La définition de Censure du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Censure
Nature : s. f.
Prononciation : san-su-r'
Etymologie : Censura, de census, cens ; provenç. et espagn. censura.

Voir les citations du mot CensureSignification du mot Censure


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de censure de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec censure pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Censure ?


La définition de Censure

Dans l'ancienne Rome, dignité et fonction de censeur.


Toutes les définitions de « censure »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CENSURE. n. f.
Examen qu'un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d'en permettre la publication ou la représentation. Établir la censure. Abolir, rétablir la censure. Censure préalable. Censure dramatique. Passer à la censure. Il désigne par extension le Corps des personnes commises à cet examen. La censure ne permit pas l'insertion de cet article dans les journaux. Vers supprimés à la représentation par ordre de la censure. Il signifie figurément Correction, répréhension. Soumettre ses écrits à la censure de quelqu'un. Souffrir la censure. S'exposer à la censure. En matière de Dogme, il se dit spécialement d'un Jugement qui porte condamnation. La censure que la Sorbonne fit de tel livre, de telle proposition. Il signifie aussi Excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique. Il a encouru la censure. On dit également dans ce sens, au pluriel, Censures ecclésiastiques. Il se dit encore de la Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres. Il se disait encore de la Dignité et de la fonction de censeur chez les Romains. Durant la censure de Caton.

Littré

CENSURE (san-su-r') s. f.
  • 1Dans l'ancienne Rome, dignité et fonction de censeur.
  • 2En langage ecclésiastique, improbation, condamnation de propositions, d'ouvrages où il s'agit de dogmes. Il y a eu une censure de la Sorbonne contre tel livre.

    Censures ecclésiastiques, les menaces que fait l'Église des peines qui seront encourues si l'on contrevient à ce qu'elle ordonne?; ou les peines mêmes quand elles sont encourues, telles que l'excommunication, l'interdiction, la suspension, etc. Toutes les provisions de la cour de Rome portent absolution des censures. Il a été permis à ce complaignant, pour avoir preuve du vol à lui fait, de se pourvoir par monitoires et censures ecclésiastiques, Furetière.

  • 3Peine disciplinaire que prononcent contre un de leurs membres les corps de magistrature, l'ordre des avocats, les chambres des notaires, des avoués, et les assemblées délibérantes.
  • 4Critique à l'effet de corriger. J'ai besoin d'un remède et non pas de censure, Mairet, Solim. I, 2. Tels abus méritent censure, La Fontaine, Fianc. Les censures que vous dites que je vous ai faites, Bossuet, Lett. 147. Cette censure que nous exerçons sur nos frères, Bossuet, Jug. 1. N'allons point nous appliquer à nous-mêmes les traits d'une censure générale, et profitons de la leçon, si nous pouvons, sans faire semblant qu'on parle à nous, Molière, Crit. 7. Craignez-vous pour vos vers la censure publique, Soyez-vous à vous-même un sévère critique, Boileau, Art p. I. On a beau se farder aux yeux de l'univers?; à la fin, sur quelqu'un de nos vices couverts, Le public malin jette un ?il inévitable, Et bientôt la censure au regard formidable Sait le crayon en main marquer nos endroits faux, Boileau, Sat. X. Les compagnons d'Ulysse enfin se sont offerts?; Ils ont force pareils en ce bas univers, Gens à qui j'impose pour peine Votre censure et votre haine, La Fontaine, Fabl. XII, 1.
  • 5Examen des écrits, journaux, pièces de théâtre, dessins, fait avant qu'ils paraissent, par des agents du gouvernement. Les journaux furent soumis à la censure. Abolir la censure. La censure dramatique.

    Le corps même des agents qui examinent. La censure refusa son approbation.


HISTORIQUE

XVIe s. La censure tourmente les pigeons, laissant aller les corbeaux libres, Cotgrave ?

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Encyclopédie, 1re édition

CENSURE, s. f. (Droit canoniq.) se prend ordinairement pour un jugement, par lequel on condamne quelque livre, quelque personne ; & plus particulierement pour une réprimande faite par un supérieur, ou une personne en autorité. (H)

Censures ecclésiastiques, sont des menaces publiques que l'Eglise fait, d'infliger les peines qu'on a encourues, pour avoir desobéi à ses ordres, ou plûtôt encore ces peines ou ces punitions elles-mêmes. Le Droit canonique en reconnoit de trois sortes, qui sont l'excommunication, la suspense, & l'interdit. Voyez chacun de ces mots à leur rang.

