La définition de Coquet, Ette du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coquet, ette
Nature : adj.
Prononciation : ko-kè, kè-t'
Etymologie : Diminutif de coq ; coquet, dans le sens de galant, ayant été dit d'après une métaphore empruntée aux allures du coq.

Voir les citations du mot Coquet, etteSignification du mot Coquet, ette


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coquet, ette de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coquet, ette pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coquet, Ette ?


La définition de Coquet, Ette

Qui a de la coquetterie ; qui cherche à plaire. Des manières coquettes. Humeur coquette.


Toutes les définitions de « coquet, ette »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COQUET, ETTE. adj.
Qui use de coquetterie. Des manières coquettes. Une femme coquette, fort coquette. Il signifie par extension Qui est recherché dans sa toilette. Ce jeune homme est très coquet. Par extension, Mise coquette. Petit chapeau coquet. Il se dit encore des Choses qui ont un aspect élégant, plaisant. Appartement coquet. Une villa coquette. Il s'emploie souvent comme nom. Faire le coquet. Il se dit surtout en parlant des Femmes. C'est une vraie coquette. Le manège d'une coquette. Une coquette fieffée. Une vieille coquette. En termes de Théâtre, La grande coquette, La comédienne qui joue certains grands rôles de femme dans la comédie de caractère. On dit aussi Jouer les coquettes.

Littré

COQUET (ko-kè, kè-t') adj.
  • 1Qui a de la coquetterie?; qui cherche à plaire. Des manières coquettes. Humeur coquette. Les femmes sont fort coquettes avant le mariage et beaucoup plus après, Hamilton, Gramm. 6. Personne ne dansait mieux, et personne n'était si coquet, Hamilton, ib. C'était [Fénelon] un esprit coquet qui cherchait à être goûté et voulait plaire, Saint-Simon, 31, 107. En gens coquets il [l'amour] change les Catons?; Par lui les loups deviennent des moutons, La Fontaine, Courtis. Un moineau fort coquet Et le plus amoureux de toute la province Faisait aussi sa part des délices du prince, La Fontaine, Fabl. X, 12. Une femme coquette ne se rend pas sur la passion de plaire? Elle regarde le temps et les années comme quelque chose seulement qui ride et qui enlaidit les autres femmes?; oublie du moins que l'âge est écrit sur le visage, La Bruyère, III. Une femme qui n'a qu'un galant croit n'être point coquette?; celle qui a plusieurs galants croit n'être que coquette, La Bruyère, ib. Le magistrat coquet ou galant est pire dans les conséquences que le dissolu?; celui-ci cache son commerce et ses liaisons, et l'on ne sait souvent par où aller jusqu'à lui, La Bruyère, XIV. Un homme coquet est quelque chose de pire qu'un homme galant?; l'homme coquet et la femme galante vont assez de pair, La Bruyère, III. Moi?! j'irais épouser une femme coquette?! Boileau, Sat. X. Ne vous y fiez pas?; je lui trouve l'air bien coquet?; elle a, ma foi, les yeux fripons, Boileau, Héros de romans. Parlons à c?ur ouvert et confessons la dette?; Je suis un peu coquet, tu n'es pas mal coquette, Regnard, le Distrait, IV, 3. ? On dit que les femmes coquettes Pour faire réussir leurs pratiques secrètes, Des nouveaux débarqués s'informent avec soin, Regnard, Ménechmes, II, 4. La femme est coquette par état, Rousseau, Ém. V. C'est le tissu des intrigues secrètes, L'emploi savant des parures coquettes, Bernard, Art d'aimer, I.

    Par extension. Lorsque la coquette espérance Nous pousse le coude en passant, Puis à tire-d'aile s'élance Et se retourne en souriant, Musset, Poésies nouv. Chanson. Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir?? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu'à moi qui te fait venir?? Musset, À une fleur.

