La définition de Car du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Car
Nature : conj.
Prononciation : kar
Etymologie : Picard (Ponthieu), gar ; provenç. quar, qar, car ; anc. catal. quar ; anc. espagn. car ; anc. ital. quare ; du latin quare, c'est pourquoi, mot à mot qua re, par laquelle chose, pour laquelle chose ; étymologie qui explique l'emploi de car dans l'ancienne langue ; soit qu'il signifie donc, comme dans ce vers : Compeing Roland, car sonnez vostre cor, c'est-à-dire, compagnon Roland, sonnez donc votre cor ; soit qu'il signifie pourquoi : et la cause est car telles choses ne sont pas....

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de car de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec car pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Car ?


La définition de Car

qui marque qu'on va donner la raison d'une proposition énoncée.


Toutes les définitions de « car »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CAR. Conjonction
qui sert à marquer que l'on va donner la raison d'une proposition énoncée, ou l'énoncé d'un fait. Il ne faut pas faire telle chose, car Dieu le défend. Vous ne le trouverez pas chez lui, car je viens de le voir dans la rue.

Littré

CAR (kar) conj.
  • qui marque qu'on va donner la raison d'une proposition énoncée. Vos pareils y sont misérables? Car, quoi?! rien d'assuré?! point de franche lippée?! La Fontaine, Fabl. I, 5. Et tous deux vous paierez l'amende?: Car toi, loup, tu te plains quoiqu'on ne t'ait rien pris, La Fontaine, ib. II, 3. C'est donc quelqu'un des tiens, Car vous ne m'épargnez guère, La Fontaine, ib. I, 10. J'ai plus gagné que perdu?; Car d'hymen point de nouvelles, La Fontaine, ib. I, 17. Les vieillards déploraient ces sévères destins?; Les animaux périr?! car encor les humains [passe encore pour les hommes qui avaient mérité de périr], La Fontaine, Philémon et Bauc. Non, je ne reviens pas, car je n'ai pas été?; Je ne vais pas aussi, car je suis arrêté?; Je ne demeure point, car tout de ce pas même Je prétends m'en aller, Molière, Dépit, I, 4. Car [il avait été question parmi les puristes de supprimer car comme mot vieilli] étant d'une si grande considération dans notre langue, j'approuve extrêmement le ressentiment que vous avez du tort qu'on lui veut faire?; et je ne puis bien espérer de l'Académie dont vous me parlez, voyant qu'elle se veut établir par une grande violence?; en un temps où la fortune joue des tragédies par tous les endroits de l'Europe, je ne vois rien si digne de pitié que quand je vois que l'on est prêt de chasser et faire le procès à un mot qui a si utilement servi cette monarchie et qui, dans toutes les brouilleries du royaume, s'est toujours montré bon français?; pour moi, je ne puis comprendre quelles raisons ils pourront alléguer contre une diction qui marche toujours à la tête de la raison et qui n'a point d'autre charge que de l'introduire?; je ne sais pour quel intérêt ils tâchent d'ôter à car ce qui lui appartient, pour le donner à pour ce que, ni pourquoi ils veulent dire avec trois mots ce qu'ils peuvent dire avec trois lettres, Voiture, Lett. 53. Gomberville?: Que ferons-nous, messieurs, de car et de pourquoi?? Desmarets?: Que deviendrait sans car l'autorité du roi?? Gomberville?: Le roi sera toujours ce que le roi doit être, Et ce n'est pas un mot qui le rend notre maître. Gombaud?: Beau titre que le car au suprême pouvoir, Pour prescrire aux sujets la règle et le devoir. Desmarets?: Je vous connais, Gombaud, vous êtes hérétique, Et partisan secret de toute république. Gombaud?: Je suis fort bon sujet et le serai toujours, Près de mourir pour car après un tel discours. Desmarets?: De car viennent les lois, sans car point d'ordonnance, Et ce ne serait plus que désordre et licence, la Comédie des Académiciens, III, 3, dans RICHELET.

    Substantivement. Les si, les car, les contrats sont la porte Par où la noise entra dans l'univers, La Fontaine, Belphég.


HISTORIQUE

Xe s. Car ço videbant per spiritum prophete, Frag. de Valenc. p. 468.

XIe s. Car, puisque serement li est jugied?, L. de Guill. 25. Franc chevalier, car m'eslisez baron, Ch. de Rol. XI. Emprès lui dient?: Sire, car nous menez, ib. XXVI.

XIIe s. Ne poit durer que Charlles ne le tienne?; Car il n'a homme?, Roncisv. 1. Alez seoir, car je vous en semon, ib. 12. Compeing Rolant, car sonez vostre cor, ib. 45. Car joie a courte durée Qui avient par tel folor, Couci, I. Diex?! car la peüsse tenir Un seul jour à ma volenté?! ib. III.

XIIIe s. Sire, voici l'ost? quar leur criez merci que il aient de toi pité, Villehardouin, XLII. Car nus [nul] ne vient à vie [qui] ne conviene finer, Berte, III. Et car me secourez, mere Dieu beneoite, ib. XXIX.

