Définition de « prime »


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NOM genre (f) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|p?im) prime (mf)

  • Premier. - De prime abord. - Orge de prime, variété d’orge hâtive.

  • (math) Signe en forme d’accent adossé à une lettre qui désigne le premier degré d’une quantité, d’une grandeur, etc., représentée par une lettre . - A prime (A) et A seconde (A"). (fr-rég|p?im) prime (f)

  • Première heure canoniale (6 heures du matin). - Le curé à fait sonner le carillon à prime.

  • Première position de l’épée en escrime. - Placez vous en garde de prime. (fr-rég|p?im) prime (f)

  • (ucf|somme) payée par un assuré à un assureur et lui ouvrant le droit à la couverture d’un risque.

  • Somme versée par un employeur à un salarié à titre exceptionnel, en guise de récompense pour un travail de qualité, ou à tous les salariés pour les encourager ou pour saluer une étape dans la vie de l’entreprise (publication de résultats particulièrement bons, introduction en bourse). Synonyme : subvention, indemnité, cadeau


    Expression : prime de départ prime de fin d’année prime de risque

    Approchant : primaire, primat, primer, primeur, primevère, primitif, primordial, primate, primauté, primesautier, printemps



    Définitions de « prime »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    PRIME1, adj. et subst. fém.

    I.? Adjectif
    A.? Vieilli ou littér. Premier. On reconnaît la différence du français appris et du français de prime source (Amiel, Journal,1866, p. 74).Cette prime aube du mariage parut délicieuse à Germain (Theuriet, Mais, deux barbeaux,1879, p. 67).Le prime vent du soir qui s'éveille, lorsqu'il touche la lisière du bois, fait courir dans les feuilles de trembles un chuchotement qui rit et qui se moque (Genevoix, Marcheloup,1934, p. 120).
    ? En partic., vieilli et région. (Ouest). Précoce. Fruit, légume prime. Le printemps a été particulièrement prime cette année (Réz.-Tuaillon1969).
    B.? Loc. et expr.
    1. Prime jeunesse, prime enfance. Début de la vie, premier âge. Je doute qu'aucun des préceptes de l'Évangile m'ait aussi profondément marqué, et depuis ma prime jeunesse, que le « mon royaume n'est pas de ce monde » (Gide, Journal,1942, p. 151).Il suffit de rappeler que, dès la prime enfance, élevé par le second mari de sa mère, l'acteur Geyer, Wagner a vécu dans le monde du théâtre (Dumesnil, Hist. théâtre lyr.,1953, p. 136).
    2. De prime abord. Au premier abord, en premier lieu. [Caphisias] reprochait à la plupart des curieux qui venaient voir ses tableaux, de ressembler à ceux qui, de prime abord et sans distinction, saluent tout à la fois une assemblée nombreuse (Dusaulx, Voy. Barège,t. 2, 1796, p. 3).Onimus (1867) fait état d'une expérience, assez embarrassante de prime abord, sur la prétendue génération spontanée des globules blancs (J. Rostand, Genèse vie,1943, p. 143):
    1. ... le Moniteur contenait une ordonnance royale de quatre lignes où ce licenciement est annoncé sans considérant, sans réflexions. La mesure a paru brutale, et chacun de son côté a cherché à en connaître le véritable motif, quoiqu'on ne se fit aucun scrupule d'en accuser de prime abord les ministres. Delécluze, Journal,1827, p. 447.
    3. De prime face (vieilli). À première vue, au premier aspect. [Calvin] jugeait qu'en ne cédant pas de prime face, il se trouverait plus fort contre eux le jour qu'il en serait besoin (Tharaud, Chron. frères enn.,1929, p. 237).
    4. De prime saut. V. prime(-)saut, primesaut.
    C.? MATH. [En parlant d'un symb.] Qui est suivi d'un signe formé d'une seule apostrophe. A prime, A'. (Dict. xxes.).
    II.? Subst. fém.
    A.? LITURG. Première heure de l'office du jour qui doit être dite au lever du jour vers six heures du matin. Il enjoignit à tous ceux qui, parmi les auditeurs, auraient obtenu quelque guérison ou faveur céleste par l'invocation de la duchesse, de se présenter avec leurs témoins le lendemain à l'heure de prime, devant l'archevêque de Mayence et les autres prélats (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. 288):
    2. En négligeant les matines, les laudes, les petites heures (prime, tierce, sexte et none), qui du reste ont certains points communs avec les vêpres pour l'ordonnance générale, nous trouvons dans le cadre liturgique paroissial : la messe chantée (grand'messe); les vêpres et les complies... Potiron, Mus. église,1945, p. 9.
    B.? ESCR. Première position de l'escrimeur tenant son épée verticalement, la pointe en bas, la main à hauteur du visage. « Il y a neuf parades, monsieur Larcher », me disait-il [le professeur d'escrime]. Et il m'expliquait la prime, la seconde, les autres jusqu'à l'octave (Bourget, Physiol. amour mod.,1890, p. 343).
    C.? TEXT. ,,Laine de première qualité, comme sont les primes de Ségovie, de Portugal`` (Chesn. t. 2 1858).
    D.? JEUX. Ancien jeu de cartes où l'on ne donnait que quatre cartes et où il fallait réunir dans la même main les quatre couleurs. Avoir prime; grande, petite prime. [Nos ancêtres] jouaient à la prime (Kock, Ficheclaque,1867, p. 41).
    REM.
    Primement, adv.,rare et fam. Premièrement. En politique il faut primement jeter par-dessus bord les ingénus et les phraseurs, les hommes à principes et les hommes à pathos (Péladan, Vice supr.,1884, p. 180).Ç'ui qui vient m'confier n'un secret, c'est primement qu'i'n'a point su el' garder poùr lui seul (Martin du G., Gonfle,1928, II, 5, p. 1205).
    Prononc. et Orth. : [p?im]. Homon. et homogr. prime2, 3. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1119 adj., fém. de l'a fr. prin, prim « premier » (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2595); b) ca 1375 spéc. dans la loc. de prime face (Oresme, Livre du Ciel et du Monde, 124c 11-12 d'apr. A. D. Menut et A. J. Denomy ds Méd. St., t. 5, p. 314); 1532 prime au masc. (Bourdigné, Lég. de Pierre Faifeu, chap. XL, vers 80, éd. Fr. Valette, p. 107); av. 1622 de prime abord (St Fr. de Sales, Introduction à la vie dévote, ?uvres, Annecy 1892-1906, 305 ds P. Kaden, Die Sprache des St Fr. de Sales, Weida, 1908, p. 50); 2. a) 1121-34 subst. « première des heures canoniales » (Philippe de Thaon, Bestiaire, 260 ds T.-L.); b) xiiies. a haute prime « heure de prime étant bien avancée » (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, XVIII, 5); 1387-89 vén. de haute prime « assez longtemps après six heures » (Livre de chasse de Gaston Phébus, éd. G. Tilander, 55, 13, p. 237); 3. 1358 laine prime « laine très fine » (Ordonnance du Roi Jean, sept. 1358 ds Isambert, Rec. des anc. lois fr., t. 5, p. 39); 1723 p. ell. de laine : prime subst. (Savary t. 2); 4. 1534 subst. « jeu où on l'emporte en présentant les quatre couleurs et dans lequel on ne distribue que quatre cartes » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, chap. XX, p. 135); 5. 1653 subst. escr. « première et principale des gardes » (Besnard, Le Maistre d'Armes libéral ds Petiot); 6. 1723 adj. « de la première pêche » (Savary t. 2). Forme fém. de l'a. fr. prim, prin issu de l'adj. lat. primus, -a, -um et qui a été concurrencé par les représentants de primarius (v. premier). Fréq. abs. littér. Prime1adj. : 147.