  • 2 Substantivement. ? Quand un coquet fieffé, D'amour, de bonne sorte, une fois s'est coiffé, Cela tient comme glu?, Hauteroche, Crisp. mus. V, 5. Son rival autour de la poule S'en revint faire le coquet, La Fontaine, Fables, VII, 13. On nous voit tous pour l'ordinaire, Piller le survenant, nous jeter sur sa peau?; La coquette et l'auteur sont de ce caractère, La Fontaine, Fab. I, 15. Oui, voilà comme il faut que les femmes soient faites, Et non comme j'en sais, de ces franches coquettes Qui s'en laissent conter?, Molière, Éc. des maris, II, 12. Le mot de galante aussi n'est pas assez?; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, Molière, Pourc. II, 4. Que la peste étouffe les coquets, la coquetterie et tous ceux qui l'ont inventée?! Baron, l'Homme à bonnes fortunes, II, 13. L'autre se façonne en coquette, Qui sans cesse écoute ou caquette, Et n'a jamais assez d'amants, Perrault, Griselidis. La coquette tendit ses lacs tous les matins?; Et, mettant la céruse et le plâtre en usage, Composa de sa main les fleurs de son visage, Boileau, Épît. IX. Lise entend dire d'une autre coquette qu'elle se moque de se piquer de jeunesse, La Bruyère, III. C'est providence de l'amour Que coquette trouve un volage, Lamotte, Fab. II, 7. Une coquette est un tyran qui veut tout asservir, pour le seul plaisir d'avoir des esclaves, Marmontel, Contes mor. Heureusement.

    Terme de théâtre. La grande coquette, la comédienne qui joue les grands rôles de femme dans la comédie de caractère. C'est la grande coquette qui fait Elmire dans Tartuffe, Philaminte dans les Femmes savantes, Célimène dans le Misanthrope. On dit aussi jouer les coquettes.


HISTORIQUE

XIIIe s. Com maintes femmes par le mont [monde], Qui coraiges remuants ont, Et tout aussi les vont tornant, Comme li cokès [petit coq] torne au vent, Bl. et Jehan, 224.

XVe s. Coquette immonde et mal famée Et de tout bon point degarnie, Vieille moralité, dans le Dict. de DOCHEZ.

XVIe s. Une coquette, Oudin, Dict.

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Encyclopédie, 1re édition

COQUET, adj. Voyez Coquetterie.

Coquet, s. m. terme de Riviere ; c'est une sorte de petit bateau qui vient de Normandie amener des marchandises à Paris. (Z)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

coquet \k?.k?\ masculin (pour une femme, on dit : coquette)

  1. Personne qui use de coquetterie.
    • Faire le coquet.
    • C'est une vraie coquette.
    • Le manège d'une coquette.
    • Une coquette fieffée.
    • Une vieille coquette.
  2. (Théâtre) (Au féminin) Comédienne qui joue certains grands rôles de femme dans la comédie de caractère.
    • La grande coquette.
    • Jouer les coquettes.
  3. (Ornithologie) (Désuet) Ancien nom, devenu obsolète, de la coquette, nom désignant les oiseaux-mouches (de la famille des trochilidés) appartenant aux genres Lophornis et Discosura. ? voir coquette
    • Dans les coquets (Lophornis Lesson), la queue est courte, ou rectiligne, ou arrondie, ou un peu échancrée; mais la tête est surmontée d'une huppe, où les plumes du cou sont disposées en faisceaux, et se développent de manière à former sur les côtés du cou des parures accessoires. (Gabriel Delafosse, Jean Baptiste Antoine Guillemin, Jean Kuhn, Bulletin des sciences naturelles et de géologie, Tome XXIV, Bureau central du Bulletin, Paris, 1831, p. 201)

