Définition de « mépriser »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot mepriser de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur mépriser pour aider à enrichir la compréhension du mot Mépriser et répondre à la question quelle est la définition de mepriser ?

VER genre () de 3 syllabes
Une définition simple : mépriser (t) (1ergroupe)

  • Avoir du mépris pour une personne, pour une chose, n’en point faire de cas, n’en pas tenir compte. - C’est un homme qui méprise tout le monde, qui méprise tout ce qui n’est pas lui. - Il ne faut mépriser personne. - Mépriser les pauvres, les malheureux est indigne d’un cœur chrétien. - C’est un homme universellement méprisé. - Il méprise tous les conseils qu’on lui donne. - Cet avis n’est pas à mépriser. mépriser (t) (1ergroupe)

  • , par extension, S’élever au-dessus de l’amour qu’on a ordinairement pour une chose, ou de la crainte qu’elle inspire. - Mépriser les richesses, les honneurs, la vie, la mort, le danger, les injures, la calomnie.


    Définitions de « mépriser »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    MÉPRISER, verbe trans.

    A. ? Considérer quelqu'un comme indigne d'estime. Anton. priser, apprécier, considérer.Il ne faut mépriser personne (Ac.). Si vous vous lassez de suivre un pilote incertain de sa route, cherchez-en un meilleur, mais ne le méprisez pas pour n'avoir pas été un Dieu (Sand,Hist. vie, t. 4, 1855, p. 340).Il faut s'instruire partout, ne pas mépriser les adversaires, mais les regarder, comprendre les raisons de leur succès (Barrès,Cahiers, t.9, 1911, p. 141):
    1. J'avais des partisans, dont je jouissais d'être le chef, mais au fond je ne les méprisais pas moins que les bourgeois. Mauriac,Noeud vip., 1932, p. 37.
    ? Emploi pronom.
    ? réfl. En effet, n'est-ce pas se mépriser soi-même que de regarder des ouvrages pareils (Balzac,Corresp., 1822, p. 155):
    2. ... il n'aimait plus Madame de Chasteller. Penser à elle était ennuyeux. Cette dernière découverte acheva d'accabler Leuwen; il se méprisait soi-même... Stendhal,L. Leuwen, t. 2, 1836, p. 53.
    ? réciproque. Nous nous haïssons, nous nous méprisons, c'est-à-dire, nous nous ignorons (Michelet,Peuple, 1846, p. 174).
    ? [Avec un compl. introd. par de exprimant la cause du mépris] Vous devez me mépriser de ne pas savoir accepter l'occasion que vous m'offrez depuis six mois (Staël,Lettres L. de Narbonne, 1794, p. 235).Plus sa raison était choquée des ridicules du prince, plus il se méprisait de ne pas les admirer (Stendhal,Rouge et Noir, 1830, p. 392):
    3. Judith était définitivement déchue. Ouvertement, les Allemands allaient s'amuser chez elle. On l'en haïssait, on l'en méprisait, et pourtant on la craignait encore. Van der Meersch,Invas. 14, 1935, p. 378.
    ? Emploi abs. Être méprisant. Encore que je n'aime guère le temps où je vis, je reconnais en moi plus d'un trait de son caractère, et notamment celui que je condamne le plus: je méprise (Veuillot,Odeurs de Paris, 1866, p. xv).Le moraliste s'arrête dans ses réflexions dès qu'il obtient de soi la jouissance physique de louer ou de condamner, de mépriser, de maudire, de se réconcilier, de juger (Valéry,Suite, 1934, p. 81).
    B. ?
    1. Considérer quelque chose comme ne valant pas la peine qu'on lui porte attention ou intérêt parce qu'on la réprouve d'un point de vue moral. Synon. dédaigner; anton. faire cas* de.Cette grande noblesse (...) sera toujours imparfaitement jugée jusqu'à ce qu'un poète l'ait montrée (...) méprisant la guillotine de 89 comme une sale vengeance (Balzac,Langeais, 1834, p. 319).Monsieur l'abbé, dit le professeur, vous méprisez la science (A. France,Orme, 1897, p. 76):
    4. Autant les cheveux blonds à l'Argentine, les grandes mains fortes me semblaient dignes de nos caresses, autant je méprisais les cheveux noirs avec raie au milieu et les mains petites et souples. Giraudoux,Suzanne, 1921, p. 195.
