Définition de « g »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot g de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur g pour aider à enrichir la compréhension du mot G et répondre à la question quelle est la définition de g ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (lettre|g|G|?e) g (m) (inv)

  • Septième lettre et cinquième consonne de l’alphabet, en minuscule. (-note-) :(cf|G)


    Définitions de « g »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    G, g, subst. masc.

    La septième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Le g ne se rencontre devant le g, le d et l'm que dans les mots de la langue savante; il se rencontre devant l'n, soit dans la langue vulgaire, soit dans la langue savante (ThurotPrononc. t. 2 1883, p. 344).
    A. ? [L'attention porte plus partic. sur la valeur de la lettre, ou plus partic. sur le signe graphique] :
    1. Le g, qui ne fut jamais senti dans Magdeleine [l'attention porte sur la valeur], a fini par disparaître même de l'écriture [l'attention porte sur le caractère]. Beaul. t. 1 1927, p. 331.
    B. ? [L'attention porte plus partic. sur la silhouette du caractère] Les lettres qui sortent de votre plume ne me sont point étrangères (...). Ce G vient de notre gimel, au cou de chameau [allus. à un caractère de l'alphabet phénicien, ancêtre présumé de notre c et, par là même, de notre g] (A. France, Jard. Épicure,1895, p. 174).
    C. ? [La lettre, désignée en tant que telle, renvoie à des mots (ou à des noms propres) dont elle est l'initiale] Gros, Guérin, Girodet, Gérard, les quatre G, comme on disait alors (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 4).
    D. ? [La lettre, désignée en tant que telle, se trouve investie d'un sens hermétique dont elle offre en même temps la clef : la soustraction du g de cogites, sans autre changement, révèle coït] :
    2. Mgr Pou, mauvais époux, Tu cogites sans cesse. Pas tant de g pour la Princesse : Fais-lui des petits Pous. Toulet, Contrerimes,1920, p. 20.
    E. ? [Épellation des lettres d'un mot, d'un signe abréviatif ou d'un signe d'ordre]
    1. [L'épellation est l'exception : dans le mot, la lettre a naturellement sa valeur] Un gage : gé, a, gé, e.
    2. [L'épellation est la règle]
    a) [Signes abréviatifs (la lettre renvoie au terme en cause, dont elle constitue l'initiale)]
    ? G.Q.G. : gé, ku, gé, ou, par substitution des termes en cause, grand quartier général :
    3. À cette première lettre, j'en joignais une autre manuscrite, ainsi conçue : « Au G.Q.G., le 4 septembre 1914. « Mon cher camarade, (...) » Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 377.
    ? [Lorsque la succession des lettres s'y prête, la prononc. par la valeur des lettres l'emporte] GRECO, gé, erre, e, sé, o, ou, par substitution, des termes en cause, groupement de recherches coordonnées, ou, plus fréquemment, selon la valeur des lettres, [g?eko] (le sigle est constitué, à cet effet, des deux premières lettres de chaque mot, avec le télescopage de deux r mitoyens).
    ? g, ,,le nombre qui exprime l'accélération due à la pesanteur en un lieu considéré. À Paris, g = 981 cm/s2`` (Quillet 1965), gé, sans substitution possible du terme en cause, gravitation (g, unité de masse, à l'égard duquel la substitution est obligatoire, gramme, ne s'épelle pas ordinairement : 50 g se dit 50 grammes).
    b) [Signes d'ordre (la lettre a une signification analogique, en tant qu'élément d'un ensemble ordonné linéairement, l'alphabet, sans que le sens : e, f, g plutôt que g, f, e, ni l'ordre lui-même comptent nécessairement)]
    ? (La cote) G, gé. ,,On inventorie les choses, selon leur valeur décroissante, de A à F; la cote G va au bibelot qu'on empoche, non sans penser j'ai `` (Esn. 1966). Un lourd commissaire-priseur qui avec la cote G jeta les fondements d'une grande fortune (Fournier-Verneuil, 1826ds Larchey, Dict. hist. arg., 1878, p. 119) :
    4. ... gens incompris qui vivent dans une admirable insouciance du luxe et du monde, restant des journées entières à fumer un cigare éteint, ou venant dans un salon sans avoir toujours bien exactement marié les boutons de leurs vêtements avec les boutonnières. Un jour, après avoir longtemps mesuré le vide, ou entassé des X sous des Aa-Gg, ils ont analysé quelque loi naturelle et décomposé le plus simple des principes... Balzac, Peau chagr.,1831, p. 235.
    Rem. 1. Sans article en fonction de sujet, G est la lettre se désignant elle-même, graphiquement sinon phoniquement, dans : G, de même que C, garde ses deux valeurs (Beaul. t. 1 1927, p. 301). 2. Les fonctions des signes abréviatifs et des signes d'ordre en tant que tels ne sont pas celles du substantif qui est le nom de la lettre servant à l'épellation.
    Prononc. et Orth. : [?e]. ,,[On le] nomme Gé, suivant l'appellation ancienne et usuelle, et Ge, suivant la méthode moderne`` (Ac. 1835, 1878). L'appellation ,,moderne`` (v. aussi Gattel 1841, Lar. 19e-20e, Guérin 1892, DG, Rob., Quillet 1965) est en réalité la désignation, au point vocalique près, de la lettre par la valeur, dont la tradition remonte à Lancelot. ? On trouve, pour la transcr. conventionnelle du nom, [?e] : gé, ou (Gattel 1841, Littré, DG, Lar.); pour l'appellation ,,moderne`` : [? ?], ge, ou je (Gattel, DG), et [g?], ghe (Lar. 19e, Lar. 20e), gheu (Nouv. Lar. ill.), et gue (Rob.). ? La valeur est pour mémoire [g] et [?], sans compter les cas où g est muet : sang, ou vaut [k] : sang et eau (bien que cette liaison ne soit plus gén. considérée comme actuelle). Les valeurs [g] et [?] sont respectivement le ,,son propre`` et le ,,son dérivé`` (Littré; v. aussi Land. 1834), en dépit du nom, gé, jé, ou même ge, je, dans lequel g a tout simplement sa valeur devant e. Voir cependant les hypothèses ghe, gheu, gue. ? Fér. 1768 et Fér.. Crit. t. 2 1787 tentent de rendre la valeur du gn de règne en transcrivant reigne, avec une valeur de -ign- comme dans oignon. ,,Mais cet i ajouté n'exprime pas encore tout le son de ce g mouillé.`` Land. 1834 mobilise d'autres ressources en transcrivant rè-gnie, avec pour -gnie une valeur analogue à la valeur de -glie dans Broglie [b? ?j]. Amorce de la réduction en cours de [? ? ?] à [? ?nj]? Dans Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 371. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 47; xxes. : a) 353, b) 1 110.