Adjectif - français

coquet \k?.k?\

  1. Qui use de coquetterie. ? Note : Dans ce sens, il est surtout utilisé au féminin et il porte une connotation péjorative.
    • [?] tu as été coquette à froid, et cette coquetterie-là, c'est l'amour de tête, le vice le plus affreux de la Française. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Elle résolut alors de lutter avec sa rivale [?] de feindre pour son mari un amour qu'elle ne pouvait plus éprouver [?] d'être coquette avec lui comme le sont ces capricieuses maîtresses qui se font un plaisir de tourmenter leurs amants. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • [?] un jeune homme que je connaissais à Évian s'est tué sous la fenêtre d'une de mes amies qui avait été coquette avec lui. (Maurice Rostand, La Solitude passionnée, 1925)
  2. (Par extension) Qui est recherché dans sa toilette.
    • [?] et si je n'ai jamais vu de femme plus hideuse, jamais, jamais je ne vis de plus coquette personne. Une toilette, un bijou aperçu à travers des vitrines éblouissantes, la faisaient tomber en pâmoison. (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
    • Les femmes, très coquettes, revêtent en général le costume traditionnel ; la petite veste très serrée moulant le torse et les bras, passe dans la ceinture d'une culotte flottante. (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
  3. Qui a un aspect élégant, plaisant.
    • La hufa est une petite cape de laine noire, ronde, plate, piquée dans les cheveux avec des épingles, et laissant flotter sur l'épaule un long gland de soie noire étranglé dans un petit cylindre d'argent; rien de plus coquet que cette coiffure si simple. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.50)
    • Une de ces maisons était un coquet petit hôtel qui se dressait vers le milieu de la rue. (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
  4. Assez élevée, en parlant d'une somme d'argent.
    • Une somme coquette.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COQUET, ETTE, adj. et subst.

