La définition de Coqueluche du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coqueluche
Nature : s. f.
Prononciation : ko-ke-lu-ch'
Etymologie : Ménage le tire de cuculuccia, dérivé de cucullus, sorte de capuchon. Le nom de coqueluche fut donné, dans le XVe siècle, à une sorte de grippe pour laquelle les malades se couvraient la tête d'une coqueluche ou capuchon ; puis il a passé à la toux convulsive des enfants, qui est une maladie toute différente de ces épidémies du XVe et du XVIe siècle.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coqueluche de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coqueluche pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coqueluche ?


La définition de Coqueluche

Sorte de capuchon. Il est vieux.


Toutes les définitions de « coqueluche »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COQUELUCHE. n. f.
T. de Médecine. Maladie qui atteint principalement les enfants et qui est caractérisée par une toux convulsive. La coqueluche est quelquefois épidémique. Avoir la coqueluche. Fig. et fam., Être la coqueluche de la ville, d'une société, etc. Y être fort en vogue. On dit de même Il est la coqueluche de toutes les femmes, Toutes les femmes sont coiffées de lui.

Littré

COQUELUCHE (ko-ke-lu-ch') s. f.
  • 1Sorte de capuchon. Il est vieux.

    Fig. et familièrement. Être la coqueluche du lieu, du pays, y être hautement loué, vanté, y être en vogue, fêté, choyé. Lorsque vous étiez la coqueluche ou l'entêtement de certaines femmes qui ne juraient que par vous et sur votre parole, qui disaient?: cela est délicieux, qu'a-t-il dit?? La Bruyère, V. Lui? c'est la coqueluche Des filles de Falaise?: il étudie en droit Et sait tout son Cujas sur le bout de son doigt, Regnard, le Bal, sc. 7. C'est cependant, dit-on, la coqueluche de Paris, Baron, Homme à b. fort. II, 3. Fabrice, mon cher Fabrice, bien loin d'être la coqueluche des femmes de Valladolid, apprends, mon ami, que j'en suis la dupe, Lesage, Gil Blas, I, 17.

    Coqueluche signifiant un capuchon, cette locution est équivalente à être coiffé de quelque chose.

  • 2 Terme de médecine. Maladie caractérisée par une toux convulsive, et qui attaque particulièrement les enfants.
  • 3 S. m. Le mâle de l'ortolan des roseaux.

HISTORIQUE

XVe s. Adonc regnoit par toutes les parties du royaume une maladie generale qui se tenoit en la teste, de la quelle moururent plusieurs personnes, tant vieux que jeunes, et se nommoit icelle la coqueluche, Monstrelet, ch. 118. La quelle maladie se nommoit la coqueluce, J. Lefevre de St-Remy, Hist. de Charles VI, p. 58, dans LACURNE. Le suppliant prinst une aumusse ou coqueluche, Du Cange, coqucia.

XVIe s. La coqueluche des moines, Rabelais, dans la Bib. de St-Victor. Je ne puis laisser en arriere une maladie qui regna trois mois de cette année-là, nommée la coqueluche, laquelle plusieurs estiment estre marque infaillible de la peste pour l'année d'après, D'Aubigné, Hist. II, 365. Il y a un accident de peste appellé coqueluche, ainsi dit, parce que ceux qui en estoient esprins sentoient une extreme douleur de teste, et à l'estomach, aux reins et aux jambes, avec fievre continue, et souvent avec delire et frenesie, Paré, XXIV, 30. Nous vismes en l'an 1557 en plain esté s'elever par quatre jours entiers un reume qui fut presque commun à tous, par le moyen duquel le nez distilloit sans cesse comme une fontaine, avecque un grand mal de teste, et une fievre qui duroit aux uns douze, aux autres quinze heures, que plus que moins?; puis soudain, sans ?uvre de medecin, on estoit guery?; la quelle maladie fut depuis par un nouveau terme appellé par nous coqueluche, Pasquier, Recherches, liv IV, p. 375, dans LACURNE.

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Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

coqueluche \Prononciation ?\ féminin

  1. (Habillement) Capuche, coiffure ecclésiastique.
    • le suppliant prinst ? une aumusse ou coqueluche. (1414, Arch, JJ)
    • La coqueluche des moines. (François Rabelais)
  2. (Nosologie) Maladie qui provoque un mal de tête violent.
    • Adonc regnoit par toutes les parties du royaume une maladie generale qui se tenoit en la teste, de la quelle moururent plusieurs personnes, tant vieux que jeunes, et se nommoit icelle la coqueluche. (Enguerrand de Monstrelet, XVe s.)
    • Il y a un accident de peste appellé coqueluche, ainsi dit, parce que ceux qui en estoient esprins sentoient une extreme douleur de teste, et à l'estomach, aux reins et aux jambes, avec fievre continue, et souvent avec delire et frenesie. (Ambroise Paré, XVIe s.)

