Définition de « four »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot four de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur four pour aider à enrichir la compréhension du mot Four et répondre à la question quelle est la définition de four ?

VILLE FRANCE genre () de 1 syllabes
Une définition simple : Commune dans le département 38 (Isère) en région Rhône-Alpes (France)


Définitions de « four »


Trésor de la Langue Française informatisé


FOUR, subst. masc.

A.? Dans le domaine concr.Ouvrage (en maçonnerie) ou appareil doté d'un minimum d'ouvertures et conçu pour le traitement ou la transformation, sous très forte chaleur, des produits ou objets qui y sont introduits. Bouche, gueule, cul d'un four; chaleur de four; chauffer le four (à blanc). Le ciel était comme la voûte d'un four géant, chauffé au rouge clair (Zola, Débâcle,1892, p. 631).Ici le soleil ne sert pas seulement à chauffer le ciel domestique comme un four plein de sa braise (Claudel, Connaiss. Est,1907, p. 115):
1. ... la méthode catalane proprement dite exige la construction de fours et de creusets, dans lesquels le minerai et le charbon, placés par couches alternatives, se transforment et se réduisent. Verne, Île myst.,1874, p. 140.
? Locutions
? Il fait chaud comme dans un four. Il fait extrêmement chaud. (Dict. xixeet xxes.).
? Il fait noir/on y voit clair comme dans un four; être noir comme un four (p. allus. au strict minimum d'ouvertures que comporte un four; infra B). Son oreille bien ouverte est noire comme un four (Renard, Journal,1900, p. 584).Je me rends compte qu'il fait noir comme dans un four (Cocteau, Par. terr.,1938, I, 3, p. 202).
? Une bouche grande comme un four, ouvrir un grand four.
1. En partic.
? Four d'incinération, crématoire*. On dut utiliser alors l'ancien four d'incinération qui se trouvait à l'est de la ville (Camus, Peste,1947, p. 1361).Peu de jours après, ils ont été jetés l'un et l'autre au four crématoire (Green, Journal,1946, p. 7):
2. Le camp était situé dans une région sablonneuse et désertique, non loin de la voie ferrée où passaient chaque nuit des trains entiers de juifs, qui roulaient vers les fours crématoires ou les champs d'extermination à la mitrailleuse. Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 302.
? Au fig., vx. Four à bachot(s). Synon. boîte à bachot.Le père Boijol, chargé de faire du collège un four à bachots et lui attirant ainsi la clientèle riche des intelligences médiocres (Estaunié, Empreinte,1896, p. 15).Complétant son maigre budget par quelques leçons, payées au rabais, dans les fours à bachots du voisinage (Bourget, Conflits int.,1925, p. 254).
2. Spécialement
a) TECHNOL. Four à bassin, à cuve, à réverbère, à arc; four électrique, rotatif, tournant; four à plâtre, à poteries, à chaux, à coke; sole du four. Le sable nous enveloppait d'une lumière tumultueuse de four à briques (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 835).Palissy ne jetait que ses meubles dans le feu de son four à faïence (Valéry, Variété V,1944, p. 82).
? En partic. Four solaire. Qui concentre les rayons du soleil de manière à constituer un foyer à température très élevée (d'apr. Lemaire Envir. 1975).
b) Dans le domaine de la confection des aliments
?) Ouvrage en maçonnerie, traditionnellement de forme voûtée, destiné à la cuisson de certains aliments (pain, pâtisserie, etc.). Cuit au four :
3. D'autres connaissent la vérité du pain. Si tu le pétris mal il n'enfle pas. Si ton four est trop chaud il brûle. S'il est trop froid la pâte englue. Saint-Exup., Citad.,1944, p. 734.
? En partic.
? Four à pain. Cette métairie (...) serrant contre elle le four à pain, l'étable, le puits (Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 181).
? Four de boulanger. Le four d'un boulanger projetait des lueurs d'incendie (Flaub., Éduc. sent.,t. 1, 1869, p. 130).
? Four de commune. On cuisait le pain au four de commune (Ramuz, A. Pache,1911, p. 256).
? HIST. Four banal. Où les vassaux du seigneur devaient faire cuire leur pain en payant une redevance. J'ai vu le « bon temps », comme ils disent, (...) j'ai vu le four banal, où l'on ne cuisait de la galette qu'une fois l'an (Erckm.-Chatr., Hist. paysan,t. 1, 1870, p. 17).Ils devaient cuire le pain au four banal (Faral, Vie temps st Louis,1942, p. 58).
? Région. :
4. Ils se donnaient des rendez-vous tous les soirs, (...) se retrouvant (...) dans les chambres à four où flottiat une odeur de pain chaud. Moselly, Terres lorr.,1907, p. 46.
