Définition de « soulier »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot soulier de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur soulier pour aider à enrichir la compréhension du mot Soulier et répondre à la question quelle est la définition de soulier ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple :

  • Chaussure qui couvre tout ou seulement une partie du pied. - Il a mis ses souliers sous le sapin de Noël. - Une paire de souliers. - Ce soulier me gêne, me blesse. Synonyme : chaussure, godasse , pompe , grôle


    Expression : Je n’en fais pas plus de cas que de la boue de mes souliers : (fig) (fam) (vx) Je ne m’en soucie nullement, je n’en fais aucun cas. Il n’est pas digne de dénouer les cordons des souliers d’un tel : (fig)(vx) Il lui est très inférieur en mérite. être dans ses petits souliers : (fig) (fam) être dans une situation gênante, critique, embarrassante. : Pendant qu’on lui faisait ce reproche, il était dans ses petits souliers. (-paro-) saouler soulever (-réf-) http:/TV5Sitemerci_professeur.php?id=2701 Explication de Bernard Cerquiglini en images



    Définitions de « soulier »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    SOULIER, subst. masc.

    A. ?
    1. Chaussure à tige basse et à semelle rigide qui couvre le pied ou une partie du pied. Ses forts souliers se nouaient avec des cordons de cuir (Balzac, E. Grandet, 1834, p. 20).Sa misère se voyait surtout à ses souliers crevés (Gide, Nouv. Nourr., 1935, p. 262).V. cordonnier A ex. de France, décolleté II B ex. de Theuriet, lanière ex. de Beauvoir.
    SYNT. Souliers éculés, neufs, usagés; souliers brillants, cirés, graissés; souliers boueux, crottés, poussiéreux; souliers confortables, étroits; souliers épais, minces; souliers cloutés, ferrés, fourrés, imperméables; souliers habillés; souliers pointus; souliers blancs, gris, jaunes, marron, noirs; souliers vernis; fins, gros souliers; souliers à boucle(s), à bride(s), à hauts/petits talons; souliers d'enfant, de femme; souliers d'été, d'hiver; souliers de bal, de marche; souliers de satin, de soie; souliers en crocodile, en cuir, en daim; brosse à soulier; cambrure, empeigne, semelle, talon d'un soulier; paire de souliers; cirer, essuyer, frotter des souliers; acheter, choisir, vendre des souliers; mettre, placer son soulier dans la cheminée*; renouer le lacet de son soulier.
    Rem. Le subst. chaussure, pris dans une accept. restreinte, remplace le plus souvent soulier dans l'usage courant.
    ? Soulier bas. Synon. de chaussure basse ou tige basse (v. bas1I A 1).L'air est chargé (...) de moustiques. C'est aux jambes particulièrement que ces derniers s'attaquent; aux chevilles que ne protègent pas les souliers bas (Gide, Voy. Congo, 1927, p. 708).
    ? Soulier haut. Soulier à talon haut. Elle avait la taille bien prise (...), des souliers hauts, l'air (...) d'une gamine qui devient une jeune fille (Alain-Fournier, Meaulnes, 1913, p. 216).
    ? Soulier plat. V. plat1I A 2.[P. allus. à la fable de La Fontaine, La Laitière et le Pot au lait] Mon imagination s'obstine à la voir en cotillon simple et souliers plats, détalant à la foire (M. de Guérin, Corresp., 1837, p. 281).
    ? Soulier Richelieu. Soulier bas à lacets. Souliers Richelieu veau jaune, talons pour dames (L'Écho de Paris, 2 juill. 1894, p. 4 ds Quem. DDL (t. 14, s.v. richelieu)).
    ? Vieilli. Soulier en chausson, ou, en compos., soulier-chausson. Soulier pourvu d'une simple semelle. Le Sous-Chef portait le matin un pantalon à pied, des souliers-chaussons (Balzac, Employés, 1837, p. 86).
    ? HIST. DU COST. [Au Moy. Âge] Soulier à (la) poulaine*. Soulier camus. Soulier à bout large et aplati. Aux souliers à pointe, dits à poulaine, succédèrent très-rapidement, ainsi que la mode procède dans ses excès, les souliers camus (Laborde1872).
    2. Expr. et loc. verb.
    a) HIST. [P. réf. au refus de Danton de s'enfuir lorsqu'il fut menacé pendant la Terreur] On n'emporte pas la patrie* à la semelle de ses souliers.
    b) Loc. verb.
    ?) Vieilli. Mettre ses souliers en chaussons, en pantoufles, en savates. Ne pas enfiler complètement ses souliers; chausser des souliers en rabattant le quartier sous le talon. Cet enfant met toujours ses souliers en pantoufles (Raymond1832).
    ?) Au fig.
    ? Fam. Être dans ses petits souliers. Être mal à l'aise, se trouver dans une situation embarrassante. Pendant que votre comtesse riait, dansait (...), elle était dans ses petits souliers (...) en pensant à ses lettres de change protestées, ou à celles de son amant (Balzac, Goriot, 1835, p. 59).Il était dans ses petits souliers et parla au brigadier de gendarmerie trois jours à l'avance (Pourrat, Gaspard, 1925, p. 65).
    ? Littér. Ne pas être digne de délier, dénouer les cordons des souliers de qqn. V. cordon I A 1 a.
    ? Vieilli
    ? Mettre son/ses pied(s) dans tous les souliers, être toujours dans les souliers de tout le monde. S'occuper de ce qui ne vous regarde pas, s'immiscer partout. Il intriguait en tout temps, en tous lieux, de toutes manières et avec tous. (...). Toujours dans les souliers de tout le monde (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 476).Mettre ses pieds dans les souliers de qqn. Intervenir dans les affaires de quelqu'un. J'ai pensé du premier coup: « Celui-là ne mettra pas longtemps ses pieds dans les souliers du curé de Mégère, sûr » (Bernanos, Crime, 1935, p. 816).
    ? Mourir dans ses souliers. Mourir en pleine activité; p. ext., mourir de façon soudaine, généralement d'une mort non naturelle. Synon. mourir debout*; anton. mourir dans son lit*.Quand on a (...) l'habitude du grand air, il n'y a rien de tel que de mourir dans ses souliers, comme disent nos gens de village (Mérimée, Colomba, 1840, p. 173).
    ? Ne pas avoir de souliers. Être dans un complet dénuement. Et l'on fait payer les émeraudes Des tiares à ceux qui n'ont pas de souliers (Hugo, Légende, t. 3, 1877, p. 280).
    ? Ne pas considérer qqn plus que la boue de ses souliers; ne pas faire plus de cas de qqn que de la boue de ses souliers/qui est sous ses souliers; mépriser qqn comme/plus que la boue de ses souliers. Mépriser profondément quelqu'un. Tu veux retourner chez ton M. Rênal, qui te méprise comme la boue de ses souliers! (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 74).Après tout, ils pouvaient bien dire ce qu'ils voulaient, elle ne les considérait pas plus que la boue de ses souliers (Zola, Nana, 1880, p. 1293).
    ? Ne pas se soucier de qqn/qqc. non plus que de ses vieux souliers; se soucier de qqn/qqc. comme de ses vieux souliers. Se moquer complètement de quelqu'un/quelque chose. Synon. fam. se soucier, se moquer de qqn/qqc. comme d'une guigne (v. guigne1B).Je ne m'en soucie non plus que de mes vieux souliers (Ac.1835, 1878).
    ? Secouer la poussière* de ses souliers.
    B. ? BOT. Soulier de Notre-Dame. Synon. rare de sabot* de la Vierge, de Vénus. (Dict. xixes., Rob. 1985).
    Prononc. et Orth.: [sulje]. Avec la réduction du groupe consonantique, [suje] (ds Martinet-Walter 1973). Att. ds Ac. dep. 1694. Fér. Crit. t. 1 1878: ,,Quelques-uns écrivent soulié``. Étymol. et Hist. 1. Déb. du xiiies. [date du ms.] soulier « chaussure qui couvre tout le pied ou seulement une partie » (Chrétien de Troyes, Chevalier charrette, éd. W. Foerster, 3118, var. ms. Escurial M. iii. 21); 2. loc. 1808 être mal dans ses petits souliers « avoir une maladie; être dans une situation embarrassante » (Hautel); 1835 être dans ses petits souliers « être dans l'embarras » (Balzac). Mot issu, par substitution de suff. de l'a. fr. sol(l)er « soulier » (dep. ca 1160, Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 4026), lequel est issu du b. lat. subtelaris (att. au viies. chez Isidore de Séville) (s.-ent. calceus), dér. du b. lat. subtel « creux sous la plante du pied »; il désignait probablement une chaussure qui ne couvrait pas le dessus du pied. La forme soler est encore très vivante dans les dial. wall., pic., norm. et lorr., ainsi qu'en fr.-prov. (FEW t. 12, p. 362b et 363). Fréq. abs. littér.: 2 411. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 237, b) 4 572; xxes.: a) 3 731, b) 3 650. Bbg. Quem. DDL t. 14 (s.v. soulier Richelieu), 16 (id.), 27 (s.v. souliers à grimper), 33 (s.v. soulier à bouffette; soulier du matin).


