La définition de Pâlir du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Pâlir
Nature : v. n.
Prononciation : pâ-lir
Etymologie : Lat. Pallere (1er e accent long) ; Berry, pâlizir ; provenç. es-palezir.

Voir les citations du mot PâlirSignification du mot Pâlir


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de pâlir de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec pâlir pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Pâlir ?


La définition de Pâlir

Devenir pâle.


Toutes les définitions de « pâlir »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PÂLIR. v. intr.
Devenir pâle. La moindre émotion le fait pâlir. Il pâlit de colère. Par extension, Le soleil pâlit. La couleur de cette étoffe a pâli. Fig., Son prestige fait pâlir celui de tous ses rivaux. Son mérite pâlit auprès du vôtre. Fig., Son étoile pâlit, se dit de Quelqu'un dont la prospérité, la puissance, le crédit diminue. Fig., Pâlir sur les livres, Étudier sans relâche.

PÂLIR est quelquefois transitif; et alors il signifie Rendre pâle. La fièvre l'a beaucoup pâli.

Littré

PÂLIR (pâ-lir) v. n.
  • 1Devenir pâle. Vous poussez des soupirs, vos visages pâlissent, Corneille, Hor. II, 6. Mais gardez de pâlir et de vous étonner à l'aspect du chemin qui vous y doit mener, Corneille, Théod. II, 4. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue, Racine, Phèd. I, 3. Il [un nouvelliste] dit que la cavalerie allemande est invincible?: il pâlit au seul nom des cuirassiers de l'empereur, La Bruyère, X. Quand il [Socrate] but sans pâlir la coupe de la mort, Voltaire, Loi naturelle, II. On rougit dans la honte, la colère, l'orgueil, la joie?; on pâlit dans la crainte, l'effroi et la tristesse, Buffon, Hist. nat. hom. ?uv. t. IV, p. 299. Je crains bien moins ceux qui rougissent que ceux qui pâlissent, disait César?; celui qui aura rougi de colère sera véhément dans sa narration?; celui qui aura pâli d'horreur, sera terrible dans ses peintures, Marmontel, Élém. litt. ?uv. t. VIII, p. 362, dans POUGENS.

    Pâlir de, devenir pâle à cause de. Qui? Nous fait rougir de honte et pâlir de colère, Anne de Rohan, Sonnet (en tête des Tragiques de d'Aubigné) Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur, Et, dans un même instant, par un effet contraire, Leur front pâlir d'horreur et rougir de colère, Corneille, Cinna, I, 3. L'auteur pâlissant de courroux, Boileau, Sat. III. J'ai pâli du dessein qui vous a fait sortir, Racine, Phèd. IV, 6. Le plus affreux péril n'a rien dont je pâlisse, Racine, Iphig. V, 5. Que nos tyrans communs en pâlissent d'effroi, Racine, Mithr. III, 1. Parfois le laboureur, sur son sillon courbé, ? rouvrant des tombeaux pleins de débris humains, Pâlit de la grandeur des ossements romains, Hugo, Rayons et ombres, 8.

    Fig. Pâlir sur des livres, étudier sans relâche. Or va, romps-toi la tête?; et de jour et de nuit Pâlis dessus un livre, à l'appétit d'un bruit Qui nous honore après que nous sommes sous terre, Régnier, Sat. IV. Après cela, docteur, va pâlir sur la Bible, Boileau, Sat. VIII. Personne dans le monde ne veut pâlir sur des calculs, Marmontel, Mém. XI.

  • 2Faire pâlir, inspirer de la crainte. Je vis ce visage que la crainte de la mort ne fit point pâlir, Fléchier, duc de Mont. [La satire], bravant l'orgueil et l'injustice, Va jusque sous le dais faire pâlir le vice, Boileau, Sat. IX. Pour étonner les coupables et faire pâlir les parjures, Montesquieu, Esp. XXVIII, 18. Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche [Marat], Crut te [Charlotte Corday] faire pâlir aux menaces de mort, Chénier, Ode IX.
  • 3Il se dit de la lumière qui devient plus faible. Les étoiles pâlissaient à l'approche du jour. Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile?, Lamartine, Harm. II, 2.

