La définition de Culte du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Culte
Nature : s. m.
Prononciation : kul-t'
Etymologie : Lat. cultus, de cultum, supin de colere, cultiver.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de culte de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec culte pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Culte ?


La définition de Culte

Honneur qu'on rend à la divinité. Le culte du vrai Dieu. Le culte divin. Les théologiens distinguent trois sortes de culte : celui de latrie qui n'appartient qu'au souverain être ; celui de dulie, qui se rend aux saints ; et celui d'hyperdulie qu'on doit à la sainte Vierge.

Toutes les définitions de « culte »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CULTE. n. m.
Honneur qu'on rend à la divinité par des actes de religion. Culte divin. Culte religieux. Le culte du vrai Dieu. Le culte des faux dieux. Le culte de Jupiter. Le culte public. L'exercice du culte. Les cérémonies du culte. Les différents cultes. La liberté des cultes. Interdire, abolir, rétablir un culte. Il se dit aussi de l'Honneur que l'on rend à la Vierge et aux saints. Le culte extérieur, Les cérémonies religieuses qui se pratiquent en public, par opposition au Culte intérieur, Celui qui est rendu à Dieu par chaque chrétien au-dedans de lui-même. En termes de Théologie, Culte de latrie de dulie, d'hyperdulie. Voyez ces mots. Il se prend quelquefois pour Religion. Changer de culte. Renoncer, revenir, retourner au culte de ses pères. Il ne pratique, il ne suit aucun culte. Il se dit aussi figurément d'une Grande admiration, d'une vénération ou même d'une tendresse profonde. Cet enfant a un culte pour sa mère. Ils ont voué un culte à sa mémoire. Avoir le culte du drapeau, le culte de la patrie, le culte de la tradition.

Littré

CULTE (kul-t') s. m.
  • 1Honneur qu'on rend à la divinité. Le culte du vrai Dieu. Le culte divin. Les théologiens distinguent trois sortes de culte?: celui de latrie qui n'appartient qu'au souverain être?; celui de dulie, qui se rend aux saints?; et celui d'hyperdulie qu'on doit à la sainte Vierge. La réponse des Juifs était aisée?: Les illusions des magiciens n'ont jamais un effet durable, ni ne tendent à établir, comme a fait Moïse, le culte du Dieu véritable et la sainteté de vie, Bossuet, Hist. II, 12. Quel est cet aveuglement dans une âme chrétienne, et qui le pourrait comprendre, d'être incapable de manquer aux hommes et de ne craindre pas de manquer à Dieu?; comme si le culte de Dieu ne tenait aucun rang parmi les devoirs, Bossuet, Anne de Gonz.
  • 2Dans les religions polythéistiques, honneurs qu'on rend aux dieux. Le culte des idoles, des faux dieux. Les Chinois rendent à leurs ancêtres une espèce de culte. Qui oserait raconter les cérémonies des dieux immortels et leurs mystères impurs?? Leurs amours, leurs cruautés, leurs jalousies et tous leurs autres excès étaient le sujet de leurs fêtes, de leurs sacrifices, des hymnes qu'on leur chantait, et des peintures que l'on consacrait dans leurs temples?; ainsi le crime était adoré et reconnu nécessaire au culte des dieux, Bossuet, Hist. II, 5. Platon, qui voyait la Grèce et tous les pays du monde remplis d'un culte insensé et scandaleux, ne laisse pas de poser comme un fondement de sa république, qu'il ne faut jamais rien changer dans la religion qu'on trouve établie et que c'est avoir perdu le sens que d'y penser, Bossuet, ib. Ces enseignes étaient aux soldats un objet de culte, Bossuet, ib. II, 9. Il se mêlait de la politique dans les honneurs qu'ils [les païens] rendaient à Jésus-Christ?: ils prétendaient qu'à la fin les religions s'uniraient et que les dieux de toutes les sectes deviendraient communs?; les chrétiens ne connaissaient pas ce culte mêlé et ne méprisèrent pas moins les condescendances que les rigueurs de la politique romaine, Bossuet, Hist. II, 12. Ne descendez-vous pas de ces fameux lévites Qui, lorsqu'au dieu du Nil le volage Israël Rendit dans le désert un culte criminel?, Racine, Ath. IV, 3.

    Fig. Se vouer au culte des muses, s'adonner à la poésie, aux arts libéraux.

  • 3Religion considérée dans ses manifestations extérieures. Interdire, abolir, rétablir un culte. La liberté des cultes. Après avoir marqué que les Romains avaient honoré les dieux sans statues pendant plus de 170 ans, Varron ajoute que, si l'on avait conservé cette coutume, le culte des dieux en serait plus pur et plus saint, Rollin, Hist. anc. ?uvres, t. II, p. 442, dans POUGENS. Moins un culte est raisonnable, plus on cherche à l'établir par la force, Rousseau, Lettre à l'arch. de Paris. Ne confondons point le cérémonial de la religion?; le culte que Dieu demande est celui du c?ur, et celui-là, quand il est sincère, est toujours uniforme, Rousseau, Ém. IV. Je lui dirai le culte où mon c?ur est lié, Voltaire, Zaïre, V, 3. Pour un de ces tyrans que notre culte abhorre, Voltaire, Tancr. II, 6.

