La définition de Littérature du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Littérature
Nature : s. f.
Prononciation : li-té-ra-tu-r'
Etymologie : Lat. litteratura, de litteratus (voy. ) : proprement, l'alphabet, la connaissance des caractères de l'alphabet et de la grammaire.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de littérature de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec littérature pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Littérature ?


La définition de Littérature

Connaissance des belles-lettres.


Toutes les définitions de « littérature »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LITTÉRATURE. n. f.
Ensemble des productions littéraires d'une nation, d'un pays, d'une époque. La littérature française. La littérature du moyen âge, du dix-septième siècle. Les littératures étrangères. Histoire de la littérature. Cours de littérature. Il s'emploie aussi au sens péjoratif pour désigner des Développements spécieux plutôt que solides. Tout cela, c'est de la littérature. Il signifie aussi Connaissance des principes, des procédés admis dans les ouvrages de l'esprit. N'avoir point de littérature. Avoir beaucoup de littérature.

Littré

LITTÉRATURE (li-té-ra-tu-r') s. f.
  • 1Connaissance des belles-lettres. Aujourd'hui que littérature Est en fort mauvaise posture, Scarron, Virg. VI. Gens d'esprit et qui n'étaient pas sans littérature, Bossuet, Var. 2. Ceux-là pensent être les plus raisonnables qui sont vains des dons de l'intelligence, les savants, les gens de littérature, les beaux esprits, Bossuet, Serm. Honn. 1. Gens d'un bel esprit et d'une agréable littérature, La Bruyère, XVI. Chapelain avait une littérature immense, et, ce qui peut surprendre, c'est qu'il avait du goût et qu'il était un des critiques les plus éclairés, Voltaire, Louis XIV, 25. La littérature est dans la plus déplorable situation où elle ait jamais été, D'Alembert, Lett. à Voltaire, 6 avr. 1773. Qu'ont fait ces nains lettrés qui, sans littérature, Au-dessous du néant soutiennent le Mercure?? Chénier M. J. Ép. à Voltaire. La littérature, science expérimentale au plus haut degré, s'étend, se renouvelle, se rajeunit suivant tous les accidents de la pensée humaine, Villemain, Littér. franç. 18e siècle, 2e part. 4e leçon. La littérature commence où la grammaire finit, c'est-à-dire que, quand la grammaire s'est occupée du langage, de ses formes, de ses qualités et de ses défauts, la littérature classe et étudie les ouvrages où toutes ces parties déjà connues doivent se retrouver, Jullien, Gramm. Table alphab.
  • 2L'ensemble des productions littéraires d'une nation, d'un pays, d'une époque. La littérature française. La littérature du moyen âge. La littérature allemande n'est véritablement intéressante que depuis quarante ans, Genlis, Adèle et Théod. t. I, p. 122, dans POUGENS. Il vous en adviendra quelque mésaventure, Ô grand Perrin-Dandin de la littérature [La Harpe], Chénier M. J. les Nouveaux saints. Fi?! ne m'en parlez pas, opprobre de la littérature, honte du siècle et de la nation, qu'il se puisse trouver des auteurs, des imprimeurs et des lecteurs de semblables impertinences [les pamphlets politiques], Courier, Pamphlet des pamphlets. La littérature grecque est la seule qui ne soit pas née d'une autre, mais produite par l'instinct et le sentiment du beau chez un peuple poëte, Courier, Préface d'une trad. d'Hérodote.
  • 3Les gens de lettres. Pour mieux connaître de quoi la basse littérature est capable, il faut savoir que les auteurs de ces gentillesses, ayant manqué leur coup, firent à Liége une nouvelle édition du même ouvrage?, Voltaire, Mél. litt. Honnêt. littér. 20.

HISTORIQUE

XIIIe s. Si r'ont clers plus grant avantage D'estre gentiz, cortois et sage, Que n'ont li princes ne li roi Qui ne sevent de letreüre, la Rose, 18839.

XIVe s. Fut de moult grant lettreüre, Chron. fr. mss. de G. de Nangis, dans LACURNE.

XVIe s. Ordonnons que tous les notaires qui par nous seront creez et constituez soubz nostre autorité et jurisdiction, seront tout premier examinez par nostre juge mayeur sur la suffisance et litterature d'iceux, Nouv. coust. génér. Il [l'empereur Julien] estoit très excellent en toute sorte de litterature, Montaigne, III, 82.

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Encyclopédie, 1re édition

LITTÉRATURE, s. f. (Sciences, Belles-Lettres, Antiq.) terme général, qui désigne l'érudition, la connoissance des Belles-Lettres & des matieres qui y ont rapport. Voyez le mot Lettres, où en faisant leur éloge on a démontré leur intime union avec les Sciences proprement dites.

