La définition de Coque du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coque
Nature : s. f.
Prononciation : ko-k'
Etymologie : Anc. espagn. coca ; du latin concha, coquille (voy. ).

Voir les citations du mot CoqueSignification du mot Coque


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coque de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coque pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coque ?


La définition de Coque

Enveloppe extérieure de l'oeuf. Les perdreaux courent au sortir de la coque.


Toutes les définitions de « coque »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COQUE. n. f.
Enveloppe extérieure de l'œuf. Le poussin becquetait déjà la coque. Les poulets, les perdreaux courent au sortir de la coque. Œuf à la coque, Œuf légèrement cuit dans sa coque. Fig. et fam., Ne faire que sortir de la coque, Être encore très jeune. Il ne fait que sortir de la coque, et il ose déjà se permettre de parler sur ces choses-là. Il se dit pareillement de l'Enveloppe où se renferment le ver à soie et autres larves d'insectes qui filent. Ce ver à soie commence à faire sa coque. Par analogie, en termes de Mode, Coque de rubans, coque de cheveux, Rubans ou cheveux disposés en forme de coque. Il se dit également, en termes de Botanique de l'Enveloppe ligneuse de certains fruits où de certaines semences. Coque de noix. Coque du Levant, Fruit d'un arbuste de Malabar et des Moluques, d'un brun noirâtre et de la grosseur d'un pois, qui a la propriété d'enivrer les poissons, de manière qu'on peut les pêcher à la main. Coques de perles, ou simplement Coques, Demi-perles qu'on réunit ordinairement deux à deux, de manière qu'elles imitent des perles entières.

COQUE se dit aussi d'une Sorte de coquillage très commun et comestible. En termes de Marine, La coque d'un navire, Le corps d'un navire, abstraction faite du gréement et de la mâture.

Encyclopédie, 1re édition

COQUE, s. f. (Hist. nat. des ins.) pelote de fil & de glu, sous laquelle les vers à soie & certaines chenilles se renferment lorsqu'elles deviennent nymphes. Mais nous prenons ici le mot de coque, avec les Naturalistes, dans un sens plus étendu, pour désigner toute enveloppe ou nid de différente texture & figure, formé par les insectes à divers usages.

Ces petits animaux, après s'être choisis un endroit commode pour se garantir de tout accident, munissent ce lieu par toutes sortes de retranchemens également diversifiés & appropriés à leur nature. Les uns, soit à cause de la délicatesse de leur enveloppe, soit pour transpirer plus lentement, pour se développer dans leur juste saison, soit pour prendre la forme d'insecte parfait, se font des coques très-épaisses, & souvent impénétrables à l'eau & à l'air.

D'autres se filent des coques de soie, & d'autres font sortir dans ce dessein des pores de leurs corps, une espece de coton pour les couvrir. Tel est l'insecte du Kermès. Plusieurs fortifient leurs coques en y faisant entrer leurs poils, dont ils se dépouillent ; & ceux qui n'en ont point & qui manquent de soie, rongent le bois & employent les petits fils qu'ils en ont détaché, à affermir l'intérieur & l'extérieur de leur enveloppe. Ils humectent ces fils avec une espece de gomme qui sort de leur corps, & qui est très-propre à durcir leur travail. Si l'on prend une de ces coques séchée, & qu'on la fasse ensuite bouillir dans de l'eau, on la trouvera plus légere qu'elle n'étoit avant cette opération ; elle a donc perdu sa gomme dans l'eau bouillante.

Il y a quelques insectes qui se font deux & même trois coques les unes dans les autres, filées toutes avec un art remarquable par le même animal, & non par différens ichneumons : la chose arrive quelquefois, lorsqu'un ichneumon, après avoir causé la mort à un insecte qui avoit déjà filé sa coque, & après avoir ensuite filé la sienne, a été détruit à son tour par un second ichneumon qu'il renfermoit dans ses entrailles. Il est aisé de s'appercevoir du fait, parce qu'en ce cas les dépouilles de chaque animal consumé, se trouvent entre la coque qu'il s'est filée & celle de celui qu'il a détruit. Voyez Ichneumon.

Les coques ne sont pas moins différenciées par leur figure. La plûpart sont ovales, ou sphéroïdes ; d'autres de figure conique, cylindrique, angulaire, &c. Il y a des coques en bateau, d'autres en forme de navette, & d'autres en larme de verre, dont le corps seroit fort renflé, & la pointe recourbée. Un curieux naturaliste, M. Lionnet dit qu'il en connoît même qui sont composées de deux plans ovales convexes, collées l'une à l'opposite de l'autre sur un plan qui leur est perpendiculaire, qui est partout d'égale largeur, & qui suit la courbure de leur contour ; ce qui donne à ces coques une forme approchante de nos tabatieres ovales applaties par les côtés.