XIVe s. À plusieurs gens sont aucunes choses delettables qui sont contraires l'une à l'autre, et la cause est car [que] telles choses ne sont pas naturellement delettables, Oresme, Eth. 19. Et la cause pour quoy nous ne conseillons pas des choses dessus dites est car [que] nule de elles n'est faite par nous, Oresme, ib. 66.

XVIe s. À quoy Indathyrses, car ainsi se nommoit-il?, Montaigne, I, 49. Il parla tout haut de servir le roi sans si et sans car, et puis d'aller au conseil pour mettre la main à la besongne, D'Aubigné, Hist. III, 187. Les deux commissions furent scellées extraordinairement, car en [car elles le furent dans] la chambre de M. le chancelier, n'estant encores M. de Humieres mort, Carloix, VI, 10.

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Wiktionnaire


Conjonction - ancien français

car \Prononciation ?\

  1. Car, parce que.

Conjonction de coordination - français

car \ka?\ invariable

  1. Introduit une explication, une raison, une cause à une proposition.
    • Vous ne le trouverez pas chez lui, car je viens de le voir dans la rue.
    • [...]?et tout l'appartement sentait un peu le moisi, car le plancher était plus bas que le jardin. (Gustave Flaubert, Trois Contes, 1877)
    • Encore fallait-il savoir quand, où, et comment, nous prenions le risque de contrevenir aux lois de l'Église, notre mère fouettarde. Car en cas de flagrant délit, on nous promettait la géhenne, on imaginait de vertigineuses oubliettes où seraient jetés les coupables. (Jérome Garçin, « Confesser ses péchés », dans Les huit péchés capitaux, présentation de Jérome Garçin, Editions Complexe, 1991, p. 9)

Nom commun 2 - français

car \ka?\ masculin

  1. (Programmation) La première partie du doublet en LISP, qui est le premier élément dans une liste.
    • Il nous faut donc être capable de s'electionner tous les cars et tous les cdrs d'un ensemble de listes : [?] (Jean-Jacques Girardot, Introduction à la programmation fonctionnelle par Scheme, L'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne, 1993)
    • [?] principe de base :
      ? chaque élément de la liste est représenté dans un doublet ;
      ? le car du doublet contient l'élément lui-même ;
      ? le cdr du doublet pointe sur le doublet suivant dans la liste ;
      ? le cdr du dernier doublet signale la fin de la liste par le marqueur de fin de liste, '()
      . (Laurent Bloch et Jacques Arsac, Initiation à la programmation avec Scheme, 2000, page 84)

Nom commun 1 - français

car \ka?\ masculin

  1. (Transport) Grand véhicule automobile utilisé pour le transport en commun de voyageurs, en particulier pour les transports interurbains ou les transports exceptionnels (pour les lignes régulières urbaines, on préfère généralement employer le mot bus ou autobus).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


CAR1, conj. de coordination.