    G, g, subst. masc.

    La septième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Le g ne se rencontre devant le g, le d et l'm que dans les mots de la langue savante; il se rencontre devant l'n, soit dans la langue vulgaire, soit dans la langue savante (ThurotPrononc. t. 2 1883, p. 344).
    A. ? [L'attention porte plus partic. sur la valeur de la lettre, ou plus partic. sur le signe graphique] :
    1. Le g, qui ne fut jamais senti dans Magdeleine [l'attention porte sur la valeur], a fini par disparaître même de l'écriture [l'attention porte sur le caractère]. Beaul. t. 1 1927, p. 331.
    B. ? [L'attention porte plus partic. sur la silhouette du caractère] Les lettres qui sortent de votre plume ne me sont point étrangères (...). Ce G vient de notre gimel, au cou de chameau [allus. à un caractère de l'alphabet phénicien, ancêtre présumé de notre c et, par là même, de notre g] (A. France, Jard. Épicure,1895, p. 174).
    C. ? [La lettre, désignée en tant que telle, renvoie à des mots (ou à des noms propres) dont elle est l'initiale] Gros, Guérin, Girodet, Gérard, les quatre G, comme on disait alors (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 4).
    D. ? [La lettre, désignée en tant que telle, se trouve investie d'un sens hermétique dont elle offre en même temps la clef : la soustraction du g de cogites, sans autre changement, révèle coït] :
    2. Mgr Pou, mauvais époux, Tu cogites sans cesse. Pas tant de g pour la Princesse : Fais-lui des petits Pous. Toulet, Contrerimes,1920, p. 20.
    E. ? [Épellation des lettres d'un mot, d'un signe abréviatif ou d'un signe d'ordre]
    1. [L'épellation est l'exception : dans le mot, la lettre a naturellement sa valeur] Un gage : gé, a, gé, e.
    2. [L'épellation est la règle]
    a) [Signes abréviatifs (la lettre renvoie au terme en cause, dont elle constitue l'initiale)]
    ? G.Q.G. : gé, ku, gé, ou, par substitution des termes en cause, grand quartier général :
    3. À cette première lettre, j'en joignais une autre manuscrite, ainsi conçue : « Au G.Q.G., le 4 septembre 1914. « Mon cher camarade, (...) » Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 377.
    ? [Lorsque la succession des lettres s'y prête, la prononc. par la valeur des lettres l'emporte] GRECO, gé, erre, e, sé, o, ou, par substitution, des termes en cause, groupement de recherches coordonnées, ou, plus fréquemment, selon la valeur des lettres, [g?eko] (le sigle est constitué, à cet effet, des deux premières lettres de chaque mot, avec le télescopage de deux r mitoyens).
    ? g, ,,le nombre qui exprime l'accélération due à la pesanteur en un lieu considéré. À Paris, g = 981 cm/s2`` (Quillet 1965), gé, sans substitution possible du terme en cause, gravitation (g, unité de masse, à l'égard duquel la substitution est obligatoire, gramme, ne s'épelle pas ordinairement : 50 g se dit 50 grammes).
    b) [Signes d'ordre (la lettre a une signification analogique, en tant qu'élément d'un ensemble ordonné linéairement, l'alphabet, sans que le sens : e, f, g plutôt que g, f, e, ni l'ordre lui-même comptent nécessairement)]
    ? (La cote) G, gé. ,,On inventorie les choses, selon leur valeur décroissante, de A à F; la cote G va au bibelot qu'on empoche, non sans penser j'ai `` (Esn. 1966). Un lourd commissaire-priseur qui avec la cote G jeta les fondements d'une grande fortune (Fournier-Verneuil, 1826ds Larchey, Dict. hist. arg., 1878, p. 119) :
