La définition de G du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
G
Nature : s. m.
Prononciation : jé
Etymologie : G latin, gamma grec, qui vient du g phénicien, nommé gimel, proprement le cou du chameau ; ainsi dit de sa forme.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de g de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec g pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de G ?
La définition de G
La septième lettre de l'alphabet et la cinquième consonne.
Toutes les définitions de « g »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
La septième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Un grand G. Un petit g. Il se prononce gue devant une consonne : Gros, Engloutir; devant a, o, u : Galant, Gosier, Auguste, et à la finale de quelques mots, tels que : Grog, zig-zag. Il se prononce j devant e, i, y : Geler, Agiter, Gymnastique. Il ne se prononce pas dans l'intérieur des mots : Doigt, Vingt; non plus qu'à la finale ng : Sang, Seing, Étang. Gn, dans l'intérieur des mots, représente une consonne mouillée : Digne, Signal, Agneau, sauf dans les mots dérivés du latin ou du grec où g garde le son gue : Stagnant, Diagnostic.
Littré
- La septième lettre de l'alphabet et la cinquième consonne.
Le son propre de cette lettre est guttural devant les voyelles fortes, a, o, u?: galerie, gosier, guttural, et il se conserve à la fin des mots quand on le prononce?: Agag, whig, et devant une autre consonne?: Bagdad, règle, aigrir. Outre ce son propre, le g a un son dérivé, chuintant, tel que celui du j devant les voyelles faibles e, i, y?: gîte, gésier, gynécée.
Quand il faut, devant l'e, l'i, l'y, que g ait le son qui lui est propre, on le fait suivre d'un u?: guider, guenon. Au contraire, quand on veut, devant a, o, u, lui donner le son chuintant, on le fait suivre d'un e muet?: geai, geôle, gageure, prononcés jai, jôle, gajure.
Gn a un son particulier qui ne peut-être figuré et qui doit être perçu par l'oreille?: magnanime, ignorant, etc.?; ce son est le même que pour le gn italien et le ñ espagnol?; bien qu'il soit figuré par deux caractères, c'est pourtant une articulation simple et qui pourrait être représentée par un seul caractère.
Gn, dans quelques mots venus du grec ou du latin, garde la prononciation qui appartient à chacune des deux lettres?: gnostique, igné.
G final, précédé d'une nasale, est muet?: long, rang?; mais, suivi d'un mot commençant par une voyelle ou une h muette, il devient sonore, et se prononce d'ordinaire comme un k?: de rang en rang, un long hiver?; non sans exception pourtant?; car g final est muet, même devant une voyelle, dans certains mots?: seing, étang.
G, en chimie, signifie glycinium.
Terme de musique. G-ré-sol, pour sol-si-ré-sol, indique le ton de sol, dans l'ancienne solmisation française. Il indique le sol dans la solmisation allemande et anglaise.
G, sur les anciennes monnaies de France, est la marque de la monnaie frappée à Poitiers.
HISTORIQUE
XIIIe s. Plus que nule letre que j'oie, Signifie G la goie [joie] Qui par feme revient au monde
, Senefiance de l'ABC, dans JUBINAL, t. II, p. 278.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
G. Ajoutez?:G est la marque des monnaies françaises frappées à Genève, de l'an VI à l'an XIII.
Encyclopédie, 1re édition
, s. m. (Gramm.) c'est la troisieme lettre de l'alphabet des Orientaux & des Grecs, & la septieme de l'alphabet latin que nous avons adopté.
Dans les langues orientales & dans la langue greque, elle représentoit uniquement l'articulation gue, telle que nous la faisons entendre à la fin de nos mots françois, digue, figue ; & c'est le nom qu'on auroit dû lui donner dans toutes ces langues : mais les anciens ont eu leurs irrégularités & leurs écarts comme les modernes. Cependant les divers noms que ce caractere a reçus dans les différentes langues anciennes, conservoient du-moins l'articulation dont il étoit le type : les Grecs l'appelloient gamma, les Hébreux & les Phéniciens gimel, prononcé comme guimauve ; les Syriens gomal, & les Arabes gum, prononcé de la même maniere.