Conj. de coordination introduisant une prop. qui explique ou justifie ce qui vient d'être énoncé.
A.? Introduisant une prop. qui explique ou justifie une prop. précédemment énoncée.
1. [La prop. est affirmative ou négative]
a) Après ponctuation faible ou absence de ponctuation :
1. Grâce au médecin, l'existence prit un rythme normal. Cette espèce de confort n'influençait guère les enfants, car ils avaient le leur et qui n'était pas de ce monde. Cocteau, Les Enfants terribles,1929, p. 53.
2. Félicien, en revanche, s'était installé à califourchon sur une chaise, s'essuyait les mains à son tablier, un bout de chiffon à l'un ou l'autre doigt car il s'était coupé, ... Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 283.
b) Après ponctuation forte :
3. Et je sortis avec une grande soif. Car le goût passionné des mauvaises lectures engendre un besoin proportionnel du grand air et des rafraîchissants. Baudelaire, Petits poèmes en prose,Assommons les pauvres, 1867, p. 216.
4. Et je suis sûr que c'était un mort; car il a disparu tout d'un coup en remuant son doigt comme pour me faire signe de venir. Loti, Mon frère Yves,1883, p. 87.
5. ... telle fut la dernière vision que Marie eut de ce monde. Car tout aussitôt une atroce déchirure se fit à son côté (...) et... et Joseph, les jambes écartées pour avoir toute sa force, sentait les chairs de Marie s'ouvrir sous le couteau; ... Jouve, La Scène capitale,1935, p. 21.
Rem. Car est, le plus souvent, précédé d'un signe de ponctuation; la tendance à employer ds le récit des phrases courtes explique la présence assez fréq. de car derrière un point, un point virgule, un point d'exclamation... Toutefois, lorsque la raison explicative introduite par car semble naturellement découler de ce qui vient d'être dit, on préfère, pour éviter une coupure, ne pas mettre de signe de ponctuation. Cette façon de procéder tend, actuellement, à se généraliser.
2. [La prop. est interrogative (interrogation oratoire, à valeur énonciative) ou, plus rarement, exclamative] :
6. Si, parmi les auditeurs du fameux discours dont ses amis nous ont parlé, il s'en était trouvé un seul qui fût capable de doute, ce seul article des prophéties était fait peut-être pour le troubler. Car que de hardiesses! Que de témérités! Que d'aveux qui lui échappent, ... Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 379.
7. « Ainsi pense-t-il [Léopold] et, sans un mot de récrimination, il distribue à tous des croix de grâce, que chacun accepte parfaitement, car dans le doute qu'est-ce qu'on risque? ... » Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 313.
8. Jean : ... C'est à cela que j'ai sacrifié mes humeurs envers toi, mes rancunes, les divagations, à cette volupté d'une alliance parfaite. Le premier amour s'y fût-il apaisé, c'est par ces couples que Dieu voit le monde, et qu'il le justifie, et qu'il le juge. Lia : Car nous ne nous aimons plus? Giraudoux, Sodome et Gomorrhe,1943, I, 3, p. 73.
3. [La prop. est elliptique] :
9. L'hiver on souffrait du froid, car pas de vitres aux fenêtres, ou plutôt pas de fenêtres du tout, mais de vastes trous dans les murs. Gide, L'Immoraliste,1902, p. 370.
10. Plus avertis, eussent-ils eu cette curiosité naïve qui fait marcher la découverte à pas candides, en suivant une embryogénèse tant soit peu ridicule a posteriori, car déjà désuète? ... P. Schaeffer, À la recherche d'une mus. concr.,1952, p. 178.
Rem. 1. Car en effet (qui cherche à rendre plus expressif le monosyllabe), fréq. ds la lang. parlée qui est pléonastique hormis le cas où en effet est adv. et signifie « effectivement, en fait », « il est bien vrai que »; la distinction des 2 emplois n'est pas toujours aisée : Un jour il m'a été donné d'assister à une exécution, je ne peux pas dire de la voir car en effet, c'est un spectacle intolérable (Barrès, Mes cahiers, t. 7, 1908, p. 28). Car en effet n'est souvent qu'un ligament renforcé de et en effet :
11. S'il [son futur gendre] était un bon travailleur, par la vertu de son travail, il serait un bon mari. Car en effet, pour bien travailler, il faut être continent dans ses plaisirs, réglé. Drieu La Rochelle, Rêveuse bourgeoisie,1939, p. 76.
Rem. 2. Car/Parce que, Car/Puisque. Contrairement à car, parce que et puisque peuvent être utilisés après certaines conj. de coordination : et, mais, ni parce que ou et, mais, ni puisque; de même ils peuvent être repris par que : parce que... et que ou puisque... et que. D'autre part, parce que peut introduire une prop. en réponse à la question pourquoi?, s'employer derrière des adv. tels que précisément, justement, uniquement, seulement, surtout..., après le tour uniceptif ne... que et le présentatif c'est, tous emplois impossibles avec car. La conj. car qui introduit une explication peut avoir la même valeur que puisque, qui garantit le bien-fondé véridique de l'énoncé. Noter ds l'ex. suiv. la reprise de car par puisque :
12. ... toute l'inclinaison (générale) du corps en avant dénonce, trahit ce que je suis, car je le deviens, puisque je le deviens : un paysan (...). L'inclinaison commençante générale vers la terre nourricière, vers la terre mère, vers la terre tombeau. Péguy, Victor-Marie,Comte Hugo, 1910, p. 672.
B.? En incise. [Entre crochets ou parenthèses ou entre 2 signes de ponctuation introduisant une prop. qui justifie ce qui vient d'être dit par une précision que l'interlocuteur était censé ignorer et que le locuteur juge utile de souligner en passant] :
13. Sur deux cent cinquante-quatre personnes et demie (car je compte un monsieur sans jambes pour une fraction) dont j'analysai la démarche, je ne trouvai pas une personne qui eût des mouvements gracieux et naturels. Balzac, Théorie de la démarche,1833, p. 638.
14. Le docteur reconnut alors que le cri de l'enfant avait faibli, qu'il faiblissait encore et qu'il venait de s'arrêter. Autour de lui, les plaintes reprenaient mais sourdement, et comme un écho lointain de cette lutte qui venait de s'achever. Car elle s'était achevée. Camus, La Peste,1947, p. 1394.
C.? Fonctionnement en tête de phrase et en relation avec des prop. coordonnées.