Il s'agit ici d'indiquer les causes de la décadence de la Littérature, dont le goût tombe tous les jours davantage, du moins dans notre nation, & assurément nous ne nous flattons pas d'y apporter aucun remede.

Le tems est arrivé dans ce pays, où l'on ne tient pas le moindre compte d'un savant, qui pour éclaircir, ou pour corriger des passages difficiles d'auteurs de l'antiquité, un point de chronologie, une question intéressante de Géographie ou de Grammaire, fait usage de son érudition. On la traite de pédanterie, & l'on trouve par-là le véritable moyen de rebuter tous les jeunes gens qui auroient du zele & des talens pour réussir dans l'étude des humanités. Comme il n'y a point d'injure plus offensante que d'être qualifié de pédant, on se garde bien de prendre la peine d'acquérir beaucoup de littérature pour être ensuite exposé au dernier ridicule.

Il ne faut pas douter que l'une des principales raisons qui ont fait tomber les Belles-Lettres, ne consiste en ce que plusieurs beaux-esprits prétendus ou véritables, ont introduit la coutume de condamner, comme une science de collége, les citations de passages grecs & latins, & toutes les remarques d'érudition. Ils ont été assez injustes pour envelopper dans leurs railleries, les écrivains qui avoient le plus de politesse & de connoissance de la science du monde. Qui oseroit donc après cela aspirer à la gloire de savant, en se parant à propos de ses lectures, de sa critique & de son érudition ?

Si l'on s'étoit contenté de condamner les Hérilles, ceux qui citent sans nécessité les Platons & les Aristotes, les Hippocrates & les Varrons, pour prouver une pensée commune à toutes les sectes & à tous les peuples policés, on n'auroit pas découragé tant de personnes estimables ; mais avec des airs dédaigneux, on a relégué hors du beau monde, & dans la poussiere des classes, quiconque osoit témoigner qu'il avoit fait des recueils, & qu'il s'étoit nourri des auteurs de la Grece & de Rome.

L'effet de cette censure méprisante a été d'autant plus grand, qu'elle s'est couverte du prétexte spécieux de dire, qu'il faut travailler à polir l'esprit, & à former le jugement, & non pas à entasser dans sa mémoire ce que les autres ont dit & ont pensé.

Plus cette maxime a paru véritable, plus elle a flatté les esprits paresseux, & les a porté à tourner en ridicule la Littérature & le savoir ; tranchons le mot, le principal motif de telles gens, n'est que d'avilir le bien d'autrui, afin d'augmenter le prix du leur. Incapables de travailler, à s'instruire, ils ont blamé ou méprisé les savans qu'ils ne pouvoient imiter ; & par ce moyen, ils ont répandu dans la république des lettres, un goût frivole, qui ne tend qu'à la plonger dans l'ignorance & la barbarie.

Cependant malgré la critique amere des bouffons ignorans, nous osons assurer que les lettres peuvent seules polir l'esprit, perfectionner le goût, & prêter des graces aux Sciences. Il faut même pour être profond dans la Littérature, abandonner les auteurs qui n'ont fait que l'effleurer & puiser dans les sources de l'antiquité, la connoissance de la religion, de la politique, du gouvernement, des lois, des m?urs, des coutumes, des cérémonies, des jeux, des fêtes, des sacrifices & des spectacles de la Grece & de Rome. Nous pouvons appliquer à ceux qui seront curieux de cette vaste & agréable érudition, ce que Plaute dit plaisamment dans le prologue des Ménechmes : « La scène est à Epidamne, ville de Macédoine ; allez-y, Messieurs, & demeurez-y tant que la piece durera ». (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