On feroit un volume, si l'on vouloit entrer dans le détail sur la diversité de figure des coques des insectes, sur les matériaux dont ils les forment, sur l'art & l'industrie qui y est employé ; tout en est admirable. Mais il faut ici renvoyer le lecteur aux ouvrages de Malpighi, de Leeuwenhoëk, de Swammerdam, de M. de Reaumur, & de M. Frisch ; je me borne à dire en peu de mots d'après l'ingénieux M. Lionnet, le but de la fabrique de ces nids.

Le premier usage pour lequel les insectes se construisent des coques, & qui est même le plus fréquent, c'est pour y subir leur transformation. L'insecte s'y renferme, & n'y laisse presque jamais d'ouverture apparente : c'est-là qu'il se change en nymphe ou en chrysalide. Ces coques paroissent servir principalement à trois fins. La premiere est de fournir par leur concavité intérieure à la chrysalide ou à la nymphe, dès qu'elle paroît, & lorsque son enveloppe est encore tendre, un appui commode, & de lui faire prendre l'attitude un peu recourbée en avant, qu'il lui faut pour que ses membres (sur-tout ses ailes) occupent la place où ils doivent demeurer fixés jusqu'à ce que l'insecte se dégage de son enveloppe : elles servent en second lieu à garantir l'animal dans cet état de foiblesse, des injures de l'air, & de la poursuite de ses ennemis ; enfin elles empêchent que ces chrysalides ou ces nymphes ne se dessechent par une trop forte évaporation. Les coques qui n'ont presque aucune consistance, n'ont probablement que la premiere de ces fins pour objet ; celles qui sont plus fermes, sans être pourtant impénétrables à l'air & à l'eau, paroissent aussi servir pour la seconde ; & les autres semblent être destinées à satisfaire à ces trois fins différentes, selon les différens besoins que les insectes paroissent en avoir.

Le second usage des coques des insectes est lorsqu'ils en bâtissent pour y demeurer dans le tems qu'ils sont encore insectes rampans, qu'ils mangent, & qu'ils croissent. Ces coques sont alors ordinairement des étuis ouverts par les deux bouts. L'insecte y loge, il les aggrandit à mesure qu'il croît, ou bien il s'en fait de nouvelles. Ce ne sont pas celles que les insectes font en roulant des feuilles qui sont les plus dignes de notre admiration. M. de Reaumur, qui a donné lui-même un mémoire très-curieux sur ce sujet, convient dans un autre que les fourreaux que se font les teignes aquatiques & terrestres, de différens genres & de différentes especes, l'emportent sur les coques des chenilles. Ce sont en effet des chefs-d'?uvre, où l'art & l'arrangement paroissent avec bien plus d'éclat.

Le troisieme usage des coques ou des nids que se font les insectes, est pour servir d'enveloppe à leur couvée. Mais il faut convenir que cet usage est extrèmement rare, & les araignées nous en fournissent presque le seul exemple : je ne dis pas le seul exemple qui existe, ce qui seroit du dernier ridicule. Plus on étudie l'Histoire naturelle, plus les exemples qu'on croyoit rares ou uniques se multiplient ; les exceptions deviennent enfin des regles générales. Art. de M. le Chevalier de Jaucourt.

* Coque, s. f. (Marine & Corderie.) faux pli ou boucle qui se fait à une corde qui a été trop tordue en la fabriquant. Une corde sujette à faire des coques est d'un mauvais service, soit par le retard que ce défaut apporte aux man?uvres courantes, lorsque les coques se présentent pour passer dans les mouffles, soit par la fraction même des mouffles, si on ne s'est pas apperçu à tems qu'une coque se présentoit.

Coque, (Jardinage.) est une enveloppe forte & dure, particuliere à certains fruits, tels que la noix & autres. (K)

* Coques & Vanons, (Pêche.) sorte de coquillage qui renferme un poisson.

Voici la maniere d'en faire la pêche ou récolte, telle qu'elle se pratique à Rincheville dans le ressort de l'amirauté de Carentan & à Issigni, &c.

Pour prendre des coques, les pêcheurs attendent que la marée soit presqu'au plus bas de l'eau ; ce coquillage se tient à la superficie des sables, dont il ne reste couvert que de l'épaisseur d'un écu au plus. On connoît qu'il y a des coques sur les fonds où l'on est, par les petits trous qu'on remarque au sable, & que les coques font avec la partie que l'on nomme leur langue, qu'elles baissent sur le sable pour paître. On connoît encore qu'il y a des coques, en roulant sur le sable quelque chose de lourd qui fait craquer les coquillages qui sont au-dessous ; alors les pêcheurs foulent, piétinent le sable encore mouillé de la marée, l'émeuvent, & les coques viennent alors d'elles-mêmes au-dessus du sable, où l'on les ramasse avec une espece de rateau de bois ; on les désable aussi quelquefois avec une petite faucille ou autre semblable instrument de fer.

Les pêcheurs riverains qui font cette pêche, la commencent vers la fin de Février & la continuent jusqu'à la S. Jean ; elle ne se pratique aisément que de jour, à cause de la difficulté de connoître les trous que les coques font au sable : lorsque le tems est tempéré, les coques tirées hors de l'eau peuvent vivre jusqu'à sept à huit jours ; en été elles ne durent pas seulement trois jours, encore faut-il qu'elles soient mises dans un lieu frais.