    Fig. Son étoile pâlit, se dit de celui dont la prospérité diminue. Tout le monde croit que l'étoile de Quanto [Mme de Montespan] pâlit?; il y a des larmes, des chagrins naturels, des gaietés affectées, des bouderies?; enfin, ma chère tout finit, Sévigné, 310.

  • 4 Fig. Paraître décoloré, faible, sans valeur, à côté de quelqu'un ou de quelque chose de brillant. L'or et le diamant, l'art, la nature même, Ce qu'enferme la terre et l'humide séjour Pâlit près d'un rayon du grand astre du jour, Delille, Parad. perdu, III.

    Faire pâlir, éclipser, mettre dans l'ombre. Le Cid fit pâlir tout ce qui avait précédé.

  • 5 V. a. Rendre pâle. La fièvre l'a pâli.

    Par extension, faire paraître pâle. Ses yeux étaient baissés, et le reflet de la lune, en pâlissant son visage, rendait sa physionomie plus intéressante, Genlis, V?ux téméraires, t. III, p. 184, dans POUGENS. La douce lumière qui éclairait son visage pâlissait son teint sans affaiblir l'éclat de ses yeux, Staël, Corinne, X, 4.


HISTORIQUE

XIIIe s. Fille, com ceste amour vous a palie et teinte?! Audefroi le Bastard, Romancero, p. 16. Se vous jamès parlés à li, Vous en aurés le vis [le visage] pali, Voires certes plus noir que more, la Rose, 8578. De l'angoisse de faim estoit chascuns palis, Ch. d'Ant. IV, 557.

XIVe s. Ceulx qui ont verconde rougissent, et ceulx qui ont paour de mort pallissent, Oresme, Eth. 135.

XVIe s. Il disoit qu'il aimoit mieulx les jeunes hommes qui rougissoient, qu'il ne faisoit ceux qui palissoient, Amyot, Cat. 17. Cet aspect lui fist paslir la conscience et ternir le teint, D'Aubigné, Hist. I, 259. Là de ton teint tu pallissois les fleurs, Là les ruisseaux s'augmentoient de tes pleurs, Ronsard, 20.

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Wiktionnaire


Verbe - français

pâlir \p?.li?\ intransitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Devenir pâle.
    • Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éd. Le Normant, 1809, page 239)
    • Pour sonder son frère, Aristide, qui n'osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :
      ? As-tu lu mon article d'hier ? Qu'en penses-tu ?
      Eugène eut un léger mouvement d'épaules.
      ? Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.
      ? Alors, s'écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.
      ? Moi !? Vuillet?
      (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
    • Les révoltés du Moyen-Âge
      L'ont arboré sur maints beffrois.
      Emblème éclatant du courage,
      Toujours il fit pâlir les rois.
      (Paul Brousse, Le drapeau Rouge, 1877)
    • La moindre émotion le fait pâlir.
    • Il pâlit de colère.
    • Arlette inconsciemment regarde Marie. Celle-ci était très rouge d'avoir collaboré au nettoyage. Elle ne peut pas rougir davantage. Alors elle pâlit? (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 133.)
    • Il ne fit point part de ses craintes à sa femme, mais elle les avait devinées et, à chaque coup de sonnette, se cachait pour pâlir. (Jules Supervielle, Le voleur d'enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 116.)
    • La couleur de cette étoffe a pâli.
  2. (Figuré) Briller faiblement, éclipser, perdre en force, faiblir.
    • Son prestige fait pâlir celui de tous ses rivaux.
    • Son mérite pâlit auprès du vôtre.
  3. Inspirer des émotions qui rendent pâles, de la crainte, de l'envie, du dépit, etc.
    • En Algérie, le brigandage est une des principales ressources de l'indigène. [?] Les voleurs s'approchent, tenant une branche d'arbre devant eux, ou se couvrent de broussailles : des ruses à faire pâlir un Mohican. (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
    • Il y a vraiment lieu d'espérer que je vais être riche, oh ! follement ! à faire pâlir les sots et les gensses d'esprit. (Auguste de Villiers de L'Islie-Adam, Correspondance générale, 1866, page 84)
    • Ce qui remontait à la surface, du fond de sa jeunesse effrénée [de Racine], avait de quoi le faire pâlir, lui qui avait appris dès l'enfance qu'il n'est point d'acte célé aux yeux de l'être infini. (François Mauriac, La Vie de Jean Racine, 1928, page 129)
    • Fouché pâlit, il a compris. En lui-même il tremble de fureur, songeant avec quelle astuce et quelle adresse le vieux renard lui a, devant tout le monde, devant toute la cour, ôté son fauteuil ministériel. (Stefan Zweig, Joseph Fouché, Grasset, 1969, page 268)