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    soulier \Prononciation ?\ masculin

    1. Variante de solier.

    Nom commun - français

    soulier \su.(l)je\ masculin

    1. (Vieilli) Type particulier de chaussure à semelle rigide. Un soulier, comme toute chaussure, couvre tout ou seulement une partie du pied. Mais en français européen, chaussure et soulier ne sont pas synonymes.
      • Elle était si jolie avec son bonnet rond et son ruban rose, son déshabillé de cirsakas et ses petits souliers jonquille, que mon oncle s'arrêta un instant pour la regarder. (Pigault-Lebrun, Mon Oncle Thomas, chap. 5, Paris : chez Gustave Barba, 1843)
      • ? Ce sont tes sabots qui te fatiguent, me dit-il ; à Ussel je t'achèterai des souliers.
        Ce mot me rendit le courage.
        En effet, des souliers avaient toujours été ce que j'avais le plus ardemment désiré. Le fils du maire et aussi le fils de l'aubergiste avaient des souliers, de sorte que le dimanche, quand ils arrivaient à la messe, ils glissaient sur les dalles sonores, tandis que nous autres paysans, avec nos sabots, nous faisions un tapage assourdissant.
        (Hector Malot, Sans famille, 1878)
      • Ils remontaient au temps d'une certaine pègre pour qui la suprême élégance consistait à se pourvoir d'un couvre-chef de couleur tendre et de souliers vernis. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
      • Attablé, il expliqua à ses commensaux qu'il avait mouillé ses souliers en cheyant dans un fossé. (Jean Renard, En Anjou, quand 4 liards valaient un sou, Éditions Cheminements, 1997, page 184)
      • Je n'en fais pas plus de cas que de la boue de mes souliers, je ne m'en soucie nullement, je n'en fais aucun cas.
      • Il n'est pas digne de dénouer les cordons des souliers d'un tel, il lui est très inférieur en mérite.
    2. (Canada) Chaussure, ce qu'on met au pied pour se chausser.
    3. (Héraldique) Meuble représentant la chaussure du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, la pointe à dextre, le talon à senestre. À rapprocher de chaussure, houseau, jambière, poulaine et sabot.
      • De sable à la chaîne rompue d'or posée en bande, accompagnée en chef d'un soulier vêtu d'une guêtre d'argent, et en pointe d'une tortue du même, qui est de la commune d'Herméville-en-Waëvre de la Meuse ? voir illustration « armoiries avec un soulier »
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    SOULIER. n. m.
    Chaussure qui couvre tout le pied ou seulement une partie du pied. Soulier d'homme. Soulier de femme. Soulier à simple semelle, à double semelle. Des boucles, des lacets de souliers. Une paire de souliers. Ce soulier me gêne, me blesse. Fig. et fam., Je n'en fais pas plus de cas que de la boue de mes souliers, Je ne m'en soucie nullement, je n'en fais aucun cas. Fig., Il n'est pas digne de dénouer les cordons des souliers d'un tel, Il lui est très inférieur en mérite. Fig. et fam., Être dans ses petits souliers, Être dans une situation gênante, critique, embarrassante. Pendant qu'on lui faisait ce reproche, il était dans ses petits souliers.

