La définition de Pente du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Pente
Nature : s. f.
Prononciation : pan-t'
Etymologie : Pendre ; substantif fait comme vente, rente, etc.

Voir les citations du mot PenteSignification du mot Pente


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de pente de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec pente pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Pente ?


La définition de Pente

Inclinaison d'un lieu haut vers un lieu bas.


Toutes les définitions de « pente »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PENTE. n. f.
Inclinaison d'un terrain, d'un plan, d'une surface quelconque sur un autre plan, sur une autre surface. Pente douce, aisée, insensible. Pente rapide. La pente de la montagne, de la colline. La pente est très raide. Il y a une pente douce de ce village à la rivière. Ligne de plus grande pente. Le terrain va en pente. Dans la longueur de l'allée, on a sauvé l'inégalité du terrain par une pente imperceptible. La pente de la rivière. Donner de la pente aux eaux. Donner de la pente à une rue pour l'écoulement des eaux. Il s'emploie figurément et signifie Inclination, propension. Suivre sa pente. C'est sa pente naturelle. Il se laisse aller où l'incline sa pente. En termes de Tapissier, il désigne une Pièce d'étoffe qui tombe du ciel de lit, du lambrequin ou du bandeau d'une fenêtre. Les pentes du lit. Pente de damas. Pentes de tente, Parties latérales d'une tente qui pendent verticalement.

Littré

PENTE (pan-t') s. f.
  • 1Inclinaison d'un lieu haut vers un lieu bas. Quelle que soit la pente et l'inclination Dont l'eau par sa course l'emporte, La Fontaine, Fabl. III, 16. On montait à la citadelle par trois rues en pente, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. I, p. 553, dans POUGENS. En examinant sur le globe quels sont les fleuves qui ont le plus de pente, Buffon, Hist. nat. Preuv. théor. terr. ?uv. t. II, p. 74. Le brouillard nous fit manquer une pente de gazon par laquelle nos guides nous promettaient de nous faire descendre, Saussure, Voy. Alpes, t. v, p. 142, dans POUGENS. Le ruisseau n'apprend pas à couler dans sa pente, Lamartine, Nouv. Méd. 5. Le maréchal se trouvait engagé, avec une seule division, dans une gorge étroite, profonde et environnée de bois et de collines dont toutes les pentes nous étaient contraires, Ségur, Hist. de Napol. v, 3.

    Dans la théorie des plans cotés, la pente d'une droite est le rapport de la différence de niveau de deux de ses points à leur distance horizontale. La ligne de plus grande pente d'un plan est la droite perpendiculaire aux horizontales de ce plan?; et la pente du plan est la pente de cette droite.

  • 2En technologie, instrument indiquant aux ouvriers l'inclinaison que doivent présenter certaines parties des pièces qu'ils travaillent, relativement aux autres parties.
  • 3 Terme de tapissier. Bande qui pend autour d'un ciel de lit, sur le haut des rideaux. Si vous trouviez dans Avignon ou dans Lyon de quoi faire des rideaux, un fond, un dossier, des soubassements, des pentes?, Sévigné, 21 août 1675.

    Bandes d'étoffe qui, dans les bibliothèques, s'attachent aux tablettes, pour garantir les livres de la poussière.

  • 4 Terme de construction. Pente de comble, l'inclinaison d'un des côtés d'un comble, qui le rend plus ou moins raide sur sa hauteur, par rapport à sa base.

    Pente de plâtre, enduit de plâtre sur lattes ou voliges, préparé pour recevoir les feuilles de plomb, de zinc, destinées à former des chéneaux ou des gouttières.

  • 5 Terme de paveur. Pente courante et pente latérale?: la première suit la longueur de la voie?; la seconde tombe sur sa largeur.

    Contre-pente, interruption d'un niveau de pente, soit par malfaçon, soit par l'affaissement du terrain.

  • 6 Terme de menuisier. Inclinaison donnée au fer d'un outil.

    En armurerie, courbure que présente la crosse d'un fusil.

  • 7Action de suspendre le tabac. Aussitôt qu'il [le tabac] est arrivé à la métairie, on le met à la pente, afin qu'il sèche, Genlis, Maison rust. t. III, p. 174, dans POUGENS.
  • 8 Terme de marine. Dans les vaisseaux, côtés pendants des tentes.
  • 9 Fig. Ce qui est comparé à l'inclinaison d'un terrain. La pente des ans. Tant vous avez eu d'adresse à mettre les choses en état de vous être avantageuses, quelque pente qu'elles puissent prendre, Pascal, Prov. XVII. On s'égare un seul moment de la vie, on se détourne d'un seul pas de la droite route?; aussitôt une pente inévitable nous entraîne et nous perd?: on tombe enfin dans un gouffre, Rousseau, Hél. III, 18.
  • 10 Fig. Ce qui fait pour l'âme ce que fait pour les corps l'inclinaison. C'est ce qui m'a obligé à lui donner une pente vers la personne de Lucrèce au cinquième acte, Corneille, le Ment. Examen. Il faut tendre au général, et la pente vers soi est le commencement de tout désordre, Pascal, Pens. XXIV, 56, éd. HAVET. Elle [Mme de la Fayette] vous conseille d'observer la pente naturelle de son esprit [de Pauline, fille de Mme de Grignan], Sévigné, à Mme de Grignan, 1er nov. 1688. Il [Corbinelli] regarde avec respect la tendresse que j'ai pour vous? il est bien loin de me conseiller de m'opposer à cette pente, Sévigné, 20 oct. 1679. La pente entraîne le peuple à l'idolâtrie, Bossuet, Hist. II, 3. L'indifférence qu'il [saint François de Sales] enseigne n'empêche pas une vertueuse pente de la volonté d'un côté, Bossuet, Ét. d'orais. VIII, 2. Ma jeunesse, nourrie à la cour de Néron, S'égarait, cher Paulin, par l'exemple abusée, Et suivait du plaisir la pente trop aisée, Racine, Bérén. II, 2. Quelqu'un suivant la pente de la coutume qui veut qu'on loue, La Bruyère, V. Tu ressens pour le jeu la pente la plus forte, Regnard, Ménechm. I, 2. Tel, par sa pente naturelle, Par une erreur toujours nouvelle, Quoiqu'il semble changer son cours, Autour de la flamme infidèle Le papillon revient toujours, Gresset, Chartr. Le vice est une pente habituelle?; le crime n'est qu'un mouvement, Marmontel, ?uv. t. VIII, p. 403. Il semble qu'il y ait une pente qui entraîne les hommes vers l'équateur, c'est l'effet nécessaire de l'attrait de la chaleur et des richesses?; c'est la pente du besoin et de l'intérêt, Bailly, Atlantide, lett. 22.