    PRIME2, subst. fém.

    A.? Somme payée à échéance régulière par un assuré à son assureur dans le cadre d'un contrat, d'une police d'assurance et, p. ext., somme que l'assuré reçoit de son assureur pour le dédommagement d'un sinistre couvert par un contrat d'assurance. Synon. cotisation.Prime d'assurance vol; prime d'assurance automobile; versement de la prime. J'avais pris une assurance sur la tête de Berthe. N'est-ce pas vous, madame, qui, au quatrième versement, vous êtes servie de l'argent pour faire recouvrir le meuble du salon? Et, depuis, vous avez même négocié les primes versées (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 32).Le poste de travail prend d'abord la charge de ses propres frais : la valeur de son matériel sert à la fixation des amortissements, des intérêts du capital immobilisé, de la part de prime d'assurance-incendie (Villemer, Organ. industr.,1947, p. 230).Vous fumez! Désastreux si vous êtes américain car les actuaires vous feront payer très cher votre prime d'assurance sur la vie (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act.,1965, p. 149).
    B.? Somme d'argent donnée à une personne, à une catégorie de personnes à titre de récompense, d'aide ou d'encouragement.
    1. Somme d'argent payée à un salarié en plus de son salaire de base pour un motif particulier et sous certaines conditions, de manière régulière ou exceptionnelle. Synon. gratification, guelte.Si un pilote cassait un appareil, ce pilote perdait sa prime de non-casse (Saint-Exup., Vol nuit,1931, p. 92).Le salaire à primes établi d'après le rendement. C'est ce salaire qui s'applique avec intérêt aux contremaîtres et au personnel d'entretien ou des services annexes si les primes sont judicieusement calculées et suffisamment progressives (Brunerie, Industr. alim.,1949, p. 129):
    1. L'attrait de la prime est un stimulant énergique qui (...) incite le travailleur à atteindre la production fixée. Mais les chances de surmenage sont éliminées, l'ouvrier ne pouvant avoir d'autre ambition que de s'en tenir à la productivité qui lui assure le paiement de la prime. Villemer, Organ. industr.,1947p. 150.
    SYNT. Prime d'ancienneté, d'assiduité, d'atelier, d'exactitude, de fin d'année, d'intéressement, de panier [repas], de participation, de recherche, de rendement, de salissure, de transport, de vacances; prime aux pièces; prime horaire, trimestrielle; prime non hiérarchisée; prime de résidence.
    2. Somme d'argent attribuée par l'État ou un organisme public dans le cadre d'une mesure sociale ou pour aider un secteur d'activité. Synon. subvention.La bourgeoisie financière, industrielle et censitaire (...) entreprend, à grand renfort de primes d'État, de subventions et de garanties d'intérêt, la construction des voies ferrées (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 232).L'amorce de la consommation constitue l'affectation des ressources à un emploi déterminé. Une illustration de cette modalité peut être trouvée dans le système de prime à la construction et d'allocation-logement (Univers écon. et soc.,1960, p. 46-14):
    2. L'État accordait des primes pour développer cette activité. Prime de 50 F par homme d'équipage, prime d'importation de 20 F par quintal de rogues de morue, prime d'exportation de 22 F par quintal de morue séchée exportée directement et prime de 16 F par quintal de morue exportée de France... Boyer, Pêches mar.,1967, p. 11.
    SYNT. Prime d'équipement, de production; prime à l'épargne, à l'investissement, à l'abattage, à l'arrachage; prime d'allaitement, de déménagement, de départ, de naissance.
    ? Au fig. Encouragement quelconque donné le plus souvent mal à propos à une activité, une manière de vivre ou de penser. Mouler les lois sur les m?urs générales, ne serait-ce pas donner, en Espagne, des primes d'encouragement à l'intolérance religieuse et à la fainéantise (Balzac, Méd. camp.,1833, p. 156).Le privilège des bouilleurs de cru, qui est une véritable prime à l'alcoolisme familial (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 271).
    ? ARM. Indemnité, somme d'argent reçue par un militaire lors de son engagement, de sa démobilisation, ou en supplément de solde. Les soldats toucheraient leur habillement, leur linge et leurs chaussures au titre de la masse individuelle dont la première mise et la prime journalière seraient augmentée (Davout, Réorg. milit.,1871, p. 39).Pour les militaires actuellement en service dont la durée légale du service était de trois ans, deux ans ou dix-huit mois, le droit à la haute paye, à la prime d'engagement ou de rengagement et, le cas échéant, à la solde mensuelle (J.O., Loi rel. recrut. arm., 1928, art. 79, p. 3822).
    3. Somme d'argent attribuée à un participant dans le cadre d'une manifestation à caractère compétitif. Prime de sportivité. Ce fermier a obtenu plusieurs primes au comice agricole (Ac.1935).Les « bonnes » primes vont au meilleur coureur, les « mauvaises » primes sont une consolation au vaincu (Rey-Cellard1980).
    4. En partic.
    a) Somme d'argent, pourcentage accordé pour un service rendu ou pour une action exceptionnelle. Tous, les sauveurs et les sauvés, furent accueillis par des cris de joie, et Phileas Fogg distribua aux soldats la prime qu'il leur avait promise (Verne, Tour monde,1873, p. 182).Les maires des villages payaient des primes pour chaque tête de loup ou de louveteau qu'on leur apportait (A. France, J. d'Arc,t. 1, 1908, p. 11).Mais la désaffection pour le cinéma était telle qu'il fallait faire distribuer les billets gratuits à domicile, et même promettre aux distributeurs une prime par fauteuil effectivement occupé (Sadoul, Cin.,1949, p. 35).