    Littré

    SOULIER (sou-lié?; l'r ne se lie jamais?; au pluriel, l's se lie?: des sou-lié-z élégants) s. m.
    • 1Chaussure qui couvre le pied et qui s'attache par dessus. Soulier d'homme. Soulier de femme. Soulier pour homme. Soulier pour femme. Gros soulier. Soulier mignon. Souliers de maroquin, de peau de chèvre, de veau, de castor, de vache retournée, de prunelle, de satin, de taffetas. Mettre ses souliers en pantoufles. S'il arrivait que l'un cédât son droit à l'autre, afin que la cession fût valide, celui qui se démettait de son droit, ôtait son soulier et le donnait à son parent, Sacy, Bible, Ruth, IV, 7. Le Seigneur parla à Isaïe fils d'Amos, et lui dit?: allez, ôtez le sac de dessus vos reins et les souliers de vos pieds?; Isaïe le fit, et il alla nu et sans souliers, Sacy, Isaie, XX, 1. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats, La Fontaine, Fabl VII, 10. Vous m'avez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement, Molière, Bourg. gent. II, 8. De ces souliers mignons de rubans revêtus Qui vous font ressembler à des pigeons pattus, Molière, Éc. des maris, I, 1. Mlle de Méry vous envoie les plus jolis souliers du monde?; il y en a une paire qui me paraît si mignonne, que je la crois propre à garder le lit, Sévigné, 344. Décrirai-je ses bas en trente endroits percés, Ses souliers grimaçants vingt fois rapetassés?? Boileau, Sat x. Elle avait de fort petits pieds et des souliers encore plus petits que ses pieds, en sorte qu'elle n'était ni faite ni chaussée de manière à soutenir une longue marche, Voltaire, Crocheteur borgne. Il a fallu le grand anatomiste Camper pour instruire sur la meilleure manière de faire les souliers, Sennebier, Ess. art d'observ. t. III, p. 216, dans POUGENS. On ne voit point de souliers dans ces demeures [faubourg St-Marcel]?; on n'entend le long des escaliers que le bruit des sabots, Mercier, Tabl. de Par. 86.

      Soulier en chausson, soulier avec une simple semelle.

      Fig. C'est là que le soulier me blesse, c'est la chose qui me nuit, me gêne, me fâche. Et c'est là de par Dieu Où le soulier les blesse, Régnier, Sat. XI.

      Fig. Mettre son pied dans tous les souliers, se fourrer partout, se mêler de tout. Saumery se mit à voir des femmes importantes, et à mettre, comme il fit dire de lui, son pied dans tous les souliers, Saint-Simon, 230, 80.

      Ne pas mettre deux pieds dans un soulier, faire toute diligence.

      Il n'a pas de souliers, il n'a pas de souliers à mettre à ses pieds, se dit, avec un certain mépris ou reproche, de celui qui est fort pauvre. Un gueux qui, quand il vint, n'avait pas de souliers, Molière, Tart. I, 1. Ce sera quelque parente de ce Germeuil qui n'aura pas de souliers à mettre à ses pieds, Diderot, Père de famille, v, 10.

      Familièrement. Je m'en soucie non plus que de mes vieux souliers, se dit pour exprimer qu'on ne se soucie aucunement d'une personne ou d'une chose.

      On dit d'une façon encore plus méprisante?: Je n'en fais pas plus de cas que de la boue de mes souliers.

      Être dans ses petits souliers, être dans une situation critique, embarrassante. Ainsi pressé de questions, j'étais dans mes petits souliers.

      Ils n'ont qu'à mettre leurs souliers en pantoufles, se dit de ceux qui voudraient se déguiser.

      Fig. Il n'est pas digne de dénouer les cordons des souliers d'un tel, il lui est fort inférieur?; locution tirée de l'Évangile, où saint Jean-Baptiste dit cela de lui-même par rapport à Jésus. Il en vient un autre après moi, qui est plus puissant que moi?; et je ne suis pas digne de dénouer les cordons de ses souliers, en me prosternant, Sacy, Bible, Év. St Marc, I, 7.

      Mourir dans ses souliers, le contraire de mourir dans son lit.

      Mettre ses souliers en savate, voy. SAVATE.