littérature \li.te.?a.ty?\ féminin

  1. Ensemble des productions littéraires d'une nation, d'un pays, d'une époque et portant les marques des préoccupations esthétiques; bel usage du language écrit ou oral.
    • Malgré la critique amère des bouffons ignorants, nous osons assurer que les lettres peuvent seules polir l'esprit, perfectionner le goût, et prêter des grâces aux sciences. Il faut même pour être profond dans la Littérature, abandonner les auteurs qui n'ont fait que l'effleurer et puiser dans les sources de l'antiquité, la connaissance de la religion, de la politique, du gouvernement, des lois, des m?urs, des coutumes, des cérémonies, des jeux, des fêtes, des sacrifices et des spectacles de la Grèce et de Rome. (Diderot, Encyclopédie, art. Littérature (Jaucourt), 1772)
    • [?] c'était l'époque où, toute froissée de nos malheurs, si grands et si récents, la littérature semblait n'avoir d'autre occupation que de consoler notre vanité malheureuse. (Stendhal, De l'Amour, 1822, 3e préface du 15 mars 1843)
    • On affirme trop souvent qu'après la première génération félibréenne et les ?uvres de Roumanille, d'Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d'oc n'a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. (Émile Ripert, Le Félibrige, 1924, p. 129)
    • La plus belle époque de la littérature arabe est celle qui précède le siècle des croisades. Nos premiers chevaliers sont entrés en Orient au milieu de la splendeur dont elle témoignait, car la littérature est le miroir des temps. (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
    • L'anglais paie le prix fort de son hégémonie. Car le « globish » disgracieux que l'on ânonne d'un bout à l'autre de notre monde globalisé n'a rien à voir avec la langue abondante, élégante et infiniment plastique qui a fait les riches heures de la littérature d'expression anglaise [?]. (Élie Barnavie, « L'Anglais, langue en péril », dans Marianne (magazine), no 689, 3 juillet 2010)
  2. Histoire littéraire, critique littéraire (portant sur des ?uvres littéraires contemporaines)
    • J'ai bien retrouvé sur sa figure, surtout quand il parle de M. Mairobert, l'âcreté qui fait la seule vie des articles de littérature compris dans le pamphlet rouge. (Stendhal, Lucien Leuwen, 1835)
  3. (Par extension) Domaine particulier de production éditoriale.
    • La littérature érotique embrasse plus de réalités psychologiques que la morale bourgeoise ne voulait en connaître, et que le puritanisme n'en tolère. Or ces réalités, quoiqu'on en juge, sont au moins aussi quotidiennes et obsédantes que les réalités économiques, [?]. (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, page 41)
    • La lecture de la littérature gynécologique et, en particulier, celle des articles consacrés à la lutte contre la stérilité, renforce l'impression d'une grande monotonie et surtout d'une grande brièveté dans l'acte. (Alain Corbin, Les Filles de noce, 1978)
    • Parmi la maigre littérature, en particulier francophone, concernant la malherbologie, il manquait une synthèse taxonomique sur la flore des champs cultivés. (Philippe Jauzein, Flore des champs cultivés, Éditions Quae, 2011, page 7)
  4. (Par extension) Ensemble d'ouvrages ou de simples écrits typiques, produits par un groupe social particulier, ou pour un public ciblé.
    • On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 299)
    • Les écrivains anarchistes qui demeurèrent fidèles à leur ancienne littérature révolutionnaire, ne semblent pas avoir vu de très bon ?il le passage de leurs amis dans les syndicats [?]. (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
    • Certains articles sentent la pression, tantôt légère, tantôt brutale. Il y a un mot pour ce genre de littérature.
      ? Je sais : chantage. [?] Mais le chantage est un délit, Monsieur le juge. Il faut l'établir.
       (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930)
  5. (En particulier) (Péjoratif) Développement bavard, spécieux, peu sérieux et souvent amphigourique.
    • Que ton vers soit la bonne aventure
      Éparse au vent crispé du matin
      Qui va fleurant la menthe et le thym?
      Et tout le reste est littérature.
      (Verlaine, Art Poétique, in Jadis et Naguère - Poésies, 1884)
  6. (Spécialement) Bibliographie sur un sujet. Liste des ouvrages spécialisés consacrés à un sujet précis.
    • Ajoutez que dès les premiers pas, on risque de perdre pied dans la littérature myrmécophile. Elle est aussi abondante que la littérature apicole [?]. (Maurice Maeterlinck, La Vie des Fourmis, Paris : bibliothèque Charpentier - Fasquelle Editeurs, 1930, page 11)
    • Dans la littérature, on peut distinguer trois résultats de généralité croissante établissant l'intégralité des coefficients de Taylor d'applications miroir d'une variable lorsque |e| = |f|. (Éric Delaygue, Propriétés arithmétiques des applications miroir, Institut Fourier, 2011, page 12 ? lire en ligne)
  7. (Désuet) Connaissance des classiques, de l'art littéraire, des principes des belles-lettres, des procédés de style, etc. Emploi vieilli ou comique ; remplacé par le mot culture en français moderne.
    • N'avoir point de littérature. - Avoir beaucoup de littérature.
    • Je ne sais s'il connaissait ses tragiques, mais il était sensible à l'honneur ; il parut flatté. Il avait quelque littérature [?] (Anatole France, L'Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 177)
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Trésor de la Langue Française informatisé


LITTÉRATURE, subst. fém.