    4. ... gens incompris qui vivent dans une admirable insouciance du luxe et du monde, restant des journées entières à fumer un cigare éteint, ou venant dans un salon sans avoir toujours bien exactement marié les boutons de leurs vêtements avec les boutonnières. Un jour, après avoir longtemps mesuré le vide, ou entassé des X sous des Aa-Gg, ils ont analysé quelque loi naturelle et décomposé le plus simple des principes... Balzac, Peau chagr.,1831, p. 235.
    Rem. 1. Sans article en fonction de sujet, G est la lettre se désignant elle-même, graphiquement sinon phoniquement, dans : G, de même que C, garde ses deux valeurs (Beaul. t. 1 1927, p. 301). 2. Les fonctions des signes abréviatifs et des signes d'ordre en tant que tels ne sont pas celles du substantif qui est le nom de la lettre servant à l'épellation.
    Prononc. et Orth. : [?e]. ,,[On le] nomme Gé, suivant l'appellation ancienne et usuelle, et Ge, suivant la méthode moderne`` (Ac. 1835, 1878). L'appellation ,,moderne`` (v. aussi Gattel 1841, Lar. 19e-20e, Guérin 1892, DG, Rob., Quillet 1965) est en réalité la désignation, au point vocalique près, de la lettre par la valeur, dont la tradition remonte à Lancelot. ? On trouve, pour la transcr. conventionnelle du nom, [?e] : gé, ou (Gattel 1841, Littré, DG, Lar.); pour l'appellation ,,moderne`` : [? ?], ge, ou je (Gattel, DG), et [g?], ghe (Lar. 19e, Lar. 20e), gheu (Nouv. Lar. ill.), et gue (Rob.). ? La valeur est pour mémoire [g] et [?], sans compter les cas où g est muet : sang, ou vaut [k] : sang et eau (bien que cette liaison ne soit plus gén. considérée comme actuelle). Les valeurs [g] et [?] sont respectivement le ,,son propre`` et le ,,son dérivé`` (Littré; v. aussi Land. 1834), en dépit du nom, gé, jé, ou même ge, je, dans lequel g a tout simplement sa valeur devant e. Voir cependant les hypothèses ghe, gheu, gue. ? Fér. 1768 et Fér.. Crit. t. 2 1787 tentent de rendre la valeur du gn de règne en transcrivant reigne, avec une valeur de -ign- comme dans oignon. ,,Mais cet i ajouté n'exprime pas encore tout le son de ce g mouillé.`` Land. 1834 mobilise d'autres ressources en transcrivant rè-gnie, avec pour -gnie une valeur analogue à la valeur de -glie dans Broglie [b? ?j]. Amorce de la réduction en cours de [? ? ?] à [? ?nj]? Dans Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 371. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 47; xxes. : a) 353, b) 1 110.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    g \?e\ masculin invariable

    1. (Physique) (Métrologie) Unité de mesure de la gravité ou l'accélération, correspondant approximativement à la gravité terrestre moyenne, valant 9,80665 m/s².
    2. (Par extension) Accélération mesurée en cette unité.
    3. (Métrologie, Sylviculture) Surface terrière d'un arbre.
      • La surface terrière (notée g) d'un arbre correspond à la surface de la section transversale de cet arbre à hauteur d'homme. En clair, c'est la surface du tronc coupé à 1,30 m. (CRPF Lorraine-Alsace, La surface terrière : une mesure très terre à terre, in Floréal, n°100, mars 2015 ? lire en ligne)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    G. n. m.
    La septième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Un grand G. Un petit g. Il se prononce gue devant une consonne : Gros, Engloutir; devant a, o, u : Galant, Gosier, Auguste, et à la finale de quelques mots, tels que : Grog, zig-zag. Il se prononce j devant e, i, y : Geler, Agiter, Gymnastique. Il ne se prononce pas dans l'intérieur des mots : Doigt, Vingt; non plus qu'à la finale ng : Sang, Seing, Étang. Gn, dans l'intérieur des mots, représente une consonne mouillée : Digne, Signal, Agneau, sauf dans les mots dérivés du latin ou du grec où g garde le son gue : Stagnant, Diagnostic.