    Le culte extérieur, les cérémonies qui se pratiquent au dehors des temples. La religion des Natchez se bornait à l'adoration du soleil?; mais cette croyance était accompagnée de beaucoup de culte, et, par conséquent, suivie de mauvais effets, Raynal, Hist. phil. XVI, 7.

    Le culte domestique, les prières, les lectures pieuses, etc. qui se font en commun dans la famille.

  • 4 Par extension, vénération profonde. Ils rendaient à sa mémoire une sorte de culte. Impatient des cultes qu'on rend à la fortune d'un ministre, Hamilton, Gramm. 5. Fagon aimait en tout la médecine jusqu'au culte, Saint-Simon, 11, 158. Oui, j'eus pour Scipion Ce culte qu'il est doux d'accorder au génie, Chénier M. J. Gracques, II, 3. Eh?! qui pourrait compter tous les cultes divers Qui font de l'intérêt le dieu de l'univers?? Delille, Imag. VIII.

REMARQUE

Vaugelas observe que culte est fort nouveau dans la langue?; que Coeffeteau n'en a jamais usé, le rejetant à cause de sa rudesse et de la mauvaise équivoque, et que plusieurs personnes de la cour, hommes et femmes, le condamnent et ne le peuvent souffrir?; mais pourtant qu'il est employé par les meilleurs écrivains, Bossuet, Bourdaloue, Fléchier, etc. Culte a heureusement triomphé de tous ces obstacles.

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Encyclopédie, 1re édition

CULTE, s. m. (Théol. Morale, Droit nat.) hommage que nous devons à Dieu parce qu'il est notre souverain maître. On distingue deux sortes de culte, l'un intérieur, & l'autre extérieur : l'intérieur est invariable, & de l'obligation la plus absolue ; l'extérieur n'est pas moins nécessaire dans la société civile, quoiqu'il dépende quelquefois des lieux & des tems.

Le culte intérieur réside dans l'ame ; la pente naturelle des hommes à implorer le secours d'un Etre suprème dans leurs calamités, l'amour & la vénération qui les saisissent en méditant sur les perfections divines, montrent que le culte intérieur est une suite des lumieres de la raison, & découle d'un instinct de la nature. Il est fondé sur l'admiration qu'excite en nous l'idée de la grandeur de Dieu, sur le ressentiment de ses bienfaits, & sur l'aveu de sa souveraineté : le c?ur pénétré de ces sentimens, les exprime par la plus vive reconnoissance & la plus profonde soûmission. Voilà les offrandes & les sacrifices dignes de l'Etre suprème ; voilà le véritable culte qu'il demande & qu'il agrée : c'est aussi celui que vouloit rétablir dans le monde J. C. quand la femme samaritaine l'interrogeant si c'étoit sur la montagne de Sion ou sur celle de Séméron qu'il falloit adorer : le tems viendra, lui dit-il, que les vrais adorateurs adoreront en esprit & en vérité. C'est ainsi qu'avoient adoré ces premiers peres du genre humain qu'on appelle patriarches. Debout, assis, couchés, la tête découverte ou voilée, ils loüoient Dieu, le bénissoient, lui protestoient leur attachement & leur fidélité ; la divinité étoit sans cesse & en tous lieux présente à leur esprit, ils la croyoient par-tout : toute la surface de la terre étoit leur temple ; la voûte céleste en étoit le lambris. Ce culte saint & dégagé des sens, ne subsista pas long-tems dans sa pureté ; on y joignit des cérémonies, & ce fut là l'époque de sa décadence. Je m'explique.

Les hommes justement convaincus que tout ce qu'ils possédoient appartenoit au maître de l'univers, crurent devoir lui en consacrer une partie pour lui faire hommage du tout : de-là les sacrifices, les libations, & les offrandes. D'abord ces actes de religion se pratiquoient en plaine campagne, parce qu'il n'y avoit encore ni villes, ni bourgades, ni bâtimens : dans la suite, l'inconstance de l'air & l'intempérie des saisons en fit naître l'exercice dans des cavernes, dans des antres, ou dans des huttes construites exprès ; de-là l'origine des temples. Chacun au commencement faisoit lui-même à Dieu son oblation & son sacrifice ; ensuite on choisit des hommes qu'on destina singulierement à cette fonction ; de-là l'origine des prêtres. Les prêtres une fois institués, étendirent à vûe d'?il l'appareil du culte extérieur ; de-là l'origine des cérémonies : ils inventerent des jeux, des danses, que le peuple confondit avec la religion ; ce qui n'en étoit que l'ombre & l'écorce, en parut l'essentiel ; il n'y eut plus qu'un petit nombre de sages qui en conservassent l'esprit.