pâlir transitif

  1. Rendre pâle.
    • La fièvre l'a beaucoup pâli.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


PÂLIR, verbe

I. ? Empl. intrans.
A. ? [Le suj. désigne une partie du corps, ou p.méton. la pers. elle-même] Devenir pâle ou plus pâle. Anton. rougir.Pâlir à la vue, à l'idée de qqc., devant qqc. (un danger, un spectacle); faire pâlir qqn. Tandis que je parlais, les traits de Jeanne pâlissaient et s'effaçaient; un voile était sur ses regards, un pli douloureux contracta ses lèvres entr'ouvertes (A. France,Bonnard,1881, p.479).Giulia se mourait de peur, de quelque foucade du jeune homme, en le voyant bientôt, rougir, pâlir, la gorge lui enfler, les yeux lui sortir de la tête (Bourges,Crépusc. dieux,1884, p.288):
1. Les pommettes saillantes du roussiau surgissaient dans les ténèbres, éclairées en-dessous par la lampe de Trochut; il les revoyait s'empourprer tout à coup, et puis pâlir, blanches de fureur: pour sûr, Bourrel était un homme coléreux... Genevoix,Raboliot,1925, p.49.
? Part. passé adj. Front, teint, visage pâli; joues pâlies. Je trouve Popelin très pâli, très changé (Goncourt,Journal,1888, p.792).Elle s'en alla, le coeur crevé, pâlie, maigrie (Benjamin,Gaspard,1915, p.99).V. aussi lividifier, rem. s.v. livide ex. de Du Camp.
? Pâlir de + compl. indiquant la cause physique ou psychologique de l'action.Pâlir de voir, d'entendre qqc.; pâlir de froid; pâlir, faire pâlir d'émotion, d'effroi, d'envie, de honte, de plaisir. Elle était fort pâle, tremblante, prête assurément à toutes les folies. Quant à lui, je le voyais pâlir aussi, pâlir de colère et d'exaspération (Maupass.,Contes et nouv., t.2, Modèle, 1883, p.426).Tout ce qu'il disait semblait d'or. Ce fut vraiment ce que les éditeurs d'aujourd'hui, dans leur patois, appelleraient un grand lancement, à faire pâlir de jalousie tous les confrères de Jean-Jacques (Guéhenno,Jean-Jacques,1952, p.66).
? P.méton. [Sans compl. prép.] Faire pâlir. Inspirer de la crainte, de l'envie, du dépit, etc. Il y a vraiment lieu d'espérer que je vais être riche, oh! follement! à faire pâlir les sots et les gensses d'esprit (Villiers de L'I.-A.,Corresp.,1866, p.84).Ce qui remontait à la surface, du fond de sa jeunesse effrénée [de Racine], avait de quoi le faire pâlir, lui qui avait appris dès l'enfance qu'il n'est point d'acte célé aux yeux de l'être infini (Mauriac,Vie Racine,1928, p.129):
2. Et nous sommes sans doute plusieurs (...) qui aurons le courage de maintenir, même dans le fracas de l'indignité, la véritable parole humaine, et son orchestre à faire pâlir les rossignols. Aragon,Crève-coeur,1941, p.76.
? Loc. fig. Pâlir sur (un livre, un travail, une occupation le plus souvent intellectuelle). S'y consacrer avec acharnement, en faisant beaucoup d'efforts. Le non moins bon juge d'instruction Bertulus pâlit depuis des mois sur ce problème que tout homme de bon sens peut, en vingt minutes, résoudre (Clemenceau,Iniquité,1899, p.316).Les petits, dont j'étais, pâlissaient sur les alphabets ou sur des pages d'écriture (Gide,Si le grain,1924, p.356).
B. ? [Le suj. désigne une chose]