    b) Objet, cadeau, avantage pécuniaire accordé à un acheteur, le plus souvent dans un but publicitaire. Synon. ristourne, bonus.Prime de fidélité, timbre-prime. Tous les mois des patrons découpés (en papier) de grandeur naturelle déjà si appréciés que nous encartons dans le journal : prime faite pour alterner avec une surprise nouvelle réservée par la direction aux abonnées (Mallarmé, Dern. mode,1874, p. 809).Utilisée pour les promotions, la prime a souvent un effet déterminant pour le succès de celles-ci; mais une législation particulière est venue mettre un terme à une surenchère débridée : la valeur de l'objet offert en prime ne doit pas dépasser 5 % du prix du produit, et il doit être marqué spécialement (WellhoffComm.1977) :
    3. Un trait de génie que cette prime des ballons, distribuée à chaque acheteuse, des ballons rouges, à la fine peau de caoutchouc, portant en grosses lettres le nom du magasin, et qui, tenus au bout d'un fil, voyageant en l'air, promenaient par les rues une réclame vivante! Zola, Bonh. dames,1883, p. 612.
    ? En prime.En plus, en supplément. Voir Wellhoff, loc. cit. Au fig. En plus, par-dessus le marché. Ce soir Un C?ur simple commence son apparition dans Le Moniteur. Le Bien public compose Saint Julien qui paraîtra sans doute lundi d'un seul coup, en prime (Flaub., Corresp.,1877, p. 336).Certains en déliraient. Fallait les arracher à leurs catastrophes. On leur aurait donné la mort en prime pour vingt sous qu'ils se seraient précipités sur le truc (Céline, Voyage,1932, p. 385).Il avait fait pire. Et l'épouse : pas commode; et la marmaille : en prime (Queneau, Pierrot,1942, p. 118).
    c) Vieilli. Somme d'argent qu'un directeur de théâtre versait à un auteur à succès en plus des droits d'auteur. [Zola] tombe dans un long silence, d'où il sort au bout de quelque temps par cette phrase : « S'ils me rendent un jour ma pièce, je demanderai au directeur qui la voudra dix mille francs de prime... Car ça vaudra ça alors, revenant de l'interdiction, ma pièce! » (Goncourt, Journal,1885, p. 499).
    C.? BOURSE
    1. ,,Dédit convenu à l'avance, que l'acheteur à terme d'une valeur de bourse paie au vendeur lorsque, au jour de la liquidation, il renonce à l'opération engagée`` (Bern.-Colli 1981). Vente à prime; opération, contrat, ordre à prime. À peine m'était-il loisible de suivre de loin les fluctuations du 5 et du 3, d'acheter ou de vendre à prime, d'arranger mes reports (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 402).Avec un compte courant, tout se liquide sans difficulté; soit qu'on achète à marché ferme, soit qu'on spécule par marchés à primes ou sur report (Boyard, Bourse et spécul.,1853, p. 156).
    2.
    a) Prime d'émission. Différence entre le prix d'émission d'une action et sa valeur nominale. Le montant de la prime d'émission est très variable. Modeste, elle a simplement pour objet de rembourser la collectivité émettrice de ses frais d'émission (Banque1963).
    b) Prime de remboursement. Somme ajoutée à la valeur nominale d'une action lors de son remboursement. La prime de remboursement est d'autant plus forte que la date de remboursement est éloignée de la date de l'émission de l'emprunt (Gestion fin.1982).
    3. Faire prime.Augmenter de valeur pour un titre de bourse; au fig. ou p. métaph., être très recherché, tenir le premier rang. Synon. primer1.Cet homme qui venait de mettre en doute sa dépendance de la race accusait fortement le caractère ethnique : (...) un sûr discernement de la valeur qui ferait prime sur le marché politique (Vogüé, Morts,1899, p. 48).À cause de leur jupon et parce que certains rêves lacustres s'associent souvent à de tels désirs, les Écossais faisaient prime (Proust, Temps retr.,1922, p. 823).Les prêts sur stocks (...) circulent facilement, le papier anglais fait prime sur toutes les places (Morand, Londres,1933, p. 42).
    Prononc. et Orth. : [p?im]. Homon. et homogr. prime1, 3. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1620 « somme payée à une compagnie d'assurance par l'assuré » (Réglement de 1620 d'apr. Aubin 1736); 1669 (Clairac, Us et Coutumes de la mer, 183, éd. 1669 ds Delb. Notes mss); 2. 1730 « somme à verser en cas de dédit dans une vente à terme de valeurs » (Arrêt du Conseil du 7 mars 1730 ds Brunot t. 6, p. 170); 3. 1751 « encouragement pécuniaire donné par l'État ou toute autre institution » (Voltaire, Siècle de Louis XIV, t. 20, pp. 238-239 ds Rey-Gagnon Anglic.); 4. 1752 « rémunération d'un service » (Trév.); 5. 1759 « somme que l'on gagne à une loterie » (Rich.); 6. 1765 « excédent de prix d'une valeur sur le chiffre de son émission » (Encyclop. t. 13); 1862 faire prime (Hugo, Corresp., p. 411); 7. 1801 « somme d'argent attribuée pour une action particulière » (ici, la destruction d'un animal nuisible) (Crèvec?ur, Voyage, t. 2, p. 41); 8. 1839 « somme d'argent attribuée à l'auteur d'une pièce de théâtre avant qu'elle soit jouée et qu'il ne perçoive les droits d'auteur » (Balzac, Corresp., p. 575); 9. 1852 « don, cadeau destiné à des acheteurs ou des souscripteurs pour les attirer » (Goncourt, Journal, p. 49). Francisation de l'angl. premium [pri:mi?m] « récompense, prix » (1601 ds NED) et « prime d'assurance » (1622 premio, 1661 premium, ibid.), du lat. praemium « avantage, faveur, prélèvement ».
    STAT. ? Prime1(subst.) et prime2. Fréq. abs. littér. : 367. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 433, b) 547; xxes. : a) 572, b) 561.
    BBG. ? Quem. DDL t. 16.