On peut voir (article C & méth. de P. R.) l'origine du caractere g dans la langue latine ; & la preuve que les Latins ne lui donnoient que cette valeur, se tire du témoignage de Quintilien, qui dit que le g n'est qu'une diminution du c : or il est prouvé que le c se prononçoit en latin comme le kappa des Grecs, c'est-à-dire qu'il exprimoit l'articulation que, & conséquemment le g n'exprimoit que l'articulation gue. Ainsi les Latins prononçoient cette lettre dans la premiere syllabe de gygas comme dans la seconde ; & si nous prononçons autrement, c'est que nous avons transporté mal-à-propos aux mots latins les usages de la prononciation françoise.
Avant l'introduction de cette lettre dans l'alphabet romain, le c représentoit les deux articulations, la forte & la foible, que & gue ; & l'usage faisoit connoître à laquelle de ces deux valeurs il falloit s'en tenir : c'est à-peu-près ainsi que notre s exprime tantôt l'articulation forte, comme dans la premiere syllabe de Sion, & tantôt la foible, comme dans la seconde de vision. Sous ce point de vûe, la lettre qui désignoit l'articulation gue, étoit la troisieme de l'alphabet latin, comme de celui des Grecs & ces Orientaux. Mais les doutes que cette équivoque pouvoit jetter sur l'exacte prononciation, fit donner à chaque articulation un caractere particulier ; & comme ces deux articulations ont beaucoup d'affinité, on prit pour exprimer la foible le signe même de la forte C, en ajoûtant seulement sur sa pointe inférieure une petite ligne verticale G, pour avertir le lecteur d'en affoiblir l'expression.
Le rapport d'affinité qui est entre les deux articulations que & gue, est le principe de leur commutabilité, & de celle des deux lettres qui les représentent, du c & du g ; observation importante dans l'art étymologique, pour reconnoître les racines génératrices naturelles ou étrangeres de quantité de mots dérivés : ainsi notre mot françois Cadix vient du latin Gades, par le changement de l'articulation foible en forte ; & par le changement contraire de l'articulation forte en foible, nous avons tiré gras du latin crassus ; les Romains écrivoient & prononçoient indistinctement l'une ou l'autre articulation dans certains mots, vicesimus ou vigesimus, Cneius ou Gneius. Dans quelques mots de notre langue, nous retenons le caractere de l'articulation forte, pour conserver la trace de leur étymologie ; & nous prononçons la foible, pour obéir à notre usage, qui peut être a quelque conformité avec celui de la latine : ainsi nous écrivons Claude, cicogne, second, & nous prononçons Glaude, cigogne, segond. Quelquefois au contraire nous employons le caractere de l'articulation foible, & nous prononçons la forte ; ce qui arrive sur tout quand un mot finit par le caractere g, & qu'il est suivi d'un autre mot qui commence par une voyelle ou par un h non aspiré : nous écrivons sang épais, long hyver, & nous prononçons san-k-épais, lon-k-hyver.
Assez communément, la raison de ces irrégularités apparentes, de ces permutations, se tire de la conformation de l'organe ; on l'a vû au mot Fréquentatif, où nous avons montré comment ago & lego ont produit d'abord les supins agitum, legitum, & ensuite, à l'occasion de la syncope, actum, lectum.