I.? Emploi adj.
A.? [Appliqué à une pers.] Qui a le souci de plaire.
1. Par une mine soignée, une toilette recherchée. Auguste était si bien mis, si joli, si coquet (Balzac, Envers hist. contemp.,L'Initié, 1848, p. 454).Une jolie femme doit être propre et coquette dès le matin en faisant son ménage, et briller comme une pièce d'argent dans un tas d'ordures (Renard, Journal,1889, p. 38):
1. Nana se montrait très coquette. Elle ne se lavait pas toujours les pieds, mais elle prenait ses bottines si étroites, qu'elle souffrait le martyre dans la prison de Saint-Crépin; et si on l'interrogeait, en la voyant devenir violette, elle répondait qu'elle avait des coliques, pour ne pas confesser sa coquetterie. Zola, L'Assommoir,1877, p. 709.
2. Par son esprit, ses manières, ses attitudes. Air, geste, regard coquet. Cette élégance allongée, ces poses coquettes, ces airs de tête penchés (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 101):
2. Cet amour-propre chatouilleux qu'il [le prince Henri de Prusse] avait pour lui l'avertissait de ce qu'il fallait ménager et toucher à point chez les autres; il était poli, il était adroit et insinuant; il était coquet d'esprit; il savait plaire. Sainte-Beuve, Causeries du lundi,t. 12, 1851-62, p. 384.
3. En partic. Qui est soucieux de plaire à une personne de l'autre sexe. Particulièrement, au fém. (souvent péj.). Qui cherche à séduire les hommes sans s'attacher à aucun. Elle était coquette, frivole, habile aux petits manèges des femmes (Maurois, Ariel,1923, p. 161):
3. ? Je comprends. Vous n'avez été que légèrement coquette, et... ? Coquette? ... Je hais la coquetterie. Être coquette, Armand, mais c'est se promettre à plusieurs hommes et ne pas se donner. Se donner à tous est du libertinage. Voilà ce que j'ai cru comprendre de nos m?urs. Balzac, La Duchesse de Langeais,1834, p. 260.
4. Il croyait s'être retiré du monde, mais le monde n'avait cessé de venir à lui sous la forme de ces femmes coquettes et volages qui s'amusaient de son c?ur éloquent, insatisfait et frénétique. Et sans y prendre garde, il était entré dans leurs m?urs et dans tous les mensonges. Il était dans de fausses amitiés. Guéhenno, Jean-Jacques,Roman et vérité, 1950, p. 204.
Rem. Dans ce sens, constr. fréq. : être coquet(te) avec qqn.
? Rare. [En parlant d'un homme] Être coquet. Manquer de simplicité dans certaines circonstances. Vous êtes coquet : vous ne trouvez pas tout ce que vous faites digne d'être montré (Sand, Corresp.,t. 5, 1812-76, p. 143).
? Vieilli. Être coquet de (+ subst.).Être (exagérément) soucieux de. [Les] soldats qui sont si coquets de leurs équipements (Du Camp, Hollande,1859, p. 81).Ces grandes petites filles, coquettes des dessous qu'elles montrent (Colette, Cl. école,1900, p. 247):
5. ... Il [Rougon] était coquet de sa force, comme une femme l'est de sa grâce; et il aimait à recevoir les flatteries à bout portant, dans sa large poitrine, assez solide pour n'être écrasée par aucun pavé. Zola, Son Excellence E. Rougon,1876, p. 49.
B.? P. ext. [Appliqué à une chose]
1. [À une toilette, un détail vestimentaire] Qui est inspiré par le goût de plaire et de séduire; élégant, soigné. Ah! que j'aime les militaires. Leur uniforme coquet (Meilhac, Halévy, Gde duch. Gérolstein,1867, I, 8, p. 200).
2. [À un objet, et plus gén. à une propriété, une maison, un jardin, un appartement, une pièce, etc.] Propre, bien arrangé, disposé avec goût ou raffinement. Elle entra dans un petit appartement, coquet, plein de bibelots, orné avec art (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Le Pardon, 1882, p. 658):
6. ... tout le terrain était divisé en petites propriétés soigneusement entretenues, plantées d'arbres fruitiers entre lesquels s'élançaient follement les pampres d'une branche à l'autre, et dans les massifs luisants des orangers et des citronniers ou suffocants des lauriers-roses on apercevait des habitations, genre petites villas de banlieue, simples, prétentieuses ou coquettes... Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 95.
C.? Au fig., mod. et fam. [Appliqué à une somme d'argent] Qui peut séduire, est enviable par son importance assez considérable. Synon. une jolie somme, une somme rondelette.Coûter la coquette somme de (cf. Grand-Jean, Orfèvr. XIXes. Europe,1962, p. 56).Il possédait un petit magot, assez coquet (Martin du G., Confid. afric.,1931, p. 1123):