    PRIME3, subst. fém.

    JOAILL. Cristal de roche coloré qui prend le nom de la pierre précieuse dont il se rapproche le plus par sa couleur. Prime d'émeraude, de topaze, de rubis. Ce temple, d'une grandeur immense, est intérieurement revêtu de marbre jaune antique, coupé par des colonnes de prime d'améthyste (Genlis, Chev. cygne,t.2, 1795, p.224).
    Prononc. et Orth. V. prime2. Étymol. et Hist. 1remoit. xiies. prasme (Lapidaire de Marbode, 1reversion fr. 690, Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, p.56); 1360 presme d'esmeraude (Inventaire du duc d'Anjou, no781 ds Laborde); 1400 proesme d'emerauldes (Pièces relat. au règne de Ch. VII, éd. Douët d'Arcq, t.2, p.296 ds Gdf.); 1416 prasme d'esmeraude (Inventaire du duc de Berry ds Laborde); 1634 prisme (Inventaire du Trés. de l'ab. de St Den., Arch. LL 1327 ds Gdf.); [1673 prime d'émeraude d'apr. FEW t.9, p.329b] 1752 (Trév.); 1762 (Ac.: Prime. Terme de joaillier. Nom que l'on donne à une pierre demi-transparente de la nature du caillou ou du cristal, et qui sert de base ou de matrice aux cristaux). La forme prasme est issue du lat. prasinus, -a, -um empl. subst. au même sens que le lat. prasius «prase, variété de quartz agate» empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? dér., avec l'adj. ? ? ? ? ? ? ? ? ? «d'un vert tendre comme le poireau», de ? ? ? ? ? ? ? «poireau». L'hyp. d'une contamination de formes issues de prasius (v. prase) par le lat. plasma (Barb. Misc. 3, 38) n'est pas recevable compte tenu de l'apparition tardive du fr. plasme «émeraude» (FEW t.9, p.329b). Alors que l'altération de -n- en -m- a pu être facilitée par l'infl. de esmeraude, le passage de prasme à presme, prisme peut s'expliquer par un croisement avec l'a. fr. proisme, proesme, presme, prisme «prochain» (xiies., cf. Gdf. et T.-L., s.v. proisme), issu du lat. proximus, dans l'expr. prasme d'esmeraude (FEW, loc. cit.).


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    prime \Prononciation ?\ féminin

    1. Prime (heure canoniale).
      • .vii. fois mue entre prime et none (Floire et Blancheflor, manuscrit 375 français de la BnF, fol. 252v, vers 1150)

    Nom commun 3 - français

    prime \p?im\ féminin

    1. (Finance) Somme payée par un assuré à un assureur et lui ouvrant le droit à la couverture d'un risque.
    2. (Travail) Somme versée par un employeur à un salarié à titre exceptionnel, en guise de récompense pour un travail de qualité, ou à tous les salariés pour les encourager ou pour saluer une étape dans la vie de l'entreprise (publication de résultats particulièrement bons, introduction en bourse).
    3. (En particulier) Récompense offerte pour l'accomplissement d'une tâche précise comme le fait de renseigner la police, de capturer un criminel, de retrouver et ramener un chien à son propriétaire, etc.
      • Il leur reste une dernière ressource: celle de la chasse à l'homme. Au début de la campagne, paraît-il, le gouvernement payait une prime de 8 douros (40 francs) par prisonnier et de 4 douros par tête de rebelle coupée. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
    4. Différence entre le prix du métal précieux contenu dans une pièce et le prix de vente de celle-ci.
      • Sur les pièce en or, la prime peut être négative ou positive.

    Nom commun 2 - français

    prime \p?im\ masculin

    1. (Mathématiques, Typographie) « ? ». Signe adossé à une lettre qui désigne le premier degré d'une quantité, d'une grandeur, etc., représentée par une lettre.
      • A prime (A?) et A seconde (A?).