L'euphonie, qui ne s'occupe que de la satisfaction de l'oreille, en combinant avec facilité les sons & les articulations, décide souverainement de la prononciation, & souvent de l'ortographe, qui en est ou doit en être l'image ; elle change non-seulement g en c, ou c en g ; elle va jusqu'à mettre g à la place de toute autre consonne dans la composition des mots ; c'est ainsi que l'on dit en latin aggredi pour adgredi, suggerere pour sub gerere, ignoscere pour in-noscere ; & les Grecs écrivoient ???????; ??????, ???????, quoiqu'ils prononçassent comme les Latins ont prononcé les mots angelus, ancora, Anchises, qu'ils en avoient tirés, & dans lesquels ils avoient d'abord conservé l'ortographe greque, aggelus, agcora, Agchises : ils avoient même porté cette pratique, au rapport de Varron, jusque dans des mots purement latins, & ils écrivoient aggulus, agceps, iggero, avant que décrire angulus, anceps, ingero : ceci donne lieu de soupçonner que le g chez les Grecs & chez les Latins dans le commencement, étoit le signe de la nasalité, & que ceux-ci y substituerent la lettre n, ou pour faciliter les liaisons de l'écriture, ou parce qu'ils jugerent que l'articulation qu'elle exprime étoit effectivement plus nasale. Il semble qu'ils ayent aussi fait quelque attention à cette nasalité dans la composition des mots quadringenti, quingenti, où ils ont employé le signe g de l'articulation foible gue, tandis qu'ils ont conservé la lettre c, signe de l'articulation forte que, dans les mots ducenti, sexcenti, ou la syllabe précédente n'est point nasale.
Il ne paroît pas que dans la langue italienne, dans l'espagnole, & dans la françoise, on ait beaucoup raisonné pour nommer ni pour employer la lettre G & sa correspondante C ; & ce défaut pourroit bien, malgré toutes les conjectures contraires, leur venir de la langue latine, qui est leur source commune. Dans les trois langues modernes, on employe ces lettres pour représenter différentes articulations ; & cela à-peu-près dans les mêmes circonstances : c'est un premier vice. Par un autre écart aussi peu raisonnable, on a donné à l'une & à l'autre une dénomination prise d'ailleurs, que de leur destination naturelle & primitive. On peut consulter les Grammaires italienne & espagnole : nous ne sortirons point ici des usages de notre langue.
Les deux lettres C & G y suivent jusqu'à certain point le même système, malgré les irrégularités de l'usage.
1°. Elles y conservent leur valeur naturelle devant les voyelles a, o, u, & devant les consonnes l, r : on dit, galon, gosier, Gustave, gloire, grace, comme on dit, cabanne, colombe, cuvette, clameur, crédit,
2°. Elles perdent l'une & l'autre leur valeur originelle devant les voyelles e, i ; celle qu'elles y prennent leur est étrangere, & a d'ailleurs son caractere propre : C représente alors l'articulation se, dont le caractere propre est s ; & l'on prononce cité, céleste, comme si l'on écrivoit sité, séleste : de même G représente dans ce cas l'articulation je, dont le caractere propre est j ; & l'on prononce génie, gibier, comme s'il y avoit jénie, jibier.
3°. On a inséré un e absolument muet & oiseux après les consonnes C & G, quand on a voulu les dépouiller de leur valeur naturelle devant a, o, u, & leur donner celle qu'elles ont devant e, i. Ainsi on a écrit commencea, perceons, conceu, pour faire prononcer comme s'il y avoit commensa, persons, consu ; & de même on a écrit mangea, forgeons, & l'on prononce manja, forjons. Cette pratique cependant n'est plus d'usage aujourd'hui pour la lettre c ; on a substitué la cédille à l'e muet, & l'on écrit commença, perçons, conçu.
4°. Pour donner au contraire leur valeur naturelle aux deux lettres C & G devant e, i, & leur ôter celle que l'usage y a attachée dans ces circonstances, on met après ces consonnes un u muet : comme dans cueuillir, guérir, guider, où l'on n'entend aucunement la voyelle u.
5°. La lettre double x, si elle se prononce fortement, réunit la valeur naturelle de c & l'articulation forte s, comme dans axiome, Alexandre, que l'on prononce acsiome, Alecsandre ; si la lettre x se prononce foiblement, elle réunit la valeur naturelle de G & l'articulation de ze, foible de se, comme dans exil, exemple, que l'on prononce egzil, egzemple.