    ? P. plaisant. [Le suj. désigne un inanimé] J'ai toujours préféré les appartements perchés haut (...) que le chauffage central atteint à peine, que le téléphone méprise (Arnoux,Paris, 1939, p.80).
    2. Faire peu de cas de quelque chose qui est ordinairement convoité ou qui a une grande importance. Synon. dédaigner, faire fi* de.Mépriser la célébrité, la gloire; il méprise la mort. Il méprise tous les conseils qu'on lui donne (Ac.1835).Il affecte de mépriser l'argent, dit Claudie. Pourtant, on en a bien besoin au prix où est le beurre (Beauvoir,Mandarins, 1954, p.392).
    REM.
    Méprisoter, verbe trans.,hapax. Le père Ducros aimait beaucoup mon grand-père, son médecin (...), mais il ne pouvait s'empêcher de méprisoter un peu la faiblesse de son caractère (Stendhal,H. Brulard, t.1, 1836, p. 221).
    Prononc. et Orth.: [mep?ize], (il) méprise [mep?i:z]. Ac. 1694: me- en vedette, mé- dans le texte; 1718: mes-; dep. 1740: mé-. Étymol. et Hist. Ca 1180 «mésestimer, dédaigner (personne ou chose)» (Thomas, Tristan, 1473 ds T.-L.); 1552 «dédaigner ce qui est recherché ou redouté par les hommes» (Ronsard, Les Amours, éd. P.Laumonier, t. 4, p. 116). Dér. de priser*; préf. -me(s)*. Fréq. abs. littér.: 3 761. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 570, b) 3 333; xxes.: a) 5 766, b) 5 985.
    DÉR. 1.
    Méprisamment, adv.D'une manière méprisante, avec mépris. Anton. admirativement, respectueusement.Son teint était celui d'un sang mêlé, que méprisamment vous appelez mulâtresse (Borel,Champavert, 1833, p. 45).Les gens nés sous une heureuse étoile, regardent un peu méprisamment les malchanceux (Goncourt,Journal, 1894, p. 521).Comme elle avait su éveiller en lui des voix inconnues! Voix dont il s'était méprisamment gardé jusqu'alors, mais qui lui semblaient, à présent, les seules importantes (Arland,Ordre, 1929, p. 468).? [mep?izam? ?]. ? 1reattest. 1671 (Pomey); de mépriser, suff. -(am)ment2*.
    2.
    Mépriseur, -euse, subst.Personne qui témoigne du mépris (envers quelqu'un ou quelque chose). Lorenzo: Tu ne veux voir en moi qu'un mépriseur d'hommes, c'est me faire injure (Musset,Lorenzaccio, 1834, III, 3, p.190).Ainsi nous faisons sans cesse, toujours en action et en réaction; nous nous chargeons volontiers d'être nos propres mépriseurs (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t.7, 1864, p. 185).? [mep?izoe:?], fém. [-ø:z]. ? 1reattest. 1547 mespriseur «celui qui méprise» (Amyot, Hist. Aethiop., L.VIII, 91rods Hug.); de mépriser, suff. -eur2*.
    BBG. ? Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1933, t. 45, p. 173.


    Wiktionnaire


    Verbe - français

    mépriser \me.p?i.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. Considérer quelqu'un comme indigne d'estime.
      • Si les esprits les plus distingués sont accessibles à la vanité, comment ne pas absoudre l'enfant qui pleure de se voir méprisé, goguenardé ? (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
      • Elle se dit qu'il fallait montrer aujourd'hui tout son courage, être comme ces femmes de la ville, ces grandes dames qui savent mépriser les hommes peu fidèles et regarder avec hauteur leur légèreté oublieuse. (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois Contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
    2. (Par extension) Dédaigner.
      • Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
      • Mépriser les richesses, les honneurs, la vie, la mort, le danger, les injures, la calomnie.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    MÉPRISER. v. tr.
    Avoir du mépris pour une personne, pour une chose, n'en point faire de cas, n'en pas tenir compte. C'est un homme qui méprise tout le monde, qui méprise tout ce qui n'est pas lui. Il ne faut mépriser personne. Mépriser les pauvres, les malheureux est indigne d'un cœur chrétien. C'est un homme universellement méprisé. Il méprise tous les conseils qu'on lui donne. Cet avis n'est pas à mépriser.