    Nom commun 1 - français

    prime \p?im\ féminin

    1. Première heure canoniale, à 6 heures du matin.
      • [?] ; je remplis mes devoirs de chapelain loyalement et sincèrement : deux messes par jour, une le matin, l'autre le soir, primes, complies, vêpres avec Credo et Pater. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
      • Les charrettes et les chars étaient là dès potron-minet, voire dès la veille, car le marché était clappé dès prime ; il durait jusqu'à midi. (Alain Derville, Saint-Omer: des origines au début du XIVe siècle, page 189, Presses Univ. Septentrion, 1995)
    2. (Escrime) Première position de l'épée en escrime.
      • Placez vous en garde de prime.
    3. Ce qui prime. Note : Seulement dans l'expression rare ; faire prime, primer.

    Adjectif - français

    prime \p?im\ masculin et féminin identiques

    1. Premier.
      • [?], mais ce lui était plaisir que de ne point manquer la sortie de l'étable fumante, dans la prime fraîcheur du matin. (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
      • Les rives de la Seine le voient, dès la prime aube, indien maussade, pagayant comme Cerf Agile. (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 259)
      • Seuls les professionnels ont tout loisir, du prime matin au soir tombant, d'inspecter cinq mille, voire dix mille crins. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    2. (Québec) Qui s'emporte facilement[1].
      • Il est ben prime, à matin ! On n'est pas capable de lui parler sans qu'il se fâche !
    3. (Acadie) Vif et aiguisé, en parlant d'un regard.
      • Puis elle apparut. Une femme sans âge. Le visage un peu ridé, mais la colonne droite et l'?il prime. Entendez prime dans son sens le plus ancien, vif et aiguisé. (Antonine Maillet, Clin d'?il au Temps qui passe, Leméac, 2019, page 64)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Littré

    PRIME (pri-m') adj.

    Mot ancien qui signifiait premier, et qui n'est plus usité seul?; on s'en sert encore dans les locutions suivantes.

    • 1De prime abord, en premier lieu. De prime abord sont par la bonne dame Expédiés tous les péchés menus, La Fontaine, Mari conf. Vous figurez-vous que, de prime abord, j'aille lui reprocher, comme un gouverneur, ses fredaines?? Mme D'Épinay, Mém. t. I, p 303, dans POUGENS.
    • 2De prime face, à la première vue. Les peuples croyaient de prime face que?, Naudé, Apologie, p. 72. Restait sans plus d'y disposer la femme?: De prime face elle crut qu'on riait, La Fontaine, Mandrag.
    • 3De prime saut, loc. adv. Subitement, tout d'un coup.
    • 4En algèbre, petit signe qui désigne le premier degré d'une lettre prise à plusieurs degrés?: a', a", a"', se lisent?: a prime, a seconde, a tierce.
    • 5 Terme de pêche. Sardines de prime, sardines prises au coucher du soleil.

      On dit par opposition?: sardines d'aube.

      Morues de prime, celles qui arrivent les premières en Europe après la pêche annuelle.

      Voyage de prime, le premier voyage de l'année, fait par les pêcheurs au banc de Terre-Neuve, et qui fournit une pêche plus abondante que le second.

    • 6Orge de prime, escourgeon.

    HISTORIQUE

    XIVe s. Si come il semble de prime face, Oresme, Eth. 187.

    XVe s. De prime face fut advisé que tout se mettroit à pied?, Commines, I, 2. De prime saut, Louis XI, Nouv. XI.

    XVIe s. Du prinsault [du saut de terre], il a laissé en memoire de petits miracles [à propos de l'agilité de son père], Montaigne, I, 17. Estre le premier de la Grece, c'est facilement estre le prime du monde, Montaigne, III, 194. Les passions ne nous saultent pas tousjours au collet de prinsault, Montaigne, IV, 246. Lorsque le cors dort, l'ame receoypt participation insigne de sa prime et divine origine, Rabelais, Pant. III, 13. De la prime cuvée, Rabelais, ib. III, 38. De prime arrivée ilz nous feirent quasy paour, Rabelais, ib. V, 19. Aristoteles, prime homme et paragon de toute philosophye, Rabelais, ib. On les eust prins à la prime [au premier abord] pour de petits anges, Yver, p 573. C'est une prime fleur encore toute tendre?: Espoux, garde toy bien brusquement de la prendre, Ronsard, 737.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    1. PRIME.
    1De prime abord. Ajoutez?:

    Au sens propre. À l'endroit où l'on aborde, arrive d'abord. Par déclaration primitive, on entend la déclaration en détail faite au bureau de prime abord? Lorsqu'il s'agit d'expéditions en transit international, on considère comme bureau de prime abord le bureau où s'effectue la vérification de la marchandise, Douanes, Tarif de 1877, p. XXXVII.

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    Encyclopédie, 1re édition

    PRIME ou MINUTE, s. f. (Géom.) signifie en Géométrie la soixantieme partie d'un degré. Voyez Degré.

    Prime se prend aussi quelquefois pour la dixieme partie d'une unité. Voyez Décimal.

    En parlant des poids, prime se prend pour la vingt-quatrieme partie d'un grain. Voyez Grain. (E)

    Prime de la lune, se dit de la nouvelle lune lorsqu'elle paroît pour la premiere fois, deux ou trois jours après la conjonction : on dit que la lune est en prime, lorsque l'on apperçoit pour la premiere fois le croissant, c'est-à-dire lorsqu'on voit pour la premiere fois la lune se lever en même tems que le soleil se couche. Voyez Nouvelle lune. (O)

    Prime, (Théol.) prima, nom que l'on donne à la premiere des petites heures ou heures canoniques qui font partie du breviaire ou de l'office canonique. Voyez Breviaire & Heure.

    Prime est la partie de l'office qui suit les laudes : elle est composée du Deus in adjutorium, d'une hymne, de trois pseaumes avec leur antienne, auxquels on ajoute le symbole de S. Athanase les dimanches & lorsqu'on fait l'office de la Trinité, puis d'un capitule & de son répons bref suivi d'une oraison, du confiteor, de quelques prieres ou versets de l'Ecriture, de la lecture d'un canon des conciles, & quelquefois de celle du martyrologe, ce qui est terminé par quelques autres courtes prieres.