? Proverbe. On ne peut être à la fois au four et au moulin. Il est impossible d'être partout en même temps. (Dict. xixeet xxes.).
? P. méton.
? Pièce de four (Ac.1932).Pièce de pâtisserie, cuite au four.
? Petit four. Petite pièce de pâtisserie, cuite au four et servie généralement au cours d'une réception, d'un thé, ou comme dessert. Il (...) examina d'un air de satisfaction les assiettes de petits fours qui lui étaient présentées (Proust, Guermantes 1,1920, p. 231).Onctueux comme un petit four (Renard, Journal,1897, p. 392):
5. ... le pâtissier Foulon expose ses spécialités fameuses, d'admirables petits fours coniques en beurre mauve, surmontés d'une violette de sucre. Sartre, Nausée,1938, p. 63.
?) [P. anal. de fonction] Compartiment de la cuisinière ou du fourneau (ou, plus récemment, élément de cuisine autonome), qui sert à la cuisson de certains aliments grâce à la chaleur qui y règne. Cuire, sécher au four; mettre (qqc.) au four; rôti au four. De la courge gratinée mise au four dans un plat de terre (Lamart., Confid.,1849, p. 349).Elle ne répond pas, parce que le four est chaud et qu'il faut y mettre les perdrix (Renard, Journal,1904, p. 919).Faites dorer au four et servez très chaud (Hamp, Marée,1908, p. 67).Four à gaz, à micro-ondes; four électrique.
? Four de campagne. Four portatif. Le dessus [de la purée de pomme de terre] a été gratiné au four de campagne (Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 228).
B.? [Peut-être p. allus. à l'extinction des lumières liée au trop petit nombre de spectateurs, et qui rappelle l'obscurité du four]
1. [En parlant d'une pièce de théâtre] Absence de spectateurs, interprétée comme un échec, une déconsidération. Si votre Nana ne chante ni ne joue, vous aurez un four, voilà tout (Zola, Nana,1880, p. 1098).
? Loc. Faire un four. Sa pièce aurait fait un four (Goncourt, Journal,1894, p. 510).Faire four (vieilli). Nous faisons four, dit Lousteau en parlant à son compatriote la langue des coulisses (Balzac, Muse départ.,1844, p. 99).Synon. faire un bide.
? P. méton. Ce qui provoque l'absence de spectateurs. La pièce de Cadol est un four, à ce que m'a dit le commis de Lévy (Flaub., Corresp.,1869, p. 84).Dès le deuxième acte, il a bien fallu me rendre à l'évidence : une pièce exécrable, un four noir (Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1369):
6. Nous n'avons eu qu'un four, une pièce de M. Becque, qui a semblé triste, mais qui a eu ensuite un très grand succès à la Comédie-Française. Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Endorm., 1889, p. 1173.
2. P. ext. [En parlant de tout spectacle ou de toute manifestation socio-culturelle ou artistique] Échec complet. Finalement, quand il s'occupe de quelque chose, on peut être certain que ce sera un four (Becque, Parisienne,1885, II, 7, p. 304):
7. Ce roman a été étranglé à sa naissance par Troppmann et Pierre Bonaparte. Il serait juste de le réhabiliter. C'est un four immérité. Georges devrait penser à le réintroduire dans le monde par quelques articles corsés. Flaub., Corresp.,1879, p. 280.
REM.
Fournille(s),(Fournille, Fournilles) subst. fém.,gén. au plur. Petits branchages ou brindilles aptes à chauffer le four. Dans les chambres, les cheminées sont rares. Parfois, on y allume, en se couchant, une flambée de fournilles (Faral, Vie temps st Louis,1942, p. 161).
Prononc. et Orth. : [fu:?]. Enq. : /fu?/. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1188-91 « ouvrage de maçonnerie voûté, généralement circulaire, où l'on fait cuire le pain, la pâtisserie, etc. » (Chr. de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 1764 : Molins n'i mialt ne n'i cuist forz); 2. 1564 p. anal. four à chaulx (Thierry) (v. chaufo?ur); 1801 four à reverbère (Crèvec?ur, Voyage, t. 1, p. 283); 3. 1659, 19 déc. théâtre (Lagrange, Registre ds Fr. mod. t. 15, p. 201 : Zénobie (...) un four); 4. 1692 « maison où l'on tient cachés ceux qu'on enrôle » (Dancourt, la Gazette, sc. 1 ds Littré); 5. 1829 four à cristaux (Boiste); 6. 1834 « partie close d'un fourneau, d'une cuisinière où l'on peut mettre des aliments pour les faire cuire » (Balzac, E. Grandet, p. 88 : tu nous feras une tarte aux fruits et tu nous cuiras au four tout le dîner). Du lat. class. furnus « four ». Fréq. abs. littér. : 829. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 468, b) 1 452; xxes. : a) 2 219, b) 1 012. Bbg. Archit. 1972, p. 162. ? Bar (F.). Four « insuccès théâtral ». Fr. Mod. 1953, t. 21, p. 207. ? Mat. Louis-Philippe 1951, p. 147.


