La définition de D du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

D
Nature : s. m.
Prononciation : dé, et, dans l'épellation moderne, de
Etymologie : D de l'alphabet latin, qui est le delta de l'alphabet grec, lequel, à son tour, est le daleth de l'alphabet phénicien. (daleth, porte).

Voir les citations du mot DSignification du mot D


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de d de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec d pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de D ?


La définition de D

La quatrième lettre de l'alphabet et la troisième des consonnes. Le d appartient aux consonnes nommées dentales. La prononciation a changé ; voy. ces mots.


Toutes les définitions de « d »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

D. n. m.
La quatrième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. On la nomme Dé. Un D majuscule. Un petit d. Le D est une des consonnes qu'on appelle dentales. Il est muet à la fin d'un mot, sauf à la fin de certains noms d'origine étrangère : David, Port-Saïd; et de quelques locutions latines : Ad patres, ad hoc. En liaison, il se prononce T. Grand homme. Pied-à-terre.

Littré

D (dé, et, dans l'épellation moderne, de) s. m.
  • La quatrième lettre de l'alphabet et la troisième des consonnes. Le d appartient aux consonnes nommées dentales. Dans la plupart des livres que l'on imprime aujourd'hui [XVIIe siècle], on ôte le d de tous les mots où il ne doit point se faire sentir?; ainsi, comme on trouve écrit avenir, avis, ajourner, ajuger, ajuster, on ne saurait point se tromper à la prononciation de ces mots?; plusieurs font encore sentir le d dans adversité, mais tout le monde prononce aversaire, Vaugelas, Rem. notes Th. Corn. t. II, p. 746, dans POUGENS. La prononciation a changé?; voy. ces mots.

    À la fin des mots et après une nasale, il est ordinairement muet?: grand, il rend?; et s'il sonne sur la voyelle suivante, il sonne comme un t?: grand homme, prononcez granit homme.

    Dans la musique, D ou D-la-ré (pour ré-fa-la-ré) indique le ton de ré. D écrit au-dessus de la portée signifie doux (dolce). Quelquefois, en tête d'une partie, il marque que c'est celle du dessus.

    En chiffres romains, D signifie 500, et, quand il est surmonté d'un trait, 5000.

    D, Sur les anciennes monnaies de France, indique qu'elles ont été frappées à Lyon.

    D M P après une signature signifie docteur en médecine de la faculté de Paris.

    D est l'abréviation de don, titre donné aux seigneurs italiens et espagnols?: D. Pedro. Il est aussi l'abréviation de dom, titre donné aux moines bénédictins?: D. Rainard.

    N. D. signifie Notre-Dame, la vierge Marie.

    D. O. M. est dans les inscriptions, l'abréviation de Deo optimo maximo [à Dieu très bon, très grand].

    Dans l'ancien alphabet chimique, D indiquait le sulfate de fer.


HISTORIQUE

XIIIe s. D [D signifie ici Dieu] jeta ceux de l'aigre feu Qui touz tems fussent en enfer?; D fu en fust, D fu en fer?; D eut au C [croix] angoisse et soif, Senefiance de l'A B C, Jubinal, t. II, p. 276.

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Encyclopédie, 1re édition

* D, s. m. (Ecriture.) la quatrieme lettre de notre alphabet. La partie intérieure du D italique se forme de l'O italique entier ; & sa partie supérieure ou sa queue des septieme & huitieme parties du même O. Le d coulé & le d rond n'ont pas une autre formation ; il faut seulement le rapporter à l'o coulé & à l'o rond. Ces trois sortes de d demandent de la part de la main un mouvement mixte des doigts & du poignet, pour la description de leur portion inférieure ; les doigts agissent seuls dans la description de la queue ou de leur partie supérieure.

D, (Gramm. &c.) Il nous importe peu de savoir d'où nous vient la figure de cette lettre ; il doit nous suffire d'en bien connoître la valeur & l'usage. Cependant nous pouvons remarquer en passant que les Grammairiens observent que le D majeur des Latins, & par conséquent le nôtre, vient du ? delta des Grecs arrondi de deux côtés, & que notre d mineur vient aussi de ? delta mineur. Le nom que les maîtres habiles donnent aujourd'hui à cette lettre, selon la remarque de la grammaire générale de P. R. ce nom, dis-je, est de plûtôt que dé, ce qui facilite la syllabisation aux enfans. Voyez la grammaire raisonnée de P. R. chap. vj. Cette pratique a été adoptée par tous les bons maîtres modernes.