I. ? Vieilli
A. ? Connaissance des lettres, culture générale. Ton père me devina (...) c'était un homme sans grande éducation, sans littérature (...) mais qui avait le coup d'?il juste (Labiche, Cigale chez Fourmis,1876, 1, p. 194).
B. ? Corps des gens de lettres. Ah! mais il faut que je vous dise que la littérature voyant ma canne, mes boutons travaillés, a décidé que j'étais le Benjamin d'une vieille anglaise (Balzac, Lettres Étr.,1834, p. 211).
II.
A. ? Usage esthétique du langage écrit. La littérature; histoire et littérature; langue et littérature; théorie de la littérature; doctrines, tendances de la littérature. C'est ce que Flaubert exprimait sous cette forme paradoxale : « les bourgeois ont la haine de la littérature ». La preuve que ce n'est pas « l'art » qui a séduit le public dans Madame Bovary, c'est qu'il n'a jamais pu lire Salammbô (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 82).Jamais le problème de la littérature n'avait été, jusqu'à Edgar Poe (...), abordé au moyen d'une analyse où la logique et la mécanique des effets étaient délibérément employées (Valéry, Variété II,1929, p. 143):
1. J'ai écrit (...) ceci qui me paraît d'une évidente vérité : « C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature. » (...) J'aurais aussi bien pu écrire que les meilleures intentions font souvent les pires ?uvres d'art et que l'artiste risque de dégrader son art à le vouloir édifiant. Gide, Journal,1940, p. 52.
B. ? Ensemble des productions intellectuelles qui se lisent, qui s'écoutent.
1. [La production est définie par sa matière]
a)
?) Littérature + adj.
? Littérature + adj. précisant l'orig. géogr. des ?uvres.Littérature anglaise, chinoise, française. On sait que la littérature britannique pousse la chasteté jusqu'à la pruderie (Baudel., Paradis artif.,1860, p. 402).Boylesve était radicalement clos à tout ce qui était étranger : (...) il avait pour les littératures étrangères en général une antipathie si involontaire qu'elle en prend comme une valeur de trait éthique (Du Bos, Journal,1926, p. 134).
? Littérature + adj. précisant une période.Littérature ancienne, médiévale. Après le collège, on dévore la littérature contemporaine (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 289).
? Littérature + adj. ou compl. de nom précisant un genre d'?uvres.Littérature décadente, dramatique, enfantine, engagée, érotique, légère, marginale, pieuse, populaire; littérature de gare, de masse. Les procédés inhérents à la littérature d'observation (Bourget, Nouv. Essais psychol.,1885, p. 213).Les jours de la littérature psychologique à affabulation romanesque sont comptés (Breton, Nadja,1928, p. 17).
?) P. méton., péj. [P. oppos. à la réalité] Ce qui possède un caractère peu authentique, artificiel, superficiel. Et tout le reste est littérature (Verlaine, ?uvres poét. compl., Jadis, Paris, Gallimard, 1962 [1884], p. 327).Elle [Mmede Sévigné] voyait un peu de littérature dans ce désespoir d'être séparée de cette ennuyeuse Mmede Grignan (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 762).
? En emploi interjectif :
2. mme arrow : Quand il ne rançonne pas, il tue. courpière : Littérature! mme arrow : Réalité!... Je le sais, peut-être! Hermant, M. de Courpière,1907, III, 3, p. 23.
b) Bibliographie d'un sujet. P. ext. Ensemble d'ouvrages produits dans une matière, de publications éditées par un groupe social. Littérature médicale, scientifique. Caroline (...) lut d'abord, avec la profonde indifférence qu'on a pour la littérature municipale, ces premières lignes : « Arrêt de la cour d'assises de Poitiers... » (Gozlan, Notaire,1836, p. 127).L'efficacité du sérum antitétanique, pour ceux qui étaient au courant de la littérature de la question, paraissait un fait bien établi (Camus, Gournayds Nouv. Traité Méd. fasc. 2 1928, p. 798).
2. [La production se définit par son moyen d'expression]
a) Littérature orale. Catégorie d'?uvres d'expression orale non écrite. Jusqu'au xixesiècle les peuples balkaniques ont vécu presque exclusivement sur leur fonds de littératures orales : contes surnaturels en prose et chants populaires (Arts et litt.,1936, p. 52-4):
3. ... on s'est souvent demandé pourquoi les mythes, et plus généralement la littérature orale, font un si fréquent usage de la duplication, triplication ou quadruplication d'une même séquence. Lévi-Strauss, Anthropol. struct.,1958, p. 254.
b) MUS. Ensemble d'?uvres musicales relatives à un instrument. Les arpèges sont très usités dans la littérature du piano et dans la musique de chambre (Koechlin, Harm., t. 2, 1930, p. 102).
C. ? Travail qui aboutit à cette production :
4. Pourquoi ne travaillez-vous pas davantage? Le seul moyen de supporter l'existence, c'est de s'étourdir dans la littérature comme dans une orgie perpétuelle. Le vin de l'art cause une longue ivresse et il est inépuisable. C'est de penser à soi qui rend malheureux. Flaub., Corresp.,1858, p. 277.