    MÉPRISER signifie aussi, par extension, S'élever au-dessus de l'amour qu'on a ordinairement pour une chose, ou de la crainte qu'elle inspire. Mépriser les richesses, les honneurs, la vie, la mort, le danger, les injures, la calomnie.

    Littré

    MÉPRISER (mé-pri-zé) v. a.
    • 1Tenir en mépris. Vous méprisez trop Rome, et vous devriez faire Plus d'estime d'un roi qui vous tient lieu de père, Corneille, Nicom. III, 1. Michol, fille de Saül, regardant par la fenêtre, vit le roi David qui sautait et qui dansait?; et elle le méprisa dans son c?ur, Sacy, Bible, Paralip. I, XV, 29. On a bien de l'obligation à ceux qui avertissent des défauts?; car ils mortifient?: ils apprennent qu'on a été méprisé, Pascal, Pens. XXV, 38. Ne vous étonnez pas si le même Ecclésiaste méprise tout en nous, jusqu'à la sagesse, et ne trouve rien de meilleur que de goûter en repos le fruit de son travail, Bossuet, Duch. d'Orl. Les chrétiens ne connaissent plus la sainte frayeur dont on était saisi autrefois à la vue du sacrifice? loin de trembler devant les autels, on y méprise Jésus-Christ présent, Bossuet, Louis de Bourbon. C'est dans ce même esprit qu'il méprisa souvent les bruits du vulgaire, Fléchier, Lamoignon. Vous méprisez mes pleurs?! mes cris sont superflus?! Quinault, Pers. II, 6. Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Boileau, Sat. IX. Ses mains ne méprisent point le travail, Fénelon, Tél. XXII. Il est encore assez ordinaire de mépriser qui nous méprise, La Bruyère, XI. J'ai assez d'orgueil pour mépriser d'un mépris souverain les discours de ceux qui ne me connaissent pas, Voltaire, Lett. Thieriot, 28 janv. 1739. Les sots jugements et les folles opinions du vulgaire ne rendront point malheureux un homme qui a appris à supporter des malheurs réels?; et qui méprise les grands peut bien mépriser les sots, Voltaire, ib. 4 août 1728.

      Fig. et par plaisanterie. Je suis si bien aujourd'hui, que je crois que je prendrai le parti qu'ils me conseillent, qui est de mépriser ma jambe [malade], et de ne la point questionner à tout moment, Sévigné, 1er juill. 1685.

      Absolument. Cliton?: Dirons-nous rien nous deux?? - Lise. Non. - Cliton?: Comme tu méprises?! - Lise?: Je n'ai pas le loisir d'entendre tes sottises, Corneille, Suite du Ment. II, 6.