    Avoir une pente à, être enclin à. Le naturel de l'homme a tant de pente aux vices, Qu'il s'y replonge à tous moments, Corneille, Imit. I, 22. J'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire, Molière, Fest. III, 6. La pente qu'on a à recevoir sans examen tout ce qui est à son avantage, Nicole, Ess. de mor. 1er traité, ch. 6. Avec toute la pente qu'on a aux malignes interprétations, La Bruyère, III.

    La pente de quelqu'un, ce qui l'entraîne habituellement. Quant à l'humeur contredisante, Je ne sais s'il avait raison, Mais que cette humeur soit ou non Le défaut du sexe et sa pente?, La Fontaine, Fabl. III, 16.

    On dit dans un sens analogue?: la pente du c?ur, de l'âme, etc. Ceux qui avec une pente invincible de leur volonté aiment parfaitement, Pascal, Prière. Quand il suit librement la véritable pente de son c?ur, Fénelon, Tél. XI. Selon la pente de leur âme et le caractère de leur esprit, Vauvenargues, Du génie. Deux ou trois mois se passèrent ainsi à tâter la pente de mon esprit, Rousseau, Confess. VI. Toujours accessible, cherchant par la pente naturelle de son caractère à plaire à ceux qui se présentaient à lui, Condorcet, Maurepas.


HISTORIQUE

XVIe s. Une pente raide, Amyot, Cam. 47. Trois pieces de fine tapisserye et quatre pentes, pour fournir une garniture de ciel de lict de camp, Bibl. des ch. 6e série, t. I, p. 498.

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Encyclopédie, 1re édition

PENTE, s. s. terme relatif à la situation horisontale ; tout ce qui s'écarte de cette situation, ensorte qu'une des parties du plan : este dans la ligne horisontale, & l autre descende au-dessous, est en pente. Un corps mis sur une surface en pente descend de lui-même. Ce terme se prend au simple & au figuré ; la pente de cette colline est douce ; la pente naturelle au vice est rapide : nous avons tous une pente à la gourmandise, au vol, & au mensonge.

Pente, (Architecture.) inclinaison peu sensible, qu'on fait ordinairement pour faciliter l'écoulement des eaux ; elle est reglée a tant de lignes par toise, pour le pavé & les terres, pour les canaux des aqueducs, pour les conduites, & pour les chêneaux & gouttieres des combles.

On appelle contre-pente, dans le canal d'un aqueduc, ou d'un ruisseau de rue, l'interruption d'un niveau de pente, causée par malfaçon, ou par l'affoiblissement du terrein, ensorte que les eaux n'ayant pas leur cours libre, s'étendent ou restent dormantes.

Pente de chéneau, plâtre de couverture conduit en glacis, sous la longueur d'un chéneau, de part & d'autre, depuis son haut.

Pente de comble, c'est l'inclinaison des côtés d'un comble, qui le rend plus ou moins roide sur la hauteur par rapport à sa base. (D. J.)

Pente, bande qui entoure le ciel d'un dais ou d'un lit sur le haut des rideaux ; on donne le même nom aux bandes d'étoffe qu'on attache sur le bord des tablettes d'une bioliotheque.

Pente, tabac mis à la, (Fabrique de tabac.) pendu par la queue, sur des cordes ou sur des perches, après que les feuilles ont été enficelées ; dans les lieux où l'on fabrique du tabac, on a de grands atteliers couverts pour mettre les tabacs à la pente : c'est-là qu'ils sechent & qu'ils prennent couleur. Il ne faut pas croire néanmoins qu'on les fasse sécher assez pour les mettre en poudre ; on se contente de leur laisser évaporer leur plus grande humidité, & les faire amortir ou mortifier suffisamment pour pouvoir être filés, à-peu-près comme on file le chanvre, & ensuite être mis en rôles ou rouleaux. Savary. (D. J.)

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France Terme

Angle que forme la direction de la vitesse d'un aéronef ou d'un véhicule aérospatial avec le plan horizontal local.

FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France

Wiktionnaire


Nom commun - français

pente \p??t\ féminin

  1. Inclinaison d'un terrain ; toute déclivité en montée ou en descente.
    • ?on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l'école, de superbes glissades. (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Les pentes vertes du mont San Giachinno, au Sud de l'île, contrastaient étrangement avec la partie Nord [sic], hérissée de petits cônes volcaniques et presque entièrement dépourvue de végétation. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Par exemple, sur les premières pentes du mont Ventoux, la jolie commune de Bédoin, qui avait 1922 habitants, n'en a plus que 1546. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Sur la pente des toits exposés au soleil, la neige commença à mollir, puis elle fondit presque aussitôt et un bruit d'eau dégorgeant des chanlates ou ruisselant des tuiles sur la chaussée, annonça le dégel. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 157)
    • La pente du glacier nous est donnée par l'altitude des cordons morainiques, soit une pente de 100 m pour 4 km (2,5 %). (Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les Stades de retrait du glacier de l'Arve entre le verrou de Cluses et l'ombilic de Chamonix (Vallée de l'Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, pages 85-94)
  2. (Figuré) Inclination ; penchant ; propension ; tendance.
    • Car qui doute que nous ne désirions tout ce qui nous est utile ? une pente naturelle nous y porte , & nous ne sçaurions nous empêcher de la suivre : il n'y a donc personne qui rejette ce qui est utile & qui même ne le recherche avec beaucoup d'ardeur. (La Bibliothèque des Poëtes latins et françois : Ouvrage aussi utile pour former le c?ur, qu'agréable pour orner l'esprit, anonyme (probablement Charles Noblot), Paris, chez Rollin fils, 1731, page 134)
    • À cause d'elles je m'occupais de lui plus que la pente de mon caractère ne m'y eût naturellement porté. (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 83)
    • Et lorsque l'instant arriva où la messe devait être commencée, elle suivit la pente de son c?ur :
      ? Ma foi, tant pis, je sens que je ne peux pas vous quitter.
      (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 135)
    • Non, il ne suffit pas de dire qu'il s'abandonnait à sa pente : il s'y précipitait, s'y ruait ; il apportait à son plaisir une espèce de frénésie. (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Bien que la pente de son tempérament fût pour le mièvre, elle méprisait ce qui lui ressemblait, et se poussait jusqu'aux natures les plus éclatantes. (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
    • Le désir de croire à la manipulation est également puissamment attaché aux expériences infantiles. [?]. La vision manipulatoire du système social est donc une sorte de pente naturelle pour tous, à des degrés divers. (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 153)
  3. (Tapisserie) Pièce d'étoffe qui tombe du ciel de lit, du lambrequin ou du bandeau d'une fenêtre.
    • Les pentes du lit.
    • Une pente de damas.
  4. (Spécialement) Partie latérale d'une tente qui pend verticalement.
  5. (Analyse, Géométrie) Coefficient directeur.
  6. (Cartographie, Topographie) Angle de l'axe d'un caractère avec la ligne de base[1].
  7. (Astronautique) Angle que forme la direction de la vitesse d'un aéronef ou d'un véhicule aérospatial avec le plan horizontal local.
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Trésor de la Langue Française informatisé