    Littré

    G (jé) s. m.
    • La septième lettre de l'alphabet et la cinquième consonne.

      Le son propre de cette lettre est guttural devant les voyelles fortes, a, o, u?: galerie, gosier, guttural, et il se conserve à la fin des mots quand on le prononce?: Agag, whig, et devant une autre consonne?: Bagdad, règle, aigrir. Outre ce son propre, le g a un son dérivé, chuintant, tel que celui du j devant les voyelles faibles e, i, y?: gîte, gésier, gynécée.

      Quand il faut, devant l'e, l'i, l'y, que g ait le son qui lui est propre, on le fait suivre d'un u?: guider, guenon. Au contraire, quand on veut, devant a, o, u, lui donner le son chuintant, on le fait suivre d'un e muet?: geai, geôle, gageure, prononcés jai, jôle, gajure.

      Gn a un son particulier qui ne peut-être figuré et qui doit être perçu par l'oreille?: magnanime, ignorant, etc.?; ce son est le même que pour le gn italien et le ñ espagnol?; bien qu'il soit figuré par deux caractères, c'est pourtant une articulation simple et qui pourrait être représentée par un seul caractère.

      Gn, dans quelques mots venus du grec ou du latin, garde la prononciation qui appartient à chacune des deux lettres?: gnostique, igné.

      G final, précédé d'une nasale, est muet?: long, rang?; mais, suivi d'un mot commençant par une voyelle ou une h muette, il devient sonore, et se prononce d'ordinaire comme un k?: de rang en rang, un long hiver?; non sans exception pourtant?; car g final est muet, même devant une voyelle, dans certains mots?: seing, étang.

      G, en chimie, signifie glycinium.

      Terme de musique. G-ré-sol, pour sol-si-ré-sol, indique le ton de sol, dans l'ancienne solmisation française. Il indique le sol dans la solmisation allemande et anglaise.

      G, sur les anciennes monnaies de France, est la marque de la monnaie frappée à Poitiers.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Plus que nule letre que j'oie, Signifie G la goie [joie] Qui par feme revient au monde, Senefiance de l'ABC, dans JUBINAL, t. II, p. 278.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    G. Ajoutez?:

    G est la marque des monnaies françaises frappées à Genève, de l'an VI à l'an XIII.

    2Dans les études de notaire, la cote G se dit des objets insignifiants qu'un clerc s'approprie pendant les inventaires?: il classe aux cotes A, B, etc. suivant leur nature les objets de valeur inventoriés, et ceux qu'il prend passent, comme on dit, à la cote G. C'est un calembour, g pour j'ai.
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition


    G, s. m. (Gramm.) c'est la troisieme lettre de l'alphabet des Orientaux & des Grecs, & la septieme de l'alphabet latin que nous avons adopté.

    Dans les langues orientales & dans la langue greque, elle représentoit uniquement l'articulation gue, telle que nous la faisons entendre à la fin de nos mots françois, digue, figue ; & c'est le nom qu'on auroit dû lui donner dans toutes ces langues : mais les anciens ont eu leurs irrégularités & leurs écarts comme les modernes. Cependant les divers noms que ce caractere a reçus dans les différentes langues anciennes, conservoient du-moins l'articulation dont il étoit le type : les Grecs l'appelloient gamma, les Hébreux & les Phéniciens gimel, prononcé comme guimauve ; les Syriens gomal, & les Arabes gum, prononcé de la même maniere.

    On peut voir (article C & méth. de P. R.) l'origine du caractere g dans la langue latine ; & la preuve que les Latins ne lui donnoient que cette valeur, se tire du témoignage de Quintilien, qui dit que le g n'est qu'une diminution du c : or il est prouvé que le c se prononçoit en latin comme le kappa des Grecs, c'est-à-dire qu'il exprimoit l'articulation que, & conséquemment le g n'exprimoit que l'articulation gue. Ainsi les Latins prononçoient cette lettre dans la premiere syllabe de gygas comme dans la seconde ; & si nous prononçons autrement, c'est que nous avons transporté mal-à-propos aux mots latins les usages de la prononciation françoise.