Le d est souvent une lettre euphonique : par exemple, on dit prosum, profui, &c. sans interposer aucune lettre entre pro & sum ; mais quand ce verbe commence par une voyelle on ajoûte le d après pro. Ainsi on dit, pro-d-es, pro-d-ero, pro-d-esse : c'est le méchanisme des organes de la parole qui fait ajoûter ces lettres euphoniques, sans quoi il y auroit un bâillement ou hiatus, à cause de la rencontre de la voyelle qui finit le mot avec celle qui commence le mot suivant. De-là vient que l'on trouve dans les auteurs mederga, qu'on devroit écrire me-d-ergà, c'est-à-dire erga me. C'est ce qui fait croire à Muret que dans ce vers d'Horace,

Omnem crede diem tibi diluxisse supremum.

I. epist. jv. vers. 13.

Horace avoit écrit, tibid iluxisse, d'où on a fait dans la suite diluxisse.

Le d & le t se forment dans la bouche par un mouvement à-peu-près semblable de la langue vers les dents : le d est la foible du t, & le t la forte du d ; ce qui fait que ces lettres se trouvent souvent l'une pour l'autre, & que lorsqu'un mot finit par un d, si le suivant commence par une voyelle, le d se change en t, parce qu'on appuie pour le joindre au mot suivant ; ainsi on prononce gran-t-homme, le froi-t-est rude, ren-t-il, de fon-t-en comble, quoiqu'on écrive grand homme, le froid est rude, rend-il, de fond en comble.

Mais si le mot qui suit le d est féminin, alors le d étant suivi du mouvement foible qui forme l'e muet, & qui est le signe du genre féminin, il arrive que le d est prononcé dans le tems même que l'e muet va se perdre dans la voyelle qui le suit ; ainsi on dit, grand'ardeur, gran-d'ame, &c.

C'est en conséquence du rapport qu'il y a entre le d & le t, que l'on trouve souvent dans les anciens & dans les inscriptions, quit pour quid, at pour ad, set pour sed, haut pour haud, adque pour atque, &c.

Nos peres prononçoient advis, advocat, addition, &c. ainsi ils écrivoient avec raison advis, advocat, addition, &c. Nous prononçons aujourd'hui avis, avocat, adition ; nous aurions donc tort d'écrire ces mots avec un d. Quand la raison de la loi cesse, disent les jurisconsultes, la loi cesse aussi : cessante ratione legis, cessat lex.

D numéral. Le D en chiffre romain signifie cinq cents. Pour entendre cette destination du D, il faut observer que le M étant la premiere lettre du mot mille, les Romains ont pris d'abord cette lettre pour signifier par abréviation le nombre de mille. Or ils avoient une espece de M qu'ils faisoient ainsi CI?, en joignant la pointe inférieure de chaque C à la tête de l'I. En Hollande communément les Imprimeurs marquent mille ainsi CI?, & cinq cents par I?, qui est la moitié de CI?. Nos Imprimeurs ont trouvé plus commode de prendre tout d'un coup un D qui est le C rapproché de l'I. Mais quelle que puisse être l'origine de cette pratique, qu'importe, dit un auteur, pourvû que votre calcul soit exact & juste ? non multum resert, modo recte & juste numeres. Martinius.

D abréviation. Le D mis seul, quand on parle de seigneurs Espagnols ou de certains religieux, signifie don ou dom.

Le dictionnaire de Trévoux observe que ces deux lettres N. D. signifient Notre-Dame.

On trouve souvent à la tête des inscriptions & des épîtres dédicatoires ces trois lettres D. V. C. elles signifient dicat, vovet, consecrat.

Le D sur nos pieces de monnoie est la marque de la ville de Lyon. (F)

D, (Antiquaire.) Hist. anc. Dans les inscriptions & les médailles antiques signifie divus ; joint à la lettre M, comme DM, il exprime diis manibus, mais seulement dans les épitaphes romaines : en d'autres occasions, c'est deo magno ou diis magnis ; & joint à N, il signifie dominus noster, nom que les Romains donnerent à leurs empereurs, & sur-tout aux derniers.

Cette lettre a encore beaucoup d'autres sens dans les inscriptions latines. Alde Manuce en rapporte une cinquantaine, quand elle est seule, autant quand elle doublée, & plus de trente quand elle est triplée sans parler de beaucoup d'autres qu'elle reçoit, lorsque dans les anciens monumens elle est accompagnée de quelques autres lettres. Voyez l'ouvrage de ce savant littérateur italien ; ouvrage nécessaire à ceux qui veulent étudier avec fruit l'Histoire & les Antiquités. Son titre est, de veterum notarum explanatione quæ in antiquis monumentis occurrunt, Aldi Manutii Pauli F. commentarius : in-8° Venetiis, 1566 ; il est ordinairement accompagné du traité du même auteur, orthographiæ ratio in-8°. Venetiis, 1566. (a)

D, (Musique.) D-la-ré, D-sol-ré, ou simplement D. Caractere ou terme de Musique qui indique la note que nous appellons ré. Voyez Gamme. (S)

