Définition de « bouffer »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot bouffer de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur bouffer pour aider à enrichir la compréhension du mot Bouffer et répondre à la question quelle est la définition de bouffer ?

VER genre () de 2 syllabes
Une définition simple :

  • (vx) (dés) Enfler les joues.

  • Se soutenir de soi-même, avoir du volume au lieu de s’aplatir, en parlant de certaines étoffes. - Une jupe qui bouffe ou bouffante.

  • (term|Maçonnerie) (ucf|gonfler), en parlant de (ucf|plâtre) et (ucf|pousser) en dehors, en parlant d’un (ucf|mur).

  • (vx) (ucf|enfler) dans le four par l’effet de la chaleur, en parlant d’un (ucf|pain).

  • (vx) (dés) Souffler une bête tuée pour lui donner lapparence de volume.

  • (popu) (ucf|manger). - On navait plus rien à bouffer, on a piqué une poule chez un paysan.

  • (ucf|consommer) excessivement. - Cette bagnole te bouffe quinze litres aux cent facilement.

  • (ucf|détester), avoir des discours agressifs sur une catégorie sociale. - À la maison, on bouffait du curé.

  • (ucf|accaparer), absorber. - Il se laisse ou se fait bouffer par sa femme, par la politique etc.

  • Se disputer. - Se bouffer le nez.


    Définitions de « bouffer »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    BOUFFER, verbe.