    Avant l'introduction de cette lettre dans l'alphabet romain, le c représentoit les deux articulations, la forte & la foible, que & gue ; & l'usage faisoit connoître à laquelle de ces deux valeurs il falloit s'en tenir : c'est à-peu-près ainsi que notre s exprime tantôt l'articulation forte, comme dans la premiere syllabe de Sion, & tantôt la foible, comme dans la seconde de vision. Sous ce point de vûe, la lettre qui désignoit l'articulation gue, étoit la troisieme de l'alphabet latin, comme de celui des Grecs & ces Orientaux. Mais les doutes que cette équivoque pouvoit jetter sur l'exacte prononciation, fit donner à chaque articulation un caractere particulier ; & comme ces deux articulations ont beaucoup d'affinité, on prit pour exprimer la foible le signe même de la forte C, en ajoûtant seulement sur sa pointe inférieure une petite ligne verticale G, pour avertir le lecteur d'en affoiblir l'expression.

    Le rapport d'affinité qui est entre les deux articulations que & gue, est le principe de leur commutabilité, & de celle des deux lettres qui les représentent, du c & du g ; observation importante dans l'art étymologique, pour reconnoître les racines génératrices naturelles ou étrangeres de quantité de mots dérivés : ainsi notre mot françois Cadix vient du latin Gades, par le changement de l'articulation foible en forte ; & par le changement contraire de l'articulation forte en foible, nous avons tiré gras du latin crassus ; les Romains écrivoient & prononçoient indistinctement l'une ou l'autre articulation dans certains mots, vicesimus ou vigesimus, Cneius ou Gneius. Dans quelques mots de notre langue, nous retenons le caractere de l'articulation forte, pour conserver la trace de leur étymologie ; & nous prononçons la foible, pour obéir à notre usage, qui peut être a quelque conformité avec celui de la latine : ainsi nous écrivons Claude, cicogne, second, & nous prononçons Glaude, cigogne, segond. Quelquefois au contraire nous employons le caractere de l'articulation foible, & nous prononçons la forte ; ce qui arrive sur tout quand un mot finit par le caractere g, & qu'il est suivi d'un autre mot qui commence par une voyelle ou par un h non aspiré : nous écrivons sang épais, long hyver, & nous prononçons san-k-épais, lon-k-hyver.

    Assez communément, la raison de ces irrégularités apparentes, de ces permutations, se tire de la conformation de l'organe ; on l'a vû au mot Fréquentatif, où nous avons montré comment ago & lego ont produit d'abord les supins agitum, legitum, & ensuite, à l'occasion de la syncope, actum, lectum.

    L'euphonie, qui ne s'occupe que de la satisfaction de l'oreille, en combinant avec facilité les sons & les articulations, décide souverainement de la prononciation, & souvent de l'ortographe, qui en est ou doit en être l'image ; elle change non-seulement g en c, ou c en g ; elle va jusqu'à mettre g à la place de toute autre consonne dans la composition des mots ; c'est ainsi que l'on dit en latin aggredi pour adgredi, suggerere pour sub gerere, ignoscere pour in-noscere ; & les Grecs écrivoient ???????; ??????, ???????, quoiqu'ils prononçassent comme les Latins ont prononcé les mots angelus, ancora, Anchises, qu'ils en avoient tirés, & dans lesquels ils avoient d'abord conservé l'ortographe greque, aggelus, agcora, Agchises : ils avoient même porté cette pratique, au rapport de Varron, jusque dans des mots purement latins, & ils écrivoient aggulus, agceps, iggero, avant que décrire angulus, anceps, ingero : ceci donne lieu de soupçonner que le g chez les Grecs & chez les Latins dans le commencement, étoit le signe de la nasalité, & que ceux-ci y substituerent la lettre n, ou pour faciliter les liaisons de l'écriture, ou parce qu'ils jugerent que l'articulation qu'elle exprime étoit effectivement plus nasale. Il semble qu'ils ayent aussi fait quelque attention à cette nasalité dans la composition des mots quadringenti, quingenti, où ils ont employé le signe g de l'articulation foible gue, tandis qu'ils ont conservé la lettre c, signe de l'articulation forte que, dans les mots ducenti, sexcenti, ou la syllabe précédente n'est point nasale.

    Il ne paroît pas que dans la langue italienne, dans l'espagnole, & dans la françoise, on ait beaucoup raisonné pour nommer ni pour employer la lettre G & sa correspondante C ; & ce défaut pourroit bien, malgré toutes les conjectures contraires, leur venir de la langue latine, qui est leur source commune. Dans les trois langues modernes, on employe ces lettres pour représenter différentes articulations ; & cela à-peu-près dans les mêmes circonstances : c'est un premier vice. Par un autre écart aussi peu raisonnable, on a donné à l'une & à l'autre une dénomination prise d'ailleurs, que de leur destination naturelle & primitive. On peut consulter les Grammaires italienne & espagnole : nous ne sortirons point ici des usages de notre langue.

    Les deux lettres C & G y suivent jusqu'à certain point le même système, malgré les irrégularités de l'usage.