D, (Comm.) cette lettre est employée dans les journaux ou registres des marchands banquiers & teneurs de livres, pour abréger certains termes qu'il faudroit répéter trop souvent. Ainsi d° se met pour dito ou dit ; den. pour denier ou gros. Souvent on ne met plus qu'un grand D ou un petit pour denier tournois & dit. Dal. ou Dre pour daldre, duc. ou Dd pour ducat. V. Abréviation. Dict. du Com. & Chamb. (G)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

d \de\ masculin

  1. (Jeux) Dé, en particulier dans le domaine du jeu de rôle.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
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Trésor de la Langue Française informatisé


D, d, lettre

I.? Subst. masc. La quatrième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Le d, un d majuscule. Bonnard par un d, n'est-ce pas? me dit-elle en écrivant (A. France, Bonnard,1881, p. 408).
II.? Abréviation d'un terme, parfois d'un nom propre, commençant par cette lettre.
A.? ARM. Balle D, obus D (du nom de l'inventeur, le général Desaleux). L'introduction de la balle D exigeait pour les feux de guerre des champs de tir de 4 000 mètres de profondeur au moins (Joffre, Mém.,t. 1, 1931, p. 80).
B.? CHIM. D, symbole du deutérium. Abréviation de dextrogyre, il sert comme ,,préfixe indiquant, pour un composé chimique optiquement actif, une analogie de configuration spatiale avec le glycéral dextrogyre. Ex. : D-glucose`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
C.? MÉTROL. d, abréviation de déci-.
D.? MATHÉMATIQUES :
1. Une des propriétés les plus immédiates d'une fonction qui satisfait à l'équation du potentiel (ou de Laplace) dans un domaine D (fonction harmonique) est d'être égale en chaque point A intérieur à D à la moyenne de ses valeurs sur la surface d'une sphère de centre A appartenant entièrement à D. Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 63.
E.? RELIG. D, abréviation de dame dans N.-D. (Notre-Dame). ,,[Abréviation] de don, titre que portent les nobles espagnols et tous les ecclésiastiques italiens, surtout les Salésiens de don Bosco, et de dom, qui est ou bien le titre des Bénédictins prêtres, de tous les Chartreux ou de l'abbé seul chez les Cisterciens, ou encore, en portugais, le titre correspondant au « don » espagnol et que portait le roi (D. Carlos, don Carlos; D. Mabillon, dom Mabillon; D. Pedro, dom Pedro)`` (Lar. encyclop.).
F.? ADMIN. D, abréviation de (art) dentaire. ,,Lettre-clé de la nomenclature générale des actes professionnels des médecins et autres professions de santé. Portée sur les documents de l'assurance-maladie, elle caractérise les actes pratiqués par le chirurgien-dentiste (Arr. du 27 mars 1972, art. 2)`` (Cotta 1972).
G.? BANQUE. Sur le marché des primes, d ,,figure à la gauche du montant de la prime et signifie « dont »`` (Banque 1963).
H.? Fam. D, dans système D; de (se) débrouiller, débrouillard. Sans le concours, il n'y aurait plus que le système D et le piston (Magnane, Bête à concours,1941, p. 415):
2. Nous avons tous nos recettes, comme le viticulteur de Jacou qui offrait son projet de réforme à M. Barre, comme l'architecte qui entamait une conférence sur les H.L.M. Le système D et le ,,nyaka`` [il n'y a qu'à...] sont les deux mamelles de notre éloquence (Viansson-Ponté). Le Monde,6-7 févr. 1977.
Rem. L'abréviation peut se comporter comme un symbole autonome désignant directement, et non plus par l'intermédiaire du terme en cause, l'objet en cause. Dans ce cas on ne peut lui substituer le terme en cause. Il est par exemple impossible de substituer deutérium à D dans : « D se caractérise par les quantités suivantes : Z = 1; A = 2,0136 »; il faudrait dire : « le deutérium... ». On dira par conséquent D [de]. dl, p. ex., se dira en revanche décilitre.
III.? En tant que lettre de l'alphabet, attribution sans rapport avec une désignation verbale.
A.? Pour marquer l'ordre (après c et avant e) et, par conséquent, le rang (4e) des éléments d'une série :
3. ... New York est fendu dans toute sa longueur par un certain nombre d'avenues, dont les unes sont désignées par des lettres (A, B, C, D), les autres par des numéros (de 1 à 14), et quelques-unes, exceptionnellement, par des noms... Morand, New York,1930, p. 111.