PENTE, subst. fém.

A. ? Fait d'être incliné, état de ce qui est incliné.
1.
a) [En parlant d'une surface, d'un terrain, etc...] Obliquité par rapport au plan de l'horizon. Synon. déclivité, dévers, inclinaison.Sur les façades de plusieurs basiliques de Rome (...) le fronton supérieur (...) est remplacé par une pente fuyante du toit faisant croupe, ainsi qu'on le voit à la façade de Saint-Laurent (Lenoir,Archit. monast., 1852, p.116).Le sol, jusqu'alors peu accidenté (...) accusait une légère pente qui remontait du littoral vers l'intérieur de la contrée (Verne,Île myst., 1874, p.84):
1. La maison (...) est située dans le bas de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, à l'endroit où le terrain s'abaisse vers la rue de l'Arbalète par une pente si brusque et si rude que les chevaux la montent ou la descendent rarement. Balzac,Goriot, 1835, p.7.
SYNT. Pente abrute, douce, faible, facile, forte, insensible, molle; pente uniforme; pente d'un chemin, d'un sol, d'un terrain, d'une toiture; donner une pente à qqc.
? En pente
?) Loc. à valeur adj.
? Qui a une certaine inclinaison, qui n'est pas horizontal. Chemin, cour, sentier, toit, toiture, vallée, vallon, ville en pente. Les petites rues en pente de la montagne Sainte-Geneviève, avec leur remugle de latrines, avaient connu, le soir, le grouillement des voitures, les embouteillages fabuleux (Duhamel, Suzanne,1941, p.23).
? Qui suit la direction de l'inclinaison. Je m'avançais (...) me tenant aux dossiers, faisant claquer les strapontins, dans le chemin de milieu, sur le tapis en pente (Arnoux, Suite var.,1925, p.29).P. métaph. Il y a des jours montueux et malaisés qu'on met un temps infini à gravir et des jours en pente qui se laissent descendre à fond de train, en chantant (Proust, Chron.,1922, p.106).
[En parlant d'une partie du corps] Ils regardèrent, sans dire mot, des mioches avec (...) des épaules en pente, des mines rachitiques (Huysmans, En mén.,1881, p.54).
? Loc. fig., vieilli. Avoir une pente dans le gosier (fam.); avoir la dalle(/)du gosier, le gosier, la gueule en pente (pop.). Boire de façon habituelle avec excès. Un membre de l'Institut qui avait beaucoup d'érudition et la dalle en pente (...) et une cervelle comme un comprimé de la Bibliothèque Nationale, un réjoui plein de sapience (Arnoux, Calendr. Fr.,1946, p.228).
?) Loc. à valeur adv.
? En ayant une certaine inclinaison. Dans la haute galerie de verre, je passe d'abord entre deux foules de corolles fermées, entr'ouvertes ou épanouies qui vont en pente de la terre au toit (Maupass., Contes et nouv.,t.2, Cas de div., 1886, p.1071).
? En suivant la direction de l'inclinaison. La poitrine [de la voyageuse] montait en pente douce vers un cou épais, formellement orné de fausses perles et qui sombrait d'un menton jeune et lourd (Morand, Ouv. la nuit,1922, p.16):
2. L'eau descendait en pente, cascadant sur de grosses pierres, formant des réservoirs à fond clair quand elle rencontrait des cavités, se précipitant, blanche et barbue, de petites hauteurs, retrouvant le calme sur quelques mètres où elle coulait à plat, pour recommencer à écumer avec violence sur la pente qui se faisait plus raide... Triolet, Prem. accroc,1945, p.152.
b) Spécialement
?) GÉOM. Pente d'une droite, d'un plan. ,,Valeur de la tangente de l'angle formé par une droite, un plan avec sa projection orthogonale sur le plan horizontal`` (Bouvier-George Math. 1979). Pente d'une courbe. ,,Coefficient angulaire de la tangente, en un point donné, à la courbe`` (Laitier 1969). Lignes de pente d'une surface. ,,Courbes de la surface orthogonales aux courbes de niveau`` (Bouvier-George, loc. cit.). Lignes de plus grande pente. ,,Arcs tracés sur une surface d'un espace affine euclidien (de dimension 3, muni d'un repère orthonormal), rencontrant orthogonalement les lignes de niveau`` (Chamb. 1981). Ligne de plus grande pente d'un plan. ,,Droite qui, de toutes les droites du plan, fait le plus grand angle avec le plan horizontal`` (Lar. encyclop.). Ligne de plus grande pente sur une surface. ,,Courbe dont la tangente en chaque point est la droite de pente du plan tangent en ce même point`` (Lar. encyclop.).
?) ANAT. Pente condylienne. ,,Inclinaison de la trajectoire condylienne par rapport au plan de référence pendant la propulsion`` (Bat. 1972). Pente cuspidienne. ,,Inclinaison dans le plan sagittal, des plans cuspidiens par rapport au plan de référence`` (Bat. 1972). Pente incisive. ,,Inclinaison dans le plan sagittal de la face linguale des incisives centrales maxillaires par rapport au plan de référence`` (Bat. 1972).
?) ÉLECTRON. Pente (d'un tube électronique). ,,Rapport entre la variation du courant anodique et la tension nécessaire à appliquer à la grille pour provoquer cette variation`` (Électron. 1963-64).
?) GÉOMORPHOHL. Pente (topographique). Tangente trigonométrique (exprimée par une fraction ou en pourcentage) de l'angle formé avec le plan horizontal. Pente de quatre pour mille, de deux pour cent. Le roulage à la cale n'est admissible que sur les pentes inférieures à 100 millimètres par mètre (Haton de La Goupillière,Exploitation mines, 1905, p.918).Pente limite. ,,Inclinaison au-delà de laquelle la pesanteur met en mouvement les matériaux du versant, par éboulement ou par glissement`` (George 1970). Pente d'équilibre. ,,Pente qui ne change pas de valeur dans des conditions bioclimatiques stables`` (George 1970). Rupture* de pente.
?) ARMUR. Inclinaison, sur le plan vertical, de l'axe de la crosse par rapport à la ligne supérieure du canon. La bonne pente dépend de l'anatomie de l'utilisateur du fusil, en particulier de la longueur de son cou (Burn.1970).
?) CHAUSS. ,,Inclinaison de la partie supérieure d'une chaussure par rapport au plan horizontal qui supporte la chaussure dans sa position normale`` (Rama 1973). Le jour d'une présentation, ayez des bottes vernies de (...) quarante francs si vous pouvez. Vers quarante francs, vous êtes un gentleman; le bottier assouplit le cuir, fait rentrer la semelle, établit une pente du cou-de-pied à l'orteil, répand sur le tout un luisant délicieux, et l'on conclut des pieds au reste (Taine,Notes Paris, 1867, p.49).
2. Au fig. Inclination, tendance naturelle et spontanée. Synon. penchant, propension.Tel est le Bourgeois, il aime tout et il avale tout. Du moins le malin qu'il est voudrait le faire croire. Mais je connais ses pentes et je ne le vois pas très bien aimant des choses propres (Bloy,Lieux communs, 1902, p.71).Ces dernières semaines vécues à la Villa Alatini, hôpital de la Croix-Rouge, parmi des gens de bonne compagnie, me furent douces (...). N'ai-je pas ici par une pente invincible retrouvé mes habitudes de vie égoïste, jouisseuse, repliée, et pour tout dire païenne (Mauriac,Écrits intimes, Journal d'un homme de trente ans, 1948, p.142):