    • 2Fouler aux pieds, transgresser. Hélas?! ce peuple ingrat a méprisé ta loi, Racine, Esth. I, 4. Cruel, si, de mes pleurs méprisant le pouvoir, Vous consentez sans peine à ne me plus revoir, Racine, Phèdre, V, 1. Je puis vous paraître à présent indigne de votre affection?; mais votre promesse, pourquoi la méprisez-vous?? Staël, Corinne, XV, I.
    • 3Ne pas donner une suffisante attention. Ceux qui veulent qu'on méprise tout, veulent en même temps laisser tout courir, Bossuet, États d'oraison, I, 10. Il ne faut pas mépriser de tels détails, qui sont la source cachée de la ruine des États, comme des familles, Voltaire, M?urs, 79.
    • 4Repousser un amant, un prétendant. [toi] Pour qui j'ai méprisé Ce mortel qu'aujourd'hui le sort a fait ton maître, Voltaire, Orph. II, 3.
    • 5S'élever au-dessus de l'amour ou de la crainte qu'on a ordinairement pour une chose. Qui méprise la vie est maître de la sienne [d'Auguste], Corneille, Cinna, I, 2. Laissons-lui donc mépriser tous les états de cette vie, puisqu'enfin, de quelque côté qu'on s'y tourne, on voit toujours la mort en face, qui couvre de ténèbres tous nos plus beaux jours, Bossuet, Duch. d'Orl. Mais, parce qu'en refusant les présents du monde, on encourt infailliblement ses disgrâces, non-seulement mépriser ses biens, mais encore mépriser sa haine, et ne pas craindre de lui déplaire, voilà la seconde maxime, Bossuet, 2e sermon, Pentec. 1. Quand on peut mépriser le charme de l'amour, Quels enchantements peut-on craindre?? Quinault, Armide, II, 1. La franchise qui règne en cet heureux séjour Fait mépriser les fers et l'orgueil de la cour, Voltaire, Scythes, I, 3. Voulons-nous avoir le droit de mépriser les riches?? commençons par mépriser les richesses?; changeons nos m?urs, Duclos, Consid. m?urs, 10.
    • 6Mépriser de, avec un infinitif. Vous, hommes, enfants de Dieu? si, plus stupides et plus insensibles que les créatures inanimées, vous méprisez de suivre les lois que Dieu même vous a données, Bossuet, 2e sermon, Quinquagésime, 2.
    • 7Se mépriser, v. réfl. Avoir du mépris pour soi-même. Il ne faut pas permettre à l'homme de se mépriser tout entier, de peur que, croyant avec les impies que notre vie n'est qu'un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs, Bossuet, Duch. d'Orl. C'est se mépriser soi-même que de n'oser paraître ce qu'on est, Massillon, Madame.

      Se mépriser, avoir un mépris réciproque l'un pour l'autre. Ces deux hommes se méprisent, et ils ont raison tous les deux.


    REMARQUE

    Mme de Sévigné a accordé, suivant l'ancienne règle, le participe présent?: Je vous trouve si pleine de réflexions, si stoïcienne, si méprisante les choses de ce monde et la vie même, 3 avr. 1680.


    HISTORIQUE

    XVIe s. Mespriser les offenses receues, Montaigne, II, 115. Nostre appetit mesprise ce qui luy est en main, Montaigne, III, 3. Les opinions que l'ancienneté a eues de l'homme, sont celles qui nous mesprisent, avilissent et aneantissent le plus, Montaigne, III, 32. Pour ceste premiere fois s'en alla mesprisé et mocqué d'eulx, Amyot, Lys. 10.

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    Étymologie de « mépriser »

    Mes? préfixe, et priser, estimer?; prov. mesprezar, mensprezar, menesprezar?; catal. menyspresar?; esp. menospreciar?; port. menosprezar.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Date à préciser)[1] En ancien français mespriser (« moins priser, ne pas accorder de prix à »), dérivé de priser, avec le préfixe més-[1][2], apparenté[2] à menospreciar en espagnol, menosprezar en portugais, mespresar en occitan.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    MÉPRISER, verbe trans.
    Étymol. et Hist. Ca 1180 «mésestimer, dédaigner (personne ou chose)» (Thomas, Tristan, 1473 ds T.-L.); 1552 «dédaigner ce qui est recherché ou redouté par les hommes» (Ronsard, Les Amours, éd. P.Laumonier, t. 4, p. 116). Dér. de priser*; préf. -me(s)*.

    mépriser au Scrabble


    Le mot mépriser vaut 11 points au Scrabble.

    mepriser

    Informations sur le mot mepriser - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    mepriser

    Les rimes de « mépriser »


    On recherche une rime en ZE .

    Les rimes de mépriser peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en ze

    Rimes de standardisée      Rimes de traduisais      Rimes de uniformisée      Rimes de dégagés      Rimes de dramatisée      Rimes de déménagés      Rimes de privatisés      Rimes de causé      Rimes de proposé      Rimes de fertiliser      Rimes de puisés      Rimes de ventousé      Rimes de préposé      Rimes de rédigé      Rimes de baisers      Rimes de reproduisez      Rimes de gambergeais      Rimes de frisait      Rimes de abusai      Rimes de déshumanisée      Rimes de rasais      Rimes de materniser      Rimes de lance-fusées      Rimes de croisai      Rimes de caraméliser      Rimes de reboisées      Rimes de décentralisées      Rimes de infligeait      Rimes de vergé      Rimes de corrigées      Rimes de pulvérisaient      Rimes de recroisés      Rimes de apprivoisées      Rimes de misé      Rimes de inciser      Rimes de égaliser      Rimes de plongeai      Rimes de hypnotisais      Rimes de échangeai      Rimes de spécialisée      Rimes de surchargés      Rimes de capitalisés      Rimes de engager      Rimes de euphorisé      Rimes de automatisée      Rimes de logés      Rimes de galantisé      Rimes de biaisée      Rimes de révisai      Rimes de exposai     