    I.? [Le suj. désigne un animé, gén. une pers.] Enfler les joues.
    A.? Emploi intrans., vieilli. Enfler les joues par jeu.
    Rem. Attesté dans Ac. 1798-1878, Besch. 1845 et DG avec les mentions ,,vieilli`` ou ,,peu usité``.
    ? Lang. littér. Gonfler et dégonfler bruyamment les joues pour manifester du mécontentement; p. ext., être en colère :
    1. « ? Vous marcherez, ou j'y perdrai mon nom! » leur dit [aux gardes nationaux] le brave général Bravida; et tout bouffant de colère, il alla demander des explications à la mairie. A. Daudet, Contes du lundi,1873, p. 79.
    Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. à partir de Ac. 1798.
    ? [Par personnification du vent] Souffler violemment. Le mistral bouffait sur la mer violette (L. Daudet, Le Rêve éveillé,1926, p. 106);cf. également bouffée de vent).
    Rem. À rapprocher de l'arg. des matelots ça bouffe, ça va bouffer. Attesté dans Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Rob. avec la mention ,,fam.``, Quillet 1965.
    B.? Emploi trans., p. ext., p. réf. au gonflement des joues et avec l'idée dominante d'excès.
    1. Pop. Manger avec avidité. Bouffer comme un loup à jeun, comme un ogre, comme un chancre. Synon. bâfrer :
    2. ? Comment, encore à bouffer! Eh bien! vous n'avez pas le trac! Quand on a soixante jours de prison dans la peau ce n'est pas pour qu'on emploie le temps à s'empiffrer comme des oies? Courteline, Le Train de 8 h 47,1888, IIIepart., 3, p. 237.
    SYNT. Bien, mal bouffer; avoir de quoi bouffer; ne penser qu'à bouffer.
    ? En partic. [Le suj. désigne un bois, un meuble, un vêtement] Être bouffé aux vers, aux mites.
    ? P. métaph. :
    3. ? Ah! mon vieux, ça, alors, c'est un beau spectacle : le dogue de la maison Old England, le seul vrai, Hong-kong soi-même, il pourrit sur pied, il est bouffé aux vers! Malraux, Les Conquérants,1928, p. 32.
    Rem. 1. Attesté dans les dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Ac. Compl. 1842. Ne figure pas dans l'Ac. 2. Bouffer est le plus souvent empl. absol. mais on trouve aussi fréquemment des constr. avec compl. dir. d'obj. telles que bouffer de la charcuterie, de la conserve, son dîner, son pain, de la viande.
    2. Expr. métaph. et fig., lang. arg. et pop. Bouffer qqc. ou qqn.
    a) [Avec l'idée d'une consommation très ou trop poussée]
    ? Bouffer du fric, du pognon, la dot de sa femme. Dépenser sans discernement, dilapider.
    ? [Le suj. désigne un piéton, un cycliste ou un automobiliste] Bouffer du, des kilomètre(s). Marcher ou rouler beaucoup, voire trop :
    4. [le chauffeur :] ? « Nous entrions à Moulins à deux heures (...) et nous étions partis à huit! Jamais M. Xavier n'a bouffé tant de kilomètres en si peu de temps... P. Bourget, Un Drame dans le monde,1921, p. 235.
    ? P. anal. [En parlant d'un véhicule] Bouffer dix litres au cent, bouffer de l'huile. Consommer abondamment.
    ? Vouloir tout bouffer. Avoir des désirs immodérés. Ils avaient l'air de vouloir tout bouffer : on verrait jusqu'où ils iraient (Sartre, Le Sursis,1945, p. 30).
    b) [Avec l'idée d'une opération difficile ou pénible pour le suj.]
    ? Bouffer des briques. Ne plus rien avoir à manger (cf. danser devant le buffet*). Bouffer du lion. Avoir toutes les audaces. Bouffer de la vache enragée. Être éprouvé par le sort.
    ? Iron. Bouffer les pissenlits par la racine. Être mort et enterré :
    5. Il [François] savait bien que Jules présenterait mille compliments de lui, répéterait que, sans lui, il serait en train de bouffer les pissenlits par la racine, ou de donner à manger aux crabes, et le nommerait un fieffé débrouillard, ... Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein,1944, p. 169.
    ? Bouffer de la tête de cochon. ,,Recevoir un coup dans l'estomac`` (Rob.).
    c) [Avec l'idée d'une opération pénible pour l'obj.]
    ? Bouffer du curé, du bicot, du juif. Être, généralement par bêtise, anticlérical, raciste, antisémite. Bouffer les foies, le nez à qqn; avoir envie de bouffer qqn. Chercher violemment querelle à quelqu'un :
    6. ? Comme des quoi? ... répète-le! Veux-tu que j'te bouffe les foies? avait dit Gaspard. Et depuis cinq minutes c'était une dégelée d'injures et de menaces. Benjamin, Gaspard,1915, p. 10.
    ? Se bouffer (le nez). Se quereller violemment.
    ? Se laisser (être) bouffer par qqc. ou qqn, se laisser bouffer par les femmes. Il est en train de se laisser bouffer par la politique et par son personnage public (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1945, p. 346).
    II.? [Le suj. désigne une chose concr.] Prendre du volume en se distendant; gonfler.
    A.? Emploi intrans., trans. abs.
    1. [Le suj. désigne une étoffe] Une chemise, une culotte, un foulard, un taffetas bouffent.
    ? [Empl. en constr. factitive] Faire bouffer des dentelles, une jupe, une manche, une robe; bouffer la laine en la cardant :
    7. Toutes tenaient à paraître à leur avantage : les moins douées faisaient bouffer leur corsage et onduler leur jupe; d'autres s'efforçaient d'aplatir de trop évidentes rondeurs; ... G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 117.
    ? P. anal. [Le suj. désigne des arbres feuillus] Se gonfler sous l'action du vent. Des arbres bouffaient, subitement retroussés par un coup de vent (Huysmans, Les S?urs Vatard,1879, p. 205).
    ? [Le suj. désigne les cheveux] Cette chevelure argentée qui bouffait sous les bords du haut-de-forme (Druon, Les Grandes familles,t. 1, 1948, p. 110).
    2. [Le suj. désigne un fruit] Grossir plus d'un côté que de l'autre. Ces pêches bouffent.
    Rem. Attesté dans qq. dict. du xixedep. Ac. Compl. 1842.
    3. [Le suj. désigne le pain] Gonfler dans le four sous l'effet de la chaleur.
    4. [Le suj. désigne un plâtre, un papier peint] Gonfler, faire des cloques (cf. également boucler). Un mur bouffe (cf. bomber).
    Rem. (valable pour 3 et 4 ci-dessus). Bien attesté dans les dict. gén. à partir de Ac. 1835.
    B.? Emploi trans. (factitif), BOUCH. Bouffer un animal. Souffler la peau d'une bête tuée avant de l'écorcher. Bouffer un veau, un mouton.
    Rem. 1. On rencontre dans les dict. le subst. masc. bouffoir qui désigne un soufflet employé par les bouchers pour insuffler de l'air sous la peau ou dans le tissu cellulaire des bêtes tuées. (Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixe, dans Quillet 1965 et dans Mont. 1967; ne figure pas dans l'Ac.). 2. On rencontre dans la docum. les dér. de bouffer : a) Bouffable, adj. (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 122). Mangeable. J'vous aurais bien porté d'leur couenne, mais c'est trop dur, c'est pas bouffable! (Id., ibid.; attesté également dans C. Lambert, Le Lang. des Poilus, 1915, p. 8). b) Bouffage, subst. masc., fam. (Gyp, Le Charivari, 8 sept. 1891). Bouffage de nez (cf. supra I B 2 c). Tandis qu'avec les autres, c'est tout l'temps des beignes, des bouffages de nez (Id., ibid.). ? Pour bouffaré, cf. bouffi rem. en fin d'article.
    PRONONC. ET ORTH. : [bufe], (je) bouffe [buf]. Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. boufer avec un seul f.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. a) 1160-70 « enfler les joues en aspirant de l'air » (Béroul, Tristan, 1895, dans T.-L.), qualifié de ,,bas`` dans Ac. 1694 et considéré comme hors d'usage dep. Ac. 1718; b) ca 1226 fig. « témoigner d'un sentiment (colère, orgueil) par un certain gonflement de la face » (Hist. G. le Maréchal, 11657, dans T.-L.), qualifié de ,,bas`` et ,,pop.`` dans Trév. 1704 et jugé de faible emploi dep. Ac. 1718; c) 1remoitié xvies. « gonfler ses joues par excès d'aliments » et p. ext. « manger goulûment » (C. Marot, 2eEpist. du Coq a l'Asne, p. 205 dans Gdf. Compl.) qualifié de ,,pop.`` dans Boiste 1800; d'où 1867 p. métaph. arg., (A. Delvau, Dict. de la lang. verte : Bouffer (se), Se battre [...] on dit aussi Se bouffer le nez); 2. xves. part. prés. adj. « gonflé » (Superfluité des habitz dans Anc. Poés. fr., éd. Montaiglon, VIII, p. 296; un habit [...] bouffant); 1530 « se maintenir gonflé, en parlant d'une matière légère » (Archives de la Gironde, t. 4, p. 158 dans IGLF Techn.). Forme expressive se rattachant à la racine onomatopéique *buff- qui désigne quelque chose de gonflé en général, et suggère plus partic. l'action de lâcher l'air après avoir gardé la bouche close et gonflée; bouffer 1 c par l'intermédiaire de bouffard* étymol. 1 et de bouffeur*.
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 329. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 58, b) 276; xxes. : a) 381, b) 969.
    BBG. ? Bruneau (C.). Noms créés au moyen du suffixe -ment, contribution à l'ét. de la néol. chez les écrivains décadents. In : [Mél. Orr (J.)]. Manchester, 1953, p. 24. ? Goug. Lang. pop. 1929, p. 149. ? Robert (I.). La Tentation de l'arg. Déf. Lang. fr. 1969, no49, p. 10. ? Sain. Lang. par. 1920, p. 35, 48, 148, 424. ? Tournemille (J.). Au jardin des loc. fr. Vie Lang. 1967, p. 682.