1. [Le suj. désigne une couleur ou p.méton. un objet coloré] Perdre de son intensité; devenir moins vif, moins sombre, moins net. L'ombre humide pâlit au feu de sa lanterne Qui jeta sur les murs un jour livide et terne (Lamart.,Jocelyn,1836, p.672).Elle avait une robe d'un bleu très doux, qui pâlissait aux lumières jusqu'à n'être plus qu'un tissu de soie argentée de la même nuance que ses yeux (Martin du G.,Devenir,1909, p.149):
3. Il est midi. Le ciel sans un nuage n'est pas bleu mais grisâtre, comme si, de même que le fer rouge, il avait pâli à force de chaleur; la lumière est livide et les ombres sont faibles... Montherl.,Songe,1922, p.122.
? Part. passé adj. Couleurs, teintes pâlies; encre pâlie; photos pâlies. Considérez au Louvre, dans l'Esther de Véronèse, la charmante suite des jaunes qui, vaguement pâlis, foncés, argentés (...) se fondent les uns dans les autres (Taine,Philos. art, t.2, 1865, p.336).Une grosse barque qui venait de l'Océan et dont les flancs pâlis et délavés apportaient dans ce paysage verdoyant la vision de l'horizon marin (Lacretelle,Hts ponts, t.1, 1932, p.84).
2. [Le suj. désigne une lumière ou une source lumineuse] Perdre de son éclat, de sa force; devenir plus faible. Le temps n'est plus où les cieux et la terre se mariaient dans un immense hymen. Le soleil pâlit, et la lune devient blême à côté des becs de gaz (Flaub.,Corresp.,1841, p.86).Le matin s'éveillait dans la lumière et la rosée. Un croissant de lune, mince comme un fil, pâlissait et se fondait peu à peu dans la splendeur du jour (Moselly,Terres lorr.,1907, p.252).
? P.métaph.:
4. ... si nous étions sûrs, absolument sûrs de survivre, nous ne pourrions plus penser à autre chose. Les plaisirs subsisteraient, mais ternes et décolorés, parce que leur intensité n'était que l'attention que nous fixions sur eux. Ils pâliraient comme la lumière de nos ampoules au soleil du matin. Le plaisir serait éclipsé par la joie. Bergson,Deux sources,1932, p.338.
? Loc. fig. Son étoile pâlit. Sa renommée, son autorité, son prestige diminue. Décidément mon étoile pâlit; ce petit hobereau de campagne l'emporte sur moi (Gautier,Fracasse,1863, p.299).Les actrices britanniques voyaient leur étoile pâlir devant Gaby Deslys (Morand,Londres,1933, p.52).
C. ? Au fig., dans le domaine moral.Perdre de sa force, de son pouvoir, de sa valeur; s'affaiblir. Souvenir, gloire qui pâlit; pâlir devant, auprès de qqc. Toute la philosophie antique pâlit devant le seul livre de la Sagesse (J. de Maistre,Soirées St-Pétersb., t.2, 1821, p.190).L'Assomption de Louis Carrache fait pâlir tous les tableaux qui l'environnent (Stendhal,Mém. touriste, t.3, 1838, p.208).Au grand jour de la mémoire habituelle, les images du passé pâlissent peu à peu, s'effacent, il ne reste plus rien d'elles (Proust,J. filles en fleurs,1918, p.643).
II. ? Empl. trans.
A. ? [L'objet désigne une partie du corps, et p.méton. la pers. elle-même] Rendre pâle, faire paraître pâle. Il fut trois jours sans revenir. Quand il reparut, il était pâli par ses réflexions (Maupass.,Contes et nouv., t.2, Rouille, 1882, p.793).L'intelligence de sa bouche fine, roidement coupée dans la chair que pâlissait encore l'ample cravate de cachemire bleu, nouée à l'orientale (Adam,Enf. Aust.,1902, p.313).