4. ... c) la détermination de la masse du Soleil et des planètes; d) l'évaluation de l'aplatissement de la Terre (1/230econtre 1/297eadmis actuellement); e) un premier calcul expliquant la précession des équinoxes; ... Kourganoff, Astron. fondamentale élémentaire,1961, p. 93.
1. MÉTÉOR. Couche D. Région de l'ionosphère située entre 60 000 et 80 000 m d'altitude (cf. Lar. encyclop.).
2. MUS. D, d désignent le quatrième degré de l'échelle dans la nomenclature alphabétique. En Allemagne et en Angleterre les notes sont désignées par des lettres alphabétiques : C pour ut, D pour ré, E pour mi, F pour fa, G pour sol, A pour la; H pour si naturel ou bécarre, et B pour si bémol (Rougon1935).
Rem. Dans l'ex. 4, l'ordre n'est pas certainement significatif; s'il ne l'est pas, on retombe sur le cas III B. Dans l'ex. 3, il l'est, bien qu'il ne soit pas irréversible. On a indifféremment « D après C et avant E » ou, inversement, « D après E et avant C »; à moins d'observer systématiquement un principe d'orientation topologique (p. ex. d'est en ouest, ...).
B.? Sans autre préoccupation que d'identifier :
5. Étant donné un caractère linguistique A, susceptible d'être remplacé par un autre (B, C, D, etc.), la différenciation peut se produire de trois façons différentes : ... Saussure, Cours de ling. gén.,1916, p. 271.
? MÉD. Vitamine D. Le rôle biochimique exact des vitamines A, E et K est encore mal connu; celui de la vitamine D la rapproche plutôt d'une hormone, puisqu'elle favorise l'absorption intestinale du calcium (Méd. Biol.t. 11970).
Rem. 1. L'observation suivante met en évidence un trait de l'articulation de l'article : ,,Lettre numérale, le ? des Grecs a signifié d'abord 4, en raison de la place qu'il occupait dans l'alphabet [valeur ordinale de d en tant que lettre de l'alphabet], puis une dizaine, parce qu'il était l'initiale de ? ? ? ? [d, initiale d'un lexème]`` (Bach.-Dez. 1882). 2. Dans les divisions III et (parfois) II, la lettre en cause n'est plus un objet quelconque désigné par un terme possédant un signifiant graphique et un signifiant phonique (signifiant graphique en l'occurrence confondu, faute d'écrire, p. ex. dé, avec l'objet), mais signe elle-même, et signe bien entendu non lexical, d'autres objets. On peut ce de fait se demander s'il convient de les inclure ici.
Prononc. et Orth. : [de]. Le nom de la lettre est le « mot » par lequel on la désigne. Son signifiant phon. est [de]. Il n'a pas de signifiant graph. distinct : on écrit d et non, p. ex., *dé. Seul mérite d'être traité sous un art. d, en toute rigueur, le nom de la lettre, à l'exclusion de sa valeur. La valeur est le son qui lui correspond dans un mot en tant qu'élément constitutif du signifiant graph. de ce mot. Cette valeur est [d], occlusive dentale douce (lorsque la lettre se prononce, cf. grande, mais grand, et sauf le cas de la liaison, cf. grand homme [g? ? ?t?m]). ,,Le nom que les maîtres habiles donnent aujourd'hui à cette lettre, selon la remarque de la Grammaire générale de P. R., ce nom, dis-je, est de plutôt que dé, ce qui facilite la syllabation aux enfants. Voyez la Grammaire raisonnée de P. R. chap. vj. Cette pratique a été adoptée par tous les bons maîtres modernes`` (Gramm. t. 2 1789). Motivée par le souci légitime de ne pas encombrer inutilement la pédagogie de la lecture, la suggestion revient, abstraction faite d'un point vocalique [?] utile à la prononc. hors cont., à réduire le nom à la valeur. Ce principe a été expressément pris un moment comme base d'une série de méthodes, dont la première, Alphabet pour les enfants contenant les huit leçons de la méthode de M. de Launay, pour apprendre à lire le français et le latin, a paru en 1730. Dans : Laisse moi te gourman... D (Carabelli, [Jeux typogr.]), le jeu consiste à prendre D comme élément de mot tout en lui attribuant son nom au lieu de sa valeur. Fréq. abs. littér. : 833. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 430, b) 643; xxes. : a) 1 088, b) 1 323.


