La définition de Coquetterie du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coquetterie
Nature : s. f.
Prononciation : ko-kè-te-rie
Etymologie : Coqueter 1.

Voir les citations du mot CoquetterieSignification du mot Coquetterie


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coquetterie de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coquetterie pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coquetterie ?


La définition de Coquetterie

Désir d'attirer en plaisant ; il se dit surtout des femmes. Avoir de la coquetterie. User de coquetterie.


Toutes les définitions de « coquetterie »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COQUETTERIE. n. f.
Désir de plaire, d'attirer, d'engager. Il se dit surtout en parlant des Femmes qui cherchent à plaire par vanité. Cette jeune personne a déjà de la coquetterie. Cette femme a de nombreux adorateurs, sa coquetterie doit être satisfaite. Il se dit aussi des Manières, des paroles employées à dessein de plaire, soit qu'on éprouve ou qu'on n'éprouve pas le sentiment que l'on veut inspirer. Ses manières ont bien de la coquetterie. Il n'y a eu entre eux que de la coquetterie. Il s'est laissé prendre aux coquetteries de cette femme. User de coquetterie. Dire des coquetteries. Il se dit, par extension, des Moyens qu'une personne emploie pour faire valoir ses avantages en quelque genre que ce soit. Ce poète lit ses vers avec une espèce de coquetterie. C'est par une sorte de coquetterie que les personnes qui ont une jolie voix se font prier pour chanter. Il se dit aussi d'une Recherche d'élégance. Vêtu avec coquetterie.

Littré

COQUETTERIE (ko-kè-te-rie) s. f.
  • 1Désir d'attirer en plaisant?; il se dit surtout des femmes. Avoir de la coquetterie. User de coquetterie. C'est une espèce de coquetterie de faire remarquer qu'on n'en fait jamais, La Rochefoucauld, Max. 107. Le plus grand miracle de l'amour, c'est de guérir de la coquetterie, La Rochefoucauld, ib. 249. La coquetterie est le fond et l'humeur des femmes?; mais toutes ne la mettent pas en pratique, parce que la coquetterie de quelques-unes est retenue par la crainte ou par la raison, La Rochefoucauld, ib. 241. La galanterie est un faible du c?ur ou peut-être un vice de la complexion?; la coquetterie est un déréglement de l'esprit, La Bruyère, III. Peut-être que, par cet esprit de coquetterie inconcevable des femmes, elle [Cléopatre] avait formé le dessein de mettre encore à ses pieds un troisième maître du monde [Octave], Montesquieu, Rom. 13. Je soutiens qu'en tenant la coquetterie dans ses limites on la rend modeste et vraie?; on en fait une loi de l'honnêteté, Rousseau, Ém. V.
  • 2Goût de la parure, pour plaire. La véritable coquetterie est quelquefois recherchée?; mais elle n'est jamais fastueuse, Rousseau, ib.
  • 3Manières, paroles d'une personne coquette. Si elle faisait la moindre coquetterie, Sévigné, 301. On craint toujours de voir ce qu'on aime, quand on vient de faire des coquetteries ailleurs, La Rochefoucauld, Pensées, 116. Il y eut entre Madame et le roi [Louis XIV] beaucoup de ces coquetteries d'esprit, Voltaire, Louis XIV, 25. La coquetterie est le fond de l'humeur des femmes, et leur vertu n'est qu'une habileté à bien cacher leurs coquetteries, Saint-Évremond, dans RICHELET.
  • 4 Fig. Son style, sa conversation a de la coquetterie. Ce poëte lit se vers avec une espèce de coquetterie. Vous savez les coquetteries que me fait le roi de Prusse, Voltaire, dans le Dict. de DOCHEZ.

SYNONYME

COQUETTERIE, GALANTERIE. La coquetterie cherche à faire naître des désirs, la galanterie à satisfaire les siens. Une femme galante veut qu'on l'aime et qu'on réponde à ses désirs?; il suffit à une coquette d'être trouvée aimable et de passer pour belle, Encyclopédie, XVII, 766.