3. Une pente naturelle à l'esprit humain, qui fait souvent une débauchée de la fille d'une dévote, une dévote de la fille d'une femme légère, la loi des Contraires, qui sans doute est la résultante de la loi des Similaires, entraînait Victurnien vers Paris par un désir auquel il aurait succombé tôt ou tard. Balzac,Cabinet ant., 1839, p.53.
? Suivre sa pente. S'abandonner à, suivre ses penchants dominants. [Beauchêne] n'était toujours que l'égoïste pratique tirant de sa vie la plus grande somme de jouissance possible. Il suivait sa pente (Zola,Fécondité, 1899, p.569).Il est bon de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant (Gide, Faux-monn.,1925, p.1215):
4. ... mes parents (...) condamnaient l'oisiveté. Je la jugeais d'autant plus blâmable qu'elle m'ennuyait. Mon devoir se confondait donc avec mes plaisirs. C'est pour cela que mon existence fut, à cette époque, si heureuse: je n'avais qu'à suivre ma pente et tout le monde était enchanté de moi. Beauvoir,Mém. j. fille, 1958, p.68.
? Avoir une pente pour/vers qqc. (vx); avoir une pente à qqc. (vieilli ou littér.). Être enclin à agir, à se comporter d'une certaine façon. Ses mains courtes [du curé Bonnet] eussent indiqué chez tout autre une pente vers de grossiers plaisirs, et peut-être avait-il, comme Socrate, vaincu ses mauvais penchants (Balzac,Curé vill., 1839, p.98).Lettre de mon filleul, qui n'a pas perdu ses goûts de colon, et n'a aucune pente à la rêverie ou à la curiosité désintéressée (Amiel,Journal, 1866, p.356):
5. MmeHugo, qui avait alors une pente, je ne dirai pas à la pocharderie, mais à une aimable excitation, avait bu beaucoup de Constance. Elle parlait trop.je n'oublierai jamais le regard, un regard impossible à rendre, par lequel Hugo l'a tout à coup foudroyée, réduite au silence. Goncourt,Journal, 1870, p.670.
SYNT. Avoir une pente à/pour/vers l'avarice, la bêtise, la bonté, la cruauté, la gourmandise, la haine, la jalousie, la médisance, la mélancolie, la sagesse; avoir une pente au/pour/vers le luxe, mal, vice.
? Avoir une pente pour/vers qqn (vx). Être attiré par/vers quelqu'un. Synon. avoir un penchant* pour/vers qqn.Au fond, il y a chez cette femme, à l'apparence brave, une incontestable lâcheté (...) en même temps qu'une pente vers les gens plutôt pas tout à fait honnêtes qu'honnêtes, ?et qui sont de meilleurs domestiques (Goncourt,Journal1891, p.46).
? Avoir une/de la pente à + inf. (vieilli ou littér.). Tendre à quelque chose, avoir tendance à adopter un certain type de comportement. Je ne sais pas pourquoi j'ai une pente à me confier à vous; je vais vous dire un secret que je n'ai encore dit à personne (...). Cela est étrange de se livrer ainsi au premier venu (Hugo,L. Borgia, 1833, i, 1repart., 4, p.37).Cette pente à imiter [la nature] naïvement et par des moyens simples, a toujours été la mienne (Delacroix,Journal, 1853, p.119).La neige restait candide sur les corniches (...) les becs de gaz et les stores en tôle des hôtels particuliers qui bordent cette cité minuscule, cité que notre pente à mythifier et à grandir ce qui s'éloigne, me pousse toujours à décrire et à dessiner beaucoup plus vaste (Cocteau,Portr.-souv., 1935, p.109).
B. ? Plan, surface incliné(e).
1. Partie en déclivité qui monte ou descend de manière continue sans subir de dénivellation trop brusque.
? [En parlant d'un terrain] Synon. côté, flanc, versant.Faut-il vous parler de ces pentes du Saint-Gothard, toutes couvertes dans leurs méandres, sur leurs crêtes, des buissons roses de ces rhododendrons en fleur? (Gobineau,Pléiades, 1874, p.5).Devant lui, s'étendait une vaste pente de cultures en terrasses, couronnée de crêtes rocheuses (Martin du G.,Thib., Épil., 1940, p.772):
6. Les pentes rapides du mont, boisées à droite et nues à gauche, tombaient dans l'eau qu'elles entouraient d'une haute enceinte régulière. Maupass.,Mt-Oriol, 1887, p.97.
SYNT. Pente d'une colline, d'un coteau, d'un mont, d'une montagne, d'un ravin, d'un talus, d'un vallon; pente argileuse, caillouteuse, pierreuse, rocailleuse, sablonneuse; pente boisée, cultivée, nue, rase, verdoyante; pente de galets, d'herbe, de pierre; pente enneigée, ensoleillée; pente exposée au midi, au nord; pente méridionale, orientale, septentrionale; bas, haut d'une pente; escalader, descendre, dévaler, gravir, grimper, monter, suivre une pente.
? En partic., GÉOMORPHOL. Pente continentale. V. talus continental*.
? [En parlant d'un chemin, d'une route, d'une voie de circulation, etc.] Synon. côte, descente, montée, rampe.Des tramways, illuminés et vides, gravissent la pente du boulevard en grinçant sur leurs rails (Martin du G.,J. Barois, 1913, p.403).Là, sur la pente raide des sentiers, la misère et la pouillerie empruntaient au soleil un éclat qui ne trompa point Armand, habitué à la pauvreté méridionale de Sérianne (Aragon,Beaux quart., 1936, p.335).
? En partic. Pente d'eau. Partie d'un canal légèrement en pente, fermée par deux portes, et destinée à faire franchir aux bateaux une dénivellation. (Dict.xixeet xxes.).
? [En parlant d'une surface quelconque] Toit à double pente. Ils (...) virent la masse noire de la cathédrale (...). La lune, suspendue sur la crête dentelée de la nef, argentait les pentes du toit (A. France,Lys rouge, 1894, p.35).Le jour, on distinguait, dans un long corridor, la pente brillante des murs, les marches tassées d'un escalier (Carco,Homme traqué, 1922, p.178).
? En partic. Le haut du visage [d'un ange] est candide (...) mais, entre le nez et les lèvres, descend une pente spacieuse (Huysmans,Cathédr., 1898, p.388).Elle a bien assujetti cette large ceinture de cuir dur et chaud qui lui serre les flancs comme un bras et placé la corne de boeuf juste à la pente de l'aine, à l'endroit où la placent les hommes (Giono,Gd troupeau, 1931, p.147).Il semble bien qu'on cherche à placer le plus bas possible l'avancée de la poitrine. La pente de la gorge est très longue. Tout cela est évidemment une question de corset (Romains,Hommes bonne vol., 1932, p.48).
2. Au fig. ou p.métaph. Ce qui incline, entraîne irrésistiblement une personne dans le sens de la facilité, de ce qui est considéré comme culturellement condamnable, blâmable. Ce mauvais sujet n'est qu'un honnête homme futur. On voit en lui des pentes qui le feront tourner au vulgaire. Il sera amoureux, il se mariera, il paiera ses créanciers (Veuillot,Odeurs de Paris, 1866, p.237).Il s'abandonnait à cette pente de beaucoup d'hommes élevés bourgeoisement, et qui (...) descendent peu à peu au peuple, se trempent à ses habitudes, s'y oublient et s'y perdent (Goncourt,Man. Salomon, 1867, p.369).