    • 2Dans le moyen âge, souliers à pointes, souliers camus, sortes de souliers. Aux souliers à pointes, dits à poulaine, succédèrent très rapidement, ainsi que la mode procède dans ses excès, les souliers camus, De Laborde, Émaux, p. 502.
    • 3Soulier de cuir, espèce de sabot qu'on met quelquefois aux pieds des chevaux à l'écurie.
    • 4Soulier de Notre Dame, genre d'orchidées, cypripedium calceolus, L.

      PROVERBE

      Tel pied, tel soulier.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Vedves e orphenins e povres guverna?; Dras, viandes, sollers e deniers lur dona, E trop poi en venoient à lui, ço lui sembla, Th. le mart. 126. Sotularis vel sotular, solers, chaucements, Gloss. lat. gall. Sangerm. dans DU CANGE.

    XIIIe s. Il vous dira que il en velt [du cuir] ses sollers afaitier, quant il seront percié, Merlin, f° 35, verso. [Un homme qui fait hommage] En va le roy baiser la jambe et le souller, Berte, CXXXIX. Vous n'aurés jà plus d'une archie La sente batue et marchie, Sans point user vostre soler, Que vous verrés les murs croler, la Rose, 7945. Chauciés refu [Déduit] par grant mestrise D'uns solers decopés à las, ib. 831.

    XVe s. Ceux de Mortaigne n'avoient de quoi vivre, ni chausses ni souliers au pied, Froissart, II, II, 30. Ilz portent petitz soulers gras, à une poulaine embourrée, Orléans, Rond. Et si avoit unes chausses noires, et uns solers de veloux d'azur semés de fleurs de lys d'or, Monstrelet, I, 277. Souliers camuz, boufiz comme ung crapault, De Laborde, Émaux, p. 502.

    XVIe s. J'accommode le soulier à nostre pied, c'est à dire la despense à nostre pauvreté, Lanoue, 276. Je confesse que des ripailleux trouveront ce soulier trop petit pour leur pied, Lanoue, 279. Des souliers à cricq ou à pont levedis, D'Aubigné, Faen. I, 2. 5000 paires de souliers communs, 11000 paires de souliers cordez, D'Aubigné, Hist. III, 87. Soulier rompu ou sain vaut mieux au pied qu'en main, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 417. Beau soulier devient laide savate, Leroux de Lincy, ib. p. 181. Cela c'est proprement tailler et coudre un soulier, pour qu'un aultre le chausse, Montaigne, III, 300.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    SOULIER.
    1Ajoutez?:

    Fig. Marcher dans les souliers de quelqu'un, l'imiter servilement. Les premiers qui osèrent partir le sac sur le dos, leur parasol à la main, pour aller passer des mois entiers - non pas à Rome à marcher dans les souliers de David - mais dans le fond d'un village à faire des études, furent un peu regardés comme des fous et des paresseux par les peintres d'alors, Hist. de l'art en France, I, 241.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    SOULIER, s. m. (Chaussure.) chaussure de cuir, ou de quelque étoffe qui couvre le pié depuis ce qu'on appelle la cheville. Le soulier est composé d'une ou de plusieurs semelles ; d'un talon de cuir ou de bois, de l'empeigne, des quartiers, & des oreilles. (D. J.)

    Soulier des anciens, (Littérat.) il paroît qu'en général chez les anciens, la matiere la plus ordinaire des souliers étoit le cuir apprêté. Martial se moquoit d'un homme qui portoit une calotte de maroquin assez profonde. Celui-là, disoit-il, vous a plaisamment raillé, qui a parlé de votre calotte comme de la chaussure de votre tête.

    Hoedinâ tibi pelle contegenti
    Nuda tempora verticemque calvoe,
    Festive tibi, Phoebe, dixit ille,
    Qui dixit caput esse calceatum.

    On se servit aussi d'écorces d'arbres, ou du moins de leurs membranes, comme par exemple de celles de la plante appellée papyrus : calceos præterea ex papyro textili subligavit.

    Les bergeres espagnoles, au rapport de Pline, fournissent la mode de souliers de jonc & de genêt. On mit en ?uvre pour les couvrir la laine, le lin, la soie, & l'or. Si nous en croyons quelques auteurs, non-seulement les souliers se trouverent chargés de feuilles d'or, mais il y en avoit même dont les semelles étoient d'or massif : espece de luxe qui paroit presque incroyable : secculum auratum, imò asreum.

    Plaute dans sa comédie des Bacchides, fait dire à un valet à qui son maître demande si un certain Théotime est riche : vous me demandez si un homme est riche, lorsqu'il porte des semelles d'or à ses souliers : etiam rogas qui soccis habeat auro suppactum solum.

    Le luxe n'en demeura point là ; la vanité de li parure des souliers alla si loin, que non-seulement le dessus du soulier étoit garni de pierreries, mais tout le soulier même, ainsi qu'on le voit clairement par ce passage : gemmas non tantum crepidarum obstragulis, sed & totis socculis addunt.

    A l'égard de la forme des souliers, elle a été différente suivant le génie & les m?urs des nations. Nous ne trouvons rien dans l'Ecriture-sainte qui puisse nous donner une notion de celle des souliers des Hébreux. & les rabbins expliquent si différemment les termes qui concernent les souliers des juifs, que l'on ne sait véritablement à quoi s'en tenir.

