Définition de « coule »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot coule de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur coule pour aider à enrichir la compréhension du mot Coule et répondre à la question quelle est la définition de coule ?

NOM genre (f) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|kul) coule (f)

  • Manteau à larges manches porté par les religieux et religieuses. Seul celui des moines a en fait un capuche. (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe couler.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe couler.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe couler.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe couler.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe couler.


    Définitions de « coule »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    COULE1, subst. fém.

    Vêtement à capuchon et à larges manches de certains ordres religieux. Dom de Fonneuve, en coule et avec l'étole blanche, se tenait debout, en haut de l'autel (Huysmans, Oblat,t. 1, 1903, p. 126).
    Rem. On dit aussi cuculle.
    Prononc. : [kul]. Étymol. et Hist. 1165-70 cuoüle (B. de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 14664); ca 1180 coule (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, 2, 257). Du lat. chrét. cuculla « capuchon de moine » (lat. impérial cucullus « capuchon »). Fréq. abs. littér. : 8. Bbg. Ploton (D.). Le Lang., témoin de la civilisation monastique. Vie Lang. 1971, p. 683.


    COULE2, subst. fém.

    Pop. [Seulement dans loc.]
    ? (Être) à la coule
    ? Avoir ou procurer une vie aisée, facile; avoir bon caractère, être indulgent. Pour un oui, pour un non, à l'hôpital, comme dans la clientèle, le médecin, un peu à la coule, fait une piqûre [de morphine] d'un centigramme (L. Daudet, Homme et poison,1925, p. 25):
    Ah ben! dit le Blondinet [à Lambert]. Tu peux dire qu'elle [sa mère] est à la coule, quand je pense que ma mère, à moi, me foutait des claques (...) quand elle me rencontrait avec une môme. Sartre, La Mort dans l'âme,1949, p. 247.
    ? Être au courant, savoir tirer avantage d'une situation particulière. À une heure et demie, visite à la Maison de la Presse. Alborg très débrouillard et très à la coule (Léautaud, Journal litt.,1910-21, p. 270).
    ? Mettre qqn à la coule. Apprendre à quelqu'un la façon de se procurer de petits profits. Quand il est entré là-dedans, on ne savait rien faire, ça commence à venir, on les a mis à la coule (Poulot, Sublime,1872, p. 90).
    Prononc. : [kul]; [alakul]. Étymol. et Hist. 1. 1864 à la coule « adroit, habile, débrouillard » (Goncourt, Lacerteux, p. 202 : Un joli garçon à la coule qui ne bricole pas de casse-têtes); 2. 1866 coule (Delvau, p. 93 : Coule. Les dégâts, les petits vols que commettent les employés, les domestiques d'une maison, et spécialement les garçons de café). Déverbal de couler* « faire passer sans heurt, sans difficulté ». Bbg. Sain. Lang. par. 1920, pp. 389-390.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    coule \kul\ féminin

    1. Manteau à larges manches porté par les religieux et religieuses. Seul celui des moines a une capuche.
      • Il avait grand air avec son visage impérieux et son corps élégant qui ondulait sous la coule. (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
      • Michel s'habille soigneusement en civil, baise sa cuirasse et son casque comme un moine près de se défroquer baiserait sa coule, et va prendre à la gare de Versailles ce train de Paris qui faillit être si fatal à son père. (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 259)
      • Le père Joseph parle avec simplicité et assurance. Sous la coule marron foncé, il semble très maigre. (François de Muizon, Dans le secret des ermites d'aujourd'hui, éditions Nouvelle Cité, Montrouge, 2001, page 59)
      • Revêtues de leur coule blanche, les moniales se retrouvent alors à l'église pour prier.... (Martine de Sauto, les pieds sur terre et l'esprit grand ouvert, journal La Croix, 26-27 juillet 2014, page 12)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    COULER. v. intr.
    Se mouvoir, passer d'un endroit à un autre, en parlant des Liquides. Cette fontaine coule doucement, lentement, coule dans la prairie, coule sur des cailloux, sur des graviers, etc. La rivière coule le long des murailles, coule à l'entour, tout autour de la ville, coule vers le midi, vers le nord. La sueur lui coulait le long du visage, coulait abondamment. Les larmes lui coulent des yeux. Le sang coulait de sa blessure. Fig., Les vers coulent de sa plume sans effort. La persuasion coulait de ses lèvres. Cette période, ce vers, etc., coule bien, Il ne s'y trouve rien qui blesse l'oreille. Faire couler le sang, Être cause d'une guerre ou d'une rixe sanglante. On dit de même Le sang a coulé, Il y a eu des personnes blessées dans cet engagement, dans cette rixe. Fam., Cela coule de source, se dit en parlant de Tout ce qu'une personne dit ou écrit d'une manière naturelle, facile, ou d'abondance de cœur, ou conformément à son genre d'esprit, à son caractère. Il connaît à fond son sujet : tout ce qu'il dit coule de source. Par analogie, il signifie Laisser échapper un liquide. Ce tonneau, ce baril coule de toutes parts. La vigne était belle, mais elle a coulé ; les melons ont coulé, La vigne, les melons ont eu le germe noyé par la pluie. On l'applique, même dans ce sens analogue, aux Choses qui glissent. Ce sable a coulé. Une tuile a coulé du toit. L'échelle n'était pas sûre : elle a coulé. On dit aussi Se laisser couler au bas d'un arbre. Le nez lui coule, Des sérosités, des humeurs lui coulent du nez. Quand on est enrhumé du cerveau, le nez coule. Il signifie aussi Descendre insensiblement au fond de l'eau. Ce navire a coulé à pic. Ce bâtiment a coulé à fond. Par extension,