? Glisser sur la pente. Renée apportait dans la faute toutes ces ardeurs de coeur déclassé. Elle aussi avait glissé sur la pente. Seulement, elle n'avait pas roulé jusqu'au bout comme une chair inerte. Le désir s'était éveillé en elle trop tard pour le combattre, lorsque la chute devenait fatale (Zola,Curée, 1872, p.482).
[Avec un compl. déterminatif] Être, glisser sur la pente de la corruption, de la décadence, du libertinage. J'ai beaucoup rêvé et très peu exécuté. Ce qui trompe les observateurs superficiels, c'est le désaccord qu'il y a entre mes sentiments et mes idées (...). Le sens du grotesque m'a retenu sur la pente des désordres. Je maintiens que le cynisme confine à la chasteté (Flaub.,Corresp., 1866, p.238).Il était le seul qui eût quelque influence sur Melchior et qui, dans une certaine mesure, le retînt sur la pente de son vice. (...) l'estime universelle dont il jouissait n'était pas inutile pour faire oublier les frasques de l'ivrogne (Rolland,J.-Chr., Matin, 1904, p.122).
? Pente glissante, savonneuse (fam.). Situation que l'on ne domine pas, qui peut avoir des conséquences fâcheuses. Bernard (...): le travail, qui honore l'homme, déclasse la femme!... comme son chemin est rude on la tient pour vouée aux faux pas... Léopold: Dame! il est certain qu'elle est sur une pente dangereuse. Bernard (...): Les pentes sont dangereuses pour qui descend, et non pour qui monte! (Augier,Fourchambault, 1878, p.142).Est-ce qu'on s'arrête jamais sur cette pente glissante, qui va du second amant au dixième? (Bourget,Crime am., 1886, p.271).
? Pente fatale. C'est la pente fatale, songeait-il, j'ai commencé par le complexe d'OEdipe, après ça je suis devenu sadico-anal et maintenant, c'est le bouquet, je suis pédéraste (Sartre,Mur, 1939, p.183).
? Être sur la, une mauvaise pente. Prendre une direction contraire aux exigences sociales, morales, qui risque d'entraîner quelqu'un à sa perte. En deux ans, elle se rendit ainsi maîtresse de Tonsard et le poussa sur une pente mauvaise à laquelle il ne demandait pas mieux que de s'abandonner (Balzac,Paysans, 1844, p.51).Quand on l'aura débarrassé de cette créature, Philippe se décidera peut-être à revenir à sa femme! (...) Oh! Mais c'est qu'il n'a pas l'air de vouloir s'en laisser débarrasser! Il était dans un état... pas rasé, la figure défaite, n'ayant pas dormi depuis trois jours! (...) Ah! il est sur une mauvaise pente, ton fils, il n'y a pas à dire! (Bourdet,Sexe faible, 1931, ii, p.337).
? Descendre la pente. Déchoir socialement, sombrer moralement. C'est la déchéance d'un homme incompris de tous et aigri peu à peu par la pauvreté et l'insuccès (...) son intelligence devait être soutenue par l'enthousiasme. Ensuite elle n'a plus été qu'un poids qui l'a poussé à descendre la pente plus vite (Lacretelle,Silbermann, 1922, p.158).J'ai commencé à descendre une pente. Qu'y puis-je si le temps m'emporte comme un fleuve? (Saint-Exup.,Terre hommes, 1939, p.223).
? Remonter la pente. Rétablir une situation facheuse. J'ai désespéré de tout... pendant plusieurs semaines (...). Et puis, un matin dans le jardin (...) j'ai vu à nouveau les arbres, le soleil, les petits... peu à peu, j'ai remonté la pente (Martin du G.,J. Barois, 1913, p.522).
C. ? TAPISS. Bande d'étoffe étroite disposée horizontalement autour d'un ciel de lit, d'un dais, au-dessus de rideaux; ou verticalement de façon à imiter des rideaux. Après avoir jeté les yeux (...) sur le maigre tapis de lisière placé au bas d'un lit à ciel dont les pentes en drap tremblaient comme si elles allaient tomber, achevées par les vers, il regarda sérieusement la Grande Nanon (Balzac,E. Grandet, 1834, p.75).Un immense empereur romain de pierre dans toute la pompe du costume de Louis XIV, avec sa grande perruque, son ample manteau, son fauteuil, son estrade, sa crédence où est sa couronne, son dais à pentes découpées et à vastes draperies (Hugo,Rhin, 1842, p.252).Quatre colonnes placées aux angles de l'autel principal (...) étaient reliées par des tringles en fer, auxquelles des rideaux, richement ornés de pentes de broderies, étaient suspendues (Lenoir,Archit. monast., 1852, p.258).
SYNT. Pente de lit, de fenêtre; pente double, simple; pente de dedans, de dehors; pente de damas, de velours; pente en brocatelle, en drap; pente à falbala, à la Romaine; pente garnie de crépines, de franges, de glands.
Prononc. et Orth.: [p? ?:t]. Homon. pante. Att. ds Ac. dep.1694. Étymol. et Hist.A. 1. 1335 «penture» ce qui maintient une porte suspendue autour de ses gonds (doc. Arch. nat. ds Gdf.); 2. a) 1497 pantes [d'un lit] (doc. Bibl. nat., ibid.); b) 1563 «bande d'étoffe tombante garnissant les côtés d'un autel» (Inv. des reliques de la Saincte Chapelle de Dijon, p.80, Jul. d'Arbaumont ds Gdf. Compl.); c) 1593 pante du daiz (Satyre Ménippée, Pièces de tapisserie, éd. Ch. Read, p.51). B. 1. 1358 «inclinaison d'une surface [le plus souvent en relation avec l'écoulement des eaux]» (doc. A. Tournai ds Gdf. Compl.); 1694 pente de comble (Corneille); 2. 1796 «plan, surface en déclivité» gravir une pente; descendre une pente de neige (H.-B. de Saussure, Voy. Alpes, t.4, pp.146, 149); 3. fig. a) 1580 «ce qui est comparé à une déclivité naturelle» (Montaigne, Essais, I, XXVI éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.147: au bout d'un long et ennuyeux chemin [en lisant un texte] je vins à rencontrer une piece haute, riche et eslevée jusques aux nuës. Si j'eusse trouvé la pente douce et la montée un peu alongée...); b) 1588 «inclinaison morale naturelle, penchant» se laisser aller vers la pante naturelle (Id., ibid., III, XIII, p.1106); ca 1590 pente vers la haine, la cruauté, l'ambition (Id., ibid., II, XII, p.444); c) 1588 «ce qui entraîne irrésistiblement vers le bas, vers le mal» (Id., ibid., III, IX, p.993: ... appuyer et retarder de sa puissance l'inclination vers le mal, suyvre envis cette pente). Issu du lat. vulg. *pendita, part. passé fém. de pendere, formé d'apr. les verbes au parfait en -ui (monei?re, monui?, moni?-tus, v. Ern. Morphol., § 313 II, note II, p.224). Pente devait donc exister en a. fr., peut-être dans une aire géogr. latérale; apparaissant dans la lang. écrite au xives., il a peu à peu, aux sens A et B 1, évincé le subst. pendant*. A se réfère au sens «être suspendu», B au sens «pencher» de l'a. fr. pendre (v. ce mot), corresp.respectivement aux sens «être pendu, être suspendu» et «être suspendu au-dessus, surplomber, dominer» du lat. pendere. Fréq. abs. littér.: 2924. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3244, b) 3556; xxes.: a) 4226, b) 5220. Bbg. Quem. DDL t.5. _Sain. Arg. 1972 [1907], p.102.