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Encyclopédie, 1re édition

* COQUETTERIE, s. f. (Morale.) c'est dans une femme le dessein de paroître aimable à plusieurs hommes ; l'art de les engager & de leur faire espérer un bonheur qu'elle n'a pas résolu de leur accorder : d'où l'on voit que la vie d'une coquette est un tissu de faussetés, une espece de profession plus incompatible avec la bonté du caractere & de l'esprit & l'honêteté véritable, que la galanterie ; & qu'un homme coquet, car il y en a, a le défaut le plus méprisable qu'on puisse reprocher à une femme. Voyez Courtisane.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

coquetterie \k?.k?t.?i\ féminin

  1. Désir de plaire, d'attirer, d'engager. ? Note : Il se dit surtout en parlant des femmes.
    • Elle avait tenu, par coquetterie d'intendante, à lui faire visiter toute l'installation vinicole, depuis le hangar où se réparaient les fûts jusqu'aux caves où les crus de réserve hérissaient leurs milliers de bouteilles. (Victor Margueritte, Un c?ur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 169)
    • Zariffa, dès sa dixième année, exerçait à l'égard de son jeune compagnon, sa coquetterie naissante. (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
  2. Manières, paroles employées à dessein de plaire, soit que l'on éprouve ou non le sentiment que l'on veut inspirer.
    • Il est, mon ami, quelque chose de plus beau que ces fleurs de la coquetterie parisienne, [?]. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Au tournant de la haie, à une centaine de pas en arrière, Violette était arrêtée devant Michel et, la tête penchée, faisait des coquetteries. (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • Elle découvre des gestes de coquetterie qui, comme les gestes de pudeur, revêtent une sorte de beauté austère d'être accomplis dans la solitude. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
  3. (Par extension) Moyens qu'une personne emploie pour faire valoir ses avantages en quelque genre que ce soit.
    • Son ultime coquetterie avant de monter à l'échafaud ? Faire réaliser son portrait. Le selfie de l'époque. (Arnaud Bouillin, Nabilla, première de Corday, dans Marianne n°917, du 14 novembre 2014, page 37)
    • Ce poète lit ses vers avec une espèce de coquetterie.
    • C'est par une sorte de coquetterie que les personnes qui ont une jolie voix se font prier pour chanter.
    • Peut-être qu'elle fut tentée un petit moment de me faire oublier, par des coquetteries, cette petite revenante que j'avais dans la tête, et qui, plus que de raison, lui portait ombrage?; mais après deux ou trois mots de badinage, elle répondit à mes reproches. (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 83)
  4. Recherche d'élégance.
    • Vêtu avec coquetterie.
  5. (Ironique) Strabisme.
    • Ses fils géraient les euros, lui n'y voyait pas clair, avec son ?il qui disait merde à l'autre. Cette coquetterie aurait pu jeter des doutes sur sa compétence mais, après tout, il n'y a qu'un ?il qui vise l'objectif. Où est le problème si l'autre sonde la quatrième dimension ? (Elizabeth Tchoungui, Bamako climax, Plon, 2010)
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Trésor de la Langue Française informatisé


COQUETTERIE, subst. fém.