Wiktionnaire


Nom commun 2 - français

four \fu?\ masculin singulier

  1. Langue parlé par les Fours dans le Darfour, à l'ouest du Soudan.
    • Aujourd'hui, l'islamisation du Jebel Marra est totale, mais les langues vernaculaires, le four en particulier, restent couramment parlées, tandis que renaissent les conflits sanglants entre cultivateurs noirs de la montagne, et Zaghawa, [?] (Marc Lavergné, Le Soudan contemporain, page 48, 1989)

Nom commun 1 - français

four \fu?\ masculin

  1. (Cuisine) Ouvrage de maçonnerie voûté en rond, avec une seule ouverture par-devant, et dans lequel on fait cuire, grâce à la chaleur concentrée, le pain, la pâtisserie, etc.
    • [?], on vient d'inaugurer un séchoir artificiel : c'est un four à chaleur modérée, où l'on dispose les poissons sur des lattes; au bout de trois jours ils sont séchés à point. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 32)
    • À vingt pas de la maison le four, coiffé de son petit toit de planches, faisait une tache sombre ; la porte du foyer ne fermait pas exactement et laissait passer une raie de lumière rouge. (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • Durant la disette de 1793, les autorités établirent à Libreville (ex-Charleville) six fours publics qui devaient cuire tous les deux jours 16 120 livres de pain pour les habitants, c'est-à-dire une ration d'une livre par jour et par tête. (Michel Morineau, Pour une histoire économique vraie, Presses Universitaires du Septentrion, 1985, page 190, note 8)
  2. Partie d'un fourneau autour de laquelle circule la flamme du foyer et où l'on fait cuire les viandes, les pâtisseries.
  3. (Vieilli) Lieu où était le four et où se rendaient ceux qui voulaient cuire.
    • Aller au four.
    • Revenir du four.
  4. Lieux voûtés et ouverts par en haut, où l'on fait cuire la chaux, le plâtre, la brique, la tuile, etc.
    • Les minerais préparés étaient, depuis la reprise moderne des travaux jusqu'en 1817 , fondus à la mine au moyen de fours à manche ; on y coupelait aussi le plomb pour argent et l'on trouve encore un moulin pour le broyage des litharges. (Frédéric Blanchard, « Mémoire sur la mine de Tende ou de Vallauria (Ancien comté de Nice) » dans la Revue universelle des mines, de la métallurgie, des travaux publics, des sciences et des arts, dirigée par Ch. De Cuyper, tome 57, Paris & Liège, 1869, page 181)
    • Pour résoudre tous les problèmes d'émissions atmosphériques, le four verrier idéal serait le four électrique à voûte froide. (James Barton et Claude Guillemet, Le verre, science et technologie, EDP Sciences, 2005, page 217)
    • Souvent non dissous lors de la fusion des matières premières, les infusibles se désintègrent sous les températures élevées des fours et génèrent des micro-inclusions préjudiciables. (Le verre dans les déchets d'emballages ménagers, Cercle National du Recyclage, juillet 1898, page 8)
  5. Équipement industriel dans lequel on traite thermiquement des matériaux (métaux, terre à feux?) de manière à en modifier les performances (résilience, dureté?), ou les caractéristiques physico-chimiques (déformation, fusion, cuisson?).
  6. (Familier) Échec, en parlant d'une pièce de théâtre, d'un livre qui n'obtient aucun succès ; d'une entreprise qui échoue et aussi d'une personne qui ne réussit pas.
    • Elle débute dans une vieille pièce du répertoire moderne et obtient un joli four, mais elle aime son métier et ne se décourage point. (Marie Colombier, Les Mémoires de Sarah Barnum, 1883)
    • Ceux du bâtiment disent tous que les articles en volumes « c'est des fours » et que les libraires n'en veulent plus. (Jules Vallès, L'Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • Il est rare de se faire des amis le soir d'un four dans une équipe théâtrale. (Françoise Sagan, Avec mon meilleur souvenir, 1984, Folio, page 88)
  7. (Argot) Lieu de vente de drogues, habituellement situé dans une cage d'escalier et protégé à l'extérieur par des guetteurs.
    • Les équipes se relaient : le four est ouvert jusqu'à 22 heures la semaine et minuit le week-end. La drogue est cachée à proximité du four, la préparation se fait dans les appartements. (Marie-Hélène Bacqué et Lamence Madzou, Les jeunes des banlieues sont les premières victimes du « bizness », Le Monde, 30 mai 2009)
    • Y'a d'la drogue, y'a des armes, c'est le four. (Kaaris, album Le Bruit de mon âme, 2015, Four)
    • Producteur de rap, « Malsain » a succédé à un certain « Tartare » et a longtemps fait la guerre à un dénommé « Cyborg », l'ennemi juré qu'il est soupçonné d'avoir fait liquider il y a un an et demi, et dont la famille tient l'autre « méga-four » (important lieu de vente) de la ville, cité Charles-Schmidt. (Louise Couvelaire et Simon Piel, A Saint-Ouen, une guerre des « stups » qui n'en finit pas, Le Monde. Mis en ligne le 8 mars 2021)
  8. (Héraldique) Meuble représentant l'ouvrage de maçonnerie du même nom dans les armoiries. Il est représenté de front, en pierre et généralement sous la forme d'un four à pain. À rapprocher de four à chaux.
    • De gueules à la cordelière d'or nouée en chef entourant un four d'argent maçonné de sable au foyer d'or chargé d'une flamme du champ ; au chef d'azur chargée de trois croisettes recroisetées au pied fiché d'or, qui est de la commune de Le Neufour de la Meuse ? voir illustration « armoiries avec un four »

