N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, VI ds ?uvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 290); 1824 en voisin « sans façon et à charge de revanche, comme il est normal entre des personnes qui vivent l'une près de l'autre » (Courier, Pamphlets pol., Pamphlet des Pamphlets, p. 208: il venait en voisin, et cette bonhomie nous étonna); b) 1306 « habitant d'un pays contigu » (Joinville, Vie St Louis, éd. N. L. Corbett,736); d'où « pays voisin » un puissant voisin (Racine, Athalie, II, 5, 481); c) 1585 « personne qui se trouve placée à côté d'une autre, dans une situation donnée » (N. Du Fail, op. cit., t. 2, p. 51); d'où 1678 « le prochain, autrui » (Esprit, Fausseté des vertus humaines, p. 47); 2. a) 1160-74 « situé à peu de distance, proche » des veisins chartels (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 9769); 1291 voisin de « proche de » viles visines de la dite vile (Ch. de Ph. de Beaumanoir, Chaumont, A. Ardennes, H 81, Collinet, Nouv. Rev. hist. de droit franç. et étrang., XVIII, 697 ds Gdf. Compl.); b) 1580 « qui présente un trait de ressemblance, un caractère d'analogie » (Montaigne, Essais, II, 33, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 731); en partic. 1910 mus. trois tons voisins (Alain, Propos, p. 75); c) 1588 « proche dans le temps » l'aage voisin de l'enfance (Montaigne, op. cit., III, 5, p. 895). Du lat. pop. *veci?nus forme dial. (osco-ombrien) ou plutôt dissimilée (A. Thomas ds Romania t. 38, p. 149 et FEW t. 14, p. 414b) du lat. class. vi?ci?nus « qui est à proximité, voisin (adj. et subst.) » empr. au lat. class. vi?cus (gr. ? ? ? ? ? ?) « quartier d'une ville; bourg, village ». Fréq. abs. littér.: 9 459. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 13 704, b) 13 725; xxes.: a) 14 743, b) 12 307.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    voisin \vwa.z??\ masculin (pour une femme, on dit : voisine)

    1. Personne qui est, qui demeure auprès d'une autre.
      • Rentrée à la maison, ayant réussi à faire partager aux voisins son inquiétude, Mme Mirondeau les décida [?] à partir sans tarder à la recherche de son époux. (Louis Pergaud, « La Disparition mystérieuse », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • Déjà, autour du cadavre, les voisins s'affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d'eau rougie, ses vêtements maculés. (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L'Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
      • Fabien Le Coïdic, éleveur bio de vaches bretonnes pie noir, tente de s'installer à Adainville, dans les Yvelines. Mais c'est sans compter la vive opposition de cinq de ses voisins, dont l'éditrice Odile Jacob représentée par l'avocate Corinne Lepage. Deux recours ont été formés devant le tribunal administratif. (« Attaqué en justice : « Il en va de la survie d'un couple » d'éleveurs bio », le 27 octobre 2020, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))

    Adjectif - français

    voisin \vwa.z??\

    1. Qui est proche ; qui est auprès.
      • Dans cette partie de son cours, la Lanterne reçoit les eaux de nombreux ruisseaux ou « rus » provenant des vallons tourbeux voisins. (Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 6)
      • Les états voisins.
      • Les princes voisins.
    2. (Figuré) Qui approche, qui est sur le point de.
      • Il est voisin de sa ruine, de sa perte.
      • Ce discours emphatique est voisin du galimatias.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    VOISIN, INE. adj.
    Qui est proche, qui est auprès. Nous ne saurions être plus voisins. Les peuples voisins. La maison voisine. Les terres voisines de la forêt, de la rivière. Les États voisins. Les princes voisins. Il s'emploie figurément et signifie alors Qui approche, qui est sur le point de. Il est voisin de sa ruine, de sa perte. Ce discours emphatique est voisin du galimatias. Il s'emploie aussi comme nom et désigne Celui, celle qui est, qui demeure auprès d'un autre. Mon voisin. Ma voisine. Un bon voisin. Il a pour voisin monsieur un tel. Parlez-en à votre voisin. Prov., Qui a bon voisin a bon matin, Qui a un bon voisin vit en repos et sans inquiétude.