Jusqu'au tems de la prétendue réforme, les rois d'Angleterre ont été soûmis aux censures de l'église de Rome : mais les François s'en sont toûjours maintenus exempts. En effet il n'y a point d'exemple d'excommunication d'aucun roi de la premiere race, jusqu'à celle de Lothaire, par le pape Nicolas I. pour avoir répudié sa femme Tetberge ; c'est la premiere breche qui fut faite aux libertés de l'église Gallicane : cependant le pape n'osa hasarder son excommunication de sa propre autorité ; il la fit confirmer par l'assemblée des évêques de France.

Les autres papes ont pris dans la suite les mêmes précautions : mais depuis ce tems-là, les rois ont mieux soûtenu leur privilége : car l'anti-pape Benoît XIII. ayant prononcé des censures contre le roi Charles VI. & mis le royaume en interdit ; le parlement de Paris, par Arrêt de 1408, ordonna que la bulle fût lacérée. Jules II. avant aussi lancé l'excommunication contre Louis XII. l'assemblée générale tenue à Tours, censura les censures du pape. Voyez Excommunication.

Les Canonistes distinguent deux sortes de censures : l'une de droit, à jure ; l'autre de fait ou par sentence, qu'ils appellent ab homine.

Les premieres sont générales & perpétuelles : il n'en est pas de même des secondes ; mais aussi elles sont toûjours réservées.

On divise les censures par rapport à l'effet qu'elles produisent, en celles qu'on appelle latæ sententiæ, & celles qu'on nomme ferendæ sententiæ ; c'est-à-dire en censures encourues par le seul fait, ipso facto, par vertu du jugement qui les a prononcées, sans qu'il soit besoin d'un nouveau ; & en censures comminatoires, qui ne s'encourent pas sans une nouvelle sentence du juge.

Il n'y a que les supérieurs ecclésiastiques qui joüissent de la jurisdiction extérieure, qui puissent porter des censures ; ainsi les curés n'ont pas ce droit. (H)

