La définition de F du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

F
Nature : s. f. quand on prono
Prononciation : èf, ou, suivant la manière moderne d'épe
Etymologie : F des Latins ; F, digamma des Grecs.

Voir les citations du mot FSignification du mot F


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de f de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec f pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de F ?


La définition de F

La sixième lettre de l'alphabet et la quatrième consonne.


Toutes les définitions de « f »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

F. n. m. et f.
Sixième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Elle se prononce Effe. Une F. Un grand F. Une petite f. Quand cette lettre est à la fin d'un mot, elle se prononce toujours. Une soif brûlante. Une soif ardente. Il fut piqué jusqu'au vif de ce refus. Pièce de bœuf saignante. Il est veuf de sa troisième femme. Elle ne se prononce pas dans Clef (qu'on écrit aussi Clé) et dans les mots composés : Bœuf gras, Cerf-volant, Nerf de bœuf, ainsi que dans les pluriels : Les bœufs. Les œufs. F se prononce V en liaison dans Neuf heures et est généralement muet dans Neuf kilomètres, Neuf cents, etc. Le son F est représenté par PH dans la plus grande partie des mots d'origine grecque comme Philosophie, Phosphate, Phénomène, etc.

Littré

F (èf, ou, suivant la manière moderne d'épeler, fe) s. f. quand on prononce cette lettre èf?: une petite f?; et s. m. quand on la prononce fe?: un f majuscule.
  • 1La sixième lettre de l'alphabet et la quatrième consonne. Depuis dix ans dessus l'F [du dictionnaire de l'Académie] on travaille?; Et le destin m'aurait fort obligé, S'il m'avait dit, tu vivras jusqu'au G. Boisrobert, Épigr. VI, dans RICHELET.

    Il jurait par f et par b, se dit quand on veut faire entendre qu'il s'agit de jurements très grossiers que la décence ne permet pas de répéter. Les b, les f voltigeaient sur son bec?; Les jeunes s?urs crurent qu'il parlait grec, Gresset, Vert-Vert, IV.

    C'est un grand if (c'est-à-dire un grand j. f.), expression très injurieuse fondée sur ce que la qualification j. f. avant l'invention du j, et en supprimant les points, faisait précisément le mot if.

  • 2 Terme de musique. F ou F-ut-fa, indique le ton de fa.

    F écrit au-dessus ou au-dessous d'une note signifie forte. FF signifie fortissimo.

  • 3F indique une monnaie frappée à Angers.

HISTORIQUE

XIIIe s. F nous rendi joie au monde?; Par quoi nous fuissiemes [serions] tuit monde [purs], Se nostre creance fust ferme, Qui chascun jour devient enferme, Senefiance de l'ABC, Jubinal, t. II, p. 277.

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Encyclopédie, 1re édition

F, s. m. (Gramm.) c'est la sixieme lettre de l'alphabet latin, & de ceux des autres langues qui suivent l'ordre de cet alphabet. Le f est aussi la quatrieme des consonnes qu'on appelle muettes, c'est-à-dire de celles qui ne rendent aucun son par elles-mêmes, qui, pour être entendues, ont besoin de quelques voyelles, ou au moins de l'e muet, & qui ne sont ni liquides comme l'r, ni sifflantes comme s, z. Il y a environ cent ans que la grammaire générale de Port-Royal a proposé aux maîtres qui montrent à lire, de faire prononcer fe plûtôt que effe. Gramm. génér. ch. vj. pag. 23. sec. éd. 1664. Cette pratique, qui est la plus naturelle, comme quelques gens d'esprit l'ont remarqué avant nous, dit P. R. id. ibid. est aujourd'hui la plus suivie. Voyez Consonne.

Ces trois letres F, V, & Ph, sont au fond la même lettre, c'est-à-dire qu'elles sont prononcées par une situation d'organes qui est à-peu-près la même. En effet ve n'est que le fe prononcé foiblement ; fe est le ve prononcé plus fortement ; & ph, ou plûtôt fh, n'est que le fe, qui étoit prononcé avec aspiration. Quintilien nous apprend que les Grecs ne prononçoient le fe que de cette derniere maniere (inst. orat. cap. jv.) ; & que Cicéron, dans une oraison qu'il fit pour Fundanius, se mocqua d'un témoin grec qui ne pouvoit prononcer qu'avec aspiration la premiere lettre de Fundanius. Cette oraison de Cicéron est perdue. Voici le texte de Quintilien : Græci aspirare solent ?, ut pro Fundanio, Cicero testem, qui primam ejus litteram dicere non posset, irridet. Quand les Latins conservoient le mot grec dans leur langue, ils le prononçoient à la greque, & l'écrivoient alors avec le signe d'aspiration : philosophus, de ?????????, Philippus de ????????, &c. mais quand ils n'aspiroient point le ?, ils écrivoient simplement f : c'est ainsi qu'ils écrivoient fama, quoiqu'il vienne constamment de ???? ; & de même fuga de ????, fur de ???, &c.

Pour nous qui prononçons sans aspiration le ? qui se trouve dans les mots latins ou dans les françois, je ne vois pas pourquoi nous écrivons philosophe, Philippe, &c. Nous avons bien le bon esprit d'écrire feu, quoiqu'il vienne de ??? ; front, de ???????, &c. Voyez Ortographe.