    On rapporte l'institution de cette heure canoniale aux moines de Bethléem, & Cassien en fait mention dans ses Institutions, liv. III. ch. iv. car l'auteur des constitutions apostoliques, S. Jérôme & S. Basile, qui avant Cassien ont traité de l'office divin, n'en disent mot. Ce dernier observe donc qu'on chantoit, on récitoit à prime trois pseaumes, savoir le 50e. le 62. & le 89. ou selon la maniere de compter des Hébreux, le 51e. le 63. & le 90. Il appelle cet office matutina solemnitas, ce qu'il ne faut pas toutefois confondre avec les matines ou l'office de la nuit, qu'on nommoit aussi matutinum, nocturnum, vigiliæ, au-lieu qu'on ne disoit prime qu'au point du jour, ou même après le lever du soleil, comme il paroît par l'hymne attribuée à saint Ambroise : Jam lucis orto sidere, &c. Cassien l'appelle encore novella solemnitas, parce que de son tems cette coutume étoit encore récente, & il ajoute qu'elle passa bien-tôt des monasteres d'Orient dans ceux des Gaules. La raison mystique que la glose apporte de la récitation de prime vers la premiere heure du jour, c'est-à-dire vers les six heures du matin, selon la maniere de compter des anciens, est qu'à cette heure Jesus-Christ fut mené chez Caïphe, & exposé aux insultes des soldats, prima replet sputis. Bingham. orig. Eccles. t. V. lib. XII. c. ix. §. 10.

    Prime, (Hist. nat. Minéral.) les Lapidaires appellent du nom générique de prime, une pierre qui n'est autre chose que du quartz, sur lequel sont portés des crystaux de roche diversement colorés. Les sommets de ces crystaux sont ordinairement plus colorés que la pierre qui leur sert de base, ou de laquelle ils sont sortis. La prime d'amethyste est un quartz d'un violet plus ou moins vif ; il ne faut donc point regarder la prime comme une vraie pierre précieuse, dont elle n'a point la dureté, ce n'est autre chose que la matiere qui a donné naissance au crystal de roche coloré sans se crystaliser elle-même. (?)

    Prime d'émeraude, (Hist. nat.) prasius, pierre d'un verd terne & impur, mêlé d'un peu de jaune, elle est demi-transparente ; M. Hill croit que c'est la pierre que les anciens ont nommée prasius, ils en distinguoient trois especes, l'une étoit verte, les autres étoient veinées de blanc & de rouge. Selon le même M. Hill les modernes en comptent aussi trois especes, savoir la verte foncée ; la verte jaunâtre & la jaune blanchâtre qui n'est que d'un verd très-léger. Woodward croit que cette pierre est le smaragdo prasus des anciens, mais M. Hill n'est point de cet avis, & croit que cette derniere est une belle pierre d'un verd de gazon. Selon lui ce n'est pas non plus le crysoprasas, qui étoit une pierre plus belle & plus précieuse que le prasius. Voyez les notes de M. Hill, sur le traité des pierres de Théophraste, & voyez Prasius.

    M. Lehmann a donné le nom de crysoprase à une pierre qu'il a trouvée en Silésie ; elle est d'un verd céladon clair, ou verd de pomme, demi-transparente, mais souvent remplie de petites taches blanches. Voyez les Mémoires de l'acad. de Berlin, année 1755, pag. 202 & suiv. Voyez Peridot.

    Le mot de prime d'émeraude paroît fondé sur l'opinion où plusieurs naturalistes ont été que cette pierre servoit de matrice ou d'enveloppe à l'émeraude, mais rien ne semble appuyer ce sentiment. (?)

    Prime, s. f. (Lainage.) nom que l'on donne à la premiere sorte de laine d'Espagne, qui est la plus fine & la plus estimée pour la fabrique des étoffes, bas, & autres ouvrages de laine ; on lui donne aussi à cause de sa grande finesse, le nom de refin ; & pour faire connoître le lieu précisément d'où elle vient, on ajoute ordinairement le nom de la ville ; ainsi l'on dit, prime Ségovie, refin Ségovie. Voyez Laine. (D. J.)

    Prime d'assurance, en terme de commerce de mer, signifie parmi les marchands une somme d'argent, par exemple, 8 ou 10 pour cent, que l'on donne à un assureur, pour assurer le retour d'un vaisseau ou d'une marchandise. Voyez Police d'assurance ; on l'appelle prime à cause qu'elle se paye premierement & par avance ; en quelques lieux elle est appellée primeur, prémice : coût ou agio d'assurance, primage, &c.

    Prime est aussi en usage dans le trafic d'argent & de papier, pour signifier ce que l'on donne.

    Ainsi on dit des billets de loterie, qu'ils portent tant de prime, par exemple, 10 ou 20 sols quand on les achete tant par-delà le premier prix que le gouvernement leur avoit fixés.

    Prime, s. f. (Monnoie.) dans la division du marc d'argent, ce mot se dit de la vingt-quatrieme partie d'un grain, ensorte qu'un grain est composé de vingt-quatre primes. (D. J.)

    Prime, garde de, estocade de, (Escrime.) on entend par prime une position qui dépend du premier mouvement que fait un escrimeur (je veux dire que la garde de prime est celle où l'on se trouve naturellement après avoir tiré l'épée du fourreau), & si de cette position on détache une estocade, elle s'appelle estocade de prime.

    Les mots de seconde, de tierce, de quarte, de quinte sont dérivés de même, de sorte que la seconde est la position qui a succédé à la premiere, &c.

    Comme on peut tirer son épée d'une infinité de façons, on ne peut pas donner une position certaine de ce premier mouvement ; les secondes & les troisiemes, &c. ne peuvent non plus être reglées, c'est pourquoi on n'a déterminé que les positions de tierce, quarte, &c. de la maniere qu'elles sont expliquées dans ce traité.