Censure de livres ou de propositions c'est une note ou une qualification, qu'on donne à tout ce qui blesse la vérité, soit dans un livre, soit dans une proposition. La vérité, si on peut parler ainsi, est une fleur tendre ; on n'y peut toucher qu'on ne l'altere, & qu'on n'en ternisse l'éclat. La note dont on marque un livre ou une proposition, est d'autant plus flétrissante, que l'un ou l'autre s'éloigne plus de la vérité ; car il y a différentes nuances dans l'erreur. La note de l'hérésie est la plus infamante de toutes ; parce que l'hérésie est de toutes les erreurs celle qui s'éloigne le plus de la vérité. En effet, elle contredit formellement l'expresse parole de Dieu, & se révolte contre l'autorité de l'Eglise qui l'interprete ; la flétrissure de l'erreur est moins forte que celle qui lance l'anathème contre l'hérésie. Comme la vérité que l'erreur attaque est en partie fondée sur l'Ecriture, & en partie sur la raison, son crime est moindre, parce qu'elle se révolte moins directement contre l'autorité de Dieu. On note comme sentant l'hérésie, tout livre ou toute proposition, qui présente d'abord à l'esprit un sens hérétique, quoique l'un ou l'autre ait un sens plus caché qui renferme la vérité. Il y a beaucoup d'analogie entre ce qui sent l'hérésie, & ce qui est captieux ; elle est la même que celle qui se trouve entre l'hérésie & l'erreur. Ainsi toute proposition chargée de termes compliqués, obscurs & embarrassés, est ou captieuse ou sentant l'hérésie ; captieuse, si c'est seulement une erreur qu'elle insinue ; sentant l'hérésie, si c'est une hérésie qu'elle présente d'une maniere indirecte. Il n'est pas aisé d'assigner des limites qui séparent une proposition mal sonnante dans la foi d'avec celle qui sent l'hérésie ; peut-être que toute la malignité de l'une consiste dans les termes durs qui énoncent une vérité, & qui la rendent odieuse à ceux qui l'écoutent : tandis que la malignité de l'autre en veut à la vérité, quoique sous des termes plus doux & plus mitigés. Ainsi la note d'une proposition mal sonnante dans la foi, n'est pas si forte que la note d'une proposition sentant l'hérésie. On qualifie d'opinion dangereuse celle qui embarrasse si fort le dogme catholique dans les incertitudes des systèmes théologiques, que cette opinion entraîneroit la ruine du dogme avec celle des systèmes. Rien n'est sans doute plus dangereux, pour la foi, que de la faire dépendre d'une opinion humaine, sujette par sa nature à l'examen critique de tout homme qui voudra l'attaquer. La note de témérité tombe sur une proposition qui seroit balancée par une grande autorité ; ce n'est pas tant le nombre des scholastiques que leurs raisons, qui doivent faire autorité sur l'esprit d'un Théologien. Il y a eu un tems où toutes les écoles, & même toutes les universités de Théologie, soûtenoient avec chaleur le probabilisme ; cette nuée de Théologiens, qui formoient pour lui un puissant parti, lui donnoit-elle plus de poids & d'autorité ? non sans doute. Il y a eu aussi un tems où ç'eût été un crime en Théologie, de soûtenir l'intention extérieure ; c'est aujourd'hui une opinion soûtenue publiquement sur les bancs : tel est le sort des opinions théologiques. Ce que de graves docteurs ont proscrit comme téméraire dans leur jeunesse, ils le voyent quelquefois soûtenir sur leurs vieux ans, comme une opinion très-vraissemblable : témoin la fameuse question des ordinations Anglicanes, sur laquelle on a fait autrefois tant de bruit. L'exemple du concile de Trente, qui a laissé tant de questions indécises, ne voulant point interposer son autorité où il voyoit différentes opinions, nous apprend combien on doit être circonspect, quand il est question de flétrir un livre ou quelques propositions extraites. Ce qui a été une fois censuré par l'Eglise, soit dispersée, soit assemblée dans un concile, l'est irrévocablement ; aussi la censure ne tombe pas sur toute expression ou toute proposition, qui se reproduit dans l'Eglise, après y avoir été défendue quelque tems, à cause de l'abus qui pouvoit en naître. Tels sont, par exemple, le terme d'omousios ; & cette proposition, unus e trinitate passus est. Il y a donc cette différence entre les propositions que l'Eglise censure, & celles qu'elle défend seulement ; que les premieres contenant en elles-mêmes quelque fausseté, blesseront toûjours par quelque endroit la vérité, qui est la même dans tous les tems ; au lieu que les secondes n'étant mauvaises que par l'abus qu'en fait l'erreur, reprendront leur premier sens avoüé par la vérité, quand l'erreur qui lui en donnoit un forcé & mauvais, le précipitera dans l'oubli. Voyez Note & Qualification. (X)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

censure \s??.sy?\ féminin

  1. Examen qu'un gouvernement fait faire des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d'en permettre la publication ou la représentation.
    • Établir la censure.
    • Abolir, rétablir la censure.
    • Censure préalable.
    • Censure dramatique.
    • Passer à la censure.
  2. (Par métonymie) Corps des personnes chargées de cet examen.
    • Et les lettres passent ensuite à la censure qui raye soigneusement tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à une indication d'ordre militaire. (Daniel Costelle, Prisonniers nazis en Amérique, Acropole/Place Des Éditeurs, 2012, chap.13)
    • La censure ne permit pas l'insertion de cet article dans les journaux. Vers supprimés à la représentation par ordre de la censure.
  3. Correction, répréhension, interdiction de publication.
    • Soumettre ses écrits à la censure de quelqu'un.
    • Souffrir la censure.
    • S'exposer à la censure.
  4. Silence médiatique concernant une publication ou une information.
    • Censure médiatique.
  5. En matière de dogme, jugement qui porte condamnation.
    • La censure que la Sorbonne fit de tel livre, de telle proposition.
  6. (Religion) Excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique.
    • Il a encouru la censure.
  7. Peine disciplinaire que les corps, les ordres, les communautés et les assemblées délibérantes prononcent contre un de leurs membres.
  8. (Histoire) Dignité et fonction de censeur chez les romains.
    • Durant la censure de Caton.
  9. (Législation) Annulation d'un acte législatif pour non-respect d'autres dispositions législatives, en particulier constitutionnelles.
    • Pour les lois, seule la méconnaissance d'une obligation de consultation résultant de la Constitution elle-même ou d'une loi organique peut conduire à la censure du texte par le Conseil constitutionnel. (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d'État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 ? lire en ligne)
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Trésor de la Langue Française informatisé


CENSURE, subst. fém.