D, d, lettre

I.? Subst. masc. La quatrième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Le d, un d majuscule. Bonnard par un d, n'est-ce pas? me dit-elle en écrivant (A. France, Bonnard,1881, p. 408).
II.? Abréviation d'un terme, parfois d'un nom propre, commençant par cette lettre.
A.? ARM. Balle D, obus D (du nom de l'inventeur, le général Desaleux). L'introduction de la balle D exigeait pour les feux de guerre des champs de tir de 4 000 mètres de profondeur au moins (Joffre, Mém.,t. 1, 1931, p. 80).
B.? CHIM. D, symbole du deutérium. Abréviation de dextrogyre, il sert comme ,,préfixe indiquant, pour un composé chimique optiquement actif, une analogie de configuration spatiale avec le glycéral dextrogyre. Ex. : D-glucose`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
C.? MÉTROL. d, abréviation de déci-.
D.? MATHÉMATIQUES :
1. Une des propriétés les plus immédiates d'une fonction qui satisfait à l'équation du potentiel (ou de Laplace) dans un domaine D (fonction harmonique) est d'être égale en chaque point A intérieur à D à la moyenne de ses valeurs sur la surface d'une sphère de centre A appartenant entièrement à D. Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 63.
E.? RELIG. D, abréviation de dame dans N.-D. (Notre-Dame). ,,[Abréviation] de don, titre que portent les nobles espagnols et tous les ecclésiastiques italiens, surtout les Salésiens de don Bosco, et de dom, qui est ou bien le titre des Bénédictins prêtres, de tous les Chartreux ou de l'abbé seul chez les Cisterciens, ou encore, en portugais, le titre correspondant au « don » espagnol et que portait le roi (D. Carlos, don Carlos; D. Mabillon, dom Mabillon; D. Pedro, dom Pedro)`` (Lar. encyclop.).
F.? ADMIN. D, abréviation de (art) dentaire. ,,Lettre-clé de la nomenclature générale des actes professionnels des médecins et autres professions de santé. Portée sur les documents de l'assurance-maladie, elle caractérise les actes pratiqués par le chirurgien-dentiste (Arr. du 27 mars 1972, art. 2)`` (Cotta 1972).
G.? BANQUE. Sur le marché des primes, d ,,figure à la gauche du montant de la prime et signifie « dont »`` (Banque 1963).
H.? Fam. D, dans système D; de (se) débrouiller, débrouillard. Sans le concours, il n'y aurait plus que le système D et le piston (Magnane, Bête à concours,1941, p. 415):
2. Nous avons tous nos recettes, comme le viticulteur de Jacou qui offrait son projet de réforme à M. Barre, comme l'architecte qui entamait une conférence sur les H.L.M. Le système D et le ,,nyaka`` [il n'y a qu'à...] sont les deux mamelles de notre éloquence (Viansson-Ponté). Le Monde,6-7 févr. 1977.
Rem. L'abréviation peut se comporter comme un symbole autonome désignant directement, et non plus par l'intermédiaire du terme en cause, l'objet en cause. Dans ce cas on ne peut lui substituer le terme en cause. Il est par exemple impossible de substituer deutérium à D dans : « D se caractérise par les quantités suivantes : Z = 1; A = 2,0136 »; il faudrait dire : « le deutérium... ». On dira par conséquent D [de]. dl, p. ex., se dira en revanche décilitre.
III.? En tant que lettre de l'alphabet, attribution sans rapport avec une désignation verbale.
A.? Pour marquer l'ordre (après c et avant e) et, par conséquent, le rang (4e) des éléments d'une série :
3. ... New York est fendu dans toute sa longueur par un certain nombre d'avenues, dont les unes sont désignées par des lettres (A, B, C, D), les autres par des numéros (de 1 à 14), et quelques-unes, exceptionnellement, par des noms... Morand, New York,1930, p. 111.
4. ... c) la détermination de la masse du Soleil et des planètes; d) l'évaluation de l'aplatissement de la Terre (1/230econtre 1/297eadmis actuellement); e) un premier calcul expliquant la précession des équinoxes; ... Kourganoff, Astron. fondamentale élémentaire,1961, p. 93.
1. MÉTÉOR. Couche D. Région de l'ionosphère située entre 60 000 et 80 000 m d'altitude (cf. Lar. encyclop.).
2. MUS. D, d désignent le quatrième degré de l'échelle dans la nomenclature alphabétique. En Allemagne et en Angleterre les notes sont désignées par des lettres alphabétiques : C pour ut, D pour ré, E pour mi, F pour fa, G pour sol, A pour la; H pour si naturel ou bécarre, et B pour si bémol (Rougon1935).
Rem. Dans l'ex. 4, l'ordre n'est pas certainement significatif; s'il ne l'est pas, on retombe sur le cas III B. Dans l'ex. 3, il l'est, bien qu'il ne soit pas irréversible. On a indifféremment « D après C et avant E » ou, inversement, « D après E et avant C »; à moins d'observer systématiquement un principe d'orientation topologique (p. ex. d'est en ouest, ...).
B.? Sans autre préoccupation que d'identifier :
5. Étant donné un caractère linguistique A, susceptible d'être remplacé par un autre (B, C, D, etc.), la différenciation peut se produire de trois façons différentes : ... Saussure, Cours de ling. gén.,1916, p. 271.
? MÉD. Vitamine D. Le rôle biochimique exact des vitamines A, E et K est encore mal connu; celui de la vitamine D la rapproche plutôt d'une hormone, puisqu'elle favorise l'absorption intestinale du calcium (Méd. Biol.t. 11970).
Rem. 1. L'observation suivante met en évidence un trait de l'articulation de l'article : ,,Lettre numérale, le ? des Grecs a signifié d'abord 4, en raison de la place qu'il occupait dans l'alphabet [valeur ordinale de d en tant que lettre de l'alphabet], puis une dizaine, parce qu'il était l'initiale de ? ? ? ? [d, initiale d'un lexème]`` (Bach.-Dez. 1882). 2. Dans les divisions III et (parfois) II, la lettre en cause n'est plus un objet quelconque désigné par un terme possédant un signifiant graphique et un signifiant phonique (signifiant graphique en l'occurrence confondu, faute d'écrire, p. ex. dé, avec l'objet), mais signe elle-même, et signe bien entendu non lexical, d'autres objets. On peut ce de fait se demander s'il convient de les inclure ici.
Prononc. et Orth. : [de]. Le nom de la lettre est le « mot » par lequel on la désigne. Son signifiant phon. est [de]. Il n'a pas de signifiant graph. distinct : on écrit d et non, p. ex., *dé. Seul mérite d'être traité sous un art. d, en toute rigueur, le nom de la lettre, à l'exclusion de sa valeur. La valeur est le son qui lui correspond dans un mot en tant qu'élément constitutif du signifiant graph. de ce mot. Cette valeur est [d], occlusive dentale douce (lorsque la lettre se prononce, cf. grande, mais grand, et sauf le cas de la liaison, cf. grand homme [g? ? ?t?m]). ,,Le nom que les maîtres habiles donnent aujourd'hui à cette lettre, selon la remarque de la Grammaire générale de P. R., ce nom, dis-je, est de plutôt que dé, ce qui facilite la syllabation aux enfants. Voyez la Grammaire raisonnée de P. R. chap. vj. Cette pratique a été adoptée par tous les bons maîtres modernes`` (Gramm. t. 2 1789). Motivée par le souci légitime de ne pas encombrer inutilement la pédagogie de la lecture, la suggestion revient, abstraction faite d'un point vocalique [?] utile à la prononc. hors cont., à réduire le nom à la valeur. Ce principe a été expressément pris un moment comme base d'une série de méthodes, dont la première, Alphabet pour les enfants contenant les huit leçons de la méthode de M. de Launay, pour apprendre à lire le français et le latin, a paru en 1730. Dans : Laisse moi te gourman... D (Carabelli, [Jeux typogr.]), le jeu consiste à prendre D comme élément de mot tout en lui attribuant son nom au lieu de sa valeur. Fréq. abs. littér. : 833. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 430, b) 643; xxes. : a) 1 088, b) 1 323.