? P. méton. Carrière des lettres. Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim (Renard, Journal,1902, p. 724).Tu seras éternellement le petit jeune homme qu'il a lancé dans la littérature et qui lui doit tout (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 141).
D. ? Fonctionnement du langage qui constitue cette production. Synon. littérarité :
5. Ce que l'école admire dans l'écriture d'un Maupassant ou d'un Daudet, c'est un signe littéraire enfin détaché de son contenu, posant sans ambiguïté la Littérature comme une catégorie sans aucun rapport avec d'autres langages, et instituant par là une intelligibilité idéale des choses. R. Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, Paris, éd. du Seuil, 1972 [1953], p. 50.
E. ? Ensemble d'études sur cette production. Cours, professeur de littérature; histoire de la littérature. Le nombre des ?uvres littéraires qui survivent autrement que dans les manuels de littérature (...), qui influencent encore les destinées individuelles sont extrêmement rares (Mauriac, Journal 2,1937, p. 161).Des travaux de littérature comparée, des études sur le « préromantisme français » et sur les « sources occultes » communes aux deux pays [l'Allemagne et la France] (Béguin, Âme romant.,1939, p. 327):
6. J'ai bien retrouvé sur sa figure, surtout quand il parle de M. Mairobert, l'âcreté qui fait la seule vie des articles de littérature compris dans le pamphlet rouge. Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 112.
REM. 1.
Littéraillerie, subst. fém.,hapax. En voilà bien assez sur ma littéraillerie et sur tout ce qui n'est pas plaisant (Balzac, Lettres Étr.,1834, p. 162).
2.
Littératuriser, verbe intrans.,hapax. En le flattant sur la littérature, on se rend intime (parce qu'il littératurise avec vous, que vous lui fournissez la jouissance d'amour-propre dont il a besoin) (Stendhal, Journal,1810p. 341).
3.
Littératurisme, subst. masc.Caractère de ce qui appartient à la littérature. Ont peut affirmer que le littératurisme, si l'on appelle ainsi la volonté de la littérature de relever de lois propres et de repousser celles de l'intellectualité, n'eut jamais d'opposants plus effectifs (...) que les classiques français du grand siècle (Benda, Fr. byz.,1945, p. 170).
4.
Littératuriste, adj.,hapax. Aujourd'hui, MM. Alexandre Dumas et Victor Hugo, qui savent mieux que personne à quoi s'en tenir sur la valeur de la spécialité littératuriste, (...) s'en viennent (...) protester contre toute espèce d'organisation (Proudhon, Confess. Révol.,1849, p. 377).
5.
Littératurite, subst. fém.,hapax. Ces commentaires sont des types parfaits de « littératurite » à propos d'art (Bremond, Poés. pure,1926, p. 133).
Prononc. et Orth. : [lite?aty:?]. [lit(t)-] ds Barbeau-Rodhe 1930. V. littéraire. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1121-34 « ce qui est écrit, le sens littéral (d'un texte) » (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 955), seulement au xiies. (v. T.-L. et FEW t. 5, p. 379). B. 1. 1495 « érudition, connaissance (acquise dans l'étude des livres) » (J. de Vignay, Miroir hist. ds DG); ca 1500 (Philippe de Commynes, Mémoires, éd. J. Calmette, t. 2, p. 340); 2. 1680 « le corps des gens de lettres » (Rich.); 3. 1736-40 « ensemble des productions littéraires » (F. Granet, Réflexions sur les ouvrages de littérature); 4. 1758 « ensemble de ce qui a été écrit sur un sujet donné » (Duhamel du Monceau, La physique des arbres, Dissertation sur les méthodes de bot., t. 1, p. xlvij); 5. 1884 emploi péj. (Verlaine, Jadis et naguère, p. 207 : ... Et tout le reste est littérature). Empr. au latinlitteratura (de litterae « lettres ») « écriture », « ce qui concerne l'étude des lettres » et « production littéraire »; l'a. m. fr. avait lettreüre « érudition » issu du lat. litteratura et attesté du xiieau xives. (v. T.-L. et FEW, loc. cit.). Fréq. abs. littér. : 5 340. Fréq. rel. littér. : xixs. : a) 5 725, b) 6 152; xxes. : a) 10 898, b) 7 972.
DÉR.
Littératurer, verbe intrans.Faire de la littérature. Tâchez d'être seule dimanche prochain dans l'après-midi, afin que nous ayons nos aises pour littératurer à loisir. Il y a moyen, je crois, en huit jours, de faire de ce livre un chef-d'?uvre ou quelque chose d'approchant (Flaub., Corresp.,1861, p. 420).Emploi adj. L'Existentialisme, au théâtre et en philosophie, Sartre et tous ces jeunes littérateurs littératurants qui se trémoussent dans les caves de Saint-Germain-des-Prés (Cendrars, Lotiss. ciel,1949, p. 302).? [lite?aty?e], (il) littérature [lite?aty:?]. ? 1reattest. 1861 (Flaub., loc. cit.); de littérature, dés. -er.
BBG. ? Escarpit (R.). La Déf. du terme Littérature. In : Congrès de l'Assoc. Internat. de Litt. comp. Bordeaux, 1961, pp. 1-7; In : Congrès de l'Assoc. Internat. de Litt. comp. 3, 1962. Utrecht, 1965, pp. 77-89. - Léonard (A.). La Crise du concept de littérature en France au xxes. Paris, 1974, 270 p.

LITTÉRATURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1121-34 « ce qui est écrit, le sens littéral (d'un texte) » (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 955), seulement au xiies. (v. T.-L. et FEW t. 5, p. 379). B. 1. 1495 « érudition, connaissance (acquise dans l'étude des livres) » (J. de Vignay, Miroir hist. ds DG); ca 1500 (Philippe de Commynes, Mémoires, éd. J. Calmette, t. 2, p. 340); 2. 1680 « le corps des gens de lettres » (Rich.); 3. 1736-40 « ensemble des productions littéraires » (F. Granet, Réflexions sur les ouvrages de littérature); 4. 1758 « ensemble de ce qui a été écrit sur un sujet donné » (Duhamel du Monceau, La physique des arbres, Dissertation sur les méthodes de bot., t. 1, p. xlvij); 5. 1884 emploi péj. (Verlaine, Jadis et naguère, p. 207 : ... Et tout le reste est littérature). Empr. au latinlitteratura (de litterae « lettres ») « écriture », « ce qui concerne l'étude des lettres » et « production littéraire »; l'a. m. fr. avait lettreüre « érudition » issu du lat. litteratura et attesté du xiieau xives. (v. T.-L. et FEW, loc. cit.).

Littérature au Scrabble


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Les citations avec le mot Littérature


  1. En littérature, Voltaire a laissé un de ces monuments dont l'aspect étonne plutôt par son étendue qu'il n'impose par sa grandeur.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Littérature et philosophie mêlées (1834)


  2. Ne cède pas à l'imagination, c'est toujours le pire, elle ne sert que la littérature.

    Auteur : Maxime Chattam - Source : Le Cycle de la vérité, La Théorie Gaïa (2008)


  3. La publicité est l'une des plus grandes catastrophes des deux mille dernières années pour ceux qui aiment la littérature.

    Auteur : Frédéric Beigbeder - Source : 99 francs


  4. On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie.

    Auteur : Isaac Asimov - Source : David Starr: justicier de l'espace (1978), Préface


  5. On ne donne pas au traducteur l'importance décisive qui lui revient en fait, je ne dis pas seulement dans la diffusion de la littérature, mais dans la circulation et la fabrication des idées.

    Auteur : Marthe Robert - Source : Livre de Lectures


  6. Aujourd'hui, la philosophie et la religion, c'est-à-dire notre doctrine des causes finales, ont été bannies presque simultanément des deux sphères ou s'exerçait leur influence. Les idées générales dominaient la littérature, elles ont été exclues au cri de « l'art pour l'art ». Les idées générales dominaient la politique, elles ont été rejetées au cri d'« efficacité », ce qui peut se traduire, à peu près, par la politique pour la politique.

    Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Hérétiques (1912)


  7. ... Les belles époques littéraires sont d'un demi-siècle alors que les littératures dites de décadence durent six cents ans.

    Auteur : Julien Benda - Source : La France byzantine


  8. La littérature vous jette dans la bataille; écrire c'est une certaine façon de vouloir se libérer; si vous avez commencé de gré ou de force voue êtes engagés.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Qu'est-ce que la littérature ? (1948)


  9. Je n'ai jamais dit, ni pensé, qu'on ne faisait de la bonne littérature qu'avec les mauvais sentiments.

    Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 2 septembre 1940


  10. Je préfère le cinéma à la littérature. Le cinéma est un art de la femme, c'est-à-dire de l'actrice. Le travail du metteur en scène consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes.