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France Terme

Emballage thermoformé assurant la présentation et la protection d'un produit.

FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France

Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

coque \Prononciation ?\ féminin

  1. Coque de navire.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
  2. Salicoque.

Nom commun 2 - français

coque \k?k\ féminin

  1. Petite boule réalisée à partir des feuilles du pastel (Isatis tinctoria) dont on extrait une teinture de couleur bleue.
    • Du commerce des « coques » de pastel est née l'appellation de « Pays de Cocagne ». Ces coques transitaient dans les ports français de Bordeaux, Marseille et Bayonne. (Bibliothèque nationale de France, Le bleu de pastel : note technique, par Karine Garcia et Andrée Rigaux, BnF, Atelier du département des Estampes et de la Photographie, 2008)
  2. (Pâtisserie) Dans le sud-ouest de la France, sorte de brioche traditionnelle pour l'Épiphanie.

Nom commun 1 - français

coque \k?k\ féminin

  1. Enveloppe extérieure de l'?uf.
    • Les perdreaux courent au sortir de la coque.
    • Le poussin becquetait déjà la coque.
  2. (Figuré) Symbole de la naissance.
    • Ce couplet sortait de sa coque [venait d'être fait] le jour que je partis de Paris. (Marquise de Sévigné, 426)
    • Ensemble lentement tous [des poèmes] couvés sous mes ailes,
      Tous ensemble quittant leurs coques maternelles,
      Sauront d'un beau plumage ensemble se couvrir,
      Ensemble sous le bois voltiger et courir.
      (André Chénier, Épitres, chapitre II, 1819)
  3. (Entomologie, Soierie) Cocon où se renferment le ver à soie et autres chrysalides d'insectes qui filent.
    • Ce ver à soie commence à faire sa coque.
  4. (Zoologie) (Cuisine) Nom donné à diverses espèces de coquillages (en particulier, en France, la coque commune, ou coque comestible).
    • Pour les fruits de mer, c'étaient les moules, les coques et les « sauterelles » ou crevettes grises. (Jean-François Leblond & Yvan Brohard, Vie et traditions populaires en Picardie: Oise, Somme, Aisne, Éditions Horvath, 1994, page 103)
  5. (Par extension) Enveloppe protectrice.
    • Le carburateur est enveloppé d'une coque protectrice.
  6. (Marine) Enveloppe des bordages, corps du bateau, abstraction faite du gréement et de la mâture.
    • Lorsque le cuivre fut ôté, la coque fut complétement recalfatée à neuf, [?]. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Elle était demeurée longtemps debout devant ces hautes coques dont les hublots laissaient voir l'intérieur des cabines éclairées. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 52)
    • Le vice-amiral français à la retraite Jean-Louis Vichot a expliqué à l'AFP que la coque en acier d'un submersible pouvait se briser "comme un accordéon qui se plie" si elle atteignait des profondeurs bien au-delà de ses limites. (AFP, L'Indonésie a retrouvé le sous-marin disparu et les 53 membres d'équipage morts, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
  7. (Serrurerie) Petites pièces de fer qui servent à conduire le pêne d'une serrure. Crampon sur la platine d'un verrou à ressort ou d'un loqueteau.
  8. (Botanique) Enveloppe ligneuse de certains fruits.
    • Coque de noix, d'amande.
  9. ?ufs de poisson de mer que l'on emploie pour amorcer les filets avec lesquels on pêche les sardines.
  10. (Botanique) (Par ellipse) Coque du Levant, drupe dont la déhiscence a lieu avec élasticité, à cause d'un ressort membraneux situé à sa base.
  11. Faux pli qui se fait à une corde trop forte et qu'on n'a pas pris soin de détordre.
  12. (Vieilli) (Habillement) Arrangement de rubans ou de cheveux disposés en forme de coque.
    • Une large figure de femme, coiffée de coques grisonnantes, et des bras s'agitaient, et tout cela disait : « [?] ». (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap. 1, 1910)
    • [?] elles quittaient la livrée conventuelle, revêtaient les robes de gala, les ballons et les coques, les vertugadins et les fraises à la mode dans ce temps-là, et elles se rendaient au salon où affluaient les visites. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Quand je serai mariée, j'habiterai une maison rose, dont les tapisseries seront pittoresques et les meubles pimpants. Aux rideaux, je nouerai des rubans clairs avec de larges coques. (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, 1922, collection Le Livre de Poche, page 53)
    • Fernande en blouse blanche et jupe claire, coiffée d'un de ces énormes chapeaux à coques de ruban qu'elle affectionnait, se promenant, un livre à la main, dans quelque sombre forêt germanique, et, de toute évidence, lisant à haute voix des vers. (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 357)
    • Georgette avait le visage rond comme le mien, des joues roses bien marquées, en forme de petites pommes luisantes, des cheveux foncés, nattés et noués d'un ruban jaune dont les coques ressemblaient aux ailes d'un grand papillon. (Édouard Bled, J'avais un an en 1900, 1987, Le Livre de Poche, page 202)
  13. (Commerce) Emballage thermoformé assurant la présentation et la protection d'un produit.