? Empl. pronom. réfl. La petite harpiste qui (...) se pâlit avec de la poudre (Laforgue,Mor. légend.,1887, p.78).
B. ?
1. [L'objet désigne une couleur ou un objet coloré] Rendre moins intense ou moins sombre; éclaircir. Il faisait encore nuit, et pourtant un peu de jour pâlissait déjà le ciel (Erckm.-Chatr.,Conscrit 1813, 1864, p.131).Sa tunique de toile kaki, tout effilochée et pâlie par les lessives (Martin du G.,Thib., Épil., 1940, p.763):
5. On sait avec quelle admirable bonhomie ils [certains peintres] recherchent les tons distingués, c'est-à-dire des tons qui, s'ils étaient intenses, hurleraient comme le diable et l'eau bénite, comme le marbre et le vinaigre; mais comme ils sont excessivement pâlis et pris à une dose homoeopathique, l'effet en est plutôt surprenant que douloureux; c'est là le grand triomphe! Baudel.,Salon,1846, p.159.
? Empl. pronom. La photographie de Castelet avait eu son cadre cassé pendant le déménagement et se pâlissait dans les combles (A. Daudet, Sapho,1884, p.183).
2. [L'objet désigne une lumière] Diminuer, affaiblir l'éclat. Le soleil était cependant déjà haut sur l'horizon quand ses rayons glissèrent entre les volets fermés et pâlirent la lueur de la lampe (Lamart.,Confid.,1849, p.259).
Prononc. et Orth.: [p?li:?], (il) pâlit [p?li]. Ac. 1694 et 1718: paslir; dep. 1740: pâlir. Étymol. et Hist.1. a) Ca 1160 palir intrans. «devenir pâle» (Eneas, 7927 ds T.-L.); 1160-74 trans. «rendre pâle, plus pâle» (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 2394); b) 1608 pâlir sur les livres (M. Régnier, Satire IV, 8 ds OEuvres complètes, éd. G. Raibaud, p.39); 2. a) 1557 «(en parlant du soleil) perdre son éclat» (O. de Magny, Les Soupirs, éd. E. Courbet, p.22 ds IGLF); b) 1835 «(en parlant d'une couleur) perdre son éclat» (Ac.); 3. a) 1676 son étoile pâlit (Mmede Sévigné, Corresp., 8 sept., éd. R. Duchêne, t.2, p.392); b) 1821 fig. «perdre de son intensité, de son prestige» (J. de Maistre, loc. cit.). Dér. de pâle*; dés. -ir. Cf. enpali adj. «qui est devenu pâle» dès ca 1140 (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 2643). Fréq. abs. littér. Pâlir: 1604. Pâli: 543. Fréq. rel. littér. Pâlir: xixes.: a) 2895, b) 3000; xxes.: a) 2297, b) 1361. Pâli: xixes.: a) 573, b) 1008; xxes.: a) 1251, b) 527.
DÉR.
Pâlissement, subst. masc.Action, fait de pâlir, de perdre de sa couleur, de son éclat, de son intensité. Augustin sentit, rapide et court, un arrêt au coeur, et cette sorte de fraîcheur et de défaillance qui est la perception interne du pâlissement (Malègue,Augustin, t.2, 1933, p.170).[Chez Lamartine] Amortissement du son, retrait de la vie sonore, adieu qui se confond avec le silence, et, en même temps, diminution correspondante de l'éclairage, pâlissement de la lumière (Poulet,Métam. cercle,1961, p.179).P.méton. Lueur, reflet pâle. Ces jaunes qui ont le pâlissement de l'or vert (Goncourt,Journal,1874, p.1022).Et sans regarder le réveille-matin (...) sans lever les yeux sur les pâlissements de l'aube, je savais l'heure au chant des coqs, au mouvement d'une ferme voisine (A. Daudet, Trente ans Paris,1888, p.282).? [p?lism? ?]. ? 1reattest. 1505 (D. Christol, Platine en françoys..., fo100 voa ds Mél. J. Séguy, t.1, p.75); de pâlir, suff. -ment1*.

