La définition de Soustraire du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Soustraire
Nature :
Prononciation : sou-strê-r' ; la prononciation est irrég
Etymologie : Provenç. sostraire, substraire ; espagn. substraer ; ital. sottrarre ; du lat. subtrahere, de sub, sous, et trahere, tirer (voy. ).

Voir les citations du mot SoustraireSignification du mot Soustraire


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de soustraire de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec soustraire pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Soustraire ?


La définition de Soustraire

Enlever quelque chose par adresse ou par fraude. Il a soustrait du dossier les pièces les plus importantes.


Toutes les définitions de « soustraire »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SOUSTRAIRE. (Il se conjugue comme TRAIRE.) v. tr.
Retirer, dérober. Il a soustrait du dossier les pièces les plus importantes. Il a soustrait des effets considérables de la succession. Il signifie aussi Faire échapper à, préserver de, affranchir de. Rien ne peut le soustraire à ma fureur. Se soustraire à la puissance paternelle. Se soustraire au châtiment. Se soustraire aux importunités de quelqu'un. En termes d'Arithmétique, il signifie Retrancher un nombre d'un autre. L'arithmétique enseigne à additionner, à soustraire, à multiplier et à diviser.

Littré

SOUSTRAIRE (sou-strê-r'?; la prononciation est irrégulière?: elle devrait être sou-trê-r'?; au XVIe siècle, on écrit soubstraire et on prononce soustraire, PALSGRAVE, p. 26), je soustrais, tu soustrais, il soustrait, nous soustrayons, vous soustrayez, ils soustraient?; je soustrayais, nous soustrayions, vous soustrayiez?; point de parfait?; je soustrairai?; je soustrairais?; soustrais, qu'il soustraie, soustrayons?; que je soustraie, que nous soustrayions, que vous soustrayiez?; point d'imparfait du subjonctif?; soustrayant?; soustrait v. a.
  • 1Enlever quelque chose par adresse ou par fraude. Il a soustrait du dossier les pièces les plus importantes.

    Soustraire les aliments à un malade, lui retrancher quelque chose de la nourriture ordinaire.

    Soustraire des sujets de l'obéissance du prince, ou, plus ordinairement aujourd'hui, à l'obéissance du prince, les pousser à la révolte contre leur prince. Aucune possession, ni aucune jouissance ne peut en aucun temps être soustraite à l'autorité de la loi, Voltaire, Dict. phil. Droit canonique.

  • 2Préserver de. J'ai l'ordre d'Amurat, et je puis t'y soustraire, Racine, Baj. v, 4. Il [Joly de Fleury] a soustrait au châtiment des juges coupables, pour ne pas décrier la magistrature, Duclos, ?uvr. t. v, p. 275. Le parlement veut mettre Palissot au pilori?; et les protecteurs de Palissot le font exiler pour le soustraire au parlement, D'Alembert, Lett. à Voltaire, 6 avril 1764.
  • 3 Terme d'arithmétique. Ôter un nombre d'un autre nombre. Soustraire une soustraction, c'est ajouter, comme nier une négation, c'est affirmer, Condillac, Lang. calc. II, 6.
  • 4Se soustraire, v. réfl. S'affranchir de, se dérober à. Aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire, La Fontaine, Fabl. II, 9. Les Phocéens, lorsqu'ils abandonnèrent leur patrie pour se soustraire à la domination de Cyrus, Condillac, Hist. anc. III, 16. Chaque cultivateur? pour se soustraire à la rigueur des impositions, Raynal, Hist. phil. XIII, 44. On peut écarter les réflexions?; mais on ne peut se soustraire au sentiment de ses maux, Genlis, Ad. et Th. t. III, p. 371, dans POUGENS.

    Se soustraire de, même sens (plus usité anciennement, aujourd'hui moins usité). Ces philosophes [les stoïciens] qui ont pu autrefois se soustraire de l'empire de la fortune, et, malgré les douleurs et la pauvreté, disputer de la félicité avec leurs dieux, Descartes, Méth. III, 4. Il [l'homme] s'est soustrait de ma domination, et, s'égalant à moi par le désir de trouver sa félicité en lui-même, je l'ai abandonné à lui, Pascal, Caract. de la relig. 17, édit. FAUGÈRE. Voulant commencer à me soustraire de sa domination, Hamilton, Gramm. 3.