Nom commun 2 - ancien français

coce \Prononciation ?\ féminin

  1. Variante de coquesse.
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Trésor de la Langue Française informatisé


COQUE, subst. fém.

A.? Enveloppe calcaire plus ou moins arrondie.
1. Vx. Enveloppe de l'?uf. Leur f?tus, enfermé dans une enveloppe inorganique (la coque de l'?uf) (Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 147).
? ART CULIN. ?uf à la coque. ?uf plongé dans l'eau bouillante et cuit dans sa coque. Il se faisait un ?uf à la coque (Céline, Mort créd.,1936, p. 96).
Rem. ,,(...) on ne dit plus guère une coque d'?uf, mais une coquille d'?uf. Coque ne reste usuel et obligatoire que dans ?uf à la coque (...)`` (Dupré 1972).
? Expr. fig.
a) [À propos d'un adolescent, p. réf. au poussin qui sort de la coque de l'?uf] , p. iron., fam. Ne faire que sortir de la coque, avoir de la coque sur le nez. N'être encore qu'un enfant. Ah! l'morveux, ça vient d'naître, ça vous a encore d'la coque su l'nez, et ça veut l'faire à la pose! (Benjamin, Gaspard,1915, p. 158).
b) P. ext. Briser sa coque. Se transformer, progresser. L'homme nouveau qui se dispose à briser sa coque (Duhamel, Journ. Salav.,1927, p. 50).
2. Enveloppe de certains mollusques. Ces insectes marins (...) qui construisent des alvéoles sur les coques de crustacés (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 189).
Rem. Coquille a supplanté coque dans cet usage.
? P. méton., ZOOL. Nom vulgaire d'un mollusque comestible, du genre bucarde. Quand la marée descendait loin, les praires, les coques, les palourdes agrémentaient le repas (Queffélec, Recteur,1944, p. 100).
? P. métaph.
a) Maison, habitat humain :
1. J'ai vu dernièrement, à Sannois, la maison qu'habitait Madame d'Houdetot; ce n'est plus qu'une coque vide, réduite aux quatre murailles. Un âtre abandonné intéresse toujours; mais que disent des foyers où ne s'est assise ni la beauté, ni la mère de famille, ni la religion, Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 2, 1848, p. 62.
b) Enveloppe extérieure de la personnalité, ce qui renferme, dissimule la vie intérieure de tel individu. Quiconque recherche sous la coque de la vertu stoïque, (...) le noyau de cette intériorité impassible par laquelle l'homme veut repousser la peur (Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 236).
? Expr. fig. [P. réf. à l'escargot rentrant et sortant de sa coque] Se renfermer, rentrer dans sa coque; sortir de sa coque. Je suis rentré dans ma pauvre petite coque et tâche à m'y arranger de mon mieux, dans la résolution de n'en plus sortir (M. de Guérin, Journal,1834, p. 207).
B.? P. ext. Enveloppe plus ou moins épaisse et dure. Coque dure.
1. Enveloppe de certains insectes, cocon du ver à soie. Et au milieu une pointe creuse, qui est la filière au travers de laquelle sort la soie dont la chenille fait la coque où elle se métamorphose (Cuvier, Anat. comp.,1805, p. 324).
2. Enveloppe de certains fruits. Leurs fruits sont enveloppés d'un brou tendre, comme les noix, ou d'une coque hérissée de pointes (...) comme dans les châtaignes (Bern. St-P., Harm. nat.,1814, p. 127).Des haricots d'Espagne dont le bonhomme conservait la graine dans sa coque (Dumas père, Monte-Cristo,t. 2, 1846, p. 37).
? Coque de noix (au fig.). Embarcation frêle. Comme un enfant qui s'aventurerait, sur une coque de noix, au bord d'une mer dangereuse (Psichari, Voy. centur.,1914, p. 223).
? P. méton. Fruit multiloculaire à loges closes.
? Spéc. Coque du Levant. Graine d'une plante qui croît aux Indes orientales. Et les jets souples des Vanilles, des Coques du Levant, des Quisqualus, des Bauhinia (Zola, Curée,1872, p. 487).
Rem. Ces graines contiennent un poison violent, doué de propriétés stupéfiantes, ce qui peut expliquer le sens des expr. arg. être coque, avoir la coque, tenir la coque. Être ivre (cf. Nouguier, Notes manuscr. Dict. Delesalle, 1900, p. 76 et 112).
C.? [P. anal. de forme] Chose qui rappelle une coque par sa forme plus ou moins arrondie. Les flammes sautaient d'un coup, en coques déchirées (Pourrat, Gaspard,1931, p. 75).Les coques arrondies de ses très petites oreilles (Gide, Feuillets,1949, p. 1114).
? Spécialement
? ANAT. Coques condyliennes. ,,Épaississements de la partie postérieure de la capsule de l'articulation du genou`` (Lar. encyclop.). En haut il [le bord postérieur du ligament latéral interne] est confondu avec la coque fibreuse du condyle interne (Gérard, Manuel anat. hum.,1912, p. 198).