Cependant l'origine du culte extérieur étoit très pure & très-innocente : les premiers hommes se flatoient par des cérémonies significatives de produire dans le c?ur les sentimens qu'elles exprimoient : il en arriva tout autrement ; on prit les symboles pour la chose même ; on ne fit plus consister la religion que dans les sacrifices, les offrandes, les encensemens, &c. & ce qui avoit été établi pour exciter ou affermir la piété, servit à l'affoiblir & à l'éteindre. Comme les lumieres de la raison ne dictoient rien de précis sur la maniere d'honorer Dieu extérieurement, chaque peuple se fit un culte à sa guise : de ce partage naquit un affreux desordre, également contraire à la sainteté de la loi primitive & au bonheur de la société : les différentes sectes que forma la diversité du culte, conçurent les unes pour les autres du mépris, des animosités, & de la haine ; de-là les guerres de religion qui ont fait couler tant de sang.

Mais de ce qu'il y a d'étranges abus dans la pratique du culte extérieur, s'ensuit-il que le culte de cette espece soit à rejetter ? Non sans doute, parce qu'il est loüable, utile, & très-avantageux ; parce que rien ne contribue plus efficacement au regne de la piété, que d'en avoir sous les yeux des exemples & des modeles. Or ces exemples & ces modeles ne peuvent être tracés que par des actes extérieurs de religion, & des démonstrations sensibles qui les présentent. Il est certain que l'abolition d'un culte extérieur nuiroit directement au bien de la société humaine en général, & à celui de la société civile en particulier, quand même le culte intérieur ne seroit pas éteint. J'avoue que comme Dieu est suffisant à lui-même, tous nos hommages n'ajoûtent rien à sa gloire ; cependant ils servent à nous mettre en état de nous mieux acquiter de nos autres devoirs, & de travailler ainsi à notre propre bonheur. En un mot, la nécessité des actes d'un culte extérieur, quoiqu'on en ait malheureusement abusé, est néanmoins fondée sur la nature même de l'homme & sur l'intérêt de la société. Cette société est faite de maniere qu'il ne paroît pas qu'une religion purement spirituelle y fût d'un grand usage, parce que tous les hommes ne sont pas également capables de connoître ce qu'ils doivent à Dieu, ni également soigneux de le pratiquer ; ensorte que la plûpart d'entr'eux ont absolument besoin d'y être portés par les instructions & par l'exemple des autres. De simples discours seroient insuffisans pour les ignorans & pour le peuple, c'est-à dire pour la plus grande partie du genre humain ; il faut des objets qui frappent les sens, qui réveillent l'attention ; il faut des signes & des marques représentatives perpétuellement renouvellées, sans quoi l'on oublieroit aisément la Divinité.

Enfin on ne peut se dispenser des actes d'un culte extérieur, que dans de certains tems & dans certains cas rares ; par exemple, lorsqu'on s'exposeroit en les exerçant à quelque grand mal, & lorsque d'ailleurs leur omission n'emporte aucune abnégation de la religion, ni aucun indice de mépris pour la Majesté divine. Si le sage est citoyen de toutes les républiques, il n'est pas le prêtre de tous les dieux ; il ne doit ni abjurer le culte de religion qu'il approuve dans l'ame, ni troubler celui des autres : si leur culte paroît à ses yeux mêlé de pratiques superstitieuses & blâmables, il réprouve cet alliage impur, plaint l'ignorance de ceux qui l'adoptent, & tâche de les éclairer, sans oublier jamais que la persécution est un fruit du fanatisme & de la tyrannie, que la religion réprouve.

Au reste toutes les nations chrétiennes pratiquent soigneusement un culte extérieur de religion ; & suivant le génie de chacune, la pratique de ce culte s'exerce avec plus ou moins de pompe & de simplicité, avec des démonstrations de pénitence ou d'allégresse plus ou moins sensibles. Ce n'est pas ici le lieu d'examiner les divers cultes du Christianisme qui subsistent de nos jours, & d'en peser les avantages ou les défauts ; il nous suffira de dire que le plus raisonnable, le plus digne de l'homme, est celui qui en général est le plus éloigné de l'enthousiasme & de la superstition.

Le culte rendu au vrai Dieu seul, s'appelle latrie ; ce même culte transporté du Créateur aux créatures, s'appelle idolatrie. Voyez Latrie & Idolatrie. Les Catholiques nomment culte d'hyperdulie celui qu'ils rendent à la Vierge, & dulie celui qu'ils rendent aux autres Saints. Voyez Dulie & Hyperdulie. Art. de M. le Chevalier de Jaucourt.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