Nom commun - français

coqueluche \k?k.ly?\ féminin

  1. (Nosologie) Maladie qui atteint principalement les enfants et caractérisée par une toux convulsive.
    • Je te répondrai que l'on n'a jamais prétendu non plus, avec le seul secours du bon sens, guérir la coqueluche ou la scarlatine. (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
    • Depuis 1996, près de 300 cas annuels de coqueluche ont été déclarés en France, avec deux pics observés respectivement en 1997 et en 2000. Le taux d'incidence national chez les enfants de 0 à 2 mois est estimé à 276/100 000 en moyenne. (I. Bonmarin et al., La Coqueluche dans les hôpitaux en France : les résultats de 10 ans de surveillance, Eurosurveillance, janvier 2007)
  2. Personne particulièrement en vogue, favori.
    • [?] et lorsque vous étiez la coqueluche ou l'entêtement de certaines femmes qui ne juraient que par vous et sur votre parole, qui disaient : « Cela est délicieux, qu'a-t-il dit ? » (Jean de La Bruyère, Les Caractères, 1688)
    • ? Il y a des très jolies femmes à Aix.
      ? J'ai donné quelques assauts devant elles.
      ? Vous avez dû être leur coqueluche ?...
      ? Elles faisaient, en effet, une belle tapisserie.
      (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 454)
    • Une ?uvre de la jeune coqueluche Yéanzi a été adjugée pour 67 600 euros chez Piasa, à Paris, mi-novembre. (Roxana Azimi, Arts visuels : la belle endormie ivoirienne se réveille, Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2018)
  3. (Par extension) (Rare) Chose appréciée, affection, engouement.
    • Cependant, au milieu de cette coqueluche de tendresse pour Lantier, Gervaise, les premières semaines, vécut dans un grand trouble. (Émile Zola, L'Assommoir, 1877, chapitre VIII)
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Trésor de la Langue Française informatisé


COQUELUCHE, subst. fém.