    Wiktionnaire


    Verbe - français

    bouffer \bu.fe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se bouffer)

    1. (Vieilli) (Désuet) Enfler les joues.
      • Le sac à vent était d'une belle peau, chaussée d'une taie d'indienne rayée bleu et blanc?; et tout le travail était agencé d'une mode si savante, qu'il ne fallait que bouffer bien petitement pour enfler le tout et envoyer un son pareil à un tonnerre. (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 58)
    2. Se soutenir de soi-même, avoir du volume au lieu de s'aplatir, en parlant de certaines étoffes, ou des cheveux
      • Les hennins affectaient diverses formes; [?]. Ces coiffures, qu'on faisait d'étoffes précieuses, de tissus d'or ou d'argent, devaient encadrer la figure, et, bouffant largement aux oreilles, ne pas laisser voir les cheveux. (William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture, 1868, vol.11, page 9)
      • On dit je ne sais quoi de sa femme. Elle est gentille, avec de grands yeux noirs, de petites dents blanches, un peu de moustache sur la lèvre ; elle fait toujours bouffer son jupon et sonner ses talons quand elle marche. (Jules Vallès, L'Enfant, G. Charpentier, 1889)
      • Maman nous faisait "bouffer" les cheveux, à Roberto et à moi, et nouait des régates à pois sur nos chemises blanches. (Catherine Paysan, Nous autres, les Sanchez, Denoël, 1961, réédition Le Livre de Poche, 1966, chapitre III, page 52.)
    3. (Maçonnerie) Gonfler, en parlant de plâtre et pousser en dehors, en parlant d'un mur.
      • Crevasse, s.f. On donne ce nom à une fente ou à un éclat occasionné dans un enduit qui bouffe. (Dictionnaire historique d'architecture, par Antoine Chrysostome Quatremère de Quincy, Paris : Librairie d'Adrien le Clere, 1832, p. 486)
    4. (Vieilli) Enfler dans le four par l'effet de la chaleur, en parlant d'un pain.
      • Chaque fois qu'on a enfourné un rang de pains, on leve le bouchoir du four, pour, disent les Boulengers[sic], que le pain bouffe, & qu'il ne s'évase point. (« Art du Boulenger », dans Description et détails des arts du meunier, du vermicelier et du boulenger, par M. Malouin, collection Descriptions des arts et métiers, faites ou approuvées par Messieurs de l'Académie royale des sciences, 1767, p. 251)
      • Piquez de plusieurs trous pour empêcher que le gâteau ne bouffe. (Jules Gouffé, Le livre de pâtisserie, Librairie Hachette & Cie, 1873, p. 257)
    5. (Transitif) (Vieilli) (Désuet) Souffler une bête tuée pour lui donner l'apparence de volume.
    6. (Transitif) (Familier) (Très familier) (Populaire) Manger.
      • Maintenant, il subodorait, d'un groin irrité, le fafiot libérateur, le magique et fastueux billet de cinquante qui permettrait à la maisonnée de bouffer raisonnablement deux ou trois fois dans la semaine. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 10)
      • Ils discutent avec des voix de naufragés jouant à pile ou face lequel bouffera l'autre. (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
      • Mon bide a fait un gros bruit creux, j'avais une super dalle. En comptant vite fait, je me suis rendu compte que ça faisait bien deux ou trois jours que j'avais rien bouffé. (Mélisa Godet, Les Augustins, J.-C. Lattès, 2014)
      • La lâcheté, ça concerne les choix qu'on fait dans la vraie vie, et dans la vraie vie, je ne me fais pas bouffer par des corbeaux ! (Veronica Roth, Divergente I, 2011 ; traduit de l'anglais américain par Anne Delcourt, 2014, pages 212-213)
    7. (Transitif) Consommer excessivement.
      • Ensuite, je ne lui ai donné que trois ou quatre litres de coco, et sa bagnole bouffe dix-douze litres aux cent, c'est-à-dire que dans cinquante bornes nous serons aussi débarrassés de lui s'il s'avisait de nous faire la courette. (Michel Lebrun, Autoroute, Éditions French Pulp, 2014, chap. 15)
      • Cette bagnole bouffe autant d'essence qu'un char d'assaut. (Tony Hillerman, Le Voleur de temps, traduit de l'américain par Danièle & Pierre Bondil, Editions Rivages, 1989, 2016)
    8. (Intransitif) Vouer aux gémonies ; tenir des discours agressifs contre une catégorie sociale.
      • J'étais en France en 1936 et j'ai vu défiler les ouvriers [?]. C'était chouette. On bouffait du fasciste et du patron, on allait les avaler tout crus. (Yves Béon, La planète Dora, Éditions du Seuil, 1985, chap. 4)
      • Il a endossé le rôle du patron, lui dont l'enfance avait été bercée par le syndicalisme. À chaque réunion familiale élargie, on « bouffait du patron », cet exploiteur qui s'enrichit sur le dos des travailleurs. (Christine Benoit, Réussir à coup sûr, Éditions De Mortagne, 2020)
      • En 1948, prenant la parole chez les Dominicains de La Tour Maubourg, à Paris, pour exposer les rapports possibles entre l'incroyant et les Chrétiens, c'eût été mal le connaître que de craindre qu'il bouffât du curé. (Studi di letteratura e di linguistica, n°4-6, Università degli studi di Salerno, Edizioni Scientifiche italiane, 1990, p. 98)
    9. (Transitif) Accaparer ; absorber ; accabler ; envahir.
      • Il ne faut pas te laisser bouffer par la colère et le ressentiment, insista Harley en plaçant sa main sur celle de Becky. C'est ce qui va arriver, si tu ne réagis pas. (Judy Duarte, Sur la route de Cotton Creek, traduit de l'américain, en recueil, Éditions Harlequin, 2007, chap. 12)
      • Tu te fais déjà bouffer par le boulot qu'il y a autour, si tu te fais bouffer en plus par le malade... Moi je sais que j'aime pas... que ce soit par les malades ou par quelqu'un d'autre à la limite, j'aime pas me faire envahir. (Anne Perraut Soliveres, Infirmières, le savoir de la nuit, Presses Universitaires de France, 2015)
      • Pas étonnant qu'elle dormait mal. Ça tournait dans tous les sens dans sa tête. A force elle avait été obligée d'admettre qu'elle se laissait bouffer par la jalousie. (Caroline Ellen, Suite costarmoricaine, tome 2 : Un café sur le port, chez l'auteur/Lulu.com, 2013, p. 7)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    BOUFFER. v. intr.
    Se soutenir de soi-même et se courber en rond au lieu de s'aplatir, en parlant de certaines étoffes. Une jupe qui bouffe. Du ruban qui bouffe. En termes de Maçonnerie, il se dit du Plâtre qui gonfle et d'un mur qui pousse en dehors ou qui boucle. Il se dit également du Pain, lorsqu'il enfle dans le four par l'effet de la chaleur.