    Mots du jour

    standardisée     traduisais     uniformisée     dégagés     dramatisée     déménagés     privatisés     causé     proposé     fertiliser     puisés     ventousé     préposé     rédigé     baisers     reproduisez     gambergeais     frisait     abusai     déshumanisée     rasais     materniser     lance-fusées     croisai     caraméliser     reboisées     décentralisées     infligeait     vergé     corrigées     pulvérisaient     recroisés     apprivoisées     misé     inciser     égaliser     plongeai     hypnotisais     échangeai     spécialisée     surchargés     capitalisés     engager     euphorisé     automatisée     logés     galantisé     biaisée     révisai     exposai     


    Les citations sur « mépriser »

    1. L'indifférence d'un paysage nous donne beau jeu pour le mépriser.

      Auteur : Jean Cocteau - Source : Le Grand Ecart (1923)


    2. Il y a une sorte de plaisir attaché au courage qui se met au-dessus de la fortune. Mépriser l'argent, c'est détrôner un roi. Il y a du ragoût.

      Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)


    3. Nul ne peut servir deux maîtres. Ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent.

      Auteur : La Bible - Source : Matthieu, VI, 24


    4. Je m'étonne que celui qui n'a pas goûté les biens du ciel puisse mépriser ceux de la terre.

      Auteur : Saint Jean Climaque - Source : L'Echelle sainte


    5. Le même orgueil qui nous fait blâmer les défauts dont nous nous croyons exempts, nous porte à mépriser les bonnes qualités que nous n'avons pas.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 462


    6. Il n'est pas difficile d'être malheureux ou mécontent ; il suffit de s'asseoir, comme fait un prince qui attend qu'on l'amuse ; ce regard qui guette et pèse le bonheur comme une denrée jette sur toutes choses la couleur de l'ennui ; non sans majesté, car il y a une sorte de puissance à mépriser toutes les offrandes ; mais j'y vois aussi une impatience et une colère à l'égard des ouvriers ingénieux qui font du bonheur avec peu de chose, comme les enfants font des jardins. Je fuis. L'expérience m'a fait voir assez que l'on ne peut distraire ceux qui s'ennuient d'eux-mêmes.

      Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos sur le bonheur (1928)


    7. Ce qui est même méprisable n'est pas toujours à mépriser.

      Auteur : Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz - Source : Mémoires (1717)


    8. Toute douleur est facile à mépriser: celle dont la peine est intense est d'une brève durée, celle qui dure dans la chair s'accompagne d'une faible peine.

      Auteur : Epicure - Source : Sentences vaticanes, 4


    9. Il faut mépriser tout ce que l'on peut perdre.

      Auteur : Publius Syrus - Source : Sentences


    10. Il ne faut pas mépriser les petits défauts. Il n'est si petit ennemi qui ne puisse nuire à la longue.

      Auteur : Pierre-Jules Hetzel - Source : Morale familière (1868) - sous le pseudonyme de P.-J. Stahl -


    11. Il est faux qu'à s'en abstraire par vertu l'on se fasse mépriser.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761), I, 57


    12. Le général De Gaulle... jouait de toutes les séductions quand il le jugeait utile, façon de mépriser, la pire.

      Auteur : François Mitterrand - Source : La Paille et le Grain (1975)


    13. Il faut jouer et mépriser la comédie.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Correspondance


    14. On ne hait ordinairement que ceux qu'on ne peut mépriser.

      Auteur : Marie-Geneviève-Charlotte Darlus, Thiroux d' Arconville - Source : Pensées et réflexions morales sur divers sujets (1760)


    15. J'ai un quotient intellectuel de 130.[...] 130, vous rendez-vous compte ? Je m'en suis aperçu en passant un test professionnel. Je voulais quitter ce glorieux métier de la scène pour lequel je suis si peu doué, et devenir cadre à la SNCF. Cesser de lutter pour les feux de la rampe et céder enfin à l'appel du rail. Ne plus mépriser cette voie qui me poussait au train. À quoi bon, me disais-je, faire un bras d'honneur aux chemins de fer quand on perd son bras de fer sur les chemins de l'honneur ?