Les Eoliens n'aimoient pas l'esprit rude ou, pour parler à notre maniere, le h aspiré : ainsi ils ne faisoient point usage du ? qui se prononçoit avec aspiration ; & comme dans l'usage de la parole ils faisoient souvent entendre le son du fe sans aspiration, & qu'il n'y avoit point dans l'alphabet grec de caractere pour désigner ce son simple, ils en inventerent un ; ce fut de représenter deux gamma l'un sur l'autre ?, ce qui fait précisément le ? qu'ils appellerent digamma ; & c'est de-là que les Latins ont pris leur grand F. Voyez la Méthode greque de P. R. p. 42. Les Eoliens se servoient sur-tout de ce digamma, pour marquer le fe doux, ou, comme on dit abusivement, l'u consonne ; ils mettoient ce v à la place de l'esprit rude : ainsi l'on trouve ??????, vinum, au lieu de ????? ; ????????, au lieu de ???????, vesperus ; ??????, au lieu de ????? avec l'esprit rude, vestis, &c. & même, selon la méthode de P. R. (ibid.) on trouve serFus pour servus, DaFus pour Davus, &c. Dans la suite, quand on eut donné au digamma le son du fe, ou se servit du ? ou digamma renversé pour marquer le ve.

Martinius, à l'article ?, se plaint de ce que quelques grammairiens ont mis cette lettre au nombre des demi-voyelles ; elle n'a rien de la demi-voyelle, dit-il, à moins que ce ne soit par rapport au nom qu'on lui donne effe : Nihil aliud habet semivocalis nisi nominis prolationem. Pendant que d'un côté les Eoliens changeoient l'esprit rude en f, d'un autre les Espagnols changent le f en aspiré ; ils disent harina pour farina, hava pour faba, herver pour fervor, hermoso pour formoso, humo au lieu de fumo, &c.

Le double f, ff, signifie par abbréviation les pandectes, autrement digeste ; c'est le recueil des livres des jurisconsultes romains, qui fut fait par ordre de Justinien empereur de Constantinople : cet empereur appella également ce recueil digeste, mot latin, & pandectes, mot grec, quoique ce livre ne fût écrit qu'en latin. Quand on appelle ce recueil digeste, on le cite en abregé par la premiere lettre de ce mot d. Quand dans les pays latins on voulut se servir de l'autre dénomination, & surtout dans un tems où le grec étoit peu connu, & où les Imprimeurs n'avoient point encore de caracteres grecs, on se servit du double f, ff, c'est le signe dont la partie inférieure approche le plus du ?? grec, premiere lettre de ?????????, c'est-à-dire livres qui contiennent toutes les décisions des jurisconsultes. Telle est la raison de l'usage du double f, ff, employé pour signifier les pandectes ou digeste dont on cite tel ou tel livre.

Le dictionnaire de Trévoux, article F, fait les observations suivantes :

1°. En Musique, F-ut-fa est la troisieme des clés qu'on met sur la tablature.

2°. F, sur les pieces de monnoie, est la marque de la ville d'Angers.

3°. Dans le calendrier ecclésiastique, elle est la sixieme lettre dominicale. (F)

F, (Ecriture.) si l'on considere ce caractere du côté de sa formation, dans notre écriture ; c'est dans l'italienne & la ronde, la huitieme, la premiere, & la seconde partie de l'o ; trois flancs de l'o l'un sur l'autre, & la queue de la premiere partie de l'x. L'f coulée a les mêmes racines, à l'exception de sa partie supérieure qui se forme de la sixieme & de la septieme partie de l'o : on y employe un mouvement mixte des doigts & du poignet, le pouce plié dans ses trois jointures. Voyez les Planches à la table de l'Ecriture, planche des Alphabets.

F-UT-FA, (Musique.) F-ut-fa, ou simplement F ; caractere ou terme de Musique, qui indique la note de la gamme que nous appellons fa. Voy. Gamme.

C'est aussi le nom de la plus basse des trois clés de la Musique. Voyez Clés. (S)

F, (Comm.) les marchands, banquiers, teneurs de livres, se servent de cette lettre pour abréger les renvois qu'ils font aux différentes pages, ou comme ils s'expriment au folio de leurs livres & registres. Ainsi F°. 2. signifie folio 2. ou page seconde. Les florins se marquent aussi par un F de ces deux manieres : FL ou FS. Dict. du Comm. & Chambers. (G)

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Trésor de la Langue Française informatisé