culte \kylt\ masculin

  1. (Religion) Honneur que l'on rend à la divinité par des actes de religion.
    • L'histoire du culte de saint Bond à Sens, à Paris et dans le diocèse de Soissons, de même que l'histoire de ses reliques, ont fait l'objet d'un long développement en 1867 de la part des bollandistes, travail nécessitant une actualisation. (Pierre Glaizal & Étienne Dodet, L'ermitage Saint-Bond à Paron; la légende et l'histoire, société archéologique de Sens, 2006, page 40)
    • Le culte zoroastrique, organisé par une caste de prêtres au pouvoir quasi souverain, consistait en purifications qui se déroulaient autour du feu sacré. (Claude Meyers, Mythologies, histoires, actualités des drogues, L'Harmattan, 2007, page 144)
    • L'instruction très complète, à laquelle cette affaire a donné lieu, a permis de vérifier que l'église de Grisy-Suisnes se trouvait dans le cas prévu par l'article 13 § 2, de la loi du 9 décembre 1905, d'après lequel la désaffectation d'un édifice du culte peut être prononcé par décret en Conseil d'État lorsque le culte a cessé d'y être célébré pendant plus de six mois consécutifs. (Jean-Pierre Chantin & ?Daniel Moulinet, La séparation de 1905: les hommes et le lieux, Éditions de l'Atelier, 2005, page 32)
  2. Religion.
    • Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. [?]. Il tiendra, car, de son sein, des chefs surgissent qui organisent un nouveau culte. (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800-1830, page 594, Nouvelles Éditions Latines, 1961)
    • Il faut ensuite établir la relation exacte, au sein même de la réforme protestante, entre le culte réformé par Bucer et le culte réformé, une seconde fois, par Marbach et Pappus. (René Bornert, La réforme protestante du culte à Strasbourg au XVIe siècle: (1523-1598), E.-J. Brill, 1981, p.4)
    • Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l'État perse de l'époque : son monothéisme. (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, dans Libération (journal), du 3 août 2012, p.IV)
    1. (En particulier) Religion peu ou pas reconnue.
      • Culte des fétiches, fétichisme.
      • Culte druidique, druidisme.
  3. (Figuré) Grande admiration, vénération ou tendresse profonde.
    • Depuis les Hervieu, les Bernstein, les Marguerite[sic], les Paul Adam, les Pierre Louys et leur séquelle de journalistes caudataires, prêchèrent l'émancipation sexuelle, le bris des tenailles et le culte d'Aphrodite. (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L'Église de Jésus, 1926, page 188)
    • Le culte de l'ancêtre doit beaucoup à l'intérêt commercial. En se proclamant descendants de l'inventrice du camembert, les petits-enfants de Marie Harel s'attribuaient un label d'authenticité et de tradition. (Pierre Boisard, Le Camembert, mythe français, Éditions Odile Jacob, 2007)
    • Avoir le culte du drapeau, le culte de la patrie, le culte de la tradition.

Adjectif - français

culte \kylt\ masculin et féminin identiques, singulier et pluriel identiques

  1. Qui a, ou a eu, un grand succès auprès d'un certain public et est devenu presque légendaire
    • [Titre] Les secrets de fabrication de la série culte « Le Bureau des légendes » (Samuel Blumenfeld, Les secrets de fabrication de la série culte « Le Bureau des légendes », Le Monde. Mis en ligne le 11 octobre 2018)
    • En fin de compte, qu'est-ce qu'un film « culte », sinon un film décrété tel par quelques apôtres de la branchitude ? (Chronique du film L'Attaque de la moussaka géante', site Nanarland.com)
    • Décors éblouissants, costumes merveilleux, rythmes inspirés, ballets étourdissants et chansons culte, elles offrent des possibilités infinies qui ont poussé les plus grands artistes à se saisir de ce genre à part entière. (Isabelle Wolgust, Dictionnaire de la comédie musicale. Description. Quatrième de couverture., site Franceculture.fr)
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Trésor de la Langue Française informatisé


CULTE, subst. masc.