    Auteur : François Truffaut - Source : Les Films de ma vie (1975)


  11. La littérature peut être un canal privilégié pour aborder la réalité avec plus de profondeur, et c’est intéressant de voir ce qu’elle peut dire de l’actualité. Ceci dit, c’est très casse-gueule aussi. Une littérature qui colle aux événements est assez mal vue, car on l’accuse d’être trop dans l’air du temps.

    Auteur : Mohamed Mbougar Sarr - Source : Interview Demain Dakar par Lucie Alexandre, 26 juin 2018


  12. Pour caractériser mon personnage, disons tout d’abord que ses origines sociales modestes et sa très grande culture le singularisent à la cour. Il lui arrive d’être naïf, maladroit, de susciter la colère ou l’hilarité du roi ; il est ambitieux aussi, il écrit de la littérature, et caresse même l’idée, très brièvement, de se laisser porter à de hautes responsabilités par les révolutionnaires qui entrent en contact avec lui. Il a le même âge que le roi, il a été choisi, quand il était enfant, pour accompagner ce prince dans sa scolarité, et il y a entre eux un rapport complexe de familiarité et de distance, presque de rivalité gémellaire. Sa « confession », comme vous l’appelez, s’arrête en 1972, et on le retrouve à la fin, en 1999, après la mort du roi et peu avant la sienne. Il y a une grande ellipse narrative concernant ce qui lui arrive alors, mais il est cependant assez clair que sa vie va prendre un autre tour, et qu’il ne sera sans doute plus ce lettré aux mains à peu près pures dont on a suivi le récit.

    Auteur : Maël Renouard - Source : Entretien Destimed, propos recueillis par Jean-Rémi BARLAND, 2 septembre 2020


  13. J'ai écrit, et je suis prêt à réécrire encore ceci qui me paraît d'une évidente vérité : c'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature.

    Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 2 septembre 1940


  14. La littérature crée des moeurs aux sociétés qui veulent sembler vivre.

    Auteur : Charles Lassailly - Source : Les Roueries de Trialph


  15. Ce désir d'affirmer sa personalité sans lequel il n'est point de littérature ...

    Auteur : Julien Benda - Source : La France byzantine (1945)


  16. La littérature a un pouvoir plus que libérateur: elle a un pouvoir salvateur. Elle m'a sauvé: sans les livres, je serais morte depuis longtemps.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Mercure (1998)


  17. Le bibliophile est à peu près à la littérature ce que le philatéliste est à la géographie.

    Auteur : Karl Kraus - Source : Aphorismes (1998)


  18. C’est avec les bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature.

    Auteur : Michel Houellebecq - Source : Entretien exclusif en deux épisodes au Monde, par Jean Birnbaum, 30/12/2021


  19. Quelques peuples seulement ont une littérature, tous ont une poésie.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Océan prose


  20. En littérature et en musique, si tu fais toujours la même chose on t'accuse de te répéter et d'être sur le déclin, mais si tu changes on t'accuse d'être un touche-à-tout incohérent.

    Auteur : Michel Houellebecq - Source : La Carte et le Territoire (2010)


  21. Les ennemis de Lamotte l'ont accusé d'avoir ambitionné la monarchie universelle en littérature; peut-être aspirait-il tacitement à cette gloire, sans trop s'en douter.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Lamotte


  22. Le vers est la forme par exellence des littératures anciennes. Toutes les combinaisons prosodiques ont été faites; mais celles de la prose, tant s'en faut.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, 24 avril 1852


  23. Au fond il n'y a que deux sortes de littérature, celle qui représente et celle qui cherche, aucune ne vaut plus que l'autre, sauf pour celui qui choisit de s'adonner à l'une plutôt qu'à l'autre.

    Auteur : Annie Ernaux - Source : Mémoire de fille


  24. La vie est courte, la lecture est longue et la littérature est en train de se suicider par une prolifération insensée.

    Auteur : Milan Kundera - Source : Le Rideau (2005)


  25. Je trouve qu'on a déjà beaucoup trop écrit de livres; à force de littérature, les gens oublient de contempler la beauté du monde.

    Auteur : Rosa Luxemburg - Source : J'étais, je suis, je serais! : Correspondance 1914-1919


Les citations du Littré sur Littérature


  1. Plusieurs célèbres écrivains, à la tête desquels étaient Fontenelle et Lamotte, et qui unissaient la philosophie aux charmes de la littérature, l'urbanité aux talents, l'estime réciproque à la rivalité

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, Saci.