F, f, lettre

I.? Subst. gén. masc. La sixième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Un f, un grand f :
1. Et trois caractères furent Ajoutés à l'alphabet : Savoir (ainsi nous enseigne Tacite) l'F inversé, L'antisigma, l'I barré, (cf. le Corpus du règne). Toulet, Contrerimes,1920, p. 102.
? En partic.
? [L'attention porte sur la prononc.] F se prononce V en liaison dans Neuf heures (Ac.1932).
? [L'attention porte sur la forme de la lettre] La signature de M. Francis Ponsard (...) frappe [par] son manque de rectitude horizontale. L'F est infiniment plus haute que le reste (A. Vitu dsLe livre des 400 auteurs,1850, p. 52).
? [La lettre, désignée en tant que telle, renvoie à des termes dont elle est l'initiale] Parler, jurer par f et par b. Parler grossièrement. Les f et les b. Les gros mots. F comme foutre, b comme bougre, cf. Lar. 20e. Je lâche une f, j'en lâche deux peut-être (Pons de Verdun ds Besch.1845).
Rem. Ds Ac. compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-20e, Littré, DG.
Être de l'f. Être perdu, ruiné. F comme ,,fichu, flambé, foutu, fricassé, frit, fumé`` (France1907; v. aussi Rigaud, Dict. jargon paris., 1878 et Larch. Suppl. 1880).
? P. ext. Dans un dictionnaire, la partie des mots commençant par f. L'F compte 3 735 mots.
Rem. Les noms désignant les lettres f, h, l, m, n, r, s sont traditionnellement féminins (il s'agit des noms en -e : effe, ache, elle, emme, enne, erre, esse, d'apr. la transcr. orth. ds Lar. 20e). On commence par attribuer le genre masc. à la désignation de la lettre par la valeur : un fe, effe restant lui fém. (Ac. jusque Ac. 1878, Littré, DG). Ac. 1932 admet pour effe les 2 genres; v. aussi Rob. La 1reattribution du genre masc. à effe ds Nouv. Lar. ill. 1897.
II.? Abréviation d'un terme commençant par cette lettre.
A.? [Avec les fonctions du terme en cause, qui peut, ou doit, lui être substitué]
1. Réticence de plume pour foutre. Ah! ça, est-ce que vous vous f [outez] de moi? (Halévy, Carnets,t. 2, 1908, p. 152).
2. CHIM. Symbole du fluor. Un dentifrice au F. Auparavant, symbole du fer (en dernier lieu ds Guérin 1892).
B.? [Avec le fonctionnement d'un n. propre; le terme en cause ne peut lui être substitué; ce qui se fait entendre est nécessairement le n. de la lettre] Abréviation de fonction. f(x), lire [?f d?iks]. F, symbole du fluor, dans le poids atomique de F est... [... d? ?f ...].
? [F complément déterminatif.] Abréviation de (poudre à) fusil. La poudre F2, poudre noire pour le fusil de la marine modèle 1878. Abréviation de foyer. Les foyers F1, F2, F3 des trois ellipses principales (Verne, 500 millions,1879, p. 25).
III.? En tant qu'élément de l'alphabet, attribution sans rapport avec une désignation verbale, pour marquer l'ordre (après e et avant g) et, par conséquent, le 6erang, des éléments d'une série :
? MÉTÉOR. Couche F. ,,Région de l'ionosphère comprise entre 200 et 400 km`` (Lar. encyclop.).
? MUS. Le sixième degré dans la nomenclature alphabétique. Clef de F (Lar. 20e).
? L'ordre n'est pas certainement significatif; s'il ne l'est pas, les lettres n'ont pas d'autre fonction que d'identification :
2. Ce dicastère assume la direction de tout ce qui concerne : (...) e) l'énergie électrique; f) la main-d'?uvre; g) la fabrication; ... Pethoud, Organ. industr. et comm.,1931, p. 146.
? L'ordre est significatif (f est plus éloigné de d que de e, il est à droite de e, à gauche de g, etc.), bien qu'il ne soit pas irréversible (a est à gauche par convention) :
3. ... archiviste paléographe, aspirant de marine (à bord du dernier voilier), coureur cycliste (vainqueur du tour d'Europe), champion du monde d'échecs (inventeur du Gambit L'Aumône et du début f2-f3, h7-h5)... Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 141.
Prononc. et Orth. : [?f]. ,,Il y a environ cent ans que la Grammaire générale de Port-Royal a proposé aux maîtres qui montrent à lire, de faire prononcer fe plus tôt que effe`` (Du Marsais ds Gramm. t. 3 1789). La suggestion conserve tout son intérêt, s'agissant d'épellation et d'apprentissage de la lecture. ,,En effet, on prononce feu, folie, finesse et non pas effeu, effolie, effinesse`` (Besch. 1845). (L'épellation donne en réalité effe-e-u, ...). Cependant, il s'agit là, au point vocalique près (qui n'est pas nécessaire à la prononciation hors contexte d'une continue), de la valeur de la lettre, non d'une var. du nom, et c'est à tort qu'on les met en parallèle (Ac. 1798-1878, Lar. 19e-20e, Littré, DG). Cette valeur est [f], la fricative labio-dentale forte (lorsque la lettre se prononce : nef (mais clef) et sauf le cas de sonorisation : neuf hommes). Fréq. abs. littér. : 1 003. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 936, b) 531; xxes. : a) 848, b) 2 671.