A.? Hommage religieux rendu à Dieu, à quelque divinité, à un saint; p. ext., vénération de caractère religieux accordée à un être, à un objet privilégié :
1. C'est toujours, si l'on veut, l'âge du Fils de l'homme : mais où l'homme passe du culte de l'homme-Dieu, du Verbe fait homme, au culte de l'Humanité, du pur Homme. Maritain, Humanisme intégral,1936, p. 23.
2. ... comme organe national le Shintoïsme comprenait le culte de l'Empereur (Tennoïsme), le culte de la famille impériale, le culte des temples. Le culte de l'Empereur repose sur la croyance que l'Empereur est l'incarnation de la Déesse du soleil. Philos., Relig., 1957, p. 5413.
? Culte domestique ou privé (p. oppos. au culte public). Lectures pieuses, prières faites en commun à l'intérieur d'une même famille.
? THÉOL. CATH. Culte de latrie. Culte dû à Dieu seul. Culte de dulie. Culte rendu aux saints. Culte d'hyperdulie. Culte rendu à la Sainte Vierge. Cf. auxiliateur, ex. 1 :
3. Le majestueux Mahométan, si noblement hospitalier, trouve naturel de punir de mort ce qu'il nomme idolâtrie, et notamment la Trinité de nos théologiens, le culte de la Vierge, les autels dressés à tel saint ou à tel autre. Alain, Propos,1931, p. 1041.
? Au fig. Vénération très profonde portée à une personne, à une chose. Vouer un culte à qqn. Le culte d'adoration que Racine voue à Louis XIV n'est limité par rien, sauf par Port-Royal (Mauriac, Vie Racine,1928, p. 148):
4. Le besoin de se soustraire à la tyrannie du temps et de se dissoudre dans l'extase répond chez lui [Baudelaire] à ce goût de l'infini et à ce culte de la beauté qu'il n'a cessé d'associer jusqu'au moment de ses dernières tortures spirituelles et morales. Béguin, L'Âme romantique et le rêve,1939, p. 380.
? Culte de la personnalité. Vénération excessive manifestée par une collectivité à l'image d'un chef politique, au détriment des intérêts de cette collectivité.
? Poét. Se vouer au culte des Muses. S'adonner aux belles-lettres, à la poésie :
5. L'auteur d'Épicharis, d'Abel, du Mérite des femmes, enlevé avant le tems au culte des Muses, emporte leurs regrets et vivra dans leur souvenir. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 2, 1812, p. 392.
SYNT. a) Le culte des ancêtres, des héros, des morts; le culte de la cité, de la famille, de la patrie, de la tribu; le culte de la terre (cf. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 156); le culte de l'amitié, de l'art, de la force, de l'honneur, de la raison. b) Le culte de l'argent (Rob.), des idoles.
B.? P. méton.
1. Ensemble des formes extérieures, des manifestations collectives par lesquelles l'homme honore Dieu et, éventuellement, les saints. Cf. affectation3, ex. 3.
? Ministre du culte. Personne officiellement assignée aux célébrations liturgiques :
6. Tout ce qu'on demande aux ministres du culte, c'est de remplir, à cet égard comme à tous les autres, les intentions de Jésus-Christ. Staël, Considérations sur les princ. événements de la Révolution fr.,t. 2, 1817, p. 443.
? Objets du culte. Objets destinés aux célébrations liturgiques.
? En partic.
a) CATHOLICISME
? Congrégation pour le culte divin. Congrégation fondée par Paul VI le 8 mai 1969 pour l'aménagement des nouveaux rites liturgiques.
? Denier du culte. Contribution volontaire des fidèles à l'entretien de leurs prêtres, instaurée en France en 1905.
b) PROTESTANTISME. Office religieux protestant. Le pasteur, souffrant, n'a pu présider le culte (Davau-Cohen1972) :
7. Il tenait l'harmonium, le dimanche matin, au culte de la rue Madame où prêchaient tour à tour M. Hollard et M. de Pressensé, un vieux pasteur sénateur... Gide, Si le grain ne meurt,1924, p. 495.
2. P. ext.
a) Religion en tant qu'exprimée, manifestée, confession religieuse; cérémonial pratiqué dans telle ou telle confession religieuse. Temple protestant du culte évangélique anglican (Vigny, Mém. inéd.,1863, p. 177).Obsèques célébrées selon le culte catholique (Davau-Cohen1972) :
8. Il y a là tout un ensemble de prescriptions légales qui font ressembler le culte musulman à celui du catholicisme, ou du judaïsme talmudique, et l'éloignent radicalement du culte protestant, dont la valeur est purement intérieure et ne peut jamais se mesurer par des éléments extérieurs. G.-H. Bousquet, Les Grandes pratiques rituelles de l'Islam,1949, p. 112.
? DR. La liberté des cultes. La liberté des cultes n'est pas illimitée. Elle est restreinte, dans l'intérêt de l'ordre public (Réau-Rond.1951).Le ministre des cultes (avant 1905, date de la séparation des Églises et de l'État).
b) Religion en général. Renoncer, revenir, retourner au culte de ses pères (Ac. 1835-1932). Il ne pratique, il ne suit aucun culte (Ac. 1835-1932). Cf. abhorrer, ex. 9 :
9. L'Islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné : il faut bien que les peuples qui le professent périssent, s'ils ne changent de culte. Vigny, Le Journal d'un poète,1840, p. 1141.
Prononc. et Orth. : [kylt]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. [1532 d'apr. Bl.-W3-5]; 1570 culte « hommage religieux rendu à une divinité ou à un saint » (Gentian Hervet, Cité de Dieu, I, 276 ds Hug.); 1592 cult « ensemble des pratiques par lesquelles l'homme honore Dieu » (Du Vair, Actions et traictez oratoires, Exhort. à la Paix, p. 66 ds Hug.); 1835 liberté des cultes (Ac.); 2. av. 1690 fig. « vénération vouée à quelqu'un (ou quelque chose) » (Boursaut ds Fur.); 1812 culte des Muses, supra ex. 5; 3. 1835 « religion, confession » (Ac.); 4. 1897 fr. région. de Suisse romande « office protestant » (W. Pludhun ds Pat. Suisse rom.); 1924, supra ex. 7. Empr. au lat. class. cultus proprement « action de cultiver, de soigner » spéc. « action d'honorer [dieux, parents] ». Fréq. abs. littér. : 3 653. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 6 607, b) 7 517; xxes. : a) 4 459, b) 3 186. Bbg. Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots ds le vent. Vie Lang. 1970, p. 49. ? Gohin 1903, p. 259.