A.? [Gén. au sing., précédé ou non de l'art. déf.]
1. [Appliqué à une pers., le plus souvent à une femme] Disposition souvent instinctive à plaire, propension à se faire valoir par son physique, ses manières, son esprit.
a) Goût raffiné pour la toilette, recherche de l'élégance. Elle avait des accès de coquetterie, passait une heure à sa toilette, et rêvait sur les catalogues de Paris (Arland, Ordre,1929, p. 77).S'attifer avec coquetterie (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 162):
1. Toute la jeunesse attrayante de la jeune fille était adroitement mise en relief par une toilette qui, bien que très-simple, attestait chez elle cette science innée de coquetterie que toutes les femmes possèdent, depuis leur premier lange jusqu'à leur robe de noce. Murger, Scènes de la vie de bohème,1851, p. 58.
? Par coquetterie. Par souci d'élégance. Il ne voulait ni grossir ni mincir, par coquetterie (Zola, Assommoir,1877, p. 647).
b) Manifestation du désir de séduire par le comportement. La coquetterie d'un geste, d'un regard. Des mouvements pleins de coquetterie (Balzac, Peau chagr.,1831, p. 233).Une voix pleine de coquetterie (Balzac, Envers hist. contemp.,L'Initié, 1848, p. 406):
2. ? Eh bien! reprit Madame de Farkley en continuant ce manège de coquetterie physique pour ainsi dire, qui consiste dans une attitude de corps, dans des inflexions de voix, dans une main ravissante habilement dégantée pour relever une barbe de masque qui découvre des lèvres pleines de volupté jouant sur des dents virginales, dans ces mille petites ruses qui détaillent une femme, beauté à beauté, aux yeux d'un homme qui l'examine. Soulié, Les Mémoires du diable,t. 2, 1837, p. 268.
? Être en coquetterie avec qqn.Entretenir des relations amoureuses ou simplement amicales avec quelqu'un. Il (...) est en coquetterie suivie (...) avec une cousine de sa femme (Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 7, 1863-69, p. 384).
? En partic., souvent péj. Désir de plaire, d'inspirer un sentiment tendre à une personne de l'autre sexe, sans le payer de retour. Les artifices de la coquetterie, le manège des courtisans, l'art perfide et frivole de séduire et de tromper (Genlis, Chev. Cygne,t. 1, 1795, p. 2).C'est coquetterie d'homme qui veut se faire désirer et me laisser en même temps (Colette, Vag.,1910, p. 176):
3. ... on pourroit désirer de plaire à ceux même à qui l'on feroit beaucoup de mal, et c'est précisément ce qu'on appelle de la coquetterie; cette coquetterie n'appartient pas exclusivement aux femmes, il y en a dans toutes les manières qui servent à témoigner plus d'affection qu'on n'en éprouve réellement. Mmede Staël, De l'Allemagne,t. 1, 1810, p. 163.
? Sans coquetterie. Franchement, sans manège. Je me suis engagée, promise joyeusement, sans coquetterie (Colette, Vag.,1910p. 171).
? P. ext. (gén. non péj.) Soin, zèle raffiné.
? Être plein de coquetterie pour qqn. Être d'une extrême prévenance. La reine de Prusse est réellement charmante : elle est pleine de coquetterie pour moi (Napoléon Ier, Lettres Joséph.,1807, p. 154).
? Mettre sa coquetterie à.Mettre tous ses soins, engager son amour propre à. Nous mettrons toute notre coquetterie à bien mourir (Renard, Journal,1894, p. 196).Je mets ma coquetterie à ne pas rougir (Gide, Faux-monn.,1925, p. 1050).
2. P. anal. [Gén. suivi d'un compl. de nom]
a) Aspect coquet, élégant d'une chose, par exemple d'une toilette, d'un vêtement, d'une coiffure, d'un intérieur :
4. Elle ne manquait point, il est vrai, de lui prodiguer toutes sortes d'attentions, depuis les recherches de table jusqu'aux coquetteries du costume et aux langueurs du regard. Flaubert, Madame Bovary,t. 2, 1857, p. 134.
? Sans coquetterie. Sans ornement, sans recherche dans la disposition. La table était dressée sans coquetterie (Billy, Introïbo,1939, p. 245).