6°. Les deux lettres C & G deviennent auxiliaires pour exprimer des articulations auxquelles l'usage à refusé des caracteres propres. C suivi de la lettre h est le type de l'articulation forte, dont la foible est exprimée naturellement par j : ainsi les deux mots Japon, chapon, ne different que parce que l'articulation initiale est plus forte dans le second que dans le premier. G suivi de la lettre n est le symbole de l'articulation que l'on appelle communément n mouillé, & que l'on entend à la fin des mots cocagne, regne, signe.
Pour finir ce qui concerne la lette G, nous ajoûterons une observation. On l'appelle aujourd'hui gé, parce qu'en effet elle exprime souvent l'articulation jé : celle-ci aura été substituée dans la prononciation à l'articulation gue sans aucun changement dans l'ortographe ; on peut le conjecturer par les mots jambe, jardin, &c. que l'on ne prononce encore gambe, gardin dans quelques provinces septentrionales de la France, que parce que c'étoit la maniere universelle de prononcer ; gambade même & gambader n'ont point de racine plus raisonnable que gambe ; de-là l'abus de l'épellation & de l'emploi de cette consonne.
G dans les inscriptions romaines avoit diverses significations. Seule, cette lettre signifioit ou gratis, ou gens, ou gaudium, ou tel autre mot que le sens du reste de l'inscription pouvoit indiquer : accompagnée, elle étoit sujette aux mêmes variations.
G. V. genio urbis, G. P. R. gloria populi romani ; Voyez les antiquaires, & particulierement le traité d'Aldus Manucius de veter. not. explanatione.
G chez les anciens a signifié quatre cents suivant ce vers.
& même quarante mille, mais alors elle étoit chargée
d'un tiret G.
G dans le comput ecclésiastique, est la septieme & la derniere lettre dominicale.
Dans les poids elle signifie un gros ; dans la Musique elle marque une des clés G-ré-sol ; & sur nos monnoies elle indique la ville de Poitiers. (E. R. M.)
* G, (Ecriture.) Le g dans l'écriture que nous
nommons italienne, est un c ferme par un j consonne.
Dans la coulée, c'est un composé de l'o & de l'j
consonne. Le grand a la même formation que le
petit ; il se fait par le mouvement mixte des doigts
& du poignet.
Wiktionnaire
Nom commun - français
g \?e\ masculin invariable
- (Physique) (Métrologie) Unité de mesure de la gravité ou l'accélération, correspondant approximativement à la gravité terrestre moyenne, valant 9,80665 m/s².
- (Par extension) Accélération mesurée en cette unité.
-
(Métrologie, Sylviculture) Surface terrière d'un arbre.
- La surface terrière (notée g) d'un arbre correspond à la surface de la section transversale de cet arbre à hauteur d'homme. En clair, c'est la surface du tronc coupé à 1,30 m. ? (CRPF Lorraine-Alsace, La surface terrière : une mesure très terre à terre, in Floréal, n°100, mars 2015 ? lire en ligne)
Trésor de la Langue Française informatisé
G, g, subst. masc.
La septième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Le g ne se rencontre devant le g, le d et l'm que dans les mots de la langue savante; il se rencontre devant l'n, soit dans la langue vulgaire, soit dans la langue savante (ThurotPrononc. t. 2 1883, p. 344).G, g, subst. masc.