    SE COULER signifie Passer d'un lieu dans un autre sans faire de bruit, pour éviter d'être aperçu. Coulez-vous vite le long de cette muraille. Le lièvre s'est coulé le long de la haie. Il s'emploie aussi transitivement et signifie au propre Faire passer un liquide d'un lieu dans un autre. Couler la lessive, Verser à plusieurs reprises de l'eau chaude sur le linge qui est dans un cuvier. Il signifie particulièrement Faire passer Un liquide à travers un linge. Couler du lait, du bouillon. On dit plus ordinairement PASSER. Par extension, Couler une glace, En faire couler la matière fondue sur une table préparée pour cette opération. Couler une statue. Couler des dalles, Verser du plomb fondu dans les joints. Par analogie, il signifie Faire descendre au fond de l'eau. Ce navire a été coulé. Fig., Couler à fond quelqu'un dans la dispute, Le réduire à ne savoir que répondre. Couler à fond quelqu'un signifie aussi Ruiner son crédit sa fortune. Il est coulé à fond, ou simplement Il s'est coulé. C'est un homme coulé. Il signifie par extension Faire passer insensiblement d'un lieu dans un autre. Il a coulé la main dans sa poche. Il lui coula un billet dans la main. Il s'est coulé dans la foule. Fig., Je lui en ai coulé deux mots à l'oreille. En termes de Calligraphie, L'écriture coulée, Voyez COULÉE. Couler un pas de danse, L'exécuter en glissant. Couler plusieurs notes, Les lier d'un même coup de gosier. En termes de jeu de Billard,

    COULER signifie Pousser une bille sur une autre de manière à la mettre à sa place sans secousse. Fig., Couler des jours heureux, Les passer paisiblement, sans secousse. On dit de même intransitivement Ses jours coulaient dans l'innocence. Ce temps a coulé doucement.

    Littré

    COULE (kou-l') s. f.
    • Espèce de capuchon porté par les religieux et religieuses.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Du chef de son braier une clef deffermerent, Et cole et estamine et un froc en osterent, Du Cange, culla.

    XIVe s. Froc ou coule de moine, Du Cange, cucullus.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    COULE. Ajoutez?: - REM. La coule est le nom du strict habit monacal, par opposition au froc, ce dernier genre étant considéré comme trop relâché, Sainte-Beuve, Port-Royal, t. V, p. 242, 3e édit. La coule de Saint-Bernard.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    COULE, s. f. (Hist. ecclés.) robe monacale telle que celle des Bernardins & des Bénédictins ; ces derniers la nomment communément chape, les autres ont retenu le nom de coule. Voyez Habit.

    Ce mot s'est vraissemblablement formé du latin cucullus, en confondant ensemble les deux premieres syllabes, qui toutes deux sont composées des mêmes lettres. La cuculle étoit un capot que portoient les paysans & les pauvres : pullo Mævius alget in cucullo, dit Martial. Cet habillement fut adopte par humilité par les fondateurs des ordres religieux ; il devint même commun aux laïques, sur-tout dans les pays froids, & on le portoit encore en Europe il y a environ deux cents ans.