F, f, lettre

I.? Subst. gén. masc. La sixième lettre de l'alphabet. Un exemplaire de cette lettre. Un f, un grand f :
1. Et trois caractères furent Ajoutés à l'alphabet : Savoir (ainsi nous enseigne Tacite) l'F inversé, L'antisigma, l'I barré, (cf. le Corpus du règne). Toulet, Contrerimes,1920, p. 102.
? En partic.
? [L'attention porte sur la prononc.] F se prononce V en liaison dans Neuf heures (Ac.1932).
? [L'attention porte sur la forme de la lettre] La signature de M. Francis Ponsard (...) frappe [par] son manque de rectitude horizontale. L'F est infiniment plus haute que le reste (A. Vitu dsLe livre des 400 auteurs,1850, p. 52).
? [La lettre, désignée en tant que telle, renvoie à des termes dont elle est l'initiale] Parler, jurer par f et par b. Parler grossièrement. Les f et les b. Les gros mots. F comme foutre, b comme bougre, cf. Lar. 20e. Je lâche une f, j'en lâche deux peut-être (Pons de Verdun ds Besch.1845).
Rem. Ds Ac. compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-20e, Littré, DG.
Être de l'f. Être perdu, ruiné. F comme ,,fichu, flambé, foutu, fricassé, frit, fumé`` (France1907; v. aussi Rigaud, Dict. jargon paris., 1878 et Larch. Suppl. 1880).
? P. ext. Dans un dictionnaire, la partie des mots commençant par f. L'F compte 3 735 mots.
Rem. Les noms désignant les lettres f, h, l, m, n, r, s sont traditionnellement féminins (il s'agit des noms en -e : effe, ache, elle, emme, enne, erre, esse, d'apr. la transcr. orth. ds Lar. 20e). On commence par attribuer le genre masc. à la désignation de la lettre par la valeur : un fe, effe restant lui fém. (Ac. jusque Ac. 1878, Littré, DG). Ac. 1932 admet pour effe les 2 genres; v. aussi Rob. La 1reattribution du genre masc. à effe ds Nouv. Lar. ill. 1897.
II.? Abréviation d'un terme commençant par cette lettre.
A.? [Avec les fonctions du terme en cause, qui peut, ou doit, lui être substitué]
1. Réticence de plume pour foutre. Ah! ça, est-ce que vous vous f [outez] de moi? (Halévy, Carnets,t. 2, 1908, p. 152).
2. CHIM. Symbole du fluor. Un dentifrice au F. Auparavant, symbole du fer (en dernier lieu ds Guérin 1892).
B.? [Avec le fonctionnement d'un n. propre; le terme en cause ne peut lui être substitué; ce qui se fait entendre est nécessairement le n. de la lettre] Abréviation de fonction. f(x), lire [?f d?iks]. F, symbole du fluor, dans le poids atomique de F est... [... d? ?f ...].
? [F complément déterminatif.] Abréviation de (poudre à) fusil. La poudre F2, poudre noire pour le fusil de la marine modèle 1878. Abréviation de foyer. Les foyers F1, F2, F3 des trois ellipses principales (Verne, 500 millions,1879, p. 25).
III.? En tant qu'élément de l'alphabet, attribution sans rapport avec une désignation verbale, pour marquer l'ordre (après e et avant g) et, par conséquent, le 6erang, des éléments d'une série :
? MÉTÉOR. Couche F. ,,Région de l'ionosphère comprise entre 200 et 400 km`` (Lar. encyclop.).
? MUS. Le sixième degré dans la nomenclature alphabétique. Clef de F (Lar. 20e).
? L'ordre n'est pas certainement significatif; s'il ne l'est pas, les lettres n'ont pas d'autre fonction que d'identification :
2. Ce dicastère assume la direction de tout ce qui concerne : (...) e) l'énergie électrique; f) la main-d'?uvre; g) la fabrication; ... Pethoud, Organ. industr. et comm.,1931, p. 146.
? L'ordre est significatif (f est plus éloigné de d que de e, il est à droite de e, à gauche de g, etc.), bien qu'il ne soit pas irréversible (a est à gauche par convention) :
3. ... archiviste paléographe, aspirant de marine (à bord du dernier voilier), coureur cycliste (vainqueur du tour d'Europe), champion du monde d'échecs (inventeur du Gambit L'Aumône et du début f2-f3, h7-h5)... Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 141.
Prononc. et Orth. : [?f]. ,,Il y a environ cent ans que la Grammaire générale de Port-Royal a proposé aux maîtres qui montrent à lire, de faire prononcer fe plus tôt que effe`` (Du Marsais ds Gramm. t. 3 1789). La suggestion conserve tout son intérêt, s'agissant d'épellation et d'apprentissage de la lecture. ,,En effet, on prononce feu, folie, finesse et non pas effeu, effolie, effinesse`` (Besch. 1845). (L'épellation donne en réalité effe-e-u, ...). Cependant, il s'agit là, au point vocalique près (qui n'est pas nécessaire à la prononciation hors contexte d'une continue), de la valeur de la lettre, non d'une var. du nom, et c'est à tort qu'on les met en parallèle (Ac. 1798-1878, Lar. 19e-20e, Littré, DG). Cette valeur est [f], la fricative labio-dentale forte (lorsque la lettre se prononce : nef (mais clef) et sauf le cas de sonorisation : neuf hommes). Fréq. abs. littér. : 1 003. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 936, b) 531; xxes. : a) 848, b) 2 671.