    Littré

    BOUFFER (bou-fé) v. n.
    • 1Témoigner par un certain gonflement de la face qu'on est en mauvaise humeur?; être dans une colère qui n'éclate pas. Il bouffe. Le grand écuyer [après cette sottise] se releva le nez de dessus la table, regarda toute la compagnie, toujours bouffant, Saint-Simon, 177, 110.
    • 2Se soutenir sans s'affaisser en parlant de certaines étoffes. Ce taffetas bouffe.

      Par extension. Il [le duc de Bourgogne] avait des cheveux châtains si crépus et en telle quantité qu'ils bouffaient à l'excès, Saint-Simon, 322, 211.

    • 3Se gonfler, en parlant de la pâte qui ressent dans le four l'effet de la chaleur. Le pain avait déjà bouffé.

      Terme de maçonnerie. Le plâtre bouffe, il gonfle. Un mur bouffe, il pousse en dehors.

      Terme de jardinage. Un fruit bouffe, quand il grossit plus d'un côté que de l'autre.

    • 4 V. a. Terme de boucherie. Souffler une bête tuée pour en rendre la chair plus belle.

    REMARQUE

    Le langage populaire confond bouffer avec bâfrer?: il bouffe bien?; sans doute à cause de la rondeur des joues, quand la bouche est emplie. Mais ce n'en est pas moins une locution rejetée par le bon usage.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Li rois l'entent, boufe et sospire, Tristan, 1859. dans LACURNE.

    XIVe s. Icelluy Taillefer dist à l'exposant qu'il buffast, et qu'il lui donroit une buffe, Du Cange, buffare.

    XVe s. De ceste vie suys bouffez [fâché], Villon, Ball.

    XVIe s. Ilz deschiquetoyent leur peau pour y faire bouffer la gresse, ne plus ne moins qu'on descouppe le haut de chausses pour y faire bouffer le taffetaz, Rabelais, Pant. V, 16. Point ne t'est bien ceste forme seante?; Jette moy là toute fluste bouffante, Et prens en main les armes, sans enfler Si laidement tes joues à souffler, Amyot, Comment refréner la colère, 12. La synoque fait paroistre tout le corps comme bouffi et enffé, ce qui a donné occasion à quelques medecins de l'appeller synoque enflante et bouffante, Paré, XX, 9. [Pallas] Bouffante d'ire et d'une forte voix, Comme un tonnerre appeloit les Gregois, Ronsard, 596. Un seul Bacchus doit se boufer de haine Contre ton isle?, Ronsard, 684. Gaioffe, bouffé, se cholere contre soy mesme, Merlin Cocaïe, t. I, p. 288, dans LACURNE.