PENTE, subst. fém.
Étymol. et Hist.A. 1. 1335 «penture» ce qui maintient une porte suspendue autour de ses gonds (doc. Arch. nat. ds Gdf.); 2. a) 1497 pantes [d'un lit] (doc. Bibl. nat., ibid.); b) 1563 «bande d'étoffe tombante garnissant les côtés d'un autel» (Inv. des reliques de la Saincte Chapelle de Dijon, p.80, Jul. d'Arbaumont ds Gdf. Compl.); c) 1593 pante du daiz (Satyre Ménippée, Pièces de tapisserie, éd. Ch. Read, p.51). B. 1. 1358 «inclinaison d'une surface [le plus souvent en relation avec l'écoulement des eaux]» (doc. A. Tournai ds Gdf. Compl.); 1694 pente de comble (Corneille); 2. 1796 «plan, surface en déclivité» gravir une pente; descendre une pente de neige (H.-B. de Saussure, Voy. Alpes, t.4, pp.146, 149); 3. fig. a) 1580 «ce qui est comparé à une déclivité naturelle» (Montaigne, Essais, I, XXVI éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.147: au bout d'un long et ennuyeux chemin [en lisant un texte] je vins à rencontrer une piece haute, riche et eslevée jusques aux nuës. Si j'eusse trouvé la pente douce et la montée un peu alongée...); b) 1588 «inclinaison morale naturelle, penchant» se laisser aller vers la pante naturelle (Id., ibid., III, XIII, p.1106); ca 1590 pente vers la haine, la cruauté, l'ambition (Id., ibid., II, XII, p.444); c) 1588 «ce qui entraîne irrésistiblement vers le bas, vers le mal» (Id., ibid., III, IX, p.993: ... appuyer et retarder de sa puissance l'inclination vers le mal, suyvre envis cette pente). Issu du lat. vulg. *pendita, part. passé fém. de pendere, formé d'apr. les verbes au parfait en -ui (monei?re, monui?, moni?-tus, v. Ern. Morphol., § 313 II, note II, p.224). Pente devait donc exister en a. fr., peut-être dans une aire géogr. latérale; apparaissant dans la lang. écrite au xives., il a peu à peu, aux sens A et B 1, évincé le subst. pendant*. A se réfère au sens «être suspendu», B au sens «pencher» de l'a. fr. pendre (v. ce mot), corresp.respectivement aux sens «être pendu, être suspendu» et «être suspendu au-dessus, surplomber, dominer» du lat. pendere.