    Les Bernardins ont deux sortes de coule, une blanche, qui est fort ample, dont ils se servent dans les cérémonies & lorsqu'ils assistent à l'église, & une noire qu'ils portent dans les visites du dehors. Le P. Mabillon prétend que la coule dans son origine est la même chose que le scapulaire. Cependant l'auteur de l'apologie de l'empereur Henri IV. distingue deux sortes de coules ou plutôt de vêtemens des anciens moines ; l'une est une robe qui descend jusqu'aux piés, qui a des manches & un capuchon, & sert dans les cérémonies ; une autre qui n'est qu'un chaperon pour travailler, & qu'on nomme scapulaire, parce qu'il ne couvre que la tête & les épaules. C'est aussi le sentiment de M. Fleury : « La cuculle, dit-il, marquée par la regle de S. Benoît servoit de manteau. C'est la coule des moines de Cîteaux ; le nom même en vient, & le froc des autres Bénédictins vient de la même origine. S. Benoît leur donne encore un scapulaire pour le travail. Il étoit beaucoup plus court & plus large qu'il n'est aujourd'hui, & servoit, comme porte le nom, à garnir les épaules pour les fardeaux & conserver la tunique. Il avoit son capuce comme la cuculle, & ces deux vêtemens se portoient séparement : le scapulaire pendant le travail, & la cuculle à l'église ou hors de la maison. Depuis, les moines ont regardé le scapulaire comme la partie la plus essentielle de leur habit ; ainsi ils ne le quittent point, & mettent le froc ou la coule par-dessus. » M?urs des Chrét. tit. 54. (G)

    Coule, (Géog. mod.) petite ville de Hongrie, en Walachie, sur le Danube.

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « coule »

    Bas-latin, culla. Ce paraît être une contraction, bien qu'elle soit forte, de cuculla, cucullus, capuchon, qui a donné régulièrement?: provenç. cogula?; catal. cugulla?; espagn. cogulla?; ital. cucullo. Mais on a un exemple d'une aussi forte contraction dans l'ancien français couz, qui veut dire et représente cocu?; provenç. cogul. On remarquera aussi que cuculla veut dire capuchon?; mais on trouve cuculla dans des textes du moyen âge avec le sens de froc.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Nom commun ) Du bas latin culla (« capuchon ») lui même diminutif de cuculla. Aussi du gaulois (cf. anc. irlandais cuilche « manteau »), redoublement de °culla « abri » (cf. ancien irlandais cul « défense, abri », cuile « chai, cave »).
    voir aussi cagoule.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    COULE1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1165-70 cuoüle (B. de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 14664); ca 1180 coule (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, 2, 257). Du lat. chrét. cuculla « capuchon de moine » (lat. impérial cucullus « capuchon »).

    coule au Scrabble


    Le mot coule vaut 7 points au Scrabble.

    coule

    Informations sur le mot coule - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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    coule

    Les rimes de « coule »


    On recherche une rime en UL .

    Les rimes de coule peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en ul

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    Mots du jour

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    Les citations sur « coule »

    1. Les chiens sont pour l'ordinaire de deux teintes opposées, l'une claire et l'autre rembrunie, afin que quelque part qu'ils soient dans la maison, ils puissent être aperçus sur les meubles, avec la couleur desquels on les confondrait.

      Auteur : Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre - Source : Les Etudes de la nature (1784)


    2. À Port-Soudan, le crépuscule obéissait à un rituel immuable. Un bref instant les toits, les ombrelles légères des arbres, les rinceaux des palmes, comme portés à incandescence par la chaleur accumulée du jour, laissaient fuser des flammes où dansaient les couleurs les plus violentes d'oxydes et de sulfures. Ce paroxysme semblait rendre fous les charognards dont les patientes orbes soudain se précipitaient, se mêlaient, se heurtaient. Des grappes d'oiseaux clabaudeurs roulaient dans le ciel, des tourbillons de plumes ensanglantées tombaient lentement sur la ville comme un voile de suie.

      Auteur : Olivier Rolin - Source : Port-Soudan (1992)


    3. Toutes les couleurs s'accordent dans l'obscurité.

      Auteur : Francis Bacon - Source : Sans référence


    4. Les vrais compagnons, ce sont les arbres, les brins d'herbe, les rayons du soleil, les nuages qui courent dans le ciel crépusculaire ou matinal, la mer, les montagnes. C'est dans tout cela que coule la vie, la vraie vie, et l'on n'est jamais seules quand on sait la voir et la sentir.