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    Étymologie de « bouffer »

    (Fin XIIe siècle) De l'ancien français bufer?[1] (souffler, enfler les joues).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. et espagn. bufar, souffler?; ital. buffare, souffler et plaisanter. D'après Diez, et selon toute apparence, il faut le rattacher à une onomatopée exprimant le bruit que fait la bouche en soufflant. Bouffer et pouffer sont deux formes d'un même mot.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    BOUFFER, verbe.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. a) 1160-70 « enfler les joues en aspirant de l'air » (Béroul, Tristan, 1895, dans T.-L.), qualifié de ,,bas`` dans Ac. 1694 et considéré comme hors d'usage dep. Ac. 1718; b) ca 1226 fig. « témoigner d'un sentiment (colère, orgueil) par un certain gonflement de la face » (Hist. G. le Maréchal, 11657, dans T.-L.), qualifié de ,,bas`` et ,,pop.`` dans Trév. 1704 et jugé de faible emploi dep. Ac. 1718; c) 1remoitié xvies. « gonfler ses joues par excès d'aliments » et p. ext. « manger goulûment » (C. Marot, 2eEpist. du Coq a l'Asne, p. 205 dans Gdf. Compl.) qualifié de ,,pop.`` dans Boiste 1800; d'où 1867 p. métaph. arg., (A. Delvau, Dict. de la lang. verte : Bouffer (se), Se battre [...] on dit aussi Se bouffer le nez); 2. xves. part. prés. adj. « gonflé » (Superfluité des habitz dans Anc. Poés. fr., éd. Montaiglon, VIII, p. 296; un habit [...] bouffant); 1530 « se maintenir gonflé, en parlant d'une matière légère » (Archives de la Gironde, t. 4, p. 158 dans IGLF Techn.). Forme expressive se rattachant à la racine onomatopéique *buff- qui désigne quelque chose de gonflé en général, et suggère plus partic. l'action de lâcher l'air après avoir gardé la bouche close et gonflée; bouffer 1 c par l'intermédiaire de bouffard* étymol. 1 et de bouffeur*.

    Mise à jour de la notice étymologique par le programme de recherche TLF-Étym :