CULTE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [1532 d'apr. Bl.-W3-5]; 1570 culte « hommage religieux rendu à une divinité ou à un saint » (Gentian Hervet, Cité de Dieu, I, 276 ds Hug.); 1592 cult « ensemble des pratiques par lesquelles l'homme honore Dieu » (Du Vair, Actions et traictez oratoires, Exhort. à la Paix, p. 66 ds Hug.); 1835 liberté des cultes (Ac.); 2. av. 1690 fig. « vénération vouée à quelqu'un (ou quelque chose) » (Boursaut ds Fur.); 1812 culte des Muses, supra ex. 5; 3. 1835 « religion, confession » (Ac.); 4. 1897 fr. région. de Suisse romande « office protestant » (W. Pludhun ds Pat. Suisse rom.); 1924, supra ex. 7. Empr. au lat. class. cultus proprement « action de cultiver, de soigner » spéc. « action d'honorer [dieux, parents] ».

Culte au Scrabble


Le mot culte vaut 7 points au Scrabble.

culte

Informations sur le mot culte - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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culte

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Les citations avec le mot Culte


  1. Le fait est que ma pauvreté avait aiguisé en moi certaines facultés au point de me valoir de véritables désagréments, oui je l’assure, de véritables désagréments, hélas ! Mais cela avait aussi des avantages, cela me venait en aide dans certaines situations. Le pauvre intelligent était un observateur bien plus fin que le riche intelligent. Le pauvre regarde autour de soi à chaque pas qu’il fait, épie soupçonneusement chaque parole qu’il entend dire aux gens qu’il rencontre ; chaque pas qu’il fait lui-même impose à ses pensées et à ses sentiments un devoir, une tâche.

    Auteur : Knut Hamsun - Source : La Faim (1890)


  2. Si l'entendement peut-être défini la faculté de ramener les phénomènes à l'unité au moyen de règles, et la raison la faculté de ramener à l'unité les règles de l'entendement au moyen de certains principes.

    Auteur : Emmanuel Kant - Source : Critique de la Raison pure (1781), Théorie transcendantale des éléments


  3. Manifestations à Bruxelles: les policiers belges étaient plus nombreux que les agriculteurs: on leur avait dit qu'on leur jetterait des pommes de terre.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Je ne vais pas me gêner (2000)


  4. Les doctrinaires ont cela de bon qu'ils réveillent, par contraste, certaines facultés que l'usage et l'expérience de la vie affaiblissent en nous.

    Auteur : Georges Bernanos - Source : L'Imposture (1927)


  5. Il ne faut jamais laisser en friche les facultés de la nature.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), III, 4


  6. M. R. aimerait André Litovik plus qu'il ne l'aimait parce qu'elle avait une plus grande faculté d'aimer, comme elle avait une plus grande faculté de compassion, de patience, de générosité et de courtoisie.

    Auteur : Joyce Carol Oates - Source : Mudwoman (2013)


  7. C'est quelque chose de tout à fait essentiel que de retrouver un discours qui, au sommet de l’État, ne fasse pas d'une partie de la population française la responsable implicite ou pas des difficultés vécues. On se souvient des débats comme celui sur l'identité nationale avec les conséquences que l'on sait.

    Auteur : Pap Ndiaye - Source : Entrevue auprès de l'AFP (2008)


  8. Conserves et Condiments Paradise. Entre la maison et le fleuve. Dans le temps, on y faisait des condiments, des sirops, des poudres de curry et des conserves d'ananas. Et de la confiture de banane, illégale, puisque l'IPA (Inspection des produits alimentaires) en avait interdit la fabrication : selon ses normes, ce n'était ni de la confiture ni de la gelée. Trop liquide pour de la gelée, trop épaisse pour de la confiture. Consistance ambiguë, donc inclassable, avait-elle décrétée. C'était le règlement. A y regarder de plus près, Rahel avait l'impression que les difficultés qu'avait toujours éprouvées la famille face à la notion de classification allaient bien au-delà du simple distinguo confiture/ gelée. Peut-être bien que les pires contrevenants, c'étaient Ammu, Estha et elle-même. Mais ils n'étaient pas seuls en cause. Les autres étaient également concernés. Tous avaient enfreint les règles. Tous avaient pénétré dans des territoires interdits. Tous avaient essayé de tourner les lois qui décidaient qui devait être aimé et comment. Et jusqu'à quel point. Les lois qui font d'une grand-mère une grand-mère, d'un oncle un oncle, d'une mère une mère, d'un cousin un cousin, d'une confiture une confiture.