    1°. Elles y conservent leur valeur naturelle devant les voyelles a, o, u, & devant les consonnes l, r : on dit, galon, gosier, Gustave, gloire, grace, comme on dit, cabanne, colombe, cuvette, clameur, crédit,

    2°. Elles perdent l'une & l'autre leur valeur originelle devant les voyelles e, i ; celle qu'elles y prennent leur est étrangere, & a d'ailleurs son caractere propre : C représente alors l'articulation se, dont le caractere propre est s ; & l'on prononce cité, céleste, comme si l'on écrivoit sité, séleste : de même G représente dans ce cas l'articulation je, dont le caractere propre est j ; & l'on prononce génie, gibier, comme s'il y avoit jénie, jibier.

    3°. On a inséré un e absolument muet & oiseux après les consonnes C & G, quand on a voulu les dépouiller de leur valeur naturelle devant a, o, u, & leur donner celle qu'elles ont devant e, i. Ainsi on a écrit commencea, perceons, conceu, pour faire prononcer comme s'il y avoit commensa, persons, consu ; & de même on a écrit mangea, forgeons, & l'on prononce manja, forjons. Cette pratique cependant n'est plus d'usage aujourd'hui pour la lettre c ; on a substitué la cédille à l'e muet, & l'on écrit commença, perçons, conçu.

    4°. Pour donner au contraire leur valeur naturelle aux deux lettres C & G devant e, i, & leur ôter celle que l'usage y a attachée dans ces circonstances, on met après ces consonnes un u muet : comme dans cueuillir, guérir, guider, où l'on n'entend aucunement la voyelle u.

    5°. La lettre double x, si elle se prononce fortement, réunit la valeur naturelle de c & l'articulation forte s, comme dans axiome, Alexandre, que l'on prononce acsiome, Alecsandre ; si la lettre x se prononce foiblement, elle réunit la valeur naturelle de G & l'articulation de ze, foible de se, comme dans exil, exemple, que l'on prononce egzil, egzemple.

    6°. Les deux lettres C & G deviennent auxiliaires pour exprimer des articulations auxquelles l'usage à refusé des caracteres propres. C suivi de la lettre h est le type de l'articulation forte, dont la foible est exprimée naturellement par j : ainsi les deux mots Japon, chapon, ne different que parce que l'articulation initiale est plus forte dans le second que dans le premier. G suivi de la lettre n est le symbole de l'articulation que l'on appelle communément n mouillé, & que l'on entend à la fin des mots cocagne, regne, signe.

    Pour finir ce qui concerne la lette G, nous ajoûterons une observation. On l'appelle aujourd'hui , parce qu'en effet elle exprime souvent l'articulation jé : celle-ci aura été substituée dans la prononciation à l'articulation gue sans aucun changement dans l'ortographe ; on peut le conjecturer par les mots jambe, jardin, &c. que l'on ne prononce encore gambe, gardin dans quelques provinces septentrionales de la France, que parce que c'étoit la maniere universelle de prononcer ; gambade même & gambader n'ont point de racine plus raisonnable que gambe ; de-là l'abus de l'épellation & de l'emploi de cette consonne.

    G dans les inscriptions romaines avoit diverses significations. Seule, cette lettre signifioit ou gratis, ou gens, ou gaudium, ou tel autre mot que le sens du reste de l'inscription pouvoit indiquer : accompagnée, elle étoit sujette aux mêmes variations.

    G. V. genio urbis, G. P. R. gloria populi romani ; Voyez les antiquaires, & particulierement le traité d'Aldus Manucius de veter. not. explanatione.

    G chez les anciens a signifié quatre cents suivant ce vers.

    G. Quadringentos demonstrativa tenebit.


    & même quarante mille, mais alors elle étoit chargée d'un tiret G.

    G dans le comput ecclésiastique, est la septieme & la derniere lettre dominicale.

    Dans les poids elle signifie un gros ; dans la Musique elle marque une des clés G-ré-sol ; & sur nos monnoies elle indique la ville de Poitiers. (E. R. M.)

    * G, (Ecriture.) Le g dans l'écriture que nous nommons italienne, est un c ferme par un j consonne. Dans la coulée, c'est un composé de l'o & de l'j consonne. Le grand Encyclopedie-7-p408-G.PNG a la même formation que le petit ; il se fait par le mouvement mixte des doigts & du poignet.

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    Étymologie de « g »

    G latin, ?, gamma grec, qui vient du g phénicien, nommé gimel, proprement le cou du chameau?; ainsi dit de sa forme.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    G, g, subst. masc.

    g au Scrabble


    Le mot g vaut 2 points au Scrabble.

    g

    Informations sur le mot g - 1 lettres, 0 voyelles, 1 consonnes, 1 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot g au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    g

    Les rimes de « g »


    On recherche une rime en ZE .