      Auteur : Pierre Desproges - Source : Textes de scènes (1988)


    16. Si on ne regarde que certains ouvrages des meilleurs auteurs, on sera tenté de les mépriser; pour les apprécier avec justice, il faut tout lire.

      Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


    17. Mazarinades: Les mépriser. Inutile d'en connaître une seule.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    18. Rien ne prouve davantage combien la mort est redoutable que la peine que les philosophes se donnent pour persuader qu'on la doit mépriser.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664)


    19. «Tu aimeras ton prochain...» Et pourquoi ne mépriserais-tu pas ton prochain comme toi-même?

      Auteur : José Revueltas - Source : Le Deuil humain (1943)


    20. On peut mépriser tout; nul n'est en état de tout posséder. Pour se faire riche, le mépris des richesses est la plus courte voie.

      Auteur : Sénèque - Source : Lettres à Lucilius, VI, Lettre 62-3


    21. Si tu veux être heureux - Etre un homme libre - Laisse les autres te mépriser.

      Auteur : Sénèque - Source : Sans référence


    22. Il n'est rien si beau et légitime que de faire bien l'homme et dûment, ni science si ardue que de bien et naturellement savoir vivre cette vie; et de nos maladies la plus sauvage, c'est mépriser notre être.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, III, 13, De l'expérience


    23. Les positions cyniques et réalistes permettent de trancher et de mépriser. Les autres obligent à comprendre. D'où le prestige des premières sur les intellectuels.

      Auteur : Albert Camus - Source : Carnets III, mars 1951 - décembre 1959 (1989)


    24. Journée joyeuse n'est pas à mépriser;
      Car rire n'est toujours pas pleurer.


      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    25. La philosophie ne détruisait les vices que par le vice. Elle n'apprenait avec faste à mépriser le monde que pour s'attirer les applaudissements du monde; elle cherchait plus la gloire de la sagesse que la sagesse elle-même.

      Auteur : Jean-Baptiste Massillon - Source : Oraisons funèbres et sermons, Sur la vérité de la religion


    Les citations sur mépriser renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot mepriser en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « mepriser »

    MéphistophélèsMéphistophélétiqueMéphistophéliqueMéplatMéprendre (se)MéprisMéprisableMéprisablementMéprisant, anteMépriseMéprisé, éeMépriserMépriseur

    Les mots débutant par mep  Les mots débutant par me

    méphistophéliqueméphistophéliquesméphitiqueméphitiquesMépieuméplatméplatsméplatsméprenaisméprenaitméprenantméprendméprendreméprendriezméprendsméprenezmépreniezméprenneméprennentméprisméprisméprisaméprisableméprisablesméprisaiméprisaientméprisaisméprisaitméprisammentméprisantméprisantméprisanteméprisantesméprisantsméprisemépriseméprisémépriséemépriséesméprisentméprisermépriseramépriseraimépriseraientmépriseraismépriseraitmépriserasmépriseriezméprisesméprises

    Les synonymes de « mepriser»

    Les synonymes de mépriser :

      1. abhorrer
      2. abominer
      3. détester
      4. exécrer
      5. haïr
      6. honnir
      7. braver
      8. affronter
      9. défier
      10. provoquer
      11. narguer
      12. oser
      13. offenser
      14. violer
      15. répudier
      16. vilipender
      17. vomir
      18. dédaigner
      19. négliger
      20. mésestimer
      21. méconnaître
      22. déconsidérer
      23. moquer
      24. plaisanter
      25. blaguer
      26. berner
      27. duper
      28. bafouer
      29. se

    synonymes de mépriser

    Fréquence et usage du mot mépriser dans le temps


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