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

F. n. m. et f.
Sixième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Elle se prononce Effe. Une F. Un grand F. Une petite f. Quand cette lettre est à la fin d'un mot, elle se prononce toujours. Une soif brûlante. Une soif ardente. Il fut piqué jusqu'au vif de ce refus. Pièce de bœuf saignante. Il est veuf de sa troisième femme. Elle ne se prononce pas dans Clef (qu'on écrit aussi Clé) et dans les mots composés : Bœuf gras, Cerf-volant, Nerf de bœuf, ainsi que dans les pluriels : Les bœufs. Les œufs. F se prononce V en liaison dans Neuf heures et est généralement muet dans Neuf kilomètres, Neuf cents, etc. Le son F est représenté par PH dans la plus grande partie des mots d'origine grecque comme Philosophie, Phosphate, Phénomène, etc.

Littré

F (èf, ou, suivant la manière moderne d'épeler, fe) s. f. quand on prononce cette lettre èf?: une petite f?; et s. m. quand on la prononce fe?: un f majuscule.
  • 1La sixième lettre de l'alphabet et la quatrième consonne. Depuis dix ans dessus l'F [du dictionnaire de l'Académie] on travaille?; Et le destin m'aurait fort obligé, S'il m'avait dit, tu vivras jusqu'au G. Boisrobert, Épigr. VI, dans RICHELET.

    Il jurait par f et par b, se dit quand on veut faire entendre qu'il s'agit de jurements très grossiers que la décence ne permet pas de répéter. Les b, les f voltigeaient sur son bec?; Les jeunes s?urs crurent qu'il parlait grec, Gresset, Vert-Vert, IV.

    C'est un grand if (c'est-à-dire un grand j. f.), expression très injurieuse fondée sur ce que la qualification j. f. avant l'invention du j, et en supprimant les points, faisait précisément le mot if.

  • 2 Terme de musique. F ou F-ut-fa, indique le ton de fa.

    F écrit au-dessus ou au-dessous d'une note signifie forte. FF signifie fortissimo.

  • 3F indique une monnaie frappée à Angers.

HISTORIQUE

XIIIe s. F nous rendi joie au monde?; Par quoi nous fuissiemes [serions] tuit monde [purs], Se nostre creance fust ferme, Qui chascun jour devient enferme, Senefiance de l'ABC, Jubinal, t. II, p. 277.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

F, s. m. (Gramm.) c'est la sixieme lettre de l'alphabet latin, & de ceux des autres langues qui suivent l'ordre de cet alphabet. Le f est aussi la quatrieme des consonnes qu'on appelle muettes, c'est-à-dire de celles qui ne rendent aucun son par elles-mêmes, qui, pour être entendues, ont besoin de quelques voyelles, ou au moins de l'e muet, & qui ne sont ni liquides comme l'r, ni sifflantes comme s, z. Il y a environ cent ans que la grammaire générale de Port-Royal a proposé aux maîtres qui montrent à lire, de faire prononcer fe plûtôt que effe. Gramm. génér. ch. vj. pag. 23. sec. éd. 1664. Cette pratique, qui est la plus naturelle, comme quelques gens d'esprit l'ont remarqué avant nous, dit P. R. id. ibid. est aujourd'hui la plus suivie. Voyez Consonne.

Ces trois letres F, V, & Ph, sont au fond la même lettre, c'est-à-dire qu'elles sont prononcées par une situation d'organes qui est à-peu-près la même. En effet ve n'est que le fe prononcé foiblement ; fe est le ve prononcé plus fortement ; & ph, ou plûtôt fh, n'est que le fe, qui étoit prononcé avec aspiration. Quintilien nous apprend que les Grecs ne prononçoient le fe que de cette derniere maniere (inst. orat. cap. jv.) ; & que Cicéron, dans une oraison qu'il fit pour Fundanius, se mocqua d'un témoin grec qui ne pouvoit prononcer qu'avec aspiration la premiere lettre de Fundanius. Cette oraison de Cicéron est perdue. Voici le texte de Quintilien : Græci aspirare solent ?, ut pro Fundanio, Cicero testem, qui primam ejus litteram dicere non posset, irridet. Quand les Latins conservoient le mot grec dans leur langue, ils le prononçoient à la greque, & l'écrivoient alors avec le signe d'aspiration : philosophus, de ?????????, Philippus de ????????, &c. mais quand ils n'aspiroient point le ?, ils écrivoient simplement f : c'est ainsi qu'ils écrivoient fama, quoiqu'il vienne constamment de ???? ; & de même fuga de ????, fur de ???, &c.

Pour nous qui prononçons sans aspiration le ? qui se trouve dans les mots latins ou dans les françois, je ne vois pas pourquoi nous écrivons philosophe, Philippe, &c. Nous avons bien le bon esprit d'écrire feu, quoiqu'il vienne de ??? ; front, de ???????, &c. Voyez Ortographe.

Les Eoliens n'aimoient pas l'esprit rude ou, pour parler à notre maniere, le h aspiré : ainsi ils ne faisoient point usage du ? qui se prononçoit avec aspiration ; & comme dans l'usage de la parole ils faisoient souvent entendre le son du fe sans aspiration, & qu'il n'y avoit point dans l'alphabet grec de caractere pour désigner ce son simple, ils en inventerent un ; ce fut de représenter deux gamma l'un sur l'autre ?, ce qui fait précisément le ? qu'ils appellerent digamma ; & c'est de-là que les Latins ont pris leur grand F. Voyez la Méthode greque de P. R. p. 42. Les Eoliens se servoient sur-tout de ce digamma, pour marquer le fe doux, ou, comme on dit abusivement, l'u consonne ; ils mettoient ce v à la place de l'esprit rude : ainsi l'on trouve ??????, vinum, au lieu de ????? ; ????????, au lieu de ???????, vesperus ; ??????, au lieu de ????? avec l'esprit rude, vestis, &c. & même, selon la méthode de P. R. (ibid.) on trouve serFus pour servus, DaFus pour Davus, &c. Dans la suite, quand on eut donné au digamma le son du fe, ou se servit du ? ou digamma renversé pour marquer le ve.