1. [En tête de phrase] ,,La coordination étant le rapport d'une phrase à une autre déjà énoncée, le coordonnant car ne peut pas fonctionner en tête de phrase [logiquement indépendante], à l'encontre de ce qui a lieu pour les syntagmes adverbiaux introduits par parce que ou puisque`` (R. Martin, Le mot puisque, Notion d'adv. et de présupposition sém., ds Studia Neophilologica, vol. 45, no1, 1973, p. 104-114). Dans l'ex. suiv., qui appartient au style de la conversation, il faut interpréter la prop. car je suis trop bonne placée en tête de phrase, comme une tournure elliptique pour [je fais ce que vous me demandez] car je suis trop bonne :
15. m. de montlucar. ? Faites cela pour moi... Je vous en supplie en grâce! zoé. ? Eh bien! Monsieur, car je suis trop bonne... Je consens à la traiter comme une amie... de la troisième classe... Mais je fais mes conditions. Scribe, La Camaraderie,1837, I, 1, p. 235.
2. [En relation avec des prop. coordonnées]
a) [La prop. introduite par car peut être coordonnée à une autre prop. à l'aide de et ou de ni et on ne répète pas car devant la seconde] :
16. ... nous étions fort contents quand il venait, car il était gai et contait des histoires. Michelet, Mémorial,1822, p. 189.
b) En fr. mod., la reprise de car par que dans la seconde prop. est jugée incorrecte (type : il dormit jusqu'à midi car il s'était couché tard et qu'il était en vacances). Gén., on préfère la juxtaposition, car n'introduisant alors que la 1reprop. :
17. Là, vivent le chasseur et son aide, en silence, aux aguets, de l'aube au crépuscule. Car on ne rit point, on ne parle point, on respire à peine, la palombe étant inquiète et farouche. Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 27.
Il peut aussi être répété devant les autres prop., notamment lorsque le discours prend une allure quelque peu oratoire ou lyrique :
18. Ô mon cher et charmant confrère, je voudrais bien être à Paris, car je vous verrais, car je pourrais serrer votre main et baiser la main de votre noble et gracieuse femme. Hugo, Correspondance,1873, p. 344.
19. Heureux qui sait se réjouir au c?ur de la nuit, de cela seulement qu'il sait qu'elle est grosse, car les ténèbres lui porteront fruit, car la lumière lui sera prodiguée. Gracq, Le Rivage des Syrtes,1951, p. 195.
D.? Car en emploi subst. (inv. au plur.) :
20. L'écrivain multiplie les si, les comme, les d'autant, et ne s'embarrasse point du nombre des qui et des que. (...). Il fait un usage excellent des car, des mais, des aussi bien, des tout de même que. Lemaitre, Les Contemporains,1885, p. 224.
21. Remarquons d'abord, dans la première phrase de ce texte, le car qui annonce une explication de ce qu'on vient d'affirmer et qui n'explique rien du tout. Benda, La France byzantine,1945, p. 203.
Prononc. et Orth. : [ka:?]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. (il) carre, quart. Étymol. et Hist. I. A. 1. Conj. de coordination xes. car (Jonas d'apr. Bartsch Chrestomathie, 9, 4, 25); xies. quer (Alexis, ibid., 9, 2); 2. conj. de subordination a) ca 1120 pur ço quer synon. de por ce que (S. Brendan, éd. E. G. R. Waters, 300), seulement en a. fr.; b) 1167-1170 car « parce que » (Gautier d'Arras, Ille et Galeron, éd. W. Foerster, 1858 ds T.-L.) ? xvies. ds Hug.; c) 1295 [la] raison est quar (Arch. J. 456, pièce 36 ds Gdf.); ce type de syntagme, encore en usage au xviies., est à l'orig. des crit. formulées par Malherbe contre l'emploi de car auxquelles répondirent les plaidoyers de Vaugelas et de Voiture (v. Brunot t. 3, pp. 385-388 et Ph. A. Wadsworth, The ,,Car`` quarrel ds Mod. Lang. Quaterly, t. 1, 1940, pp. 527-538) : le syntagme en question disparut, mais car demeura ds l'emploi A 1. B. 1. Adv. causal xies. quer « c'est pourquoi, en conséquence » (Alexis, éd. C. Storey, 123c) ? xvies. ds Hug.; 2. Particule introduisant a) une phrase jussive (emploi avec l'impér.) xies. quar (Alexis, ibid., 11b); b) une phrase optative (emploi avec le subjonctif) quer (ibid., 46a). II. Subst. masc. invar. 1616-20 sans si et sans car « sans condition » (D'Aubigné, Hist. univ., XII, 23 ds Hug.). Du lat. class. quare (composé de qua? et de re?, proprement « par quelle chose ») adverbe interrogatif « pourquoi? »; adverbe causal « c'est pourquoi » d'où I B 1; l'emploi I B 2 dér. de I B 1 : dans les 2 cas, c'est le cont. de la 1repartie de la phrase qui fournit l'explication de ce qui suit (G. Moignet, Gramm. de l'a. fr., Paris, 1973, p. 289). L'emploi I A 1 (conjonction de coordination) est bien attesté en lat. vulg. (av. 79 apr. J.-C., CIL, IV, 2421 ds Vään. Inscr., p. 213 : Rufa, ita vale quare bene felas; de même CIL, IX, 3473, épitaphe ds Vään. 1967, p. 171 : ita tu qui legis, bona vita vive, sodalis, quare post obitum nec risus nec lusus nec ulla voluptas erit); cet emploi a vraisemblablement son point de départ dans quare interrogatif employé dans des parataxes du type : non es eques; quare? non sunt tibi milia centum, Suétone Tib., 59, ibid. (cf. l'emploi similaire de cur, Ennius Frag. var., 18 ds TLL, s.v. cur, 1440, 36); I A 2 (subordination) est dér. de I A 1 (coordination); à rapprocher de por ce quer et de la raison est car, l'emploi du lat. quia avec valeur interrogative, notamment en lat. arch., dans le composé quianam (v. Forc. s.v. 3oet Ern.-Meillet) et en lat. vulg. (v. E. Löfstedt, Philologischer Kommentar zur ,,Peregrinatio Aetheriae``, Uppsala [1911], p. 324 et Id., Late latin, Oslo, 1959, p. 179). ? Quer et quar (car) sont tous deux issus de quare selon qu'il est tonique ou atone (v. E. Richter ds Arch. rom., t. 16, 1932, pp. 207-210; FEW t. 2, p. 1422a, note 3); l'hyp., pour quer, d'un croisement avec que (REW3, no6934) ne semble pas nécessaire. Bbg. Bourciez (É). Lat. quare, fr. car. Romania. 1934, t. 60, pp. 232-233. ? Duch. 1967, § 74.3. ? Lorian (A.). Car redivivus. In : [Mél. Fouché (P.)]. Paris, 1970, pp. 201-212. ? Martin (R.). Le mot puisque. St. neophilol. 1973, t. 45, no1, pp. 104-114. ? Pinchon (J.). Des Mots coordonnants. Fr. Monde. 1973, no98, pp. 44-45. ? Richter (E.). Altfranzösisches quer-car. Archivum romanicum. 1932, t. 16, no2, pp. 193-210. ? Schultz-Gora (O.). Prov. und afrz. car « warum ». Z. rom. Philol. 1933, t. 53, pp. 530-534. ? Teppe (J.). Des lipogrammes au car. Vie Lang. 1963, pp. 300-304. ? Wadsworth (P. A.). The car quarrel. Modern language quarterly. 1940, t. 1, pp. 527-538.