Adjectif - français

four \fu?\

  1. Relatif aux Fours, peuple de l'ouest du Soudan.
    • Les hommes aux chameaux sont arrivés ici voilà dix mois et ils vont rester ici pendant longtemps, estime Abdulhaman Abdullah Issa. Ils ont conclu des accords avec des fermiers fours en leur disant ?: ?N'allez pas à Kass, nous sommes des frères, vous devez vivre ici.? (Alexis Masciarelli, Au Darfour, la terreur au quotidiens, 14 janvier 2005)
  2. Relatif au four, langues des Fours.
    • La persistance de sa curiosité (il perdra malheureusement l'essentiel de ses notes, parmi lesquelles un dictionnaire de langue four) et la force de sa volonté n'en sont que plus admirables. (« Note de lecture », Autrepart, numéro 36, 2005, page 185)
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Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

FOUR. n. m.
Ouvrage de maçonnerie voûté en rond, avec une seule ouverture par-devant, et dans lequel on fait cuire, grâce à la chaleur concentrée, le pain, la pâtisserie, etc. Le four d'un boulanger, d'un pâtissier. La bouche, la gueule du four. Mettre le pain au four. Chauffer le four. Faire sécher des fruits au four. Des raisins cuits au four. Il sert aussi à désigner la Partie d'un fourneau autour de laquelle circule la flamme du foyer et où l'on fait cuire les viandes, les pâtisseries. Pièce de four, Gâteau ou autre pièce de pâtisserie qui se cuit au four. Petits fours, Sorte de pâtisserie légère qu'on sert soit à la fin d'un repas, soit au cours d'une matinée, d'une soirée, etc. Four de campagne, Espèce de four portatif, fait ordinairement de cuivre rouge. Four électrique, Appareil employé dans les laboratoires pour chauffer à haute température par un courant électrique. On le dit aussi d'un Appareil analogue utilisé pour la cuisine. Four crématoire. Voyez CRÉMATOIRE. Fam., Il y fait chaud comme dans un four, se dit d'un Lieu où il fait extrêmement chaud. Il y fait noir comme dans un four, se dit d'un Lieu très obscur. Fig. et fam., Ce n'est pas pour vous que le four chauffe, Ce n'est pas pour vous que telle chose est préparée. Il se prenait aussi pour le Lieu où était le four et où se rendaient ceux qui voulaient cuire. Aller au four. Revenir du four. Il se dit également des Lieux voûtés et ouverts par en haut, où l'on fait cuire la chaux, le plâtre, la brique, la tuile, etc. Four à chaux, à plâtre, à brique. Four de verrerie. Fam., Faire four, se dit d'une Pièce de théâtre, d'un livre qui n'obtient aucun succès; d'une Entreprise qui échoue et aussi d'une Personne qui ne réussit pas. Sa pièce fit four; elle fit un four complet. C'est un four noir. Cet auteur a plusieurs fours à son actif. Il est familier.

Littré

FOUR (four) s. m.
  • 1Ouvrage de maçonnerie rond et voûté, où l'on fait cuire le pain. Chauffer le four. Chaque jour il allait visiter les fours, goûter le pain, et s'assurer de la régularité de toutes les distributions, Ségur, Hist. de Nap. v, 1.

    Four banal, four auquel les habitants d'une certaine circonscription étaient obligés d'envoyer cuire leur pain sans pouvoir le faire cuire chez eux.

    Donner le four trop chaud à du pain, à de la pâtisserie, mettre cuire le pain ou la pâtisserie dans un four trop chauffé.

    Four de campagne, four portatif.

    En un autre sens. Four de campagne, ustensile de ménage, espèce de couvercle en tôle, à double rebord, dont l'un, plus creux, emboîte le plat, et dont l'autre reçoit des charbons allumés?; ce couvercle se met sur les casseroles ou plats de cuivre pour les envelopper de chaleur comme dans un four.

    Pièce de four, gâteau et autre pièce de pâtisserie cuite au four. Du laitage, quelque pièce de four, Rousseau, Ém. II.

    Petits fours, sorte de petite pâtisserie légère pour desserts, pour soirées, etc.

    Familièrement. Il y fait chaud comme dans un four, et, absolument, c'est un véritable four, se dit d'un endroit où il fait une très grande chaleur.

    Il y fait noir comme dans un four, on y voit comme dans un four, se dit d'un lieu très obscur.