    Les rimes de g peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Ze

    Rimes de nicotinisé      Rimes de insensibilisé      Rimes de supposaient      Rimes de contextualiser      Rimes de margeait      Rimes de gambergé      Rimes de anisée      Rimes de rétrofusées      Rimes de déguisés      Rimes de couperosé      Rimes de rengagez      Rimes de monopolisez      Rimes de dévaloriser      Rimes de fidéliser      Rimes de superposées      Rimes de gargarisaient      Rimes de protéger      Rimes de globalisé      Rimes de mitigées      Rimes de mobilisaient      Rimes de réorganisées      Rimes de nageai      Rimes de mangeait      Rimes de opposait      Rimes de phrasé      Rimes de synthétisé      Rimes de attisé      Rimes de loger      Rimes de subtilisés      Rimes de économisée      Rimes de mythologisé      Rimes de désolidarisaient      Rimes de éclusait      Rimes de carbonisés      Rimes de figé      Rimes de limoger      Rimes de magnétisées      Rimes de transistorisés      Rimes de pressurisés      Rimes de allongé      Rimes de sonoriser      Rimes de fustigez      Rimes de névrosée      Rimes de incisait      Rimes de préconisait      Rimes de radicalisé      Rimes de défiscalisé      Rimes de canaliser      Rimes de figées      Rimes de baisais     

    Mots du jour

    nicotinisé     insensibilisé     supposaient     contextualiser     margeait     gambergé     anisée     rétrofusées     déguisés     couperosé     rengagez     monopolisez     dévaloriser     fidéliser     superposées     gargarisaient     protéger     globalisé     mitigées     mobilisaient     réorganisées     nageai     mangeait     opposait     phrasé     synthétisé     attisé     loger     subtilisés     économisée     mythologisé     désolidarisaient     éclusait     carbonisés     figé     limoger     magnétisées     transistorisés     pressurisés     allongé     sonoriser     fustigez     névrosée     incisait     préconisait     radicalisé     défiscalisé     canaliser     figées     baisais     


    Les citations sur « g »

    1. Si je me soignais, je mourais. Ce qui me soutient, c'est la vie fiévreuse que je mène. Puis, se soigner, c'est bon pour les femmes du monde qui ont une famille et des amis.

      Auteur : Alexandre Dumas fils - Source : La Dame aux Camélias (1848)


    2. À Stamps, la ségrégation était si totale que la plupart des enfants noirs ne savaient pas, en vérité, à quoi ressemblaient exactement les Blancs. Excepté qu'ils étaient différents, et qu'il fallait avoir peur d'eux, et cette peur traduisait aussi l'hostilité des faibles contre les puissants, des pauvres contre les riches, des travailleurs contre les patrons et des mal habillés contre les bien vêtus.

      Auteur : Maya Angelou - Source : Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage (2008)


    3. Le mariage et surtout la province vieillissent étonnamment un homme, l'esprit devient paresseux et un mouvement du cerveau à force d'être rare dévient pénible et bientôt impossible.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Souvenirs d'égotisme (1892)


    4. Que Dieu serait cruel s'il n'était pas si grand!

      Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Méditations poétiques (1820), les Oiseaux


    5. Aussi ne se rattache t-elle (la poésie) a aucune forme d'art, à l'exclusion des autres, mais elle est un art en général, capable de façonner et d'exprimer sous n'importe qu'elle forme tout contenu susceptible de trouver accès dans l'imagination.

      Auteur : Georg Wilhelm Friedrich Hegel - Source : Esthétique (1832)


    6. De toutes les écoles de la patience et de la lucidité, la création est la plus efficace. Elle est aussi le bouleversant témoignage de la seule dignité de l'homme: la révolte tenace contre sa condition, la persévérance dans un effort tenu pour stérile.

      Auteur : Albert Camus - Source : Le mythe de Sisyphe (1942)


    7. L'habitude! aménageuse habile mais bien lente, et qui commence par laisser souffrir notre esprit pendant des semaines dans une installation provisoire ...

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann (1913)


    8. Nos échanges ressemblent beaucoup, je trouve, toutes proportions gardées, aux échanges entre Rousseau et Voltaire.

      Auteur : Eric Naulleau - Source : Dialogues désaccordés (2013)


    9. Dougaiev se rappelait parfaitement le dicton du Nord, les trois commandements des prisonniers : « Ne crois rien, ne crains rien, ne demande rien.»

      Auteur : Varlam Chalamov - Source : Récits de la Kolyma (1978)


    10. Il faut faire l'amour comme le pinceau traverse l'espace, il faut vivre comme les livres se font, dans la lenteur de l'urgence d'aimer.