    Histoire :
    I. A. 1. Intransitif : « enfler les joues ». Attesté depuis 3e tiers 12e siècle [dans l'acception « souffler bruyamment (en parlant d'un sanglier) »] (SSagOctS, vers 1934 = TL 1, 1026, 8 : Estevous venu le cengler, Il vit l'enfant, prist a bufer). - 
    I. A. 2. Intransitif : « souffler (en parlant du vent) ». Attesté depuis 1467 (OvMorPrB, page 45 : par ordonnance divine soufflent [deux vents] l'un apres l'autre, aucunesfoiz en attrempance et aucunesfoiz par leur rage de buffer font de grans dommaiges ou monde). Jusqu'à la fin du 15e siècle, on ne relève guère qu'un petit nombre d'attestations de buf(f)er / bouf(f)er, dont trois seulement documentent la forme bouf(f)er, et toujours dans le sens de « souffler (en parlant d'un animal, d'un humain qui est en colère ou d'un forgeron qui souffle sur le feu pour l'attiser, du vent, d'un soufflet de forge) ». De là provient le participe passé buffez « emporté comme par un souffle, soufflé », cf. TL ; Saisna/lB, vers 3158, var. LT ; Chart., L. Esp. R., in DocDMF ; Villon, Test. R.H., page 48, vers 391). - 
    I. B. 1. a. Transitif : « manger avec avidité ». Attesté depuis 1800 (Boiste1 : Bouffer, expression populaire pour manger). Cette évolution sémantique ne remonte en effet pas plus haut qu'au 18e siècle : c'est à tort que GdfC, von Wartburg in FEW 1, 595, buff?, puff? I 2 a (« mfr. ») et TLF l'attribuent à Marot, chez qui le lexème a le sens « se gonfler », usuel au 16e siècle (cf. Huguet). La seconde attestation citée par GdfC, chez François de Sales, Défense de l'Étendard de la sainte Croix [= éd. ?], est à corriger en bauffrer et donc à séparer de ce type lexical (cf. Steinfeld, SMEHL et Steinfeld, ZFSL 119/2, 113?127). Molard, Recueil (cité d'après Gallica) affirme, en parlant de bouffer, que « ce mot n'est pas français. C'est une expression d'écolier ; dites, baffrer, dont on a fait baffreur » (Sainéan, Langage parisien, page 35, in Gallica). Contrairement à ce qu'indique TLF s.v. bouffard, la valeur « manger avec avidité » de bouffer ne peut être induite dès le 13e siècle du dérivé bouffard « *gros mangeur » et à nouveau par bouffeur, de même sens, qui apparaît, lui aussi, sous la plume de Marot, et qui signifient seulement tous les deux « personne gonflée sur le plan physique ou sur le plan moral, d'où individu plein de vice(s) ». De plus, Rabelais emploie le dérivé bouffaige non pas dans le sens « nourriture » comme l'indique Huguet, mais plus opportunément dans celui de « ce qui sert à gonfler (le ventre) » qui fait pendant à carreleure de ventre « ce qui sert à ressemeler le ventre ». Ce n'est que vers la fin du 18e siècle qu'on lit bouffance, bouffade et boufaille « nourriture », dans trois textes écrits dans un langage populaire et cru pendant la Révolution (cf. DDL 11, 19 et 32 s.v.). - 
    I. B. 1. b. Passif : être bouffé « être rongé de vétusté ». Attesté depuis 1905 [mai] (Automobile illustré, page 111, in DDL 4 : Grande fut la colère de Latringle lorsqu'il apprit l'achat du tacot, il pesta et tempêta, en expliquant sur un ton de clarinette aigu, que cette ?chignolle? lui était connue, qu'il l'avait vendue lui?même quinze jours avant et que la guimbarde ne pouvait marcher car tous les pignons de la boîte de vitesse étaient ?bouffés?). - 
    I. B. 2. a. ?. Transitif : « dépenser sans compter ». Attesté depuis 1877 (Zola, L'Assommoir, page 584, in Frantext : tandis que Madame Lorilleux, entre ses dents, répétait que c'était trouvé, bouffer si vite l'argent, sur les planches où l'on avait eu tant de peine à le gagner). - 
    I. B. 2. a. ?. bouffer des kilomètres loc. verb. « (en parlant d'un automobiliste) rouler beaucoup ». Attesté depuis 1921 (Bourget, Drame, page 235, cf. supra). Cette valeur lexicale est illustrée indirectement dès la fin du 19e siècle, en parlant d'un piéton qui parcourt une distance : 1881 (Rigaud, Argot, s.v. bouffeur de kilomètres : [le bouffeur de kilomètres, sobriquet du chasseur de Vincennes, le plus intrépide marcheur de l'infanterie française] bouffe, il avale les kilomètres) ; 1888, Courteline, Train, page 211, in Frantext). - 
    I. B. 2. a. ?. Absolu : « consommer (en parlant d'une voiture) ». Attesté depuis 1947 (Fallet, Banlieue, page 185, in Frantext : Qu'est?ce que ça [une voiture] peut bouffer, pire qu'un haut fourneau !). - 
    I. B. 2. a. ?. vouloir tout bouffer loc. verb. « être d'une ambition démesurée ». Attesté depuis 1938 (Salacrou, Terre, page 174, in Frantext : Avant son départ, il [le roi avide de conquêtes et de carnage] voulait tout bouffer). - 
    I. B. 2. b. bouffer des briques loc. verb. « ne plus rien avoir à manger ». Attesté depuis 1894 (Virmaitre, Argot : Bouffer des briques à la sauce aux cailloux : Se dit par ironie. Mot à mot n'avoir rien à se mettre sous la dent [Argot du peuple]). - 
    I. B. 2. c. ? Transitif : « faire du mal (à qqn) ». Attesté depuis 1914 (Carco, Jésus?la?Caille, page 247, in Frantext : ?Et explique?toi, dit la Vache. Vas?y. On t'bouffera pas). - 
    I. B. 2. c. ?. Pronominal : « se disputer violemment ». Attesté depuis 1867 (Delvau, Langue verte : Bouffer (Se). Se battre, ? dans l'argot des faubouriens. On dit aussi Se bouffer le nez). - 
    I. B. 2. c. ?. se laisser bouffer : « se laisser accaparer ». Attesté depuis 1931 (Gide, Journal, page 1021, in Frantext : Oui, me dit?il en riant, ?dipe échappe au sphinx : mais c'est pour se laisser bouffer enfin par sa fille? vous devriez écrire un ?dipe à Colone, où ?dipe, avant de mourir repousserait même Antigone). - 
    II. A. 1. Intransitif : « prendre du volume en se distendant ». Attesté depuis 1530 (Archives Gironde, volume 4, page 158, in IGLF Technique : sa robbe de veloux cramoisy doublée de taffetas blanc qui bouffoit aux manches). Remarque : Superfluité des habitz, donné comme première attestation par TLF, est à dater de 1548 et non du 15e siècle. - 
    II. A. 2. Intransitif : « grossir plus d'un côté que de l'autre (en parlant d'un fruit) ». Attesté depuis 1838 (Ac6 Compl. : Bouffer [horticult.], se dit en parlant Des fruits qui grossissent plus d'un côté que de l'autre. Ces pêches bouffent). - 
    II. A. 3. Intransitif : « gonfler (en parlant du pain dans le four) ». Attesté depuis 1606 (Iunius, Nomenclator, page 21, s.v. panis spongiosus, in Gallica : Pain bouffé). Première attestation dans la lexicographie spécialisée : 1782 (Encyclopédie Méthodique, Arts, volume 1, page 278, Vocabulaire du boulanger) : Bouffer ; se dit du pain qui enfle dans le four. - 
    II. A. 4. Intransitif : « bomber (en parlant d'un mur) ». Attesté depuis 1824 (Raymond, Supplément1 : Bouffer. Il se dit aussi d'un mur dont l'intérieur n'a point de liaison avec les paremens, qui, s'écartant, y laissent du vide et poussent en dehors). - 
    II. B. Transitif : « souffler la peau d'une bête tuée avant de l'écorcher ». Attesté depuis 1680 (Richelet 1680 : Boufer, v. a. Terme de Boucher. Souffler une bête tüée pour en rendre la chair plus?belle. [Boufer un b?uf, un mouton, un veau]). - 