    Prime, (Sucre.) est une espece de poinçon dont les Rafineurs se servent pour percer les pains, & donner écoulement aux syrops. Voyez Percer. Il y a des primes de bois dont l'usage regarde les vergeoi ses seulement. Voyez Vergeoises ; voyez aussi les Pl.

    Prime, au jeu de l'Ambigu, c'est quatre cartes de différentes couleurs, mais égales de point ; le prime passe devant le point, & vaut deux jetons de chaque joueur à celui qui l'a : lorsqu'il gagne outre la vade, la poule & les renvois, elle lui en vaut trois ; la plus haute emporte la plus basse.

    Prime, grande, c'est, au jeu de l'Ambigu, celle qui est composée de plus de trente points. Voyez Prime.

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    Étymologie de « prime »

    Provenç. prim?; espagn. et ital. primo?; du lat. primus, qui paraît être un superlatif comparable au grec ??????, et au sanscr. pratama. L'ancienne langue avait aussi un adverbe primes, fait comme certes, et signifiant d'abord.

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    PRIME1, adj. et subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. a) 1119 adj., fém. de l'a fr. prin, prim « premier » (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2595); b) ca 1375 spéc. dans la loc. de prime face (Oresme, Livre du Ciel et du Monde, 124c 11-12 d'apr. A. D. Menut et A. J. Denomy ds Méd. St., t. 5, p. 314); 1532 prime au masc. (Bourdigné, Lég. de Pierre Faifeu, chap. XL, vers 80, éd. Fr. Valette, p. 107); av. 1622 de prime abord (St Fr. de Sales, Introduction à la vie dévote, ?uvres, Annecy 1892-1906, 305 ds P. Kaden, Die Sprache des St Fr. de Sales, Weida, 1908, p. 50); 2. a) 1121-34 subst. « première des heures canoniales » (Philippe de Thaon, Bestiaire, 260 ds T.-L.); b) xiiies. a haute prime « heure de prime étant bien avancée » (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, XVIII, 5); 1387-89 vén. de haute prime « assez longtemps après six heures » (Livre de chasse de Gaston Phébus, éd. G. Tilander, 55, 13, p. 237); 3. 1358 laine prime « laine très fine » (Ordonnance du Roi Jean, sept. 1358 ds Isambert, Rec. des anc. lois fr., t. 5, p. 39); 1723 p. ell. de laine : prime subst. (Savary t. 2); 4. 1534 subst. « jeu où on l'emporte en présentant les quatre couleurs et dans lequel on ne distribue que quatre cartes » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, chap. XX, p. 135); 5. 1653 subst. escr. « première et principale des gardes » (Besnard, Le Maistre d'Armes libéral ds Petiot); 6. 1723 adj. « de la première pêche » (Savary t. 2). Forme fém. de l'a. fr. prim, prin issu de l'adj. lat. primus, -a, -um et qui a été concurrencé par les représentants de primarius (v. premier).

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    prime

    Les rimes de « prime »


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    Les rimes en im

    Rimes de comprime      Rimes de kilim      Rimes de frimes      Rimes de éponyme      Rimes de opimes      Rimes de priment      Rimes de suivîmes      Rimes de pressentîmes      Rimes de verbatim      Rimes de clarissimes      Rimes de atteignîmes      Rimes de sublimes      Rimes de écrivîmes      Rimes de décimes      Rimes de pusillanime      Rimes de frime      Rimes de légitimes      Rimes de rîmes      Rimes de frime      Rimes de homonymes      Rimes de synonymes      Rimes de grandissime      Rimes de escrime      Rimes de richissime      Rimes de escriment      Rimes de périme      Rimes de surprime      Rimes de pantomimes      Rimes de réanime      Rimes de pourim      Rimes de doctissime      Rimes de rarissime      Rimes de ouvrîmes      Rimes de estimes      Rimes de poursuivîmes      Rimes de feignîmes      Rimes de subliment      Rimes de friment      Rimes de mésestime      Rimes de magnanime      Rimes de endormîmes      Rimes de rejoignîmes      Rimes de excellentissime      Rimes de réprime      Rimes de gym      Rimes de célébrissime      Rimes de intimes      Rimes de savantissimes      Rimes de minime      Rimes de centime     

    Mots du jour

    comprime     kilim     frimes     éponyme     opimes     priment     suivîmes     pressentîmes     verbatim     clarissimes     atteignîmes     sublimes     écrivîmes     décimes     pusillanime     frime     légitimes     rîmes     frime     homonymes     synonymes     grandissime     escrime     richissime     escriment     périme     surprime     pantomimes     réanime     pourim     doctissime     rarissime     ouvrîmes     estimes     poursuivîmes     feignîmes     subliment     friment     mésestime     magnanime     endormîmes     rejoignîmes     excellentissime     réprime     gym     célébrissime     intimes     savantissimes     minime     centime     


    Les citations sur « prime »

    1. Notre parler a ses faiblesses et ses défauts, comme tout le reste. La plupart des occasions des troubles du monde sont Grammairiennes. Nos procès ne naissent que du débat de l'interprétation des lois ; et la plupart des guerres, de cette impuissance de n'avoir su clairement exprimer les conventions et traités d'accord des princes. Combien de querelles et combien importantes a produit au monde le doute du sens de cette syllabe : HOC !Prenons la clause que la logique même nous présentera pour la plus claire.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, II, 12, Apologie de Raimond Sebond


    2. Le classicisme - et par là j'entends: le classiscisme français - tend tout entier vers la litote. C'est l'art d'exprimer le plus en disant le moins.

      Auteur : André Gide - Source : Incidences


    3. On ne sait si le désir de «ne pas voir la mort» exprime la crainte de la voir, l'élusion et la fuite devant l'inconcevable.

      Auteur : Maurice Blanchot - Source : L'Espace littéraire (1968)


    4. Il repensa au mot, de Clemenceau encore: Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. Le progrès et les ascenseurs supprimeraient jusqu'à ce moment-là.