7. Ader (1841-1925) fut le premier homme à s'élever dans les airs sans le secours d'un ballon. Ingénieur des PTT, il avait quitté l'administration pour la carrière plus aléatoire d'inventeur. Il y avait réussi, et amassé une coquette fortune quand il décida de la consacrer à l'étude du plus lourd que l'air. Il y dépensa environ un million, mais toucha au but. P. Rousseau, Hist. des techniques et des inventions,1967, p. 357.
? P. anal. [Appliqué à un autre ordre de grandeur] Malgré l'indifférence d'Angélo, le cheval prit une allure coquette (Giono, Bonheur fou,1957, p. 244).
II.? Emploi subst. (gén. au fém.)
A.? Subst. masc. à valeur de neutre. Le coquet. Caractère de ce qui est élégant, de bon goût, plaisant à regarder. Un fantaisiste élégant, épris du joli, du coquet ? et du Beau (Verlaine, ?uvres posth.,t. 3, Prose, 1896, p. 192).
B.? [Désigne une pers.]
1. Personne et plus spécialement femme soucieuse de plaire par une mise élégante, une toilette soignée. Elle se lève et va chez les voisins, coiffée comme une vieille coquette, avec un pimpant bonnet et des bigoudis (Renard, Journal,1907, p. 1122).
2. Au fém., péj. Intrigante, femme frivole. Les rieuses et les coquettes, qui s'offrent d'un regard et se reprennent l'instant d'après (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 10):
8. Il fallut m'asseoir et faire nombre, entendre beaucoup de méchantes plaisanteries, supporter le spectacle des manèges d'une coquette qui calmait celui-ci par un mot, provoquait celui-là par un regard, ménageait et encourageait tous ses adorateurs, distribuait à propos l'espoir ou excitait la jalousie; enfin, semblait mettre tout son art à ne préférer et à n'éconduire personne. Reybaud, Jérôme Paturot,1842, p. 408.
? Faire le coquet, la coquette. User de manèges savants pour séduire quelqu'un. C'est tout de même agaçant qu'une femme (...) comme vous, ne puisse s'empêcher de faire la coquette dès qu'elle se trouve devant un homme jeune, bien fait (Martin du G., Taciturne,1932, II, 5, p. 1286).P. ext. Manquer de simplicité dans ses actes, dans ses relations avec autrui. Au lieu de faire le coquet pour m'embrasser (...) il s'est jeté après ma robe (Sand, Villemer,1861, p. 206).
Rem. Dans ce sens, l'expr. faire la coquette (appliquée à un homme) se substitue plus volontiers (avec accentuation de la valeur péj.) à son équivalent faire le coquet. Il fait la coquette mais n'aie pas l'air de t'en apercevoir (Sand, Corresp., t. 3, 1812-76, p. 226).
? Au fig. [Désigne une entité abstr.] Pourvu que la fortune nous protège! Je me méfie toujours d'elle. C'est une grande coquette (Flaub., Corresp.,1846, p. 289).
3. Spéc., THÉÂTRE. La coquette, la grande coquette (vieilli). Principal rôle féminin de séductrice et d'intrigante dans certaines comédies de caractère, par exemple le rôle de Célimène dans le Misanthrope. P. méton. Actrice jouant ce rôle :
9. Oh! non, pas de rôle de grande coquette. Il faut se parer pour ces sortes de rôles, et j'ai la toilette en aversion. Se parer pour jouer la comédie, cela à l'air de dire aux spectateurs : regardez comme je suis jolie. Leclercq, Proverbes dram.,La Manie des proverbes, 1835, p. 27.
? P. anthropomorphisme. L'étoile Vénus, la grande coquette de l'abîme, la Célimène de l'océan (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 644).
C.? Au fém., arg. Braguette. Je pensais qu'à ça, dans les petites rues pendant qu'elle m'ouvrait la coquette (Céline, Mort à créd.,1936, p. 261).
Prononc. et Orth. : [k?k?], fém. [-?t]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. Subst. [xves. coquette (Moralité ds Dochez, Nouv. dict. de la lang. fr., 1860)]; 1611 coquette « femme bavarde, commère polissonne » (Cotgr.); 1643 subst. coquet « homme qui cherche à plaire » (P. Scarron, Recueil de quelques vers burlesques, 96 ds Richardson). B. Adj. 1. 1643 « qui ne cherche qu'à plaire » (P. Scarron, op. cit., p. 91, ibid.); 2. 1743 « séduisant, élégant » air aisé et coquet (La Morlière, Angola, p. 146 ds IGLF); 3. 1899 « d'une importance considérable » (Gyp, Cayenne, p. 19). Dér. de coq1* (suff. -et*, -ette) p. réf. au comportement attribué au coq. Fréq. abs. littér. : 997. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 549, b) 2 191; xxes. : a) 1 519, b) 829. Bbg. De Gorog 1958, p. 186. ? Duch. Beauté 1960, pp. 149-150. ? Hasselrot 20es. 1972, p. 13. ? Kemna 1901, pp. 181-182. ? Mat. Louis-Philippe 1951, p. 298. ? Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 95; t. 3 1972 [1930], p. 537.


Coquet, Ette au Scrabble


Le mot coquet, ette vaut 19 points au Scrabble.

coquet--ette

Informations sur le mot coquet--ette - 10 lettres, 5 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h18








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