    Le soulier romain quant à la hauteur, ne se terminoit pas comme le nôtre ; il s'élevoit jusqu'à mi-jambe, en prenant juste toutes les parties. Il étoit ouvert par-devant depuis le cou-de-pié, & se fermoit avec une espece de ruban ou de lacet. Pour être bien chaussé, il falloit que le soulier fût extrémement serré, tensum calceum. Un soin particulier des gens du siecle, dit S. Jerôme, est d'avoir un soulier propre & bien tendu : si pes in laxâ pelle non natet. On sait que Paul Emile ayant répudié sa femme, qui étoit en considération pour sa vertu, & par-là s'étant exposé aux reproches de ses amis, se contenta de leur répondre en leur montrant le pié : vous voyez, dit-il, ce soulier, il est bien fait & me chausse juste, vous ne savez point où il me blesse.

    Si ce n'étoit pas une preuve sensible de l'irrégularité de la conduite de sa femme, c'étoit au-moins une marque certaine que tout le pié étoit couvert du soulier. La forme, au volume près, en étoit égale pour les femmes comme pour les hommes. Que votre pié, dit Ovide, à une femme qu'il aime, ne nage point dans un soulier trop large.

    Ne vagus in laxâ pes tibi pelle natet.

    La pointe du soulier étoit recourbée ; c'est de-là que Cicéron, dans son traité de la nature des dieux, a pris l'idée de la chaussure de Junon : calceolis repandis.

    Il y avoit une sorte de souliers appellés perones que les simples magistrats pouvoient porter, & dont il est parlé dans Festus. Juvenal nous en a donné la description dans sa quatorzieme satyre. C'étoient de gros souliers faits exprès pour résister aux boues, aux neiges, & dont les paysans se servoient en travaillant à la terre. Ce sont, sans doute, les mêmes dont Ulpien entend parler dans la loi. 3. §. ff. de offic. præf. virgil. calceatum, dit-il, debere præfectum vigilum coerrare. Les gardes préposés à veiller pendant la nuit aux incendies, avoient besoin de pareils souliers, pour résister aux pluies, aux neiges, & autres injures du tems.

    Avant de parler de la couleur & des ornemens que les anciens mettoient à leurs souliers, il est à-propos de faire mention d'une autre sorte de souliers qui étoit en usage chez eux, & que les Romains appelloient soleæ, & qui revient assez à notre sandale. Elle consistoit dans une simple piece de bois ou de cuir que l'on plaçoit sous le pié, & que l'on attachoit par des bandelettes de toile ou d'étoffe, passées & repassées sur le pié, & entre les doigts du pié, & autour de la jambe : il nous en reste plusieurs exemples dans les anciens monumens de peinture & de sculpture, que les curieux ont conservés. C'est par rapport a ces liens que Virgile & Ovide ont appellé les sandales vincula. Ce dernier a dit dans ses métamorphoses.

    Vincla duo pedibus demunt.


    Et Virgile, dans le huitieme livre de l'Enéide.

    Et tyrrena pedum circumdat vincula plantis.


    On appelloit encore cette chaussure crepida & crepidula, à cause du bruit que l'on faisoit en marchant.

    Cette sandale étoit plus particulierement la chaussure des femmes. Cicéron reprochant à Verrès sa mollesse & ses manieres efféminées, l'accuse d'avoir paru en public, en qualité de préteur, avec des sandales, un manteau de pourpre, & une tunique descendant jusqu'aux talons : stetit soleatus prætor populi romani, cum pallio purpureo, tunicaque talari. Ce n'est pas que les hommes ne se servissent quelquefois de la sandale, particulierement lorsqu'ils alloient à quelque festin. Quant aux souliers dont les soldats se servoient à la guerre, on les appelloit caligæ militum. Comme cette chaussure leur étoit particuliere, on les nommoit souvent caligati, au lieu de milites ; ainsi Seneque, de benef. cap. xvj. en parlant de Marius, dit : à caligine ad consulatum pervenit.

    Il y avoit encore deux autres chaussures en usage, mais dont on ne se servoit que sur le théatre ; c'étoient le brodequin & le cothurne. Voyez chacun de ces mots à leur article.

    Quelques-uns croient que les souliers des hommes étoient noirs, sur le fondement de ce vers d'Horace :

    Nigris medium impedit crus pellibus.

    Ils le croient encore sur ces vers de la septieme satyre de Juvenal, où parlant d'un certain Quintilien, il dit qu'il étoit beau, bien fait de sa personne, vaillant, sage & très-noble ; car le croissant qu'il portoit sur ses souliers de peau noire, en étoit une preuve.

    Felix, & sapiens, & nobilis, & generosus,
    Appositam nigræ lunam subtexit alutæ.


    Le terme aluta signifie une peau déliée sur laquelle on pouvoit peindre le croissant, ou la lune en son entier, comme il est dit dans les vers de Juvenal qu'on vient de lire, auxquels il faut ajouter cet endroit de l'épigramme 29 du II. liv. de Martial.

    Non extrema sedet limatâ lingula plantâ,
    Cæcina non læsum cingit aluta pedem.

    On rapporte plusieurs raisons de l'usage de faire peindre une lune ou un croissant sur les souliers des sénateurs, & des personnes d'une ancienne famille. C'est une des questions que Plutarque propose sur les usages des Romains, quest. 86. On a depuis imaginé plusieurs autres raisons de cet usage qu'il seroit inutile de rapporter. On ne sait pas même si l'on peignoit la lune dans son plein, ou si ce n'étoit que son croissant, ni en quel endroit du soulier elle étoit placée.