  • 5Se soustraire aux yeux, aux regards, se retirer, s'éloigner. Et, m'ayant aperçue, Il a voulu d'abord se soustraire à ma vue, Th. Corneille, l'Inconnu, IV, 5. César pour quelque temps s'est soustrait à nos yeux, Racine, Brit. I, 2.

HISTORIQUE

XIIe s. Certes jai [déjà] estoit avespreiz, et jai estoit li jors encligneiz?; car li solos [le soleil] de justice s'estoit jai petit à petit sostrait, Saint Bernard, p. 527.

XIIIe s. Porce que la lune est graindre [plus grande] de la terre, avient il qu'ele puet soustraire la clartà du solel partot le monde, Comput, f° 14. Cil estoient soustrait de l'obedience de Rome, Villehardouin, XCVIII. ? et por ce que li uns ovriers ne soustraie l'aprentiz à l'autre, Liv. des mét. 236. Volentiers [ils] l'eüssent soustraite, Et menée en aucun manoir, Rutebeuf, Ste Élisab. p. 166. Honneure et aime toutes les personnes de sainte esglise, et garde que en ne leur soustraie ne apetise leur dons et leur aumosnes que tes devanciers leur auront donné, Joinville, 301. Car ce qui est sien propre à tort li soustraions, J. de Meung, Test. 1668. Soustrere c'est tolir, Liv. de jost. 86.

XIVe s. Il convient celui qui veult estre gardé des ulcerations, que il se subtraie et esloigne de toutes les causes aidantes à ceste maladie, H. de Mondeville, f° 72, verso. Se [je] ajouste aucune fois jouste les ordonances des devant dis nos maistres, ou soustrai, H. de Mondeville, f° 4, verso. L'en en garist par le contraire, c'est assavoir par poines en substrahant delettations et donnant tristesce, Oresme, Éth. 38. Que lesdites letres ne feussent perdues ne soustraites, Bercheure, f° 28, verso. Dame? De grises nonnains à vous plaindre Nous venons, qui passer nous vuelent, Et se painent, quank'eles puelent, De nos amis de nous soustraire, Jean de Condé, t. III, p. 21.

XVIe s. J'essaye de soustraire ce coing à la tempeste publicque, Montaigne, III, 9. Ils soubtraient et desguisent leur vice à leur propre conscience, Montaigne, III, 112. Si s'en alla premierement contre les villes qui s'estoient soubstraictes de l'obeïssance des Romains, Amyot, Marcell. 39. Cleopatra cognoissant que Antonia lui en vouloit, et s'efforçoit de lui substraire Antonius, Amyot, Ant. 69. Soustraire c'est lever ou oster ung nombre mineur d'ung aultre majeur, pour sçavoir de combien le mineur est surmonté de majeur, De Laroche, Arismetique, f° 8.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - français

soustraire \sus.t???\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Retirer, dérober.
    • Gvozdiline a récupéré dans l'appartement de l'officier des appareils photo Minox, [?], deux dossiers momentanément soustraits à la bibliothèque confidentielle de l'état-major de l'Armée rouge. (Pierre Accoce & Jean Dewever, Le monde parallèle, ou, La vérité sur l'espionnage, Fayard/Chantrel, 1968, p. 126)
    • Il a soustrait du dossier les pièces les plus importantes.
    • Il a soustrait des effets considérables de la succession.
    • Soustrayez ce qui appartient au décor et tout ce qui reste devient alors suspect. (Sherlock Holmes au XXIIe siècle, 1999)
  2. Faire échapper à ; préserver de ; affranchir de.
    • Je vivais pour mes enfants, ne faisant aucune visite et me soustrayant aux réunions en nombre où il m'eût été possible, chacun s'exprimant alors comme il lui chaut, de saisir les divers aspects de mon mari en tant qu'homme mêlé à d'autres hommes, [?]. (Suzanne Martinon, Eux et nous, Paris : Librairie Plon, 1937)
    • Rien ne peut le soustraire à ma fureur.
    • Se soustraire à la puissance paternelle.
    • Se soustraire au châtiment.
    • Se soustraire aux importunités de quelqu'un.
  3. (Arithmétique) Retrancher un nombre d'un autre.
    • L'arithmétique enseigne à additionner, à soustraire, à multiplier et à diviser.
    • Si on soustrait 1 de 3 on obtient 2.
    • Rappelons la règle relative aux déductions : un contribuable peut soustraire de ses revenus les dépenses qui ont servi à générer ces entrées d'argent. J'insiste sur le « peut », il n'y a aucune obligation de le faire. (Daniel Germain, La gestion de la PCU, broche à foin jusqu'à la fin, Le journal du Québec, 23 décembre 2020)
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Trésor de la Langue Française informatisé