CAR2, subst. masc.

A.? Vx (XIXes.). Voiture de tramway :
... Passepartout observait avec curiosité la grande ville américaine : (...); dans les rues, voitures nombreuses, omnibus, « cars » de tramways, et sur les trottoirs encombrés, non-seulement des Américains et des Européens, mais aussi des Chinois et des Indiens, ... Verne, Le Tour du monde en 80 jours,1873, p. 142.
? ,,Compartiment d'une voiture de tramway`` (Littré).
B.? Usuel. Véhicule automobile d'assez grande dimension destiné à transporter des passagers. Car de tourisme, de ramassage scolaire. Il [Marat] avait fait en car la route de Mâcon à Etiamble... (Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 125).
? En partic.
1. Car de police. Véhicule transportant des agents de police chargés d'assurer la protection des lieux publics, de répondre à des appels. Synon. arg. panier à salade.Je dépassai les cars de police rangés le long du trottoir (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 204).
2. Car de reportage. ,,Véhicule équipé à la manière d'une régie de studio et qui permet la transmission télévisée en direct des événements se déroulant à l'extérieur`` (Bailly-Roche 1967).
Prononc. : [ka:?]. Homon. (il) carre, quart. Étymol. et Hist. I. 1873 « matériel roulant » cont. anglo-amér. supra. II. 1928 « véhicule automobile de transport » (Lar. 20e). I empr. à l'anglo-amér. car « véhicule sur rails » (1830 ds DAE), lui-même empr. au fr. char sous la forme normanno-picarde car. II abrév. de auto(-)car*.
STAT. ? Car1 et 2. Fréq. abs. littér. : 57 552. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 85 454, b) 77 297; xxes. : a) 82 886, b) 80 577.