La septième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Le g ne se rencontre devant le g, le d et l'm que dans les mots de la langue savante; il se rencontre devant l'n, soit dans la langue vulgaire, soit dans la langue savante (ThurotPrononc. t. 2 1883, p. 344).G au Scrabble
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Les mots proches de G
G Gabaï Gabare Gabarier Gabarieur Gabarit Gabatine Gabattage Gabbro Gabegie Gabelant Gabelé, ée Gabeler Gabeleur Gabelle Gabelou Gaber Gabeur Gabion Gabionnade ou gabionnage Gabionner Gable Gabord Gâche Gâche Gachenet Gâcher Gachette Gâchette Gadille Gaffe Gage Gagé, ée Gager Gagerie Gageur, euse Gageure Gagiste Gagnable Gagnage Gagné, ée Gagne-denier Gagne-pain Gagne-petit Gagner Gagneur Gai, gaie Gaïac Gaiement ou gaîment Gaieté ou gaîté g G?rlingen G?rsdorf G?ulzin Gaas Gaasbeek gaba gabardine gabardines gabare gabariers gabarit gabarits Gabarnac gabarres Gabarret Gabaston Gabat gabbro gabe gabegie gabelle gabelou Gabian gabier gabiers Gabillou gabion gabions gable gables Gabon gabonais gabonais gabonaise Gabre Gabriac Gabriac Gabrias gabriel gabrielle Gacé gâcha gâchage gâchaient gâchais gâchait gâchant gâchât gâcheMots du jour
Margosa Flaque Dualité Déshabillé Puis Décaser Jubé Bestion Dubitateur Renommé, ée
Les citations avec le mot G
- Il s'asseyait sur la crèche de ses boeufs, et avait peur que la charmeuse ne lui eût ôté le courage, la raison et la santé.Auteur : George Sand - Source : La petite Fadette (1849)
- Entre voir et regarder, il y a la même différence qu'entre penser et réfléchir.Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)
- Beaux messieurs et belles dames raffolent de s'entendre traiter de maquereaux et de grenouilles. Et aussi d'inachevés, d'avortons, de viande veule, de viande pourrie, de fins de siècle, de fins de race, de fins de tout.Auteur : Louis Chevalier - Source : Montmartre du plaisir et du crime (1980)
- L'Eglise affirme, la raison nie.Auteur : Victor Hugo - Source : Littérature et philosophie mêlées (1834)
- La France est en fermentation ; donnera-t-elle du vinaigre ou du vin, on l'ignore encore.Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Aphorismes (1800-1806)
- Il y a dans tout roman un creux entre les mots qu'aucune image ni aucune histoire inventée ne pourra effacer ou remplir. Un roman, c'est comme la bouche d'un fusil: un trou avec quelque chose autour.Auteur : Michel Schneider - Source : Comme une ombre (2011)
- Le livre fit, dans la presse, un grand éclat.Auteur : André Maurois - Source : Lélia ou la vie de George Sand (1952)
- Elle acheva de rincer le filtre à café qu'elle tenait à la main, le mit à égoutter, et s'essuya vivement les doigts.Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault
- O le désespoir de Pygmalion, qui aurait pu créer une statue et qui ne fit qu'une femme!Auteur : Alfred Jarry - Source : L'Amour absolu (1899)
- Le poids de la malle lui écrasait les membres, et il était à chaque instant prêt à succomber sous sa charge.Auteur : Albert Cossery - Source : Les Fainéants dans la vallée fertile (1948)
- Ressembler au promontoire sur lequel sans cesse se brisent les vagues; lui reste debout, et autour de lui viennent mourir les bouillonnements du flot.Auteur : Marc Aurèle - Source : Pensées, IV, 49
- On a déjà vu des Etats, des régimes, sacrifier totalement l'homme, qui représente sur la terre la seule parcelle d'infini, à l'objectif inaccessible d'un «bonheur national».Auteur : António de Oliveira Salazar - Source : Principes d'action (1956)
- Lui est Allah ! Il n'y a pas d'autre Dieu que Lui ! Gloire à Lui dans ce monde et dans l'autre ! A lui l'autorité suprême ! c'est à Lui que vous retournez !Auteur : Coran - Source : Sourate XXVIII, 70
- - Colonel, lui dis-je, vous êtes grièvement blessé?