    Elle est grande comme un four, se dit d'une bouche très fendue. ? En ouvrant la bouche aussi grande qu'un four, à force de bâiller, Scarron, Rom. com. I, 6.

  • 2L'endroit où est le four. Aller au four.
  • 3Lieux voûtés et ouverts par en haut, où l'on fait cuire la chaux, le plâtre, etc.

    Four à poulet, endroit clos où l'on entretient une température constante, suffisante pour faire éclore les ?ufs. J'ai vu les pyramides et n'en ai point été émerveillé?; j'aime mieux les fours à poulets, dont l'invention est, dit-on, aussi ancienne que les pyramides, Voltaire, Déf. de mon oncle, ch. 21.

  • 4Coffre en tôle fermé par une porte, placé au-dessus du foyer d'un poêle.
  • 5Cul de four, espèce de voûte cintrée en élévation dont le plan est ovale ou circulaire.
  • 6Fours à cristaux, cavités tapissées de cristal de roche, dans les Alpes.
  • 7Ancien terme de marine. Petit retranchement fait en arrière de la soute aux poudres, et justement dans les façons qui sont formées par les fourcats, Jal ?
  • 8 Terme de théâtre. Faire four, se disait des comédiens qui refusaient de jouer et renvoyaient les spectateurs quand la recette ne couvrait pas les frais.

    Aujourd'hui, se dit d'un comédien ou de tout autre qui échoue, d'un livre, d'une entreprise qui ne réussit pas.

    On dit dans le même sens?: C'est un four?; on ne s'attendait pas à un four aussi complet.

  • 9Four s'est dit aussi des loges du cintre d'un théâtre, qui ont en effet la forme d'un four.

PROVERBES

Vous viendrez cuire à mon four, c'est-à-dire vous aurez besoin de moi, et je me vengerai.

Ce n'est pas pour vous que le four chauffe, c'est-à-dire la chose, l'affaire n'est pas pour vous. On dit que cette Voisine mettait dans un four tous les petits enfants dont elle faisait avorter?; et M. de Coulanges, comme vous pouvez penser, ne manque pas de dire, en parlant de la Tingry [dame soupçonnée de se faire avorter], que c'était pour elle que le four chauffait, Sévigné, 31 janv. 1680.

On ne peut pas être à la fois au four et au moulin.


REMARQUE

Four dans le sens de chute complète au théâtre?: Rochefort, dans ses Souvenirs d'un vaudevilliste, à l'article THÉAULON, attribue l'origine de cette expression à ce que cet auteur comique avait voulu faire éclore des poulets dans des fours à la manière des anciens Egyptiens, et que son père, s'étant chargé de surveiller l'opération, n'avait réussi qu'à avoir des ?ufs durs. C'est depuis cet incident burlesque, ajoute-t-il, que les auteurs disent qu'une pièce fait four quand elle éprouve une chute complète. Cette origine n'est pas exacte, puisque l'expression dans le sens ancien est antérieure à Théaulon. Il est possible qu'elle ait été remise à la mode depuis quelques années et avec un sens nouveau, qui peut avoir été déterminé par le four de Théaulon, mais c'est ailleurs qu'il faut en chercher l'explication?: les comédiens, refusant de jouer et renvoyant les spectateurs, c'est là le sens primitif, faisaient four, c'est-à-dire rendaient la salle aussi noire qu'un four.


HISTORIQUE

XIe s. Les treis enfanz tout en un forn ardent, Ch. de Rol. CCXXIV.

XIIIe s. Fours, quant il vient en pris, doit estre prisiés en le [la] maniere que nos deismes dessus des edefices?; car c'est edefices, Beaumanoir, XXVII, 21.

XIVe s. [Il] Mina moult fierement le mur anciseour [ancien], Qu'un trou y fist plus grant que la gueule d'un four, Guesclin. 20215. Le four du cors [clibanus corporis], c'est l'estomac, H. de Mondeville, f° 84.

XVe s. Et descendoit si grant chaleur du ciel, que proprement il estoit avis à ceux qui estoient en leurs armures, qu'ils fussent en un four, Froissart, III, IV, 20. Au four et au moulin oyt l'en les nouvelles, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 197. J'ai veu qu'il pleuvoit et gresloit et faisoit noir comme en ung four, que le pouvre homme venoit tout à pié, affin qu'il ne fust aperceu, Les 15 joyes du mariage, p. 124. Les fous à estas elever, Les saiges laisser en destour, Les vaillans mettre au cul du four, Faire inimisté et deraison? , Deschamps, Comment le roi aura juste maison.