    Il est encore difficile de découvrir la forme & l'usage des souliers que les Romains appelloient mullei. Festus veut qu'on les ait ainsi nommés, de l'ancien mot mullare, qui signifioit unir différentes parties d'une étoffe ou de quelqu'autre matiere, par une couture fine & délicate, ce qui convient à la broderie des souliers. M. Danet prétend que les souliers des fils des sénateurs, avoient aussi une lune, mais différente qui leur avoit donné le titre de mullei calcei. Mais il paroît que ces mots de Tertullien dans son traité de pallio, nous donnent une idée plus claire du soulier appellé mulleus : Impuro, dit-il, cruri purum aut mulleolum induit calceum.

    Les souliers qui étoient simples & sans ornement, étoient appellés puri ; & ceux qui étoient ornés par une lune, ou par quelque broderie, étoient distingués par l'épithete de mullei.

    Les souliers des femmes étoient blancs pour l'ordinaire. Les souliers des sénateurs étoient de peau noire, & quelquefois blanche, mais les magistrats curules les portoient de couleur rouge.

    Pendant un tems, une honnête femme chez les Romains n'osoit porter du rouge aux souliers : cette couleur étoit affectée aux courtisannes. Cette mode ne dura guere, soit que le caprice la reglât, soit que dans quelques femmes, la vertu ait été assez hardie pour s'affranchir de la tyrannie d'un usage qui contraignoit le goût. Celles qui se piquoient le plus de régularité, porterent impunément des souliers rouges, long-tems même avant le regne d'Aurelien qui leur en permit l'usage, & l'ôta en même tems aux hommes, calceos mulleos, rubros viris omnibus tulit, mulieribus reliquit. L'ordonnance de ce prince fut d'autant plus gracieuse pour les dames, que lui & ses successeurs se réserverent cette couleur, à l'exemple des anciens rois d'Italie, au rapport de Dion. Elle régna dans le bas Empire, & passa des empereurs d'Occident à la personne des papes qui acheverent d'effacer les traces de sa premiere destination.

    Les empereurs chargerent leurs souliers de plusieurs ornemens. Ils y firent broder la figure d'une aigle enrichie de perles & de diamans, aquilis ex lapillis & margaritis. Il y a lieu de croire que cette décoration passa jusqu'aux souliers des dames, ou du-moins jusqu'à ceux des impératrices.

    La chaleur de saint Chrysostome contre les souliers brodés, dont la mode subsistoit de son tems, me rappelle celle du frere Thomas contre les coëffures hautes dont j'ai parlé au mot hennin. S. Chrysostome ne s'échauffa guere moins sur cette niaiserie, qu'il auroit fait si l'on avoit élevé des idoles sur les autels des chrétiens. On voit aujourd'hui des femmes qui ont beaucoup de raison & de piété, porter des souliers avec ces ornemens, que ce pere de l'Eglise regardoit comme une invention du diable. Saint Pierre ne desapprouvoit pas les ornemens de ce genre, puisque les saintes femmes qu'il cite pour exemple, en portoient elle-mêmes ; mais il veut qu'on donne une autre attention aux ornemens qui font le vrai mérite.

    La mollesse & la galanterie varierent la chaussure ; & la mode inventa une sorte de soulier grec qu'on appelloit sicyonien. Il étoit plus léger & plus délicat que les autres. « Si vous me donniez, dit Cicéron, au premier livre de l'orateur, des souliers sicyoniens, je ne m'en servirois certainement point ; c'est une chaussure trop efféminée ; j'en aimerois peut-être la commodité, mais, à cause de l'indécence, je ne m'en permettrois jamais l'usage ».

    On employa le liege pour hausser le soulier, & élever la taille, suivant la coutume des Perses, chez qui la petite taille n'étoit pas en honneur ; l'usage de cette chaussure étoit commun sur la scene & dans les représentations où l'on recherchoit de la majesté. Les coquettes s'en servoient dans les bals, les actrices sur le théatre, sur-tout dans le comique, & s'il est permis de rapprocher des choses infiniment opposées, les prêtres s'en servoient dans les sacrifices.

    On ôtoit ses souliers en se mettant à table. On sait le bon mot de Dorion, poëte musicien. Ayant perdu à un festin le soulier qu'il portoit à un pié malade. « Je ne ferai d'autre imprécation contre le filou, dit-il, sinon qu'en me dérobant mon soulier, il ait pu trouver chaussure convenable à son pié ».

    Les esclaves ne portoient point de souliers, mais marchoient nuds piés ; & on les appelloit pour cela cretati ou gypsati, des piés poudreux. Il y avoit même des personnes libres qui alloient aussi nuds piés ; & Tacite remarque que Phocion, Caton d'Utique, & plusieurs autres marchoient quelquefois sans souliers ; mais ces exemples sont rares, & généralement parlant, toutes les personnes qui étoient de condition libre, marchoient toujours chaussées, si ce n'étoit dans quelque solemnité extraordinaire de religion, ou quelque calamité publique ; car nous apprenons de l'histoire que, quand on lavoit la grand'mere des dieux, on alloit piés nuds en procession, & que les dames romaines se déchaussoient dans les sacrifices de Vesta.

    Tertullien rapporte que les pontifes des payens ordonnerent souvent des processions nuds piés dans un tems de sécheresse : Cùm stupet cælum & aret annus, nudi-pedalia denunciantur. A la mort de Jules César, plusieurs chevaliers romains ramasserent ses cendres, revêtus de tuniques blanches & piés nuds, pour marquer tout-ensemble leur respect & leur tristesse. Lycurgue & la jeunesse lacédémonienne alloient toujours piés nuds.