A.? Maladie infectieuse et contagieuse caractérisée par des quintes de toux spasmodique, atteignant surtout les enfants. Microbe, bacille de la coqueluche (bacille de Bordet-Gengou); vaccinothérapie de la coqueluche; avoir, attraper la coqueluche; faire une (sa) coqueluche (fam.); enfant atteint de la coqueluche; reprises de la coqueluche (en « chant de coq ») :
1. ... un dos grêle subitement cassé par une quinte de toux brisante, toux de coqueluche où les reprises sifflent... Vercel, Capitaine Conan,1934, p. 152.
? P. métaph. Les crises sonores de coqueluche des orgues pneumatiques (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 251).
B.? Au fig. Objet d'un engouement contagieux dans un groupe social donné. Synon. favori, idole; cf. une personne dont on est coiffé.
1. [En parlant de pers.]
a) [Employé comme attrib., toujours précédé de l'art. déf.] Être la coqueluche d'un quartier, d'un salon, d'une ville. Il [Wilde] était la coqueluche des milieux londoniens (L. Daudet, Ét. et mil. litt.,1927, p. 191):
2. ... mais la vérité, c'est qu'avec sa gueule d'ahuri et sa mine de papier mâché, il est la coqueluche des femmes et naturellement il y a des jaloux. Aymé, Uranus,1948, p. 40.
b) [En constr. d'appos.] Ossian (...), la coqueluche du Faubourg Saint-Germain (Villiers de L'I., Contes cruels,Convive dern. fêtes, 1883, p. 140).
c) [Employé comme compl. d'obj.] Rare. C'est mon amant de c?ur (...) on a ses coqueluches (Corbière, Amours jaunes,1873, p. 200).
2. [En parlant de choses] Rare
a) Chose qui suscite de la passion, de l'engouement dans un groupe. Le bridge a été la grande coqueluche des camps (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 157).
b) [Par contamination de A et B] Crise (d'affection), période d'engouement. Cependant, au milieu de cette coqueluche de tendresse pour Lantier, Gervaise, les premières semaines, vécut dans un grand trouble (Zola, Assommoir,1877, p. 599).
Rem. On rencontre ds la docum. le verbe coquelucher. a) Emploi intrans. [Le suj. désigne un coq] Émettre des sons comparables à ceux d'un coquelucheux*. Des coqs coqueluchaient cependant, se répandant comme des postes de garde (La Varende, Tourmente, 1948, p. 53). b) Emploi pronom. [Le suj. désigne une pers.] Se prendre de passion pour quelqu'un. Un joli c?ur dont il se coqueluche (La Varende, Le Roi d'Écosse, 1941, p. 28).
Prononc. et Orth. : [k?kly?]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1414 « sorte de capuchon » (Lit. remiss., Reg. 168, Chartoph. reg. ch. 27 ds Du Cange, s.v. coqucia); 2. av. 1453 « maladie épidémique caractérisée par un rhume et des maux de tête puis une toux tenace » (Monstrelet, Chron., ch. 118 ds Littré); 1680 « maladie appelée aussi quinte » (Rich.), selon Brunot t. 6, p. 542 cette appellation correspondrait à la maladie contagieuse infantile connue sous le nom de coqueluche; mais cette interprétation de quinte n'est pas sûre; 1792 « maladie contagieuse à toux convulsive très fréquente chez les enfants » (Encyclop. Méthod. Méd.); 3. 1625 la quoqueluche de « celui (ou celle) dont le monde s'éprend » (Camus, Iphigène, I, 68 ds Brunot t. 3, p. 226) cf. aussi prendre la coqueluche pour « tomber amoureux de » (Id., ibid., I, 275). Orig. obsc. (FEW t. 21, p. 418b). Compte tenu des premiers témoignages (Nicole Gilles, Chron. de France ds Gdf. Compl.; Mézeray ds Trév.) et en l'absence d'indications plus sûres, on peut supposer que le nom de la maladie est directement emprunté au nom du capuchon parce que celle-là s'en prenait notamment à la tête et que de nombreux malades la couvraient d'un capuchon ou la sentaient lourde et chaude comme s'ils avaient réellement porté un capuchon. Dans cette hypothèse, la comparaison de la toux avec le cri du coq (Spitzer ds Miscellanea Schuchardt, 1922, p. 144, 147) ainsi que l'all. Keuchhusten ou le néerl. kinkhoest (Brüch ds Z. fr. Spr. Lit., t. 50, pp. 320-321), ne peuvent être invoqués que comme étymol. secondes (FEW t. 21, p. 418b; Badia' Margarit ds Mél. Wartburg (W. von) 1958, p. 55). Coqueluche au sens de « capuchon » est lui-même obscur (FEW loc. cit., p. 529b). Une altération de l'a. et m. fr. coquille désignant une coiffe (attesté indirectement au xiiies. par le dér. coquillier ds Gdf., au xives. ds La Curne et au xvies. ds Hug.) d'apr. le mot capuche* (EWFS2) ne peut être retenue compte tenu de l'orig. et de la chronol. de ce dernier mot; coqueluche, altération de coquille ou formation à partir de coque* est cependant possible mais le processus en demeure inexpliqué. Fréq. abs. littér. : 66. Bbg. Badia Margarit (A. M.). Les Dénominations catalanes de la coqueluche. Mél. Wartburg (W. von) 1958, pp. 43-58. ? Goosse (A.). R. belge Philol. Hist. 1964, t. 42, p. 215. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 200. ? Lew. 1960, p. 313. ? Orr (J.). Z. rom. Philol. 1963, t. 79, p. 2. ? Rog. 1965, p. 33. ? Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 109, 199, 210, 239, 360; t. 2 1972 [1925], p. 96, 210, 325; t. 3 1972 [1930], p. 400.

COQUELUCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1414 « sorte de capuchon » (Lit. remiss., Reg. 168, Chartoph. reg. ch. 27 ds Du Cange, s.v. coqucia); 2. av. 1453 « maladie épidémique caractérisée par un rhume et des maux de tête puis une toux tenace » (Monstrelet, Chron., ch. 118 ds Littré); 1680 « maladie appelée aussi quinte » (Rich.), selon Brunot t. 6, p. 542 cette appellation correspondrait à la maladie contagieuse infantile connue sous le nom de coqueluche; mais cette interprétation de quinte n'est pas sûre; 1792 « maladie contagieuse à toux convulsive très fréquente chez les enfants » (Encyclop. Méthod. Méd.); 3. 1625 la quoqueluche de « celui (ou celle) dont le monde s'éprend » (Camus, Iphigène, I, 68 ds Brunot t. 3, p. 226) cf. aussi prendre la coqueluche pour « tomber amoureux de » (Id., ibid., I, 275). Orig. obsc. (FEW t. 21, p. 418b). Compte tenu des premiers témoignages (Nicole Gilles, Chron. de France ds Gdf. Compl.; Mézeray ds Trév.) et en l'absence d'indications plus sûres, on peut supposer que le nom de la maladie est directement emprunté au nom du capuchon parce que celle-là s'en prenait notamment à la tête et que de nombreux malades la couvraient d'un capuchon ou la sentaient lourde et chaude comme s'ils avaient réellement porté un capuchon. Dans cette hypothèse, la comparaison de la toux avec le cri du coq (Spitzer ds Miscellanea Schuchardt, 1922, p. 144, 147) ainsi que l'all. Keuchhusten ou le néerl. kinkhoest (Brüch ds Z. fr. Spr. Lit., t. 50, pp. 320-321), ne peuvent être invoqués que comme étymol. secondes (FEW t. 21, p. 418b; Badia' Margarit ds Mél. Wartburg (W. von) 1958, p. 55). Coqueluche au sens de « capuchon » est lui-même obscur (FEW loc. cit., p. 529b). Une altération de l'a. et m. fr. coquille désignant une coiffe (attesté indirectement au xiiies. par le dér. coquillier ds Gdf., au xives. ds La Curne et au xvies. ds Hug.) d'apr. le mot capuche* (EWFS2) ne peut être retenue compte tenu de l'orig. et de la chronol. de ce dernier mot; coqueluche, altération de coquille ou formation à partir de coque* est cependant possible mais le processus en demeure inexpliqué.

Coqueluche au Scrabble


Le mot coqueluche vaut 24 points au Scrabble.

coqueluche

Informations sur le mot coqueluche - 10 lettres, 5 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Coqueluche


  1. Dans la police, la mégalomanie se développe comme la coqueluche dans une école maternelle.

    Auteur : Frédéric Dard - Source : Sans référence


  2. Beau, vigoureux, gaillard, la coqueluche des femmes, le bourreau des coeurs ...

    Auteur : Anatole France - Source : Le Petit Pierre (1918)


Les citations du Littré sur Coqueluche


  1. La peste n'est pas tousjours d'une mesme sorte : qui a esté cause que l'on lui a donné divers noms, à sçavoir fieuvre pestilente, caquesangue, coqueluche, suette, trousse-galant, bosse, charbon, pourpre et autres

    Auteur : PARÉ - Source : XXIV, 1


  2. Nous vismes en l'an 1557 en plain esté s'elever par quatre jours entiers un reume qui fut presque commun à tous, par le moyen duquel le nez distilloit sans cesse comme une fontaine, avecque un grand mal de teste, et une fievre qui duroit aux uns douze, aux autres quinze heures, que plus que moins ; puis soudain, sans oeuvre de medecin, on estoit guery ; la quelle maladie fut depuis par un nouveau terme appellé par nous coqueluche

    Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, liv IV, p. 375, dans LACURNE


  3. Adonc regnoit par toutes les parties du royaume une maladie generale qui se tenoit en la teste, de la quelle moururent plusieurs personnes, tant vieux que jeunes, et se nommoit icelle la coqueluche

    Auteur : MONSTRELET - Source : ch. 118


  4. Le suppliant prinst une aumusse ou coqueluche

    Auteur : DU CANGE - Source : coqucia.


  5. Il y a un accident de peste appellé coqueluche, ainsi dit, parce que ceux qui en estoient esprins sentoient une extreme douleur de teste, et à l'estomach, aux reins et aux jambes, avec fievre continue, et souvent avec delire et frenesie

    Auteur : PARÉ - Source : XXIV, 30


  6. La coqueluche des moines

    Auteur : RABEL. - Source : dans la Bib. de St-Victor.


  7. Il y a des mots qui naissent entre nous par hazard et auxquels le peuple donne cours sans savoir pourquoi. En l'an 1554 nous eusmes des vins infiniment verds, que l'on appela ginguets. En l'an 1557 il survint un mal de teste, accompagné d'une perpetuelle fluxion de pituite par le nez, que l'on nomma coqueluche. Il est impossible de rendre raison de l'un et de l'autre

    Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, VIII, 43


  8. Je ne puis laisser en arriere une maladie qui regna trois mois de cette année-là, nommée la coqueluche, laquelle plusieurs estiment estre marque infaillible de la peste pour l'année d'après

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 365




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h03








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