D, d, lettre

D au Scrabble


Le mot d vaut 2 points au Scrabble.

d

Informations sur le mot d - 1 lettres, 0 voyelles, 1 consonnes, 1 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot d au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

d

Les mots proches de D

DDaDactyleDactyliographieDactylologieDadaDadaisDagueDaguerDaguetDahliaDaï-coDaignerDailDailleDaimDaïmiatDaintiersDaïri ou daïroDaisDallageDalleDalleurDalmatiqueDamDamasDamasquinDamasquiné, éeDamasquinerDameDameDame-jeanneDamerDameretDamiénisteDamierDamnableDamnablementDamnationDamné, éeDamnementDamnerDamoclèsDamoiseauDamoiselleDandinDandinant, anteDandinerDandyDangerdddd'd'd'abordd'autresd'autresd'embléed'embléeD'Huison-LonguevilleD'Huison-Longuevilled'ores et déjàD?uil-sur-le-MignondadadabdabadabeDabodabsdabuchedabuchesdacedacesdacesdacheDachsteindaciquedacrondactyledactylesdactylodactylographedactylographesdactylographiedactylographiédactylographiédactylographiéedactylographiéedactylographiéesdactylographiéesdactylographierdactylographiésdactyloptèresdactylosdactyloscopiedadadadaisdadaïsme


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Vraisemblablement     Molinien, ienne     Anatomisé, ée     Burguet     Machineur     Curation     Racheter     Plâtreux, euse     Emphasé, ée     Uniformité     

Les citations avec le mot D


  1. Les gens ont toujours cru aux miracles. C’est dans leur nature de croire que les choses peuvent toujours s’améliorer de manière mystérieuse. Si tout le reste échoue, des forces supérieures les aideront en temps voulu. Et les gens font ça parce qu’ils savent que l’essence de la vie… c’est que, depuis toujours et n’importe quand, tout peut tourner mal.

    Auteur : Gabriel Bá - Source : Daytripper. Au jour le jour (2012)


  2. La moindre caresse de l'amour, la plus indifférente familiarité du mariage laisse loin en arrière les plus vives avances de l'amitié.

    Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Volupté (1834)


  3. Il n'y a plus d'auteurs au théâtre; s'il y en avait, cela se saurait, ils seraient publiés.

    Auteur : Bernard Pivot - Source : Sans référence


  4. Malheur à nous, si nous n'avons pas la force d'être tout à fait libres, une demi-liberté nous ramène nécessairement au despotisme.