    Littré

    VOISIN (voi-zin, zi-n') adj.
    • 1Qui est proche, qui demeure près de. Nation voisine. Pour rendre vos États plus voisins l'un de l'autre, L'Euphrate bornera son empire et le vôtre, Racine, Bérén. III, 1. Fusses-tu par de là les colonnes d'Alcide, Je me croirais encor trop voisin d'un perfide, Racine, Phèd. IV, 2. Il est rapporté dans Vittorio Siri qu'on n'avait pas manqué, à la naissance de Louis XIV, de faire tenir un astrologue dans un cabinet voisin de celui où la reine accouchait, Voltaire, Vie de Molière.

      Voisin à, au lieu de voisin de, construction poétique et archaïque (voy. l'historique). Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, La Fontaine, Fabl. I, 22.

      Substantivement. Voisin, voisine, celui, celle qui demeure près d'un autre. Nous sommes vos voisins, nos filles sont vos femmes, Corneille, Hor. I, 4. J'ai le bien d'être de vos voisins, Et j'en dois rendre grâce à mes heureux destins, Molière, Éc. des mar. I, 5. Il observe les mouvements des ennemis, il relève le courage des alliés, il ménage la foi suspecte et chancelante des voisins, Fléchier, Tur. De toutes parts pressé par un puissant voisin, Que j'ai su soulever contre cet assassin, Racine, Ath. II, 5. Souvenez-vous que tous les hommes doivent s'entr'aimer?; que la terre est trop vaste pour eux?; qu'il faut bien avoir des voisins, et qu'il vaut mieux en avoir qui vous soient obligés de leur établissement, Fénelon, Tél. XX. Pardonnez?: je songeais que de votre héritage Vous avez beau vouloir élargir les confins?; Quand vous l'agrandiriez trente fois davantage, Vous aurez toujours des voisins, Rousseau J.-B. Odes, III, 6.

    • 2Il se dit de ce qui est près dans le temps. Tous les auteurs du temps ou des temps voisins gardent un pareil silence, Bossuet, Déf. Var. 1er disc. 63.
    • 3 Fig. Qui a de l'analogie, qui est sur le point de. Tout vaincu que je suis et voisin du naufrage, Je médite un dessein digne de mon courage, Racine, Mithr. II, 2. Les gobe-mouches, dont le genre est très voisin de celui des fauvettes, Buffon, Ois. t. IX, p. 237. S'il est arrivé à mes idées d'être voisines des vôtres, c'est comme un lierre à qui il arrive quelquefois de mêler sa feuille à celle du chêne, Diderot, Lett. sur les sourds-muets.

    PROVERBES

    Qui a bon voisin, a bon matin, qui a un bon voisin, vit en repos.

    Bon avocat, mauvais voisin, on est en danger d'être chicané quand on a pour voisin un homme de pratique.

    Grand chemin, grande rivière, grands seigneurs sont très mauvais voisins.

    Voisin sait tout.


    HISTORIQUE

    XIIe s. En ces deus orent paien mauvais voisin, Ronc. p. 51.

    XIIIe s. Por ce dist on?: qui a felon voisin Par maintes feiz en a mavez matin, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 498. [Ma fille] Se fait ainsi haïr [de] gent voisine et lointaine, Berte, LXXIV. Ce que voisin set, ce sevent tuit, Ce dit li vilains, Proverbes du vilain, ms. de St Germ. f° 75, dans LACURNE.

    XIVe s. Selon justice, les parens doivent à leur filz unes choses, et les freres ensemble unes autres, et les citoiens ou voisins ensemble unes autres, Oresme, Éth. 245.

    XVe s. Et estoient plentureusement pourvus de tous vivres qui leur venoient tous les jours de Valenciennes et du pays de Hainaut voisin à eux, Froissart, I, I, 116. Le pays de Cecile est voisin au royaume de Naples, d'une lieue et demie, Commines, VIII, 16. Si tost que le chevalier ouyt ce, le cueur luy revint par ung peu d'espoir, pour ce que les parolles avoient esté si voisines [favorables] à ses amours, Perceforest, t. VI, f° 63.