I.? HIST. ROMAINE. Dignité et fonction de censeur*. Durant la censure de Caton (Ac.).
? P. anal. [Sous la Révolution] La Censure publique :
1. La censure publique, un tribunal d'état, et un tribun du peuple, un dictateur momentané, pouvaient seuls terminer nos malheurs, nous délivrer des ennemis de la patrie, établir la liberté et cimenter la félicité publique; ... Marat, Les Pamphlets,Appel à la Nation, 1790, p. 159.
II.? [Avec une valeur gén. péj.]
A.? Action de critiquer quelque chose ou quelqu'un.
1. Action de critiquer, de façon le plus souvent sévère en émettant un blâme, la conduite ou les ?uvres de quelqu'un. Synon. blâme, critique, reproche.La modeste Mathilde craint beaucoup de mal faire aux yeux des hommes, et de s'attirer leur censure (MmeCottin, Mathilde, t. 2, 1805, p. 158).Écrivant (...) une censure sévère du roman de M. de Vigny (Sainte-Beuve, Nouveaux lundis, t. 6, 1863-69, p. 414).
? SOCIOL. Blâme qu'un milieu social exerce sur ses membres quand ils ne se conforment pas aux règles morales ou aux valeurs admises dans le groupe, cette forme de censure pouvant aller jusqu'à l'exclusion des déviants (d'apr. Birou 1966).
2. P. ext. Critique spontanée capable de distinguer le bon du mauvais en vertu de critères plus ou moins implicites. Considéré singulièrement le lecteur [au XVIIesiècle français] s'appelle « honnête homme » et il exerce une certaine fonction de censure que l'on nomme le goût (Sartre, Situations II,1948, p. 134).
? PSYCHANAL. (Selon Freud) mécanisme de contrôle analogue au refoulement qui empêche que certains désirs accèdent à la conscience, soit parce qu'ils menacent l'équilibre du sujet, soit parce qu'ils sont contraires aux interdits sociaux (d'apr. Psychol. 1969). La censure est un barrage psychique qui aboutit à un compromis, exige le remaniement, le déguisement des désirs refoulés (Ric?ur, Philos. de la volonté,1949, p. 359).
B.? Examen d'une doctrine, d'un écrit ou d'une activité par une autorité instituée à cet effet. La censure d'une pièce de théâtre, d'un film. P. méton. Organes d'exécution de cet examen.
1. Au sing., le plus souvent péj.
a) Institution créée par une autorité, notamment gouvernementale, pour soumettre à un examen le contenu des différentes formes d'expression ou d'information avant d'en permettre la publication, la représentation ou la diffusion. Censure préalable; soumettre à la censure; le bureau, la commission de censure. Demain, la censure sera levée, et les journaux vont parler en toute liberté (Delécluze, Journal,1827, p. 483):
2. La censure est mon ennemie littéraire, la censure est mon ennemie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et déloyale. J'accuse la censure. Hugo, Correspondance,1830, p. 465.
3. La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. Flaubert, Correspondance,1852, p. 59.
? Par personnification :
4. ... j'entends aboyer au seuil du drame auguste La censure à l'haleine immonde, aux ongles noirs, Cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs ... Hugo, Les Chants du crépuscule,1835, p. 104.
Rem. Quand elle concerne plus particulièrement, la censure des publications, la censure personnifiée sous les traits d'une femme acariâtre maniant de gros ciseaux est parfois appelée Anastasie : ,,« Et il me souvient qu'Anastasie, cette vieille prude qui donne si facilement son visa aux ordures débitées dans tous nos beuglants, interdit une ravissante chanson d'Henry Rubois... » (G. Nasim.)`` (Bruant 1901). Peut-être p. réf. à Ste Anastasie, martyre du début du ives., que la tradition hagiographique représente avec les seins coupés; cf. L. Réau, Iconogr. de l'art. chrét., Iconogr. des Saints 1, Paris, P.U.F., 1958, s.v. Cette tradition, qui représente aussi la Sainte à côté du bûcher sur lequel elle fut brûlée concerne cependant la victime de la répression et non la répression elle-même. Pour le rôle actif de la Sainte on pourrait penser à sa présence chez certains hagiographes, auprès de la Vierge au moment de la naissance de Jésus; mais aucun texte n'indique qu'elle tenait les ciseaux coupant le cordon ombilical.
? P. méton.
? Groupe de personnes chargé de cet examen; bureau où s'assemble ce groupe. Présenter la pièce au visa préventif de la censure (E. et J. de Goncourt, Journal,1868, p. 458).
? Rare. C'était une censure, c'est-à-dire une copie destinée au ministère, et non un premier manuscrit (G. Grison, Paris horrible et Paris original,1882, p. 92).
b) En partic. [Censure + adj. spécifiant la matière sur laquelle s'exerce la censure]Censure ecclésiastique, militaire; censure dogmatique, dramatique :