    Auteur : Maximilien de Robespierre - Source : Discussion sur l'institution des jurés, 7 avril 1790.


  5. On a toujours tendance à idéaliser ceux qu'on aime et, parfois, à attendre d'eux ce qu'ils ne sont pas en mesure de nous donner.

    Auteur : Anne Alassane - Source : Pour l'amour des miens (2013)


  6. La femme qui a un mari et un amant est une prostituée pour l'un des deux et souvent pour tous deux.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Mademoiselle de Maupin (1835)


  7. L'homme tel que je le désire, capable de grandes choses, ne peut pas avoir deux mois de raison par an. Je parie que César, Alexandre, le grand Condé, n'en ont jamais eu davantage.

    Auteur : Charles Joseph, prince de Ligne - Source : Mes écarts


  8. L'homme est le rêve d'une ombre.

    Auteur : Pindare - Source : Huitième Pythique, 95


  9. La langue change en même temps que l’ère dans laquelle elle se trouve: les médias d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’hier, l’informatique a bouleversé notre monde et notre façon d’écrire. Le croisement entre l’écrit et l’oral n’est plus du tout de la même nature. L’usage change. Et ce changement est perpétuel. Finalement, personne ne connaît vraiment le français. Son apprentissage ne sera jamais terminé car la langue évolue tous les jours.

    Auteur : Alain Rey - Source : Interview Le Figaro, le 3 novembre 2019


  10. Il y des coeurs, des esprits et des estomacs paresseux : il faudrait tout leur mettre en pilules.

    Auteur : Marie Pochet Neveux, dite Marie Valyère - Source : Heures grises (1887)


  11. Doutez, si vous voulez, de l'être qui vous aime,
    D'une femme ou d'un chien, mais non de l'amour même.
    L'amour est tout, - l'amour, et la vie au soleil.


    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Coupe et les lèvres (1831)


  12. Il y a des qualités qui ne plaisent qu'à quelques personnes, l'affabilité plaît à tout le monde.

    Auteur : Stanislas Leszczynski - Source : Pensées diverses in Oeuvres choisies de Stanislas I, Roi de Pologne


  13. James Brown et Dan Brown s'entendent comme marrons en foire.

    Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"


  14. D'un jeune audacieux punissez l'insolence: il a de votre sceptre abattu le soutien, il a tué mon père.

    Auteur : Pierre Corneille - Source : Le Cid (1636), II, 8, Chimène


  15. Je respecte la vie intime de mes voisins, et ne suis pas de ceux qui examinent avec des longues-vues le galbe d'une femme qui se couche, ou surprennent à l'oeil nu les silhouettes particulières aux incidents et accidents de la vie conjugale.

    Auteur : Gérard de Nerval - Source : Promenades et souvenirs (1854)


  16. Entends ce doux récit que nous livre le Ney :
    De la rupture il plaint la douleur nonpareille.
    Il dit :
    Depuis qu’on me coupa de mon marais, jadis,
    Les humains, homme et femme, à mes maux compatissent.
    J’entonne de mon cœur la dolente élégie,
    Et, par l’écho de chants, traduis sa nostalgie.
    En son errance, ainsi, le cœur de l’homme incline,
    Irrépressiblement, vers sa prime origine.


    Auteur : Djalâl ad-Dîn Rûmî - Source : Mathnawi


  17. La dilligente abeille n'a pas de temps pour la tristesse.

    Auteur : William Blake - Source : Sans référence


  18. Le rite bien français des vacances au bord de la mer constitue un voyage initiatique dont nous portons tous la marque.

    Auteur : Michel Tournier - Source : Célébrations (1999)


  19. Ce que j'aime dans la perte de la compréhension du langage - lorsque au milieu de la foule on ne perçoit plus le sens de ce qui s'échange dans les langues à soi étrangères - c'est la vérité éclatante de celui des corps, qu'aucun signifiant de la parole ne vient plus parasiter. Le corps sait, il témoigne en vérité de ce que le corset du bavardage recouvre, et dit absolument ce que le sujet identifié ignore ou refuse de savoir.

    Auteur : Lorette Nobécourt - Source : Patagonie intérieure (2013)


  20. Nous définirons la sexualité par ce qui ne peut pas être satisfait et, par conséquent, comme ce qui transforme la personne.

    Auteur : Kathy Acker - Source : Grandes espérances (1983)


  21. Préfère une injure qui délie à une louange qui enchaîne.

    Auteur : Louis Scutenaire - Source : Mes inscriptions (1943-1944)


  22. Le carré est une figure qui a un angle droit dans chaque coin.

    Auteur : Jean Louis Marcel Charles, dit Jean-Charles - Source : La Foire aux cancres (1962)


  23. Qui meurt a le droit de tout dire.

    Auteur : François Villon - Source : Ballade des proverbes


  24. Voilà la vie, disait le philosophe chaque fois qu'il manquait de tomber, ce sont souvent nos meilleurs amis qui nous font choir !