XVIe s. Cet effort inutile à ce qu'il pensoit, lui donna ce qu'il n'esperoit point, assavoir les fours que les nostres faisoient pour faire sauter la contr'escarpe et le logement qui estoit dessus, D'Aubigné, Hist. I, 245. Four de reverberation? fours secrets des philosophes, ?uf des philosophes, cornue?, Paré, t. III, p. 638. À faire la gueule d'un four sont trois pierres necessaires, Rabelais, IV, Prologue. La bonne femme ne sercheroyt jamais sa fille au four, si elle n'y eust esté paravant elle-mesmes, Palsgrave, p. 708. Pensez que, s'il y a rompture, vous serez [Marguerite de Valois] la premiere qui en portera la paste au four et qui en aura plus de dommage, Lett. de Louis XII, t. I, p. 195, dans LACURNE. À pauvres gens la paste gele au four, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 197.

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Encyclopédie, 1re édition

FOUR, s. m. en Architecture, c'est dans un fournil ou cuisine, un lieu circulaire à hauteur d'appui, voûté de brique ou de tuileau, & pavé de grands carreaux, avec une ouverture ou bouche, pour y cuire le pain ou la pâtisserie. Voyez l'article suivant.

On appelle four banal ou four seigneurial & public, celui où des vassaux sont obligés de faire cuire leur pain. (P)

* Four de Boulanger ; il se dit de tout le lieu où l'on fait cuire le pain, mais particulierement d'un ouvrage de maçonnerie composé de tuileaux ou de brique liés avec du plâtre ou de la chaux, & fermé par en-haut d'une voûte surbaissée, sous laquelle est un âtre ou aire plate où on range le pain. Le four n'a qu'une seule entrée par-devant, qu'on nomme proprement bouche de four. Voyez les fig. 1 & 2. Pl. du Boulanger. La fig. 1. représente le four par-devant, où on voit la bouche & la plaque CDFE, qui la ferme, & la hotte GH de la cheminée M, par où s'échappe la fumée du bois que l'on fait brûler dans le four, pour le chauffer au point que la chaleur puisse faire cuire le pain qu'on y met, après avoir retiré la braise avec le rable & l'écouvillon. Voyez les figures de ces deux instrumens, fig. 6 & 8. Pl. du Boulanger.

Four à Chaux, voyez l'article Chaux.

* Four de Campagne, en terme de Confiseur, est un four de cuivre rouge portatif, long, & de trois ou quatre doigts de hauteur, un peu élevé sur ses piés, pour qu'on puisse y mettre du feu dessous selon le besoin, & garni d'un couvercle rebordé pour retenir le feu qu'il faut quelquefois mettre dessus. Voyez la fig. 5. Pl. du Confiseur.

Four des grosses forges, voyez Grosses Forges.

Four de Verrerie, voyez Verrerie.

Four (le-), Géog. écueil ou grande roche toûjours découverte, sur la côte de Bretagne, vis-à-vis du bourg d'Argenton : c'est à cause de cette roche, que l'on nomme le passage du Four la route que prennent les navires entre la côte de Bretagne & les îles d'Onessant, pour éviter le grand nombre de rochers dont cette côte est bordée. Les tables des Hollandois donnent à cet écueil 11d 54?. de longit. & 48d 35?. de latit. (D. J.)

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Étymologie de « four »

Bourguign. for?; normand, foui (Orne)?; provenç. forn?; espagn. horno?; ital. forno?; du latin furnus, que les étymologistes rapprochent de formus, chaud, du grec ??????, et du sanscrit gharma.

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FOUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1188-91 « ouvrage de maçonnerie voûté, généralement circulaire, où l'on fait cuire le pain, la pâtisserie, etc. » (Chr. de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 1764 : Molins n'i mialt ne n'i cuist forz); 2. 1564 p. anal. four à chaulx (Thierry) (v. chaufo?ur); 1801 four à reverbère (Crèvec?ur, Voyage, t. 1, p. 283); 3. 1659, 19 déc. théâtre (Lagrange, Registre ds Fr. mod. t. 15, p. 201 : Zénobie (...) un four); 4. 1692 « maison où l'on tient cachés ceux qu'on enrôle » (Dancourt, la Gazette, sc. 1 ds Littré); 5. 1829 four à cristaux (Boiste); 6. 1834 « partie close d'un fourneau, d'une cuisinière où l'on peut mettre des aliments pour les faire cuire » (Balzac, E. Grandet, p. 88 : tu nous feras une tarte aux fruits et tu nous cuiras au four tout le dîner). Du lat. class. furnus « four ».

Four au Scrabble


Le mot four vaut 7 points au Scrabble.

four

Informations sur le mot four - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

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four

Les rimes de « four »


On recherche une rime en UR .