  2. À peine les deux philosophes daignèrent-ils jeter les yeux sur ces excréments de la littérature

    Auteur : Voltaire - Source : Ingénu, 11


  3. Ceux-là pensent être les plus raisonnables qui sont vains des dons de l'intelligence, les savants, les gens de littérature, les beaux esprits

    Auteur : BOSSUET - Source : Serm. Honn. 1


  4. Pour la littérature, c'est indiscutable, puisqu'elle est l'instrument traductif et transmissif de l'esprit humain lui-même

    Auteur : BÜRGER - Source : Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 176


  5. Je veux vous bailler ici quelque petite signifiance de ce que j'ai remarqué de la littérature actuelle

    Auteur : P. L. COUR. - Source : Lett. I, 39


  6. Si vous songez, messieurs, quel rang occupait la littérature au XVIIIe siècle, combien on ménageait Voltaire, même en décrétant ses livres....

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Litt. fr. XVIIIe siècle, 2e part. 2e leçon.


  7. Vous êtes préparé, vous, sur ces matières-là ; vous avez beau jeu contre nous, quand il s'agit des arts et de la littérature

    Auteur : P. L. COUR. - Source : Convers. chez la comt. d'Albany.


  8. Homme d'esprit et homme sage, qui, sous une épaisse enveloppe, ne laissait pas de réunir une littérature exquise, beaucoup de politesse et d'amabilité

    Auteur : MARMONTEL - Source : Mém. VI


  9. Je me garde bien d'en user comme ces regrattiers insolents de la littérature, ces faiseurs d'observations à tant la feuille qui usurpent le nom de journalistes....

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Vers.


  10. Et moi qui, soixante ans après lui [Corneille], viens faire parler une vieille Jocaste d'un vieil amour, et tout cela pour complaire au goût le plus fade et le plus faux qui ait jamais corrompu la littérature

    Auteur : Voltaire - Source : Oreste, Épître.


  11. Les morceaux de littérature que j'y lisais n'avaient rien de brillant, mais n'avaient rien d'ambitieux

    Auteur : MARMONTEL - Source : Mém. XI


  12. Chapelain avait une littérature immense, et, ce qui peut surprendre, c'est qu'il avait du goût et qu'il était un des critiques les plus éclairés

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 25


  13. Il vous en adviendra quelque mésaventure, Ô grand Perrin Dandin de la littérature

    Auteur : M. J. CHÉN. - Source : les Nouveaux saints.


  14. Ceux qui parcourent ses ouvrages [de Bacon] le trouveront versé dans toute la littérature ancienne et moderne, et familier avec les auteurs grecs, latins, hébreux, italiens, français, allemands, arabes

    Auteur : DIDER. - Source : Opin. des anc. phil. (scolastiques).


  15. Je pris du goût pour la littérature et quelque discernement des bons livres

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. III


  16. Gens d'esprit et qui n'étaient pas sans littérature

    Auteur : BOSSUET - Source : Var. 2


  17. L'excellent goût de leur littérature [des Français] leur soumet tous les esprits qui en ont ; et, dans la guerre si malheureuse dont ils sortent, j'ai vu leurs auteurs et leurs philosophes soutenir la gloire du nom français ternie par leurs guerriers

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. v.


  18. En ce genre comme en littérature, le succès, le grand succès est assuré à la médiocrité, l'heureuse médiocrité qui met le spectateur et l'artiste commun de niveau

    Auteur : DIDEROT - Source : Salon de 1767, Oeuv. t. XV, p. 12


  19. Ce n'est pas seulement la différence du nord et du midi, comme le veulent d'ingénieux écrivains, qui détermine les caractères de la littérature ; c'est tout l'ensemble social

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Litt. franç. XVIIIe siècle, 2e part. 2e leçon.


  20. Saumaise est un savantasse qui a rendu des services à la littérature

    Auteur : MIRABEAU - Source : Lett. orig. t. III, p. 79


  21. La littérature allemande n'est véritablement intéressante que depuis quarante ans

    Auteur : GENLIS - Source : Adèle et Théod. t. I, p. 122, dans POUGENS


  22. Vous aurez pour agreable l'affection que j'ay eu d'enrichir nostre langue, selon la foible portée de mon peu de sens et de litterature

    Auteur : AMYOT - Source : Épît.


  23. Aujourd'hui que littérature Est en fort mauvaise posture

    Auteur : Paul Scarron - Source : Virg. VI


  24. Une misérable querelle de littérature dans un café fut la première origine de ce fameux procès de Jean-Baptiste Rousseau le poëte

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Quisquis.


  25. La basse littérature cherche toujours à tout empoisonner ; elle ne vit que de ce métier

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Lebrun, 9 décemb. 1760




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Mise à jour le jeudi 9 octobre 2025 à 02h40










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