    Les magiciennes dans leurs mysteres magiques, avoient un pié chaussé & l'autre nud ; c'est Ovide & Virgile qui le disent : Unum exuta pedem vinclis, IV. Æneid. Horace parlant de Canidie, assure qu'elle marchoit piés nuds, pour mieux réussir dans ses enchantemens.

    Si le lecteur veut réunir à cet article celui de Chaussure, & parcourir en même tems le traité de Balduinus, de calceo antiquo, il n'aura presque rien à desirer sur cette matiere. (Le chevalier de Jaucourt.)

    Soulier de Notre-Dame. (Botan.) en anglois, the ladiez-slipper. Tournefort distingue trois especes de ce genre de plante. L'espece commune, calceolus vulgaris, jette une tige d'environ un pié, garnie de quelques feuilles larges, veineuses, ressemblantes à celles du plantain, & rangées alternativement. Elle porte une fleur ordinairement unique, à sommet, composée de six petales inégaux, quatre opposés en croix, & deux placés au milieu. Ces derniers représentent en quelque maniere un soulier ou sabot, de couleur jaune, ferrugineuse ou purpurine-noirâtre. Le fruit qui succede, a la figure d'une lanterne à trois côtés. Il contient des semences semblables à de la sciure de bois ; cette plante croît sur les montagnes & dans les forêts. (D. J.)

    Soulier, (Marine.) piece de bois concave, dans laquelle on met le bout de la patte de l'ancre, pour empêcher qu'elle ne s'accroche sur la pointe, quand on la laisse tomber : on n'en fait presque point usage en France.

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    Étymologie de « soulier »

    Bourguig. soulay?; picard, seulet, solé, soulé. Diez l'assimile au provenç. solier. ital. solajo, qui signifient plancher, et le tire de solum, base, seuil, support. Mais la forme primitive n'est pas soulier?; elle est soller, et se rattache au bas-latin, sotulares, subtalares, qui signifiait une sorte de souliers?; à son tour, sotulares dérive du latin subtelaris, qui appartient au creux du pied, de subtel, le creux du pied.

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    (XIIIe siècle) Du bas latin subtel (« creux sous la plante du pied »), dérivé de subtalaris (« [qui va jusque] sous le talon »), dérivé de talaris, avec le préfixe sub- et refait, en bas latin en subtelaris (attesté au septième siècle chez Isidore de Séville). Le mot désignait une chaussure qui ne couvrait pas le dessus du pied, une sandale et a remplacé solea (« sandale »).
    La forme soler est encore très vivante dans les dialectes wallon, picard, normand, occitan et lorrain.
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    SOULIER, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Déb. du xiiies. [date du ms.] soulier « chaussure qui couvre tout le pied ou seulement une partie » (Chrétien de Troyes, Chevalier charrette, éd. W. Foerster, 3118, var. ms. Escurial M. iii. 21); 2. loc. 1808 être mal dans ses petits souliers « avoir une maladie; être dans une situation embarrassante » (Hautel); 1835 être dans ses petits souliers « être dans l'embarras » (Balzac). Mot issu, par substitution de suff. de l'a. fr. sol(l)er « soulier » (dep. ca 1160, Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 4026), lequel est issu du b. lat. subtelaris (att. au viies. chez Isidore de Séville) (s.-ent. calceus), dér. du b. lat. subtel « creux sous la plante du pied »; il désignait probablement une chaussure qui ne couvrait pas le dessus du pied. La forme soler est encore très vivante dans les dial. wall., pic., norm. et lorr., ainsi qu'en fr.-prov. (FEW t. 12, p. 362b et 363).

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    Les rimes de « soulier »


    On recherche une rime en JE .

    Les rimes de soulier peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en je

    Rimes de infirmiers      Rimes de muletiers      Rimes de lanciers      Rimes de renquillé      Rimes de blanchoyait      Rimes de mariée      Rimes de aillée      Rimes de chenillé      Rimes de louvoyer      Rimes de renvoyai      Rimes de incendiez      Rimes de montiez      Rimes de liai      Rimes de borderiez      Rimes de animalier      Rimes de dactylographié      Rimes de flamboyer      Rimes de copiais      Rimes de voleriez      Rimes de personnifier      Rimes de authentifiées      Rimes de châtiée      Rimes de appareillaient      Rimes de sommiers      Rimes de embarquiez      Rimes de moquiez      Rimes de recroquevillé      Rimes de niée      Rimes de reluquiez      Rimes de dirigiez      Rimes de traînier      Rimes de recroquevillé      Rimes de écubier      Rimes de mentiez      Rimes de recroquevillait      Rimes de fourmillaient      Rimes de embrouillée      Rimes de farfouiller      Rimes de tourmentiez      Rimes de anémiais      Rimes de conchié      Rimes de tarifié      Rimes de ordonniez      Rimes de vadrouillais      Rimes de bousillé      Rimes de fonciez      Rimes de Izier      Rimes de entriez      Rimes de pliais      Rimes de tenaillait     

    Mots du jour

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    Les citations sur « soulier »

    1. Chacun connait fort bien où son soulier le blesse.

      Auteur : Proverbe écossais - Source : Quelque six mille proverbes et aphorismes usuels ... (1856) - Charles Cahier


    2. Alors, pendant qu'il est encore temps, tenant mon coeur dans une main et mon soulier dans l'autre,
      Je me remets à vous! Vierge mère, je vous donne mon soulier!