PÂLIR, verbe
Étymol. et Hist.1. a) Ca 1160 palir intrans. «devenir pâle» (Eneas, 7927 ds T.-L.); 1160-74 trans. «rendre pâle, plus pâle» (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 2394); b) 1608 pâlir sur les livres (M. Régnier, Satire IV, 8 ds OEuvres complètes, éd. G. Raibaud, p.39); 2. a) 1557 «(en parlant du soleil) perdre son éclat» (O. de Magny, Les Soupirs, éd. E. Courbet, p.22 ds IGLF); b) 1835 «(en parlant d'une couleur) perdre son éclat» (Ac.); 3. a) 1676 son étoile pâlit (Mmede Sévigné, Corresp., 8 sept., éd. R. Duchêne, t.2, p.392); b) 1821 fig. «perdre de son intensité, de son prestige» (J. de Maistre, loc. cit.). Dér. de pâle*; dés. -ir. Cf. enpali adj. «qui est devenu pâle» dès ca 1140 (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 2643).

Pâlir au Scrabble


Le mot pâlir vaut 7 points au Scrabble.

palir

Informations sur le mot palir - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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palir

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Les citations avec le mot Pâlir


  1. Une nuit d'insomnie j'assiste pour la première fois le nez collé à la fenêtre à la levée du jour. quand le bleu aura fini de pâlir, je m'endormirai dans l"étonnement d'une découverte étrange et précieuse. C'était comme quelque chose d'interdit. J'étais libre et heureuse cette année là.

    Auteur : Annie Ernaux - Source : La femme gelée (1981)


  2. La vérité peut pâlir, mais jamais périr.

    Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


  3. Tiens, vois-tu, c'est charmant de songer à toi, mais j'aime encore mieux te tenir, te parler, te prendre sur mes genoux, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrassements, c'est la vie, la vie pleine, entière, vraie, c'est le rayon de soleil, c'est le rayon du paradis ! Je t'aime.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Lettres à la fiancée (1821)


  4. Après cela, docteur, va pâlir sur la Bible.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : Satires (1660-1711), VIII


  5. Révolte de la neige
    Qui succombe bientôt frappée d'un seul coup d'ombre
    Juste le temps de rapprocher l'oubli des morts
    De faire pâlir la terre.


    Auteur : Paul Éluard - Source : L'Amour la poésie (1929), Comme une image


  6. Ne criez pas contre nos métaphores: c'est le seul moyen, quand les traits forts commencent à pâlir dans une langue, de les rafraîchir, de leur redonner vie et chaleur.

    Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Aphorismes (1800-1806)


  7. Dieu ne doit point pâlir des sottises du prêtre.

    Auteur : Voltaire - Source : Epîtres


  8. J'aime, et je veux pâlir; j'aime et je veux souffrir;
    J'aime, et pour un baiser je donne mon génie;
    J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie.
    Ruisseler une source impossible à tarir.


    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Nuit d'août (1836)


  9. Visible, nous le verrions le poète voyant, il nous verrait et nous pâlirions dans nos pauvres ombres, nous lui en voudrions d'être si réel, nous les malingres, nous les gênés, nous les tout-chose.

    Auteur : René Daumal - Source : Cahiers René Daumal (1987-1996)


  10. Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
    J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
    J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
    J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
    Ruisseler une source impossible à tarir.


    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Nuit d'août (1836)


  11. O Muse! que m'importe ou la mort ou la vie?
    J'aime, et je veux pâlir; j'aime et je veux souffrir;
    J'aime, et pour un baiser je donne mon génie;
    J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
    Ruisseler une source impossible à tarir.


    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Nuit d'août (1836)


  12. Je croyais vivre ; je me préparais seulement à la vie, me voici enfin dans le monde, tel que je le trouverai jusqu'à la fin de mon rôle, entouré de vrais ennemis. Quelle immense difficulté, ajoutait-il, que cette hypocrisie de chaque minute : c'est à faire pâlir les travaux d'Hercule.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


  13. Lire, sommeiller, marcher, ne penser à rien, laisser les lumières du ciel pâlir sur la tapisserie des murs.

    Auteur : Christian Bobin - Source : Une petite robe de fête


  14. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670), 104


  15. Il faut savoir s'effacer avant que ne commencent à pâlir les plaisirs de la foire aux vanités.

    Auteur : Charlie Chaplin - Source : Sans référence


  16. Idéal d'une âme. - Le désir d'avoir une âme et de n'être immortellement que cette âme, ce désir doit pâlir singulièrement près du désir d'une âme d'avoir un corps, et une durée. Elle céderait son royaume même pour un cheval. Un âne, peut-être?

    Auteur : Paul Valéry - Source : Tel Quel (1941)


  17. J’écrivais des histoires absurdes ou je dessinais, j’inventais d’impérieuses raisons de salir du papier. Au bout d’un certain nombre de feuilles maculées, griffonnées, dactylographiées, raturées, chiffonnées, l’horreur imaginaire faisait pâlir la vraie.

    Auteur : Roland Topor - Source : Jachère-party (1996)


  18. Autour de chaque chaton semblait flotter une poussière de pollen, une petite clarté blonde que le soleil ne faisait point pâlir.