b) ARTS ET LETTRES. [Appliqué à un style, littér., musical ou pictural] Recherche élégante, parfois maniérée et précieuse dans l'expression d'un art. Synon. afféterie.La coquetterie de la phrase [musicale] (Berlioz, À travers chants,1862, p. 48).H.C. m'accusa certain jour de coquetterie dans l'arrangement de mes phrases : rien n'est plus faux. Je n'aime que le strict et le nu (Gide, Feuillets,1921, p. 717).
B.? P. méton. [Gén. au plur., ou au sing. précédé de l'art. indéf.]
1. [Appliqué à l'aspect physique d'une pers.]
a) Costume, toilette, ornement raffinés et élégants. Le mouchoir (...) était (...) une de ces pauvres coquetteries à bon marché qui se vendent par milliers dans les grands magasins (Zola, Fécondité,1899, p. 640):
5. Ils [les pasiegas] (...) ont pour coiffure un madras bariolé de couleurs éclatantes, le tout avec accompagnement de bijoux d'argent et autres coquetteries sauvages. T. Gautier, Tra los Montes,Voyage en Espagne, 1843, p. 94.
? Au fig., p. plaisant. Avoir une coquetterie dans l'?il. Être atteint d'un léger strabisme. Elle ne louchait pas, elle avait ce que l'on appelle une coquetterie dans l'?il (Pagnol, Fanny,1932, p. 150).
b) P. anal., ARTS ET LETTRES. Éléments recherchés ou précieux d'un style (littéraire, musical, pictural). Les amoureuses coquetteries de Watteau (Champfl., Avent. MlleMariette,1853, p. 76):
6. Jamais personne, dans la conversation, ne m'a donné cette impression de force naturelle, de « génie... » peut-être tout ce brio me serait-il insupportable, si j'y décelais de l'artifice; mais, jusque dans ses préciosités et ses coquetteries, Gide m'apparaît profondément authentique, et je m'abandonne avec ravissement à la séduction. R. Martin du Gard, Notes sur André Gide,1951, p. 1362.
2. [Appliqué au comportement] Moyens divers employés pour plaire ou se mettre en valeur.
a) Raffinement dans l'élégance, soins apportés à sa toilette en vue de séduire. Daudet a eu des coquetteries de femme pour sa toilette (Goncourt, Journal,1890, p. 1216).
b) Mines, gestes, paroles visant à se faire valoir ou à attirer l'attention sur soi. Mille grimaces, des coquetteries de perruche, des mines de singe gâté (Goncourt, Ch. Demailly,1860, p. 181).
c) Gén. péj. Manèges galants ou frivoles pour séduire une personne de l'autre sexe. [Le sexe femelle] avec ses coquetteries, ses man?uvres pour capter l'attention, ses vanités, ses jalousies (Benda, Fr. byz.,1945, p. 161):
7. Une femme, qui n'a plus d'intérêt à vous aimer, ne vous aime pas longtemps. Toutes les coquetteries qui les font exquises, quand elles ne nous appartiennent pas définitivement, cessent dès qu'elles sont à nous. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, La Porte, 1887, p. 1077.
? Faire des coquetteries à qqn. Lui faire des avances, tenter un rapprochement par de savants manèges. Elle lui aurait fait des coquetteries, et il y aurait répondu (Musset, Chandelier,1840, p. 74).
? Avoir une coquetterie pour qqn. Avoir une tendresse particulière pour quelqu'un. Elle avait pour lui une coquetterie toute particulière tant qu'il était présent (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 414).
? P. anal. Man?uvres de séduction avec une intention de profit. Un charmant secrétaire (...) qu'elle a réussi à extorquer pour trois cents francs, après deux mois de négociations intermittentes et de coquetteries, à une vieille rentière (Romains, Hommes b. vol.,1932, p. 36).
Prononc. et Orth. : [k?k?t?i]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1657 « recherche du seul plaisir de séduire » (Segrais, Les Nouvelles françoises, 3enouvelle, 209-210 ds Brunot t. 4, p. 468); 2. av. 1680 « manière affectée » (La Rochefoucauld, Maximes, éd. 1789, 107 ds Littré); 3. 1762 « recherche de l'élégance vestimentaire » (J.-J. Rousseau, Émile, éd. Musset-Pathay ds ?uvres, V. ibid.). Dér. de coquet*, -ette; suff. -erie*; cf. au xviies. la forme coquet(t)isme (Scarron, Virgile Travesti, I, 82 b ds Richardson). Fréq. abs. littér. : 954. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 445, b) 1 706; xxes. : a) 1 399, b) 1 067. Bbg. Bourciez (E.). L'Âge des mots en fr. R. de Philol. fr. 1928, t. 40, pp. 137-138. ? Duch. Beauté 1960, p. 150.

COQUETTERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1657 « recherche du seul plaisir de séduire » (Segrais, Les Nouvelles françoises, 3enouvelle, 209-210 ds Brunot t. 4, p. 468); 2. av. 1680 « manière affectée » (La Rochefoucauld, Maximes, éd. 1789, 107 ds Littré); 3. 1762 « recherche de l'élégance vestimentaire » (J.-J. Rousseau, Émile, éd. Musset-Pathay ds ?uvres, V. ibid.). Dér. de coquet*, -ette; suff. -erie*; cf. au xviies. la forme coquet(t)isme (Scarron, Virgile Travesti, I, 82 b ds Richardson).

Coquetterie au Scrabble


Le mot coquetterie vaut 20 points au Scrabble.

coquetterie

Informations sur le mot coquetterie - 11 lettres, 6 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.

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coquetterie

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Les citations avec le mot Coquetterie


  1. La gentillesse, c'est l'art de plaire, sans prétention ni coquetterie, c'est le naturel joint à l'agrément, l'enjouement dans le tact, la fraîcheur dans la grâce.

    Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Fragments d'un journal intime (1884, 1887, 1923, 1927)


  2. Une femme doit être coquette avant d'être inspirée. La coquetterie, c'est la véritable poésie des femmes.

    Auteur : Delphine Gay, dite Madame de Girardin - Source : Lettres parisiennes


  3. Un grand mouvement de pleine charité qui aurait lavé son coeur comme une marée, nivelé toutes les inégalités humaines qui obstruent un coeur mondain, était arrêté par les mille digues de l'égoïsme, de la coquetterie et de l'ambition.

    Auteur : Marcel Proust - Source : Les Plaisirs et les Jours (1896)


  4. Elle ne louchait pas, elle avait ce que l'on appelle une coquetterie dans l'oeil.

    Auteur : Marcel Pagnol - Source : Fanny (1931), II, 7


  5. La mort se fait quelquefois attendre, elle a de la coquetterie, le malheur jamais.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


  6. Les femmes ne connaissent pas toute leur coquetterie.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 332


  7. Les premières feuilles qui tombent semblent y mettre de la coquetterie, comme les premiers cheveux blancs quand ils paraissent.

    Auteur : Anne Barratin - Source : De Vous à Moi (1892)


  8. Je sais que la bière fait grossir et que je devrais y renoncer. Mais j'ai préféré renoncer à la coquetterie.

    Auteur : Michel Audiard - Source : Maigret et l'affaire Saint-Fiacre (1959) de Jean Delannoy


  9. Nous sommes tous antijuifs. Quelques-uns parmi nous ont le courage ou la coquetterie de ne pas le laisser voir.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 11 décembre 1907


  10. Chez une jolie femme, la coquetterie est de la conscience.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


  11. Soyez tranquille! Nous qui avons peur de la mort, nous mettons toute notre coquetterie à bien mourir.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 3 janvier 1894


  12. La dévotion des femmes n'est, le plus souvent, que de la coquetterie avec Dieu. Cela occupe, amuse et n'engage point.