- F..., mon cher, mais la redoute est prise.Auteur : Prosper Mérimée - Source : Mosaïque (1833), L'enlèvement de la redoute - C'est comme les gens qui s'imaginent qu'ils seront plus heureux en allant vivre ailleurs, mais qui apprennent que ça ne marche pas comme ça. Où qu'on aille, on s'emmène avec soi.Auteur : Neil Gaiman - Source : L'Etrange Vie de Nobody Owens (2009)
- C'était dans la mâchoire, au fond de la bouche, probablement sous la dent de sagesse ou sous la molaire dévitalisée, à gauche.Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : La Fièvre (1965)
- L'exaltation naturelle d'une âme poétique, exaspérée par l'excitation artistique, pousse ces êtres d'élite à concevoir une sorte d'amour nuageux éperdument tendre, extatique, jamais rassasié ...Auteur : Guy de Maupassant - Source : La Vie errante (1890)
- On me dit : Quelle époque intéressante !... Et je réponds : Les événements sont l'écume des choses. Mais c'est la mer qui m'intéresse. C'est dans la mer que l'on pêche ; c'est sur elle que l'on navigue.Auteur : Paul Valéry - Source : Regards sur le monde actuel (1931)
- Les présomptions ne vont jamais toutes dans un seul sens, pas dans une affaire aussi compliquée que celle-là. C'est d'ailleurs le problème. On n'a pas assez d'informations, le dossier est incomplet. Il n'y a pas de schéma clair, de réponse évidente. Alors les inspecteurs font ce que tout le monde fait : ils se fabriquent une histoire dans leur tête, une théorie, et ensuite ils vont consulter le dossier pour trouver des preuves de ce qu'ils avancent. Ils arrêtent d'abord un suspect et ensuite ils cherchent un élément pour l'inculper. Du coup, ils se désintéressent des éléments qui en désignent d'autres. Auteur : William Landay - Source : Défendre Jacob (2012)
- Là où je tique, c'est lorsque j'entends parler de «surfer sur le Net»: ce nouveau média serait-il essentillement réservé aux garçons de plage, de préférence californiens?Auteur : André Santini - Source : De tabou à boutade: le véritable dictionnaire du politiquement correct (1996)
- Les peuples reprennent leur dignité à la hache, car c'est à la hache qu'elle leur a été amputée. Auteur : Miguel Bonnefoy - Source : Le Voyage d'Octavio (2015)
- J'essaie de faire entendre la voix de la raison et je pense profondément qu'il y a constamment, dans tous les camps, un nombre de personnes non négligeable qui ont envie d'entendre la voix de la raison.Auteur : Amin Maalouf - Source : Contact, l'encyclopédie de la création (Emission de TV canadienne).
- Nous nous trouvons ici, quelques jours à peine après qu’une foule déchaînée a pensé qu’elle pouvait utiliser la violence pour faire taire la volonté du peuple, pour arrêter le cours de notre démocratie et nous chasser de ce sol sacré. Cela ne s’est pas produit, cela n’arrivera jamais, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais. A tous ceux qui ont soutenu notre campagne, je suis honoré de la foi que vous avez placé en nous. A tous ceux qui ne nous ont pas soutenus, permettez-moi de dire ceci : écoutez-moi lorsque nous avancerons. Prenez la mesure de mon action et de mon coeur.Auteur : Joe Biden - Source : Discours d’investiture devant le Capitole à Washington 20 janvier 2021
- L'esthétisme qui fait de l'intention artistique le principe de l'art de vivre implique une sorte d'agnosticisme moral, antithèse parfaite de la disposition éthique qui subordonne l'art aux valeurs de l'art de vivre.Auteur : Pierre Bourdieu - Source : La distinction : critique sociale du jugement (1979)
- On dit que le mariage
Est le tombeau de l'amour,
Que jamais dans le ménage
On ne coule d'heureux jours.Auteur : Charles Palissot de Montenoy - Source : L'heureux mariage
Les citations du Littré sur G
- Et se nous voulons faire orgeat, ostes l'escorche de l'orge et le laves en plusieurs eaues doulces, puis la cuyses autant que chair de vache, puis le broyes trestout en ung mortier, et puis destrempes en lait d'amelles, et le coules, et le cuises à petit feu tant qu'il commence à especirAuteur : BERNARD DE GORDON - Source : Traduct. IV, 4
- Achevant son somme, Et les yeux encore aggravésAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Ann.