Martinius, à l'article ?, se plaint de ce que quelques grammairiens ont mis cette lettre au nombre des demi-voyelles ; elle n'a rien de la demi-voyelle, dit-il, à moins que ce ne soit par rapport au nom qu'on lui donne effe : Nihil aliud habet semivocalis nisi nominis prolationem. Pendant que d'un côté les Eoliens changeoient l'esprit rude en f, d'un autre les Espagnols changent le f en aspiré ; ils disent harina pour farina, hava pour faba, herver pour fervor, hermoso pour formoso, humo au lieu de fumo, &c.

Le double f, ff, signifie par abbréviation les pandectes, autrement digeste ; c'est le recueil des livres des jurisconsultes romains, qui fut fait par ordre de Justinien empereur de Constantinople : cet empereur appella également ce recueil digeste, mot latin, & pandectes, mot grec, quoique ce livre ne fût écrit qu'en latin. Quand on appelle ce recueil digeste, on le cite en abregé par la premiere lettre de ce mot d. Quand dans les pays latins on voulut se servir de l'autre dénomination, & surtout dans un tems où le grec étoit peu connu, & où les Imprimeurs n'avoient point encore de caracteres grecs, on se servit du double f, ff, c'est le signe dont la partie inférieure approche le plus du ?? grec, premiere lettre de ?????????, c'est-à-dire livres qui contiennent toutes les décisions des jurisconsultes. Telle est la raison de l'usage du double f, ff, employé pour signifier les pandectes ou digeste dont on cite tel ou tel livre.

Le dictionnaire de Trévoux, article F, fait les observations suivantes :

1°. En Musique, F-ut-fa est la troisieme des clés qu'on met sur la tablature.

2°. F, sur les pieces de monnoie, est la marque de la ville d'Angers.

3°. Dans le calendrier ecclésiastique, elle est la sixieme lettre dominicale. (F)

F, (Ecriture.) si l'on considere ce caractere du côté de sa formation, dans notre écriture ; c'est dans l'italienne & la ronde, la huitieme, la premiere, & la seconde partie de l'o ; trois flancs de l'o l'un sur l'autre, & la queue de la premiere partie de l'x. L'f coulée a les mêmes racines, à l'exception de sa partie supérieure qui se forme de la sixieme & de la septieme partie de l'o : on y employe un mouvement mixte des doigts & du poignet, le pouce plié dans ses trois jointures. Voyez les Planches à la table de l'Ecriture, planche des Alphabets.

F-UT-FA, (Musique.) F-ut-fa, ou simplement F ; caractere ou terme de Musique, qui indique la note de la gamme que nous appellons fa. Voy. Gamme.

C'est aussi le nom de la plus basse des trois clés de la Musique. Voyez Clés. (S)

F, (Comm.) les marchands, banquiers, teneurs de livres, se servent de cette lettre pour abréger les renvois qu'ils font aux différentes pages, ou comme ils s'expriment au folio de leurs livres & registres. Ainsi F°. 2. signifie folio 2. ou page seconde. Les florins se marquent aussi par un F de ces deux manieres : FL ou FS. Dict. du Comm. & Chambers. (G)

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Étymologie de « f »

F des Latins?; ?, digamma des Grecs.

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F, f, lettre

F au Scrabble


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f

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f

Les mots proches de F

FFaFableFabliauFablierFabricateur, triceFabricationFabriqueFabriquerFabuleusementFabuleux, euseFabulisteFabulositéFaçadeFaceFacétieFacétieusementFacétieux, euseFacetteFâché, éeFâcherFâcherieFâcheusementFâcheux, euseFaciendaireFaciendeFacileFacilementFacilitationFacilitéFaciliterFaçonFacondeFaçonné, éeFaçonnerFaçonnier, ièreFac-similerFacteurFacticeFacticementFactieusementFactieux, euseFactionFactionnaireFactoratFactorerie ou factorieFactotumFactumFactureFacturefF?ilfaFaFabasFabasFabasfabienfabiennefabiensfabiolafablefablesfabliaufabliauxFabrasFabrèguesFabrezanfabricantfabricantefabricantesfabricantsfabricationfabricationsfabricefabriquafabriquaifabriquaientfabriquaisfabriquaitfabriquantfabriquefabriquefabriquéfabriquéefabriquéesfabriquentfabriquerfabriquerafabriqueraifabriqueraisfabriqueraitfabriquèrentfabriquerezfabriqueronsfabriquerontfabriquesfabriquesfabriquésfabriquez


Mots du jour


Grossesse     Nécessiter     Villa     Promontoire     Itou     Entr'incommoder (s')     Terrible     Plateur     Tarse     Mondification     

Les citations avec le mot F


  1. Il est certaines gens dont l'indifférence et le mépris font plus d'honneur que l'amitié et les louanges.

    Auteur : Axel Oxenstierna - Source : Réflexions et maximes


  2. Si François Mitterrand avait vu Laetitia Casta faire du vélo dès 1940 pour sauver la France, il serait sûrement entré plus tôt dans la Résistance...