    Auteur : Maurice Genevoix - Source : Forêt voisine (1931)


Les citations du Littré sur Pâlir


  1. Enfin le jour, un jour sombre, parut ; il vint s'ajouter à cette grande horreur [l'incendie de Moscou], la pâlir, lui ôter son éclat

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. VIII, 6


  2. Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur, Et dans un même instant, par un effet contraire, Leur front pâlir d'horreur et rougir de colère

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, I, 3


  3. Je vis ce visage que la crainte de la mort ne fit point pâlir

    Auteur : FLÉCH. - Source : duc de Mont.


  4. Sitôt que la pointe première Se discerna de la lumière, La terre se mit à mugir, Et fit pâlir et non rougir

    Auteur : Paul Scarron - Source : Virg. VI


  5. Ah ! sans pâlir Puis-je voir d'assassins le temple se remplir ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Athal. v, 4


  6. Quand il [Socrate] but sans pâlir la coupe de la mort

    Auteur : Voltaire - Source : Loi naturelle, II


  7. Plutôt que jusque-là j'abaisse mon orgueil, Je verrais sans pâlir les fers et le cercueil

    Auteur : Voltaire - Source : Zaïre, I, 1


  8. Pour étonner les coupables et faire pâlir les parjures

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XXVIII, 18


  9. Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche [Marat], Crut te [Charlotte Corday] faire pâlir aux menaces de mort

    Auteur : A. CHÉN. - Source : Ode IX.


  10. Ô Muse que m'importe ou la mort ou la vie ? J'aime, et je veux pâlir ; j'aime, et je veux souffrir

    Auteur : A. DE MUSS. - Source : la Nuit d'août.


  11. La satire, en leçons, en nouveautés fertile, Sait seule assaisonner le plaisant et l'utile.... Elle seule, bravant l'orgueil et l'injustice, Va jusques sous le dais faire pâlir le vice

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. IX.


  12. ....Ou plutôt sans pâlir Considérez l'honneur qui doit en rejaillir

    Auteur : Jean Racine - Source : Iphig. I, 5


  13. Pâlir dessus un livre à l'appétit d'un bruit [réputation]

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. IV


  14. Et dans un même instant par un effet contraire Leur front pâlir d'horreur et rougir de colère

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, I, 3


  15. Des dindons on voyait la crête purpurine Au milieu des glouglous se dresser et pâlir

    Auteur : BACHAUMONT - Source : Mém. secrets, t. XXXV, p. 49


  16. Enfin le jour, un jour sombre parut ; il vint s'ajouter à cette grande horreur [l'incendie de Moscou], la pâlir, lui ôter son éclat

    Auteur : SÉG. - Source : Hist. de Nap. VIII, 6


  17. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée [d'un précipice] sans pâlir et sans suer

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. III, 3


  18. Vous m'avez enseigné la science terrible Des noirs enchantements qui font pâlir le jour ; Enseignez-moi, s'il est possible, Le secret d'éviter les charmes de l'amour

    Auteur : QUIN. - Source : Amad. II, 2


  19. Ces herbes ne sont pas d'une vertu commune ; Moi-même, en les cueillant, je fis pâlir la lune

    Auteur : Corneille - Source : Médée, IV, 2


  20. Non, je me livrerai tout seul à ma fortune, J'oserai sans pâlir monter dans la tribune

    Auteur : M. J. CHÉN. - Source : Gracq. I, 5


  21. Après cela, docteur, va pâlir sur la Bible ; Va marquer les écueils de cette mer terrible ; Perce la sainte horreur de ce livre divin

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. VIII


  22. Ces herbes ne sont pas d'une vertu commune ; Moi-même, en les cueillant, je fis pâlir la lune

    Auteur : Corneille - Source : Médée, IV, 2


  23. Après cela, docteur, va pâlir sur la Bible, Perce la sainte horreur de ce livre divin, Confonds dans un ouvrage et Luther et Calvin

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. VIII


  24. Des astres faux conjurez l'influence ; Effroi d'un jour, ils pâliront demain

    Auteur : BÉRANG. - Source : Ste Alliance.


  25. Après cela, docteur, va pâlir sur la Bible.... Perce la sainte horreur de ce livre divin

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. VIII




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h05











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