      Auteur : René Fallet - Source : Y a-t-il un docteur dans la salle? (1977)


    5. Jospin a dit qu'«un remaniement c'était comme une dévaluation; ça ne s'annonçait pas avant»... Ce qu'il veut dire, c'est que virer Allègre et Sautter, c'est comme quand la France était passée des anciens aux nouveaux francs: faut supprimer deux zéros!

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


    6. Nous avons besoin d'un mythe pour exprimer le fait obscur et inavouable que la passion est liée à la mort.

      Auteur : Denis de Rougemont - Source : L'Amour et l'Occident (1938)


    7. Le comble de l'injustice, c'est d'appuyer des actes irréguliers du suffrage apparent du prince, pour forcer, par le respect, les opprimés au silence.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664)


    8. L'impératif d'assimilation est une euphémisation de la disparition. Une façon de souhaiter que les musulmans de France, à quelque degré qu'ils le soient, ne le soient plus. Ne le disent ni ne le revendiquent, ne l'expriment ni ne l'assument.

      Auteur : Hervé Edwy Plenel, dit Edwy Plenel - Source : Pour les musulmans (2014)


    9. L'oppresseur étend ses mesures aussi loin que va la crainte de l'opprimé.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : L'Enfant maudit (1831)


    10. Tous les lieux communs et les idéaux modernes sont autant de ruses pour éluder le problème du bien. Nous aimons parler de « liberté » et tout en causant nous évitons de discuter ce qui est le bien. Nous aimons discourir sur le « progrès », autre ruse pour éviter de discuter du bien. Nous aimons parler d'« éducation », échappatoire pour nous soustraire à la discussion du bien. L'homme moderne dit : « Laissons de côté toutes ces conventions arbitraires et embrassons la liberté », ce qui peut se traduire logiquement : « Ne décidons pas ce qu'est le bien, mais considérons comme le bien de ne pas en décider. » Il dit : « Assez de vos vieilles formules de morale. Je suis pour le progrès. » Logiquement rendu, cela équivaut à : « N'essayons pas de savoir ce qu'est le bien, mais essayons de savoir comment en avoir davantage. » Il dit : « l'avenir de la race, mon ami, ne dépend ni de la religion ni de la morale, mais de l'éducation. » Clairement exprimé, cela signifie : « Nous ne pouvons pas décider ce qu'est le bien, mais donnons-le à nos enfants. »

      Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Hérétiques (1912)


    11. Sur le plan philosophique, une seule ligne d'imprimé peut changer l'univers aussi radicalement que si l'Europe disparaissait de la face du globe.

      Auteur : Robert Anson Heinlein - Source : Une porte sur l'été (1956)


    12. La parole la plus douce à prononcer, le sentiment le plus doux à exprimer, expirent quand nous les croyons commandés.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


    13. Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l'esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d'imaginer des formes de servitude pires que les nôtres, parce que plus insidieuses : soit qu'on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu'elles sont asservies, soit qu'on développe chez eux, à l'exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares.

      Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Alexis ou le Traité du vain combat (1929)


    14. Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres pensent, et qui réveillent dans les esprits des idées ou des sentiments qui tendaient à éclore.

      Auteur : Joseph Joubert - Source : Pensées (1774-1824)


    15. Ce ne sont pas les gens riches qui oppriment le peuple, mais ceux qui veulent le devenir.

      Auteur : Louis de Bonald - Source : Oeuvres complètes tome 3, Pensées


    16. Le travail intellectuel n'a toute sa valeur que quand il résulte spontanément du besoin de la nature humaine, exprimé par ce mot: L'homme ne vit pas seulement de pain.

      Auteur : Ernest Renan - Source : Questions contemporaines (1868)


    17. Sur les coussins vêtus d'étoffes imprimées
      Dans des poses d'almées
      Voluptueusement fument les biens-aimées.


      Auteur : Germain Nouveau - Source : Sonnets du Liban, Smala


    18. J'aimerais tant pouvoir exprimer ce qui se passe en moi. Parfois, il me semble avoir, en guise de cerveau, un fouillis inextricable, une sorte de mycélium de pensées, d'images, de désirs, d'émotions dont je n'arrive pas à débrouiller le fil.

      Auteur : Anne Bernard - Source : La Chèvre d'or


    19. Redoute l'imprécation de l'opprimé, car entre elle et Dieu ne s'interpose aucun voile.

      Auteur : Coran - Source : Koran, II, 139


    20. Les exemples ne montrent pas seulement comment il faut faire, mais aussi impriment affection de le vouloir faire.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Préface, IV, 30


    21. Le talent s'exprime souvent dans la spontanéité de l'imprévu.

      Auteur : Marc Lévy - Source : Vous revoir (2005)


    22. Il y a chez moi ce besoin de rugir parce que les antillais, descendants d'esclaves, êtres déchirés, ont été opprimés, dépouillés de notre langue et de notre terre.

      Auteur : Aimé Césaire - Source : Interview.


    23. L'amour parle avec éloquence par pantomimes, mais il ne s'exprime jamais plus clairement qu'en inscriptions bilingues.

      Auteur : Paul Masson - Source : Les Pensées d'un Yoghi (1896)


    24. Etouffer un sentiment pénible, c'est comprimer la vapeur: mieux vaut une fissure qu'une explosion; mieux vaut une soupape qu'une fissure.

      Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Grains de mil (1854)


    25. La nuit est un masque. La nuit efface les formes. La nuit supprime les témoins. La nuit rend fou aussi. Ce n'est plus la réalité. C'est une autre vie, sans visage, sans angle, sans matière. La nuit est une noyade.

      Auteur : Nina Bouraoui - Source : Garçon manqué (2000)


    Les citations sur prime renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot prime en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « prime »

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    Les synonymes de « prime»

    Les synonymes de prime :

      1. ajout
      2. adjonction
      3. addition
      4. additif
      5. rallonge
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