    XVIe s. En chose voisine [analogue], Montaigne, I, 15. Un roy de nos voysins, Montaigne, I, 22. Nous estions de taille fort voisine, Montaigne, I, 95. Ces nations sont encores fort voisines de leur naïfveté originelle, Montaigne, I, 235. Pour grasse que soit la geline, Elle a besoing de sa voisine, Cotgrave ? Tenir ne faut pour bon voisin Un ami de table et de vin, Cotgrave ? L'on est dit voisin de laditte ville en vue des trois manieres qui s'ensuivent?: c'est à sçavoir quand aucun est fils ou fille natif de laditte ville?; secondement, quand un estranger se vient marier en laditte ville et prend une fille en mariage d'un voisin ou voisine de laditte ville, ou fille estrange se vient marier avec un voisin au fils de voisin, et demeurent et habitent ensemble en laditte ville?; tiercement, quand un estranger ou estrangere veut habiter en laditte ville, et ledit maire et conseil l'admettent et reçoivent voisin de grace, Coust. gén. t. II, p. 721.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    VOISIN, adj. (Gram.) qui est proche, limitrophe, immédiat, & séparé de peu de distance, ou attenant. Deux maisons voisines, deux places voisines, deux contrées voisines, des terres voisines. La finesse est très-voisine de la fausseté. Bon avocat mauvais voisin.

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « voisin »

    Bourguig. voisan?; norm. vésin?; provenç. vezin, vezi?; catal. vehi?; espagn. vecino?; portug. vicinho?; ital. vicino?; du latin vicinus, dérivé de vicus (archaïque, veicus), rue, qui se rattache au grec ?????, sanscr. v?ça, maison.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Date à préciser) Du latin vicinus, par une forme dialectale *vecinus qui donne aussi vecino en espagnol.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    VOISIN, -INE, adj. et subst.
    Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1140 veisin « celui qui demeure près d'un autre » (Geoffroi Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 5964); 1180-90 felon voisin (Alexandre de Paris, Alexandre, branche III, vers 6069 ds Elliott Monographs, no37, p. 280); 1585 bons voisins (N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, VI ds ?uvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 290); 1824 en voisin « sans façon et à charge de revanche, comme il est normal entre des personnes qui vivent l'une près de l'autre » (Courier, Pamphlets pol., Pamphlet des Pamphlets, p. 208: il venait en voisin, et cette bonhomie nous étonna); b) 1306 « habitant d'un pays contigu » (Joinville, Vie St Louis, éd. N. L. Corbett,736); d'où « pays voisin » un puissant voisin (Racine, Athalie, II, 5, 481); c) 1585 « personne qui se trouve placée à côté d'une autre, dans une situation donnée » (N. Du Fail, op. cit., t. 2, p. 51); d'où 1678 « le prochain, autrui » (Esprit, Fausseté des vertus humaines, p. 47); 2. a) 1160-74 « situé à peu de distance, proche » des veisins chartels (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 9769); 1291 voisin de « proche de » viles visines de la dite vile (Ch. de Ph. de Beaumanoir, Chaumont, A. Ardennes, H 81, Collinet, Nouv. Rev. hist. de droit franç. et étrang., XVIII, 697 ds Gdf. Compl.); b) 1580 « qui présente un trait de ressemblance, un caractère d'analogie » (Montaigne, Essais, II, 33, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 731); en partic. 1910 mus. trois tons voisins (Alain, Propos, p. 75); c) 1588 « proche dans le temps » l'aage voisin de l'enfance (Montaigne, op. cit., III, 5, p. 895). Du lat. pop. *veci?nus forme dial. (osco-ombrien) ou plutôt dissimilée (A. Thomas ds Romania t. 38, p. 149 et FEW t. 14, p. 414b) du lat. class. vi?ci?nus « qui est à proximité, voisin (adj. et subst.) » empr. au lat. class. vi?cus (gr. ? ? ? ? ? ?) « quartier d'une ville; bourg, village ».

    voisin au Scrabble


    Le mot voisin vaut 9 points au Scrabble.

    voisin

    Informations sur le mot voisin - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot voisin au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    voisin

    Les rimes de « voisin »


    On recherche une rime en Z5 .