SOUSTRAIRE, verbe trans.

I. ? Empl. trans.
A. ? Soustraire qqc. à qqn.S'emparer de quelque chose, généralement par des procédés irréguliers (tels que la fraude, la ruse) pour en ôter la possession à celui auquel elle appartient. Synon. dérober, subtiliser, voler2.Son propriétaire [d'une bonbonne d'uranium] avait été convaincu qu'il faisait oeuvre de patriote en soustrayant le précieux produit à de prétendus espions (Goldschmidt, Avent. atom., 1962, p. 80).
? [Sans obj. second] Elle profite du droit qu'elle avait d'entrer dans le temple, et sans être aperçue des prêtres elle soustrait adroitement quelques buchettes (Baudry des Loz., Voy. Louisiane, 1802, p. 51).
? Empl. impers. Affirmer qu'ils n'ont point soustrait et n'ont point connaissance qu'il ait été soustrait aucun des livres et manuscrits qui étaient dans les dites bibliothèques et archives (Décret sur les biens ecclésiastiques, 1789ds Rec. textes hist., p. 26).
? P. ext. S'approprier. Soustraire un nom et se mettre dessous, c'est déshonnête. Des lettres de l'alphabet, cela s'escroque comme une bourse ou comme une montre (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 666).
B. ? Soustraire qqc.1à/de qqc2.
1. Empl. abs., vx, LOG. Conclure du général au particulier, c'est-à-dire d'une proposition générale tirer une proposition particulière, ce qu'ils nomment soustraire (Destutt de Tr., Idéol. 3, 1805, p. 368).V. additionner ex. 6.
2.
a) [En tant qu'opération arithmétique] Retrancher les uns des autres soit des nombres (ou des quantités) soit des éléments nombrables (ou quantifiables) de même espèce, le résultat de l'opération pouvant aboutir à une différence appelée reste. Synon. déduire, défalquer, enlever, ôter; anton. additionner, ajouter.Soustraire dix de vingt. Si je ne pouvais les soustraire de suite [cinquante francs] à la somme qui me reviendrait, je te les enverrais vingt francs par vingt francs de Londres (Mallarmé, Corresp., 1863, p. 86).Le total de 19 milliards de dollars a été retenu [comme capital annuel nécessaire aux pays sous-développés]. De quoi il faut soustraire le montant de l'épargne annuelle formée dans l'ensemble des pays intéressés (Perroux, Écon. XXes., 1964, p. 363).
? [Le compl. d'obj. désigne un élém. nombrable] Les calculs du Bureau des longitudes sur la population nous autorisent à soustraire aussi environ deux millions de petites filles (Balzac, Physiol. mariage,1826, p. 73).
? Empl. abs. Moi, je ne sais pas additionner quatre cents millions de Chinois et quinze millions de forçats. D'ailleurs, c'est peut-être soustraire qu'il faudrait (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 336).
b) Retirer une somme des disponibilités que l'on a en sa possession. Ce jeune homme a soustrait dix francs de son pécule pour offrir le cinéma à sa petite amie (Lar. Lang. fr.).Soustraire mille francs de son compte en banque (Rob.1985).
3. P. ext. [En tant qu'activité intellectuelle ou manuelle] La musique révèle le sens du sens [du poème], qui est charme, en le soustrayant (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 44).