      Auteur : Paul Claudel - Source : Le Soulier de satin (1929)


    3. Cordonnier, soigne tes souliers.

      Auteur : Proverbes flamands - Source : Quelque six mille proverbes et aphorismes usuels ... (1856) - Charles Cahier


    4. Mais c'est son honneur immortel d'avoir fait à l'invitation de partir la sublime réponse qui a traversé les âges: On n'emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers.

      Auteur : Louis Barthou - Source : Danton


    5. Vous n'avez ni souliers, ni habits, ni chemises, presque pas de pain et nos magasins sont vides. Ceux de l'ennemi regorgent de tout, c'est à vous de les conquérir. Vous le voulez, vous le pouvez, partons!

      Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : 21 juillet 1798


    6. La tempête a cessé. L'éther vif et limpide - A jeté sur le fleuve un tapis d'argent clair, - Où l'ardent patineur au jarret intrépide - Glisse, un reflet de flamme à son soulier de fer.

      Auteur : Louis-Honoré Fréchette - Source : Les Oiseaux de neige (1879)


    7. O soldats de l'an deux! ô guerres! épopées! (.. .) - Ils chantaient, ils allaient, l'âme sans épouvante - Et les pieds sans souliers!

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Châtiments (1853), A l'obéissance passive, II, 7


    8. Toi aussi tu aurais peur. S'il n'y avait pas la peur, tous les cireurs de souliers d'Espagne deviendraient des toréadors.

      Auteur : Ernest Hemingway - Source : La capitale du monde


    9. L'herbe givrée mouillait ses souliers; il entendait sous ses pas clapoter la vase.

      Auteur : François Mauriac - Source : Le Mal (1955)


    10. Le prêtre vaudou te donne un pouvoir mais il ne te dit pas de monter dans le cocotier avec des souliers dans les pieds.

      Auteur : Proverbes créoles - Source : Proverbe


    11. Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
      Ils m'ont porté de l'école à la guerre
      J'ai traversé sur mes souliers ferrés
      Le monde et sa misère.


      Auteur : Félix Leclerc - Source : Moi mes souliers (1951)


    12. Il n'est soulier qui ne se crotte.

      Auteur : Proverbes turcs - Source : Proverbe


    13. (Le pendu) était froid, avec des taches vineuses à la racine des cheveux, et les bottes au bout de ses jambes ... m'ont semblé vides comme des souliers de mendiants.

      Auteur : Antonio Lobo Antunes - Source : L'ordre naturel des choses


    14. On ne chausse pas tout pied
      Avec un même soulier.


      Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


    15. Au fait ! Maintenant que j'ai atteint la pleine abjection morale, à quoi est-ce que je pense ? Je pense comme ce serait beau si cette abjection était aussi matérielle, si j'avais par exemple des souliers troués.

      Auteur : Cesare Pavese - Source : Le Métier de vivre (1952)


    16. Ilz deschausserent leurs souliers, pource que l'on glisse moins en montant à piedz nudz sur des eschelles.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Aratus, 24


    17. Il y a une harmonie entre la beauté et la richesse. L'une demande l'autre: un joli pied appelle un joli soulier, un joli soulier appelle des tapis et une voiture, et ce qui s'ensuit.

      Auteur : Théophile Gautier - Source : Mademoiselle de Maupin (1835)


    18. Les yeux, c'est la source des larmes ; la source est tarie, les yeux sont ternes, la Foi seule les faisait vivre, mais on ne ranime pas des cendres. Nous marchons les yeux fixés sur nos souliers et nos regards sont couleur de boue.

      Auteur : Jean Lorrain - Source : Monsieur de Phocas (1901)


    19. Chacun sait où son soulier le blesse.

      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    20. Bien au fond du couloir, un débarras ... où malles, valises, sacs de cuir, vêtements, souliers et cantines étaient disposés méthodiquement en vue d'un usage commode.

      Auteur : Henri Bosco - Source : Un rameau de la nuit (1950)


    21. Dans mes souliers il y a ton coeur, ton corps, ton âme, la joie de vivre et de travailler ensemble. Un objet serait le cadeau utile que je réprouve. Du superflu. Je ne regarderais que les mains qui le donnent.

      Auteur : Jean Cocteau - Source : Lettre, à Jean Marais, noël 1938


    22. J'étais furieux de n'avoir pas de souliers alors j'ai rencontré un homme qui n'avait pas de pieds, et je me suis trouvé content de mon sort.

      Auteur : Bernard Ducourant, dit Duc - Source : Sentences et proverbes de la sagesse chinoise (2000)


    23. Quand Simon et Jude sont arrivés, - Souvent ils portent la neige à leurs souliers.

      Auteur : Dictons - Source : 28 octobre


    24. Cadet Rousselle a trois souliers,
      Il en met deux dans ses deux pieds;
      Le troisième n'a pas de semelle,
      Il s'en sert pour chausser sa belle.
      Ah! Ah! Ah! Oui, vraiment,
      Cadet Rousselle est bon enfant!


      Auteur : Gaspard de Chenu - Source : Cadet Rousselle (1792)


    25. La prostituée du boulevard de Clichy et l'inspecteur qui la surveille ont tous les deux de mauvais souliers et tous les deux ont mal aux pieds d'avoir arpenté des kilomètres de bitume.

      Auteur : Georges Simenon - Source : Les Mémoires de Maigret (1950)


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    Les synonymes de « soulier»

    Les synonymes de soulier :

      1. brodequin
      2. bottillon
      3. bottine
      4. chaussure
      5. godillot
      6. botte
      7. escarpin
      8. espadrille
      9. mocassin
      10. sabot
      11. sandale

    synonymes de soulier

    Fréquence et usage du mot soulier dans le temps


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