    Les rimes de voisin peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en z5

    Rimes de voisin      Rimes de Roisin      Rimes de gingin      Rimes de arrière-cousin      Rimes de Ambresin      Rimes de dizain      Rimes de Beausaint      Rimes de basin      Rimes de mi-cousins      Rimes de voisins      Rimes de mi-raisin      Rimes de sarrasins      Rimes de limousin      Rimes de limousins      Rimes de dasein      Rimes de magasins      Rimes de Malvoisin      Rimes de cousins      Rimes de Wansin      Rimes de sauvagin      Rimes de toulousains      Rimes de voisin      Rimes de sarrasin      Rimes de bousins      Rimes de diocésain      Rimes de limousin      Rimes de bousin      Rimes de zain      Rimes de zinzins      Rimes de raisins      Rimes de petit-cousin      Rimes de arrière-magasin      Rimes de vagins      Rimes de sarrasin      Rimes de raisin      Rimes de sarrasins      Rimes de zinzin      Rimes de toulousain      Rimes de zinzin      Rimes de argousins      Rimes de engin      Rimes de cousin      Rimes de argousin      Rimes de fusains      Rimes de toulousains      Rimes de vagin      Rimes de engins      Rimes de voisins      Rimes de Lanquesaint      Rimes de geint     

    Mots du jour

    voisin     Roisin     gingin     arrière-cousin     Ambresin     dizain     Beausaint     basin     mi-cousins     voisins     mi-raisin     sarrasins     limousin     limousins     dasein     magasins     Malvoisin     cousins     Wansin     sauvagin     toulousains     voisin     sarrasin     bousins     diocésain     limousin     bousin     zain     zinzins     raisins     petit-cousin     arrière-magasin     vagins     sarrasin     raisin     sarrasins     zinzin     toulousain     zinzin     argousins     engin     cousin     argousin     fusains     toulousains     vagin     engins     voisins     Lanquesaint     geint     


    Les citations sur « voisin »

    1. La fête des Voisins a été un succès. Des millions de braves gens ont trinqué dans la cour des immeubles avec les quidams qu'ils snobent généralement dans les escaliers. Après quoi, l'indifférence est repartie pour un tour de douze mois.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    2. A proprement parler, il n'existe pas de texte original; tout mythe est, par nature, une traduction, il a son origine dans un autre mythe provenant d'une population voisine.

      Auteur : Claude Lévi-Strauss - Source : Mythologiques, IV - L'Homme nu (1971)


    3. Le voisin attela son cheval, la tante enveloppa Augustine dans des châles, et nous voilà partis au petit trot, tandis que sur la crête des collines la moitié d'un grand soleil rouge nous regardait à travers les pins.

      Auteur : Marcel Pagnol - Source : La Gloire de mon père (1957)


    4. Le signe tracé vous avait l'air de ces choses qu'écrivent sur les murs les vagabonds, les voleurs, pour se donner entre eux des renseignements sur les gens du voisinage ou les coups à faire, qu'ils sont seuls à décoder.

      Auteur : Louis Aragon - Source : Blanche ou l'Oubli (1967)


    5. En lieu commodement assis pour les chemins et advenues des lieux circonvoisins.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Lucullus, 18


    6. A la maison, ma mère avait toujours l'air si préoccupée. Les tempes creusées par une anxiété constante. Elle rangeait, elle classait, elle pliait et repliait. Je me disais parfois que, si on l'avait laissée faire, elle aurait tout plié et replié en carrés de plus en plus petits, sa famille, sa maison, les voisins, la ville, la campagne tout autour, les montagnes, les lacs, la mer, les océans, les continents lointains et leurs habitants, jusqu'aux régions polaires, tout ça, en minuscules carrés qu'elle aurait consignés dans le bas du placard, avec sa collection de sacs en plastique.

      Auteur : Agnès Desarthe - Source : L'éternel fiancé (2021)


    7. Omar avait fini par confondre Dar-Sbitar avec une prison. Mais qu'avait-il besoin d'aller chercher si loin ? La liberté n'est-elle pas dans chacun de ses actes ? Il refusait de recevoir de la main des voisins l'aumône d'un morceau de pain, il était libre.