? Empl. abs. Sur une feuille [de mon agenda] j'écris ce que je ferai, et sur la feuille d'en face, chaque soir, j'écris ce que j'ai fait. Ensuite je compare; je soustrais, et ce que je n'ai pas fait, le déficit, devient ce que j'aurais dû faire (Gide, Paludes,1895, p. 96).
? ARTS. Du bleu soustrait au vert le fait paraître plus jaune (Chevreul, Contrast simult. coul., 1839, p. 78).
? P. anal. [En parlant d'une action matérielle] S'il était froid [le plat], la porcelaine soustrairait tout le calorique de l'omelette (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 317).Il est préférable [le gril électrique] au gril ordinaire, car il soustrait la flamme et permet de recueillir tout le jus sans aucune perte (Lar. mén.1926, p. 471).
C. ? Soustraire qqn1/qqc.1à/de qqc.2, à qqn2. Faire en sorte que quelqu'un/quelque chose ne soit pas exposé ou soumis à (quelque chose, quelqu'un). Synon. préserver, protéger.Soustraire à l'action, à l'autorité, à l'emprise, à la volonté de qqn; soustraire à un châtiment, à une/des influence(s). C'est là qu'on rassemblait ses richesses les plus précieuses, pour les soustraire aux brigands (Condorcet, Esq. tabl. hist., 1794, p. 31).J'avais fait prendre les dispositions voulues pour soustraire le maréchal aux injures qui risquaient de l'assaillir (De Gaulle, Mém. guerre, 1959, p. 250).
? En partic. Enlever d'un endroit donné. Jamais je n'oublierai comment, ni vu ni connu, par une petite porte, on la fit disparaître. Comme, par une même petite porte, ces chevaux de picadores, blessés, qu'on soustrait de l'arène, pour qu'ils crèvent à l'écart sans gêner (Montherl., Olymp., 1924, p. 352).
? [Le procès porte sur une réalité bénéfique] Je sais, dans la même minute, qu'une mésentente foncière me soustrait au bénéfice de cette intercession [de la Vierge] (Massis, Jugements, 1923, p. 226).
? [Avec effacement du compl. d'obj. ou de l'obj. second] Madame Dolmar. Ce pauvre valet de Pinto !... S'il allait payer pour tous... Mais comment le soustraire?... Les portes sont gardées... (Lemercier, Pinto, 1800, V, 8, p. 152).Ils cherchent tous à être riches. (...) surtout parce que la richesse soustrait au jugement immédiat (Camus, Chute, 1956, p. 1515).
? Soustraire qqn/qqc. aux yeux, à la vue (de qqn). Anton. livrer, offrir.La préfecture a d'abord fait main basse sur les papiers du mort, avant l'arrivée du commissaire, et (...) elle les soustrait aux regards de tous (Clemenceau, Iniquité, 1899, p. 242).
? Soustraire (qqn) à l'obéissance. (Le) détourner de l'obéissance. Synon. dispenser (de).Soustraire des sujets à l'obéissance des lois (Lar. 19e).
II. ? Empl. pronom.
A. ? réfl. [Le suj. désigne un animé] Se soustraire à qqc./de qqc.Se mettre à l'abri de (quelque chose), échapper à (quelqu'un), en employant la fraude ou la ruse. Synon. se dérober à, refuser; anton. accepter, se conformer, se soumettre à.Se soustraire au danger, à une domination, à des exigences, à une influence, à un joug, à une loi, à une obligation. Quoi qu'elle eût pu faire pour se soustraire à la reconnaissante affection d'Hermine, elle avait été contrainte de se présenter quelquefois à l'hôtel de la rue d'Isly (Ponson du Terr., Rocambole, t. 3, 1859, p. 379).C'est ce qui fait à Byron cette grandeur au moins, d'avoir cheminé solitaire, par tout le monde entier, portant partout le gigantesque ennui de sa solitude. Quelle folie me prenait de vouloir m'en soustraire? (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1891, p. 64).