? COIFFURE, COST. Ruban ou mèche de cheveux en forme de coque. Le plaid bariolé de tartan et la toque dissimulent la jupe et le béguin à coque (Gautier, Albertus,1833, p. 130).
? MÉCAN. Corps d'un navire (sans les superstructures); partie du fuselage d'un hydravion, d'un avion; bâti d'une automobile tenant lieu de châssis et de carosserie. L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin (Rimbaud, Poésies,1871, p. 128):
2. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l'appareil déjà creuse la mer, contre un clapotis dur de la coque sonne un gong, et l'homme peut suivre ce travail à l'ébranlement de ses reins. Il sent l'hydravion, seconde par seconde, à mesure qu'il gagne sa vitesse, se charger de pouvoir. Saint-Exupéry, Terre des hommes,1939, p. 170.
? PÂTISS. Petites boules de pâte aux amandes, cuites au four et soudées deux par deux avec une marmelade de fruits. Une coque, gâteau rond saupoudré de sucre qu'on sait pétrir dans tout ménage cévenol (Fabre, Barnabé,1875, p. 251).
Prononc. et Orth. : [k?k]. Enq. : /kok/. Ds Ac. depuis 1694. Homon. coke, coq. Étymol. et Hist. 1. Ca 1275 « enveloppe rigide de certains fruits » (J. de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 11787); 2. 1306 « enveloppe calcaire de l'?uf » (G. Guiart, Royaux Lignages, I, 1044 ds T.-L.) [peut-être déjà ds J. de Meun, op. cit., 6489 comme symbole de ce qui a peu de valeur]; 3. début xives. « coquillage marin propre à la consommation [sans contexte permettant de préciser lequel] » (Menieres des poissons que on prant en la mer, éd. G. Lozinski, Bataille de Caresme et de Charnage, appendice VI ds Bibl. Ecole des Hautes Etudes, fasc. 262, p. 195); mil. xvies. coque marine « coquillage » (Du Bellay, ?uvres, éd. H. Chamard, t. 6, 429 ds IGLF); 1611 « sorte de coquillage marin du genre des palourdes » (Cotgr., s.v. coque, cf. aussi s.v. pallourde); 4. 1694 (Corneille : Coque. Terme de mer. Faux ply qui se fait à une corde qui est trop torse, ou qu'on n'a pas pris soin de détordre); 5. a) 1828 « ornement de vêtement ou de chapeau constitué d'un ou plusieurs n?uds » (Delécluze, Journal, p. 442); b) 1832 (Raymond : Coque [...] boucle de cheveux formée en coque); 6. a) 1834 coque de navire (Land.); b) 1929 aviat. (Guillemin, Constr., calcul et essais avions et hydrav., p. 73); c) 1951 automob. carrosserie-coque (Tinard, Automob., p. 327). Orig. obsc. L'hyp. la plus communément admise est celle d'une évolution sém. du lat. impérial coccum désignant le kermès, cochenille parasitant les rameaux de certains arbres en y formant une petite excroissance globuleuse ressemblant à une graine (FEW t. 2, p. 823 a et sqq.; REW, no2009), le terme lat. étant empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? dont le premier sens est « graine » (pour l'évolution sém., cf. certains emplois de coccum sémantiquement proches du fr. coque : coccum cnidium, gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? désignant le fruit du garou ds TLL s.v., 1395, 32-63, coccum au sens de « pigne de pin » correspondant au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? Cælius Aurelianus ds André Bot., au xies. le lat. cocca est aussi attesté au sens de « coupelle, vase de forme demi-sphérique » ds GMLC s.v., où il est considéré comme une erreur de graphie pour concha; cf. aussi l'expr. non vales uno coco attestée au viiie-ixes., Formulae Senonenses ds Mittellat. W. s.v., 762, 18, peut-être à rapprocher des emplois de coque comme symbole d'une chose de peu de valeur en a. fr.). Dans cette hypothèse le maintien de la 2eocclusive se serait fait par expressivité. Cependant coque pourrait appartenir directement à un rad. expressif et il serait vain d'essayer d'en établir la filiation (Sain. Sources t. 1, p. 422; t. 2, p. 95, 98; t. 3, p. 464; Dauzat 1973). Fréq. abs. littér. : 485. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 393, b) 897; xxes. : a) 636, b) 863. Bbg. De Gorog 1958, p. 186. ? Kemna 1901, pp. 179-181. ? La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 117, 205, 246. ? Sain. Sources t. 1 1972 [1925], t. 2 1972 [1925], t. 3 1972 [1930], passim. ? Tollenaere (F. de). À propos des mots coque et hanon. Z. fr. Spr. Lit. 1939, t. 63, pp. 445-454.

COQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1275 « enveloppe rigide de certains fruits » (J. de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 11787); 2. 1306 « enveloppe calcaire de l'?uf » (G. Guiart, Royaux Lignages, I, 1044 ds T.-L.) [peut-être déjà ds J. de Meun, op. cit., 6489 comme symbole de ce qui a peu de valeur]; 3. début xives. « coquillage marin propre à la consommation [sans contexte permettant de préciser lequel] » (Menieres des poissons que on prant en la mer, éd. G. Lozinski, Bataille de Caresme et de Charnage, appendice VI ds Bibl. Ecole des Hautes Etudes, fasc. 262, p. 195); mil. xvies. coque marine « coquillage » (Du Bellay, ?uvres, éd. H. Chamard, t. 6, 429 ds IGLF); 1611 « sorte de coquillage marin du genre des palourdes » (Cotgr., s.v. coque, cf. aussi s.v. pallourde); 4. 1694 (Corneille : Coque. Terme de mer. Faux ply qui se fait à une corde qui est trop torse, ou qu'on n'a pas pris soin de détordre); 5. a) 1828 « ornement de vêtement ou de chapeau constitué d'un ou plusieurs n?uds » (Delécluze, Journal, p. 442); b) 1832 (Raymond : Coque [...] boucle de cheveux formée en coque); 6. a) 1834 coque de navire (Land.); b) 1929 aviat. (Guillemin, Constr., calcul et essais avions et hydrav., p. 73); c) 1951 automob. carrosserie-coque (Tinard, Automob., p. 327). Orig. obsc. L'hyp. la plus communément admise est celle d'une évolution sém. du lat. impérial coccum désignant le kermès, cochenille parasitant les rameaux de certains arbres en y formant une petite excroissance globuleuse ressemblant à une graine (FEW t. 2, p. 823 a et sqq.; REW, no2009), le terme lat. étant empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? dont le premier sens est « graine » (pour l'évolution sém., cf. certains emplois de coccum sémantiquement proches du fr. coque : coccum cnidium, gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? désignant le fruit du garou ds TLL s.v., 1395, 32-63, coccum au sens de « pigne de pin » correspondant au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? Cælius Aurelianus ds André Bot., au xies. le lat. cocca est aussi attesté au sens de « coupelle, vase de forme demi-sphérique » ds GMLC s.v., où il est considéré comme une erreur de graphie pour concha; cf. aussi l'expr. non vales uno coco attestée au viiie-ixes., Formulae Senonenses ds Mittellat. W. s.v., 762, 18, peut-être à rapprocher des emplois de coque comme symbole d'une chose de peu de valeur en a. fr.). Dans cette hyp., le maintien de la 2eocclusive se serait fait par expressivité. Cependant coque pourrait appartenir directement à un rad. expressif et il serait vain d'essayer d'en établir la filiation (Sain. Sources t. 1, p. 422; t. 2, p. 95, 98; t. 3, p. 464; Dauzat 1973).

Coque au Scrabble


Le mot coque vaut 14 points au Scrabble.

coque

Informations sur le mot coque - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les mots proches de Coque

CoqCoq-à-l'âneCoquardCoqueCoquecigrueCoquefredouilleCoquelicotCoquelinerCoquelineux, euseCoquelourdeCoquelucheCoqueluchonné, éeCoquemarCoqueplumetCoquerelleCoqueretCoquerieCoqueronCoquet, etteCoquetCoqueterCoquetierCoquettementCoquetterieCoquettismeCoquillageCoquilleCoquillé, éeCoquillerCoquilleux, euseCoquin, ineCoquinerCoquinerieCoquinetcoqcoq-à-l'ânecoqsCoquainvillierscoquardcoquardscoquartcoquartscoquecoquebincoquebincoqueletcoquelicotcoquelicotscoquelleCoquellescoqueluchecoqueluchescoquemarcoquerellecoqueriecoqueroncoquescoquetcoquetelcoquetercoquetiercoquetierscoquetscoquettecoquettecoquettementcoquetteriecoquetteriescoquettescoquettescoquillagecoquillagescoquillardcoquillardscoquillartcoquilleCoquillecoquillescoquillettescoquilleuxcoquincoquincoquinecoquine


Mots du jour


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Les citations avec le mot Coque


  1. La coquetterie ne va bien qu'à la femme heureuse.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Femme abandonnée


  2. N'acquérir que des connaissances légères, c'est imiter l'imprudente coquette qui n'oppose qu'un léger tissu de soie aux rigueurs de la saison.

    Auteur : Félix Guillaume Marie Bogaerts - Source : Pensées et Maximes


  3. Nous écartons les hommes des jeunes filles avec un soin si inquiet qu'elles les rêvent irrésistibles. Voulez-vous qu'ils soient sans danger ? faites-les connaître. Que redoutez-vous encore ? la coquetterie ? La coquetterie qui veut inspirer des sentiments qu'elle n'éprouve pas est un vice affreux et détestable; mais vouloir plaire innocemment, c'est une manière d'aimer son prochain. Ouvrez donc, ouvrez à larges portes le monde du plaisir à cette ardeur qui est encore de l'innocence; laissez marcher de pair l'âge de l'insouciance et l'âge des amusements, ils vont si bien ensemble !