      Auteur : Mohammed Dib - Source : L'Incendie (1954)


    8. Il suffit parfois d'un rien pour que la vie bascule. Un moment d'inattention au passage clouté. Une grève SNCF. Un nouveau voisin. Une panne d'ascenseur. Une lettre. Un coup de fil dans la nuit.

      Auteur : Véronique Olmi - Source : Le Premier Amour (2010)


    9. Toutes les mères aiment que leur grand garçon aille s'embourber la fille du voisin. Elles y trouvent comme une espèce de supériorité sur le reste de l'humanité.

      Auteur : Frédéric Dard - Source : San-Antonio, A tue... et à toi (1956)


    10. Tu sais, on imagine toujours qu'un océan sépare la folie de la santé mentale, mais ce sont plutôt des îles voisines.

      Auteur : Gayle Forman - Source : Les coeurs fêlés (2010)


    11. Un bon diplomate est quelqu'un qui peut égorger son voisin sans qu'il s'en aperçoive.

      Auteur : Winston Churchill - Source : Sans référence


    12. Chacune des personnes que nous croisons dans la rue, nos voisins, celui qui fait la queue devant nous au supermarché ou qui s'assoit sur le siège d'à côté dans le métro, chaque individu, sans le savoir et en vaquant à ses occupations quotidiennes, transporte avec lui la mémoire de l'existence sur des millions d'années.

      Auteur : Nicolas Beuglet - Source : Le cri (2016)


    13. Nous sommes plus habiles, tous, à discerner les malheurs du voisin que nos infortunes domestiques.

      Auteur : Euripide - Source : Fragments


    14. Oui, on peut faire la guerre en ce monde, singer l'amour, torturer son semblable, parader dans les journaux, ou simplement dire du mal de son voisin en tricotant. Mais, dans certains cas, continuer, seulement continuer, voilà ce qui est surhumain.

      Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


    15. Les voisins les plus proches, entendirent de grands cris, des trépignements, un cliquetis d'épées, et un bris prolongé de meubles.

      Auteur : Alexandre Dumas - Source : Les Trois Mousquetaires (1844)


    16. Certaines femmes que j'invite au restaurant sont incorrectes et grossières. Elles parlent trop fort. Ca m'empêche d'écouter les conversations des tables voisines.

      Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


    17. Notre prochain, ce n'est pas notre voisin, c'est le voisin du voisin.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Sans référence


    18. Nous étions voisins de Hambourg, que la RAF bombardait presque chaque nuit ; en outre, les avions anglais traversaient le ciel pour s'enfoncer plus loin dans le pays. Chaque fois qu'une escadrille était signalée à quatre-vingts kilomètres, la Voralarm retentissait. Toutes les lumières s'éteignaient. Il fallait alors s'habiller dans l'obscurité totale, sans quitter sa paillasse, et attendre, avec l'angoisse de ce qui allait suivre et que nous ne connaissions que trop bien. […] Généralement, après ce bref lever de rideau qui nous semblait interminable, la sirène de la Gross Alarm déchirait le silence. On se levait en grande hâte, on se ruait dans les caves. Il arrivait souvent que la gross Alarm sifflât sans avertissement. C'était le pire : car nous devions alors nous vêtir précipitamment. Les Stubendienste, dans l'obscurité profonde, frappaient en hurlant, au hasard, sur les paillasses où s'attardaient les malhabiles. Il semblait que la nuit accrût leur férocité.

      Auteur : Louis Martin-Chauffier - Source : L'homme et la bête (1947)


    19. Je parle un langage de décombres où voisinent les soleils et les plâtras. Car j'annexe également les miettes multicolores des villes.

      Auteur : Louis Aragon - Source : Traité du style (1928), Le Porte-Plume


    20. J'ai vu les astres fuir et la nuit s'avancer,
      Et des palais voisins les formes s'effacer,
      Et leurs feux, qui du ciel perçaient le voile sombre,
      Eteints jusqu'au dernier, disparaître dans l'ombre.
      Que l'attente et la nuit allongent les moments!