      Auteur : Alexandra David-Neel - Source : Journal de voyage


    5. L'aigle avec les couleurs nationales volera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame.

      Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : Proclamation du 1er mars 1815.


    6. J'ai dans ma vie fait des rêves qui sont restés à jamais gravés en moi et ont modifié ma façon de voir. Ils ont envahi tout mon être, comme une goutte de vin dans de l'eau, et altéré la couleur de mes pensées.

      Auteur : Emily Brontë - Source : Les Hauts de Hurlevent (1847)


    7. Le sacré est ce qui donne la vie et ce qui la ravit, c'est la source d'où elle coule, l'estuaire où elle se perd.

      Auteur : Roger Caillois - Source : L'Homme et le sacré (1939)


    8. L'art est toujours plus abstrait que nous ne l'imaginons. La forme et la couleur nous parlent de forme et de couleur, et tout s'arrête là.

      Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Portrait de Dorian Gray (1891)


    9. Les douleurs de la Vie sont les prismes permettant de voir toutes ses couleurs.

      Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


    10. La bonne huile doit être claire, transparente comme de l'eau, n'avoir comme l'eau ni couleur ni odeur, et être bien éloignée de cette onctuosité qu'on remarque dans les graisses et les suifs fondus.

      Auteur : Jean-Baptiste Labat, dit père Labat - Source : Voyages en Espagne et en Italie (1732)


    11. Les prés les plus hauts entreront en toi avec les couleurs et les odeurs; avec la hampe des avoines, avec le balancement des fétuques chargés de graines.

      Auteur : Jean Giono - Source : Le Serpent d'étoiles (1931)


    12. Comment se peut-il que toute l'absurdité de la littérature et de la poésie des anciens ne leur ait pas sauté aux yeux ? La force immense et grandiose du Verbe était employée en pure perte. C'est comique : chacun écrivait ce qui lui passait par la tête. C'était aussi ridicule et absurde que d'avoir laissé la mer battre inutilement les rivages pendant vingt-quatre heures de la journée, de telle sorte que les millions de kilogrammètres des vagues ne servaient qu'à entretenir les sentiments amoureux. Nous avons tiré l'électricité du mugissement furieux de la mer et transformé cette bête écumante en animal domestique. L'élément, autrefois sauvage, de la poésie, a été également dressé et soumis au joug. La poésie n'est plus un impardonnable roucoulement de rossignol, c'est une force nationale, un service utile.

      Auteur : Ievgueni Ivanovitch Zamiatine - Source : Nous autres (1920)


    13. D'où venaient tous ces gens ? D'où sortait toute leur haine ? Elle pouvait concevoir une animosité dirigée contre des individus en particulier, des personnes qui avaient fait du tort à quelqu'un. Mais haïr des gens sans discernement parce qu'ils venaient d'un autre pays, ou pour la couleur de leur peau ? Non, elle n'arrivait pas à le comprendre.

      Auteur : Camilla Läckberg - Source : L'Enfant allemand (2011)


    14. Songe à régler le présent avec sagesse : le reste suit son cours comme le fleuve qui, tantôt renfermé dans son lit, s'écoule paisiblement vers la mer de Toscane, tantôt, avec un fracas que répète l'écho des monts et des forêts voisines, roule les pierres, les arbres déracinés, les troupeaux, les maisons, lorsque les torrents ont irrité ses eaux tranquilles.

      Auteur : Horace - Source : Odes, II, XXIX,1


    15. J'aime couler ma haine dans l'entonnoir
      De l'amant
      Dépecer son pénis à la hache
      Parler toute la nuit.


      Auteur : Joyce Patricia Adès, dite Joyce Mansour - Source : Funéraire comme une attente à vie (1964)


    16. Dans le moment qu'il développait cela, il arrive que Mme de Bricoule prit conscience que son nez luisait. Cette luisance qui venait facilement à son nez était un des soucis de la comtesse. D'abord elle l'éteignait en passant sur lui une feuille de papier à cigarettes, ensuite elle le poudrait. Elle n'osa pas, devant l'abbé, user du papier à cigarettes, mais elle se poudra le nez sans vergogne, avec sa poudre Rêve de Mignon. Ce faisant, elle aperçut dans la petite glace du poudrier les deux rides qui descendaient de son nez, et, du pouce et du médius, elle les tira ; ce fut plus fort qu'elle. Ensuite elle épousseta, avec humeur, la poudre qui, comme d'habitude, était tombée sur son jabot. M. de Pradts vit les trois gestes, et méprisa.