Les rimes de four peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en uR

Rimes de alentour      Rimes de atours      Rimes de sourd      Rimes de débourrent      Rimes de rembourre      Rimes de mi-velours      Rimes de Baudour      Rimes de Mourcourt      Rimes de entourent      Rimes de discours      Rimes de concours      Rimes de en-cours      Rimes de fours      Rimes de Boussu-lez-Walcourt      Rimes de accourt      Rimes de Roucourt      Rimes de yom kippur      Rimes de bonheurs-du-jour      Rimes de bourre      Rimes de bourg      Rimes de discourent      Rimes de courre      Rimes de non-retour      Rimes de rembour      Rimes de retours      Rimes de humour      Rimes de Bettincourt      Rimes de arrière-cour      Rimes de balourds      Rimes de parcours      Rimes de accoures      Rimes de mi-tour      Rimes de fourrent      Rimes de calembour      Rimes de bonjours      Rimes de police-secours      Rimes de cour      Rimes de discoure      Rimes de troubadour      Rimes de rambour      Rimes de Rocourt      Rimes de Villers-aux-Tours      Rimes de tambours      Rimes de goures      Rimes de sourds      Rimes de décours      Rimes de bourres      Rimes de kébour      Rimes de mi-secours      Rimes de fourre     

Mots du jour

alentour     atours     sourd     débourrent     rembourre     mi-velours     Baudour     Mourcourt     entourent     discours     concours     en-cours     fours     Boussu-lez-Walcourt     accourt     Roucourt     yom kippur     bonheurs-du-jour     bourre     bourg     discourent     courre     non-retour     rembour     retours     humour     Bettincourt     arrière-cour     balourds     parcours     accoures     mi-tour     fourrent     calembour     bonjours     police-secours     cour     discoure     troubadour     rambour     Rocourt     Villers-aux-Tours     tambours     goures     sourds     décours     bourres     kébour     mi-secours     fourre     


Les citations sur « four »

  1. Air : substance nutritive fournie par une généreuse Providence pour engraisser les pauvres.

    Auteur : Ambrose Bierce - Source : Le Dictionnaire du Diable (1911)


  2. A trop museler sa monture, on risque de se retrouver enfourchant un cheval de bois.

    Auteur : Driss Chraïbi - Source : Une enquête au pays (1981)


  3. Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694)


  4. La femme se procure des fourrures aux dépens de divers animaux. La loutre, par exemple, le castor et le lapin (qui prend des pseudonymes). Mais principalement, l'homme.

    Auteur : Hervé Lauwick - Source : Les femmes vues de près (1961)


  5. D'aimer son mari, c'est un fournisseur que l'on paie. Mais son amant, c'est comme de donner aux pauvres.

    Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Les Trois Impostures (1922)


  6. Les villes sont des carrefours d'histoires. Les hommes et les femmes qui y vivent sont des récits, infiniment complexes et intrigants.Le plus banal d'entre eux constitue un récit plus palpitant que les meilleures et les plus volumineuses créations de Tolstoï.

    Auteur : Robert McLiam Wilson - Source : Eureka Street (1997)


  7. J'étais là quand on fauchait, là quand on relevait les fourrages, et je me laissais emmener par les chariots qui revenaient avec leur immense charge.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Dominique (1862)


  8. Quelle que soit l'époque, quelle que soit la culture, quels que soient le pays et les traditions, celui qui veut réussir doit se bouger les fesses et fournir des efforts.

    Auteur : Frank Andriat - Source : Les Profs au feu et l'Ecole au milieu (2013)


  9. L'univers fonctionne dans la mesure où la Lune tourne autour de la Terre et la Terre autour du Soleil, ce qui nous ramène au fait de tourner en rond et aux atomes. Au cas où quelqu'un ne trouverait pas évident que c'est bien de tourner en rond, il n'a qu'à demander à un petit enfant sur un manège si tourner en rond, c'est bien, et il saura la vérité car, comme on sait, les petits enfants disent toujours la vérité. Tout ce qui grouille et fourmille et tourne en rond est bien. Mais tout le monde ne trouve pas ça bien, il y a beaucoup de gens qui sont contre.

    Auteur : Fritz Zorn - Source : Mars (1977)


  10. Tout un fourmillement d'embarcations où braillent des arbis: c'est Port-Saïd.

    Auteur : Roland Dorgelès - Source : Partir (1926)


  11. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
    Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.


    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre premier, V, le Loup et le Chien


  12. Il y a des êtres mystérieux, toujours les mêmes, qui se tiennent en sentinelles à chaque carrefour de notre vie.

    Auteur : Patrick Modiano - Source : Ville triste (1975)


  13. Quand j'étais petite je voulais être un feu rouge, au plus grand carrefour, il me semblait qu'il n'y avait rien de plus digne, de plus respectable, régler la circulation, passer du rouge au vert et du vert au rouge pour protéger les gens.

    Auteur : Delphine de Vigan - Source : No et moi (2007)


  14. Celui qui sait que ce corps est semblable à un vase d’argile, qui a fait de sa pensée une citadelle, — que celui-là, à l’aide des armes fournies par la science, soumette au joug Mâra. Qu’une fois sous le joug, il l’y maintienne, et qu’il n’ait plus désormais de domicile fixe.

    Auteur : Bouddha - Source : Le Dhammapada


  15. Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave: ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine.