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  3. Voilà un homme dont la maison tombe en ruine; il l'a démolie pour en bâtir une autre. Les décombres gisent sur son champ, et il attend des pierres nouvelles pour son édifice nouveau.

    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Confession d'un enfant du siècle (1836)


  4. Il y avait cette excellente friandise italienne qui consiste en quelques grains de raisin muscat confits dans du vin liquoreux, ridés au soleil, momifiés et capiteux, roulés dans des feuilles de vigne.

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Flore et Pomone


  5. A la télé, j'ai vu Clémence Arnaud dire encore une connerie. Comme quoi, le boeuf a peut-être été retiré des cantines, mais on trouve encore des boulettes de dinde à la télévision.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  6. La beauté ne fait pas l'amour, c'est l'amour qui fait la beauté.

    Auteur : Léon Tolstoï - Source : La Guerre et la Paix (1869)


  7. Les super et hypermarchés demeurent une extension du domaine féminin, le prolongement de l'univers domestique dont elles assurent la bonne marche régulière, parcourant les rayons avec, en tête, tout ce qui manque dans les placards et le frigo, tout ce qu'elles doivent acheter pour répondre à la question réitérée, qu'est-ce-qu'on va manger ce soir, demain, la semaine entière. Elles, toujours plus détentrices que les hommes d'une compétence culinaire qui leur fait choisir sans hésiter les produits selon le plat à préparer, tandis qu'eux, plantés, perdus devant un rayon, appellent au secours, portable à l'oreille « Dis, qu'est-que je dois prendre comme farine ? »

    Auteur : Annie Ernaux - Source : Regarde les lumières mon amour (2014)


  8. Il ne se sent bien que dans l'espace, l'inhumanité d'un environnement foncièrement hostile.

    Auteur : Laurent Genefort - Source : Le Sang des immortels (1997)


  9. Je vais dévoiler tous les mystères: mystères religieux ou naturels, mort, naissance, avenir, passé, cosmogonie, néant. Je suis maître en fantasmagories.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Nuit de l'enfer


  10. Il est mort au mois de janvier dernier dans un village nommé Vitry, tout près de Paris, une femme qui y vivait assez obscurément, et même assez pauvrement, et qu'on assure avoir été la veuve du czarowitz Alexis, que son père le czar Pierre Ier fit mourir.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 8 novembre 1771


  11. Aujourd'hui, il y a plus de dangers. Ils sont multiples. Vous avez le danger nucléaire. Vous avez le danger économique, celui de la domination de l'argent un peu partout. Vous avez les crises de la démocratie, comme il y en a eu à l'époque, et qui aujourd'hui sont aussi graves. Donc, il y a des traits semblables, mais aussi des traits très différents. Surtout, il y a l'absence de conscience lucide que l'on marche vers l'abîme. Ce que je dis n'est pas fataliste. Je cite souvent la parole du poète Hölderlin qui dit que « là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ». Donc, je pense quand même qu'il y a encore espoir.

    Auteur : Edgar Morin - Source : Grand entretien, France Info, le 08 juillet 2021


  12. La modestie est l'art de faire dire par d'autres tout le bien que l'on pense de soi-même.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Maximes au minimum


  13. Chacun se ment à soi-même, mais fait semblant de se prendre à son propre jeu, tout en sachant très bien qu'il ment.

    Auteur : Mordecai Roshwald - Source : Niveau 7 (1959)


  14. De toute façon, dès l'instant où on commence à vouloir rattraper un rêve, c'est foutu. C'est justement là qu'il se fait la malle, quand on cherche à lui remettre la main dessus.

    Auteur : Pete Dexter - Source : God's Pocket (1984)


  15. L'instant de l'extrême fatigue, de l'extrême conscience, de l'extrême raison, veut l'immobilité totale, la non-défense, n'importe comment tu tombes, sur le ventre ou sur le dos.

    Auteur : Henri Thomas - Source : Le Goût de l'éternel (1990)


  16. Deux hommes qui suivent des voies différentes ne peuvent se rencontrer.

    Auteur : Confucius - Source : Entretiens du Maître avec ses disciples


  17. Moi je ne comprenais pas les enfants qui aimaient aller chez leurs grands-parents. Elles me terrifiaient ces vieilles personnes, à vouloir qu'on les aime et qu'on touche leurs peaux en gants de toilette. Tout sombrait chez eux : les bajoues, le cou, les bras, les lèvres.

    Auteur : Anne Berest - Source : La fille de son père (2010)


  18. La flatterie n'émane jamais des grandes âmes, elle est l'apanage des petits esprits.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Eugénie Grandet (1833)


  19. J'ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu'elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.

    Auteur : Albert Einstein - Source : Comment je vois le monde (1934)


  20. L'exposition des enfants ne produit pas le divorce; le divorce produit l'abandon des enfants, et souvent compromet leur vie.