    Auteur : Arundhati Roy - Source : Le Dieu des Petits Riens (1997)


  9. La Société royale de médecine établie à Paris, et composée de ce qu'il y a dans la Faculté de meilleur et de plus instruit.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 22 septembre 1777


  10. La faculté de rire aux éclats est preuve d'une âme excellente. Je me méfie de ceux qui refusent le rire et refusent son ouverture.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : La Difficulté d'être (1947)


  11. Ma difficulté n'est rien qu'une difficulté - énorme - d'expression.

    Auteur : Ludwig Wittgenstein - Source : Carnets 1914-1916 (1961)


  12. On prouve tout ce qu'on veut, et la vraie difficulté est de savoir ce qu'on veut prouver.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Système des beaux-arts (1920)


  13. L'intelligence est spontanément aristocratique, car c'est la faculté de distinguer les différences et de fixer les rangs.

    Auteur : Nicolás Gómez Dávila - Source : Carnets d'un vaincu, Sucesivos escolios a un texto implícito , Ediciones Altera, Barcelona, 2002


  14. L'intelligence est la faculté à l'aide de laquelle nous comprenons finalement que tout est incompréhensible.

    Auteur : Maurice Maeterlinck - Source : La Vie des termites (1926)


  15. La superstition n’est pas mon fort ; les cultes m’irritent vite. Mais, entre tous les faux dieux, j’aurais un faible pour le soleil. La place qu’il tient dans ma vie semble exagérée à la plupart de mes amis. Poussant jusqu’à l’absurde des convictions coperniciennes, je ne suis pas loin de faire tourner autour de lui mon existence entière.

    Auteur : Jean d'Ormesson - Source : L'amour est un plaisir (1956)


  16. Une religion ne se réduit généralement pas à un culte unique, mais consiste en un système de cultes doués d'une certaine autonomie.

    Auteur : Emile Durkheim - Source : Les Formes élémentaires de la vie religieuse (1912)


  17. Qu'on arrête de nous bassiner avec le culte de la croissance: c'est quand la mienne s'est arrêtée que j'ai commencé à être prospère.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  18. S'il parvient à pénétrer en lui-même et à concentrer son attention, l'homme peut résoudre l'insoluble car Dieu lui en a donné la faculté.

    Auteur : Ostad Elahi - Source : 100 Maximes de Guidance


  19. Manier des couleurs et des lignes, n'est-ce pas une vraie diplomatie, car la vraie difficulté c'est justement d'accorder tout cela.

    Auteur : Raoul Dufy - Source : Les Problèmes de la peinture


  20. C'est ce souci de faire vrai, au sens d'être fidèle à la réalité, d'égaler l'art à la vie, qui a le plus contribué à occulter les problèmes de composition narrative.

    Auteur : Paul Ricoeur - Source : Temps et récit. Tome II: La configuration dans le récit de fiction (1984)


  21. Il est possible que nous portions en nous, occultes, enterrées, certaines métaphores primordiales, et que toute quête verbale n'ait d'autre but que de déchiffrer ces images antérieures.

    Auteur : Hector Bianciotti - Source : Le Traité des saisons


  22. Un homme digne de ce nom doit vaincre les difficultés sans lamentations stériles et honteuses.

    Auteur : Aminata Sow Fall - Source : l’Empire du mensonge (2018)


  23. Une force, me semblait-il, une force occulte m'engourdissait, m'arrêtait, m'empêchait d'aller plus loin, me rappelait en arrière.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Le Horla (1887)


  24. Vous avez certainement de l'amour-propre, le culte de votre intelligence. Rien n'est plus gênant que d'être sot. C'est beaucoup plus compromettant que d'être criminel, même la folie a une auréole.

    Auteur : Eugène Ionesco - Source : Tueur sans gages


  25. Il ne montrait à aucun degré les facultés transcendantes que son père déployait dans la mimique et la déclamation.

    Auteur : Anatole France - Source : Le Crime de Sylvestre Bonnard (1881)


Les citations du Littré sur Culte


  1. M. Merlet dit que ce sont les antimoniaux de notre faculté [faculté de médecine] qui en ont payé l'impression [d'un pamphlet pour faire dépit à M. Riolan et à moi-même]

    Auteur : GUI PATIN - Source : Lett. t. II, p. 137


  2. Vous remarquez que les ellipses ne souffrent point de difficulté, lorsqu'on ne sous-entend que les mots qui ont été déjà employés

    Auteur : CONDIL. - Source : Art d'écr. I, 10


  3. Il n'y a nulle difficulté à redonner le viatique au bout de neuf ou dix jours, pourvu qu'on soit en état

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. Alb. 75


  4. Notre religion réelle, le déisme, a vu naître et mourir mille cultes fantastiques, ceux de Zoroastre, d'Osiris, de Zalmoxis, d'Orphée, de Numa, d'Odin et de tant d'autres

    Auteur : Voltaire - Source : Facéties, Épît. aux frères.