CAR1, conj. de coordination.
Étymol. et Hist. I. A. 1. Conj. de coordination xes. car (Jonas d'apr. Bartsch Chrestomathie, 9, 4, 25); xies. quer (Alexis, ibid., 9, 2); 2. conj. de subordination a) ca 1120 pur ço quer synon. de por ce que (S. Brendan, éd. E. G. R. Waters, 300), seulement en a. fr.; b) 1167-1170 car « parce que » (Gautier d'Arras, Ille et Galeron, éd. W. Foerster, 1858 ds T.-L.) ? xvies. ds Hug.; c) 1295 [la] raison est quar (Arch. J. 456, pièce 36 ds Gdf.); ce type de syntagme, encore en usage au xviies., est à l'orig. des crit. formulées par Malherbe contre l'emploi de car auxquelles répondirent les plaidoyers de Vaugelas et de Voiture (v. Brunot t. 3, pp. 385-388 et Ph. A. Wadsworth, The ,,Car`` quarrel ds Mod. Lang. Quaterly, t. 1, 1940, pp. 527-538) : le syntagme en question disparut, mais car demeura ds l'emploi A 1. B. 1. Adv. causal xies. quer « c'est pourquoi, en conséquence » (Alexis, éd. C. Storey, 123c) ? xvies. ds Hug.; 2. Particule introduisant a) une phrase jussive (emploi avec l'impér.) xies. quar (Alexis, ibid., 11b); b) une phrase optative (emploi avec le subjonctif) quer (ibid., 46a). II. Subst. masc. invar. 1616-20 sans si et sans car « sans condition » (D'Aubigné, Hist. univ., XII, 23 ds Hug.). Du lat. class. quare (composé de qua? et de re?, proprement « par quelle chose ») adverbe interrogatif « pourquoi? »; adverbe causal « c'est pourquoi » d'où I B 1; l'emploi I B 2 dér. de I B 1 : dans les 2 cas, c'est le cont. de la 1repartie de la phrase qui fournit l'explication de ce qui suit (G. Moignet, Gramm. de l'a. fr., Paris, 1973, p. 289). L'emploi I A 1 (conjonction de coordination) est bien attesté en lat. vulg. (av. 79 apr. J.-C., CIL, IV, 2421 ds Vään. Inscr., p. 213 : Rufa, ita vale quare bene felas; de même CIL, IX, 3473, épitaphe ds Vään. 1967, p. 171 : ita tu qui legis, bona vita vive, sodalis, quare post obitum nec risus nec lusus nec ulla voluptas erit); cet emploi a vraisemblablement son point de départ dans quare interrogatif employé dans des parataxes du type : non es eques; quare? non sunt tibi milia centum, Suétone Tib., 59, ibid. (cf. l'emploi similaire de cur, Ennius Frag. var., 18 ds TLL, s.v. cur, 1440, 36); I A 2 (subordination) est dér. de I A 1 (coordination); à rapprocher de por ce quer et de la raison est car, l'emploi du lat. quia avec valeur interrogative, notamment en lat. arch., dans le composé quianam (v. Forc. s.v. 3oet Ern.-Meillet) et en lat. vulg. (v. E. Löfstedt, Philologischer Kommentar zur ,,Peregrinatio Aetheriae``, Uppsala [1911], p. 324 et Id., Late latin, Oslo, 1959, p. 179). ? Quer et quar (car) sont tous deux issus de quare selon qu'il est tonique ou atone (v. E. Richter ds Arch. rom., t. 16, 1932, pp. 207-210; FEW t. 2, p. 1422a, note 3); l'hyp., pour quer, d'un croisement avec que (REW3, no6934) ne semble pas nécessaire.

Car au Scrabble


Le mot car vaut 5 points au Scrabble.

car

Informations sur le mot car - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot car au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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car

Les mots proches de Car

CarCarabasCarabéCarabinCarabinadeCarabineCarabiné, éeCarabinierCaracoCaracoleCaracolerCaracoreCaractèreCaractérisant, anteCaractérisé, éeCaractériserCaractéristiqueCaragueuseCaramelCaraméliqueCaramélisationCarapaCaraqueCarassonCaratCaravaneCaravanierCaravansérai ou caravansérailCaravelleCarbo-azotineCarbogèneCarbonatationCarcajouCarcanCarcanCarcasseCarcinomeCardamomeCardeCarderCardeur, euseCardeuseCardiaqueCardinal, aleCardinalCardinalatCardinaliserCardonCarêmeCarême-prenantcarcarcarabascarabecarabescarabincarabinecarabinécarabinéecarabinescarabinéscarabiniercarabinierscarabinscarabossecaracalcaracocaracolacaracoladecaracolaitcaracolantcaracolantcaracolecaracolecaracolentcaracolercaracolerezcaracoscaractèrecaractèrescaractérielcaractériellecaractériellecaractériellescaractérielscaractérisaitcaractérisantcaractérisantcaractérisationcaractérisecaractérisécaractérisécaractériséecaractériséecaractériséescaractérisentcaractérisercaractériseraiscaractériseraitcaractérisés


Mots du jour


Imagier     Renseigner     Grand-père     Trois     Audience     Imbroglio ou, à la française,     Socialité     Débourbonner     Croupeton (à)     Mica     

Les citations avec le mot Car


  1. Une mère ne meurt jamais car on l'apellera toujours «maman».

    Auteur : André Lévy - Source : Les femmes, Les pensées naïves (2003)


  2. Si vous dites : II fait beau temps, et que vous disiez vérité, il fait donc beau temps. Voilà pas une forme de parler certaine ? Encore nous trompera-t-elle. Qu'il soit ainsi, suivons l'exemple. Si vous dites : Je mens, et que vous disiez vrai, vous mentez donc. L'art, la raison, la force de la conclusion de cette-ci sont pareilles à l'autre ; toutes fois nous voila embourbés. Je vois les philosophes Pyrrhoniens qui ne peuvent exprimer leur générale conception en aucune manière de parler; car il leur faudrait un nouveau langage. Le notre est tout formé de propositions affirmatives, qui leur sont de tout ennemies. De façon que, quand ils disent : « Je doute », on les tient incontinent à la gorge pour leur faire avouer qu'au moins ils assurent et savent cela, qu'ils doutent. [...] Cette fantaisie est plus sûrement conçue par interrogation : « Que sais-je ? » comme je la porte à la devise d'une balance.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, II, 12, Apologie de Raimond Sebond