    Auteur : Louis Gabriel Ambroise, vicomte de Bonald - Source : Essai analytique sur les lois naturelles de l'ordre social (1800)


  21. Ensuite il allume le feu avec son briquet à amadou en faisant bien attention à mettre la flamme du côté où il n'y a pas de vent.

    Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : Désert (1980)


  22. On ne regarde pas vers le passé, quand le présent vous suffit.

    Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)


  23. Qui ne fait pas ce qu'il doit,
    Ne reçoit pas ce qu'il croit.


    Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


  24. On élude une difficulté. On élude une promesse. On élude la loi. On élude ce qui questionne ou embarrasse. Mais le bonheur répond, il n'embarrasse pas.

    Auteur : Vincent Cespedes - Source : Magique étude du Bonheur (2010)


  25. Je pense afin de continuer à être.

    Auteur : Joë Bousquet - Source : Papillon de neige (journal 1939 à 1942)


Les citations du Littré sur F


  1. Ils firent bonne chere sans penser à leur malaventure

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. LX.


  2. Le nez de Cléopatre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. IV, 43, édit. HAVET.


  3. Toutes les mines du Pérou étaient originairement exploitées par le moyen du feu ; dans la plupart on lui substitua en 1571 le mercure

    Auteur : RAYNAL - Source : ib. VII, 30


  4. J'ai fait une édition particulière de mon mémoire, sous le titre d'histoire et procédés du polytypage et de la stéréotypie

    Auteur : CAMUS - Source : Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. v, p. 339


  5. Par la première expérience que j'ai faite, le 23 mars 1747, à midi, j'ai mis le feu, à 66 pieds de distance, à une planche de hêtre goudronnée, avec 40 glaces seulement, c'est-à-dire avec le quart du miroir environ

    Auteur : BUFF. - Source : ib. p. 162


  6. Pleurez l'autre, pleurez l'irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front

    Auteur : Corneille - Source : Horace, III, 6


  7. Vous me louez trop, ma chère enfant, de la douce retraite que je fais ici [aux Rochers]

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 21 déc. 1689


  8. Des erreurs tantôt voulues, tantôt commises de bonne foi.... les erreurs voulues, autrement dit les iniquités qui surchargent les uns pour décharger les autres

    Auteur : HORN - Source : l'Écon. pol. avant les physiocr. ch. XI


  9. Qui pouvait imaginer que, pour une fille comme il y en a tant, tu tomberais dans l'état où je te vois ?

    Auteur : DIDER. - Source : Père de famille, III, 5


  10. Tel, dans l'airain brillant où flotte une eau tremblante, Le soleil, variant sa lumière inconstante, Va, vient, monte, descend, et se relève encor

    Auteur : DELILLE - Source : Én. VIII


  11. Resolution qui se fait par ventouse et cornets, par seringues et par sangsues

    Auteur : PARÉ - Source : Introd. 17


  12. Il fault excuser Ulysse, auquel possible lors il estoit besoing d'user de ce langage

    Auteur : LA BOÉTIE - Source : Servit. volont.


  13. Mlle Varthon rougissait, et ne savait quelle figure faire

    Auteur : MARIV. - Source : Marianne, 8e part.


  14. Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient [ô Dieu], pour mes tristes enfants

    Auteur : Voltaire - Source : Zaïre, II, 3


  15. Le régent, averti de la prochaine arrivée du czar en France, envoya [à Dunkerque] les équipages du roi, chevaux, carrosses, voitures, fourgons

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 467, 135


  16. Le ciel me punit d'avoir trop écouté D'un oracle imposteur la fausse obscurité

    Auteur : Voltaire - Source : Oedipe, IV, 1


  17. Vous qui, gardant au coeur d'infidèles amours.... M'avez des trahisons préparé la plus noire !

    Auteur : Jean Racine - Source : Mithr. IV, 4


  18. Servirons et conseillerons, En renunçant à tous les drois Que nous y avons par les lois Et establissemens de France

    Auteur : E. DESCH. - Source : Miroir de mariage, p. 119


  19. Vous voulez me persuader la dureté de votre coeur, pour me rassurer sur la perte de votre enfant

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : à Mme de Grignan, 3 juill. 1677


  20. Tant come on pooit voir aus iels [yeux], ne paroient [paraissaient] fors voiles de nes et de vaissiaus

    Auteur : VILLEH. - Source : LX


  21. Tu as esprouvé la faveur du roy ; mais la liberté, quel goust elle a, combien elle est doulce, tu n'en sçais rien

    Auteur : LA BOÉTIE - Source : Servitude volont.


  22. Je souhaite d'apprendre, ma fille, si vos douleurs vous ont quittée ; j'en prie Dieu, et qu'enfin il commence à vous soulager après vous avoir poussée si loin

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. abb. 57


  23. Les fossez [ils] virent, la cloison Qu'il aveient fait d'environ

    Auteur : BENOIT - Source : II, 3465


  24. À Cornelius fut commandé qu'il demourast à Rome en garnison, afin que aucune partie des ennemis ne venist pour piller

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 58, recto.


  25. Il est aussi facile de se tromper soi-même sans s'en apercevoir, qu'il est difficile de tromper les autres sans qu'ils s'en aperçoivent

    Auteur : LA ROCHEFOUC. - Source : Max. 115




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 05h17










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