    Auteur : Marie de Flavigny, comtesse d' Agoult - Source : Esquisses morales (1849)


  13. On reproche la coquetterie aux femmes, c'est reprocher aux roses leur charme.

    Auteur : Hypolite de Livry - Source : Pensées, réflexions, impatiences, maximes, sentences (1808)


  14. Nous écartons les hommes des jeunes filles avec un soin si inquiet qu'elles les rêvent irrésistibles. Voulez-vous qu'ils soient sans danger ? faites-les connaître. Que redoutez-vous encore ? la coquetterie ? La coquetterie qui veut inspirer des sentiments qu'elle n'éprouve pas est un vice affreux et détestable; mais vouloir plaire innocemment, c'est une manière d'aimer son prochain. Ouvrez donc, ouvrez à larges portes le monde du plaisir à cette ardeur qui est encore de l'innocence; laissez marcher de pair l'âge de l'insouciance et l'âge des amusements, ils vont si bien ensemble !

    Auteur : Ernest Legouvé - Source : Histoire morale des femmes (1848)


  15. ... la coquetterie est un vice qui ne se laisse jamais apaiser.

    Auteur : Gabriel García Márquez - Source : Douze contes vagabonds, Bon voyage, monsieur le Président


  16. C'est d'ailleurs l'un des pièges de la coquetterie: soigner ses cheveux, c'est se préoccuper de l'aspect que l'on a de dos.

    Auteur : Michel Tournier - Source : Petites proses


  17. Elle était coquette, cependant d'une coquetterie agressive et prudente qui ne s'avançait jamais trop loin.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Fort comme la mort (1889)


  18. La coquetterie est le fond de l'humeur des femmes. Mais toutes ne la mettent pas en pratique, parce que la coquetterie de quelques-unes est retenue par la crainte ou par la raison.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 241


  19. Car enfin, tu as beau dire, une certaine coquetterie maligne et railleuse désoriente encore plus les soupirants que le silence ou le mépris.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761)


  20. C'est une espèce de coquetterie de faire remarquer qu'on n'en fait jamais.

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 107


  21. La coquetterie qui veut inspirer des sentiments qu'elle n'éprouve pas est un vice affreux et détestable; mais vouloir plaire innocemment, c'est une manière d'aimer son prochain.

    Auteur : Ernest Legouvé - Source : Histoire morale des femmes (1848)


  22. La coquetterie est une arme à deux tranchants. Elle blesse celle qui, en la maniant, se permet un faux mouvement.

    Auteur : André Maurois - Source : Lettres à l'Inconnue


  23. Sans la vanité, sans la coquetterie, sans la curiosité, sans la chute en un mot, la femme n'est pas la femme. Il y a dans sa grâce beaucoup de sa faiblesse.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Post-Scriptum de ma vie (1901)


  24. Il se lava à grande eau fraîche, s'ajusta mieux, avec une certaine coquetterie ...

    Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Mon frère Yves (1883)


  25. Le regard est la grande arme de la coquetterie vertueuse. On peut tout dire avec un regard, et cependant on peut toujours nier un regard.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : De l'amour (1822)


Les citations du Littré sur Coquetterie


  1. Jamais femme ne fut plus éloignée de toute espèce de coquetterie

    Auteur : Me DE GENLIS - Source : Théât. d'éduc. la Mère rivale, I, 3


  2. On craint toujours de voir ce qu'on aime, quand on vient de faire des coquetteries ailleurs

    Auteur : LA ROCHEF. - Source : Pensées, 116


  3. Elle n'est rien encore, elle est toute dans sa poupée, elle y met toute sa coquetterie, elle ne l'y laissera pas toujours ; elle attend le moment d'être sa poupée elle-même

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. v.


  4. La galanterie est un faible du coeur ou peut-être un vice de la complexion ; la coquetterie est un déréglement de l'esprit

    Auteur : LA BRUY. - Source : III


  5. Une certaine coquetterie désoriente les soupirants

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. VI, 5


  6. C'est une espèce de coquetterie de faire remarquer qu'on n'en fait jamais

    Auteur : LAROCHEF. - Source : Max. 107


  7. Quand vous lisez les lettres de Jean Sobiesky, vous le voyez conquérant tracassé par une femme hautaine ; vous le voyez, de la tente du grand vizir, du milieu des trésors qu'il a conquis, écrivant à cette épouse dont il ménage l'orgueil, dont il flatte la coquetterie, et lui promettant les riches dépouilles du harem du vizir

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Litt. fr. 18e siècle, 2e part. 1re leçon.