- Fontaine-martel était mort, mangé de goutte, ne laissant qu'une fille encore enfantAuteur : SAINT-SIMON - Source : 161, 117
- L'amant et lui, comme étant gens d'étude, Avaient entre eux lié quelque habitudeAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Mandr.
- Les hommes et les chevaux revenaient épuisés, ceux toutefois qui revenaient ; car chaque mesure de seigle, chaque trousse de fourrage nous étaient disputéesAuteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. VIII, 10
- Heureux, heureux mille fois L'enfant que le Seigneur rend docile à ses loisAuteur : Jean Racine - Source : Athal. II, 9
- L'appetit de manger et de boire....Auteur : MONT. - Source : I, 98
- Ceste faute advint pour sauver une cassine estant au seigneur Jean Jacques TrivulceAuteur : M. DU BELLAY - Source : 5
- Il est bien soiant et appartient teles choses à faire à ceulx qui ont grans possessionsAuteur : ORESME - Source : Eth. 115
- L'objet de l'institution générale d'une bonne et civique éducation....Auteur : TURGOT - Source : Oeuv. t. II, p. 534
- Valère : Je me mettrais en gage en mon besoin urgent. - Hector : Sur cette nippe-là vous auriez peu d'argentAuteur : REGNARD - Source : le Joueur, II, 14
- Hardi gaigneur, hardi mangeurAuteur : COTGRAVE - Source :
- Une jaquette ballant jusqu'au gras de la jambeAuteur : DESPÉR. - Source : Contes, LXXXV
- Il suffit de lui faire voir en éloignement [à un jeune prince] le trône où il doit être assisAuteur : FLÉCH. - Source : duc de Mont.
- Quoi ! ce départ n'est donc qu'un cruel stratagème ?Auteur : Jean Racine - Source : ib. V, 5
- Un bruit que j'ai pourtant soupçonné de mensonge, Appuyant les avis qu'elle a reçus en songeAuteur : Jean Racine - Source : Ath. III, 4
- Il commença habilement par la louange des Poulonnois, qui sçavoient en l'interregne, en un temps sans loi, chacun se servir de loiAuteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 65
- Cela me prouve que la nature a fait chaque épée pour sa gaîne, et qu'elle a mis des Samoïèdes au septentrion, comme des nègres au midi, sans que les uns soient venus des autresAuteur : Voltaire - Source : Lett. à Cath. 124
- Pour les hommes il faudrait faire comme les bûcherons font tous les ans dans les grandes forêts ; ils y entrent pour les visiter, pour reconnaître le mort bois ou le bois vert, et effemeller la forêt, retranchant tout ce qui est superflu ou dommageable, pour retenir seulement les bons arbres ou les jeunes baliveaux d'espéranceAuteur : GARASSE - Source : dans BAYLE, Dict. au mot Déjotarus, note F
- Vous ne démentez point une race funeste, Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de ThyesteAuteur : Jean Racine - Source : Iph. IV, 4
- Et quant sa gent virent que le roy metoit deffense en li, il pristrent cuer, et laisserent le passage du flumAuteur : JOINV. - Source : 227
- Tant pour sauver ma vie et à ma femme et enfants, qui seroient en peril et danger indubitable, et nos biens en proie, que pour tascher.... Protestation de Brisson, dans Journ. de l'Estoile. t. I, p. 387. Le peuple romain qui s'etoit donné toute nation en proieAuteur : ET. PASQUIER - Source : Recherches, I, 7
- Prompte à nous censurer, leur adroite éloquence Ressaisit par degrés sa première influenceAuteur : C. DELA VIGNE - Source : Vêp. sic. II, 2
- Gouvernez, si vous pouvez, tout seul les affaires, administrez la justice sans compagnonsAuteur : BALZ. - Source : liv. IV, lett. 18
- Il ne craignait point d'obliger des ingrats, suivant ce grand précepte de Zoroastre : Quand tu manges, donne à manger aux chiens, dussent-ils te mordreAuteur : Voltaire - Source : Zadig, 1
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h55

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