  3. Joie est mon caractère,
    C'est la faute à Voltaire ;
    Misère est mon trousseau,
    C'est la faute à Rousseau.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862), V, Jean Valjean, I, La guerre entre quatre murs


  4. Un homme de caractère est un homme qui dans la vie a une expérience caractéristique se répétant sans cesse.

    Auteur : Roland Jaccard - Source : Des femmes disparaissent (1985)


  5. Le mot de passion nous avertit fortement ici, car il désigne un esclavage et un malheur.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Les Aventures du coeur


  6. L'histoire se répète de manière caricaturale.

    Auteur : Grégoire Bouillier - Source : Rapport sur moi (2002)


  7. Notre duchesse de Bourgogne, qui, malgré tout son mérite, est un peu trop engouée de la danse, des bals et des mascarades ...

    Auteur : Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon - Source : Lettre au duc de Noailles, 25 janvier 1711


  8. Seule la direction a un sens. Ce qui importe, c'est d'aller vers et non d'être arrivé, car jamais l'on n'arrive nulle part, sauf dans la mort.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Citadelle (1948)


  9. Caressez longuement votre phrase et elle finira par sourire.

    Auteur : Anatole France - Source : Sans référence


  10. L'égalité tardive et relative des cimetières évoque la condition pénitentiaire: deux mètres carrés pour tout le monde mais la perpétuité seulement pour quelques-uns.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  11. Le destin est une volonté de Dieu que personne ne peut contre-carrer.

    Auteur : Ahmadou Kourouma - Source : En attendant le vote des bêtes sauvages (1994)


  12. N'oublie jamais que les mâchoires du requin développent une pression de 3 tonnes au centimètre carré. C'est comme d'être pris dans une presse hydraulique. La chair compressée éclate comme celle d'une saucisse qu'on serrerait entre ses doigts.

    Auteur : Serge Brussolo - Source : Baignade accompagnée (1999)


  13. J'ai eu une crise cardiaque, ce qui prouve que j'ai un coeur.

    Auteur : Serge Gainsbourg - Source : Pensées, provocs et autres volutes (2006)


  14. Le bonheur n'est pas dans les événements. Il est dans le coeur de ceux qui les vivent. Croire au bonheur, comme je fais, c'est faire du bonheur une vérité, car le bonheur n'est qu'une croyance

    Auteur : André Maurois - Source : Lettres à l'Inconnue


  15. J'ai ouï parler d'une espèce de tribunal qu'on appelle l'Académie française. Il n'y en a point de moins respecté dans le monde; car on dit qu'aussitôt qu'il a décidé, le peuple casse ses arrêts, et lui impose des lois qu'il est obligé de suivre.

    Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : Lettres persanes (1721), LXXIII


  16. Le vieux patron me donna son opinion sur l'utilité de la peur. «Un homme qui n'a pas peur de la mer ne tardera pas à se noyer», dit-il, «car il sortira un jour où il ne devrait pas. Mais nous, on a peur de la mer et on ne se noye que de temps en temps».

    Auteur : John Millington Synge - Source : Les îles d'Aran (1901)


  17. Le choléra est une saloperie, mais le reste est une saloperie encore pire. Ne faites pas le cocardier.

    Auteur : Jean Giono - Source : Le Hussard sur le toit (1951)


  18. Mourir pour ses idées est la plus honorables des morts, car cela prouve qu'on en avait.

    Auteur : Mohamed Mbougar Sarr - Source : Terre Ceinte (2014)


  19. C'est l'avant-dernier des hommes. - Pourquoi l'avant-dernier? - Pour ne décourager personne, car il y a presse.

    Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Sans référence


  20. Plus défait et plus blême
    Que n'est un pénitent sur la fin d'un carême.


    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : Satires (1660-1711), I


  21. Car il n’existe pas de vrais secrets dans les familles. Les secrets attendent tranquillement leur heure pour se dévoiler. Et, en patientant, ils dessinent leurs contours dans les silences.

    Auteur : Anne Berest - Source : Sagan 1954 (2014)


  22. Un tel preparatif est beau, dit-il, pour une course et carriere mais je crains le retour et la continue de la guerre.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Phocion, 32


  23. C’est drôle, ces gens sans grand intérêt apparent qu’on dédaigne, car ils peuvent finir par former vos meilleurs amis. Ou plutôt : vos plus sûrs amis. On aura connu des gens cent fois plus passionnants, vivants, inattendus, charmants, mais à tout prendre, ces gens-là vous fatiguent. Rien de plus fatigant que les échanges passionnants. Tandis qu’avec une petite troupe – très réduite – de serviteurs muets, qui pour une raison ou une autre ne s’émeuvent pas de votre autorité, il semble que parfois l’affection puisse poindre exactement comme l’aurore.

    Auteur : Anne Serre - Source : Notre si chère vieille dame auteur (2022)


  24. La louange fait rougir mais ne forge pas. Tout éloge nous surprend en flagrant délit d'immodestie car ce que nous en retenons est encore trop.