5. ... il vous [au Ministre de la guerre] appartient en particulier, pour ce qui regarde la censure militaire, d'apprécier dans quelle mesure doivent être limitées, en temps de guerre, les libertés de publication, d'affirmation et de critique, auxquelles notre presse s'est habituée en temps de paix. Joffre, Mémoires,t. 2, 1931, p. 385.
c) P. anal. Contrôle exercé par la direction d'un parti politique ou de tout autre groupement idéologique sur des publications ou déclarations publiques de ses membres.
2. Au sing. et au plur. Jugement prononcé par l'autorité exerçant la censure. La peine de la censure.
a) DR. CANON. Jugement qui porte condamnation d'un ouvrage, d'une doctrine; p. ext. mesure disciplinaire telle que excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique, prononcée par une autorité ecclésiastique contre un de ses membres coupables, en vue de l'amendement (censure médicinale). Encourir les censures ecclésiastiques. Il releva le prêtre repentant des censures, de l'excommunication et de l'interdit pour hérésie et schisme, et prononça la sentence d'absolution (Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 332):
6. Quand un mouvement ou une école comporte pour ses adhérents des dangers d'erreur ou de déviation dans l'ordre de la pensée et dans l'ordre de l'action (...) ceux-ci, quand ils sont assez pressants et assez graves, suffisent évidemment à motiver les censures de l'église. Maritain, Primauté du spirituel,1927, p. 197.
b) ADMIN. et INSTIT. Peine disciplinaire prononcée par un corps à l'égard d'un officier ministériel, d'un magistrat ou d'un membre d'une assemblée politique qui auraient gravement manqué aux devoirs de leur charge :
7. La peine de rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal est rendue applicable à tout député qui a adressé à un ou plusieurs de ses collègues des injures, provocations ou menaces. Il n'apparaît pas, cependant, que le dernier paragraphe de l'article 106, qui prescrit la peine de la censure comme sanction pour ces faits, ait été annulé. Lidderdale, Le Parlement fr.,1954, p. 293.
? Spéc. Désaveu public de l'action du gouvernement formulé par une assemblée parlementaire dans une motion et sanctionné par un vote. Motion de censure :
8. ... en droit, le gouvernement n'est tenu de démissionner que si, dans certaines conditions très précises et à une majorité spéciale l'Assemblée vote une motion de censure ou un rejet de la confiance. Ceci transforme la portée juridique des ordres du jour. G. Vedel, Manuel élémentaire de dr. constitutionnel,1949, p. 458.
Prononc. et Orth. : [s? ?sy:?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1387 « mesure disciplinaire prise par l'Église contre un de ses membres » (A.N. JJ 64, fo287 rods Gdf. Compl.); b) 1656 « condamnation (d'une doctrine, d'un texte ou d'une ?uvre ...) prononcée par l'Église » (Pascal, Provinciales, I, 1904-14, t. IV, p. 144 ds IGLF); 2. mil. xvies. « action de critiquer les ?uvres, les paroles ou la conduite de qqn » (Du Bellay, ?uvres, t. II, p. 104 ds IGLF); 3. 1690 « charge du magistrat romain appelé censeur » (Fur.); 4. av. 1791 « sanction prise dans une assemblée contre un de ses membres » (Mirabeau, Règlement, 11 ds Brunot, t. 9, p. 776, note 1); 5. 1790 « contrôle des publications par la soumission à une autorisation préalable » (Le Moniteur, t. 3, p. 142); 6. 1927 psychanal. (Du Bos, Journal, p. 293). Empr. au lat. censura d'abord « charge, dignité de censeur » puis « jugement, examen » attesté dep. le iies. en lat. chrét. au sens de « jugement sévère, rigueur » (censura divina, Tertullien ds TLL s.v., 805, 34) d'où est directement empr. 1 a; 6 est empr. à l'all. Zensur, terme de psychanal., employé par Freud dep. 1897 (Lettre à W. Flies, 22 déc. 1897 ds Aus den Anfängen der Psychoanalyse, Imago Publishing, Londres, 1950, p. 255 : Hast Du einmal eine ausländische Zeitung gesehen, welche die russische Zensur an der Grenze passiert hat? Worte, ganze Satzstücke und Sätze schwartz überstrichen, so daß der Rest unverständlich wird. Solche russische Zensur kommt zustande bei Psychosen und ergibt die scheinbar sinnlosen Delirien. Cf. également Das Unbewusste [1915], Gesammelte Werke, Imago Publishing, t. 10, 1949, p. 290 et Die Libidotheorie und der Narzissismus [1916-17] ibid., t. 11, 1961, p. 444). Fréq. abs. littér. : 512. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 151, b) 889; xxes. : a) 417, b) 472. Bbg. Schmidt (H.). Fr. vivant. Rech. lexicol. Praxis. 1970, t. 17, no1, pp. 72-74.

CENSURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1387 « mesure disciplinaire prise par l'Église contre un de ses membres » (A.N. JJ 64, fo287 rods Gdf. Compl.); b) 1656 « condamnation (d'une doctrine, d'un texte ou d'une ?uvre ...) prononcée par l'Église » (Pascal, Provinciales, I, 1904-14, t. IV, p. 144 ds IGLF); 2. mil. xvies. « action de critiquer les ?uvres, les paroles ou la conduite de qqn » (Du Bellay, ?uvres, t. II, p. 104 ds IGLF); 3. 1690 « charge du magistrat romain appelé censeur » (Fur.); 4. av. 1791 « sanction prise dans une assemblée contre un de ses membres » (Mirabeau, Règlement, 11 ds Brunot, t. 9, p. 776, note 1); 5. 1790 « contrôle des publications par la soumission à une autorisation préalable » (Le Moniteur, t. 3, p. 142); 6. 1927 psychanal. (Du Bos, Journal, p. 293). Empr. au lat. censura d'abord « charge, dignité de censeur » puis « jugement, examen » attesté dep. le iies. en lat. chrét. au sens de « jugement sévère, rigueur » (censura divina, Tertullien ds TLL s.v., 805, 34) d'où est directement empr. 1 a; 6 est empr. à l'all. Zensur, terme de psychanal., employé par Freud dep. 1897 (Lettre à W. Flies, 22 déc. 1897 ds Aus den Anfängen der Psychoanalyse, Imago Publishing, Londres, 1950, p. 255 : Hast Du einmal eine ausländische Zeitung gesehen, welche die russische Zensur an der Grenze passiert hat? Worte, ganze Satzstücke und Sätze schwartz überstrichen, so daß der Rest unverständlich wird. Solche russische Zensur kommt zustande bei Psychosen und ergibt die scheinbar sinnlosen Delirien. Cf. également Das Unbewusste [1915], Gesammelte Werke, Imago Publishing, t. 10, 1949, p. 290 et Die Libidotheorie und der Narzissismus [1916-17] ibid., t. 11, 1961, p. 444).