      Auteur : Henry de Montherlant - Source : Les Garçons (1969)


    17. Qu'est-ce qui coule dans vos veines? De la tisane?

      Auteur : Amélie Nothomb - Source : Cosmétique de l'ennemi (2001)


    18. Elles fuient, hélas! Postumus, Postumus, - elles s'écoulent, les années.

      Auteur : Horace - Source : Odes, II, XIV, 1


    19. Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, - Sur un ciel de tristesse et de mélancolie; - Il tourne et tourne, et sa voile couleur de lie - Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment.

      Auteur : Emile Verhaeren - Source : Les Soirs, Le Moulin


    20. Tant d'années se sont écoulées depuis qu'elle est morte ! Où es tu, maintenant, petite mère ? Au ciel, sur la terre ? Je suis ici, loin de toi. Je serais plus à l'aise, si j'avais été plus près de toi ; au moins, aurais je regardé ton monument, touché ta pierre. Ah ! maman. Je ne peux plus prier et je pleure de plus en plus rarement. Mais mon âme pense à toi, à moi, et ma pensée se consume dans le chagrin.

      Auteur : Marc Chagall - Source : Ma vie


    21. Je regardais par la vitre sans penser à rien, témoin passif de cette compression de l’espace et du temps qui donne le sentiment que c’est à l’écoulement du temps qu’on assiste de la fenêtre des trains pendant que défile le paysage.

      Auteur : Jean-Philippe Toussaint - Source : Faire l'amour (2002)


    22. La peinture a été mon hôpital psychiatrique quand c'était nécessaire, quand l'écriture m'avait tellement éreintée que tout ce que je pouvais faire, c'était aller dans les musées plonger dans la couleur, apaisée comme battue à mort par la beauté de la peinture

      Auteur : Julia Kerninon - Source : Buvard


    23. Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise,
      Laisser du coeur vermeil couler la flamme et l'eau,
      Et comme l'aube claire appuyée au coteau
      Avoir l'âme qui rêve, au bord du monde assise...


      Auteur : Anna de Noailles - Source : La vie profonde


    24. L'exaltation de la jeunesse n'est plus, ni son espérance avide, mais la pente a été une fois donnée, la vie coule dans le même sens, comme entraînée par son poids.

      Auteur : Georges Bernanos - Source : L'Imposture (1927)


    25. Ce n'est pas la réalité d'autrefois qu'on voit dans le souvenir, même douloureux, mais une réalité plus vraie et plus intense, qui, avec le temps, a pris la couleur de notre âme. Comme un tableau ne doit sa beauté qu'au regard du peintre.

      Auteur : Marie Sizun - Source : Un léger déplacement (2012)


    Les citations sur coule renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot coule en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « coule »

    Cou ou colCouacCouardCouardementCouarderCouardiseCouchant, anteCoucheCouché, éeCouchéeCoucherCoucherCouchetteCoucheur. euseCouci-couciCoucouCou-coupéCoudeCoudé, éeCoudéeCou-de-piedCoudoyé, éeCoudoyerCoudraieCoudreCoudreCoudretteCoudrierCouenneCouetCouetCouetteCouffeCougnadeCoulageCoulammentCoulant, anteCoulantCouleCoulé, éeCoulementCoulerCoule-sangCouleurCouleuvreCouleuvreauCouleuvréeCoulevrineCoulevrinierCoulis

    Les mots débutant par cou  Les mots débutant par co

    coucou-de-piedcouaccouacscouaillecouaquaitcouaquercouardcouardcouardeCouardeCouarde-sur-MercouardisecouardscouardsCouarguesCoubertCoubeyracCoubisouCoubjoursCoublancCoublancCoublevieCoublucqCoubonCoubronCoubroncouchacouchagecouchaicouchaientcouchaillercouchaiscouchaitcouchâmescouchantcouchantcouchantcouchantscouchantscouchâtcouchecouchecouchécouchécouchécouche-culottecouchéecouchéecouchées

    Les synonymes de « coule»

    Les synonymes de coule :

      1. fondu
      2. moulé
      3. dissous
      4. dégradé
      5. flou
      6. vaporeux
      7. liquéfié
      8. amalgamé
      9. torpillé
      10. sabordé
      11. enterré
      12. étouffé
      13. brisé
      14. supprimé

    synonymes de coule

    Fréquence et usage du mot coule dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « coule » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot coule dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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