    Auteur : Robert Sabatier - Source : Le livre de la déraison souriante (1991)


  25. Sengle avait entrevu les malades, derrière les fenêtres, jouant aux dames et aux cartes et lisant des livres mêlés, dépareillages de romans.

    Auteur : Alfred Jarry - Source : Les Jours et les Nuits (1897)


Les citations du Littré sur Car


  1. Ce beau carrosse Où tant d'or se relève en bosse

    Auteur : Molière - Source : F. sav. III, 2


  2. Il [le cardinal de Retz] est possédé de l'envie de payer ses dettes, et de n'en pas faire de nouvelles

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 25 août, 1677


  3. En toi ne doit avoir nule corrupcion ; Car tuit sommes et toutes en ta correpcion

    Auteur : J. DE MEUNG - Source : Test. 574


  4. Appelez Cascaret ; qu'il vienne porter ma queue. - Vous, madame Blandineau, vous ! vous faire porter la queue !

    Auteur : DANCOURT - Source : Bourg. de qualité, I, 5


  5. Elles ont ce caractère de vérité qui se fait voir avec autorité

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 16


  6. Démocrite, Épicure et Lucrèce, avec leurs atomes déclinant dans le vide, étaient pour le moins aussi enfants que Descartes avec ses tourbillons tournoyant dans le plein

    Auteur : Voltaire - Source : Systèmes, not.


  7. Les caractères communs à ces quatre familles d'oiseaux sont la longueur du cou et la rectitude du bec

    Auteur : BUFF. - Source : dans LAFAYE, ib.


  8. Nous naissons avec un caractère d'amour dans nos coeurs qui se développe à mesure que l'esprit se perfectionne

    Auteur : Blaise Pascal - Source : dans COUSIN


  9. .... Sans s'entrevoir ; car jamais les roys ne se voyent, au moins que bien rarement, de peur que l'entrevue ne leur face tomber en mespris les uns des aultres

    Auteur : CARL. - Source : VII, 20


  10. Le roman carlovingien de Guillaume au court nez avait offert un premier exemple de ce mode de composition, ou, pour mieux dire, de surcomposition épique

    Auteur : FAURIEL - Source : dans le Dict. de DOCHEZ.


  11. Compatriote et sectateur de Newton, il [M. Halley] a parlé de Descartes avec respect

    Auteur : MAIRAN - Source : Éloges, Halley.


  12. La certitude apodictique porte les caractères d'universalité et de nécessité absolues : elle ne dérive donc point de l'expérience, qui ne peut établir qu'une certitude analogique

    Auteur : VILLERS - Source : Kant, p. 217


  13. Reboutez vos espées, et dites à vos archers qu'ils destendent les arcs ; car la ville est vostre sans coup ferir

    Auteur : FROISS - Source : II, III, 43


  14. Les examinateurs s'étant voulu écarter un peu de cette méthode

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. III


  15. Il fallait relever tous les mécomptes dont cet ouvrage fourmille [le Testament politique du cardinal de Richelieu]

    Auteur : Voltaire - Source : Mél. hist. Mensonges impr. XVIII


  16. Et ne vais point chercher, pour m'estimer heureux, Si Mascarille ou non s'arrache les cheveux

    Auteur : Molière - Source : le Dép. I, 1


  17. Le père de l'évêque de Langres, mort en 1642, faisait souvent arrêter le carosse de Louis XIII ; il lui disait : Sire, vous ne voulez pas qu'on crève, faites donc arrêter, s'il vous plaît, et il descendait pour pisser

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 32, 119


  18. J'ai bon besoin de repos ; ce que je voys [vais] prendre hors d'avecques ma fille ; car elle est si endemenée que je ne saurois reposer auprès d'elle

    Auteur : MARG. - Source : ib. 67


  19. Il reste encore aux meilleurs bourgeois une certaine pudeur qui les empêche de se parer d'une couronne de marquis, trop satisfaits de la comtale ; quelques-uns même ne vont pas la rechercher fort loin, et la font passer de leur enseigne à leur carrosse

    Auteur : LA BRUY. - Source : XIV


  20. Un caractere qui ne se peut effacer, et qu'ils appellent indelebile

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 1185


  21. Quand Saumaise voulut écrire librement, il se retira en Hollande ; quand Descartes voulut philosopher, il quitta la France

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Damilaville, 14 mars 1764


  22. On disait que le cardinal de Richelieu, dans le dessein de se faire patriarche en France, avait fait faire par M. Dupuy les Libertés de l'Eglise gallicane

    Auteur : Jean Racine - Source : Fragm. hist.


  23. Cela avance leur blanchiment .... ainsi blanchit-on les cardes, et le ramage des artichaux, en....

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 520


  24. En lisant nul n'osoit parler ni mot dire, car il vouloit que je fusse bien entendu

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, III, 13


  25. Faisceau vasculaire formé de vaisseaux nourriciers et des vaisseaux fécondateurs qui, provenant du style, unissent la graine au péricarpe après avoir traversé le placenta

    Auteur : LEGOARANT - Source :




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 19h20








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