      Auteur : Hafid Aggoune - Source : Les Avenirs (2004)


    11. Ici gît suit - Ici gît reste.

      Auteur : Roland Bacri - Source : Epitaphe


    12. Les limitations des droits fondamentaux dictés par les justes exigences de l'ordre public et du bien-être dans une société démocratique peuvent se trouver en fait plus rigoureuses vis-à-vis de l'étranger que du national. On ne saurait donc considérer que le progrès vers l'universalité dont témoigne la Déclaration, conduise à l'uniformité du régime de l'étranger et du national.

      Auteur : René Cassin - Source : Déclaration universelle des Droits de l'Homme


    13. Ne fatiguons pas la seule bouche que nous avons pour en parler.

      Auteur : Proverbes inuits - Source : Proverbe


    14. Bien que chacun estime avoir droit au bonheur, la plupart des gens entrent inconsciemment dans le malheur comme on entre en religion.

      Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle


    15. Trois choses mènent le monde:
      La loi, la religion et la bienfaisance.


      Auteur : Proverbes juifs - Source : Proverbe


    16. Et qu'est-ce que tu veux faire d'autre, ballot? attendre les gendarmes? Te faire fusiller, comme un imbécile?

      Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


    17. Mme Henningsen tenait son face-à-main plié, les deux verres l'un sur l'autre, et le portrait à son oeil droit en fronçant fort le sourcil.

      Auteur : Georges Duhamel - Source : Chronique des Pasquier: III. Vue de la Terre promise (1933-1945)


    18. Par sa morphologie, Sim semble être le fruit des amours d'un étourneau et d'une pointe Bic.

      Auteur : Michel Audiard - Source : Sans référence


    19. Il est facile de reconnaître un n'oeuf belge: quand vous le multipliez par 10, ça fait nonante au lieu de 90!

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Je ne vais pas me gêner (2000)


    20. La mort à trois âges différents. La jeune fille, la mère de famille, la grand-mère. Aucun âge ne vaut donc d'être vécu.

      Auteur : David Foenkinos - Source : Charlotte (2014)


    21. Prête à qui la réclame une main généreuse
      Donne sans exiger aucun retour de lui:
      Aux yeux de l'âme vertueuse,
      C'est travailler pour toi que d'obliger autrui.


      Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre quatrième, VIII


    22. Nous n'avions, ni les uns ni les autres, les revenus d'un roi du pétrole, mais pas ceux d'un « cantonnier du pétrole » ; nous n'avions pas de revenus du tout. Nous n'en faisions pas une histoire. Il ne serait venu à l'idée d'aucun d'entre nous de réclamer du bonheur au social, de charger le social de faire notre bonheur : nous nous occupions nous-mêmes de cette affaire de première importance. On voit que les moyens du bord y suffisaient amplement.

      Auteur : Jean Giono - Source : Les Terrasses de l'Ile d'Elbe (1976)


    23. Comme aux accoutrements, c'est pusillanimité de se vouloir marquer par quelque façon particulière et inusitée; de même, au langage, la recherche des phrases nouvelles et de mots peu connus vient d'une ambition puérile et pédantesque.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 26


    24. Non, ne faites pas la fin
      Mon amie a du chagrin
      Elle attend le prince charmant
      Elle attend le prince de sang
      Qui viendra un jour la délivrer, la sauver.


      Auteur : Philippe Chatel - Source : Le roman d’Émilie Jolie (2004)


    25. Les théories et les écoles, comme les microbes et les globules, s'entre-dévorent et assurent, par leur lutte, la continuité de la vie.

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe (1922-1923)


    Les citations sur g renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot g en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « g »

    GGabaïGabareGabarierGabarieurGabaritGabatineGabattageGabbroGabegieGabelantGabelé, éeGabelerGabeleurGabelleGabelouGaberGabeurGabionGabionnade ou gabionnageGabionnerGableGabordGâcheGâcheGachenetGâcherGachetteGâchetteGadilleGaffeGageGagé, éeGagerGagerieGageur, euseGageureGagisteGagnableGagnageGagné, éeGagne-denierGagne-painGagne-petitGagnerGagneurGai, gaieGaïacGaiement ou gaîmentGaieté ou gaîté

    Les mots débutant par g  Les mots débutant par g

    gG?rlingenG?rsdorfG?ulzinGaasGaasbeekgabagabardinegabardinesgabaregabariersgabaritgabaritsGabarnacgabarresGabarretGabastonGabatgabbrogabegabegiegabellegabelouGabiangabiergabiersGabillougabiongabionsgablegablesGabongabonaisgabonaisgabonaiseGabreGabriacGabriacGabriasgabrielgabrielleGacégâchagâchagegâchaientgâchaisgâchaitgâchantgâchâtgâche

    Les synonymes de « g»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot g dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « g » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot g dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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