  8. Quand on n'a jamais eu un mouvement de coquetterie, qu'on n'a dans ce genre aucune espèce d'expérience, et qu'on n'a que dix-huit ans, on s'engage avec beaucoup plus de facilité qu'une coquette de trente ans

    Auteur : GENLIS - Source : Mlle de la Fayette, p. 148, dans POUGENS


  9. Je soutiens qu'en tenant la coquetterie dans ses limites on la rend modeste et vraie ; on en fait une loi de l'honnêteté

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. V


  10. Vous savez les coquetteries que me fait le roi de Prusse

    Auteur : Voltaire - Source : dans le Dict. de DOCHEZ.


  11. Il y eut entre Madame et le roi [Louis XIV] beaucoup de ces coquetteries d'esprit

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 25


  12. Tout bien considéré, franche coquetterie Est un vice moins grand que fausse pruderie

    Auteur : DUFRÉNY - Source : Mar. fait et rompu, III, 8


  13. Cet exemple prit universellement, et répandit dans l'arche un esprit de coquetterie qui dura pendant tout le séjour qu'on y fit

    Auteur : MONCRIF - Source : dans DESFONTAINES


  14. La véritable coquetterie est quelquefois recherchée ; mais elle n'est jamais fastueuse

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : ib.


  15. Les femmes y sont honnêtes, civiles et de peu de malice ; la coquetterie n'y est point en usage ; elles sont simples en leurs moeurs et pompeuses en leurs habits, qui sont une jupe et un grand justaucorps ou hongreline qui ferme depuis le col jusqu'à la ceinture et tombe fort bas

    Auteur : LE LABOUREUR - Source : Gouvern. de Pologne, p. 115, dans LACURNE


  16. Je voudrais bien qu'on fît de la coquetterie Comme de la guipure et de la broderie

    Auteur : Molière - Source : Éc. des mar. II, 9


  17. Vous n'estes point subjecte à faire des affaiteries [coquetteries] comme la plupart d'elles font

    Auteur : CARL. - Source : VI, 36


  18. Vous ne m'avez jamais parlé de Mme de Montferrat ; c'est pourtant un joli salmigondis de dévotion et de coquetterie

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 2 déc. 1757


  19. La coquetterie est le fond et l'humeur des femmes ; mais toutes ne la mettent pas en pratique, parce que la coquetterie de quelques-unes est retenue par la crainte ou par la raison

    Auteur : LAROCHEF. - Source : ib. 241


  20. Quand la température s'est un peu élevée, le colise mâle étale ses belles nageoires avec plus de coquetterie encore

    Auteur : H. DE PARVILLE - Source : Journ. des Débats, 11 mai 1876, Feuilleton, 6e col.


  21. La coquetterie fait les plus extravagantes petites-maîtresses

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. V


  22. Je l'assurai qu'elle [ma coquetterie] ne tenait qu'au besoin que j'avais de plaire, pour faire supporter les rigueurs de mon logement

    Auteur : STAAL - Source : Mém. t. I, p. 290


  23. Les habits et les équipages commencent le dérangement, la coquetterie l'augmente, le jeu l'achève

    Auteur : Montesquieu - Source : Lettres pers. 56


  24. Le plus grand miracle de l'amour, c'est de guérir de la coquetterie

    Auteur : LAROCHEF. - Source : ib. 249


  25. Il en est de même de la galanterie, qui signifie tantôt coquetterie dans l'esprit, paroles flatteuses, tantôt présent de petits bijoux, tantôt intrigue avec une femme ou plusieurs ; et même depuis peu il a signifié ironiquement faveurs de Vénus

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Galant.




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 16h41








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