? [Sans obj. second] Tu le penserais, Jérôme, s'il ne te plaisait pas de te soustraire et de mentir (Arnoux, Seigneur, 1955, p. 144).
? Se soustraire à la vue, aux yeux (de qqn). Disparaître pour ne pas être vu de lui. Le jeune officier la contemplait avec curiosité. Elle n'avait daigné ni l'encourager, ni se soustraire à ses regards (Sand, Elle et lui, 1859, p. 207).
B. ? Être soustrait.
1. Empl. impers. [Corresp. à supra I A] On ne peut calculer ce qu'il s'est soustrait de papiers importants dans cette bagarre (Lar. 19e).
2. [Le suj. désigne un inanimé concr. ou un inanimé abstr. se rapportant à une pers.; corresp. à supra I B 2] Tandis que les premiers [les états de conscience contraires] se soustraient, les seconds [les états identiques] s'additionnent (Durkheim, Divis. trav., 1893, p. 67).S'il n'y a pas concordance de phases, les amplitudes ne s'ajoutent que partiellement, elles peuvent se soustraire et même s'annuler quand il y a déphasage d'une demi-longueur d'onde (Caillère, Hénin, Minér. argiles, 1963, p. 89).
REM.
Soustracteur, subst. masc.a) Celui qui enlève (quelque chose) par ruse ou par fraude. Hommes et centaures reconnaissent pour auteurs de leur sang des soustracteurs du privilège des immortels (M. de Guérin, Poèmes, 1839, p. 10).b) Technol. ?) Dispositif dans lequel les points d'images de deux radiographies sont soustraits électroniquement les uns des autres et les valeurs de luminosité identiques ainsi éliminées (d'apr. Méd. Flamm. 1975). ?) Dispositif informatique servant à effectuer des soustractions (d'apr. Ging.-Lauret 1982).
Prononc. et Orth.: [sustr?:?], (il) soustrait [-t? ?]. La prononc. ,,régulière`` selon Littré serait [sut? ?:?]. Obs. corresp. s.v. soustraction. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1119 sustraire « retrancher » (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2351); 1484 soustraire (Nicolas Chuquet, Triparty en la science des nombres, éd. A. Marre, p. 41); 2. a) 1121-34 « éloigner, priver (quelqu'un de quelque chose) » (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 1485: Adam fut sustrait De sun saint paraïs); b) ca 1165 soztraire (qqn de qqc.) « enlever quelque chose à quelqu'un (par ruse) » (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 17449); 3. ca 1208 pronom. « s'affranchir de » (Villehardouin, Conquête de Constantinople, éd. E. Faral, t. 2, p. 24: il s'estoient sotrait a l'obedience de Rome). Empr. au lat.subtrahere (de sub « sous » et trahere « tirer ») littéral. « tirer par-dessous, enlever par-dessous » d'où « enlever, retirer, dérober » et pronom. « renoncer à quelque chose; se dérober à quelque chose »; l'init. a été refaite d'apr. des mots comme souscrire* (Nicot 1606 et Cotgr. 1611 ont la vedette soubtraire ; soustraire dep. Pomey 1671). Fréq. abs. littér.: 1 149. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 027, b) 2 507; xxes.: a) 1 384, b) 1 513. Bbg. Bolbjerg (A.). Six verbes fr.: la catégorie -aire. R. rom. 1979, t. 14, p. 114-116.

SOUSTRAIRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1119 sustraire « retrancher » (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2351); 1484 soustraire (Nicolas Chuquet, Triparty en la science des nombres, éd. A. Marre, p. 41); 2. a) 1121-34 « éloigner, priver (quelqu'un de quelque chose) » (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 1485: Adam fut sustrait De sun saint paraïs); b) ca 1165 soztraire (qqn de qqc.) « enlever quelque chose à quelqu'un (par ruse) » (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 17449); 3. ca 1208 pronom. « s'affranchir de » (Villehardouin, Conquête de Constantinople, éd. E. Faral, t. 2, p. 24: il s'estoient sotrait a l'obedience de Rome). Empr. au lat.subtrahere (de sub « sous » et trahere « tirer ») littéral. « tirer par-dessous, enlever par-dessous » d'où « enlever, retirer, dérober » et pronom. « renoncer à quelque chose; se dérober à quelque chose »; l'init. a été refaite d'apr. des mots comme souscrire* (Nicot 1606 et Cotgr. 1611 ont la vedette soubtraire ; soustraire dep. Pomey 1671).

Soustraire au Scrabble


Le mot soustraire vaut 10 points au Scrabble.

soustraire

Informations sur le mot soustraire - 10 lettres, 5 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Soustraire


  1. Ainsi que le poisson jeté sur le sol, loin de son séjour habituel, cette pensée s’agite convulsivement pour se soustraire à la domination de Mâra.

    Auteur : Bouddha - Source : Le Dhammapada


  2. Aujourd’hui encore, dire « mondialisation » me désoriente comme une idée vague, protéiforme. Mais j’arrive au moins à en deviner le périmètre, ses effets collatéraux la dessinent. Par exemple, une pandémie. Par exemple, cette nouvelle forme de responsabilité élargie, à laquelle aucun d’entre nous ne peut se soustraire.

    Auteur : Paolo Giordano - Source : Contagions (2020)


  3. Pour se soustraire à la force, on a été obligé de se soumettre à la justice: la justice ou la force, il a fallu opter entre ces deux maîtres; tant nous étions peu faits pour être libres.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  4. Si le propre de la vie est d'adapter l'individu à son milieu, le propre de la volonté est de l'en soustraire.

    Auteur : Nicolas Grimaldi - Source : Ambiguïtés de la liberté (1999)


  5. Et pour une raison qui a échappé à tous : la haine, comme l'amour, se nourrit de paroles. Elle a besoin de mots, c'est sa faille, il faut qu'elle se raconte, nul ne peut se soustraire à cette loi, pas même les êtres les plus dissimulés.

    Auteur : Irène Frain - Source : La forêt des 29 (2011)


  6. L'apathie est grande, l'égoïme presque général; on se ratatine pour se soustraire au danger, garder ce qu'on a, vivoter en paix.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848)


  7. Chacune de ces habitudes d'obéïr exerce une pression sur notre volonté. Nous pouvons nous y soustraire, mais nous sommes alors tirés vers elle, ramenés à elle, comme le pendule écarté de la verticale.

    Auteur : Henri Bergson - Source : Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932)


  8. Il y a des gens qui croient se soustraire au mal que l'on peut dire d'eux, en passant leur vie à en dire des autres.

    Auteur : Hypolite de Livry - Source : Pensées, réflexions, impatiences, maximes, sentences (1808)


  9. Quand on ne peut se soustraire à la douleur, on fait en sorte de se cuirasser contre elle.

    Auteur : Georges Duhamel - Source : Récits des temps de guerre


  10. Rien n'excite autant le sentiment du devoir que l'impossibilité de s'y soustraire.

    Auteur : Tristan Bernard - Source : Sans référence


  11. Il n'est pas interdit de supposer qu'à l'instar de l'ancienne Sparte, la société présente ait entrepris de soustraire les enfants à ceux qui les ont engendrés, pour les dresser elle-même, dans son propre intérêt.

    Auteur : François Taillandier - Source : Les parents lâcheurs (2001)


  12. Vouloir écarter de sa route toute souffrance, signifie se soustraire à une part essentielle de la vie humaine.

    Auteur : Konrad Zacharias Lorenz - Source : Les huit péchés capitaux de notre civilisation


  13. Que l'administration doit être un mystère caché aux regards du peuple, parce que le peuple tend toujours à se soustraire à l'obéissance, et que toutes ses représentations, ses supplications même sont des commencemens de révolte:

    Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664)


  14. A voir la manière dont on use auprès des malades dans les hôpitaux, on dirait que les hommes ont imaginé ces tristes asiles, non pour soigner les malades, mais pour les soustraire aux regards des heureux dont ces infortunés troubleraient la jouissance.

    Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Sans référence


  15. Tous les lieux communs et les idéaux modernes sont autant de ruses pour éluder le problème du bien. Nous aimons parler de « liberté » et tout en causant nous évitons de discuter ce qui est le bien. Nous aimons discourir sur le « progrès », autre ruse pour éviter de discuter du bien. Nous aimons parler d'« éducation », échappatoire pour nous soustraire à la discussion du bien. L'homme moderne dit : « Laissons de côté toutes ces conventions arbitraires et embrassons la liberté », ce qui peut se traduire logiquement : « Ne décidons pas ce qu'est le bien, mais considérons comme le bien de ne pas en décider. » Il dit : « Assez de vos vieilles formules de morale. Je suis pour le progrès. » Logiquement rendu, cela équivaut à : « N'essayons pas de savoir ce qu'est le bien, mais essayons de savoir comment en avoir davantage. » Il dit : « l'avenir de la race, mon ami, ne dépend ni de la religion ni de la morale, mais de l'éducation. » Clairement exprimé, cela signifie : « Nous ne pouvons pas décider ce qu'est le bien, mais donnons-le à nos enfants. »

    Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Hérétiques (1912)


  16. La liberté ne consiste pas à se soustraire aux lois naturelles et divines.

    Auteur : André Langevin - Source : Poussière sur la ville (1953)


  17. Le Seigneur a créé l’institution du mariage pour soustraire les hommes à la tentation.

    Auteur : Patricia Wentworth - Source : L'affaire William Smith (2000)


  18. Le soin de me soustraire à l'injustice me coûte plus que de la subir.

    Auteur : Manon, dite Madame Roland - Source : Mémoires, juin 1793


  19. Amour, lorsqu'il est véritable, déniaise les amoureux : du timide il fait un vaillant, du butor un raffiné. Quiconque est prisonnier d'Amour ne doit pas se soustraire à ses ordres. Cela ne servirait de rien.

    Auteur : Juan del Encina - Source : VIIIe Eglogue


  20. Il était plus effrayé de former une union nouvelle que désireux de se soustraire à son chagrin.

    Auteur : George Sand - Source : La Mare au diable (1846)


  21. J'ai tout essayé pour me soustraire, mais personne n'y est arrivé, on est tous des additionnés.

    Auteur : Romain Gary - Source : Pseudo (1976) (sous le pseudonyme d'Emile Ajar)


  22. Puisque la loi autorise à soustraire du revenu imposable les honoraires d'un conseiller fiscal mais pas les émoluments d'une nurse, ne serait-il pas plus sage de confier son nouveau-né à un expert comptable qu'à une puéricultrice?

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Bouvard de A à Z (2014)


  23. La souffrance que me causait mon amour pour Hanna était d'une certaine façon le destin de ma génération, le destin allemand auquel je pouvais simplement me soustraire plus difficilement, sur lequel j'avais simplement plus de mal à passer que les autres, mais comment cela aurait-il pu me consoler ?

    Auteur : Bernhard Schlink - Source : Le Liseur (1996)


  24. On cherche maintenant à gommer le temps qui précède la mort. On voudrait pour cela soustraire les vieux vivants que nous sommes, de peur qu'ils n'encombrent le regard de ceux qui veulent oublier que toute destinée a une fin.

    Auteur : Frédérique Deghelt - Source : La grand-mère de Jade (2009)


  25. La grande force de la fiction réside dans le pouvoir qu’elle nous offre de nous soustraire au réel ou de panser les plaies infligées par la violence alentour.

    Auteur : Guillaume Musso - Source : La vie est un roman (2021)


Les citations du Littré sur Soustraire


  1. Ils [les médecins] ordonnent aux athletes les purgations et les saignées, pour leur soustraire cette superabondance de santé

    Auteur : MONT. - Source : III, 97


  2. Il [saint Paul] montrera que, bien loin que les dignités soient capables de soustraire les hommes au jugement de Dieu, c'est cela même qui les y appelle et qui aggrave leur compte