    Auteur : Aldous Huxley - Source : Le meilleur des mondes (1932)


  16. S'il faut prendre garde à ne pas tuer ou endommager la sensibilité d'un enfant et son intelligence par une éducation trop rigide, il faut cependant lui fournir une armature qui pourra le maintenir debout et lui permettre d'utiliser sa sensibilité.

    Auteur : Geneviève Bersihand - Source : Les filles et leurs pères (1993)


  17. Après avoir longuement hésité entre la peinture, la scène, le chant et la danse, je devais un jour opter pour la littérature, qui me paraissait le dernier refuge, sur cette terre, de tous ceux qui ne savent pas où se fourrer.

    Auteur : Romain Gary - Source : La Promesse de l'aube (1960)


  18. Elle souhaita sentir les doigts de Baby Suggs lui malaxer la nuque, la remodeler, en disant : « Dépose-les, Sethe. Épée et bouclier. Pose-les. Pose. À terre, l'un et l'autre. À terre au bord de la rivière. Épée et bouclier. Ne cherche plus la guerre. Dépose tout ce fourbi. Épée et bouclier. » Et sous la pression des doigts et de la voix paisible qui ordonnait, elle s'exécutait. Les lourds poignards de ses défenses contre le malheur, les regrets, l'amertume et la douleur, elle les déposait un à un sur la rive au-dessous de laquelle ruisselait une eau claire.

    Auteur : Toni Morrison - Source : Beloved (1987)


  19. Quant l’ortie est jeune, la feuille est un légume excellent ; quand elle vieillit, elle a des filaments et des fibres comme le chanvre et le lin. La toile d’ortie vaut la toile de chanvre. Hachée, l’ortie est bonne pour la volaille ; broyée, elle est bonne pour lès bêtes à cornes, La graine de l’ortie mêlée au fourrage donne du luisant au poil des animaux ; la racine mêlée au sel produit une belle couleur jaune. C’est du reste un excellent foin qu’on peut faucher deux fois. Et que faut-il à l’ortie ? Peu de terre, nul soin, nulle culture. Seulement la graine tombe à mesure qu’elle mûrit, et est difficile à récolter. Avec quelque peine qu’on prendrait, l’ortie serait utile ; on la néglige, elle devient nuisible. Alors on la tue. Que d’hommes ressemblent à l’ortie ! — Il ajouta après un silence : Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


  20. Ce n'est pas une mauvaise fille, mais elle est barbante. Elle n'a pas besoin de venir fourrer son nez partout.

    Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, A l'ombre des jeunes filles en fleurs (1919)


  21. Un sabre garde un autre dans le fourreau.

    Auteur : George Herbert - Source : Jacula Prudentum (1651)


  22. Un client qui n'a qu'un seul fournisseur cesse d'être intelligent. L'absence de concurrence conduit à une perte de substance phénoménale.

    Auteur : François Michelin - Source : In Hors-série Michelin, Editeur : CF - La Montagne, 01 octobre 2007


  23. Papa freud et maman de Beauvoir sont passé par là. Le premier a fourni aux hommes des excuses à leurs faiblesses, la seconde leur a forgé des compagnes différentes.

    Auteur : Christiane Collange - Source : Ca va les hommes? (1981)


  24. Main (n) : Instrument de forme étrange porté à l'extrémité du bras de l'homme et généralement fourré dans la poche de quelqu'un.

    Auteur : Ambrose Bierce - Source : Le Dictionnaire du Diable (1911)


  25. Il ajoutait que, puisque Christophe était musicien, rien ne faisait plus de bien pour la voix qu'un oeuf avalé cru, matin et soir: et il se faisait fort de lui en fournir de tout chauds sortis du cul de la poule.

    Auteur : Romain Rolland - Source : Jean-Christophe (1904-1912), La Révolte


Les citations sur four renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot four en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

Les mots proches de « four »

Fou ou fol, folleFouFouaceFouageFouailleFouarreFoudreFoudrerieFoudroiementFoudroyant, anteFoudroyerFoudroyeurFouéeFouetFouetFouettableFouettadeFouetté, éeFouette-culFouettementFouetterFougadeFougasseFougerFougeraieFougèreFougonFougueFougueux, euseFouguisteFouilleFouillé, éeFouille-au-potFouillementFouillerFouilleurFouilleuseFouillisFouillureFouineFouineFouineFouirFouissementFouisseurFoulageFouleFoulé, éeFouléeFoulement

Les mots débutant par Fou  Les mots débutant par Fo

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Les synonymes de « four»

Les synonymes de Four :

    1. fournil
    2. chaufour
    3. fourneau
    4. creuset
    5. hypocauste
    6. chaudière
    7. étuve
    8. fournaise
    9. foyer
    10. brasier
    11. réchaud
    12. insuccès
    13. aléa
    14. déconvenue
    15. défaite
    16. échec
    17. faillite
    18. fiasco
    19. revers
    20. ruine

synonymes de Four

Fréquence et usage du mot Four dans le temps


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Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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Citations four     Citation sur four   Poèmes four   Proverbes four   Rime avec Four    Définition de Four  


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