Pente au Scrabble


Le mot pente vaut 7 points au Scrabble.

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Les citations avec le mot Pente


  1. Et si par un jaloux je me voyais contrainte,
    J'aurais fort grande pente à confirmer sa crainte.


    Auteur : Molière - Source : L'Ecole des maris (1661), I, 2, Lisette


  2. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
    Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
    Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
    Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.


    Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : L'Isolement (1820)


  3. Trois arbres escaladent une pente raide, encordés par des lianes.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  4. Sur les reliefs perpendiculaires du paysage, des pentes rases ou bouquetées de cépées de hêtres, des pics dardant la nue, des dômes coiffés de glace, des sommets chauves ou conservant quelques rayons de neige comme des mèches de cheveux blancs.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 35, Chapitre 12


  5. L'eau serpente et dessine en courant des arabesques mobiles.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Une année dans le Sahel (1858)


  6. Vivre, c'est arpenter un tapis roulant allant en sens inverse de ton déplacement.

    Auteur : Frédéric Dard - Source : Réflexions définitives sur l'au-delà (2000)


  7. Quelques brumes fumaient sur les pentes des Alpes, effaçaient les vallées en rampant vers les sommets dont les crêtes dessinaient une immense ligne dentelée dans un ciel rose et lilas.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : La Vie errante (1890)


  8. Ca va se construire : une charpente d'illusions sur les fondations du doute, les murs vaporeux de la métaphysique, le mobilier périssable des convictions, le tapis volant des sentiments...

    Auteur : Daniel Pennac - Source : Monsieur Malaussène au théâtre (1996)


  9. Il ne savait pas encore s'il souffrait parce qu'il suivait une pente et que l'avenir venait à lui sans qu'il eût à s'en saisir. Quand on s'abandonne, on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse on ne souffre plus.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Courrier sud (1929)


  10. Quel enfant n'a pas aimé trembler, la nuit sur les pentes herbeuses, à attendre le dahu, n'a pas chanté pour se donner du courage devant les monstres de l'imagi­naire, vaincre la peur en marchant bravement vers les ombres ?

    Auteur : Bernard Giraudeau - Source : Les Dames de nage (2009)


  11. Nous avons tous arpenté les bonds de l'abîme et bien que certains d'entre nous aient perdu l'équilibre rare sont ceux qui vitaux et nécessaires sont tombés dans les ténèbres.

    Auteur : Roger Jon Ellory - Source : Vendetta (2005)


  12. Il est un continent perdu dont nous sommes les seuls arpenteurs, les seuls détenteurs des clés, et c'est le tintement de ces clés, au fond de notre poche, qui enchante en nous le veilleur émerveillé.

    Auteur : Eric Faye - Source : Somnambule dans Istanbul (2013)


  13. Ce n'est que par la complaisance
    Qu'on se fait et qu'on garde au monde des amis:
    Et comme toujours l'homme a pente à l'inconstance,
    Près de lui l'indiscret qui se croit tout permis
    Lasse bientôt sa patience.


    Auteur : Eustache Le Noble - Source : Les Animaux favoris


  14. Les cyprès élevaient leurs quenouilles noires et les oliviers moutonnaient sur les pentes.

    Auteur : Anatole France - Source : Le Lys rouge (1894)


  15. Le monde suit une pente qui m'échappe: d'un côté, les gamines veulent de plus en plus ressembler à des femmes, et de l'autre les femmes veulent coûte que coûte ressembler à des gamines.

    Auteur : Harold Cobert - Source : La mésange et l'ogresse


  16. Les jardins Selvaggi dans le mois de mai, au sortir du labyrinthe de rocailles et de marbre qui surplombe la colline, sont une seule nappe de soufre clair qui flambe d’un blanc de coulée jusqu’au bas de la pente et vient mordre en festonnements de vagues la falaise opposée de forêts sombres qui clôt de ce côté Orsenna comme un mur.

    Auteur : Julien Gracq - Source : Le Rivage des Syrtes (1951)


  17. La décadence de l'amour! Les termites! Ces insectes qui bouffent les poutres et les charpentes. On ne les voit pas, on ne les entend pas, ils grignotent jusqu'à ce qu'un jour la maison s'écroule.

    Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : Petits crimes conjugaux (2003)


  18. Dans mon enfance, l'excès ne m'a pas été désigné comme un défaut-et sans doute était-ce une erreur- mais depuis j'arpente la littérature comme un champ dans lequel mes pas laissent l'herbe ployée un instant derrière moi, juste le temps de voir le chemin parcouru, et l'immensité encore inconnue.

    Auteur : Julia Kerninon - Source : Une activité respectable


  19. Au cercueil sert le même bois,
    Et à la charpente du toit.


    Auteur : Charles de Leusse - Source : Comme un grain (2004)


  20. Il était grand, gros, très fort, corpulent sans être obèse, de charpente ramassée et musculeuse.

    Auteur : Romain Rolland - Source : Musiciens d'autrefois (1908)


  21. Il est d'une prodigieuse maigreur et son habit noir flotte sur une charpente squelettique. Ses yeux sont si profonds qu'on ne distingue pas bien les prunelles immobiles. On ne voit, en somme, que deux grands trous noirs comme au crâne des morts.

    Auteur : Gaston Leroux - Source : Le Fantôme de l'Opéra (1910)


  22. Tomber amoureuse, c'est une drôle d'expression. Pourquoi ne dit-on pas s'élever amoureuse ? Probablement parce qu'on est conscient qu'il s'agit d'une chute, d'une pente. Un amour profond est un amour dans lequel on se perd.