    Auteur : Victor Hugo - Source : Notre-Dame de Paris (1831)


  25. C'était les gamins qui vendaient les timbres contre la tuberculose, mais avec le SIDA, tu peux plus laisser faire les gosses...

    Auteur : Jean-Marie Gourio - Source : Brèves de comptoir, 1988


Les citations du Littré sur D


  1. Je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent III, 12


  2. On mit auprès de lui [un moine dans un vade in pace] un pain d'orge et une cruche d'eau ; après quoi on referma la fosse, qui se bouche avec un large plateau de grès

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Voeu.


  3. Les chevaliers de l'ordre de sainct Lazare.... pourront estre mariez deux fois en leur vie, et non plus ; et pourront à l'une d'icelle espouser une femme vefve seulement, sans pouvoir estre trigames

    Auteur : ANDRÉ FAVYN - Source : Théâtre d'honneur, t. I, p. 702, Paris, 1620


  4. Si nous étions assez abandonnés pour vouloir persuader au public....

    Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, Moïse.


  5. Quelquefois par jeu ilz faisoient jouxter des coqs ou des cailles qui estoient duittes et faittes à se batre

    Auteur : AMYOT - Source : Anton. 40


  6. Merveilles fait de sei Gerin Od [avec] le suen cler brant acerin ; N'en ateint home qu'il ne fende, Que mort à terre ne l'estende

    Auteur : BENOIT - Source : II, 529


  7. Je crains la cruauté de vos fieres maistresses, J'ay part à vos soupirs, je gouste vos tristesses

    Auteur : DESPORTES - Source : Bergeries, IV, discours.


  8. Ce serait faire tort à la mémoire de cette femme forte, que de montrer de la faiblesse

    Auteur : FLÉCH. - Source : Duch. de Montaus.


  9. Peu après il s'apperceut bien qu'il s'estoit ruiné luy mesme, et avoit quant et quant perdu la liberté de son païs

    Auteur : AMYOT - Source : Cicéron, 58


  10. L'utilité de la creation des ners ou [au] cors est que tous les membres sentent et aient mouvement par euls

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 9


  11. Il en devint amoureux en un festin où il la veit, et la trouva belle à son gré et de bonne prise

    Auteur : AMYOT - Source : Alex. 81


  12. .... Ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix....

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèd. III, 3


  13. Dieu même a mis quelque chose en nous qui peut confesser la vérité de son être, en adorer la perfection, en admirer la plénitude

    Auteur : BOSSUET - Source : Duch. d'Orl.


  14. [L'ode] Mène Achille sanglant aux bords du Simoïs

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. II


  15. Ce ne sont pas les grandes fautes des Boyer, des Danchet, des Pellegrin, ces fautes ignorées qu'il faut relever, mais les petites fautes des grands écrivains ; car ils sont nos modèles, et il faut craindre de ne leur ressembler que par leurs mauvais côtés

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argens, 21 juin 1739


  16. Murdres, si est quant aucuns tue ou fait tuer autrui en agait apensé [guet-apens], puis soleil couquant [couchant] dusqu'à soleil levant

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XXX, 3


  17. Et si fort amoureux de ses opinions Qu'il n'y souffre jamais de contradictions

    Auteur : HAUTEROCHE - Source : Nobles de province, III, 10


  18. Elles [les parties de trompettes dans quelques ouvrages de Haendel] font présumer qu'il y eut en Angleterre, dans ce temps-là, quelque trompettiste doué d'un talent extraordinaire

    Auteur : FÉTIS - Source : la Musique, XVIII


  19. La mort éteint en nous ce courage par lequel nous semblions la défier

    Auteur : BOSSUET - Source : Duch. d'Orl.


  20. Implacable Vénus, suis-je assez confondue ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèd. III, 2


  21. Des roses de damas, tire-on de fort bonne et odorante eau : aussi des fleurs d'orange, de l'eau naffe

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 890


  22. On pouvait en rappeler la mémoire par ce qui s'appelait la procédure par record

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XXVIII, 34


  23. [Au festin des ambassadeurs de Bohême] il y eut des entremets de morisques, monmeries, et un autre mystere d'enfants sauvages saillant d'une roche fort bien feinte et representée

    Auteur : J. CHARTIER - Source : Hist. de Charles VII, p. 296, dans LACURNE


  24. Le grand coloriste [Rubens] perdait sa palette quand il retrouvait son crayon

    Auteur : Chateaubriand - Source : Italie, 44


  25. Les Gantois se mettoient devant et remontroient grand visage [avaient une contenance hardie]

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 58




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 11h16








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