    Origine :
    Continuateur régulier du protoroman */buf'fare/ verbe « souffler », lui?même formé sur une base phonosymbolique buff, évoquant le bruit du souffle sortant de la bouche qui est ouverte après avoir été gonflée, qui se recommande comme ancêtre commun, en plus du galloroman buf(f)er, de rhéto?roman buffar « souffler » (1560, Bifrun, Neue Testament G. ; HWR), ancien occitan bufar « expirer volontairement de l'air par la bouche ; souffler (le feu) ; souffler (en parlant du vent) » (12e s., Marcabru, Raynouard 2, 269 ; DAO 143, 3?1), sarde buffare « souffler » (DES 1, 237) ; italien buffare « souffler en gonflant les joues » (avant 1313, LEI 6, 392), catalan bufar « expirer avec force de l'air par la bouche » (Llull, DCVB ; DECat), espagnol bufar « souffler (en parlant d'un animal) » (15e s., DCECH), portugais bufar « souffler » (15e s., Cunha, Vocabulário) (cf. REW3 1373). Le lexème français bouffer est issu d'une "rephonosymbolisation" partielle avec substitution de la forme héréditaire en [?y-] par une forme refaite en [?u-] et non directement de l'étymon protoroman. Ce remplacement est à mettre en rapport avec l'antériorisation de /u/ en /y/ dans les langues romanes, laquelle a fait perdre au verbe une partie de son expressivité phonosymbolique. Après le passage de /u/ à /y/, la voyelle /y/ a été remplacé par /u/ et ainsi s'est opéré un retour au phonétisme originel. C'est donc la forme héréditaire buf(f)er qui entre en correspondance avec les parallèles romans. Ce n'est que vers la fin du 18e siècle, durant la Révolution, qu'on relève le sème /nourriture/ dans la famille lexicale de bouffer comme en témoignent les dérivés nominaux bouffade, bouffance, boufaille qui signifient tous les trois « nourriture » (voir ci?dessus I. B. 1. a). Il est légitime de postuler que lors de leur création (au plus tard en 1791/1793), soit une dizaine d'années avant de faire son entrée dans la lexicographie, en tant que mot populaire, le verbe bouffer présentait déjà le sémantisme « manger ». Cf. von Wartburg in FEW 1, 594b?595a, buff?, puff?; Calabrò/Pfister in LEI 6, 368?474, *bof(f)-/*buf(f)-; *pof(f)-/*puf(f).


    Rédaction TLF 1975 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2009 : Nadine Steinfeld.. - Relecture mise à jour 2009 : Gilles Roques ; Jean-Pierre Chambon ; May Plouzeau ; Takeshi Matsumura ; Éva Buchi.


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    Les rimes de « bouffer »


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    Les rimes en fe

    Rimes de philosophé      Rimes de tôt-fait      Rimes de surchauffé      Rimes de agrafé      Rimes de auloffée      Rimes de étouffer      Rimes de parafer      Rimes de fais      Rimes de surchauffer      Rimes de philosophait      Rimes de griffer      Rimes de coiffais      Rimes de coiffez      Rimes de esclaffait      Rimes de coiffée      Rimes de coiffées      Rimes de parapher      Rimes de coiffés      Rimes de attifait      Rimes de cafés      Rimes de contrefait      Rimes de greffais      Rimes de dégrafée      Rimes de triomphais      Rimes de tout-fait      Rimes de truffer      Rimes de ébouriffé      Rimes de recoiffait      Rimes de catastropher      Rimes de griffée      Rimes de esclaffée      Rimes de raphé      Rimes de griffais      Rimes de nescafé      Rimes de truffés      Rimes de ébouriffer      Rimes de assoiffez      Rimes de réchauffai      Rimes de sniffée      Rimes de échauffée      Rimes de triomphait      Rimes de briefé      Rimes de nymphées      Rimes de surchauffées      Rimes de sniffez      Rimes de réchauffait      Rimes de imparfaits      Rimes de pifer      Rimes de agrafer      Rimes de greffer     

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    philosophé     tôt-fait     surchauffé     agrafé     auloffée     étouffer     parafer     fais     surchauffer     philosophait     griffer     coiffais     coiffez     esclaffait     coiffée     coiffées     parapher     coiffés     attifait     cafés     contrefait     greffais     dégrafée     triomphais     tout-fait     truffer     ébouriffé     recoiffait     catastropher     griffée     esclaffée     raphé     griffais     nescafé     truffés     ébouriffer     assoiffez     réchauffai     sniffée     échauffée     triomphait     briefé     nymphées     surchauffées     sniffez     réchauffait     imparfaits     pifer     agrafer     greffer     


    Les citations sur « bouffer »

    1. Les Américains sont les animaux domestiques de la planète. Soumis et prêts à bouffer leur propre merde. Jusqu'au moment où ils deviennent méchants, et là c'est la guerre.

      Auteur : Jonathan Kellerman - Source : Double Meurtre à Borodi Lane (2008)


    2. Si on veut se mettre en couple, l'important c'est d'être réaliste. Une fille mettable, qui fait à bouffer, qui n'a aucune habitude dégoutante et te supporte tel que tu es, sans chercher à te mettre au pas et te faire aimer les légumes verts, on ne peut pas en demander beaucoup plus à l'amour. A quelques détails près, c'est toujours la même histoire qu'on se raconte. L'important, c'est de ne pas s'acharner à chercher dans la vie de couple des choses qu'on n'y trouvera jamais.

      Auteur : Virginie Despentes - Source : Vernon Subutex, Tome 2 (2016)


    3. Ici, la règle n'est pas d'aimer son prochain, c'est de le bouffer. Voilà le premier, voilà le grand principe, le seul qui soit toujours observé.

      Auteur : Arthur Miller - Source : Ils étaient tous mes fils (1947)


    4. Chez mes parents, nous ne dînions pas, nous mangions. La plupart du temps, même, nous utilisions le verbe bouffer. L'appel quotidien de mon père C'est l'heure de bouffer. Quand des années plus tard je dirai dîner devant mes parents, ils se moqueront de moi Comment il parle l'autre, pour qui il se prend. Ca y est il va à la grande école il se la joue au monsieur, il nous sort sa philosophie.

      Auteur : Édouard Louis - Source : En finir avec Eddy Bellegueule (2014)


    5. Les enfants ne pensent qu'à bouffer, les parents qu'à baiser.

      Auteur : Frédéric Beigbeder - Source : Windows on the world (2003)


    6. Un million de pesetas, en effet, ça fait beaucoup, et pas assez. C'est énorme si on se contente de les bouffer, ce n'est rien du tout si on veut faire affaire qui soit autre chose que l'achat d'une échoppe de cordonnier.