    Auteur : Bernard Werber - Source : Le Rire du Cyclope (2010)


  23. Ceux qui sont mariés sont nombreux et ceux qui se repentent de s'être mariés ne le sont pas moins.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  24. Au commencement de la vie, on est entraîné par une pente irrésistible, mais douce encore, entre des rives vertes et ombragées; l'air est parfumé par les fleurs semées dans l'herbe, et les oiseaux chantent aux bords, dans les oseraies.

    Auteur : Alphonse Karr - Source : Un diamant (1856)


  25. La route invisible de la pesanteur délivre la pierre. Les pentes invisibles de l'amour délivrent l'homme.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Pilote de guerre (1942)


Les citations du Littré sur Pente


  1. Deux ou trois de ces lanternes (ainsi appelle-t-on telle charpenterie) mettra-on au colombier, s'il est basti en figure barlongue et s'il est grand et spacieux

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 388


  2. Je mis Vambroc dans une soupente où il eût fallu être chat ou diable pour le trouver

    Auteur : RETZ - Source : I, 14


  3. Escheant arpentement public, gens experts sont deputés pour faire l'evaluation des proprietés, qui, accompagnans l'arpenteur, tout d'une main lui monstrent les limites, tenans et aboutissans des fonds

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 12


  4. Le maréchal se trouvait engagé, avec une seule division, dans une gorge étroite, profonde et environnée de bois et de collines dont toutes les pentes nous étaient contraires

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Napol. v, 3


  5. Il s'importe régulièrement en France depuis quelque temps des quantités considérables d'un bois de la Floride appelé à rendre de grands services comme bois de charpente et de menuiserie..., le pitch-pin est résineux, sain, sans noeuds, ayant la résistance et toutes les propriétés du chêne et du teck

    Auteur : O. SACHOT - Source : Rev. Britan. avril 1875, p. 531


  6. Les hommes ne se goûtent qu'à peine les uns les autres, n'ont qu'une faible pente à s'approuver réciproquement

    Auteur : LA BRUY. - Source : XII


  7. Celle de la montaigne ou trop droite pente sera adoucie par murailles traversantes, appelées bancs, qu'à pierre seche, pour l'espargne, on y bastira....

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 148


  8. Il faut soigneusement distinguer la délectation que Dieu a mise en nous à la vue de lui-même, d'avec la pente que la révolte du premier homme a mise dans nos coeurs pour nous faire centre de nous-mêmes

    Auteur : FÉN. - Source : t. XVIII, p. 309


  9. Tu ressens pour le jeu la pente la plus forte

    Auteur : REGNARD - Source : Ménechm. I, 2


  10. Il [Penterieder] avait été petit scribe dans les bureaux de Vienne

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 443, 173


  11. La mare est une large fosse, cavée en douce pente de tous costés, afin que le bestail y puisse descendre aisement ; elle est enfoncée au milieu, toutesfois moderément, où l'eau des sources s'assemble avec celle de la pluie

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 782


  12. Les pentes sont formées par un lapilli composé de bombes de la grosseur de la tête... il faut supposer que le cratère a projeté de tous côtés une grêle de bombes de ce genre ; je n'ai rencontré aucune très grosse bombe ; la plus grosse avait un pied de diamètre ; la plupart variaient de la grosseur du poing à celle de la tête ; c'étaient presque toutes de simples boules de lave poreuse ; un certain nombre renfermaient un noyau irrégulier, exactement moulé dans une enveloppe de lave, mais sans adhérence

    Auteur : H. DE SAUSSURE - Source : extrait du Journ. de Genève, dans Journ. offic. 29 août 1872, p. 5754, 1re col.


  13. Preschez et patrocinez d'icy à la Pentecoste, enfin vous serez esbahy comment rien ne me aurez persuadé

    Auteur : François Rabelais - Source : III, 5


  14. Les Getes durs à la peine Nature a trop mieux contentez, Qui ont leurs champs non arpentez

    Auteur : DU BELLAY - Source : III, 19, verso.


  15. La grand serpente au pole arctique emprainte

    Auteur : MAROT - Source : IV, 65


  16. Et s'il est ainsi que les siens [ses concitoyens] se repentent et s'ennuient de son gouvernement

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 24, recto


  17. Soudain à leurs regards une lueur rampante En bleuâtres sillons sur la hauteur serpente

    Auteur : Victor Hugo - Source : Ball. VIII


  18. Quand l'hiver se dissout au souffle d'un orage, Tel se penche un sapin de neige tout chargé ; L'eau tombe sourdement tout le long du branchage Et serpente en ruisseau sur le sol ravagé

    Auteur : MASSON - Source : Helvétiens, VII


  19. Que me sert voir tout le monde En papier, où je me fonde à l'arpenter pas à pas ?

    Auteur : DU BELLAY - Source : III, 86, recto.


  20. Nous montrerons que toutes ses institutions primitives [du christianisme] sont animées de cet esprit ; nous verrons par quelle pente fatale il a promptement été entraîné à déchoir de cet universalisme

    Auteur : PRESSENSÉ - Source : Journ. des Débats, 31 mars 1877, 3e page, 5e col.


  21. Le pertuis de la Morne comprenait, à l'exception des autres passages, un travail de main d'homme : c'était un des ouvrages accessoires de la machine de Marly, construite pour amener l'eau à Versailles ; on y avait construit un passe-lit, entre bajoyers de charpente, de 10 mètres de largeur : on ne pouvait le franchir qu'en mettant cinquante chevaux après un seul bateau, lorsque la hauteur d'eau s'élevait à 2 mètres ou 2m, 50, c'est-à-dire pendant les meilleures eaux

    Auteur : E. GRANGEZ - Source : ib. p. 628


  22. Quoique Philippe n'eût encore que sept ans, la cérémonie de son sacre se fit à Reims le 23 mai, jour de la Pentecôte 1059, du vivant de son père, qui mourut l'année d'après

    Auteur : BRIAL - Source : Mém. hist et lit. anc. t. IV, p. 490


  23. Les rues étroites et sans pente, quoique le terrain soit en dos d'âne, sont toujours bourbeuses

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XIII, 43


  24. La pente [du canal Saint-Maur] est, en étiage, de 4m,30 ; elle est rachetée par une écluse d'un seul sas à talus perreyés, aux extrémités duquel sont deux titres en maçonnerie contenant la chambre des portes

    Auteur : E. GRANGEZ - Source : Voies navigables de France, p. 559


  25. Anglois avoient fait ouvrer et charpenter deux beffrois de gros merrains à trois estages et seant chacun beffroi sur quatre roes

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 237




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 16h45











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