    Auteur : Ernest Legouvé - Source : Histoire morale des femmes (1848)


  4. Chez une jolie femme, la coquetterie est de la conscience.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


  5. J'évite le poulet élevé en batterie mais c'est uniquement parce que personnellement je n'ai aucun goût pour les suppositoires à la coque.

    Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : Je suis un être exquis (2001)


  6. La coquetterie sauve ordinairement les femmes des grandes passions, et le libertinage en garantit presque toujours les hommes.

    Auteur : François Joachim de Pierre, cardinal de Bernis - Source : Réflexions sur les passions et sur les goûts (1741)


  7. La coquette ne sait que plaire, et ne sait pas aimer, voilà pourquoi on l'aime tant.

    Auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux - Source : Lettre sur les habitants de Paris


  8. Les gens d'esprit aiment les choses de l'esprit, comme les gourmands aiment les friandises et les coquettes, la louange.

    Auteur : Antoine Rivaroli, dit Rivarol - Source : Maximes et Pensées


  9. Rien n'est plus à craindre dans la vie,
    Qu'un époux qui du jeu ressent la tyrannie.
    J'aimerais mieux qu'il fût gueux, avaricieux,
    Coquet, fâcheux, mal fait, brutal, capricieux,
    Ivrogne, sans esprit, débauché, sot, colère.


    Auteur : Jean-François Regnard - Source : Le Joueur (1696), II, 2


  10. L'amour serait une suite de joies sans mélange des sens, de l'esprit et du coeur. C'est faux. Deux êtres humains amarrés l'un près de l'autre sont comme deux vaisseaux secoués par les vagues; les coques se heurtent et gémissent.

    Auteur : André Maurois - Source : Sans référence


  11. On disait que Montgerrand, autrefois mangeur de prêtres, était à présent en coquetterie souriante avec le clergé.

    Auteur : Emile Zola - Source : Paris (1898)


  12. Quitte à décevoir les âmes tendres, mon attachement à cette coque noire n'est pas lié au fait qu'elle appartint à mon père. Croire que je me suis entiché de ce voilier, endetté pour lui, tourmenté pour le sauver par amour filial serait faux. J'ai sauvé Pen Duick qui pourrissait dans une vasière parce que j'ai toujours été sensible à sa beauté. Le temps ne lui a rien ôté de sa noblesse.

    Auteur : Eric Tabarly - Source : Mémoires du large


  13. Il est une charmante coquetterie permise, celle de l'âme, et qui peut s'appeler la politesse de l'amour.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


  14. Une femme qui n'a qu'un amant croit n'être point coquette; celle qui a plusieurs amants croit n'être que coquette.

    Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696)


  15. Savez-vous à quoi me fait songer le coeur des coquettes ?... L’amour qu’elles donnent fond comme le petit bloc de sucre que je laisse tomber dans ce breuvage… Leur cœur est un liquide bouillant qui dévore autant de pains de sucre qu’elles ont d’aventures...

    Auteur : Hector Bernier - Source : Au large de l'écueil (1912)


  16. Soyez tranquille! Nous qui avons peur de la mort, nous mettons toute notre coquetterie à bien mourir.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 3 janvier 1894


  17. La coquette spécule alors sur cette loi, que le flirt est un état d'équilibre instable, toujours à la veille d'une culbute d'un côté ou de l'autre.

    Auteur : Paul Bourget - Source : Physiologie de l'amour moderne (1883)


  18. La douleur, c'est comme un corps étranger. On finit par fabriquer une coque, pour ne plus la sentir. Mais on ne peut pas guérir de ce qu'on ne sent pas.

    Auteur : Grégoire Delacourt - Source : On ne voyait que le bonheur (2014)


  19. Il n'a vraiment quelque chose de grave et de religieux que quand il parle de l'enfant: alors, la joviale brutalité de l'homme s'attendrit, et la coquetterie agaçante de la femme a des délicatesses exquises.

    Auteur : Romain Rolland - Source : Musiciens d'aujourd'hui (1908)


  20. La Mère coquette de Quinault, donnée à peu près dans le même temps que l'Ecole des femmes, c'est-à-dire dans les premières années de Molière, peut être regardée comme un chef-d'oeuvre de style, surtout par rapport au temps où elle a été faite.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Despréaux


  21. Eh! mon enfant, la bonté est le seul charme qui soit permis aux vieillards; c'est la coquetterie des cheveux blancs.

    Auteur : Octave Feuillet - Source : Rédemption (1860)


  22. Un coquelicot fané ne refleurit jamais.

    Auteur : Omar Khayyam - Source : Ruba'iyyat, 23


  23. La mort d'un ballon rouge ressemble à la naissance d'un coquelicot.

    Auteur : Germaine Battendier, dite Germaine Beaumont - Source : Si je devais... (2005)


  24. La loyauté d'un borgne est aussi rare que la fidélité d'une coquette.

    Auteur : Proverbes hindous - Source : Proverbe


  25. Je ne suis pas coquet. Je me soucie assez peu de l'élégance. Mais peut-être à cause de cela, j'ai horreur de me singulariser.