      Auteur : André Héléna - Source : Massacres à l' anisette (1955) (sous le pseudonyme de Kathy Woodfield)


    7. Les volailles belges sont contaminées: d'après les Wallons, faut même plus bouffer du flamant!

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Je ne vais pas me gêner (2000)


    8. La pauvreté c'est bouffer des nouilles, la richesse déguster des pâtes.

      Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


    9. Jospin et Chirac ont trouvé un moyen efficace d'éviter de manger de la viande de boeuf: ils commencent à se bouffer entre eux.

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


    10. J'avais la sensation que mon acidité gastrique était en train de bouffer mon gilet pare-balles.

      Auteur : Donald Harstad - Source : Onze jours (2004)


    11. Bientôt, la seule chose qu'on pourra bouffer dans la vache, c'est la clochette, parce qu'il y a du fer dedans!

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


    12. Mais le paradis, c'était d'un ennui mortel à la longue. Si Ève avait fini par la bouffer cette pomme, c'était parce qu'elle cherchait une bonne excuse pour ficher le camp !

      Auteur : Joël Dicker - Source : L'Énigme de la Chambre 622 (2020)


    13. Nous n'avons pas pour vocation d'accueillir toute la misère du monde. Nous avons pour vocation de vivre séparés du monde par des murs. Nous avons pour vocation de vivre entourés de barbelés de militaires de douaniers. Nous avons pour vocation de bouffer du sucre, par tonnes, nous avons pour vocation de détruire des forêts entières pour produire des milliards de rouleaux de papier hygiénique, nous avons pour vocation de déambuler dans des rayonnages saturés et de chérir des objets manufacturés. Nous avons pour vocation de couler des bateaux de migrants avant qu'ils ne gênent le tourisme. Nous avons pour vocation la rigidité le refus de l'accident de nous enduire de protection solaire avant de bouffer des glaces de nous empêtrer dans la Toile en gobant toujours les mêmes idioties, nous avons vocation à compter les espèces disparues, nous avons vocation à dépouiller les vulnérables, nous avons vocation à ingérer des hectolitres de soda. Nous avons vocation au mépris, mépris de tout ce qui est gratuit, de tout ce qui est donné, de la beauté, du sacré, mépris du travail d'autrui, du consentement d'autrui, de la vie d'autrui...

      Auteur : Virginie Despentes - Source : Vernon Subutex, Tome 3 (2017)


    14. Les Français ne pensent qu'à bouffer et à augmenter leur niveau de vie. Le bifteck-pommes frites, c'est bon. La Quatre-chevaux, c'est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale.

      Auteur : Charles de Gaulle - Source : Sans référence


    15. On va bouffer? J'ai les crocs, moi! Je boufferai quelque chose de bon!... On y va?

      Auteur : Louis Calaferte - Source : Partage des vivants (1953)


    16. Laissez-moi vous donner un conseil, tonna la voix si désagréable. N'allez pas vous baigner après minuit ou les poulpes vous boufferont vous aussi !

      Auteur : Daphne du Maurier - Source : Pas après minuit (1972)


    17. Le cuistot sort de sa cambuse. Il lance à bouffer aux oiseaux râleurs une énorme écuelle.

      Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Mort à crédit (1936)


    18. Ne nous laissons pas bouffer par les politicards et leur démagogie boueuse.

      Auteur : Slogan de mai 68 - Source : Slogan de mai 1968.


    19. Parce qu'elle est devenue presque sourde, bouffée de l'intérieur à force de ne rien bouffer.

      Auteur : Delphine de Vigan - Source : Jours sans faim (2001) (sous le pseudonyme de Lou Delvig)


    20. C'est vrai qu'on bouffe n'importe quoi dans les avions, mais, en même temps, il ne faut pas se plaindre, bouffer de la merde, ça simplifie la digestion, si je peux me permettre ce trait qui me prive à jamais du prix Interallié.

      Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : J'me marre (2003)


    21. Moi, au moins, si je rate un film, ça fait du mal à personne. Enfin, je touche des droits d'auteur, alors j'ai de quoi bouffer, c'est déjà ça. Je vis comme un cadre.

      Auteur : Jean-Pierre Mocky - Source : Libération, 10 janvier 2000, Jean-Pierre Mocky, la folie des glandeurs, Par Hervé AUBRON


    22. Ah! je t'aime Julie, tellement que je boufferais ta merde, même si tu faisais des étrons grands comme ça.

      Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


    23. Elle lui sourit. Putain ce sourire. A cet instant Julien jure que si quelqu'un s'avise de lui faire du mal, il lui éclate la gueule, il lui fait bouffer ses dents. Claire le bouleverse par la seule grâce de son sourire si mince.

      Auteur : Olivier Adam - Source : Je vais bien, ne t'en fais pas (2000)


    24. Le problème avec les culottes bouffantes c'est qu'on ne sait pas toujours quoi leur donner à bouffer.

      Auteur : Philippe Geluck - Source : Le tour du chat en 365 jours (2006)


    Les citations sur bouffer renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot bouffer en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « bouffer »

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    Les synonymes de « bouffer»

    Les synonymes de bouffer :

      1. bâfrer
      2. avaler
      3. manger
      4. engloutir
      5. dévorer
      6. ballonner
      7. tortorer

    synonymes de bouffer

    Fréquence et usage du mot bouffer dans le temps


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