Censure au Scrabble


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Informations sur le mot censure - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Censure


  1. Censure: Utile, on a beau dire.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  2. Les lois et les censures compromettent la liberté de pensée bien moins que ne le fait la peur. Toute divergence d'opinion devient suspecte et seuls quelques très rares esprits ne se forcent pas à penser et juger «comme il faut».

    Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 28 octobre 1944


  3. La censure qui se drape dans le principe de précaution !

    Auteur : Blandine Le Callet - Source : La Ballade de Lila K (2010)


  4. Docile à la censure quand elle était juste, Moncrif y était pourtant très sensible.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Moncrif


  5. On craignait sa vigilance, et le gaspillage était moindre. Elle-même craignait sa censure, et se contenait davantage dans ses dissipations ...

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


  6. On censurait encore dans ce temps-là; maintenant on ne censure plus; mais je n'en serai que plus réservé; je caindrais trop de profaner la liberté par la licence.

    Auteur : Jean-Baptiste Louvet de Couvray - Source : Les Amours du chevalier de Faublas (1790)


  7. Il est aussi vain de reprocher aux spécialistes de l'information leur démagogie, leur autocensure, leur veulerie, leur avilissement et leur insolente complaisance aux aboiements du maître, que de prêcher l'honnêteté à un homme d'affaires.

    Auteur : Raoul Vaneigem - Source : Rien n'est sacré, tout peut se dire (2003)


  8. Mais contre les sentiments personne ne peut rien, ils sont là et ils échappent à toute censure. On peut se reprocher un acte, une parole prononcée, on ne peut se reprocher un sentiment tout simplement parce qu'on n'a aucun pouvoir sur lui.

    Auteur : Milan Kundera - Source : L'identité (1997)


  9. En vain contre le Cid un ministre se ligue - Tout Paris a pour Chimène les yeux de Rodrigue - L'Académie en corps a beau le censurer, - Le public révolté s'obstine à l'admirer.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : Satires (1660-1711)


  10. La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, à Louise Colet, 9 décembre 1852


  11. La censure a un manuscrit. Un manuscrit a sa discrétion, un manuscrit pour son bon plaisir. La censure est mon ennemie littéraire, la censure est mon ennemie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et déloyale. J'accuse la censure.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Correspondance, au Ministre de l'Intérieur, 5 janvier 1830


  12. Faites-vous des amis prompts à vous censurer.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674)


  13. L'épouse est la plus effroyable, la plus tatillonne des censures ! Quelle calamité quand elle est bête !

    Auteur : Anton Tchekhov - Source : Platonov (1878)


  14. La censure à l'haleine immonde, aux ongles noirs,
    Cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs,
    Vile, et mâchant toujours dans sa gueule souillée,
    O muse ! quelque pan de ta robe étoilée !


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Chants du crépuscule (1835), A Alphonse Rabbe


  15. Ne vas pas en public censurer la conduite
    D'un homme qui longtemps fut un de tes amis;
    Bien qu'il ait changé dans la suite,
    Pense toujours aux noeuds qui vous avaient unis.


    Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre quatrième, XLI


  16. Les lois et les censures compromettent la liberté de pensée bien moins que ne le fait la peur. Toute divergence d'opinion devient suspecte et seuls quelques très rares esprits ne se forcent pas à penser et juger comme il faut.

    Auteur : André Gide - Source : Journal


  17. L'assassinat est la forme extrême de la censure.

    Auteur : George Bernard Shaw - Source : The Rejected Statement


  18. La censure est la taxe que paie un homme au public afin de devenir éminent.

    Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets


  19. Je ne veux pas que l’on censure les livres de Matzneff. Ils sont le marqueur d’une époque. Mais est-ce que les Moins de seize ans sont tolérables aujourd’hui ? Je pense que la meilleure réponse est d’encadrer ses textes avec, au minimum, un avertissement rappelant que les faits décrits sont condamnables

    Auteur : Vanessa Springora - Source : Interview de Vanessa Springora, BibliObs, par Elisabeth Philippe, le 26 décembre 2019


  20. Par définition, la porte représente une censure et, comme n'importe quel secret, le huis clos fascine.

    Auteur : Bernard Arcand - Source : De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs (1996)


  21. Etre Gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu...

    Auteur : Pierre Joseph Proudhon - Source : Idée générale de la Révolution au dix-neuvième siècle (1851)


  22. La maladresse des louanges que j'ai voulu donner m'a fait plus de mal que l'âpreté de mes censures.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


  23. Sur quoi repose la crédibilité d'un récit ? On lit souvent des romans pour de mauvaises raisons. On pense y trouver les aventures les plus délirantes, les émotions les plus fortes, les personnages les plus surprenants. Or un romancier est quelqu'un de bridé et d'inquiet, qui se heurte sans cesse à cette question terrible : Mon histoire est-elle crédible ? Et s'il se laisse un tant soit peu dominer par ce problème, il bornera ses ambitions, censurera ses idées, castrera son imagination.

    Auteur : Jean-Marcel Erre, dit J.M. Erre - Source : Prenez soin du chien (2006)


  24. Censure: Moyen de locomotion utilisé au festival de Cannes, car un metteur en scène qui est arrivé triomphalement par l'escalier peut très bien être ensuite descendu par la censure.

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  25. Je ne veux pas que l’on censure les livres de Matzneff. Ils sont le marqueur d’une époque.