    Auteur : Georges Simenon - Source : Les Mémoires de Maigret (1950)


Les citations du Littré sur Coque


  1. Coqueliner un enfant

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  2. Un certain homme avait trois filles, Toutes trois de contraire humeur : Une buveuse, une coquette, La troisième, avare parfaite

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fab. II, 20


  3. J'aimerais mieux qu'elle coquetât avec M. de Vardes

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 369


  4. Grace [le Havre] et quelque bicoque de moindre consequence. - Tant à cause de son assiette que de sa consequence

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. III, 403


  5. Une femme coquette ne se rend pas sur la passion de plaire.... Elle regarde le temps et les années comme quelque chose seulement qui ride et qui enlaidit les autres femmes ; oublie du moins que l'âge est écrit sur le visage

    Auteur : LA BRUY. - Source : III


  6. Va, ma pauvre enfant, les mots de fat et de coquette ont été inventés par l'envie pour dénigrer les hommes aimables et les jolies femmes

    Auteur : SAURIN - Source : Moeurs du temps, sc. 14


  7. Quand l'eau n'estoit plus trouble, on pescha à l'endormie, à quoy ne fut pas espargnée la coque du Levant

    Auteur : D'AUB. - Source : Conf. I, 9


  8. Les noisilles ou avelaines seront prinses en rame ou en escosse, pour confire ; l'on les cuillira devant qu'elles aient grené, encore fort tendres, avec leur coque ou escosse

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 860


  9. Contrefaisant la coquelourde Soubz un malicieux abit

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Rondel. 29


  10. Nature les ha muniz et couvertz de gousses, testz, coques....

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 8


  11. Le fil [de soie] ne fait pas proprement des révolutions autour de la coque ; il y trace une infinité de zigzags, qui composent différentes couches de soie

    Auteur : BONNET - Source : Contempl. nat. XII, 4


  12. ....Que vous cherchiez de ces sages coquettes Où peuvent tous venants débiter leurs fleurettes

    Auteur : Corneille - Source : Ment. I, 1


  13. Plus tost est tournée [la Fortune] qu'un coquet au vent

    Auteur : Jean Froissard - Source : dans DE LABORDE, Émaux, t. II, p. 217


  14. Quant [je] suis sans verre et breuvage, C'est sans coque un limaçon

    Auteur : BASSEL. - Source : LVI


  15. Ces coques [des vers à soie].... sont d'une soie fort serrée, mais elles sont couvertes d'un certain duvet fort léger et fort lâche

    Auteur : FONTEN. - Source : Les mondes, 1er soir.


  16. L'eau de gramen ou chien-dent, dans la quelle aurés dissout fruit de coquerelles, ressemblant à petites cerises

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 926


  17. Une coquette

    Auteur : OUDIN - Source : Dict.


  18. Si j'épouse une femme avare, elle ne me ruinera point ; si une joueuse, elle pourra m'enrichir ; si une savante, elle pourra m'instruire ; si une prude, elle ne sera point emportée ; si une emportée, elle exercera ma patience ; si une coquette, elle voudra me plaire ; si une galante, elle le sera peut-être jusqu'à m'aimer

    Auteur : LA BRUY. - Source : III


  19. Vous avez vu quelquefois l'ouvrage d'un ver à soie ou les coques que ces petits animaux travaillent avec tant d'art pour s'y emprisonner : elles sont d'une soie fort serrée, mais elles sont couvertes d'un certain duvet fort léger et fort lâche ; c'est ainsi que la terre, qui est assez solide, est couverte, depuis sa surface jusqu'à une certaine hauteur, d'une espèce de duvet qui est l'air, et toute la coque du ver à soie tourne en même temps

    Auteur : FONT. - Source : Mondes, 1er soir.


  20. Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines Dont par toute la ville on chante les fredaines

    Auteur : Molière - Source : Éc. des f. III, 2


  21. On craint toujours de voir ce qu'on aime, quand on vient de faire des coquetteries ailleurs

    Auteur : LA ROCHEF. - Source : Pensées, 116


  22. .... On dit que les femmes coquettes Pour faire réussir leurs pratiques secrètes, Des nouveaux débarqués s'informent avec soin

    Auteur : REGNARD - Source : Ménechmes, II, 4


  23. À l'envi sont jà cueillis Les verds tresors de la plaine, Les coquerets et les lis, La rose et la marjolaine

    Auteur : RONS. - Source : 467


  24. Ne vous y fiez pas, elle a, ma foi, les yeux fripons ; je lui trouve l'air bien coquet

    Auteur : BOILEAU - Source : Héros de romans.


  25. Le suppliant prinst une aumusse ou coqueluche

    Auteur : DU CANGE - Source : coqucia.




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 20h10








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