  5. La difficulté de se partager dans la même maison entre deux femmes qui ne sympathisaient pas, m'empêchait de rendre à Mme Dupin des visites aussi fréquentes que je l'aurais voulu

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. X.


  6. Je ne saurais douter raisonnablement que je ne sois doué de sensibilité, d'entendement, de volonté, parce que j'exerce à chaque instant ces facultés

    Auteur : BONNET - Source : Oeuv. mêlées, t. VIII, p. 236, dans POUGENS


  7. Ce que les scolastiques appelaient qualités occultes, n'étaient ce pas des causes ?

    Auteur : FONT. - Source : Newton


  8. Quant à cette faculté de l'esprit dont l'homme se glorifie tant, qui est de spiritualiser les choses corporelles et absentes....

    Auteur : CHARRON - Source : Sagesse, I, 35


  9. Lorsque Richelieu, avec cette précipitation impérieuse qui veut tout mûrir en un moment, avait commandé le dictionnaire de la langue, on ne savait encore où prendre cette langue ; elle n'était plus dans l'inculte liberté et la confusion hétérogène du XVIe siècle, on ne la voyait pas encore dans les génies rares et contestés des commencements du XVIIe siècle

    Auteur : VILLEMAIN - Source : Dict. de l'Acad. Préface, p. XII


  10. On y trouve un parfait dénoûment de la difficulté

    Auteur : BOSSUET - Source : Déf. comm.


  11. Ce sont les femmes qui ont dû inventer le culte des reliques, par le même sentiment qui leur fait attacher tant de prix à un chiffre, à un noeud de ruban, ou à une boucle de cheveux qui leur vient d'un objet aimé

    Auteur : GENLIS - Source : Voeux téméraires, t. II, p. 38, dans POUGENS


  12. Sire, ajoutez du ciel l'occulte providence ; Sur deux amants il verse une même influence

    Auteur : Corneille - Source : Clit. III, 1


  13. Des arbres n'est pas ainsi, pour la difficulté de les renouveller par provignement

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 191


  14. Depuis l'invention de l'imprimerie, la faculté de Paris s'est arrogé le droit de dire son avis en mauvais latin sur les livres qui lui déplaisent

    Auteur : Voltaire - Source : Trois emp. en Sorbonne.


  15. Pour un de ces tyrans que notre culte abhorre

    Auteur : Voltaire - Source : Tancr. II, 6


  16. Les anciens philosophes, en analysant l'âme humaine, y admettaient trois facultés, la concupiscible, l'irascible et la raisonnable

    Auteur : BERN. DE ST-P. - Source : Harm. liv. V, Harm. anim.


  17. Ceux qui ont traité de ces nouveaux offices [de jurés crieurs d'enterrements dans les provinces], ont surpris deux arrêts du Conseil, par lesquels on leur attribue, privativement à toutes sortes de personnes, la faculté de faire tous les cris publics, ce qui me paraît entièrement contraire à l'intention de S. M. ; car non-seulement il n'y en a pas un mot dans l'édit, mais encore l'exclusion de ces fonctions y est formelle, puisqu'elles sont réduites taxativement et uniquement aux enterrements, à l'instar de celles qui sont exercées par les crieurs de Paris

    Auteur : BOISLISLE - Source : Corresp. contrôl. génér. p. 283, 1692


  18. Cestuy mary et son filz, occultement, en trahison, de guet à pens, tuarent Abecé

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 44


  19. Mais, mon cher Sidrac, pourquoi dites-vous toujours ma faculté pensante ? que ne dites-vous mon âme tout court ?

    Auteur : Voltaire - Source : les Oreilles, 4


  20. C'était la coutume d'exempter les empereurs de la gêne de certaines lois civiles ; ainsi Auguste fut exempté de la gêne de la loi qui limitait la faculté d'affranchir

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XXIII, 21


  21. Je crus donc qu'il [le cardinal de Richelieu] surmonterait toutes sortes de difficultés, et que celui qui avait pris la Rochelle malgré l'Océan, prendrait encore bien Corbie en dépit des pluies et de l'hiver

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 74


  22. Le culte des êtres invisibles que l'imagination suppose cachés dans tous les instruments du mal

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. VIII, 24


  23. De toutes les facultés de l'homme, la raison, qui n'est, pour ainsi dire, qu'un composé de toutes les autres, est celle qui se développe le plus difficilement et le plus tard

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : ib. II


  24. La vitesse d'un corps qui se meut est la faculté qu'il a de parcourir un certain espace en un certain temps ; plus cet espace est grand, et ce temps court, plus la vitesse est considérable

    Auteur : BRISSON - Source : ib. t. I, p. 62


  25. Dieu l'appela [Abraham] dans la terre de Chanaan, où il voulait établir son culte et les enfants de ce patriarche, qu'il avait résolu de multiplier comme les étoiles du ciel et comme le sable de la mer

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. I, 3




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Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 00h35








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