      Auteur : Casimir Delavigne - Source : Marino Faliero (1829), IV, 1


    21. Sur les paquets de cigarettes désormais endeuillés comme des faire-part, je propose qu'on ajoute aux menaces de mort cette mention mi-sanitaire mi-humoristique: «Ne faites pas profiter vos voisins d'une fumée qu'ils n'ont pas payée.»

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    22. La plupart des gens semblaient satisfaits du mince vernis décoratif et de l'éclairage de scène artistique qui, parfois, rendaient l'atrocité basique de la condition humaine plus mystérieuse ou moins odieuse. Les gens s'adonnaient au jeu, au golf, travaillaient, priaient, plantaient des jardins, vendaient des actions, copulaient, achetaient de nouvelles voitures, pratiquaient le yoga, redécoraient leurs maisons, s'énervaient devant les infos, s'inquiétaient pour leurs enfants, cancanaient sur leurs voisins, dévoraient les critiques de restaurants, fondaient des organisations caritatives, soutenaient des candidats politiques, assistaient aux matches de tennis de l'US Open, dînaient, voyageaient et se distrayaient avec touts sortes de gadgets et de trucs, se noyant sans cesse dans l'information, les textos, la communication et la distraction tous azimuts pour tenter d'oublier : où nous étions et ce que nous étions.

      Auteur : Donna Tartt - Source : Le Chardonneret (2013)


    23. Les animaux, comme le paysage, appartiennent à ce non-moi auquel nous sommes intimement ajustés. Ils sont nos proches dissemblables, nos voisins différents dont la vie secrète nous émeut et dont l'apparence est une des formes les plus saisissantes de la beauté naturelle

      Auteur : Belinda Cannone - Source : S'émerveiller


    24. Un mois avant le mariage, il parle, elle écoute. Un mois après le mariage, elle parle, il écoute. Dix ans après le mariage, ils parlent en même temps et les voisins écoutent.

      Auteur : Pierre Véron - Source : Sans référence


    25. Lorsqu'il y avait quelque mort dans le voisinage : Viens, me disait-il, viens voir ce qu'on aime, quand on aime son corps !

      Auteur : Félicité Angers, dite Laure Conan - Source : Angéline de Montbrun (1882)


    Les citations sur voisin renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot voisin en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « voisin »

    VoiVoiciVoidVoieVoilàVoileVoileVoilé, éeVoilé, éeVoilé, éeVoilerVoilerVoilierVoilureVoirVoireVoirementVoirieVoirineVoir-venirVoisin, ineVoisinageVoisinanceVoisinerVoiturageVoitureVoituréeVoiturerVoiturierVoiturinVoix

    Les mots débutant par voi  Les mots débutant par vo

    voiciVoid-VaconVoidevoievoievoientvoiesvoiesVoignyvoilàvoilavoilagevoilagesvoilaientvoilaisvoilaitvoilantvoilevoilevoilévoilévoiléevoiléevoiléesvoiléesVoilemontvoilentvoilervoileravoilèrentvoilerontvoilesvoilesvoilésvoilésvoilettevoilettesvoilezvoiliervoiliersVoillansVoillecomtevoilonsvoilurevoiluresVoimhautVoinémontVoingtVoinslesVoipreux

    Les synonymes de « voisin»

    Les synonymes de voisin :

      1. abordable
      2. accessible
      3. accueillant
      4. proche
      5. accostable
      6. adjacent
      7. contigu
      8. attenant
      9. mitoyen
      10. limitrophe
      11. avoisinant
      12. touchant
      13. tangent
      14. affin
      15. parent
      16. ambiant
      17. environnant
      18. analogique
      19. associatif
      20. correspondant
      21. similaire
      22. approchant
      23. approximatif
      24. ressemblant
      25. comparable
      26. avanç

    synonymes de voisin

    Fréquence et usage du mot voisin dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « voisin » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot voisin dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Voisin ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations voisin     Citation sur voisin   Poèmes voisin   Proverbes voisin   Rime avec voisin    Définition de voisin  


    Définition de voisin présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot voisin sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot voisin notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 6 lettres.

    Page modifiée le samedi 01 novembre 2025 11:39:46