    Auteur : Vanessa Springora - Source : Interview de Vanessa Springora, BibliObs, par Elisabeth Philippe, le 26 décembre 2019


Les citations du Littré sur Censure


  1. Les avis se partagent fort sur la manière de censurer

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. quiét. 63


  2. Les censures que vous dites que je vous ai faites

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. 147


  3. La censure ne satisfait pas aux objections

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. III


  4. Sa doctrine a été censurée par l'université

    Auteur : Blaise Pascal - Source : ib. 13


  5. Il y a de petits défauts qu'on abandonne volontiers à la censure, et dont nous ne haïssons pas à être raillés : ce sont de pareils défauts que nous devons choisir pour railler les autres

    Auteur : LA BRUY. - Source : v.


  6. L'exemple de son inflexible régularité fut l'inévitable censure de tous les mauvais desseins

    Auteur : BOSSUET - Source : le Tellier.


  7. La gloire des monuments que l'orgueil ou l'adulation ont élevés, sera ou ensevelie dans l'oubli par le temps ou effacée par les censures et les jugements plus équitables de la postérité

    Auteur : MASS. - Source : Petit car. Respect des grands pour la rel.


  8. Prompte à nous censurer, leur adroite éloquence Ressaisit par degrés sa première influence

    Auteur : C. DELA VIGNE - Source : Vêp. sic. II, 2


  9. Quelle liberté s'est-elle donnée qui pût, je ne dis pas mériter une censure, mais souffrir une mauvaise interprétation ?

    Auteur : FLÉCH. - Source : Marie-Thér.


  10. Je prie ces juges si prompts à la censure, de considérer que ce qu'ils disent là, je le sais tout aussi bien qu'eux

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. IV


  11. Le bon roi Robert encourut les censures de l'Église pour avoir épousé sa cousine

    Auteur : SAINT-FOIX - Source : Ess. Paris, Oeuvres, t. IV, p. 95, dans POUGENS


  12. La censure en tirera cet avantage que...

    Auteur : ID. - Source : Prov. 3


  13. L'acte de protestation de nullité qu'en avait fait M. Arnauld [d'une censure de la Sorbonne], dès avant qu'elle fût conclue, serait un mauvais préambule pour la faire recevoir favorablement

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. III


  14. Tels abus méritent censure

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fianc.


  15. Toute la vie du chrétien doit être un examen et une censure continuelle et secrète de ses actions, de ses désirs, de ses pensées

    Auteur : MASS. - Source : Car. Conf.


  16. Que vraisemblablement mon livre serait censuré, et que, pour cela seul, il n'osait proposer au roi d'en accepter la dédicace

    Auteur : MARMONT. - Source : Mém. liv. VIII


  17. Ce n'est pas qu'ils n'aient bien vu que ce manquement de liberté, qui avait porté un si grand nombre de docteurs à se retirer des assemblées, ne ferait pas de bien à leur censure

    Auteur : PASCAL - Source : Prov. III


  18. Je ne prétends pas dépriser Corneille ; mon commentaire n'est ni un panégyrique ni une censure

    Auteur : Voltaire - Source : Sur Poly.


  19. Cette seule rebelle, entre tous mes sujets, Censure mes édits, attaque mes projets

    Auteur : ROTR. - Source : Antig. IV, 6


  20. Tu censures le luxe, et c'est lui cependant Qui fait circuler l'or et vivre l'indigent

    Auteur : M. J. CHÉN. - Source : Gracques, II, 3


  21. Quand la censure à son rocher funeste De ton génie a promis les lambeaux

    Auteur : BÉRANG. - Source : Censeur.


  22. Cette seule rebelle, entre tous mes sujets, Censure mes édits, attaque mes projets

    Auteur : ROTR. - Source : Antig. IV, 6


  23. Il m'importe de me souvenir qu'en mille occasions cette censure des hommes m'alarme, me déconcerte, m'humilie, m'abat

    Auteur : BOURD. - Source : Carême, t. I, p. 249


  24. Celui qui a la mémoire fidèle et une grande prévoyance est hors du péril de censurer dans les autres ce qu'il a peut-être fait lui-même

    Auteur : LA BRUY. - Source : XII


  25. Quelle liberté s'est-elle donnée qui pût, je ne dis pas mériter une censure, mais souffrir une mauvaise interprétation ?

    Auteur : FLÉCH. - Source : Mar.-Thér.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h23








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