    Auteur : SAURIN - Source : Disc. de saint Paul à Félix et à Drusille


  3. Si quelque chose justifie ceux qui croient une fatalité à laquelle rien ne peut se soustraire....

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 25


  4. Je crois que c'est principalement en ceci [être content de son sort] que consistait le secret de ces philosophes qui ont pu autrefois se soustraire à l'empire de la fortune, et, malgré les douleurs et la pauvreté, disputer de la félicité avec leurs dieux

    Auteur : DESC. - Source : Méth III, 4


  5. Chascun jour se menoient de petiz marchez pour soustraire gens l'ung à l'autre

    Auteur : COMM. - Source : I, 9


  6. Si quelque chose justifie ceux qui croient une fatalité à laquelle rien ne peut se soustraire, c'est cette suite continuelle de malheurs qui a poursuivi la maison de Stuart pendant plus de trois cents années

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 15


  7. Et, m'ayant aperçue, Il a voulu d'abord se soustraire à ma vue

    Auteur : TH. CORN. - Source : l'Inconnu, IV, 5


  8. Soustraire c'est lever ou oster ung nombre mineur d'ung aultre majeur, pour sçavoir de combien le mineur est surmonté de majeur

    Auteur : DE LAROCHE - Source : Arismetique, f° 8


  9. Le ciel même, le ciel ne t'y saurait soustraire ; Et jusques aux enfers j'irai suivre tes pas

    Auteur : Molière - Source : Amph. III, 5


  10. Dame.... De grises nonnains à vous plaindre Nous venons, qui passer nous vuelent, Et se painent, quank'eles puelent, De nos amis de nous soustraire

    Auteur : J. DE CONDÉ - Source : t. III, p. 21


  11. Le parlement veut mettre Palissot au pilori ; et les protecteurs de Palissot le font exiler pour le soustraire au parlement

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Lett. à Voltaire, 6 avril 1764


  12. Quand il [le tapir] est poursuivi par les chiens, il court aussitôt vers quelque rivière, qu'il traverse promptement pour tâcher de se soustraire à leur poursuite

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. X, p. 16


  13. Aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire

    Auteur : LAFONT. - Source : Fabl. II, 9


  14. Chaque cultivateur.... pour se soustraire à la rigueur des impositions

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XIII, 44


  15. On peut écarter les réflexions ; mais on ne peut se soustraire au sentiment de ses maux

    Auteur : GENLIS - Source : Ad. et Th. t. III, p. 371, dans POUGENS


  16. La vanité qu'il eut de vouloir se soustraire à ces visites d'usage et de politesse, qu'à la vérité on n'exige pas des candidats, mais qu'ils ne doivent pas non plus regarder comme avilissantes pour eux

    Auteur : D'ALEM. - Source : Élog. Saci.


  17. En soustraction ne sont requis que deux nombres, c'est à savoir le nombre que l'on veult soustraire et le nombre duquel on le veult soustraire

    Auteur : EST. DE LAROCHE - Source : Arismetique, f° 8


  18. Aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. II, 9


  19. Les Phocéens, lorsqu'ils abandonnèrent leur patrie pour se soustraire à la domination de Cyrus

    Auteur : CONDILL. - Source : Hist. anc. III, 16


  20. Les coupables ne sauraient se soustraire à tout châtiment ; ils sont punis par le jugement que le public porte de leur conduite ; ainsi l'opinion est une loi qui statue sur les actions dont la loi civile ne prend pas connaissance

    Auteur : CONDIL. - Source : Hist. anc. Lois, ch. 11


  21. J'essaye de soustraire ce coing à la tempeste publicque

    Auteur : MONT. - Source : III, 9


  22. J'ai l'ordre d'Amurat, et je puis t'y soustraire

    Auteur : Jean Racine - Source : Baj. V, 4


  23. Les métaphysiciens s'efforcent en vain de soustraire par leurs espérances ces phénomènes à la conditionnalité

    Auteur : CUVIER - Source : dans le Dict. de POITEVIN.


  24. Soustraire une soustraction, c'est ajouter, comme nier une négation, c'est affirmer

    Auteur : CONDIL. - Source : Lang. calc. II, 6


  25. Chascun jour se menoit de petis marchez pour soustraire gens l'ung à l'autre

    Auteur : COMM. - Source : I, 9




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 16h41










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